samedi 2 avril 2022

Promenade Nord -Seine & Marne N° 39 Marles en Brie – La Houssaye

Promenade en boucle. Départ en voiture de Marles en Brie. Pour si rendre rejoindre Fontenay Tresigny par la D 436 ou la N°4 , puis la D 436 direction Marles en Brie, La Houssaye, après le panneau annonçant le village prendre sur la droite la D 143 Marles centre. Nous trouvons un parking autour de de la petite place arborée en forme d'écusson, comportant des aires de jeux.

 

Carte IGN    Trace GPS & Topo sans Commentaires         Trace Randogps

Le code mobile de cette randonnée est b346056

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Juin 2020

Km     Temps    Arret     V/d       V/g       Dénivelé

26        4h30        15mn    5,8        5,5          46

 Nous y trouvons la mairie en extrémité de la place [Maison bourgeoise du XIIXiéme siècle, propriété de M. Tissier, notaire à Chaumes qui la vendit à la Mairie de Marles en Brie en 1868 pour la somme de 8000 francs en vue de la transformer en maison commune. Des travaux pour moderniser l’édifice furent entrepris durant de nombreuses décennies notamment pour loger le directeur d’école et son épouse. A gauche du bâtiment, se tenaient une écurie et un appentis transformés pour un temps en local de secours contre l’incendie qui ont disparu pour laisser la place à un espace de rangement. Sur la droite, à la place d’un ancien hangar, on construisit en 1874, une salle de classe de garçons qui deviendra en 1972, le lieu des réunions du Conseil municipal. ans les années 1970, d’importantes transformations eurent lieu. Les grilles extérieures furent supprimées, le crépi originel enlevé, laissa apparaître les pierres et la façade s’orna d’un balcon. L'énorme meulière trônant dans le jardin qui évoque une sorte de menhir, provient de la forêt de Fontainebleau, à la demande d’un ancien maire afin d’agrémenter la façade. (Site de la mairie). Nous sommes dans le val Breon [Le Bréon organise un territoire de la Brie centrale compris entre celui de la Marsange à l'ouest et de l'Yerres à l'est (en amont de la confluence avec l'Yvron). Les communes concernées du bassin versant (excepté Chaumes-en-Brie) se sont d'ailleurs regroupées au sein de la Communauté de communes du Val Bréon.] Poursuivons par la D 143 jusqu'à l'espace herbeux clos d’un petit mur et d'une haie, planté si je me souviens bien de cerisiers. Empruntons l'allée centrale jusqu’à la rue des quatre vents ou nous trouvons l'église Saint Germain D'Auxerre [L’église de Marles en Brie, sous le vocable de Saint-Germain- d‘Auxerre, classée Monuments Historiques en 1922, construite sur des substructions gallo-romaines, est constituée principalement en grès et en meulière. La majeure partie de l'église est de style roman, à témoin les fortes proportions du clocher dont la base, semble dater du XIIème siècle. La tour du beffroi, agrémentée à chacun de ses angles d’une gargouille brisée, supportant l’élégante flèche de charpente, fut rehaussée plus tardivement d’un étage. Elle est constituée de deux étages de beffroi aux fenêtres géminées. D'autres éléments se sont ajoutés quelques siècles plus tard comme la nef et son collatéral construits au XVIème siècle. La voûte de la grande nef, beaucoup plus récente, date du XVIIIème siècle. Pur chef d’œuvre de style gothique du XIIIème siècle, le chœur présente un retable en bois peint de style baroque où figurent trois statues polychromes : Saint Germain, en costume d’évêque, entouré de Sainte Geneviève et Saint Roch. Vingt-sept bancs en bois, restaurés en 2000, sont inscrits à l’inventaire supplémentaire des Monuments Historiques en 1977. Deux grilles aux portes surmontées de médaillons aux images de la Vierge et de Saint Germain fermant le chœur et la chapelle de la Vierge, constituent un bel ouvrage de ferronnerie du XVIIIème siècle (classé Monuments Historiques en mars 1955), ainsi qu’une superbe grille de communion aux emblèmes papales et épiscopales, enrichirent l’autel quelques décennies plus tard.  Dans cette chapelle, on peut remarquer outre un retable, un bâton de procession à l’image de Saint Roch du XVIII ème , en bois peint doré (inscrit au Monuments Historiques) et deux peintures sur bois du XVI ème siècle formant un diptyque, représentant l’adoration des mages et la présentation de Jésus au temple. Ces deux tableaux ont été restaurés en 2014.

L'édifice abrite de nombreuses statues, un Christ en croix, de style gothique, un coffre en bois du XVIIème siècle utilisé comme autel et sur un mur du collatéral, un livre de prière, décalogue en pierre sculpté. L’église a fait l’objet   d’une restauration partielle en 2000, lors d’un contrat triennal mais le chœur présentant des fissures par suite d’écartement des murs a été condamné par mesure de sécurité. https://marlesenbrie.fr/fr/rb/224031/leglise-saint-germain-dauxerre (site de la Mairie) ] Remontons sur la gauche la rue des quatre vents et prenons à droite  la rue de la Léchelle (D143E) nous sommes sur un balisage jaune. La rue tourne sur la droite, nous sortons du village et laissons sur la droite la rue du chemin vert. Nous arrivons devant une fourche, la route tourne sur la gauche. Prenons à droite le chemin de la Voirie Charlot. Nous apercevons ce que je crois être le mur du cimetière et le terrain de sport mais je me trompe ce n'est pas le cimetière mais Le Lavoir [ L’hygiène étant une préoccupation du XIXième siècle, le projet de bâtir un lavoir à Marles fut lancé dès 1872. C’est à l’extérieur du village, sur la voirie Charlot qu’est creusée une fosse sur laquelle on construisit une charpente constituée de 11 poteaux, d’une lisse et de séchoirs. Cet édifice sommaire jouera son rôle jusqu’en 1897 date à laquelle un second projet, réfléchi par le maire M. Sablonnière vit le jour. Ce lavoir composé d’un bâtiment fermé, renforcé par dix contreforts et couvert d’un toit à bâtière et verrière pouvait accueillir 30 laveuses. À chaque angle du bâtiment, se tenaient un cabinet d’aisance, une buanderie avec chaudière à rebord, et une resserre à outils. Deux réservoirs alimentés par un puits de dix mètres de profondeur et fonctionnant grâce à l’éolienne fixée sur une structure métallique et posée sur un petit édicule en pierre, permettaient de mettre en eau le bassin intérieur, une bonde de vidange assurait l’évacuation des eaux usées dans le ru de décharge. En 1923, le moulin à vent de l’élévateur fut remplacé par un moteur. Le lavoir fonctionna jusqu’au début des années 1960, date à laquelle l’eau courante arrivait dans notre commune. À quelques mètres de la porte d’entrée, se tenait une mare servant d’abreuvoir aux vaches et aux chevaux. Elle fut comblée en 1974 par mesure de salubrité. Le lavoir a fait l’objet de restaurations partielles en 2012, 2013, 2014, grâce à un partenariat avec l’association des Remparts Ile de France, la Mairie et l’association locale MARCH. Le lavoir et l’éolienne ont été inscrits aux Monuments Historiques en 2014. https://marlesenbrie.fr/fr/rb/224070/le-lavoir] poursuivons dans les champs par le chemin pavé jusqu'à la petite route bitumée que nous prenons à gauche. Traversons le ru Bréon [Le ru de Bréon est un cours d'eau calme, d'une profondeur maximale de quelques décimètres selon les endroits traversés. Le ru du plateau briard au débit insignifiant devient à partir de Fontenay-Trésigny un véritable ruisseau à la vallée fortement individualisée. Son parcours, sinueux, a une orientation générale allant du nord au sud pour rejoindre l'Yerres. Le ru de Bréon est un des plus importants affluents de l'Yerres, le quatrième en longueur et en bassin versant après la Visandre, la Marsange et l'Yvron. Le ru de Bréon prend sa source sur la commune de Mortcerf, à l'étang de la ferme de la Malmaison, à une altitude de 123 mètres. Ce n'est d'abord qu'un fossé (Fossé 01 du Clos Brilland3) traversant du nord au sud le bois de la Malmaison, dans la forêt de Crécy. Ce n'est ensuite, à l'instar des rus de la Brie (région plate aux sols perméables), qu'un cours d'eau intermittent au débit insignifiant. Le ru, qui prend une orientation sud, sert rapidement de limite communale entre Mortcerf et Lumigny-Nesles-Ormeaux, avant de traverser la RD 231 (route de Lagny à Provins) et de passer sur le territoire de Crèvecœur-en-Brie). Il va alors servir de limite avec Lumigny-Nesles-Ormeaux et s'orienter à l'ouest au lieu-dit Le Bois Brûlé. Le cours se divise ensuite en deux branches en sortie de forêt au lieu-dit Clos Brilland du fait de la très faible déclivité, l'une allant à l'ouest en direction de Crèvecœur-en-Brie (où elle rejoint un ru alimentant le château du village), l'autre au sud (où elle rejoint un ru provenant du lieu-dit La Bectarderie, puis fait la limite entre Crèvecœur-en-Brie et Marles-en-Brie). Les deux branches se rejoignent un peu en aval en allant vers l'ouest, le ru de Bréon entre alors sur le territoire de Marles-en Brie et reçoit un ru émanant du bois de Lumigny. Le ru de Bréon fait alors sa jonction avec le ru de Certeau venant du nord, à la limite de la Houssaye-en-Brie. C'est à ce moment que le cours d'eau devient un véritable ruisseau pérenne. Le ru de Bréon passe au niveau de la gare de Marles-en Brie où il est en partie artificialisé en traversant la RD 436 (ancienne route de Meaux à Melun) puis la voie ferrée de Paris à Coulommiers, avant de recevoir le ru de Gorneaux venant du nord. Le cours d'eau, conforté, sert alors de limite entre Marles-en-Brie et les Chapelles-Bourbon en passant sous la RN 36 et en effectuant un coude à angle doit vers le sud, puis entre Marles-en-Brie et Châtres en passant sous la voie ferrée et en bordant à l'est la ZAC du Val Bréon. Le ru de Bréon sert ensuite de limite entre Châtres et Fontenay-Trésigny, passe sous la 2 x 2 voies RN 4, reçoit un ru venant le la ZAC du Val Bréon et effectue un coude à angle droit vers l'est en entrant sur le territoire de Fontenay-Trésigny. La déclivité s'accroît, le fond de vallée se démarque, et des fontaines sourdent ; l'altitude passe de 105 mètres à 95 mètres au niveau du château du duc d'Épernon contourné par le ruisseau qui sert alors de douve. Le ru de Bréon borde l'agglomération de Fontenay-Trésigny au sud-ouest et reçoit le ru de Monnoury avant d'effectuer un nouveau coude à angle droit vers le sud. Wikipédia] (je ne sais pas si c'est le plus important de l'Yerres, mais ce n'est qu'un fossé boueux. Ce n'est pas étonnant que l'Yerres est parfois stagnante l'été. ) Nous arrivons devant une intersection avec un îlot central en forme de triangle, nous poursuivons le bitume sur la gauche en direction du village et sommes toujours sur le balisage jaune. Nous longeons le haras de Beauregard certainement une ancienne ferme, longeons ses bâtiments et le camping des quatre vents. Entrons dans le petit village de Crevecoeur par la rue de Beauregard. Nous connaissons déjà ce village. Quittons le balisage jaune, traversons la D 143 E1 rue de la Gaillardière, et prenons en face la rue des hêtres, nous longeons les dernières maisons, coupons la rue de Grosbois, et poursuivons par le chemin face à nous longeant la lisière du bois. Nous pénétrons dans le bois de l'Epine en longeant le parcourt de santé. Au carrefour nous quittons le parcours de santé partant sur la droite et suivons le balisage jaune sur la gauche. (Ma trace ne passais pas par la. Je poursuivais en face. Par un chemin défoncé par les ornières, j'ai eu la chance de le faire par temps sec. Nous débouchons sur un chemin formant Té que nous prenons à gauche, c'est la route de Penthièvre. Cette partie de route n'est plus stabilisé et je comprends vite pourquoi elle ne mène plus nulle part. Elle est coupée par la ligne SNCF et par la D 216. J'ai tenté le coup. La voie Sncf est unique, pas beaucoup de trains et puis derrière la départementale il y a une propriété privée, et l'on ne sait pas si la route tournante en fait partie. Le fait qu'elle soit parcellé me faisait penser qu'elle était publique. Dans la prochaine promenade, je me suis retrouvé un peu perdu dans cette foret bloqué par la propriété de chasse des Choquette, je me suis retrouvé dans la propriété la croix Sainte Marthe en court soit de démolition ou en restauration et la route de Penthièvre est fermé par des portes. Portes en mauvais états mais fermé. Impossible de vous emmener dans cette galère et surtout vous faire traverser une voie ferrée, j'ai donc modifié ma trace.) Le balisage jaune débouche sur la petite route goudronnée, que nous prenons à droite traversons la ligne SNCF cette fois en sécurité grasse aux passages protéger par des barrières. Nous sommes communs avec le GR 1, coupons la D 216 et poursuivons en face dans les champs. Nous retrouvons la foret de Crécy. Passons ce qui est peut-être le ru du Roulets et poursuivons derrière le GR 1 et le balisage mauve qui longe ce fossé. Quittons le GR 1 partant sur la droite et poursuivons tout droit, nous longeons la parcelle 2, puis la 3. Le chemin longe des mares nauséabondes étouffées certainement par la végétation l'eau croupi. A l'intersection parcelle 4 poursuivons en face. Longeons la parcelle 6, puis coupons la N36. Poursuivons en face par un chemin moins facile encombré de branches venant si l'on n'y prend garde nous fouetter le visage. Nous sommes sur la route tournante des arbres en travers nous fait entrer dans la parcelle pour les contourner. Le chemin fait fourche, nous prenons à gauche comme le balisage. Poursuivons le balisage jaune jusqu'au Gr 14 parcelle 83 (c'est plus simple) et prenons ce dernier sur la gauche. Après quelques virages à quatre vingt dix degrés, nous débouchons sur une petite route goudronnée que nous prenons à droite parcelles 50 et 53. Attentions  sur ce large chemin aux parcelles 53 et 51 ne pas louper la trace situé sur un bel arbre tournant à quatre vingt dix degrés sur la gauche et entrant dans la parcelle par un sentier bordé de ronces et d'épineux. Nous sommes toujours sur le GR 14 qui aurait besoin dans cette section d'un bon entretien. Nous passons une barrière et arrivons sur une petite route bitumée que nous prenons à droite balisage jaune. Dans le deuxième virages à gauche nous quittons la route et poursuivons le GR partant sur la droite nous sortons de la foret et longeons sa lisière ou de beaux papillons Paon du jour me précèdent jusqu'à la ferme des Egrefins.  [Le Paon-du-jour (Aglais io) est une espèce de lépidoptères de la famille des Nymphalidae, de la sous-famille des Nymphalinae et de la tribu des Nymphalini. Contrairement à bon nombre de lépidoptères, il ne présente pas de variations géographiques ou saisonnières, d'où une remarquable stabilité morphologique sur l'ensemble de son aire.

Le Paon-du-jour adulte (imago) est de taille moyenne (entre 5 et 6 cm d'envergure). Il est aisément identifiable par ses ocelles (yeux) vifs sur un fond vermeil qui rappellent ceux des plumes de paon (d'où son nom vernaculaire). Le revers brun de ses ailes lui permet de se glisser au sein des feuilles mortes sans qu'il soit visible. Les ocelles sont exposés rapidement lorsque le papillon est troublé par un prédateur tel qu'un oiseau. Cette démonstration brutale de l'éclat de ses ailes, accompagnée par l'effleurement des ailes ouvertes (qui crée un bruit de sifflement), effraie et repousse l'importun. En effet, certains pensent que les ailes ouvertes évoquent mimétiquement un regard de chat, ce qui peut surprendre ou décourager le prédateur, assez longtemps pour que le Paon-du-jour puisse prendre la fuite. Après l'accouplement, le Paon-du-jour pond ses œufs par séries, jusqu'à 500 à la fois amassés au revers des feuilles de la plante nourricière (majoritairement des Orties dioïques). Les œufs sont de couleur pâle, allant du jaune au vert. L'œuf présente huit fines arêtes longitudinales et libère la chenille au bout de deux à trois semaines d'incubation. Le Paon-du-jour est bivoltinunivoltin ou trivoltin. En majorité leur période de vol s'étale de juin à août. Puis il peut entrer en diapause, selon le temps, entre la fin octobre et le printemps. Ces dates sont totalement tributaires des conditions atmosphériques. Aglais io a la particularité d'hiverner à l'état adulte. Cette période terminée, il vole dès février/mars dans les zones où le climat lui permet 2 ou 3 générations (hormis en montagne où il n'en a qu'une). Suivra, dans ces zones, une première génération printanière, laquelle en donnera une seconde, à la fois estivale et hivernante, observable d'août à mai. Le Paon-du-jour est répandu et commun dans l'essentiel de l'Europe, du sud du 64° parallèle jusqu'à la moitié nord de la péninsule Ibérique, de 0 à 2 500 m d'altitude. Plus précisément, il est présent en Europe occidentale de l'Écosse jusqu'au nord de l'Espagne et du Portugal, en Europe de l’Est, du centre de la Finlande jusqu'à la Turquie d'Europe et au nord de la Grèce et dans les îles méditerranéennes (généralement au-dessus de 400 m). Le Paon-du-jour Aglais io pratique des migrations locales les années chaudes. Les mentions aux nord de l'Écosse semblent être liées à des migrations. Le Paon-du-jour a été signalé une seule fois dans le nord-ouest de l'Afrique, à Alger en 1961. Il a donc une tendance dispersive habituelle à l'intérieur de son aire de répartition et se transforme certaines années en migrateur, ce qui le place dans les migrateurs occasionnels. Il est présent dans tous les départements de France métropolitaine. Mais il devient rare dans beaucoup de secteurs (pour exemple, en 2008, trouvé dans 46 mailles sur 90 du département de la Charente. Le Paon-du-jour apprécie les parties découvertes ensoleillées des bois, berges boisées, prairies humides, jachères, terrains vagues, vallons abrités buissonneux, jusqu'à 2 500 m d'altitude. Les adultes hivernent dans des lieux sombres et frais, tels que des arbres creux, des végétations denses, tas de bûches, crevasses de rochers, grottes, granges, greniers. Extraie Wikipedia. Je pensais que ce papillon étais en voie de disparition, mais il n'est pas protégé en France] Nous arrivons à la ferme équestres d'Egrefin [Extraie en Vieux Français. Cette seigneurie existoit, sous le même nom, dès la fin du XIIIe siècle, comme il se doit par Gilles d'Esgrefins, dont la tombe est conservée dans l'Eglise. Il y a assez d'apparence que cette église fut bâtie sur son fond ; que ce fut pour cela qu'il insinua de la dédier sous le titre de St Gilles son patron, et l'on y aura joint St Loup, suivant l'usage commun. Le roi Jean étoit dans le château de ce lieu, le 24 janvier 1550 ; son ordonnance sur les monnaies est datée du chastel d'Aigre-Sainte. Le Château de Becoiseau, où les rois retiroient alors, n'en étoit qu'à une lieue ; mais c'étoit dans le diocèse de Meaux. Le fief d'Esgrefins produisoit deux liv. de rente à la sainte-chapelle de Vicennes, peut-être par donation que quelque seigneur aura faite au chapitre du Vivier, qui lui étoit réunie. Le seigneurie de Combreux près Tournan, relevoit de celle d'Egresfins. https://newikis.com/fr/Neufmoutiers-en-Brie] Devenue un haras la ferme fortifiée entourée de douves l'une des tours d'angles a été abattu pour donner un champ de vision et du soleil dans la pièce principale. Nous contournons le haras et prenons la route bitumée d'accès a l'ancien fief, Quelques centaines de mètres plus loin aux premières maisons des ‘’trois maisons'' nous quittons le GR et prenons le premier chemin sur la gauche. Nous longeons les prairies du haras, passons le ru de la Marsange [affluent de l'Yerres en rive droite, un sous-affluent de la Seine. Elle porte le nom de ru de la Bonde de sa source à Villeneuve-le-Comte avant de prendre le nom de ruisseau de la Marsange puis Marsange 30,4 km de longueur. La Marsange est un cours d'eau calme, d'une profondeur maximale de quelques décimètres selon les endroits traversés. La rivière, évoluant entièrement sur le perméable plateau briard, possède un débit globalement faible jusque la confluence avec l'Yerres. Ses affluents sont partagés entre des rus pérennes et des rus intermittents. La Marsange se trouve sur une zone très infiltrante, contribuant à limiter son débit. La Marsange prend sa source sur la commune de Coutevroult, au hameau de la Roche en bordure de la forêt de Crécy, à une altitude de 132 mètres. Ce n'est au départ qu'un fossé qui entre rapidement sur le territoire de La Celle-sur-Morin. Le fossé devient le ru de la Bonde, cours d'eau intermittent au débit insignifiant à l'instar des rus de la Brie. Le ru prend une direction sud et entre sur le territoire de Villeneuve-le-Comte. Il reçoit alors de petits affluents et devient pérenne après avoir croisé la RD 231 en lisière de forêt à proximité du village. Le ru de la Bonde devient ensuite le ruisseau de la Marsange, qui traverse la forêt de Crécy du nord au sud. Le ruisseau entre sur le territoire de Neufmoutiers-en-Brie et effectue un coude marqué vers l'ouest en sortant de la forêt de Crécy. La Marsange croise la RD 96, entre dans le bois de l'Échelle puis sur le territoire de Favières. Le ruisseau croise la LGV Interconnexion Est et entre dans le bois de Mandegris. La Marsange reçoit alors le ru de la Hotte venu du nord. Le ru de la Hotte, grossi du ru du Grand Étang (appelé ru de la Folie en amont), est le principal affluent de la Marsange avec une importance presque équivalente. La Marsange devient un large ruisseau allant au sud et passant à Favières. Le ruisseau creuse une petite vallée, effectue un bref coude vers l'ouest et rejoint Tournan-en-Brie. La Marsange devient une petite rivière en passant à travers la ville. Elle passe ensuite sous la voie ferrée de la ligne de Coulommiers puis la voie rapide de la RN 4. Au hameau de Combreux, la Marsange passe à travers un étang puis entre sur le territoire de Presles-en-Brie en bordant brièvement Gretz-Armainvilliers, dans un secteur très infiltrant avec une présence de gouffres. La Marsange redevient un ruisseau avec un débit réduit, recevant le ru de la Queue Mahot en rive droite et le ruisseau des Monbarres en rive droite. La Marsange passe à Presles-en-Brie et croise la RD 32, la LGV Interconnexion Est, la RD 10 et la RD 96. La Marsange reçoit le ru de Berthélerie en rive gauche et entre sur le territoire de Liverdy-en-Brie. La vallée est alors marquée, partagée entre cultures et forêts. Le ruisseau garde un débit réduit du fait de l'infiltration, permettant la présence de plusieurs gués. La Marsange reçoit en rive gauche le ru de Feneuse, entre sur le territoire d'Ozouer-le-Voulgis et reçoit à nouveau en rive gauche le ru de Chevry. Le ruisseau passe enfin sous la ligne de Paris-Est à Mulhouse-Ville et la RD 48 pour rejoindre l'Yerres à une altitude de 69 mètres. Wikipédia] Nous longeons son fossé, dans le bois, puis longeons la lisière nous retrouvons les champs. Apres avoir traversé un ru, nous débouchons sur une route que nous prenons à droite. Nous entrons dans Neufmoutiers que nous traversons par la rue de l'obélisque [Moutier vient du mot latin monasterium, et peu de gens ignorent que ce mot monasterium n'a pas toujours signifié un couvent de moines, mais que, sous d'autres significations que l'on a données, on désignoit aussi par là une église paroissiale. Il y en a trop d'exemples pour pouvoir en douter. Ainsi, Neufmoutier est comme diroit Neuve-Eglise. De même donc qu'il y a des villages en France, qui sont appelés Neuve-Eglise, Neuve-Chapelle ; de même manière, il y en a qui sont dits Neufmoutier ; la nouveauté de l'église du lieu a donné le nom.  Neufmoutiers ("Novum Monasterium") fut peut-être occupé un temps, au Moyen Âge, par des moines, qui se chargeaient de la déforestation et de l'assèchement des marais, pour une mise en culture des terres. Une grande partie de ce qui est aujourd'hui la Seine-et-Marne fut rendue fertile par ces moines itinérants...

Mais le village fut occupé par l'homme bien avant cela : une hache en pierre taillée fut trouvée au lieu-dit "Le Bois Breton"; un menhir se dressait encore au début du xxe siècle au lieu-dit "Les Masselins"; les traces d'un oppidum gaulois (un fort militaire) furent repérées par avion entre Neufmoutiers et la commune de La Houssaye-en-Brie sur une zone autrefois marécageuse, surveillant la frontière entre le territoire des meldes et celui des Parisii. Les seigneurs de Neufmoutiers vécurent d'abord au château de Bellevue (qui devint une ferme en 1751).On Le village est demeuré historiquement de taille réduite, se limitant au xixe siècle à l'église et une quinzaine d'habitations établies le long de la rue de l'Obélisque. La commune comptait plusieurs hameaux peu importants : la Bourbelle, les Trois Maisons, la Petite Fortelle, les Boutilliers, le Bois Breton. Les grandes fermes maillaient le territoire : les Égrefins (fortifiée, pigeonnier), les Grandes Pigeonnières, la Borne Blanche (fortifiée, disparue). La construction du nouveau sanatorium-lycée des Lycéens par l'architecte Louis Sainsaulieu en 1955 à côté du château du Chemin (qui avait été transformé en sanatorium par une association d'anciens combattants) fut une étape importante dans la vie de la commune. Le développement du village fut lent : au début de l'actuelle rue du Général-de-Gaulle avant 1950 et le long de la rue de l'Église vers 1960. L'évolution se ralentit ensuite dans les années 1970, avec l'installation de quelques pavillons dans la rue du Général-de-Gaulle. L'urbanisation du village eu lieu au début des années 1990, dans un contexte de d'accroissement démographique en partie lié au développement du Val d'Europe et à l'installation de Disneyland Paris.] Puis passons devant l'église [La construction de l'église est incertaine : aux alentours de 1700 ? Mais elle remplaça un plus ancien bâtiment, construit aux alentours de 1300, selon la plus ancienne présence connue d'un curé dans le village, dont la tombe est visible en ce lieu, ainsi que celle d'un noble de la même époque, nommé Gilles d'Esgrefins, dont la relation avec l'actuelle ferme des Égrefins, ancien relais de diligence, nous est inconnue. La construction de l'église est incertaine : aux alentours de 1700 ? Mais elle remplaça un plus ancien bâtiment, construit aux alentours de 1300, selon la plus ancienne présence connue d'un curé dans le village, dont la tombe est visible en ce lieu, ainsi que celle d'un noble de la même époque, nommé Gilles d'Esgrefins, dont la relation avec l'actuelle ferme des Égrefins, ancien relais de diligence, nous est inconnue. Sur la droite du chœur de l'église se trouve dans le mur une niche qui protège le cœur d'une noble Dame. Le 15.10.1729 y mourut (propriétaire des lieux) Jules de Gravel, Marquis de Marly __ambassadeur extraordinaire en Suisse en 1684, en Allemagne de 1687 à 1689, en Pologne de 1689 à 1691, et dont la tombe se trouve aussi dans l'église . En 1736 sont érigés dans le village deux piloris de justice, détruits en 1790. L'église placée sous le vocable de Saint-Leu-et-Saint-Gilles, xiiie siècle, reconstruite en 1749 et restaurée en 1879.
Dans l'église de ce lieu, le choeur et les deux chapelles collatérales voûtées ne paroissent avoir guère que trois cents ans. La nef est fort vaste, mais extrêmement nue. On a fait servir de table d'autel la tombe d'un curé du lieu, peut-être le premier qui y fut établi. Il est représenté revêtu d'une chasuble, et l'on peut lire autour : Ici gît... jadis curé de Neufmoutier, qui trépassa l'an M.CCC. le Dimanche...

Une autre tombe, qui sert de marche-pied de l'autel à la chapelle méridionale, contient en lettres pareilles, l'inscription : Hie jacet Gilo d'Esgrefin quem lapis hie tumulus... (Le reste est sous l'autel). On pense que ce fut ce seigneur qui fit choisir Saint-Gilles pour patron. Dans le choeur se lit sur une tombe : Icy gist... Etiennette de Paillard, dame de Neufmoutier, Aigresfins, les Trois-Maisons, la Vieille-Chapelle, Chapelle le Hoy, femme de Clarembauld le Picard Seigneur d'Attilly en Brie, laquelle trépassa en1552. Vous trouverez d'autres détails  en vieux Français  dans le second site m’ayant servi à  écrire ses lignes d'un village que l'on traverse sans penser qu'il a autant d’histoire.

 https://newikis.com/fr/Neufmoutiers-en-Brie et https://www.neufmoutiers-en-brie.fr/la-commune/historique/] Après l'église poursuivons par la D 96 (rue de l'avenir) nous sortons du village et prenons sur la gauche la route en direction de Beaumarchais. Traversons un bois. Bois clôturés, il ne nous reste que le bitume, nous sommes malgré tout récompensés par le beau château de Beaumarchais [Le hameau de Beaumarchais se situe à environ 1 km au nord du village des Chapelles-Bourbon. Signalé comme fief au XVIe siècle, il passe dans de nombreuses mains sous l’Ancien régime. Une maison seigneuriale, datant probablement du XVIIe siècle, et une ferme y sont construites.

Au XIXe siècle, Jean-Denis Lanjuinais, célèbre juriste et homme politique de l’époque, possède le domaine. À son décès en 1827, son gendre, le baron Auguste de Berthois (1787-1870), officier proche de Napoléon jusqu’à son abdication, en hérite. À la fin des années 1920, le célèbre joaillier Louis Boucheron (1874-1959), fils unique de Frédéric Boucheron (1830-1902), fondateur de la Maison Boucheron en 1858, achète le domaine pour en faire sa résidence de chasse. En 1927, il fait construire une nouvelle demeure dans une zone plus boisée, à l’écart de la route, de la ferme et des anciens fossés en eau. Achevé en octobre 1928, le manoir de Beaumarchais appartient toujours à des descendants de Louis Boucheron qui proposent, aujourd’hui, un accueil en chambre d’hôtes. En 1995, les façades et les toitures du manoir de Beaumarchais sont inscrites à l’inventaire supplémentaire des Monuments historiques.

LE CHOIX D’UN ARCHITECTE : HENRI JACQUELIN

Architecte d'origine normande, Henri Jacquelin (1872-?) a été désigné pour réaliser ce projet d'architecture. Né à Evreux, celui-ci est remarqué pour ces nombreuses transformations et modernisations de manoirs dans le Calvados ou dans l’Eure : manoir Saint-Hilaire à Louviers, manoir de La Pommeraye, château du Petit-Fontaine à Arromanches. Installé à Paris, Henri Jacquelin achève, en 1927, la reconstruction du château d’Hattonchâtel en Lorraine dans un style, cette fois, « troubadour ».

UN STYLE NÉO-NORMAND

La source d’inspiration du manoir est clairement l’architecture normande notamment celle des manoirs du pays d’Auge des XVe, XVIe et XVIIe siècles. Henri Jacquelin, avec un souci presque archéologique, a rassemblé des éléments parfois disparates de cette architecture, jouant sur les matériaux (pierre, brique, bois), les volumes (variés et complexes) et le décor (appareillage de la pierre, bois sculptés, colonnade). Le Manoir, doté de grandes ouvertures, est orienté est-ouest pour capter au maximum la lumière. La décoration est classique et confortable pour que les clients se sentent vraiment comme des hôtes.

https://www.beaumarchais.eu/64-manoir/177-historique-du-manoir-de-beaumarchais.html] Passons devant les grilles et longeons la propriété par une belle route bordée de platanes. Quittons le bitume à l'angle de la propriété et prenons à gauche vers la Grange Gallois. Traversons les deux maisons séparées par un puits de ce hameau. (Souriez vous êtes peut être filmé.) Nous retrouvons, un chemin traversant un bois et des champs. A l'entrée du bois de la Mare Plate, le chemin n'est pas très évident, il ne faut pas entrer dans le bois. Le chemin le mieux tracé ce perd en zone de chasse. Avant le bois il faut prendre un chemin très herbeux sur la gauche, longeant la lisière du bois, on retrouve un chemin bien marqué dans les champs. Longeons les mares de Jouas, puis la lisière du bois du Robinet. Passons le ru de Cerdon, le chemin fait fourche, laissons la branche de gauche longeant le bois, prenons la branche de droite se dirigeant vers un bois. Le chemin débouche à l'orée du bois sur un autre formant Té que nous prenons à gauche. Chemin qui fut-il y a fort longtemps recouvert de bitume, puis traversons les champs jusqu'à la rencontre de la route de Neufmoutiers que nous prenons à droite. Traversons la N 36 et poursuivons en face la C 7 vers Marles et la Houssay, débouchons sur la D 436 que nous prenons à droite en direction de Marles. J'avais une belle trace me faisant traverser le bois jusqu'au château  de la Houssaye. Sur la carte c'est possible, sur le terrain cela ne l'est pas. Le bois fait partie  du parc du château et est clôturé d'un beau mur en meulières surmonté d'un grillage. Nous avons le choix soit :

De prendre la D 216 (route de Coulommiers) disposant d'un trottoir jusqu'à la D 143 E (rue de la Bussière ) ce parcours permet de traverser le cœur du village avec un aperçu sur le château situé  derrière l'église. Ou

Poursuivre la D 436 (route de Melun) sans trottoir jusqu'à l'autre extrémité  du parc ou nous prenons sur la gauche la rue du Vieux Moulin. Longeons de nouveau le parc jusqu'à la D 143 E que nous prenons à droite. [La Houssaye ; Peu à peu, le village se groupa autour de son château et prit rapidement l'importance d'un petit bourg. En 1531, son seigneur Gérard Lecoq obtint la permission d'y établir une foire le 9 mai et une autre le 3 février, avec un marché tous les vendredis. En 1545, les habitants obtinrent du roi la permission de se clore de murailles et de fossés. Ces foritifcations ont complètement disparu. Le village comprenait également quelques hameaux aujourd'hui disparus : le château de Garlande, la Blanchardière, les Bossus, Bel Air, le Marchais-Marie, le Parc aux Veaux ainsi que la ferme de la Basse-Cour qui se tenait dans l'enceinte du château. La Révolution n'engendra pas de grandes perturbations à La Houssaye-en-Brie. Les domaines seigneuriaux qui constituaient une grande partie du territoire, ne furent pas touchés. La famille Gigault de Crisenoy résidait au château en 1793 et augmentait ses biens en 1799. Il n'y a pas trace de vente de biens nationaux à La Houssaye-en-Brie en dehors des biens de la Fabrique (Nom du conseil administrant le village avant la mise en place des Conseils Municipaux). Tout au long du 19ème siècle, les principales préoccupations des différents conseils furent l'état des chemins pour les communications et le commerce ainsi que le curage des rus et des fossés pour l'écoulement des eaux. Le chemin de fer arrive à La Houssaye-en-Brie en 1860 avec l'ouverture de la gare de Marles-en-Brie, construite sur le territoire de la commune. En 1876, la compagnie de chemins de fer accepte la création d'une halte à La Houssaye-en-Brie à condition que la commune et celle de Crèvecoeur-en-Brie fournissent le terrain et supportent tous les frais. Ouverte en 1879, cette gare fut fermée en 1972. Après de nombreuses réclamations, un bureau de poste est ouvert à La Houssaye-en-Brie en 1881 avec trois distributions par jour. En 1882, un bureau télégraphique est installé. Puis en 1897, le conseil vote un emprunt de 1000 francs pour l'établissement du téléphone. En 1910, on commence à parler de l'éclairage électrique. En 1926, le conseil adhère au syndicat intercommunal d'électrification. En 1935, on commence à goudronner les chemins et les rues. En 1953, un projet de distribution d'eau est à l'étude et, en 1987, le syndicat intercommunal d'adduction d'eau est créé. En 1964, le conseil adopte le prjet d'assainissement qui comprend un réseau d'égoûts et une station d'épuration. En 1973, pour suivre l'évolution de la population, un deuxième puits est foré et mis en service. http://www.lahoussayeenbrie.fr/fr/information/62093/le-village] Si vous êtes passé par le centre-ville  [L'Eglise : Réalisée en plusieurs étapes, il est très difficile de dater sa construction avec précision. Le choeur vouté date du début du 14ème siècle mais les chapiteaux à crochets de la colonne à gauche du choeur et les colonnes cylindriques à socle carré semblent dater de la seconde moitié du 12ème siècle. Elle fut agrandie fin du 15ème siècle par Nicolas Lecoq et consacrée le 9 mai 1536. Le clocher carré date du 16ème siècle et s'élève à 24 mètres. Le coq qui le domine a été mis en place en 1990. L'ancienne cloche fût installée en 1649. Refondue en 1859, elle fût prénommée Antoinette. L'intérieur comprend une nef principale juxtaposée au choeur et au sanctuaire. Un collatéral est prolongé par la sacristie. Le choeur se divise en 3 travées et remonte au 13ème ou 14ème siècle. La petite chapelle (la chapelle seigneuriale) a été ajoutée dans la seconde moitié du 16ème siècle par Gérard Lecoq, alors seigneur de La Houssaye. Elle est dédiée à Saint Joseph.

Le choeur est éclairé par un vitrail rond de 70 cm "La Crucifixion" datant de la fin du 13ème siècle. La chaire, composée de 5 panneaux en chêne sculpté ornés de fleurs de lys et mutilés pendant la Révolution, est du 16ème siècle. De nombreux objets ont été classés par les monuments historiques. En 1999, la toiture a été complètement refaite. Puis, entre 2002 et 2005, une restauration complète des façades a été entreprise sous la direction des Bâtiments de France. Elles s'inscrit parfaitement dans le cadre de rénovation et d'embellissement de la place du village. http://www.lahoussayeenbrie.fr/fr/information/62095/l-eglise ] [Le Château

Le château de La Houssaye-en-Brie a très vraissemblablement été construit à la fin de l'époque féodale, vers la fin du 13ème siècle. De cette époque, il ne reste que 2 tours d'angle. Le donjon serait du 15ème siècle.

Décentré à l'angle Sud-Est et entouré par de larges douves, le château paraît isolé depuis la suppression des dépendances qui l'entouraient. Sa façade arrière est de l'époque renaissance alors que la façade principale ouvrant sur la cour d'honneur se rattache davantage à l'époque Henri IV ou Louis XIII. Un parc d'environ 60 hectares entoure le château. C'est dans ce parc que repose Gabriel Irach, la première femme du Maréchal Augereau. Entre 1522 et 1988, soit environ 470 ans, le château aura connu pas moins de 23 propriétaires, dont seulement 10 par succession. Délaissé par ses propriétaires successifs, ce n'est qu'à partir de 1781, avec le Baron Gigault de Crisenoy, qu'il prit réellement vie. Il resta dans la famille jusqu'en 1801, date à laquelle le Maréchal Augereau, Duc de Castiglione, en fit l'acquisition. L'Empereur Napoléon y passa plusieurs nuits. En 1817, à la mort du Maréchal Augereau, sa femme Adelaïde de Chavange vend le château à M. Becker, agent du Roi du Danemark, qui le vend à son tour à son gendre Félix de Mimont. Le château reste dans la famille jusqu'en 1920. A cette date, il est acheté par une société forestière et reste à l'abandon. Revendu en 1926 à M. Kirsch Catani pour en faire un immense lotissement, le projet ne peut aboutir et le château continue à se délabrer. Il est racheté en 1939 par M. Bellanger qui passe 30 ans à le restaurer de ses mains avec l'aide de sa femme. Monsieur BAUDOIN en fait l'acquisition en 1988. Avec le Conseil Municipal de l'époque, il prend le parti de le sortir de son isolement. Après plusieurs transactions, les murs séparant la place du village du parc du château, sont abattus. La place est agrandie, l'église et le château mis en valeur. Ce dernier est classé par les Monuments Historiques en 2000.  http://www.lahoussayeenbrie.fr/fr/information/62094/le-chateau] Nous sommes dans le val Briard [Créée par un arrêté préfectoral du 23 décembre 2016 au 1er janvier 2017, qui fusionne les anciennes communauté de communes de « Brie Boisée » (5 communes),« Val Bréon » (10 communes), « Sources de l’Yerres » (9 communes) et de la commune de Courtomer (ex CC de l'Yerres à l'Ancœur). Wikipedia ]. Laissons sur la gauche la rue du sentier de la butte verte. Nous arrivons a une fourche poursuivons a gauche. (Si vous prenez à droite par le sentier de basse Houssiette vous retrouverez a l'autre extrémité la D 143 E (route de Marles) coupons la ligne SNCF et poursuivons la route jusqu’à Marles. Nous retrouvons le GR 1 et le balisage jaune, sortant d'un champ. Coupons le ru de Certeau et nous arrivons au cimetière. Poursuivons le GR en contournant le cimetière. De bitume nous passons à chemin du moulin. Il fait fourche nous prenons à gauche, entamons un large virage et débouchons sur la D 143 (rue Caron) que nous prenons à gauche, puis a gauche la rue Olivier ou nous retrouvons notre parking.

 




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