jeudi 2 septembre 2021

Randonnée Le Plus Loin Possible 2021 Etape 2033 Biville – Surtainville

Carte IGN         trace GPS & Topo sans Commentaires         Tracerandogps

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Km   Temps   Arrêt   V/d   V/g   Dénivelé

34      8h16     2h00   5,1    4,1     463+ 

 Jeudi 22 juillet2021

Il ne faudrait jamais accepter que l'on vous avance sur le parcours. On ne devrait jamais couper un itinéraire que l'on a déjà étudié. Ce matin mon hôtesse part vendre son lait dans les villages voisins et me propose de m'avancer sur mon itinéraire de deux kilomètres de bitume. Aujourd'hui j'ai une longue étape plus de trente kilomètres, alors deux de moins pourquoi pas. Elle m'emmène au pied du Gr. Je branche mon GPS  et surprise je ne suis pas sur ma trace. Je regarde ma carte, en effet je ne faisais pas ce morceau dans les dunes, je prenais la route jusqu'à Biville située à  1,5 km du gîte. Par la dune j'ai eu l'impression d'en faire bien plus, c'est compliqué de grimper dans les dunes, on s'épuise dans le sable sec qui entre dans mes chaussures basses, ensuite le parcours est sympa certainement mieux que le bitume. Nous passons le calvaire des dunes, (il porte bien son nom) puis on entamé une courbe sous couvert  d'un taillis dans la Vallée Gardin on remonte jusqu'au hameau  de gardin. A notre droite un puits  où une fontaine, pas très loin un lavoir que je n'ai pas vu. Contrarié par mon détour je ne l'ai pas cherché. Laissons la route de droite, prenons la suivante, nous entamons un large virage. Au large carrefour de la croix de la Mielle, nous abandonnons le bitume pour un chemin carrossable. Nous sommes dans la garrigue. Un peut avant le pont passant au dessus du ruisseau de Bival, nous prenons à droite un chemin longeant le ruisseau , nous sommes sous couvert et par ce temps chaud c'est bien agréable. Notre chemin débouche au hameau du Val ès Cochard prenons sur la droite la fin de la D 37E1, passons le pont sur le ruisseau des Sablons, abandonnons le bitume lorsqu'il tourne à gauche en direction du Moulin de la Mielle, poursuivons le balisage tout droit, par un chemin sablonneux. Nous suivons toujours le GR 223, et retrouvons le bitume sur la D123 c'est une route permettant la liaison entre les quelques maisons du Pont des Sablons et les maisons du hameau du Pénitot. Quittons le bitume tournant à gauche et poursuivons le chemin carrossable face à nous. De chemin nous passons à sentier, du moins à chemin non carrossable, nous retrouvons un chemin un peu plus large et arrivons au hameau du Pont Langlois, prenons le bitume sur la gauche, nous débouchons sur la D 64. Je sais que dans le coin je peux faire un raccourci, Je ne sais pas trop me situer sur la carte et même avec le GPS l'écran est bien trop petit pour me permettre de bien visualiser mon raccourci (je ne sorts pas mes lunettes, pour lire les infos sur l'écran. Je prends la D 64 face à moi, remonte, trouve des panneaux et je me rends compte de mon erreur. Je fais demi tour. Avec se genre de situation je vais faire des kilomètres en plus et je vais perdre mon temps. (j'ai toujours été en avance d'un hameau, je me croyais déjà à Siouville. ) Je poursuis ma trace et reprend le GR. Le balisage emprunte la D64 passe au dessus du ruisseau du Douet ou du petit Douet nous arrivons à une fourche, quittons la départementale pour prendre sur la gauche la rue desservant des maisons, puis grimpant vers les bosquets. Nous débouchons sur un chemin formant Té prenons la branche de gauche et au carrefour suivant le chemin de droite. Nous débouchons sur le bitume au hameau ès Francs (trois maisons). Le GR fait un esse gauche-droite au bout de la rue nous avons une fourche, laissons le balisage locale partir sur la gauche et poursuivons le GR par le chemin de droite. Nous serpentons dans les prairies bordées de haies. Nous débouchons sur la D64 à la hauteur de la Viesville. Je me crois à Siouville cette fois ci je suis certain d'être sur la route de mon raccourci, je quitte le Gr et prends la D64. Malheureusement cela me rallonge. Je grimpe jusqu'au carrefour ou la D 64 tourne à droite en direction du bourg 1 km. Je ne fais pas attention à l'information, je suis certain que Siouville est derrière (je suis un peut perdu) poursuis tout droit par la D 64 E1 en direction d'Helleville que je ne trouve passur ma carte papier (mon extraie de carte étant trop petit.) j'arrive au carrefour avec la D 4, je me rends compte que je me suis trompé voir même rallongé. Il me reste le choix soit de faire une croix sur le GR 223 et rejoindre Surtainville par le bitume, ou redescendre vers Dielette, pour retrouver le balisage. Ce fut mon choix. La route n'est pas facile beaucoup de voitures, heureusement elle descend. Nous arrivons au charment petit port de Dielette [Il s'agit d'un ancien village de pêcheurs typique. Inauguré en 1997, un nouveau port nommé Port-Diélette a été adjoint à l'ancien petit port de pêche. Port-Diélette est partagé entre les communes de Flamanville et Tréauville. Le routier de René Bougard fait état du « nouveau port » achevé en 1732 où une jetée met les navires « à couvert des vents d'ouest ». La Diélette est le nom du fleuve côtier qui prend sa source sur la commune de Grosville et coule sur une quinzaine de kilomètres avant de se jeter dans le bassin de Port-Diélette. Une mine de fer dite de la cabotière y a été exploitée. Le minerai était très riche en fer, mais les galeries s'étendant sous la mer rendaient l'exploitation difficile du fait des infiltrations. La mine fut fermée en 1962. wikipédia]. Je fatigue, en retrouvant le GR je le prends à l'envers, je m'en aperçois rapidement, poursuis la D 4, ne trouve pas utile de descendre le long du port. A l'intersection avec la D 23 je retrouve le balisage et prends la rue du Vieux Port sur la gauche, elle fait fourche, nous prenons à gauche la Rue du Bec , elle grimpe le long d'un alignement de vieilles maisons, toute fleuries. Laissons le chemin de la Vaumille sur la gauche, nous arrivons sur un carrefour pavé, prenons sur la gauche la rue du Bas, nous retrouvons le bitume puis un sentier grimpant dans la verdure. Nous arrivons à l'extrémité du hameau Blondel . A l'angle de la maison, nous poursuivons le balisage en prenant sur la droite le chemin des quatre chasses. Il serpente dans la verdure. Nous arrivons sur le plateau de Flammanville. Le paysage change ici. On est loin du paysage idyllique du Cap de la Hague, ou on a l'impression d'être perdu en pleine nature, même si les bâtiments de l'usine de retraitements nous fait souvenir que l’urbanisme n'est pas loin. Ici c'est l'inverse, on aperçoit les toits d'un quartier neuf, et un immense parking, des grues, et des pylône électriques. [Flamanville s'étale sur une route de plus de 3 km. On distingue trois grandes parties : l'ancien village, appelé Caubus, situé au sud du château, la cité de la mine (cité Sainte-Barbe) et le hameau Artu, et le centre bourg, où se trouvent la mairie et l'église, devenu aujourd'hui le cœur de la commune. Flamanville est bâtie sur un pluton granitique d'âge hercynien, qui forme une avancée sur la mer. Il est à l'origine d'une auréole de métamorphisme caractéristique, ce qui en fait un cas d'école du métamorphisme de contact. Le nom de la localité est attesté sous les formes Flamenovilla (lire Flamenc-) vers l'an 1000, Flamencvilla entre 1022 et 1026, Flamanvilla en 1192. Il s'agit d'une formation toponymique médiévale en -vile (la graphie moderne ville « latinise », alors que normalement -ille se prononce -iye [ij] comme dans fille) dans son sens ancien de « domaine rural ». L'interprétation exacte du premier élément Flamenc- > Flaman- divise les auteurs : Soit le nom de personne Flamenc « le Flamand », surnom d'origine ethnique qui s'est perpétué dans le patronymeFlamand / Flamant, commun en Normandie. Soit l'ethnique Flamingen (moyen néerlandais Vlamingen) « les Flamands », au sens d'une famille de Flamands. Des fouilles ont révélé une occupation humaine datée du Mésolithique, environ 7 000 ans, sur le site de « l'Onglais ». wikipédia]. Prenons comme le balisage la petite route (chemin) de la Vaugonne, nous serpentons dans quelques hameaux, débouchons sur une rue formant Té prenons à droite. Face à nous sur la hauteur, l'immense parking pour le personnel construisant le réacteur nucléaire. La route descend nous arrivons devant un carrefour, prenons à gauche et remontons le long du grillage et d'un parking. Montons la rue. Nous pouvons prendre sur la droite le petit chemin bitumé s'appelant la cantine grimpant vers l'immense parking situé sur le plateau. Longeons le parking par la route de droite, dans le bout nous poursuivons par le chemin dans les champs. Nous sommes toujours sur le GR. Flamanville est connu également pour sa centrale nucléaire EPR. Nous débouchons sur la route (chemin) de la Botterie, que nous prenons à gauche. Suivons le bitume et traversons le hameau de La Berquerie par la rue ès Louis, les maisons s'espacent et nous arrivons au hameau de ès Louis, passons devant le lavoir, la rue tourne à gauche et débouche sur une route formant Té devant une immense maison en granite. Nous prenons à droite par la rue du Clos au Cocq. Nous arrivons au Hameau Courtois devant une maison typique avec sa petite cour et son escalier de pierre grimpant au premier. Peut être qu'à l'origine les grandes portes du bas desservaient des étables. Nous faisons un esse droite-gauche par la rue du Cauclus, puis la Froide Rue, nous passons sous les lignes à haute tension. La rue fait fourche poursuivons tout droit. Traversons la Coquaise, nous rencontrons la rue portant le même nom , poursuivons sur la droite la Froide Rue, elle débouche sur la route formant Té de Crête Malet que nous prenons à gauche, nous traversons le Hameau Moitié, et retrouvons les champs. La rue est sans issu, bloqué par un talus et des pierres. Nous débouchons sur la D 23 que nous prenons à droite sur une centaine de mètres. (sur certaine carte c'est la D 4E2). Nous approchons d'un nouveau parking , prenons sur la gauche la rue sans issu de Casse de Quedoy. Nous descendons vers la mer, passons un petit parking et prenons sur la gauche le chemin à l'angle du terrain grillagé. On tourne une nouvelle page, maintenant lorsque l'on se retourne nous n'apercevons plus le chemin parcouru hier et avant hier. Nous sommes sur la falaise du Cap de Flamanville, le soleil tape dure. Nous arrivons sur un parking une nouvelle fois rempli de campings car. [Le cap de Flamanville est dominé par des falaises qui culminent à 89m. On trouve à leursommet un dolmen, La Pierre au Rey, et un ancien sémaphore (1867), reconverti en restaurant. Depuis se panorama, on surplombe au large au large,le passage de la Déroute. https://www.encotentin.fr/patrimoine-naturel/cap-de-flamanville/] Je suis interpellé par un couple garé juste sur le passage du GR, il prenne toute la place, le auvent, la table les fauteuils sur l'entrée du GR, face à la mer. Il me pose quelques questions sur ma rando. Ils veulent faire Saint Jacques l'année prochaine... Du coup préoccupé par mon itinéraire et l'heure, il est déjà midi, il me semble que je n'ai pas beaucoup avancé, que j'ai perdu beaucoup de temps dans mon raccourci à rallonge. Je ne remarque pas la pierre de Rey. [La Pierre au Rey (appelée aussi dolmen du Trépied, ou dolmen de la Vigie) est un chaos granitique naturel.Le site est composé de trois rochers disposés en triangle qui en soutiennent un quatrième. Ces trois supports de granite dépassent du sol d'environ 1,20 m. L'ensemble du monument s'élève à 2,65 m au-dessus du sol. Le bloc supérieur mesure 1,90 m de largeur, 1,60 m d'épaisseur. Les inscriptions qu'on croit lire sur la pierre sont selon certains des caractères viking et pour d'autres une inscription duXIXe. L'édifice est d'abord signalé en 1833 par Le Fillastre et par Ragonde dans leur ouvrage Description des monuments druidiques du département de la Manche. Il a longtemps été considéré, à tort, comme un dolmen et fit l’objet à ce titre d’un classement au titre des monuments historiques rando. Dans le tome III de son "Inventaire des découvertes d'archéologie préhistorique en Normandie, Léon Coutil mentionne la Pierre Aurey selon ces termes : « Les guetteurs ont tenté de le faire disparaître, parce que étant juste à la hauteur du bureau où se trouvent les appareils du sémaphore et les lunettes, ils ne peuvent embrasser tout l'horizon. Ils sont obligés à chaque instant de sortir et d'escalader la table pour faire leurs observations, même au milieu de la pluie et du vent. Ne pouvant le supprimer, ils l'ont transformé : les intervalles des supports ont été bouchés et on a construit à l'extérieur des niches à lapins et à poulets : quant à l'intérieur, il leur sert d'abri pendant les tempêtes ». Cependant, dès 1906, un érudit local mit en doute l'authenticité de ce dolmen, n'y voyant qu'un chaos granitique naturel. En 2012, la Direction régionale des Affaires culturelles a décidé de son déclassement. Wikipedia]. Aujourd'hui en regardant la carte, je pense qu'en prenant mon raccourci à La Viesville par la D64E1, puis le Petit Siouville, Tréauville, puis rejoindre le PR cela ne nous fait pas plus long que de longer les parkings. Il est certain que l'on loupe Diélette. Je passe une immense maison gîte, (l'ancien sémaphore) pour randonneurs en bordure de la falaise. Vue imprenable. Poursuivons par le bitume, nous le quittons au moment où il s'éloigne de la falaise et poursuivons par un sentier longeant cette dernière, puis tourne sur la gauche pour déboucher sur un chemin carrossable que nous prenons à droite. Je cherche depuis le parking un coin d'ombre pour manger. Mais rien. Ra le Dieu soleil est au zénith. Rien sauf tout de même une haie un peu plus haute au niveau d'un champ dont le regain vient d'être coupé, me donne un peu d'ombre, juste pour la tête, le reste est au soleil. Nous arrivons à un carrefour de chemin carrossable. Le GR prend à droite et descend. Mon hôte m'avait dit de prendre le chemin du haut, qu'il était mieux que le Gr et que l'on ne perdait rien du paysage. Je quitte le balisage prends le sentier, en effet nous restons à la limite de la fracture, au lieu de marcher sur le sentier en contre bas à flanc de falaise, mais attention à la descente pour rejoindre le Gr, très raide. Notre sentier retrouve le balisage sur un chemin plus large. Nous descendons vers la civilisation et les plages, par le chemin des carrières, nous traversons une carrière de pierre. Le balisage se poursuis par le chemin du Ruet de Baudy devenu route, qui devient après un embranchement le chemin du Havre Jouan. Derrière les clôtures se dessinent des maisons avec vue imprenable sur la mer. Nous débouchons sur la D 517 (route neuve), que nous prenons à droite. La route fait fourche, nous prenons à droite la route sans issu du fort, nous poursuivons notre descente vers le Hameau du Fortin. Quittons la route lorsqu'elle tourne sur la gauche et poursuivons tout droit par la route au dessus de la grève. Traversons le parking. A son extrémité nous trouvons l'indication de poursuivre par la digue constituée de gros cailloux plats. Le balisage n'est pas évident, voir inexistant. Par mauvais temps je suppose qu'il faut faire le tour par la route. La mer est basse. Nous arrivons au second parking que nous traversons. Le sentier se poursuis sur la dune puis par le terrain de jeu. Ce passage n'est pas très clair, surtout en période de vacances, le terrain étant utilisé comme aire de jeux. En bout du terrain le balisage remonte vers la gauche. Hier en regardant le topo guide sortie par mon hôte, je me suis rendu compte que le tracé pouvait varier suivant la marée. Avec la marée basse une trace en pointillée passait par la plage, cela fait gagner quelques kilomètres. Je n'ai pas hésité je suis parti sur la plage à la recherche du sable dure. J'évite ainsi un grand crochet qui par mauvais temps permet de poursuivre l'itinéraire. Je remarque que sur la plage le sable mouillés est soit dur, soit mou, je recherche toujours la meilleure portance. Je profite des espaces de plages surveillées pour me réapprovisionner en eau (j'ai demandé aux sauveteurs si l'eau  destiné aux douches était potable) pour remplir mes bouteilles.  J'ai but 5 litres ce jour. Je profite des douches pour me rafraîchir la tête et mouillé ma casquette. Je sorts au camp de camping ''Le Ranch'', rejoint la route et le GR longeant le camping, débouchant sur la D62 que nous prenons à droite sur une centaine de mètres, dépassons une aire de pique-nique et prenons le chemin sur la gauche entre peut être l'annexe du camping et une propriété. Nous montons dans la garrigue du Cap Rozel. [Le Cap du Rozel est caractérisé, au Sud par une colline bocagère culminant à 103 mètres et qui forme un cap rocheux de 70 mètres de haut sur la frange littorale. Le reste du territoire est formé par une plaine qui rejoint les dunes et la plage longue de près de 3 kilomètres. Le cap offre un beau panorama de l’anse de Sciotot et de Surtainville et est dominé par la statue de Maris Stella, réalisée par Joseph Bataille vers 1952 pour veiller sur les marins. Sur ce cap, il y a la présence de landes, de prairies humides traversées par le ruisseau « le but » qui prend sa source sur la commune de Grosville. En 1967, une grotte préhistorique à été découverte à la pointe du Rozel prés du hameau du Pou. Les campagnes de fouilles menées par le Service Régional d’Archéologie montrent que cet abri, date de 15 000 ans avant notre ère, il est le seul gisement préhistorique au paléolithique supérieur connu en Basse-Normandie et dans la vallée de Seine. Il était utilisé ponctuellement par un groupe de chasseurs comme le témoigne les restes de burins, grattoirs, racloirs retrouvés. Avant les années 60, le paysage du Rozel était typiquement dunaire. Les matériaux naturels du littoral étaient valorisés dans le quotidien des habitants. Le sable et les galets étaient utilisés pour construire les chemins jusqu'à l’interdiction de leur extraction il y a une vingtaine d’année. Les casiers à homard et à crabes étaient fabriqués avec le saule rampant. L’oyat servait en petite quantité pour faire des paillasses. L’Ajonc d’Europe permettait de nourrir les lapins alors qu’il était fleuri et de faire chauffer les fours. Le Varech était beaucoup utilisé frais, dans les jardins et les champs comme engrais. https://www.conservatoire-du-littoral.fr/siteLittoral/24/28-les-vertes-fosses-cap-du-rozel-50_manche.htm] Je croyais en avoir fini avec les falaises... Mais non il y avait encore celle ci. Cela n'a rien à voir avec le Nez de Jobourg. C'est jolie et bien plus facile. Le GR passe en front de falaise mais je pense que si l'on prend le large chemin au niveau de Maris Stella on rejoint le GR sans être passé à flanc de falaise (sauf que l'on aura pas une vue sur les rochers lorsque l'on est à marée base.) Nous arrivons à la statue de la vierges "Maris Stella" [Maris Stella est un monument de la Manche, dominantla Pointe du Rozel. Cette statue, dont le nom signifie « étoile de la Mer » est érigée par l'Abbé Leblond et des pêcheurs, depuis 1952 pour protéger les marins du Rozel, embarquant au village du Pou. Elle a été réalisée par Joseph Bataille. Elle faisait autrefois l'objet d'une procession le 15 août. Elle offre un superbe point de vue sur l'anse de Sciotot et sur Surtainville et sa plage. Wikipédia] A la vierges nous descendons à brut , puis c'est un sentier à flanc de falaise sans difficultés, je devine les îles dans la brume de chaleur. La dernière partie du cap n'est pas facile, pas dangereuse, sous couvert, mais pas facile lorsque l'on est fatigué, le sentier comporte des marches mais la grimpette est dure jusqu'au Corps de Garde. C'était la dernière difficulté. Nous redescendons vers la civilisation et retrouvons la plage. Notre sentier débouche sur un chemin puis une route que nous prenons à droite en direction de la plage. Sur la petite dune nous trouvons un chemin entre des claustras, le sable entre dans mes chaussures basses, comme ce matin en traversant les dunes de Biville. Mes guêtres ne tiennent pas. Je suis parti de Cherbourg avec une demi pointure en plus j'arrive en fin de cette promenade avec une pointure en moins. Je ne me suis pas déchaussé souvent, le sable est venu se tasser en bout de la chaussure et j'ai deux ongles bleu. J'avais pris des chaussures basses pour être un peu moins ridicule sur les plages. L'effet n'a pas été concluent. Avec mon gros sac à dos, grosse chaussure ou pas, on est ridicule au milieu des plagistes. Dès que je trouve une ouverture dans la dune je quitte le GR et me dirige vers la plage. Je surveille le GPS pour sortir au bon endroit sans abîmer la dune. Je retrouve le bitume et le GR route des Laguettes. Au carrefour nous prenons la route du bas Hamel sur la droite. Derrière les maisons nous apercevons la chapelle Saint Ergouêffe en ruine [aujourd'hui ruinée. La chapelle fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques par arrêté du 2 février 1993. La tradition dit qu'un navire avec la statue de sainte Ergoueffe comme figure de proue, se serait échoué sur la plage. Les habitants ne parvenant pas à la déplacer, on a décidé d'édifier un sanctuaire sur le lieu même. Une première chapelle d'architecture romane aurait été bâti au VIIe siècle. Elle s'éclairait à l'origine par deux petites baies en arc en plein cintre percées dans les murs gouttereaux. De cette première chapelle daterait les murs en appareil en arête-de-poisson (opus spicatum). Ruinée, elle est reconstruite dans la seconde moitié du XIe siècle et est le siège d'une léproserie. Jean de Muller, la donne, avant 1050, au prieuré Augustin de Brewton au diocèse de Bath dans le Somerset, prieuré fondé par un compagnon de Guillaume le Conquérant, Guillaume de Moyon. Donation confirmée vers 1180, par Henri II. Selon une autre source, il s'agirait du prieuré anglais de Burton. Après le rattachement de la Normandie au domaine royal français, en 1204, par échange, elle échoit, en 1260, à l'abbaye bénédictine Saint-Martin de Troarn. Desservie jusqu'à la Révolution, elle est déclarée bien national. En 1802, la commune de Surtainville la récupère, mais en 1807, on démolie sa toiture et l'on récupère le mobilier au profit de l'église paroissiale. Charles de Gerville déplore en 1817 que « les ronces et les lierres croissent sur les ruines, et bientôt probablement sa destruction totale nous privera d'un monument qu'il aurait été si important de conserver ». Abandonnée, le chœur est détruit en 1950. wikipédia. Trop fatigué je ne fais pas le détour. Au centre du village de Surtainville (seul village ou nous trouvons des commerces depuis Cherbourg). Nous prenons sur la droite la route du Brisay, nous passons devant l'église, puis l'école. J'abandonne le GR pour me rendre à mon gîte.

 
 
 
 
Vous trouverez toute mon Périple en cliquant sur le lien ; 
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Randonnée Le Plus Loin Possible. Etape 2032 La Buhotellerie - Vauville

Mercredi 21 juillet 2021

 

Carte IGN        Trace GPS & Topo sans Commentaires         Trace Randogps

Le code mobile de cette randonnée est b301826

Pour envoyer le circuit sur votre appareil mobile : Regarder le tutoriel video en Cliquant ici

km     Temps     Arrêt     V/d     V/g    Dénivelé

19       3h35         1h00    5,3      4,1       439 +

Passons désormais sur la côte sud. Elle alterne les caps majestueux, les criques de galets, les plages de sable fin, le tout avec un vue constante sur les îles anglo-normandes au large. Un vrai petit coin de paradis. https://www.roadcalls.fr/cap-de-la-hague/ Trop de brume de chaleur, je ne verrais que des ombres au dessus d’une mer calme. Hier je croyais en avoir fini avec les falaises. Il me semblait qu'après le Cap de la Hague, il y avait quelques falaises mais pas grand chose à franchir avant les étendues de sable de Vauville et Biniville. Mais c'était une grossière erreur. J'ai une nouvelle fois mal étudié la carte. Avant de se retrouver dans le sable il faut franchir le nez de Jobourg. Et, j'aurais préféré franchir le nez du sphinx que le nez de Jaubourg. Mais c'est merveilleux, la vrai montagne en Normandie. Cela équivaut au sentier decrête dans les Alpilles, les Vosges, ou le Verdon. Sentier dangereux par grand vent, par pluie, on marche tout de même à flanc de falaise sur un sentier multier. Mais c'est merveilleux. Temps de marche 4h40 pour un total de 6h00 avec les photos et les arrêts boissons, poses, pour reprendre son souffle, cela grimpe, 236 m de positif mais c'est beau. Normalement j'aurais du m'être 4h00 en tout pas 6h00. La promenade de Mouroux dans le Nord de la Seine et Marne, que j’ai réalisé la semaine dernière faisait 21 km. J’ai mis 3h50 pour 268 de dénivelé positif. Attention ou vous mettez les pieds, il ne s’agit pas de chuter, la marche est haute. J'ai de la chance aujourd'hui, il fait beau, chaud, c'est monté à plus de 26. Pas de vent, la mer est basse ce qui découvre les rochers, on ne sait où regarder, à droite les rochers, la mer, bleu, verte transparente, la falaise avec ses taches roses violets de bruyère en fleur. Trop tard pour les ajoncs, trop tôt pour d'autres ajoncs dont j'ai oublié le nom faisant des tâches jaunes sur le violet. Une merveille ce parcours, mais attention dangereux dans de mauvaises conditions. Je rejoins la D 402 puis la piste cyclable en stabilisée sur la gauche, elle fait fourche, nous prenons à droite et suivons le balisage. Comme hier je coupe la D 901, poursuis en face, puis je quitte le balisage pour prendre le chemin de gauche et retrouve un balisage au carrefour suivant je prends à gauche, de chemin nous passons à bitume. Nous traversons le village de Merquetot. La rue fait fourche prenons à droite, nous sommes sur la D 401, la route descend, au fond de cette vallée la Baie d’Ecalgrain. Le paysage est féérique, on l’impression d’être perdu au milieu de la nature, les colline son mauve de bruyère. Nous coupons le ruisseau du Moulin, passons une maison isolé au pied d’un calvaire.Peut après cette maisons nous prenons le chemin de gauche, (balisage bleu) alternance de de chemin et de bitume nous retrouvons le GR 223 et arrivons à la Baie d’Ecalgrain. Nous sommes sur la cote sud le paysage est sauvage, le temps ne semble pas avoir de prise. Toute la baie s’ouvre face à vous, c’est magnifique. le sentier des douaniers, vous emmène parmi les plus beaux paysages du cap de la Hague : le sentier monte assez raide au départ, (ça ne sera malheureusement pas pour toutes les conditions physiques…). (j’y ai vu une famille avec des bout de choux de 7 ou 8 ans marchant seul devant car il est impossible de se tenir par la main et s’arrêter tout les dix mètres pour passer un obstacle, ou simplement par la peur. De quoi les dégoûter de la marche. A peine 500 mètres plus loin, en contrebas du sentier, juste avant que celui-ci ne se trouve caché de la mer, vous aurez sur votre droite la petite anse deCuleron, un endroit méconnu et absolument magique, en particulier à marée haute quand les vagues viennent lécher les pieds des falaises décharnées. Si vous y êtes à marée basse, vous pourriez avoir la tentation de descendre le petit passage escarpé qui mène aux galets. Si vous le faites, soyez vraiment prudent, il y a eu un éboulement et l’accès est encore plus difficile qu’avant. Je me demande comment on peut descendre dans ses anses sincèrement en bas je me sentirais oppressé. Attention au vent : ça souffle généreusement ! Heureusement Eole, à mal à la gorge et ne souffle pas. Nous arrivons au Nez de Jobourg. Avec la pointe de Goury, le Nez de Jobourg est l’endroit le plus connu du Cap de la Hague. C’est aussi, très souvent, la photo “carte postale” de la région. Il faut dire que l’endroit est atypique : le Nez de Jobourg ressemble à une grosse bosse de dromadaire verte avançant dans une mer turquoise.Par beau temps, on peut voir l’île anglo-normande d’Aurigny depuis le Nez, avec parfois l’impression qu’elle flotte au milieu des nuages. Passons ces magnifiques paysages et merveilleux noms Hautes Falaises, descente des Ratournettes et de l’Etablette, la pointe du Bec de l’Ane. Le sentier des douaniers se poursuit vers le sud, direction l’Anse des Moulinets et les Treize Vents, vous trouverez tout un tas de caps, de baies, de criques, d’anses, qui se succèdent semble-t-il à l’infini. Vos efforts seront récompensés par des paysages extraordinaires. Nous passons par des paysages décharnés, battus par les vents et les flots, où vert émeraude et bleu turquoise se côtoient pour le plus grand plaisir de nos yeux. Parmi les endroits remarquables de toute cette zone du cap de la Hague, deux sont remarquables : l’anse des Moulinets et le lieu-dit de Treize Vents. Les Treize Vents, vous offre un point de vue sur toute la baie de Vauville, où s’étendent d’immenses plages de sable fin, jusqu’au cap de Flamanville. Texte pris sur https://www.roadcalls.fr/cap-de-la-hague/ et arrangé pour coller à la rando. Arrivé là on croit en avoir fini avec les falaises mais non il y a encore le Cap de Flamanville et De Rozel. Je vous rassure le plus dure mais le plus jolie à mon goût à été réalisés. Pour se reposer les sables de Biville. Il me semble que le GR à été dévié. Notre sentier retrouve un chemin au niveau du PetitBeaumont laissons la route de gauche poursuivons notre descente par un chemin un peu plus large. Nous arrivons à une fourche, je suis le large chemin et prend à gauche, sur la carte le GR prend à droite. Je m’aperçois trop tard que je ne suis plus sur ma trace. Je m’approche de la route et il est trop tard pour faire demi-tour. Il me semble me souvenir avoir vu une marque rouge et blanche. A ma chambre d’hôte on me dit qu’il y a eu des éboulements, le chemin est dangereux et que le GR à été dévier. Nous débouchons sur la D 318 que nous prenons à droite et traversons le village de Vauville. Je ne m’arrête pas ne pensant pas que ce chemin serait aussi dure j’ai fixé rendez-vous à treize heures à mes hôtes pour déposer mon sac et faire une petite balade dans ce site exceptionnelle des Dunes de Vauville et de Biville. Vous trouverez un peut plus de détails dans mes petites promenades. Le village est charmant avec son ruisseau de la grande vallée, ses petites maisons, son église, son château avec son parc botanique. Je poursuis la D 318 avec une méchante côté que je ne quitterais plus jusqu’au carrefour des Fontaines Bellet ou je prendrais la 237, jusqu’à mon gîte d’un soir. J’arrive avec trente minute de retardsur ce que j’avais annoncé (et j’avais prévu une heure de battement). Je dépose mon sac, discute un peu avec mes hôtes et repart pour une ballade avec un sac léger et deux bouteilles d’eau pour une quinzaine de kilomètres dans les sables cette fois-ci. Faut être fou. Le soir A la chambre d'hôtes ils me racontent que parfois ils ont déconseillés aux randonneurs de faire le chemin. Trop de pluie, glissant, trop de vent. Dans ce cas il ne reste que la route des caps qui se trouve plus en intérieur des terres. 

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 Les sables de Vauville



 
 
 
 
 
 
 
 
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