lundi 6 avril 2015

De la Seine à la Loire GR 32 Etape 4 Briarres sur Essonne - Pithiviers


avril 2014


 
Trace Randogps                        Le code mobile de cette randonnée est b307121

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KM     Temps     Arret     V/d     V/g     dénivelé
33,5     6h16       0h38      5,3      4,8           213







 Départ Parking de Briarres. Ce village ne manque pas de place, même si les parkings sont petits.
Le balisage étant bien fait nous ne pouvons pas nous tromper, quoi que ……la pancarte à l’église ne me semble pas tournée dans le sens du GR, mais du PR. ce n’est pas trop grave dans la mesure ou la peinture rectifie le sens de la marche. Prenons la rue des Coquereaux puis un bout de la D 27 sur notre gauche et à droite la route du Pourtour. Poursuivons par la gauche un chemin bordé de clôture et de pairie,  nous pénétrons dans un bois de taillis.
Comme d'habitude je ne rencontre personne sur le GR, personne, pas tout à fait ; Je ne rencontre que des escargots, des gros, comme avant hoooo!!! il ya longtemps, bien longtemps, on les appelaient des bourgognes. J’en vois plein, au moins deux douzaines, c’est trop rare. Lorsqu’ils sont dans le milieu du chemin je les déplace et les pose délicatement hors de porté des semelles de nos gros godillots, pour ne pas les écraser (je leur fait gagner au moins 3h00) Dit moi escargot comment fais tu pour transporter ta maison sur ton dos ! Ha c’est comme moi avec mon sac t’en bave……. Facile hein.
Francorville
Dans cette partie du GR 32 nous sommes aussi sur le GR 665 le circuit Jacquaire.   Nous sortons du bois pour traverser les champs et débouchons sur un chemin formant T, prenons la branche de gauche. Il y a bien un panneau d’information, mais il est pour le PR. Nous nous dirigeons vers un marais bordé par un ru on ne voie pas encore l’Essonne. On tourne à droite et suivons l’orée du bois. On est un peu perdu, ça manque de balisage, on ne voit rien, le taillis est vraiment en taillis impénétrable (moche). Nous entrons dans le bois par un chemin qui descend. Nous débouchons dans une prairie bien entretenu c’est l’ancienne ferme de Francorville ou château car il y a un pigeonnier (signe de richesse) et un moulin [En effet une information nous dit que ce nom viendrait d’un cantonnement de mercenaires francs implanté dès le IIIème siècle c’est une ferme fortifié remarquable par ses proportions et son pigeonnier]
Nonville
Neuville
Puis le moulin datant de 1720 que nous ne verrons pas  [à fonctionné jusqu’en 1942 la meule sert aujourd’hui de table]. Nous sommes sur la route. Contournons le marais par la droite,  nous avons eu beaucoup de pluie, mais le marais me semble s’assécher. Nous arrivons aux maisons de Foussereau et prenons sur la droite la D 26 le balisage est mal fait ; parallèle à la route, on ne le voit que lorsque l’on est dessus. A Ondreville, nous passons devant l’église, qui ne me semble pas construite sur le plans de la croix latine mais un plan rectangulaire.

Neuville
 [bâtiment de la période romane (XIIè siècle) avec une très belle abside en « cul de four » qui aurait pu être détruite mais par manque de moyens, n'a vu heureusement que l'amorce d'un chevet plat. A la fin du 12è siècle, on y ajoute un clocher et un bas-côté au nord.
Dans la deuxième moitié du 13è siècle, on décide de reprendre la nef dans des proportions beaucoup plus grandes mais la guerre de cent ans
Neuville
arrêtera les travaux. Au XVI è siècle, on élèvera la Chapelle seigneuriale qui sera restaurée comme l'indique une stèle par Marie Huré en 1864.
A voir à l'intérieur, deux belles statues en bois polychrome (Saint Léger et St Blaise) les deux patrons du village du XVI è et XVIIè et remarquer les portes en bois tourné de style Louis XIII du 17è. Les fonts baptimaux de forme trèflée semblent du XIII è. Egalement dans le bas-côté nord a été replacé l'ancien coq en cuivre du clocher qui a été déposé en 1982 et qui a dominé la commune pendant 214 années et sur la queue duquel on peut lire: « Fait par moy J.Pariot père, Maître chaudronnier à Estampes le 2 sept 1768».] (http://ondreville.online.free.fr/patrimoine.htm)

 Au terrain de boule on prend sur la droite vers la Groue nous passons devant
Villa Normandie
[La villa Normande Située sur le Chemin du Moulin de la Groue, la villa normande est encore dénommée Villa le Source ou Villa sortons du village mais restons sur la route bordé de petites maisons.
Sur la droite nous remarquons une drôle de maison. Au départ, on ne comprend pas bien, et puis en s’approchant on se rend compte que les murs sont réalisés en bouteilles de verre liées par du ciment.



 Le propriétaire les a-t-il but ? pour construire sa maison ? ou les a-t-il récupérés ? pour profiter de sa maison, il a dut les récupérer. originale mais pas très jolie. (Il me semble avoir vue une émission télé très branché bobo-écolo sur les matériaux de construction isolant. Et il parait que c'est un très isolent thermique.) 
Arrivée en bout de la rue nous quittons la route qui tourne à droite et prenons à gauche le chemin qui part dans les champs. Nous débouchons sur une route communale que nous prenons à droite. Pas facile. Cette route communale est très chargée en voitures qui ne ralentissent pas lorsqu’elles me croisent.  A Macheron, je photographie un champ de lin en fleur, ce qui est étonnant c’est que nous sommes en mai et que l’année dernière sur les falaises de la manche en juin le lin commençait tout juste à fleurir. Après les pluies catastrophiques de cet hiver, les ruisseaux et les nappes phréatiques on repris vies. Les arbres
Lin en fleur
 sont en fleurs, nous avons au niveau
température presque un mois d’avance.  Dommage que le chemin ne passe pas dans les champs. (je n’ai pas vue de chemins probant  sur la carte, ce doit être pour cela). Après un château d’eau nous arrivons à un carrefour et nous prenons sur la gauche de la « rue du Pourtour Est » et entrons dans le village de La Neuville. le chemin nous fait découvrir les ruines d’un ancien château nous passons devant l’église. (Nous découvrons sur un poteau d’information une vrai coquille saint jacques avec
 une info écrit à la main. J’en verrai plusieurs sur ce parcours, c’est la seule marque qui me rappellera que c’est également un chemin jacquère). Puis à droite la rue des Barrières.
[Dans ce village que les archives manuscrites mentionnent déjà au XIVème siècle, la ruralité s'affirme par la présence marquée de nombreuses maisons représentatives du bâti traditionnel de la région. Ce sont ensuite les terres environnantes qui constituent un paysage entièrement modelé par l'agriculture. Elles dessinent un amphithéâtre arrondi qui s'étend de la rive droite de l'Essonne jusqu'au plateau calcaire.
Le fond de la vallée est exploité par les agriculteurs depuis plus d'un millénaire. Des champs s'y étagent doucement jusqu'aux bosquets des parties les plus abruptes, créant ainsi un espace harmonieux qui contraste fortement avec la Beauce et le Gâtinais que l'Essonne sépare. Enfin, ce sont les toponymes qui expriment peut-être le mieux cette identité campagnarde.
Tous font allusion au développement agraire du pays. La Neuville, du latin " Nova Villa", définit la naissance d'un nouveau domaine agricole. Ligerville évoque une propriété appartenant à Léogegar, un personnage d'origine germanique. Le Mesnil, du latin "mansio", serait un endroit favorable à la construction d'une maison. Quant aux Coutures, il faut y voir la déformation du mot culture.
La Neuville est aussi étroitement liée à l'eau. Bien que le centre de l'agglomération se soit implanté légèrement à l'écart de la rivière pour éviter ses débordements et l'humidité de ses berges, le blason neuvillois valorise le réseau hydrologique local. La réunion en un cours d'eau unique de l'Œuf qui constitue la limite Nord de la Commune et de la Rimarde qui la ceinture à l'Ouest, symbolisée par la figure du pairle en forme d’Y, n'échappera à personne. Au confluent de l'Œuf et de la Rimarde, près de la ferme de Ligerville, des pans de murs et des arcades gothiques brisées émergent de la végétation environnante. Un village existait bel et bien là, que les ravages de la Grande Peste du XIVème siècle ont fait disparaître. On s'interroge. Faut-il reconnaître les restes d'une Eglise Saint-Sulpice, détruite en 1595 durant les guerres de religion ? Rien n'est moins sûr. Certains auteurs préfèrent évoquer l'existence d'un prieuré gothique du XIIIème siècle mais sans fournir beaucoup de précisions à son sujet. Seules des fouilles archéologiques méthodiques permettraient d'en savoir davantage. Un village sans église et sans château n'est plus tout-à-fait un vrai village. A la Neuville la question ne se pose pas. Bien que sa trace ait été perdue, il est fait mention dès le XVIIIème siècle d'une tour de Grèz qui dépendait de Nemours. Et puis en face de l'Eglise, des vestiges médiévaux du
XIVème siècle sont encore visibles. Une tour, des murs, une cave souterraine, une porte sculptée, des graffitis. Sans investigations archéologiques, il sera difficile d'écrire leur histoire. Ces fragments architecturaux sont-ils ceux d'un petit château fort ou bien ceux de la maison des Templiers dont parle Dom Morin, un moine écrivain du XVIIIème siècle de l'Abbaye de Ferrières en Gâtinais ? (http://www.mairie-laneuvillesuressonne.fr/fr/patrimoine)
Et après l’église la rue de la Guercherie nous arrivons au pont traversant la Rimarde et apercevons un moulin et un château ou grosse propriété. Traversons cette rivière, et remontons son court sur la gauche. Nous trouvons sur ce parcours des panneaux d’information bien rassurant, je me croirais en Auvergne ou dans les Alpes du sud, ou chaque intersection comporte un panneau. Cela change des GR de la foret de Fontainebleau. Nous passons devant le moulin de la Rimarde nous longeons un marais et nous arrivons face au moulin et au château de Bouville (que l’on devine) nous longeons la rivière l’œuf. (Nous avons changé de cours d'eau. Ici nous sommes au confluent de deux rivières L'Oeuf et la Rimarde se rassemblent et donnent naissance à l'Esonne. Nous remontons son court à gauche. Dans cette bande de verdure  et de marais les oiseaux et les crapauds nous accompagnent par leur chants, cela change de la route à grande circulation reliant Malesherbes  à Pithiviers, que je connais pour la faire en voiture, régulièrement ou nous avons des champs à pertes de vue, cette bande de verdure au fond d'une cassure du plateau Beauçois contraste avec ce que je connais, et de la route on ne la voit pas cette cassure, on a l'impression d'une interminable ligne de champ.  Le balisage est bien fait. 
 Nous longeons une propriété comportant un bois, jusque la tout est normal sauf que le propriétaire à récupéré des panneaux routiers en ciment et qu’ils les a positionnés dans le sous bois. Cela fait bizarre. Nous passons dans un vallon encaissé bordé de taillis  et de marais. Nous grimpons et débouchons derrière une magnifique ferme en restauration (il refond la toiture) mais, juste avant nous passons derrière des bâtiments devant certainement abriter un élevage de poulet. D’énormes ventilateurs soufflent l’air intérieure vers l’extérieur et c’est d’une puanteur, à vous soulever le cœur. Cette odeur pénètre, les vêtements et la peau, l’après midi lorsque je portais mon bras à mon visage, je sentais mauvais. Jusqu’au soir cette odeur est resté. Un trempage d’une heure dans un bain aromatisé à fait partir cette senteur nauséabonde. 
Restauration de la ferme
Belle ferme d'élevage de poulets
Passons rapidement. Nous arrivons à Le Vergeret quelques maisons en bordure du chemin. J’ai loupé la chapelle Notre Dame [Située au creux de la vallée de l’Oeuf, cette petite chapelle est construite sur une source, vers 1550. Plusieurs guérison miraculeuses attestent d’un culte à « Notre Dame de Bon Secours », haut lieu de pèlerinage, les jours de fête de la Vierge Marie.] Elle se trouve entre deux maisons, j’ai eu un doute, mais j’ai cru que ce petit bâtiment appartenait à l’une des maisons, pas grand signe extérieur nous fait remarquer que c’est la chapelle. Après un virage à droite nous arrivons à la chapelle Saint Grégoire.
[L’église Saint-Martin-le-Seul est mise à disposition du culte orthodoxe depuis 2001. Mais l’utilisatrice ne fait plus partie de l’obédience qui a signé la convention avec l’église catholique.
L'église Saint-Martin-le-Seul de Bondaroy, aussi appelée chapelle Saint-Grégoire-de-Nicopolis, un lieu de calme et de recueillement, est l'objet de sérieuses discussions depuis quelques semaines au sein de l'Église et de la commune.
Pour comprendre les remous actuels, il convient de faire en retour en 2001. À cette époque, l'association cultuelle monastique orthodoxe de Saint-Grégoire, représentée par s'ur Anne, acquiert une résidence privée, jouxtant la chapelle. Cet endroit est transformé en monastère, dépendant de la Métropole orthodoxe roumaine d'Europe occidentale et méridionale.
En raison de la proximité avec la chapelle, celle-ci, appartenant à la commune de Bondaroy et affectée au culte catholique, est mise à disposition du culte orthodoxe. Une convention est signée en ce sens entre l'évêque d'Orléans, Monseigneur Gérard Daucourt, et l'archevêque et métropolite orthodoxe Joseph Pop. Ce protocole stipule qu'« au cas où cette communauté monastique ne serait plus dans l'obédience de la Métropole roumaine d'Europe occidentale et méridionale, l'accord cesserait immédiatement ».
L’église de St Martin le Seul, aussi appelée chapelle de Saint Grégoire, domine le site de Beaudrevilliers. Dédiée à Saint Martin de Vertou, un moine vivant en 887, elle est une des plus anciennes églises du département de Loiret, et sa construction daterait du IXe siècle. Elle est restaurée par Gauzelin en 1004 et en 1030 et une charte en faveur de l’abbaye de Fleury en fait mention en 1071. Construite vers 887 par les moines de St Martin de Vertou sur un plan syrien, était composée d’un chœur et la nef couverte en bois, comprenait deux tribunes d’avant-chœur, destinées au « Chorus Psalentium » caractéristique du rite oriental ancien. Il reste le nef et l’absidiole principale.
Selon la tradition, un soir de 991 trois pèlerins frappent à la porte du curé de Pithiviers. Fatigués et misérablement vêtus, ils reçoivent l’hospitalité du prêtre. L’un de trois pèlerins, Grégoire, est de noble ligne et archevêque de Nicopolis. Il aspire a une vie de prière et sacrifice. Après qu’il s’est restauré et reposé, il se rend auprès d’Héloïse, dame de Pithiviers. Cette dernière le reçoit avec beaucoup de sollicitude et lui indique la petite chapelle de Baudrevilliers. Grégoire se retire à Saint Martin Le Seul. Il va vivre sept années dans une grotte creusée de ses mains, en contrebas de la chapelle.
Il pratique le jeûne, en mangeant que le soir une poignée de lentilles ou d’autre semences, mais le dimanche « Grégoire invitait à son repas des prêtres et des ministres sacrés et même aussi de laïques pieux. Il leur servait non seulement les aliments du corps, mais aussi ceux de l’âme. Et lui-même, composant de ces propres mains un gâteau avec du miel et des épices, à la mode de son pays, il leur en offrait après le repas pendant la récitation des hymnes et des cantiques. Ses hôtes, en les dégustant, croyaient jouir de tous les délices du Paradis » (manuscrit de l’abbaye de Micy, XIe siècle).
C’était le pain d’épices, qui devait faire la renommée de la cité pithivérienne. Le 16 Mars 999, il fut inhumé dans l’église qui connut 950 ans de pèlerinage.] Extraie de ( http://www.monastere-saintgregoire.net/). Celle-ci nous ne pouvons pas la louper. Le chemin tourne à gauche le long d’un mur en ruine nous redescendons dans un bois retrouvons l’œuf  poursuivons le GR jusqu'à Bondaroy  ou nous trouvons une ferme fortifiée  [Bondaroy à absorbé l'ancienne commune de Saint-Martin-le-Seul entre 1790 et 1794] et nous arrivons au manoir de la taille [La manoir de La Taille appelé aussi château de Bondaroy, est un manoir fortifié français, édifié du XIVe au XVIe siècle et situé à Bondaroy, dans le département du Loiret et la région Centre. Son aspect a beaucoup varié au cours du temps, et il reste aujourd’hui une tourelle du XIIIe siècle, la façade ouest et ses bâtiments du XVIe siècle, et un ensemble de bâtiments et de granges de la fin du XIXe et du début XX.L'ancienne comme la nouvelle construction avaient pour rôle premier de protéger les récoltes des pillards. domaine et la forteresse sont à l'origine inclus dans le domaine royal français. Ils sont donnés en 1308 à Jean de la Taille (?-1314), alors grand maître des eaux et forêts de France, par le roi Philippe le Bel. La forteresse est détruite durant la guerre de Cent Ans par les Anglais.
Martin de La Taille (1408-1488), seigneur du lieu sous le règne de Louis XI et compagnon de Jeanne d'Arc au siège d'Orléans en 1428, hérite du domaine et y fait reconstruire un nouveau château sur les ruines vers 1450. Celui-ci se compose d’une enceinte, de tourelles rondes, d’un portail d’entrée fortifié, et d’un logis principal au centre.
Étienne de la Taille hérite du château à la mort de Martin. Par la suite, il sort de la famille de La Taille en appartenant successivement à Guillaume de Mornay (1483), L'Huillier (1497), Simon de Mornay (1502). Il revient dans le giron des La Taille en 1553 avec Louis de la Taille.
Au XVIe siècle, le poète et dramaturge Jean de La Taille (1533-1608), héritier de Louis, fait rehausser le châtelet d’entrée en y aménageant une pièce de travail. Il fait également construire les bâtiments qui le flanquent, et les tours de défense carrées qui encadrent l’ensemble.
Durant les guerres de religion, le manoir sert de refuge, et de lieu de culte protestant.
En 1617, Lancelot de La Taille, le fils de Jean, vend le domaine familial à Jacques de Guéribaldès. Parmi les successeurs, on peut citer Poisson, écuyer du Roi en 1715, puis la famille du Hamel (seigneur de Denainvilliers), dont Angélique du Hamel, dame de Bondaroy (1705-1760), suivie de la famille Fougeroux de Blaveau vers 1730, dont le botaniste Auguste Denis Fougeroux de Bondaroy (1732-1789). Enfin, en 1890, il est acquis par la famille du Hamel de Fougeroux.
Au XIXe siècle, un incendie ravage le logis central, ne laissant que l’enceinte, et la façade ouest comprenant le châtelet, les bâtiments l’encadrant et les tours carrées. Le manoir est alors transformé en ferme, avec l’ajout de plusieurs bâtiments et granges sur son pourtour. Il se détériore, au point qu’au début du XXe siècle, il est déjà quasiment à l’abandon, et se dirige vers la ruine.
En 1977, Roland de La Taille, entrepreneur et lointain descendant de Martin de La Taille, rachète le château au descendants d’Angélique Du Hamel, demande son inscription à l’inventaire des monuments historiques, et le rénove partiellement. Les façades et les toitures sont inscrites le 4 février 1974.
L'ancienne forteresse était légèrement décalée vers le sud par rapport au bâtiments qui subsistent aujourd'hui. Elle comportait une haute-cour et une basse-cour. Il n'en reste que quelques vestiges, en particulier une tourelle tronquée, et un petit portail qui donnait accès à l'ancienne basse-cour] (wikipédia)
Nous remontons la route du 19 mars 1962, traversons la D 26 je trouve sur le terrain un chemin juste en face de la route (cela ma évité de prendre la D 26) c’est à signaler car d’ordinaire les chemins sont supprimés.
 Je prends ensuite le premier chemin sur la droite puis le second sur la gauche. Nous sommes dans la plaine de la Beauce nous avons une vue à 360° jusqu'à l’horizon seul les fermes et les éolienne nous barre le paysage, ça change de notre petit sentier en bordure de l’eau avec ses taillis. La il faut bien regarder la carte ou le GPS j’ai fait au plus simple en 2014 tous les chemins existent et je ne me suis pas trompé. C’est un peu long comme parcours, les points de repères sont loin et n’avance pas vite. C’est pire en se retournant. Nous avons le clocher de Pithiviers en point de mire et il ne diminue pas vite. Heureusement que les immeubles disparaissent rapidement ça prouve que nous avançons. Par moment quelques balises jaune me fait dire que je vais m’en sortir sans tomber dans un cul de sac. Deux points délicats, dans le val d’Auneau et à la roche aux lapins, nous prenons des routes goudronnée menant aux exploitations. On se demande si cela ne va pas nous emmener sur la route. Et nous arrivons à Briarres sur Essonne dans le Loiret, notre point de départ.

Les autres étapes
Etape :1

Etape : 2
http://randosacaudos.blogspot.fr/2015/04/de-la-seine-la-loire-gr-32- presentation_3.html?view=magazine

Etape : 3
http://randosacaudos.blogspot.fr/2015/04/de-la-seine-la-loire-gr-32-etape-3.html?view=magazine

Etape : 5

Etape  : 6

Etape : 7

Etape : 8

Etape :  9

Etape :10


 

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dimanche 5 avril 2015

De la Seine à la Loire GR 32 Etape 3 -Malesherbes – Briarres sur Essonne

 

Carte IGN                           Trace GPS et Topo sans commentaires

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km     Temps      Arret      V/d     V/g      Dénivelé
 31       5h42         1h14       5,4       4,5        294 +

Départ : Gare de Malesherbes. Comme prévu je n’ai pas trouvé de place au parking, mais très facilement avenue du Générale Leclerc.
[Malesherbes est située à moins de vingt kilomètres au Nord-Est de Pithiviers. La ville est aussi sur les bord de l'Essonne, à seulement 70 kilomètres de Paris.
La commune possède le château de Rouville construit par Hector de Boissy, Panetier du roi de France Charles VIII, sur les ruines d'un ancien château-fort. Il conserve des éléments de ce château

médiéval des XIVème et XVème siècles: tours d'angles et greniers. Son pigeonnier est également remarquable. Il a été complètement restauré au XVIIIème siècle. Il a appartenu à Chrétien-Guillaume de Lamoignon de Malesherbes, le défenseur du roi Louis XVI devant la Convention, pendant la Révolution Française.
L'église Saint Martin de Malesherbes a été édifiée entre le XIIème et le XVème siècle, elle conserve une pierre tombale du XIIIème siècle.]

Remontons, l'avenue du générale Leclerc et au rond point prenons la rue de la gare puis la première à gauche (face à la gare) l’ allée de Farcheville, ancienne allée du château, en partie prise par un parking. Après avoir franchi les grilles nous prenons l’avenue du générale de Gaulle, puis la première à droite, avenue Levis mirepoix qui descend fortement, puis à droite après l’école rue du château que nous longeons, puis à droite la rue de l’église et enfin à gauche rue de la passerelle et nous passons sous la D 948    (déviation de Malesherbes). Cela ne semble pas simple, mais rassuré vous, le GR 1 est bien balisé. Cette partie est commune au GR 655, sans la carte nous ne le savons pas. Je n’ai pas remarqué de coquilles stylisées.  Nous retraversons le marais d’Auxy et arrivons au rocher de Buthier.  Frustré la dernière fois d’avoir suivi la route, dès les premiers rochers, je grimpe et trouve un sentier au au sommet de la dune
Jolie toboggan
que je prends sur la droite. C’est pas mieux en haut qu'en bas, trop d’aménagements. C'est dommage les rochers étant remarquables que l'on se sente "hors nature". Nous longeons le camping « sauvage ou pas.... » mais un sauvage sous surveillance je n'ai pas remarqué d'emplacements délimités d'où mon appellation sauvage. D’ailleurs sur la carte c’est LE PARC DE LOISIRS sans clôture mais avec une présentation et une organisation de parc. Je n’ai rien à faire ici et je commence à me dire qu’a Fontainebleau malgré mes critiques ce n’est pas si mal.
Je redescends, retrouve mon balisage et espère que de l’autre coté ce sera mieux. Mais non, c’est même pire. De ce coté c’est la base de loisir, clôturée, grillagée et les activités sont payantes.  Pour moi 140 hectares de perdu. Heureusement qu’ils ont laissé et entretenu le clochetons de la roche aux amis. En poursuivant nous passons devant l’observatoire astronomique, je n’y connais rien, mais partout les astrologues recherches les points les plus hauts et dégagés, Ici, les dômes sont dans un creux entourés d’arbres. A moins que cela ne les protège de la lumière des villes et villages. 
J’ai hâte de sortir de ce lieu pour « bobo », la simple nature me suffis. Pas besoin de tous ça. Qu’elle idée de mettre "çA", dans cet espace naturelle exceptionnelle aussi loin de Fontainebleau, alors que quantité d’hectares de champs se trouve autour.

 Le clocheton de la Roche aux Amis

M. de Malesherbes (1721-1794) ministre de Louis XVI fait aménager les grottes sous cette terrasse afin d'y réunir amis et invités lors de parties de chasse.
La ville de Malesherbes détruit son grenier à sel du 17ème pour en faire une mairie-école. Charles Combe lointain héritier de l'ancien ministre rachète le clocheton qui le surmonte et l'installe sur la platière. Il fait inscrire à son pourtour : Tu abritas nos jeunes ans, protège nos vieux jours-1893
En 1970, lors des soubresauts qui entourent l'implantation de la base, le clocheton est incendié et détruit à 70%
En 2000, le syndicat mixte de la base décide sa reconstruction et en charge une entreprise local. En 2001 il est réinstallé sur la roche aux amis. (extraie de l'information se trouvant aux pieds des grottes)
Bois le Roi n’a que 73 ha, en lisière de foret, mais on a utilisé une ancienne carrière de sable. Il est vrai qu’on aurai put y replanter des arbres, au moins on à pas détruit un immense domaine naturel gratuit pour y construire, piscine patinoire et autres activités qui auraient pu se situer dans les champs. Faut dire que je suis toujours surpris lorsque certain voisins me disent : Aujourd’hui, il fait beau les gosses s’ennuyaient, ou j’ai voulu les sortir de devant l’ordinateur, alors je lès ai emmener à la base de loisir. Si encore, nous habitions en ville, mais non, à pas même 5mn de la foret, alors un peu d’imagination prend ton vélo, tes baskets, un ballon : tu as 17 000 ha de foret domaniale à tes pieds, c’est autres chose que 140 ha ! sauf que, sauf que … ils faut s’en occuper, alors qu’a la base, ont les laisse aux jeux, jet d’eau et bassin de baignade pendant que l’on fait bronzette. Nous sortons enfin de ce bois et arrivons à Buthiers passons en limite du village.  Continuons jusqu’à Roncevaux  (mais nous ne verrons pas Roland que nous traversons rapidement , nous côtoyons un marais et coupons l’Essonne pour prendre sur la gauche la D 25. A Trézan nous passons sous un pont SNCF pas large et sans visibilité. Les voitures passe une à une et, reste pas grand place pour le piéton, nous quittons la départementale pour passer par les bois et remontons devant une ferme pour reprendre sur la gauche la D25. Ce détour est plus agréable que la route peu large ou malgré tout nous y trouvons des voitures qui y roule assez vite et sans beaucoup ralentir en me voyant. Puis nous plongeons sur maison rouge, une grosse ferme accouplé à une scierie artisanale, nous entrons dans les bois, franchissons L'Essonne au niveau du camping de Pierre Longue. Nous traversons le village, et sommes surpris de déboucher devant une porte monumentale composée de deux tours et d’ancien rempart. Nous sommes à Boulancourt.
[La route conduisant au château d'Augerville et traversant Boulancourt passe entre ces deux tours reliées par une courtine crénelée. Évoquant l'architecture médiévale, cette entrée triomphale est prolongée par l'allée des Marronniers. Elle a été édifiée en 1928 par la propriétaire du château Mme Belmont, de nationalité américaine, qui a également fait exécuter de nombreux aménagements dans les bâtiments.] [ les légendes racontent qu'il y aurait eu un château occupé par les barons de Boulancourt et un hôpital au lieu-dit « La Maladrerie ». De nombreux restes de fondations ont été mis au jour par des agriculteurs]    
Revenons sur nos pas car nous ne prenons pas la route pour nous rendre dans Boulancourt continuons tout droit prenons le premier chemin à droite et faisons le tour du stade. Le balisage n’est pas très visible sur un poteau que le grillage cache Nous descendons, passons devant l’église et son clocher tors comme celui de sa grande sœur de Puiseaux. 
Église Saint-Denis,

Comme de nombreuses églises de la région, l'église Saint-Denis a d'abord été romane, c'est-à-dire du XIIe siècle. Il reste beaucoup de traces de cette église primitive : les chapelles latérales, celle de la Vierge et celle de Saint-Mesme. Trois piscines sont toujours en place mais murées à la suite de l'interdiction de leur usage par le pape Innocent III en 1212. Les plafonds de l'ancienne église étaient plats et en bois. (Ce que l'on appelle piscine s'apparente plus à des laves main pour l'époque.) La nef d'origine ne pouvait pas contenir plus de 300 personnes.
Des restaurations importantes eurent lieu au XVe siècle après les troubles causés par la guerre de Cent Ans. Préalablement, des gros dégâts avaient eu lieu : l'effondrement du clocher. Le chœur en a été affecté, on peut s'en rendre compte par la déformation d'une partie des voûtes. L'église n'a pas été reconstruite mais consolidée et agrandie par l'adjonction d'une sacristie située à l'avant droit de l'église. On refit aussi le plafond en bois mais cette fois-ci, il ne s'agissait plus d'un plafond plat mais d'un plafond voûté en anse de panier. Les efforts sur les murs de la nef furent tels qu'il fut nécessaire de construire un contrefort à l'extrémité ouest. C'est à cette période que la famille de Jacques Cœur, argentier du roi Charles VII est devenu propriétaire de Boulancourt. De nouveau, au XIXe siècle, d'importants travaux eurent lieu. Tout d'abord, la voûte de la nef en bois fut remplacée par une voûte en briques et plâtre. Le sol à été surélevé, cachant ainsi 12 pierres tombales du XVIIe siècle, et couvert de tomettes. Les fenêtres ont été redistribuées et de nombreuses petites portes condamnées. Les murs de toute l'église ont été recouverts intérieurement de plâtre, ils étaient auparavant badigeonnés en jaune.
Des bases romanes, ornées d'arcatures aveugles séparées par des colonnettes, demeurent dans la partie Nord. Cependant, les superstructures actuelles ont été édifiées au XVe siècle, après les destructions de la guerre de 100 ans, notamment le chevet semi-circulaire avec ses arcs de voûtes engagés dans les colonnes. Le blason du président Perrault, seigneur d'Augerville et de Boulancourt, portant la date du 1683, bien qu'endommagé à la Révolution, surmonte la porte de la sacristie. Un clocheton a remplacé la tour-clocher, probablement semblable aux clochers voisins, qui s'élevait au-dessus de la salle Nord-Ouest. Cette dernière en conserve un escalier en colimaçon, accédant aux combles.
Avant 1913, le clocher était arrondi en de forme de bulbe. Peut-être avait-il été précédé par une grande flèche ? En 1913, le clocher devint pyramidal. De nouveau en 2008, ce clocher menaçait de s'écrouler, et l'église a donc été fermée depuis 2005. Le conseil municipal décida de le reconstruire tors comme celui de la commune voisine Puiseaux, située à moins de 5 kilomètres. L'ancien clocher fut démonté en 2008, le nouveau construit en atelier en 2009 et en septembre 2010 le nouveau clocher a été placé, à l'aide d'une grue. Il est hexagonal, sur base carrée, il mesure 7 mètres de haut, il tourne de droite à gauche de 1/8e de tour, et est couvert d'ardoises.
En coupant la route remarquez la croix incrusté dans le mur .
Autrefois, il y avait cinq croix, en bois, en fer ou en pierre. Elles marquaient les stations des processions qui démarraient de la croix Berteau. Celle-ci se situait à l'emplacement des tours actuelles. Toutes ont disparu. Celle que l'on voit de nos jours était au milieu de l'ancien cimetière et a été placée contre un mur, rue Grande près de l'église.
La croix au centre du village n pierre et ciment.

 Nous passons dans un sentier intra muro et arrivons après un virage sur la Départementale. Nous arrivons au lavoir sur l’essonne le GR fait un brusque virage à gauche. Le soleil dans les yeux j’ai cru voir au loin une porte monumentale et me suit dit : Il y a peut être des remparts qui entourait la ville (je ne connaissais pas les explications de la copie de la porte moyenâgeuse) je quitte le GR et continue cette route royale, et arrive sur un magnifique château.
C'est au XIIe siècle qu'est cité pour la première fois le nom d'Augerville, alors un simple lieu-dit, dans une Charte de 1119. Dès 1207, Augerville devient un fief lorsque le chevalier Philippe d'Augerville avec ses fils Thibault et Louis y bâtissent un fortin flanqué d'un colombier. (Le colombier est important c'est un signe de richesse et de respect) Louis d'Augerville mourra en 1248 sans descendance, si bien que son fief est racheté par les frères Pierre et Dreux de Beaumont, chevaliers de haut lignage descendants d'un chambellan de Robert le Pieux, eux-mêmes chambellans de Saint Louis et de Charles Ier d'Anjou, roi de Naples et de Sicile.
À la fin du XIIIe siècle, Pierre-de-Beaumont fait édifier, avec son frère Dreux, un château fort. En 1290, le fils de Dreux, Jehan de Beaumont, seigneur d'Augerville et maître du palais royal sous les rois Philippe IV le Bel et Louis X le Hutin, hérite du château d'Augerville, qu'il agrandit.
 Au XVe siècle, faute d'entretien et du fait des pillages, le château d'Augerville devient une ruine que rachète Jacques Cœur qui, en tant que grand argentier du roi Charles VII, a coutume de racheter les fiefs abandonnés après la guerre de Cent Ans pour les remembrer à sa guise.
Jacques II Cœur meurt en 1505, sans descendance, sa sœur Marie Cœur hérite donc du château et fief d'Augerville. Cette dernière fait rénover l'église, le village et le château d'Augerville grâce à la création d'un marché et de deux foires à Augerville-la-Rivière par le roi Louis XII, dès 1508. Grâce à cette source de revenus, le village et le château d'Augerville sont ceints de nouveaux remparts En 1588, Nicolas II Luillier, seigneur d'Augerville, hérite du fief et château de son père et aussi de la charge de conseiller du roi, qui lui fait préférer Paris et délaisser Augerville-la-Rivière. Nicolas II Luillier lègue en 1618 le château en ruines à sa fille unique, Louise Luillier.
La famille Dulau d'Allemans cousin du dernier propriétaire hérite du château en 1761 est rattrapée par la tourmente le 3 septembre 1792. Ce jour-là, le frère du chevalier Dulau d'Allemans, Jean-Marie Dulau, archevêque d'Arles, ancien député du clergé aux États Généraux de 1789, est le premier ecclésiastique massacré à Paris, en l'église des Carmes. Conséquence : la famille Dulau d'Allemans émigre à l'étranger, le château et fief d'Augerville-la-Rivière étant mis sous scellés par les commissaires du Directoire de Pithiviers, le 24 octobre 1792. Le notaire seigneurial René Prou est nommé gardien du château et régisseur du fief, lequel est divisé en 36 lots, vendus aux enchères.  En 1802, lorsque la famille Dulau d'Allemans regagne la France, elle constate la ruine du château et du domaine d'Augerville-la-Rivière et, incapable de les restaurer, vend le tout aux époux de Salgues en 1810.Ceux-ci, à leur tour insolvables, revendront château et domaine à Joseph Prévost, bourgeois parisien, en 1813.Après la retraite de Russie, la France est envahie. Les cosaques investissent le Gâtinais et Augerville-la-Rivière en 1814.
 Il n’est pas bon d’être propriétaire de ce château. Ils se succèdent les uns derrières les autres, puis laissent plutôt le château à l’abandon.  Le comte de Pange remet en état les façades, les jardins et les terres, si bien qu'il revend le château et domaine d'Augerville-la-Rivière à l'industriel parisien Félix Mouton, roi du fil de fer, à l'automne 1919. Ce dernier refait les appartements à neuf, transforme les écuries en garages et agrémente le parc d'un tennis.
À l'été 1926, il vend le château et domaine d'Augerville-la-Rivière à Mme Belmont, milliardaire américaine. Celle-ci remplace l'escalier de fer forgé, transfère les cuisines au sous-sol, transforme les douves en étang, métamorphose les garages en un appartement, ajoute un mur crénelé autour du château pour rappeler l'Hôtel de Cluny à Paris et aménage un bowling, l'un des premiers de France, dans l'un des pavillons du parc.
Madame Belmont meurt en 1933 et lègue le château à sa fille, Consuelo Vanderbilt, épouse de Jacques Balsan., qui vend le tout à la société suisse Balmagera, à l'hiver 1937.
L'actionnaire majoritaire de Balmagera, le docteur Kopp, chimiste allemand, habite dès cette époque les communs, le château lui-même étant inoccupé. Durant la Seconde Guerre mondiale, il devient colonel dans la Wehrmacht et reste au château d'Augerville-la-Rivière. Après la Libération, jouissant au village d'une certaine popularité. Le docteur Kopp transforme la ferme du parc en haras, aménage un laboratoire dans les communs et signe une promesse de vente à René Sanselme, directeur de plusieurs théâtres parisiens, en décembre 1958. Cependant, l'affaire tourne mal et ses rebondissements font la une de la presse. Le docteur Kopp sera finalement arrêté en 1962 pour détention illégale d'armes de guerre et trafic d'héroïne, tandis que le château et le domaine d'Augerville-la-Rivière sont mis sous séquestre.
En septembre 1976, le mobilier est vendu aux enchères et le château et domaine adjugés à monsieur Dupont, qui a l'intention d'y créer un parc de loisirs. La municipalité d'Augerville-la-Rivière ayant obtenu le classement de la façade du château et des communs à l'inventaire supplémentaire des Monuments historiques, le parc de loisirs ne verra pas le jour. À défaut, monsieur Dupont aménage une boîte de nuit dans une aile des communs. C'est là que dans la nuit du 6 au 7 janvier 1986, un incendie criminel détruit la discothèque. À cette date, le château est inhabitable, car sa toiture à refaire laisse passer l'eau à maints endroits.
De 1986 à 1989, le château et le domaine d'Augerville-la-Rivière sont revendus deux fois. Le château est aujourd'hui un hôtel de luxe agrémenté d'un golf. Merci Wikipédia pour les commentaires de toute cette page)

Bien sur nous n’avons pas le droit d'entrée, surtout avec mon énorme sac à dos et chaussure de marche, c’est pas tout a fait la tenue de golfeur. Du porche, comme un voleur, je fais une photo du château. Je reviens sur mes pas et reprend le GR 32 au lavoir. Est-ce la Noue ou L'Essonne que nous remontons? Je ne sais plus dans mon topo enregistré je parle de la Noue sur la carte, je retrouve le nom. C'est un ru en arc de cercle entre Boulancourt et Augerville relier à ses deux bouts à l'Essonne. Nous suivons (remontons) l’essonne. Nous arrivons sur un chemin plus ou moins carrossable et longeons une grande prairie bordée de la Noue d'un coté, et le mur du parc du château de l'autre. Nous avons fait un brusque virage à gauche et quitter la rivière Essonne. Nous trouvons quelques rocher comme à Fontainebleau.  Laissons le chemin sur la gauche pour prendre à droite le long du mur que nous allons suivre un bon moment. Nous approchant de de la D 948. Nous ne la prendrons pas et suivons toujours le mur sur la droite nous sommes dans une plaine. Nous débouchons sur la D 831 pour  l’abandonner au niveau du cimetière et arrivons à Orville, d’un pigeonnier.  Je bougonne ce grand détour sans grand intérêt uniquement pour contourner le golf, il est ou le droit de passage sur les rivières de France. Malheureusement pour nous « chemineux » [Je préfaire le mot peut être inventé de chemineux qui s'adapte mieux à ce que je fais : cheminer sur les chemins et sentier. A chemineau désignant les ouvriers terrassiers itinérants 1896 (G. Delesalle, Dict. arg.-fr. et fr.-arg., p. 66 et Nouv. Lar. ill. 1899);  Ouvrier qui parcourt les campagnes. et surtout  horreur  de la dérive : chemineau égale Vagabond, rôdeur, qui vit de petites besognes, d’aumônes ou de larcins. wikipédia.] Que nous dit le code urbain. Les articles du code L. 215-2 ne nous autorise pas à ce droit de passage. Lorsque l’on regarde le plan cadastrale on s’aperçoit que l’Essonne passe au milieu des terres du château et seul les agents assermentés peuvent suivre le
cours de la rivière dans une propriété privée. Nous n’avons pas le choix soit le tour comme nous l’avons fait, soit rejoindre la D 25 pour contourner le mur d'enceinte sur le bitume de la route par la droite. Je bougonne toujours contre les privilèges (qui n’en sont pas) Si j’avais une propriété en bordure d'une rivière, voudrais - je que des groupes, sac au dos parcours ma propriété? Je ne pense pas.  Nous Contournons  Dimancheville en suivant un marais et des fossés plein d’eau. Anciennement une gâtine
 est une « terre imperméable, inculte et marécageuse », alors qu'aujourd'hui il n'a plus que le sens géographique de « pays de landes et de médiocre culture mal dégagé de la forêt » on limiterait à tort cette expression comme signifiant un pays vaste au sens de « vide », « inculte » et « désert » ; ou encore, autre préconception courante, un pays au sol « gâté », plus ou moins stérile. Ces deux aspects sont la définition classique de la gâtine.

le mot Vuastinois ou Gastinois vient du mot de Vastum large & estendu, parce que du temps des Romains, & de Jules Cesar qui se plaisoit au Gastinois, il avoit une bien plus longue & vaste estendüe qu'il n'a pas a present, il estoit presque tout couvert de bois & pasturages, qui aboutissoient a la Champagne d'un costé, & de l'autre au païs du Mans, traversant toute la Beausse: ou bien parce que le païs estoit vaste & sablonneux..."
C'est une région formée de terrains pauvres peu fertiles, imperméables, à dominante siliceuse, établis souvent sur des schistes, des granites ou, fréquemment dans le Bassin parisien, des dépôts sableux ou morainiques fluvio-glaciaires, peu mise en valeur sur le plan agricole (de médiocres forêts subsistent dans les parties non défrichées), formée de landes et prairies pauvres, convenant principalement à l'élevage des moutons et des chèvres.
(J'ai encore oublié de noter les liens rattachant ses textes documentaires à leur auteur(s) je m'en excuse par avance avant que l'on m'en face la remarque)
Nous arrivons à Briarres sur Essonne, on pourrait appeler cela la promenade de l’eau. Briarres fin de notre chemin sur le GR 32. Nous passons l’église remontons la D 27 et prenons le chemin de la chapelle sur la droite qui deviendra rue dans pas longtemps vue les maisons en constructions et les terrains à vendre. En bout,  à la dernière maison, nous trouvons encore sur la gauche un chemin partant tout droit dans les champs. Nous grimpons dans un bois de broussailles et tournons tout de suite à droite après avoir traversé ceux-ci. nous traversons de nouveau un bois et en sortons
descendons vers une ancienne ligne de chemin de fer. Ce n’était pas mon itinéraire, mais le socle de la charrue à supprimé le chemin que nous avons sur la carte. Tout en descendant nous apercevons des bâtiments blancs dans le vallon en face de nous.  Avec mes petites jumelles, je me suis rendu compte que c’était les tours de la porte de Boulancourt et n’ont pas des immeubles comme je le croyait.  Nous longeons l'ancienne ligne SNCF sur la gauche, jusqu'à la gare. (quelques maisons) prenons la D 131 sur la droite, puis le premier chemin à gauche, ensuite un zig-zag à droite encore à gauche encore à droite et enfin à gauche. Nous sommes dans les champs et de prendre ses chemins en changeant de direction permet de se rendre compte que nous avançons. Nous avons malgré tout un long chemin presque rectiligne jusqu'à une route goudronnée que nous prenons tout droit arrivée dans le bois je loupe le chemin partant sur la droite et rejoignant le pont. Si vous êtes comme moi ; Après le virage dans la descente ne pas louper le second chemin ramenant au pont.
Faut dire que là, il est difficile de le louper le pont, peut large mais très haut. Poursuivons le chemin vers le second pont et prenons de suite à droite pour longer la ligne SNCF. Nous contournons le poste électrique traversons les voies et suivons la route goudronnées sur la gauche toujours en longeant les voies. (Je ne devais pas passer par la, mais je me suis trouvé bloqué par une propriété privée et les clôtures d’un gymnase.) Coupons la D 949, puis la D2152, nous prenons la rue de la gare et retrouvons notre parking.




Mon itinéraire me faisait traverser la zone industrielle de Malesherbes, et, dans le dépôt d'une menuiserie j'ai remarqué un clocheton identique à celui de Buthier 

Les autres étapes
Etape :1

Etape : 2
http://randosacaudos.blogspot.fr/2015/04/de-la-seine-la-loire-gr-32- presentation_3.html?view=magazine

Etape : 4

Etape : 5

Etape  : 6

Etape : 7

Etape : 8

Etape :  9

Etape :10


 

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