dimanche 2 septembre 2018

Randonnée Le Plus Loin Possible 2018 - GR 36 Etape 1045 Hameau de Creuille - Duilhac (Perpeyture)

Randonnée Le Plus Loin Possible Etape 1045  Hameau de Creuille - Duilhac (Perpeythuse)

C'est tout de même beau ce paysage face à mon lit
Un peu bizarre cette chambre d’hôte à la ferme. Certainement d'ancien soixante huitard, très écolo et vrai écolo pour venir se retirer aussi loin dans cette vallée, il faut être très écolo, mais eu il applique leur idées, pas comme tous ses Bobos Parisien. Chevaux et ânes se promènent en totale liberté. Pas de traitement phyto. On nourri les chevaux en achetant du blé poussant sans engrais chimiques. Enfin pas de chimie ici, pas de chimie pour la vigne, pas de chimie pour le jardin. Ils essayes d'appliquer les doctrines écolo écrites dans les années 40 par un Allemand.  Comme je l'ai dit hier Panneaux solaires avec deux types de courant du 220 et du 12 ou 24 voltes pour la lumière et certaine prises. L'éclairage ajouté s'allume par des fils cloués sur les poutres et des prises que l'on branche ou débranche à volonté. Dans la seule pièce du bas c'est le bazar, Tronçonneuses, sont rangées à coté des piles de livres sur la "vraie écologie" le pouvoir des plantes et autres traités. Un petit atelier avec des dizaines de couteaux sont à attendre peut être un affutage ou une restauration. Dans une autre partie de la pièce la grande table de séjour et derrière le buffet ou la table avec toute la vaisselle, puis la cuisine et son évier en îlot central, l'eau provenant d'une source. Un bon cou de badigeon blanc donnerait un air plus gaie à cette grande pièce un peu sombre. Le repas fut plutôt végétarien ainsi que mon casse croute du lendemain. Ancien pêcheur au long court, j'ai eu le droit à une salade, avec des anchois, puis soupe de poissons, fromages... principalement de chèvre et un morceau de gâteau.


J'ai laissé sur la carte ce grand trait partant de nul part et arrivant nul part du moins pas ou j'avais tracé le début de mon trajet. Mon hôte ma indiqué un raccourci de 3h00. Dû coup il m'emmène en voiture jusqu'à son départ en bordure de la D 40. Je gagne surtout les 6 km sur ce parcours que je n'avais prévu. Il ne voyait pas pourquoi je faisais un triangle par la Roche de Fa  pour rejoindre Dulhiac. J'avais beau lui dire que je ne passais pas par là, et que je tirais tout droit, rien à faire, il n'en démordait pas, il y a un triangle inutile. Sur le terrain j'ai compris... Ah, les cartes de l'IGN quand seront elles à jour pour les marcheurs.
 

Carte IGN    Trace GPX et topo sans commentaires         Trace Randogps          
 
Le code mobile de cette randonnée est b311421
 
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jeudi 28 juin

Termes - Dulhiac

km      Temps     Arret     V/d     V/g     déniv      alti max
25,7     5:12        0h50      4,9     4,2        894 +       742
 
Mon hôte ma donné un raccourci et il me conduit jusqu’à son départ un chemin perpendiculaire à la route. Logiquement il doit me raccourcir le temps de trois heures. J'ai accepté volontiers, la chaleur de ses jours derniers ma épuisée. J'ai noté sur un papier les points clefs et comme ce n'est pas sur mes extraies de carte, il ma donné la sienne en me disant que ce n'est pas sérieux de partir sans carte. D'un autre coté il ne connait pas le GPS, lorsqu'il allait à la pêche, les zones étaient définis par des cordes à nœuds. Me voilà donc parti par un beau chemin qui dès le départ fait une fourche je 
prend la branche de droite, et comme j'ai allumé mon GPS, je me rends compte que je longe ma trace, simplement d'un peut plus bas, cela me rassure. Normalement mon chemin longe un ruisseau qui aujourd'hui est à sec, je parts sur la droite et laisse un chemin sur la droite me ramenant sur la route. Traversons le ruisseau en fond de vallée et revenons sur l'autre versant. Dans un virage à droite le chemin fait une nouvelle fourche je prends à droite, un beau chemin toujours parallèle à ma trace. j'ai déjà oublié ce qu'il ma dit et qu'il fallait aller tout droit. De toute façon je ne vois pas trop ou le 
Métairie de Cédeillan

chemin du bas me conduit, il tourne, il vire, en rencontre d'autres, il m'avait dit tout droit et tout droit sur mon GPS c'est celui qui monte. Beau chemin. Je ne pense même pas à regarder la carte papier. Je n'ai plus le réflex. (Aujourd'hui en regardant la carte après les circonvolutions et quelques carrefours à bien négocier on arrive bien à La Roche de Fa en prenant La D 613 sur la gauche, ou l'on retrouve le GR 36.) Je poursuis par mon chemin du haut qui longe le Nitable Roc qui me bouche la vue sur Termes, en regardant le GPS je me rends compte que cela m'évite dans un premier temps la boucle de que le GR36 fait sur l'autre versant. Je laisse un chemin sur la droite grimpant dans le rocher, nous débouchons sur un chemin formant Té face à un beau roc, je prend à gauche descend et coupe le ruisseau au niveau d'un étang, le chemin monte sur l'autre versant puis fait un coude sur la droite, à la fourche je prend à droite et j'arrive sur la D 613 à mi chemin entre La Roque de Fa et Mouthoumet. Je prends à droite car il me semble que le village est plus proche et puis je vais y retrouver ma trace. Jusqu'à présent je n'ai toujours pas compris son histoire de triangle... J'ai du me tromper à la fourche au lieu de monter, j'aurais du descendre, il m'avait bien dit tout droit!!! en regardant la trace du GPS je n'ai gagné que le
 contournement du ravin. La route me ramène sur ma trace à Mouthoumet. Ce n'ai pas grave, aujourd'hui le temps est couvert, il fait moins chaud. A la chapelle Saint Anne [A 300m à l'est du village, au bord de la route de Laroque de Fa, la chapelle Saint-Anne ne semble pas antérieure au XVIIIème siècle. Elle abrite une belle statue en bois représentant la sainte. Le 26 juillet, les habitants de Mouthoumet s'y rendaient en pélerinage. http://www.audecathare.fr/villages/mouthoumet.htm]. Je rencontre 
Le voile va t'il se déchirer
et ma trace et le Gr 36. Nous entrons en ville [Les paysans du plateau de Mouthoumet se sont regroupés entre le XIe et le XIIe siècle pour se protéger. C’est à cette époque que Mouthoumet est passé sous la protection de la famille de Termes. Fortifié dès 1260, le bourg en a conservé la mémoire, notamment de discrets vestiges de remparts et un passage couvert. La seigneurie a été vendue par Olivier de Termes en 1263. En 1573, durant les guerres de religion le village a été assiégé par les calvinistes. Wikipédia. Vous pourrez lire une histoire un peu plus complète et regarder d'anciennes cartes postales sur le site :  
Château ou éperon rocheux ?

http://www.audecathare.fr/villages/mouthoumet.htm ] Je ne me détourne pas pour voir le centre, par moment il bruine, les nuages sont très bas et j'ai peur d'être dans le brouillard. Je poursuis la D 613. A la sortie du village, nous prenons la route des Corbières à gauche et descendons jusqu’à la station dépuration ou nous rencontrons le chemin de terre carrossable, nous grimpons jusqu'à la foret et logiquement à la bergerie de Coume de Lierre (aujourd'hui une ferme avec des vaches) je devais rencontrer une dérivation du Gr et rien. En rouge et blanc le seul panneau de cette couleur indique propriété privée. Il faut absolument prendre la branche principale sur la gauche en direction de Borde Grande qu'une flèche nous indique. Cela ne m'arrange pas du tout et je commence à comprendre l' histoire du triangle de mon hôte... (En partant par là on rencontre le GR 36 b passant par La Roche 
de Fa. Je prends la branche principale se nommant comme le ruisseau de la Tuilerie. J'ai repéré un chemin permettant de retrouver ma trace sans aller jusqu'au 36 b. Nous débouchons sur un chemin formant Té suivons le balisage en prenant à droite, faisons un esse gauche droite puis laissons un chemin sur la droite, le chemin fait un virage et nous trouvons deux chemins sur la droite. Je quitte le GR laissons le premier qui se dirige vers la ferme et prenons le second, c'est un beau chemin que nous abandonnons au premier carrefour pour prendre un sentier dans les ronces sur la gauche. Ce devait être le Gr 36, mais cela doit faire longtemps, qu'il ne doit plus exister. Pas une seule trace sur les arbres et un sentier qui ne doit être utilisé que par les chasseurs et les sangliers. Bon an mal an, on s'en sort tout de même, mais ce n'est pas le chemin à conseiller, d’où ce grand détour en forme de triangles. Nous arrivons au gîte de Carcasses, autour des bâtiments les chemins sont bien entretenus, comme j’entends le rotofil, à la fourche je prends le chemin du bas (celui du haut n'était pas dégagé complètement). Le propriétaire est tout surpris de me voir, plus personne ne vient de ce coté, sauf les paumés comme moi avec leur carte IGN, il m'autorise à passer sur son chemin privé étant donné que le GR ce trouve toujours tracé sur les cartes, celui qui contourne sa propriété c'était celui de droite. Il me confirme que le GR à été dévié et passe maintenant par Borde Grande, mais que je retrouverais le Gr 36 en bout de son chemin. Aujourd'hui je comprends pourquoi mon hôte me parlait de triangle, et les raisons qu'il m'affirmait qu'il y avait beaucoup plus de monde sur l'autre branche du GR. Peut être que sur des documents récent de la FFRP ses déviations sont indiquées, et que les randonneurs préfère réaliser la branche principale. j'avais étudié cette hypothèse, mais j'ai eu du mal à trouver des gîtes ou ceux ci ne correspondaient pas aux kilomètres
que je voulais réaliser dans la journée, et puis je voulais voir le château de Termes. Château et village que je ne verrais jamais. Le chemin tourne un peu sur la droite et débouche sur un chemin formant Té que l'on prend à droite on retrouve le balisage blanc et rouge. Nous avons des pancartes nous indiquant la bonne direction. Le chemin reste sensiblement sur le même plan, on entame une courbe et notre beau chemin fait un virage à droite, Nous arrivons à une fourche prenons à droite à la seconde à gauche nous passons un fossé grâce à un pont  on descend doucement et traversons une belle foret. Nous arrivons à une fourche qui ne ce voit pas très bien entre les parcelles 520-521-522 nous continuons tout droit, c'est très bien balisé. Nous sommes dans les font Charbonnière au pied de la Serre Mijane, on s'élève graduellement. Nous arrivons à une grande esplanade avec une ruine, et un grand carrefour. Je suppose que c'est celui de l'Orme mort, par contre je n'ai pas vu le balisage du chemin local sur la droite. Nous quittons se beau chemin pour un plus herbeux face à nous, il descend légèrement, à la fourche poursuivons à droite. Nous quittons la foret pour entrer dans la plaine de l'Espinassière, à une fourche nous quittons brusquement le chemin pour en prendre un autre sur la droite et entrons dans la propriétés de la Métairie de Cédeillan que nous longeons. Propriété privée peut être de villégiature, elle ne semble pas abandonnée, le terrain est entretenu et les volets fermés sont bien entretenus. A la fin de la propriété le Gr tourne à angle droit sur la droite et emprunte un sentier défoncé par le ruissellement de l'eau, nous débouchons sur la D10 que nous prenons à droite sur une centaine de mètres, nous arrivons au col de 
Cédeillan à 594 m. Au parking nous prenons à gauche, en bout de celui-ci le chemin fait fourche nous prenons celui de droite, le chemin descend légèrement. Le temps brumeux mais s’éclaircit un peu vers midi, le soleil enfin réveillé fait un effort pour évaporer les nuages, j'aperçois enfin les montagnes par intermittence et sur ma gauche dans la brume comme une tour je me dis que c'est Peyrepertuse, c'est loin. Je ne vois que cela, les montagnes autour de moi étant plus haute, je ne vois pas encore les sommets, ce n'est qu'un passage de nuage plus ou moins gris, plus ou moins blanc. Malgré tout, face à moi entre deux nuages blanc-gris il me semble 

apercevoir un grand vaisseau de pierre au sommet de la montagne, mais c'est fugitif, le nuage gris vient vite estomper tout cela. Je crois rêver, je rêve, j'ai rêvé ce n'ai pas un château que j'ai vu là haut ce ne peut être q'un éperon rocheux. Nous continuons de descendre, le temps s'éclaircie de plus en plus, le chemin est large tracé au bulldozer, j'ai une vue magnifique sur la vallée, la montagne proche et éloignée. L'emplacement n'est pas idéal en bordure de ce large chemin, mais la vue le mérite. Je pose le sac arrête le GPS. Durant cette rando j'ai toujours éteint l'appareil durant la pose du midi. Bien m'en a pris de faire la pose ici, le vent ce lève et déchire les nuages, ce que je croyais être le château de Peyrepertus là bas au loin sur la gauche ne l'ai pas. C'est le nid d'aigle de Quéribus, mais sur la montagne face à moi, un vaisseau de pierres semble se dessiner au sommet de la montagne. Je dois rêver, la fatigue, peut être un début d'insolation
à contre temps, éprouvant cette semaine avec cette chaleur. Le soleil gagne du terrain, et je n'ai pas rêver c'est bien un vaisseau de pierre qui est là haut j’aperçois Peyrepertus. Si Peyrepertus est si proche cela veut dire que je suis bientôt arrivé, j'avais estimé à 2h00-2h30 pour rejoindre l'autre château. Maintenant je me dis que Duilhac est à portée de pas de l'autre coté de la montagne et comme je vois un col je devrais y être dans trente minute. Je reprends ma route qui descend vers Rouffiac. Le chemin devient difficile, dans la mesure ou d'autres ont été tracés également au buld, certain comporte de grosses ornières et que le balisage à été soit emporté
par l'engin lors de son passage, soit trop distant pour être efficace. Nous quittons notre boulevard pour continuer sur un autre aussi large tout aussi droit, puis je me perds, et me retrouve un peu trop à gauche de ma trace GPS. Je regagne cette dernière et retrouve le balisage, passe les antennes de télécommunications, passons la rivière et entrons dans Rouffiac par la rue de Verdouble, [Rouffiac était le hameau principal de la commune de MAUSSANS dont l’église paroissiale qui était dédiée à SAINT-BARTHELEMY a été démolie les dernières années du XVIIIème siècle. Mais c’est à partir du XIIème siècle que les seigneurs de 
Rouffiac sont connus; l’évêque GUILHEM PEYRE vit arriver victorieux SIMON de MONTFORT venant de Carcassonne, CASTRES et LOMBERS et l’assura du loyalisme des sujets de sa seigneurie. Il recevra pour son évêché, en retour de son bon accueil, le fief de MARSSAC et ROUFFIAC en 1212; la part qui revenait à la couronne fut vendue à RAYMON de FARGUES, il est qualifié Seigneur de MAUSSANS. En 1355, lors de l’invasion anglaise, comme le château de ROUFFIAC ne pouvait être mis en état de défense, les commissaires ordonnèrent aux habitants de se retirer à ALBI et le firent démanteler. Au XVIème siècle, la Seigneurie de MAUSSANS et de ROUFFIAC est titrée en Baronnie, en 1572, l’évêque PHILIPPE RUDOLPHI la mit en vente et elle fut adjugée à un marchand d’ALBI le sieur DE NUPCES moyennant 6121 livres à plusieurs membres 
Pas facile le chemin contournant le Roc  Rouge

de la famille DE NUPCES ont occupé les plus hautes charges au parlement de TOULOUSE. C’est en 1622 que l’évêque d’ALBI demanda au Roi de venir délivrer l’Albigeois des ravages des « rebelles de REALMONT, LOMBERS et BRIATEXTE», et le 11 juin les consuls se réunirent à ROUFFIAC avec les députés du diocèse. En 1633, la démolition du château de LOMBERS est décidée et la commune de MAUSSANS devra y participer pour 12 cannes de murailles. Le baron de ROUFFIAC LOUIS DE NUPCES qui mourut d’une chute de cheval à ALBI fut enterré dans l’église de ROUFFIAC en 1651. En 1723, MARIE DE NUPCES veuve de GEORGES-JULES DE ROQUEBOUILLAC en rendait hommage et ses descendants ont possédé la Baronnie jusqu’en 1790, c’est ensuite le marquis ANTOINE-PAULIN DE SOLAGES qui fut seigneur de ROUFFIAC-MAUSSANS. Alors qu’en 1826, MAUSSANS comptait 645 habitants, en 1892, la population n’était que de 417 habitants, toutefois, à ROUFFIAC, près du château, dont il ne restait qu’une tour, il y avait 14 commerces: 1 boulanger, 1 cafetier, 2 
charpentiers, 2 cordonniers, 2 épiciers, 2 forgerons, 1 menuisier, 2 tailleurs, 1 charron, et le décret du 12 DECEMBRE 1892 donna le nom de ROUFFIAC à la vieille commune de MAUSSANS. http://www.rouffiac81.fr/fr/information/39528/histoire-patrimoine] nous continuons tout droit sans s'occuper des rues adjacentes. Nous débouchons sur une rue formant Té nous prenons à gauche la rue sans issu (chemin de la Jaquète) à son extrémité, elle fait fourche la branche de gauche mène à un champ nous prenons à droite et le chemin forme un angle aigu et devient un peut moins large à la seconde fourche nous prenons à droite et l'on se dirige vers la fontaine jaquète, nous grimpons et abandonnons le beau chemin pour un sentier serpentant à flanc de montagne, traversons  la D14 au col des grès, et le calvaire commence. Maintenant il fait chaud, de nouveau très chaud, lourd même. De 404 m nous allons passer à 600m sur un petit sentier qui contourne le Roc Rouge. Dure ce passage sur la carte on ce dit que ce son le premier 80m qui seront les plus dur, et qu'ensuite on est à flanc de colline, mais
 c'est une erreur de penser cela, cela monte tout le temps, et c'est dure. Je trouve cela plus dur que le mois dernier ou j'ai eu des dénivelés de plus de milles quatre cent mètres, ici je n'ai jamais dépassé cette limite et je trouve que c'est bien plus dure. Je fais plusieurs poses, enfin je contourne le roc, enfin je suis suffisamment haut pour voir dans une trouée des arbres l'immense ruine du château. Je me dis, mais comment les armées du Duc de Montfort (mettre adresse carcassonne) on résisté à l’assenions de ce site équipées comme ils l'étaient... Nous étions également sur un sentier local indiquant la fontaine de la Jaquette (vous me direz tout à l'heure nous avons pris la rue de la Jaquète avec 1 Té et maintenant je l'écrit avec 2Tés. J'ai de gros problèmes avec l'orthographe mais sur la carte j'ai les deux écritures alors lorsque je peux je retranscris ce qui est écrit) Le sentier part sur la droite et est écrit dangereux ou difficile, je ne sait plus, faut dire qu'il monte perpendiculaire à la pente, je souffre tellement par cette chaleur sur le GR que je ne fais même pas l'effort de mi rendre. Enfin je débouche sur la route. Je 
pensais être au pied du château même pas il y a encore 180m à monter par la route goudronnée et ensuite la visite des ruines. J'estime le temps à plus de deux heures car las ruines sont longues et je n'ai plus de force, je suis lessivé. (j'ai lu par la suite qu'il fallait 2h00 pour tout visiter. Je n'en n'aurais pas eu la force et pourtant j'étais venu pour cela.) [Il est le centre du micro-pays et de l'ancienne seigneurie du Peyrepertusès qui veut dire « pierre percée ». Il se trouve sur une crête calcaire à près de 800 m d'altitude, en haut d'une colline qui sépare Duilhac du village de Rouffiac-des-Corbières, dominant garrigue et vignes. Position 

stratégique qui permet à la fois de voir loin dans les différentes vallées qui l'entourent, de contrôler les cols ou de communiquer des signaux au château de Quéribus un peu plus au sud.
La vue du château depuis Duilhac (au sud) est impressionnante grâce à la falaise de 30 à 40 mètres sur laquelle le château est posé. L'entrée principale se trouve du côté nord, mais à l'époque des Cathares un passage secret permettait après un chemin étroit derrière un gros éperon rocheux de rentrer dans le château par une échelle amovible. Aujourd'hui la poterne du passage secret est 

fermée mais le chemin est toujours là (le passage derrière l'éperon est exceptionnel) et on peut terminer l'ascension par une voie d'escalade.
Le château fait partie des « Cinq fils de Carcassonne » avec les châteaux de Quéribus, Puilaurens, Termes et Aguilar, tous situés en haut de pitons rocheux « imprenables ». Il est surnommé la « Carcassonne céleste » car c'est le plus grand des cinq châteaux et qu'il était aussi vaste que Carcassonne.
Le site fut occupé à l'époque romaine dès le début du Ier siècle av. J.-C., comme l'ont montré des fouilles récentes. En 806 apparurent les premières mentions du château dans l'Histoire. Il était alors catalan et s'appelait Perapertusès. Il appartenait au comte de Besalú, une petite ville située en Catalogne entre Figueres et Olot, dans un texte de 1020. La première mention du château date de 1070
Il passa ensuite dans le comté de Barcelone en 1111, puis dans la vicomté de Narbonne. À partir 1180, le comte de 

Barcelone, Alphonse II devenu roi d'Aragon s'émancipa de sa vassalité au roi de France. La zone devint de facto une frontière.
À l'époque de la croisade contre les Albigeois, il était le fief de Guillaume de Peyrepertuse qui, ne voulant pas se soumettre, fut excommunié en 1224. Ce dernier se soumit après l'échec du siège de Carcassonne, et le château devint une possession française en 1240. En 1242, Saint-Louis décida de le renforcer et de lui ajouter une deuxième partie, le donjon Sant Jòrdi, situé plus en hauteur sur la crête ; le donjon Sant-Jordi fut alors construit en 1250-51 et on réaménagea le Donjon Vieux ainsi que l'église Sainte-Marie qui existait antérieurement. La situation était confuse dans cette région jusqu'à la signature du traité de Corbeil en 1258 laissant libre la Catalogne 
et le Languedoc. Il fixait aussi la frontière juste au sud du château de Peyrepertuse. Celui-ci, comme ses voisins, les châteaux de Puilaurens et Quéribus, était une des forteresses royales reconstruites à la fin du XIIIe siècle pour défendre la frontière contre le royaume d'Aragon puis l'Espagne jusqu'au XVIIe siècle.
En 1355, le château fut remis en état de défense et Henri de Transtamare, prétendant au trône de Castille, défait à Navarette, fut autorisé par le roi de France Charles V à s'y réfugier. En 1542, Jean de Graves, seigneur de Sérignan, s'empara du château au nom de la Réforme, mais fut pris et exécuté.
Le château fut déclassé comme place frontière lors du Traité des Pyrénées en 1659 ayant perdu son intérêt stratégique. Bien que la citadelle eut beaucoup moins de valeur depuis l'annexion du Roussillon en 1658, une faible garnison commandée par un officier subalterne fut maintenue jusqu'à la Révolution française, pendant laquelle il fut abandonné. Vendu comme Bien National en 1820, ses ruines subsistèrent jusqu'à aujourd'hui. La première campagne de consolidation du monument commença en 1950.
Le château mesure 300 mètres de long et 60 mètres de large dans sa plus grande largeur. 

L'entrée se trouve au nord et tout le reste du château est inaccessible de par les falaises qu'il surplombe. Tout le château est entouré de remparts soigneusement accrochés en haut des à-pics. Mais la muraille de la partie nord plus accessible et plus imposante que celle de la partie sud qui est composée de pentes très abruptes. Il est composé de deux esplanades à l'est et à l'ouest. Celle de l'est est bordée d'une courtine de 120 mètres de long jalonnée par deux tours de plan semi-circulaire. Cette enceinte "basse" a conservé son chemin de ronde formé de dalles reposant sur des corbeaux. Le côté sud 

est défendu par l'à-pic de la falaise. L'angle nord-ouest abrite la porte d'entrée. On peut observer sur cette esplanade le château primitif du comte de Besalù et la chapelle du XIIe siècle. Une ancienne citerne d'eau est visible près du château primitif.
Le donjon vieux est formé de l'église Sainte-Marie, de style roman, et d'un logis, constitué de deux pièces voûtées superposées. Quatre citernes alimentaient le château.

Sur l'esplanade ouest se dresse le château plus récent perché sur le roc Sant Jòrdi. Il fut construit sur l'ordre du roi Saint-Louis en 1242 pour renforcer la forteresse. Pour y accéder, un escalier dit de Saint-Louis assez vertigineux monte le long de la paroi du roc. Le "donjon de Sant Jòrdi" est un château avec son propre système de défense capable de résister aux assaillants ayant réussi à accéder à la forteresse et possédait sa propre chapelle dans le donjon, la chapelle Sant-Jordi (Saint-Georges) à nef unique. wikipédia] (Un 

chose sera bonne aujourd'hui je peux mettre des images et de la sueur sur les romans plus ou moins historiques traitant le sujet.) (Si vous êtes plus résistant que moi suivez le GR et visitez le château sinon ne vous épuisez sur le flanc de cette montagne et prenez la D14...) Dépité je prends la route à gauche car elle descend et après plusieurs centaine de mètres encore à gauche un chemin que l'on ne trouve pas sur la carte mais un sacré raccourci. Raccourci pas facile car on descend perpendiculaire à la pente d'environ 200 m avec tout ce que cela comporte d'ornières et de petits cailloux roulant sous les souliers lorsque l'on est bien fatigué. De ce faite on loupe la jonction entre le GR 36 et le GR 367 [Le Sentier Cathare chemine de la Mediterranée aux Pyrénées.

Sur près de 200 kms, il offre une grande variété de paysages : lagunes littorales, coteaux viticoles, garrigues méditerranéennes, forêts, gorges et sommets pyrénéens…
Les châteaux dit cathares : Aguilar, Padern, Quéribus, Peyrepertuse, Puilaurens, Puivert, Montségur, les citadelles du vertige érigées sur d’impressionnants pitons rocheux jalonnent l’itinéraire et évoquent une page d’histoire médiévale, le catharisme languedocien.
Parcourir le Sentier Cathare, c’est entrer en quête de sens et se mettre à l’écoute des leçons de l’histoire. Âpres et arides, ces terres mystérieuses se dévoilent peu à peu accueillantes et chaleureuses à tous ceux qui prennent le temps de les découvrir. Il va jusqu'à Montségur. http://www.auderando.fr/sentiers/les-gr/sentier-cathare/] Avec ce raccourci nous débouchons sur le GR 367 que nous prenons

à gauche Le Gr longe la route et descend gentiment vers Duilhac.  Point de chute de cette étape. Ici nous trouvons chambres d'hôtes et un hôtel. Lorsque le prix est sensiblement identique aux chambres d'hôtes je choisis l'hôtel, pas par snobisme mais un hôtel à plus de frais qu'une chambre d'hôtes qui cherche simplement à faire payer ses charges aux chalands... voir à faire un bénéf... Et là je ne suis plus tout à fait d'accord avec eux. Il est vrai que j'ai attendu fort longtemps le développement des chambres d'hôtes pour entreprendre mon périple mais aujourd'hui beaucoup exagères le prix.

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Randonnée Le Plus Loin Possible 2018 - GR 36 Etape 1044 Saint Pierre des Champs - Hameau de Creuille

Randonnée Le Plus Loin Possible Etape 1044  Saint Pierre des Champs - Hameau de Creuille

je n'ai jamais cru y arriver. Dans mes prévisions je devais coucher à Termes premier nom des célèbres châteaux Cathare que je rencontrais sur mon parcours, L’hôte qui correspondait à mes critères étant absent durant ma semaine de rando me conseilla d’allée à La Creuille. La Creuille ou cela peut bien être ? Ce hameau ne figure même pas sur la carte... Pourtant sur le site internet vous y trouver la carte avec le point GPS. Peut être parce que cela m'arrangeait je l'ai très mal situé sur la mienne,  Peut être que cela m'arrangeait de ne pas situer ce hameau à 6 km en amont de Ternes. Si vous ne faite pas le 36 B il vaut mieux répartir les étapes autrement. La plus grosse journée étant pour le lendemain avec une trentaine de kilomètres, et avec ses 6km de plus et les déviations non indiquées sur la carte on approche les quarante.



 Carte IGN    Trace GPX et topo sans commentaires          Trace Randogps            
 
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mercredi 27 juin 2018

km     Temps     Arret     V/d     V/g     Dénivellation     alti max
23,4    5:00        1:30      4,7      3,6           793+                529

 
Le bief amenant l'eau au moulin
Mon hôtesse me montre un chemin longeant la rivière et permettant de rejoindre le village sans prendre la route. Au village on longe un ruisseau presque à sec rempli de roseaux et l'on trouve un guet en ciment submersible pour traverser, nous nous trouvons coté mairie et église je remonte un peu par la rue de la Mairie, puis la rue de l'église et enfin à droite la petite rue de l'horloge pour prendre sur la droite la rue du Cers (D212) toujours à droite ensuite la première rue à gauche (rue des aires)  menant dans la ville haute à la recherche du Gr sans suivre la départementale, au carrefour prenons l'impasse du château en bout je trouve le chemin des Migraniers que je prends à droite, il est en galets se dirigeant dans la bonne direction. Le Gr emprunte la route bitumée s’appelant  : Lieu dit le château 
Saint Pierre des Champs
qui devient après les virage chemin des Oliviers menant au hameau des Joffres, pour un départ nous grimpons fortement. Nous arrivons à une fourche et prenons à gauche en laissant la route de droite faire le tour du hameau. Nous arrivons à une seconde fourche, nous prenons à droite. La route devient chemin carrossable, on serpente toujours en montant dans la garrigue, le paysage est magnifique, poursuivons notre chemin qui devient un peu moins carrossable. A la fourche nous découvrons une borne kilométrique comme on en trouvait sur les Nationales (au temps ou les nationales existaient et voulaient dire quelque chose au niveau entretien et sécurité.) Il semblerait que nous soyons qu'à 29 km de Barcelone ce qui me semble bien proche, et à plus de
800 km de Paris ce qui est tout a fait possible, et la maison isolée de la soulane est à 400. Laissons le chemin de droite et continuons notre route toute droite qui grimpe encore. Nous arrivons à une nouvelle fourche nous prenons à droite le long des clôtures. Ce chemin est bordé de chênes vert donnant un peu d'ombre en ce chaud matin. Après un beau virage, nous débouchons sur un chemin formant Té, Nous sommes au pas de l'Anesse et  prenons la branche de gauche nous continuons de grimper, on est à flanc de colline. le chemin est caillouteux avec des ornières. Dans un virage aumoment ou nous remontons, nous coupons

 un chemin qui se voit à peine dans les herbes, cela manque un peu de balise nous continuons tout droit un chemin perpendiculaire à la pente avec de profondes ornières, en haut nous sommes au Mont Major le chemin devient sentier tourne sur la gauche et nous faisons la ligne des crêtes de Serre de Blane on à une vue magnifique sur les deux vallées de cette arrête rocheuse. Le chemin monte et descend en suivant le relief de la montagne et certaine descente sont digne d'un grand massif alpin (pardon Pyrénéens). Laissons le balisage jaune partir sur la gauche et continuons tout droit notre chemin sur l'arrête de la 

montagne. D'un coté on a une vue sur la montagne noir de l'autre jusqu'au Pyrénées. 


Paysage sur l'arrête de la Serre de Blanes

  





 
  
 
 

Nous passons la chapelle refuge Saint Martin qui n'est plus une ruine mais ressemble à un abri de berger. Le sentier se poursuis en suivant les arrêtes douces du relief, en contre bas sur la droite, une fermer ou une chambre d'hôte totalement isolé. Nous longeons les clôtures des prairies d'alpages. Nous descendons sur Villerouge Termenes ou l'on devine un beau château fort. Nous débouchons sur un chemin formant Té et nous avons un panneau d'information nous indiquant que nous venons de la chapelle Saint Martin et de Saint pierre des Champs et de l'autre coté on se dirige vers Villerouge Termenès. Son  nom provient certainement de ses terres rouge que nous apercevons tout autour du village [Des terres rouges oxidées 
par le fer et sucrée par les aphyllantes de Montpellier (œillet bleu de Montpellier est une espèce de plante méditerranéenne. C'est l'une des plantes les plus caractéristiques des garrigues de la Méditerranée occidentale, où elle fleurit abondamment au printemps, formant des touffes rappelant les joncs. Les fleurs sont bleues, très rarement blanches. wikipédia] 
  On aperçoit également deux tours tronquées ce sont peut être d'ancien moulin, puisque notre sentier débouche sur le chemin des moulins. Nous entrons dans le village  de

[Villerouge-Termenès a préservé en son centre le château de l'archevêque de Narbonne, seigneur du lieu au XIVe siècle. Aujourd'hui, le corps du château abrite une exposition permanente divisée en trois registres : au rez-de-chaussée, Bélibaste ; au premier étage, l'archevêque de Narbonne ; au deuxième étage, le château et son village. wikipédia.] je quitte le GR pour me diriger à vu vers le château en prenant le passage du Rec sur la droite, puis à gauche la rue passant devant le château.
  le château matérialise l'un des plus beaux exemples d'architecture militaire des Corbières.se développant selon un plan quadrangulaire marqué par quatre fortes tours d'angle Profondément lié au destin du dernier Parfait Cathare: Guilhem Bélibaste, brûlé vif en 1321 dans le château. http://www.chateaudevillerouge.fr/ Les premières données du château remonte au début du XII ème siècle propriété de l'Archevêché de Narbonne. Symbole de la puissance ecclésiastique la construction présente une architecture militaire massive et imposante. les ailes Est et Ouest sont remodelées au XVIè et XVIIe siècles. Après la révolution le château est vendu comme bien national et une dizaine de familles se partage les lieux. Les familles l'occupèrent jusqu'à la fin des années 80. A cette date la commune rachète les parties privées et restaure le site entre 1991 et 1997. (panneau d'information)]
Un Parfais, (voir l'histoire des Cathares adresse blog) Philippe d'Alairac, vient visiter clandestinement un berger du nom de Balibaste et le convainc d'être instruit et initié dans cette nouvelle religion et en fait un Parfait. Le pays truffé d'espions, Balibaste et Alairac sont arrêté par l'inquisition, conduit à Carcassonne, et condamnés à être brulés. En 1321, Guilhem Bélibaste, dernier parfait  cathare occitan y fut brûlé vif. Sa mort signifia la fin de la religion cathare. (panneau d'information] Ici d'une part on peu se restaurer, au château  et à la taverne, et il y a des bus. Plutôt un bus ligne 7 NARBONNE -MOUTHOUMET - NARBONNE. Attention je n'ai trouvé qu'une ligne de bus qui passe que deux jours par semaine http://www.voyagesrubio.com/lignes 
 
 
Il faut prêter attention au balisage. 
Nous rencontrons une autre branche du 36 b rejoignant La Roche de Fa par Palairac et Maisons. Il vaut mieux ne pas se tromper, il contourne Ternes d'assez loin. Dans le village après avoir fait un détour pour voir le château, nous traversons le ruisseau, ne pas prendre sur la gauche les marques rouge et blanche. Il faut prendre à droite chemin de la Bassa passer devant la taverne. Ensuite on doit certainement sortir du village par un chemin très herbeux dans une prairie. Pourquoi certainement ? Parce que j'ai loupé l'embranchement et que je me suis retrouvé sur l'autre branche du Gr 36 qui emprunte la D 613 c'est en franchissant le pont au dessus de la rivière que je me suis aperçu que je n'étais pas sur le bon 
chemin. (Sur la carte il est également noté 36 B dans mon topo je le nomme 36 A j'ai du lire cela sur un panneau d'information. Un peu confus ce GR 36 le A existe bien mais sur la carte il part de Termes. Les informations de la carte seraient elles fausse, ou y a t-il eu erreur de pancarte. Par le plus grand des hasards le GR 36B ne continuait-il pas tout droit pour se terminer sur la branche principale du 36 après Monthoumet et le 36 A ne partirait- il pas de Villerouge pour se terminer on ne sait trop ou car sur la carte on le perd au raccord des cartes vers le château de Durfort ou il devient 36 sans acjontion)  Demi tour, j'ai trouvé un chemin très herbeux me faisant rattraper mon tracé. Après l'herbe des prairie nous avons un sentier à flanc de colline qui grimpe pas mal au sommet de Pech Rigaud, nous redescendons de l'autre coté et débouchons sur un large chemin formant Té en fond de vallée que nous prenons à gauche, contournons la chapelle et nous restons dans ce fond de vallée normalement en suivant un ruisseau, ou
un fossé. Fin juin cela ressemble plus à un fossé à sec, qu'à un ruisseau. Le chemin fait fourche laissons la branche de droite montant dans un champ et continuons tout droit. Nous passons plusieurs ponts au dessus d'un lit totalement sec. Il est midi passé je vois sur la carte un plan d'eau, je me dis il ne serait pas mal vu la chaleur que je pousse jusqu'au lac, manger les pieds dans l'eau me rafraichirait, voir même me baigner. Après les ruines d'une ancienne bergerie le chemin tourne brusquement à gauche nous descendons sur un chemin avec des ornières. Sur ce chemin aucune erreur possible nous sommes au fond d'un canyon creusé par la rivière il y a certainement longtemps, lorsqu'il y avait beaucoup 

d'eau. Il faut de nouveau traverser la rivière (à sec) mais cette fois à gué. Je me dis cela ne doit pas être facile lorsqu'il y a de l'eau, on ne trouve pas vraiment de grosses pierres pour rester au sec. je grimpe en face dans la foret. Pas longtemps, depuis le temps que je marche je devrais être au lac. En effet le passage à guet est un bout du lac, qui comme la rivière est à sec. Lorsque j'ai dis à mes hôtes que je voulais manger et me rafraichir dans ce lac de barrage cela les a fait bien rigoler et mon dit, c'est une honte d'avoir laissé le lac sur les cartes. (Je n'ai rien trouvé sur internet. Mon hôte me dit qu'il aurait été construit dans les années 60,  une époque ou les saisons étaient plus marquées et les printemps beaucoup plus pluvieux 
Le lac
qu'aujourd'hui. Ce barrage construits dans une gorge calcaire perd son eau naturellement par infiltration. Alors aujourd’hui, ou tout est déréglé et qu'il pleut de moins en moins, le barrage ce vide de plus en plus tôt dans sa partie supérieur.) Je redescends vers le barrage et remonte un peu le lit de la rivière à sec pour trouver un peu d'ombre parmi les énormes blocs de rochers au milieu du lit, et cherche un emplacement plan dans les galets pour manger. Après une petite sieste je reprends le GR qui grimpe dans un bois, c'est dur, très dur, nous débouchons sur un une allée forestière que l'on prend à droite il faut franchir une porte en fil  électrifié, nous sommes maintenant en plein soleil. Ne vous endormez pas au soleil sur se beau chemin, pratiquement au sommet nous arrivons à une fourche à trois dents, nous prenons à droite et changeons de vallée. Il serpente à flanc de colline sous couvert d'un bois me procurant de l'ombre, on à une belle vue sur les serres de Blanes, montagne que nous avons parcouru ce matin, pour une fois nous sommes dans une foret qui nous abrite de soleil. Dans la soirée je saurais qu'il à fait une température d'environ 32 
ou la rivière

ou 34. Quelques grimpettes sont rudes, entre les arbres, en fond d'une vallée, j'aperçois quelques maisons et leur organisations me disent que c'est mon gîte d'un soir. En regardant la carte ce n'est pas pas possible je n'ai même pas ce vallon, ce qui me dit que ce village est à plus de trois kilomètres de ma trace. Mes extraies de cartes ne fond des parcelles de trois à cinq kilomètres. A pied il ne faut pas se tromper de plus de cinq kilomètres. Cinq kilomètres c'est un peut plus d'une heure de marche, en montagne beaucoup plus suivant les dénivelés que vous aurez à faire et dans le cas ou vous ne pourrez pas rattraper votre trace par un chemin de traverse, c'est deux heures de perdues par un demi tour pour retrouver la trace. Faut bien avouez que sur les GR lorsque la "la carte est mis à jour" il est rare de ce perdre, on cherche parfois un 
peu plus en ville, ou lorsque les balises sont mal placées. Et pourtant ce sera bien là. Je poursuis mon chemin à flanc de colline. Nous changeons de versant par une grande boucle en bout d'un éperon et l'on remonte vers le col Caroun. Par moment nous avons des points de vues sur la montagne et jusqu'à la montagne noir. Au loin nous apercevons des chevaux et des clôtures Termes approche. Nous débouchons sur la D 40 que nous prenons à droite (comme sur la partie gauche nous trouvons de grands arbres le long de la route, nous pouvons marcher à l'ombre. Dans un virage de la route nous arrivons au Col Caroun. Ma trace me fait quitter le bitume et face à moi une fourche entourant un môle clôturé. En sa partie 
supérieur l'on voit paître quelques chevaux. Ma trace et le GR prennent le chemin de gauche et une pancarte, grande pancarte en bois peinte mais un peut défraichi, me dit que mon gîte est en bout du chemin de droite. Que faire ? je n'ai pas situé mon gîte sur la droite et cela ne m'arrange pas ne voyant pas encore Termes. Je ne vois même pas les ruines de son château. Je vérifie les numéros de téléphone, c'est bien mon gîte, il se trouve à 4 km en amont du village. Je me souviens que j'avais eu du mal à situer le lieu sur la carte. Quelque chose me dit qu'il faut que je suive l'information de la pancarte et pas ma trace. Je prends le chemin de droite. C'est un 
large chemin carrossable qui descend. Entre les arbres j'aperçois les quelques maisons en fond d'un vallon. j'espère que c'est vraiment là. Le chemin descend fortement à flanc de montagne. Nous arrivons au col de Prat le chemin fait fourche nous poursuivons notre chemin en laissant ceux de droite et de gauche. Le chemin serpente et part très loin sur la gauche, cela me rassure, si je parts sur la gauche je me rapproche de Termes. J'espère que c'est bien là parce que le chemin me semble bien long, je suis fatigué et j'espère ne pas à avoir à remonter tout cela aujourd'hui, mais cela m'inquiète pour demain... Demain longue journée et quatre kilomètres de plus. Nous arrivons à un 

large virage en épingle à cheveux sur la droite, je refais le chemin que je viens de parcourir un niveau plus bas. On rencontre des chemins à droite et à gauche quelques chose me dit qu'il ne faut pas les prendre. Encore un virage à angle aigu sur la gauche et un peut plus loin sur la droite, j'arrive enfin au hameau, plusieurs chemins face à moi desservent les maisons et les granges, rien n'est bien défini, les maisons sont réparties dans la garrigue, sans clôture. J'ai l'impression qu'il y a plus de granges avec du matériel qui traine autour, que de maisons habitées. Je choisi au hasard un chemin qui ressemble plus à un sentier, contourne quelques machines rouillées, 
 
des tuyaux poser au sol. Ici pas d'électricité sans panneau solaire, et l'eau provient d'une source et ses gros tuyaux amène l'eau au maisons, qui ici on l'eau à l'évier (ce n'est pas comme au Bourdils voir  https://randosacaudos.blogspot.com/2018/07/randonnee-le-plus-loin-possible-gr-7.html) La maisons me semble être une grange, je me détourne pour me diriger vers une autre un peut plus haut. En effet elle est habitée mais ce n'est pas ici, la chambre d'hôte c'est l'autre celle que j'ai pris pour une grange. En faisant le tour de la maison je me rends compte que la l'habitation était de l'autre coté. 

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