vendredi 2 décembre 2016

67 - Petite Promenade. Que y a t-il sur la rive droite de la Seine ? Fontaine le port

Que y a t-il sur la rive droite de la Seine ?
Fontaine le port


Cette promenade à reçu 2 étoiles par les randonneurs
Un village caché.

Voilà un peut plus de soixante petites Promenades réalisé coté rive gauche de la Seine, mais qu’ y a t’il rive droite. Il y a la Brie. Les betteraviers…… Au boulot j’ai été surnommé ainsi, par des collègues citadins. Pour eux la Seine et Marne ce n’est, à l’automne, qu’un défilé de camions boueux sur des routes boueuses. J’avais beau leur dirent : Fontainebleau c’est un désert de sable planté d’arbres entre la Brie et la Beauce, rien à faire j’étais un betteravier…..

C’est un charment village coincé entre la colline et la ligne de chemin de fer. Pas de chance une bande de terre plate leur donnais une vue sur la Seine mais la construction  de la plate forme des voies talus d'une dizaine de mètres de haut leur barres la vue sur la Seine [ la ligne SNCF rive droite a été achevé en 1884 par le PLM dans le cadre de la réalisation de la ligne Corbeil- Melun-Montereau, par Juvisy et Héricy. A partir de la création de la SNCF, intervenue le 1 janvier 1938, les lignes ont été modernisées, électrifiées et se trouvent aujourd'hui intégrées à l'ensemble du réseau de transports d' Ile de France. http://fontaineaucoeur.free.fr/articles.php?lng=fr&pg=41La mise en service à la fin du 19ème siècle, de la Gare SNCF ainsi que l’impulsion donner par le Maire de l’époque M. Soupeaux Ferdinand en développant le tourisme permirent un nouvel essor pour le village. Avec la proximité de Fontainebleau et de sa forêt,  le village offrait la possibilité de s’adonner aux joies de la pêche et du bateau pour tous les Parisiens.
Grâce à eux, des résidences secondaires se bâtirent et les touristes d’un week-end affluèrent. La renommé des hôtels restaurants et de leur spécialité, permis aux artisans et aux  commerçants de retrouver un peu de prospérité. http://cc-paysdeseine.fr/articles.php?lng=fr&pg=8

Pas facile d’accéder à ce village… Déjà de Melun ce n’est pas simple ; Je vous laisse le soin de trouver le sens de circulation pour rejoindre les bords de Seine et trouver (après l’ancienne prison) situé dans l’Ile Saint Etienne la D 39, Traverser Chartrettes , longer la Seine arrivée au pont passant sur la Seine , ne pas prendre le passage à niveau. Vous trouverez un pont passant sous les voies ferrées et des places de parking juste derrière.
Nous pouvons atteindre Fontaine le Port par l’itinéraire du Chatelet. De Melun la D 605 (route de Montereau. Arrivée au Chatelet , au second feu à droite direction D116 Fontaine le Port. Nous trouvons à l’entrée du village une petite rue (rue de la vallée) direction tout commerces, Mairie, Poste salles des Fêtes, prenons cette rue qui descend fortement on se croirait à la montagne nous trouvons les parkings juste avant le talus des voies ferré.




Carte IGN     Carte inter active et trace GPS

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 Janvier 2016

KM    temps    arret    V/d     V/g     Dénivelé
 11      2h15     11mn    5,0      4,6         126m


"Fontaine le Port", apparaissant au début du 12ème  siècle sous le vocable de " FONTANAE IN PORTUS ". FONTANAE fait allusion aux nombreuses sources qui coulent à flan de coteau, quant au qualificatif de PORTUS il indique qu'un passage existait en ce lieu, permettant de franchir le fleuve et de passer d'une rive à l'autre. Après les massacres de Vitry le François Saint Bernard conseilla  à Louis VII de faire une Croisade  et le Roi s'y prépara. Avant de partir, il fit des dons importants aux monastères qui se trouvaient sur son domaine, en particulier, aux Saints Pères de
Melun. Par une charte datée de 1147, il créa même une abbaye à Sainte Acyre (Ste Assise aujourd'hui ), mais l'humidité qui régnait dans les bâtiments étant nuisible à la santé des moines, Louis VII fit transférer l'abbaye à BARBEL (Barbeau ) en 1156. Ce lieu, situé sur le domaine royal entre Fontanae in Portus et Héricilum ( Héricy ) convenait parfaitement, comprenant une exploitation agricole et un vignoble à flancs de coteaux donnant un vin assez renommé, souvent servi sur la table royale. On retrouve sur d’ancienne carte  le lieu dit « Le Clos des Moines » Louis VII fit de très nombreux séjours dans cette abbaye, si chère à son cœur.  Autrefois le gué permettait de traverser la Seine pour aller sur la rive

opposée. Il devint au 12ème Siècle, la propriété des moines de Barbeau, qui percevaient un péage sur la traversée, avant de le remplacer par un bac. Fontaine le Port a été longtemps un pays de vigne et de chasse.
 À cette époque fut bâtie à Barbeau, dans le sud du territoire actuel de la commune, l'Abbaye de Barbeau, richement dotée par le roi Louis VII qui y fut enterré dans un tombeau monumental.
Du village médiéval de Fontaine le Port il reste la tour du clocher de l'église Saint Martin, qui est du XIIIe siècle, la nef datant, pense-t-on, du XVIe siècle. C'était un petit village agricole qui était aussi un point de passage : 
un bac, dont le péage revenait jusqu'en 1740 aux religieux de Barbeau, permettait de traverser la Seine à peu près à l'emplacement du pont actuel. Les forêts entourant le village étaient des chasses royales : au XVIIIe siècle on y chassait encore le loup.
À la fin de l'Ancien Régime, ces forêts étaient ressenties comme une calamité par les villageois dont les cultures étaient dévastées par les incursions du gros gibier qui réussissait parfois à traverser la Seine. Comme d'autres villages de la région, la paroisse de Fontaine le Port s'est ainsi ruinée en dépensant 35 000 livres afin de faire enclore d'un mur ses champs et ses jardins.
L'Abbaye de Barbeau fut pillée par les sans-culotte en 1793, puis 

transformée sous le Premier Empire en maison des orphelines de la Légion d'honneur. Un prêtre, l'abbé Lejeune, réussit à mettre à l'abri à Chartrettes les restes du roi Louis VII qu'il put rapporter à Barbeau en 1813. En 1817, le 30 juin, la dépouille du roi fut à nouveau exhumée et transférée officiellement à l'église de Fontaine-le-Port où une messe solennelle fut dite et où l'on rendit à la dépouille de Louis VII les honneurs militaires avant de la transférer à l'Abbaye Royale de Saint-Denis.
L'Abbaye elle-même fut détruite au XIXe siècle. Le village était toujours un modeste village agricole et viticole (la côte de Barbeau était couverte de vignes). Il s'est considérablement développé avec la construction du premier pont en 1862, puis l'arrivée du chemin de fer en 1897. Cela entraîna la disparition du port auquel le village devait son nom, mais fit venir des Parisiens dont les plus fortunés firent construire des résidences secondaires. Au début du XXe siècle on trouvait dans le village des cafés et même un hôtel.
Passage stratégique mentionné comme tel dès 1589 (à l'époque c'était un bac), le pont de Fontaine le Port fut détruit et reconstruit à plusieurs reprises : détruit en 1870, rebâti deux fois, détruit à nouveau en 1940, reconstruit en 1941 puis redétruit, cette fois par les Allemands en retraite, en 1944, enfin rebâti en 1946. wikipédia
 On raconte que lorsque se lève le crépuscule sur le pont de Fontaine, les fantômes du passé resurgissent. C’est l’ombre de Phillippe  le Bel, victime d’une attaque alors qu’il chassait dans les bois de Maubuisson, agonisant au fond d’une barque qui remontait la Seine afin de pouvoir mourir à Fontainebleau où il était né. C’est Henri IV traversant le gué de Fontaine pour chevaucher jusque chez Gabrielle d’Estrées au château de Chartrettes. C’est encore Louis XIII enfant, venu chasser dans les bois de Massoury, où Louis XV et sa cour traquaient les meutes de loups vers l’Abbaye de Barbeau. http://cc-paysdeseine.fr/articles.php?lng=fr&pg=8
Prenons la rue Gen Roux et remontons la Rue Jean Moulin (Pour ceux étant venu par les bords de Seine ils sont mis d’office dans le vif du sujet ) La Seine à creusé un sacré coteau. Nous débouchons dans la rue de la République que nous prenons à gauche et arrivons face à l’église.
[L'église de Fontaine-le-Port est du XVIe siècle, son clocher du XIIIe. Sa nef et son choeur ont été souvent remaniés. Dans le bas-côté est une chapelle Saint-Nicolas. On y note une "Samaritaine" et une "Résurrection". Le maître-autel est en bois sculpté. Les panneaux des boiseries (XVIIe siècle), reproduisent le Christ et les Apôtres. A relever quelques pierres tombales dont celles de Philippe Senneton, bailli de Sens, et de sa femme, Marie Clausse. http://frederic.simon1.free.fr/eglise-fontaine-le-port.html . Une Cloche de 1692 est encore utilisé (panneau d’information.) ] 
prenons face à à cette dernière la place de la poste au fond de la ruelle nous trouvons un sentier sur la gauche longeant le flanc de la colline un peu au dessus de la ligne SNCF. Ce sentier se nomme sur la carte ‘’rue de la foret’’
de rue il n’en a que le nom, c’est un sentier boueux et très glissant surtout l’hiver, il draine toute les eaux du plateau. Ce sentier est malgré tout intéressant nous passons en bout des belles propriétés. Ce sentier rejoint la foret en bout du village et nous suivons un chemin balisé toujours à flanc de colline nous avons par moment de belles vues sur la foret de Fontainebleau et Samois. Nous traversons un ancien parking et la D 47 poursuivons en face quittons le chemin

pour prendre sur la droite un petit sentier   balisé. Laissons la branche du sentier balisé descendant sur la droite, poursuivons en face remontons jusqu’au chemin de la vallée Creuse quittons le balisage qui tourne à gauche pour prendre à droite un chemin qui descend puis remonte à flanc de coteau. Nous quittons ce chemin pour prendre le premier chemin de la Queue de Fontaine à Féricy, c’est un chemin très boueux dans sa première partie puis à été stabilisé en gravillon de silex. (Dans la pacelle 15 sur la droite à quelques encablures de la route dans une partie très humide il s'y trouve trois mares (deux sur la carte la plus grande celle de l’entonnoir) il a fallut que je recherche sur le cadastre pour trouver la mare de l'abîme http://fericy.fr/fericy77/wp-content/uploads/2015/09/itineraire_vallee_javot.pdf  Une légende y est rattachée :
L’Abîme qui marchait aux cloches d’église
Au tout début, il y a une mare. Une mare et un abîme. Un trou abyssal dont on prétend que personne n’a jamais réussi à en atteindre le fond. Située à l’écart du village de Féricy, sur le flanc nord de la Forêt Domaniale de Barbeau, à quelques encablures de la limite de commune avec Fontaine-Le-Port, cette mare n’avait jamais vraiment fait parler d’elle. Du moins jusqu’à la révolution française. A cette époque, la tradition, encore présente dans la mémoire d’une poignée d’anciens, rapporte : «  Que les anciennes cloches de l’église, enfouies en 1789, dans la « Mare de l’Abîme » et qui, envasées, n’ont jamais pu êtres récupérées, se font entendre à ceux qui se penchent au-dessus de l’onde, car elles sonnent encore pour la fête de Sainte-Osmanne
D’une façon plus prosaïque, « On prétend également qu’elles furent cachées dans les caveaux de l’église. Après la terreur, elles furent remontées pour être redescendues à nouveau, brisées et, après de longues négociations, jetées à la seine ». En réalité, « les débris ont été déposés chez le citoyen Pléau et refondus par la suite pour en faire trois nouvelles cloches ». Quant aux quatre battants et la corde qui restait à l’une d’elles, « ils furent envoyés à l’administration municipale du Châtelet, qui a vendu 9 cordes dont le produit a surtout servi à des amusements, notamment à acheter un violon pour faire danser la jeunesse du pays ».A part ça, c’est une jolie mare. On peut toujours la voir aujourd’hui. La Mare de l’Abîme se trouve dans un coin de clairière, en lisière de bois, au lieu-dit actuel Les Bois de Barbeaux, La laîche des marais à envahie son centre et ses berges. Son fond est tapissé d’herbes aquatiques épaisses. L’eau est claire et limpide en surface. Une certaine ambiance y règne qui ferait dire à n’importe qui ayant un tant soit peu d’accointance avec le fantastique qu’elle porte bien son nom. extraie des Traditions et légendes de Seine et Marne http://traditionsetlegendesdeseineetmarne.blogspot.fr/2009/05/reliques-vendre-elements-pour-un.html
Traversons la D 47 poursuivons en face et prenons le premier chemin sur la droite la route de la Vallée Creuse aux plaines de la Coudre. Le chemin fait un coude sur la gauche, laissons un chemin sur la droite
  
De belles maisons datent certainement de la belle époque du nouveau chemin de fer
  nous sommes en lisière de la foret. Nous retrouvons la route de la Queue de Fontaine à Féricy. Au porte du village nous prenons le chemin de droite vers le château d’eau, nous débouchons dans la rue des Sablons nous prenons ensuite la rue de la coudre puis à gauche le chemin des Chasses. Dans le virage le long d’un transformateur électrique nous trouvons un sentier qui descend fortement dans un vallon encaissé. Attention c’est très glissant. Nous arrivons au ru du Chatelet , ne pas franchir le vieux pont à arche simple. Suivre le chemin de gauche le long du ru (pas facile glissant.) C’est agréable sauf l’été ou le ru s’écoule très

lentement et l’on a plus le bruit de l’eau dévalent les cailloux. Ici nous n’avons plus l’impression d’être à 60km de Paris. Dans le bas nous trouvons une grande roue d’un moulin à eau. Elle ma toujours étonnée, Je la trouve trop grande, trop haute, sans bief pour le ru qui à des variations de hauteur d’eau importante. Passons entre les maisons et les restes d’un puits. Traversons la rue du Gen Roux poursuivons en face dans le parc ou nous avons de magnifiques platanes. Nous arrivons à la rue de la Vieille Montagne. Après le pont, nous avons un beau lavoir et à une époque ce bras du ru était peuplé de ragondins.
Lorsque je descends le ru du Châtelet, l'hiver ou après une grosse pluie ne n'ai plus l'impression d'être en grande banlieue parisienne mais beaucoup plus loin... dans un massif d'une moyenne montagne
        

 
 



Mes autres PetitesPromenades




66 - Petite Promenade. Que y a t-il sur la rive droite de la Seine ? Le Chatelet



Que y a t-il sur la rive droite de la Seine ?
Le Chatelet
Voilà un peut plus de soixante petites Promenades réalisé coté rive gauche de la Seine, mais qu’ y a t’il rive droite. Il y a la Brie. Les betteraviers…… Au boulot j’ai été surnommé ainsi, par des collègues citadins. Pour eux la Seine et Marne ce n’est, à l’automne, qu’un défilé de camions boueux sur des routes boueuses. J’avais beau leur dirent : Fontainebleau c’est un désert de sable planté d’arbres entre la Brie et la Beauce, rien à faire j’étais un betteravier…..

C’est un village que je n’aimais pas. La raison en était simple. Il se trouve sur l’axe Melun- Montereau et avant la construction de l’autoroute, ce n’était que défilé de camions. Aujourd’hui cela va beaucoup mieux même si la départementale est un peu chargé de voiture. C’est un village qui m’a surpris, je l’ai redécouvert lors de la promenade des trois châteaux (Fontainebleau-Le Chatelet- Blandy. 40 ou 42 km suivant le tracé et organisé par le conseil générale.) Un grand parc, des sentiers intra muraux ; Ils ne sont pas ancestraux, mais circulé en sécurité
(sans voitures) même dans une zone pavillonnaire cela m’a plu. Le château d’un style vraiment différent des deux précédents, cela m’a décidé à chercher une promenade. Cela n’a pas été simple. Je voulais relier Fontaine le port au Chatelet en suivant son ru. Malheureusement certain passage sont privés, même dans les champs on trouve des panneaux privés et piégés……  ou alors les chemins n’aboutissent pas. Restait les routes, soit peut larges, soit avec beaucoup de circulation.

C’est ainsi que je me suis aperçu que les chemins étaient plutôt organisés en suivant la vallée de la Seine du moins pour les piétons.
Le Châtelet-en-Brie tient son nom du castellarium (ou castelletum ou castellum) un poste militaire (castrum stativum) que les Romains établirent à mi-chemin de Condate (Montereau) et de Melodunum (Melun).
Il est fort probable qu’un village gaulois existait, justifié par une topographie favorable ainsi que par la présence d’une source, qui devait plus tard être mise sous la protection de Sainte-Reine.
Le manoir du château des Dames pourrait marquer le lieu de castrum, compte tenu de sa situation sur le bord de la voie antique.
            le 24 octobre 1284, le futur roi Philippe IV le Bel fit escale dans le village. C’est ce même roi qui, après avoir fondé à Poissy le monastère de Saint-Louis pour y accueillir des religieuses dominicaines, leur accorda en 1314 le droit de justice, et certains droits féodaux sur la paroisse du Châtelet et de ses environs, depuis Les Ecrennes jusqu’à Héricy. En 1384, les Dames de Poissy achetèrent la seigneurie du Châtelet et la maison fortifiée que l’on commença à appeler le "Château des Dames". Ce château, plusieurs fois reconstruit ou aménagé, est aujourd’hui propriété communale.
La proximité du pont de Samois a toujours fait du Châtelet un lieu de passage entre la Brie et le Gâtinais. Durant les guerres de Religion le prince de Condé et de duc de Guise s’opposèrent l’un à l’autre aux abords d’Héricy.
Sous l’Empire ; les Châtelains eurent plusieurs occasions d’accueillir Napoléon 1er sur le chemin de la chasse. En 1809, ils acclamèrent les glorieux soldats de Suchet en route vers l’Espagne. En 1814, ils retrouvèrent ces mêmes troupes rappelées cette fois pour stopper l’invasion des Wurtembourgeois et des Russes et ils prêtèrent main forte au général Pajol qui parvint à arrêter l’avance ennemie à Montereau. Mais ce ne fut que provisoire. La commune fut alors, pour quatre ans, soumise à l’occupation et au pillage.
En 1851, l’ouverture de la ligne de chemin de fer de Paris à Lyon, devait toutefois entraîner la chute rapide de cette vie liée au roulage. http://www.shcb77.fr/LAVT1.php
Départ le Chatelet en Brie sur la carte mon point de départ ne se trouve pas dans le village mais j’ai changé d’avis après avoir réalisé la rando. Le Châtelet se trouve sur la D 605 entre Melun et Montereau. Le Parking sur la place de l’église rue de l’Hotel de Ville (au deuxième feu à  gauche dans le sens Melun Montereau, ou vers le château des Dames rue du 19 mars 1962 parking de la salle des fêtes ou de l’ancien super marcher. Au premier feu à droite puis première à droite.



Carte IGN     Carte inter active et trace GPS

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 Janvier 2016

KM    temps    arret    V/d     V/g     Dénivelé
14      2h40       10mn 5,3      5,0          75m

J’ai choisi comme parking celui du Château des Dames. Prenons la rue du 19 mars 1962 sur la gauche et pénétrons dans le parc du château pour en admirer l’extérieur.
[Château des Dames : Cet édifice présente une architecture baroque inédite pour la région, (néo-normande). Le premier Château des Dames fut probablement construit à cet endroit au XIVème siècle, entre 1314 et 1384. Au départ, c’était une maison forte (ferme fortifiée) assurant la protection de ses hôtes contre les pillards et les vagabonds qui étaient nombreux à cette époque. Il commandait l’entrée ouest du village. Au cours de la guerre de Cent Ans, il fut entouré d’une enceinte avec des fossés et des tourelles (3 tours sont visibles sur un plan)
Philippe IV le Bel roi de France, fit escale dans le village le 24 Octobre 1284. En 1314, les religieuses de Poissy obtinrent du roi, les droits féodaux et les droits de 
 justice du Châtelet et de ses environs (des Ecrennes jusqu’à Héricy). Ces droits subsistèrent jusqu’à la Révolution. Les terres restèrent dans le domaine royal jusqu’en 1384, c’est seulement en cette année qu’elles furent données aux religieuses. Cette bâtisse que l’on appelait jusqu’alors "le châtel" commença à être appelée le château des Dames. Les Dames de Poissy étaient représentées au Châtelet par leur prévôt qui était chargé de la justice, et par le receveur qui percevait les cens, champarts et 
autres droits seigneuriaux. Ce receveur résidait sans doute au château car il était aussi le métayer de la ferme du château.
Les "bonnes dames" bénéficièrent de ces profits et privilèges pendant quatre siècles, jusqu’à la Révolution. En 1789 le château et sa ferme furent vendus comme biens nationaux.
Les bâtiments subirent alors les dégradations du temps. En 1861 un notaire d’Aubervilliers, M. Polycarpe Maclou POUSSIÉ (1822-1897) fit  l’acquisition du château en ruine. De 1861 à 1885 M. POUSSIÉ, avec l’aide de l’architecte M. Cuvillier, transforma l’ensemble, pour édifier le château, les communs et les bâtiments d’exploitation que nous connaissons toujours à l’heure actuelle.
La date de 1885 en chiffres romains, sur la façade du château, correspond à la fin des travaux.
A la mort de M. POUSSIÉ, son domaine atteignait la superficie de 440 ha.
En 1911, Odette POUSSIÉ, (1888-1979), petite-fille de Polycarpe Maclou, épouse Jean-Jacques DOLLFUS. Ils deviendront par héritage les propriétaires du château.
Les propriétaires du château furent ensuite M. Potel et M. Gourret. Enfin, devant 
       
maître Mazel notaire, la commune du Châtelet-en-Brie se porte acquéreur du château en date du 16 juin 1998. http://www.shcb77.fr/LAVT1.php]
Ressortons du parc et prenons sur la gauche la rue du Général De Gaulle. Nous arrivons sur la D 605 nous la traversons prenons à gauche puis la première à droite (juste avant les pompiers) au bout de la rue nous prenons le sentier intra muraux du Pas de la Peupleraie. Dans l’angle laissons les chemins de gauche et l’aire de jeu, prenons à droite coupons la rue de la loge aux Bergers, poursuivons en face. Nous débouchons rue des grands jardins que nous prenons à droite sur quelques mètres pour prendre à gauche le Pas des Marjolets. Nous arrivons à l’église.
[L'église Sainte-Marie-Madeleine
Au cœur du village, l'église, sous le vocable de la pénitente de Magdala, Sainte Marie-Madeleine, dresse fièrement son clocher jusqu'à 42 mètres du sol. La construction de l'édifice s'échelonne du XIIIe siècle pour les parties les plus anciennes (sanctuaire, chœur, transept), à la fin du Moyen Âge. Le clocher, point de mire de nombreuses routes des environs, est carré, à trois étages et couvert par une toiture briarde en double bâtière surmonté d'une flèche de charpente couverte d'ardoises. Le plan de l'église est relativement simple. L'ensemble paraît remonter à la première moitié du XIIIe siècle, malgré l'archaïsme des voûtes sexpartites du chœur. La nef, beaucoup plus 

sobre, à charpente apparente, témoigne d'une construction en plusieurs étapes relevant de commanditaires différents. Le chœur comprend deux travées voutées bordées au sud par une ancienne chapelle seigneuriale.
La charpente qui la couvre est un bel exemple de charpente médiévale, anciennement ornée d'un lambris remplacé aujourd'hui par un enduit de plâtre. La nef est bordée, au sud, par une galerie de bois qui fait office de porche et, au nord, par un bas-côté actuellement désaffecté. Contre le côté nord du chœur, s'élève le clocher de l'église dont les premiers étages paraissent dater du XIIIe siècle alors que les niveaux supérieurs n'ont été 

construits qu'à la fin de l'époque médiévale ou peut-être même durant l'époque Classique. Classée depuis 1921 parmi les Monuments Historiques, l'église Sainte Marie-Madeleine du Châtelet-en-Brie compte parmi les grands édifices de Seine-et-Marne. http://www.shcb77.fr/LAVT1.php]
Traversons la rue de l’Hotel de Ville et prenons la ruelle Duroux se trouvant vers la Mairie, puis sur la gauche la ruelle Baudra et enfin sur la droite la ruelle du parc Sainte Reine. Nous passons devant le Lavoir.
[Le lavoir tel qu’on peut le voir aujourd’hui est alimenté par une source pour se déverser dans le ru du Châtelet.
Il a été complètement restauré et aménagé en 1990 pour s’intégrer au cadre du parc et permettre aussi parfois l’organisation de concours de pêche. Qu’en est-il des origines de ce lavoir et quelles en furent ses diverses transformations ?
Aucun élément ne nous permet de dater la construction du premier bâtiment.
Ce que l’on peut dire, c’est qu’en 1853, la municipalité dresse un devis pour la démolition de l’ancien lavoir qui date au moins du début du XIXe siècle.
On peut supposer que cette démolition n’a pas eu lieu car aucune délibération de conseil municipal ne laisse apparaître de dépenses engagées pour ce travail.

En 1866 des travaux de peinture sont effectués pour le compte de la commune et en 1880 des travaux de ravalement intérieur et extérieur, ainsi que de couverture sont exécutés, sous la direction de l’architecte M. Bulot. Mais c’est surtout en 1885-1886 les travaux d’agrandissement sont réalisés. C’est ainsi que le lavoir est rallongé de 6 mètres pour atteindre une longueur de 18 mètres. Il est fermé en amont et en aval ; des travaux de couverture, de ravalement et de peinture sont exécutés et un cabinet d’aisance est construit. http://www.shcb77.fr/LAVT1.php]
Entrons dans le parc prenons la première allée sur la droite, contournons le lac passons le petit pont au dessus du ru et prenons l’allée de droite à la

fourche, nous pouvons allé voir la source Sainte Reine ou prendre la branche de droite pour nous diriger vers la chapelle Sainte Reine.
[Reine, était une jeune bergère chrétienne vivant à Alise en Bourgogne, site probable de la bataille d’Alésia.
Née en 238, elle meurt le 7 septembre 253, suppliciée par le proconsul romain Olibrius qui voulut abuser d’elle. Le nom d’Olibrius est resté dans le langage courant pour désigner un bravache, un fanfaron cruel. Le culte chrétien vénérait déjà Sainte-Reine dès le IVème siècle, ce qui est attesté par les découvertes archéologiques d’objets portant le mot de « regina ».
C’est à l’abbaye de Flavigny qu’en 866 sont transférées ses reliques, et c’est de là que va se diffuser à partir de l’an mil, le culte de Sainte-Reine, qui s’étendra à toute l’Europe.
La source du Châtelet est d’abord placée par les Celtes sous l’invocation d’une divinité du paganisme.
Etant en bordure de l’ancienne voie allant à Alise Sainte Reine, on peut considérer que ce nom de Sainte Reine lui fut donné à cause des pèlerins s’y rendant, ou peut-être même par eux. Ce culte est en tout cas fort ancien au Châtelet, où il est très populaire.
La fontaine est alors fréquentée pour la guérison des maladies vénériennes et par les femmes désirant avoir des enfants. Des bains 


sont installés pour faire bénéficier les malades de l’eau d’une source, « la fontaine des Dartreux ». L’eau de cette source est réputée pour ses propriétés contre les maladies de la peau y compris les maladies vénériennes. On ignore à quel moment précis durant le Moyen-âge, le culte de Sainte-Reine fut institué, et comment la source fut connue comme miraculeuse.
Grâce à cette eau, la reine Anne d’Autriche aurait donné à la France un dauphin, le futur Louis XIV en 1638. Madame de Sévigné et 

Jean Racine s’en font expédier des bouteilles pour guérir des maux de gorge. Madame de Saint Loup, Casimir V roi de Pologne et la princesse de Conti vinrent y « prendre les eaux ».
A l’origine, la chapelle se trouvait au fond de la vallée, à côté de la source. La Chapelle de la Sainte Trinité, ou chapelle Sainte Reine actuelle, fut bâtie sur le bord de la fontaine par le sieur des Essarts et Dame Sylvain et bénie le 28 avril 1737 par André, curé d’Héricy. Les pierres et les tuiles de la Maladrerie servirent à son édification.
La chapelle faisait dans les temps reculés partie d’un Chapitre « le Clos Sainte-Reine » (cadastre 1809) qui fut détruit.


Chapelle Sainte Reine
Après la vente des biens nationaux, elle est rachetée (en fait échangée) en 1821 par la commune et rendue au culte.
En 1841, l’abbé Rouffiac, curé doyen fit reconstruire le porche qui précède la chapelle.
En 1900, l’abbé Bled curé-doyen fit procéder à la réfection du plafond et au ravalement de la façade.
En 1935, l’abbé Péricart, curé-doyen, fit refaire la toiture, les murs extérieurs, les grilles et les peintures intérieures.
En 1950, l’abbé Jozon fit restaurer la chapelle.
 
En 2000, la commune, fit refaire charpente et toiture
Pèlerinage, procession à la fontaine, et messe eurent longtemps lieu le 7 septembre à la chapelle.
http://www.shcb77.fr/LAVT1.php]
Fontaine  d’Audebert
Remontons la D 605 et prenons sur la gauche le chemin des Villerons,  longeons les maisons et tournons sur la gauche en arrivant dans les champs. Nous entrons de nouveau dans le parc prenons l’allée sur notre droite contournons le lac, passons sur le petit pont (mais l’on peut poursuivre l’allée par la droite et faire le tour par le plus petit des lacs.) Laissons les allées de droite et de gauche ressortons du parc l’allée fait fourche prenons la branche de gauche et passons devant la Fontaine  d’Audebert  (bac en pierre au raz du sol) prenons sur la gauche l’allée du même nom, nous débouchons rue du Moulin que nous prenons à droite. Sortons du village et prenons le chemin sur la droite, le long des clôtures de ce qui est  en 2016 les dernières maisons. Passons une barrière et un petit pont au dessus du ru des gouffres continuons en face. Nous rencontrons un chemin que nous prenons à gauche au loin nous apercevons des arbres et une croix entre deux Tilleuls : La croix de Balle
[Cette croix était implanté à l’intersection de l’ancienne voie romaine et du chemin menant à la commune (La petite et la Grande Commune sont aujourd’hui ‘’des fermes ou bâtiments’’ situé dans la foret de Villefermoy)Comme l’attestent les cartes cette croix à toujours été à cet emplacement, la plus ancienne date de 1728, elle fut réédifié en 1935 par l’Abbé Péricart. Celle-ci date de 2010. La plupart des croix au Chatelet on été érigées au Moyen Age soit à la sortie du village, soit à l’écart au croisement des chemins. Vétuste elles disparurent du paysage, L’abbé Péricart doyen du village de 1930 à 1938, eut le désir de toute les relever et tînt sa promesse. (Extraie du panneau d’information)]
Poursuivons notre chemin nous débouchons sur un large chemin que nous prenons à droite, passons devant les grandes maisons (certainement une ancienne ferme transformée en appartements. C’est le nombre de boîtes aux lettres à l’entrée qui me fait penser à cela.) Traversons la D605 poursuivons en face par la route goudronnée menant à Féricy. A l’orée de la foret de Barbeau nous trouvons un chemin sur la droite avec une pancarte marqué le Chatelet. Puis nous prenons le premier chemin sur la droite (toujours fléché) nous passons une ancienne ferme et arrivons sur une grande exploitation. J’abandonne ici le fléchage et poursuis sur la gauche par la route bitumée (Le fléchage fait traverser la zone industrielle.) Nous arrivons sur la D 47 que nous prenons à droite. Avec la traversée de la D605 c’est la partie la plus problématique de cette balade. Nous arrivons au pont de la Chomarderie au dessus du ru des grands champs. Juste avant le pont nous trouvons un sentier longeant le rue, je ne suis pas sur qu’au printemps et en été il soit praticable encombré par les ronces et les orties en fin de parcours il faut traverser le ru à gué. La descente n’est pas facile, mais l’on peut toujours tenter l’aventure. Remontons la rue jusqu’à la stèle et prenons le chemin de gauche on retrouve un balisage jaune. Nous débouchons dans une rue allant à Fontaine le

 Port que nous prenons à droite et au carrefour à gauche. Au niveau de la station d’épuration nous trouvons un chemin qui remonte sur la droite au départ dans la verdure puis entre les maisons nous débouchons sur la route de Fontaine le Port (accès principal) la prenons légèrement sur la droite puis à gauche le chemin intra muraux, nous suivons le balisage jaune. Laissons le sentier continuant tout droit et prenons celui de droite, traversons une rue (chemin de l’Yauveux) continuons en face et nous débouchons dans l’allée des pignons blancs que nous prenons à droite sur une vingtaine de mètres et de nouveau un sentier sur la gauche le chemin des Guyottes en bout de l’impasse, nous trouvons un sentier que nous prenons à gauche. Nous débouchons dans le chemin de la Verderie et trouvons un sentier sur la droite. Nous débouchons chemin des trois Poulains qui débouche dans l’allée des pignons blancs et si vous êtes garer au château des Dames vous êtes arrivée.
  



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