lundi 10 janvier 2022

Petite promenade en Auvergne N°130 Super Besse Puy de Paillaret et la Croix de Seignavoux

 Février 2020

Une aventure à deux pas de la civilisation. Attention l’hiver (par temps normal avec de la neige, la descente est impossible c’est une piste de ski, il sera peut être intéressant de redescendre par le balisage.

Un petit séjour dans le Puy de Dôme en hiver ma fait redécouvrir ses magnifiques paysages. J’ai essayé de réaliser les promenades en utilisant uniquement des chemins balisés été comme hiver. Cet hiver 2020, fut un peu trop chaud pour que les montagnes se couvrent durablement d’un manteau blanc. Les trois promenades autour de Super Besse furent improvisées. Nous avions promis à notre petite fille qu’elle apprendrait à faire du ski, mais nous n’avions pas choisi le bon coté de la montagne. Le Mont Dore, location idéale en centre ville avec navette montant les skieurs sur leur aire de jeux à deux pas. J’avais une bonne matinée pour randonnée. Manque de chance (pour notre skieuse en herbe) pas assez de neige pour maintenir les cours des débutants… déception. Mais de l’autre coté de la montagne grâce aux très peu écologique, canon à neige les cours sont maintenus. En route tout les matins pour Super Besse afin qu’au moins elle puisse apprendre à faire du ski. Elle est suffisamment déçu de ne pas pouvoir faire de bonhommes de neige, n’y de pouvoir me lancer des boules de neige. Malheureusement cela me laisse peu de temps pour une balade. L’avantage mon terrain de jeu c’est bien agrandi. L’inconvénient ; l’hiver elles ne seront pratiquement inutilisables, elles utilisent les pistes de ski et de raquettes.   

 Carte IGN         Trace GPS & Topo sans Commentaires          Trace Randogps

Le code mobile de cette randonnée est b345847

Pour envoyer le circuit sur votre appareil mobile : Regarder le tutoriel video en Cliquant ici

Km   Temps  V/d   V/g    Dénivelé      Ht maxi

6       1h50      5,5    4,8       310             1537


 J’ai eu un peu de mal à réaliser cette balade. Sur la carte, elle est tracée. Sur le terrain c’est un peut plus dure, j’avais bien mon téléphone avec ma carte au 1/25 000ème, mais je n’ai pas su l’utiliser correctement, je comptais sur un balisage que je n’ai malheureusement pas beaucoup vu.

Le départ se fait toujours des parkings situés autour du lac des Hermines, descendons le front de neige, l’été je ne sais pas à quoi cela ressemble, mais cette année c’est un immonde champ de boue, de glace et de neige fondu. D’après la carte le sentier monte sur la droite après le bâtiment de vente des forfaits. Dans ce désert boueux, (entre la route et la montagne, nous trouvons une sorte de prairie, avec quelques taillis. L’hiver c’est le départ des pistes de ski de fond et des raquettes, il y a des traces partout et pas vraiment de chemin visible.) Je démarre, trop bas et me retrouve sur la route. Je n’ai pas le temps de chercher comment améliorer ma technique de lecture de carte sur mon téléphone, au lieu d’y ajouter le GPS, je le supprime, et essaye de me repérer à l’ancienne, mais cela fait plus de dix ans que je ne lis plus une carte, je parts toujours avec une trace. La carte de mon GPS n’est pas assez précise pour voir tout les sentiers. Je remonte en coupant à travers la prairie, ce n’est pas facile sur cette bande de terre, il s’y trouve des claustras pour canaliser les skieurs. On y trouve une piste de biathlon, heureusement avec le manque de neige cela ne fonctionne plus. Je trouve un chemin et une piste de ski de fond que je prends à gauche, (l’été VTT 24), on pénètre dans la foret, puis je trouve qu’il monte de trop, alors je quitte ce chemin (piste) et longe un fossé. Comme j’ai du mal à me situer, Je redescends de nouveau et bien trop. Je vois sur la carte que je dois couper la route et je me souviens que dans ma précédente promenade il y avait des marques jaunes. A partir d’ici je renonce un peu à cette promenade… Je coupe la route, retrouve le GR 4, au moment ou il tourne vers la chapelle je poursuis tout droit le long du ruisseau de Clamouze. A la fourche, je retrouve un balisage, au lieu de prendre comme dans la précédente promenade la branche de gauche, je prends celle de droite, remonte vers la route. Au carrefour je retrouve des marques, la carte me dit de suivre la route, mais il y a d’autres chemins venant couper le chemin balisé. Une pancarte m’indique Surper Besse a 2,5 km sur la droite c’est une piste de ski de fond. Je prends le chemin face à moi grimpant dans la foret, c’est également une piste de ski de fond, il fait une première fourche, je coupe un chemin débouche sur un chemin formant Té, j’ai une hésitation, je me trompe le prends à droite car il monte, mais je me rends rapidement compte que je retourne à mon point de départ. Je redescends, le chemin sort de la foret, c’est une piste noir VTT et de skie de fond « la Geneste » je coupe le chemin balisé s’en m’en apercevoir et ce qui me trompe également ce sont les trace jaune sur les poteaux des clôtures, au loin j’aperçois les randonneurs que j’avais vu sur la route remonter vers la montagne et que je croise une personne sur le même chemin que moi. Comme il n’est pas de bonne heure je me dis qu’elle revient de la croix et que je suis sur le bon chemin. J’arrive à l’intersection, remonte le vallon de Landrode, en longeant des clôtures. Rapidement je perds la piste, plus de traces dans la neige. Le terrain ne correspond pas à la carte… Le chemin s’approchait du bois et longeais le bois, j’en suis loin, Ce doit être une piste de ski de fond, je me dirige une peu à l’aveugle sur la droite, malheureusement pas assez. Je pense que la croix est au sommet d’un rocher, j’ai son altitude sur la carte, elle est à 1509 m, donc sur les pentes du Puy de Paillaret, j’imagine un petit promontoire visible de tout cotés. Sur les pentes de la montagne j’aperçois un col, je grimpe, toujours à l’aveugle, de toute façon Super Besse est derrière sur la droite, il fait beau je peux avancer à vu. J’arrive au passage rocheux (éboulis de gros rochers ). Regarde la carte, le balisage passe sur la droite, j’infléchis mon chemin, mais je trouve la pente très raide, les rochers recouvert plus ou moins de neige et de glace sont glissants et forment des petits ponts de neige qui casse à mon passage, j’ai peur que mon pied reste coincé entre deux rochers. J’aperçois un passage, entre les éboulis. J’abandonne mon idée de rejoindre le chemin balisé que de toute façon je n’ai pas vu en contre bas. Remonte par ce passage et j’arrive devant ce qui me semble être le sommet de la montagne, toujours pas de croix. Des traces de pas, en provenance de droite, et contournant le bloc j’infléchis mon chemin, trouve que je ne vais pas m’en sortir, et puis la croix elle est au sommet. Je quitte les traces et grimpe pour rejoindre le sommet, pas facile dans ses roches recouvert de neige. Je fais ici ce que je n’ai pas voulu faire plus bas, mais cela me semble un peut moins dangereux car je monte. Mon horizon s’agrandit, je commence à apercevoir quelques pistes et le Puy de Chambourguet. Toujours pas de croix. Je poursuis et arrive enfin à l’extrémité du môle. Je redescends vers un télésiège à l’arrêt. Tant pis je n’aurais pas vu la croix, il est tard et je n’ai pas le temps de chercher. Dommage j’aime bien ce coin, il me semble sans trop de difficulté de pouvoir s’y promener sans chemins. Je redescends et trouve la croix. Il était impossible que je la vois et qu’elle me serve de repère. Elle est en contre bas, dans un vallon ouvert coté Super Besse. Je trouve facilement le chemin tracé sur la carte,  je passe devant la croix et remarque le balisage jaune (rond) trop tard pour refaire la trace, il faut que je rentre en direct. L’hiver, il est impossible de redescendre par ce coté, c’est une piste de ski. Je passe sous le Téléskis du Madelet à l’arrêt et descend tranquillement le chemin. Je suis rapidement bloqué par un reste de pistes encore en activités. Cela ski plus haut, il y a encore de la neige au Puy Gros, et de la Perdrix, plus tard j’apprendrais qu’il restait un peu plus d’une dizaine de pistes d’ouvertes. Je pense être sur la piste bleu du Capucin qui coupe le chemin. Cette piste permet de rejoindre le bas de station. Enfin piste est un bien grand mot, il y a bien une cinquantaine de mètres sans neige. Certain skieurs déchausses, d’autres plus hardies passent sur les cotés ou l’on trouve une bouillasse rocailleuse. Doivent avoir loués leur skis ceux là. Je ne vient pas les perturber, ils ont bien assez de soucies comme ça, je passe sur le flanc de la montagne, dans les bruyères, ou je ne sais quoi, je ne vois pas bien sous la neige, sur le flanc de la montagne la neige est resté, heureusement qu’il y a les arbrisseaux pour me retenir la montagne est très pendu dans ce coin. Je ne suis pas le moins remarqué, et remarque même quelques têtes désapprobateurs, Qu’est-ce qu’il fait là se c.. Le reste du chemin est devenu la piste il m’est impossible de continuer, trop dangereux pour tout le monde. Je rejoins le Téléskis du Madelet qui ne fonctionne plus, au moins ici je ne gêne personne. Dans le bas je remonte la D 149 jusqu’au parking.

 


 

Vous trouverez toute mes randos de la journée en cliquant sur le lien ; 
https://randosacaudos.blogspot.com/p/blog-page_3.html

dimanche 2 janvier 2022

Petite Promenade N 118 - en Auvergne : Autour de Super Besse Chapelle de Vasivière et son Calvaire

 Chapelle Notre Dame de Vassivière

Km   Temps  V/d   V/g    Dénivelé      Ht maxi

7       1h30     5,2     4,9       218            1312m

Un petit séjour dans le Puy de Dôme en hiver ma fait redécouvrir ses magnifiques paysages. J’ai essayé de réaliser les promenades en utilisant uniquement des chemins balisés été comme hiver. Cet hiver 2020, fut un peu trop chaud pour que les montagnes se couvrent durablement d’un manteau blanc. Les trois promenades autour de Super Besse furent improvisées. Nous avions promis à notre petite fille qu’elle apprendrait à faire du ski, mais nous n’avions pas choisi le bon coté de la montagne. Le Mont Dore, location idéale en centre ville avec navette montant les skieurs sur leur aire de jeux à deux pas. J’avais une bonne matinée pour randonnée. Manque de chance (pour notre skieuse en herbe) pas assez de neige pour maintenir les cours des débutants… déception. Mais de l’autre coté de la montagne grâce aux très peu écologique, canon à neige les cours sont maintenus. En route tout les matins pour Super Besse afin qu’au moins elle puisse apprendre à faire du ski. Elle est suffisamment déçu de ne pas pouvoir faire de bonhommes de neige, n’y de pouvoir me lancer des boules de neige. Malheureusement cela me laisse peu de temps pour une balade. L’avantage mon terrain de jeu c’est bien agrandi. L’inconvénient ; l’hiver elles ne seront pratiquement inutilisables, elles utilisent les pistes de ski et de raquettes.  

 Carte IGN                       Carte GPS et Topo sans Commentaires    Carte Randogps

Le code mobile de cette randonnée est b345846

 Pour envoyer le circuit sur votre appareil mobile : Regarder le tutoriel video en Cliquant ici

Février 2020

Nous partirons des grands parkings de Super Besse, situés autour du lac des Hermines. Le départ se faisant derrière les bâtiments de la piscine et du parc aventure. ou en centre ville.

[Super Besse en chiffre ; La station de sports d'hiver de Super-Besse est située dans la commune de Besse-et-Saint-Anastaise (autrefois dénommée Besse-en-Chandesse) au cœur du parc régional des volcans d’Auvergne dans le département du Puy-de-Dôme, en Auvergne-Rhône-Alpes. Distante de Clermont-Ferrand d'environ 50 km, elle est située à 1 300 m d'altitude sur les pentes du puy de Sancy (le plus haut sommet du massif central), du puy de la Perdrix et du puy Ferrand. Super-Besse voit le jour en 1961 sous l'impulsion de Germain Gauthier. Il était originaire du lieu-dit les Ribages, Picherande. Skieur de fond, champion d'Auvergne en son temps, directeur de la première école de ski.
Très vite le domaine s'équipe d'installations modernes de l'époque (avec notamment l'une des toutes premières télécabines de France du constructeur Mancini).
Près de 22 téléskis y seront installés entre 1961 et 2005.
La station s'équipe également en
télésièges. 5 appareils y seront installés entre 1965 et 2010 quatre 4 places et deux 2 places).
La station est rentrée dans le domaine des stations à gros investissement en 1974 avec la construction d'une des toutes premières télécabines 6 places de France (avec
Courchevel la même année) ; ainsi qu'en 2008 avec la construction du funitel de la Perdrix, où Super-Besse se classe 3e station française au niveau de l'investissement (14,878 M€). Le lac des Hermines, immense réservoir d'eau, permet un fonctionnement optimal du parc d'enneigeurs dont la station s'est dotée.

Le ski de piste représente 43 km répartis sur 27 pistes

 23 remontées mécaniques assurant un débit maximal de 22 000 skieurs par heure :

1 funitel à cabines de 20 places qui fonctionne même par vents violents

4 télésièges 4 places dont un débrayable et un avec tapis d'embarquement

1 télésiège 2 places fixes

17 téléskis

  379 canons à neige

Le domaine skiable s'étend au Grand Sancy grâce à la liaison avec le domaine du Mont-Dore, situé sur le versant nord du puy de Sancy. 3 téléskis permettent la jonction entre Super-Besse et le Mont-Dore assurant la liaison entre les 2 domaines skiables. Cependant, les conditions climatiques (brouillard, vent, gel, givre) empêchent parfois la liaison d'ouvrir, et de profiter des 84 km de pistes. 125 km de pistes de fond réparties entre les reliefs boisés, les lacs gelés et les plateaux. D’autres équipements sont à découvrir sur wikipédia.

 un lac artificiel (lac des hermines) permettant des activités l'été : pédalo, optimist, canoë, plage aménagée pour les tout-petits

  une piste de luge d'été 

2013, la tyrolienne "Fantasticable" de 1600m de long avec un dénivelé de 260m et une vitesse pouvant atteindre 120km/h (la plus importante de France). En août 2008, c'est à un hélicoptère Puma qu'est revenue la mission de lever les cinq derniers pylones du nouveau funitel. Sachant que chaque pylone est constitué d'un fût de 2,5 à 2,8 tonnes, d'une potence de 6 tonnes pour 12 mètres d'envergure et de quatre balanciers de 1 à 2,5 tonnes et que la charge de l'hélicoptère ne peut dépasser 3 tonnes, le Super Puma a effectué quelque 45 rotations avant l'assemblage de chaque pylône par environ 500 boulons. Une grue de 100 tonnes avait, quinze jours avant, levé les deux pylônes les plus en aval. Extraie wikipédia.]

Nous nous garons sur les grands parkings proches du centre ville.

 Km     Temps     Arrêt     V/d        V/g       dénivelé     Altitude maxi    

8         1h15       0h10      7,2         6,4          240 +              1323     

(J’ai un peu couru sur la route, pour rester dans les temps impartis par les cours de ski.)

Descendons la D 149d, longeons le lac des Hermines [Le lac des Hermines, lac artificiel crée en 1968, se situe à 1350 m d'altitude. II fait 9 m de profondeur avec une superficie de 14 ha. Il sert à l’enneigement en hiver. https://www.sancy.com/equipement-loisirs/lac-des-hermines/] Dépassons le lac, longeons le front de neige, par le chemin ou la route le long de la départementale, nous passons au pied des remontés mécaniques. Après les parkings pour les camping-cars, la route se divise en deux, La branche de gauche retourne sur Super Besse, poursuivons le chemin le long de la D 149 en direction du col Geneste, Chareire et Picherande. L’hiver c’est une piste de ski de fond et de raquette. (Nous sommes sur la piste raquette 11. Laissons une branche du 11 partir sur la gauche.) Il se peut également que se soit le GR 4, j’avoue que je n’ai pas vu les traces. D’après la carte il est balisé sur la gauche de la départementale, j’ai trouvé que ce n’était pas prudent de marcher le long de la route, l’hiver c’est un ruban de voitures.) Deux cent mètres après le carrefour, la route entame un virage la piste de rackette traverse la départementale. Nous nous dirigeons vers la chapelle Notre Dame. Le chemin est indiqué. Traversons les prairies, (balisage jaune) au loin nous avons une belle vue sur les montagnes du Cantal. Nous arrivons sur le parking de l’Auberge des Pélerins, [La Chapelle de Vassivière est un haut lieu de pèlerinage et de prières en Auvergne. Reculée dans la montagne, construite au XVIe siècle, elle est née de la volonté de Catherine de Médicis et abrite en été la Vierge Noire de Vassivière.
Chaque année, le 2 juillet, la statuette de Notre-Dame de Vassivière (La statue de Notre-Dame de Vassivière est une
vierge noire. Elle est installée l'hiver dans l'église Saint-André de Besse. ) est amenée en procession de l’église de Besse à la chapelle de Vassivière (à 8 km). Elle retourne à l'église de Besse pour rejoindre ses quartiers d’hiver, en grandes pompes, à la fin du mois de septembre (le dimanche qui suit la St Matthieu) : c’est la Dévalade. https://www.sancy.com/patrimoine-culturel/chapelle-de-vassiviere/ - En langue celtique, Vas signifie demeure ou temple. Et iver eau ou rivière. Vassivière serait donc le "Temple de l'eau". Un temple antique aurait existé dédié à une divinité des sources des rivières proches, la Couze Pavin et la Clamouze. Le nom de Vassivière aurait pour origine "vas y voir" ou "vas y paître". Mais ces hypothèses sont douteuses, le nom de Vassivière existant très tôt (au plus tard en 1547). Lorsque le christianisme s’implante en Auvergne, le culte de la Vierge Marie qui donne naissance au Christ, source de l’eau vive, remplace et transforme le culte des sources. 1547 : À l'époque de la Réforme protestante, Pierre Gef, marchand de Besse recouvre la vue qu’il avait perdue en méprisant la dévotion de ses compagnons pour la statue de Marie. La statue est transportée dans l'église Saint-André de Besse. Selon la tradition, le lendemain, la statue retourne toute seule à son emplacement d'origine et cela se reproduit trois fois.  1550-1555: Après ce qui est considéré comme un miracle, Catherine de Médicis, propriétaire des lieux donne l'autorisation aux prêtres filleuls de Besse de reconstruire la chapelle avec le produit des quêtes. 6 juin 1555 : inauguration de la chapelle et premier pélérinage. 1804 À la révolution la chapelle a été transformée en grange à foin ; la statue est brûlée. Aujourd’hui, celle qui est vénérée au sanctuaire est une copie. Mlle Admirat fait l’acquisition de la chapelle et en fait don à la paroisse de Besse. 3 juillet 1881 : 30.000 personnes participent à la célébration du couronnement de la statue. 1981 : Centenaire du couronnement, présidé par le Cardinal Marty : 10.000 personnes sont présentes. wikipédia]. Traversons le parking et dans l’un des virages de la route menant au ‘’Baraque de Vassivière’’ nous trouvons un petit chemin menant à une chapelle isolé. (D’après la carte nous devons passer devant des menhirs, je n’étais pas attentif, et je ne les ai pas remarqués.) Nous arrivons à la chapelle (piste raquette) l’entrée est encadrée par deux blocs de pierre l’un pouvant servir de siège ou de prie Dieu. Faisons le tour de la chapelle. Revenons sur nos pas. J’ai voulu couper et rejoindre la route, attention au printemps c’est gorgé d’eau nous sommes au milieu des Tourbières. Revenons vers l’église principale, nous trouvons le GR 4 suivons ce dernier par la gauche (balisage rond jaune et pistes raquette 1 & 2. Nous passons devant la source ou nous trouvons la fontaine marquant l’emplacement ou se trouvait l’ancienne muraille et la statue de la vierge. [La Chapeloune est un petit abri recouvert de lauzes en contrebas à droite en sortant de la chapelle. Elle protège une source qui jaillit du rocher servant d'assise à la chapelle. Depuis l'évènement de 1547, des mal-voyants lui ont attribué leur guérison. Wikipédia]          

 

 

 

 

 

 

 

 Poussons des portillons et poursuivons le GR descendant vers les bois, à son orée nous trouvons un chemin formant Té avec le notre. Nous quittons le GR pour prendre un chemin sur la gauche, (pistes ski de fond bleu et rouge) nous coupons le ruisseau de la Clamouze, entrons en foret, nous grimpons, le chemin fait fourche, nous trouvons un balisage, prenons la branche de gauche. Le chemin reste sensiblement sur la même ligne de niveau, nous arrivons de nouveau sur une fourche, nous prenons à gauche, le chemin est balisé, nous redescendons et nous nous rapprochons du ruisseau de Clamouze, le chemin fait de nouveau fourche, le balisage continue tout droit. Prenons le sentier de gauche, (rond jaune) traversons la Clamouze (deux petits ponts en bois) et poursuivons le sentier qui serpente dans la foret. Nous contournons une ferme, et débouchons sur la route menant aux Ribages, que nous prenons à gauche. Nous retrouvons un balisage rond jaune et informations Super Besse à 3 km, par le PR n°2, (nous nous dirigeons vers le lac Chauvet et au Puy Merle), traversons les bois, puis, longeons sa lisière, nous retrouvons le GR 4. (Une information nous dit qu’en suivant le GR sur la droite il rejoint Picherande, Lac Chauvet, Les Pierriers). Poursuivons le bitume en direction du lac Pavin et Super Besse, jusqu’à la route de Vassivière que nous prenons à droite, nous trouvons des panneaux d’informations sur la gauche Vassivière, tout droit Super Besse à 3 km et les Baraques de Vassivière. Nous changeons de GR, du 4 nous passons au 4a (liaisons vers le GR 30). Nous sommes sur le bitume au milieu des prairies vallonnées, les montagnes du Cantal déchirent l’horizon. Un peut plus loin Super Besse dominé par le Chambourguet. La route tourne sur la droite et se dirige vers les Baraques de Vassivière, nous trouvons un grand parking et des panneaux d’informations. Sur la droite les balisages partent sur le Puy de Montchal et le Lac Pavin, Picherandes. Sur la gauche Super Besse à 3 km et Vassivière à 1,5). Nous remontons par le chemin de Croix Piste raquette 2. Sur le plateau, je quitte le balisage et prend sur la droite une piste de ski de fond rouge et bleu et raquette 1 me permettant de rejoindre un peut plus rapidement la station, longeons les claustras. Nous retrouvons le bitume de la D 149 que nous prenons sur la droite et retournons au parking.   

L’histoire un peu plus complète de la chapelle.

En 1321, Bernard VII de la Tour fit don des pierres de la chapelle de Vassivière ruinée pour la reconstruction de l'église de Condat en Feniers dans le cantal. On ne sait pas si la première chapelle fut dévastée par les Anglais lors de la guerre de cent ans, ou si l'éloignement du site a fait oublier le sanctuaire. En souvenir de ce temple, on y laissa une statuette de la vierge que l'on ne manquait pas de saluer au passage. L'histoire aurait pu s'en arrêter là, si en 1547, un marchand de Besse répondant au nom de Pierre Gef, qui se rendait à la Tour d'auvergne, refusa de la saluer en se moquant de la dévotion portée par ses camarades pour cette statuette noire. Il se retrouva aussitôt aveugle. Il ne retrouvera la vue qu'après s'être repenti et avoir fait amende honorable. On décida alors de descendre la vierge à l'église de Saint André à Besse. Le lendemain, elle était revenue toute seule dans sa niche de montagne et ceci se reproduit trois fois. La nouvelle se propagea très vite; et on parla de miracle. C'est à cette époque que l'on décida de construire la chapelle. Catherine de Médicis, alors propriétaire des lieux en donna l'autorisation. Les travaux débutèrent en 1550, la chapelle fut consacrée en 1555, et  achevée le 6 Juin 1556. On instaura un pélerinage permettant à la belle saison de monter la Dame en procession le 2 Juillet dans son sanctuaire de montagne (altitude 1 300 mètres), et de la redescendre en grande pompe le dernier dimanche de septembre après la saint Matthieu, (ou après l'équinoxe d'automne): la dévalade. Elle suit donc les règles de la transhumance, sur les 8 km séparant Vassivière de Besse. Pendant la révolution, la chapelle sera transformée en grange et vendue en bien national (1804). Ce n'est qu'en 1809 que Napoléon signera la réouverture. Dans la petite chapelle en contrebas de l'église, se trouve une source aux nombreuses vertues. http://leblogdepaulo.eklablog.com/notre-dame-de-vassiviere-63-a92698323

 

 

 

 

 

 

 Vous trouverez toute mes randos de la 1/2 journée

                   en cliquant sur le lien ; 


https://randosacaudos.blogspot.com/p/blog-page.html