lundi 2 juillet 2018

Randonnée Le Plus Loin Possible GR 7 Etape 1039 La Roque - La Bastide Rouairoux

Randonnée Le Plus Loin Possible Etape 1039 La Roque - La Bastide Rouairoux

 

Carte IGN    Trace GPX et topo sans commentaires         Carte Randogps

Le code mobile de cette randonnée est b311388

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jeudi 24 mai 2018

km      Temps      Arret     V/d      V/g      deni       Alti maxi
19,1     3:50         0:40       5          4,2         228 +      1032

La partie avant du gîte
Mon hôte est un peu prétentieux, il a peut être raison pour son gîte. C'est une construction moderne, carrelage au sol clair et revétement plastique sur les murs et chauffage dans la douche. 
L'Arn
Le petit plus, le chauffage est allumé avant votre arrivée et vous avez une serviette. Ce ne sont pas des couvertures, mais des couettes qui sont mis à disposition. Durant le repas, on apprend sa vie. Moi j'accepte tout, sans difficulté, et reste humble devant tout ça, le principale c'est de coucher à l'abri et au chaud. le repas est excellent,
cela va me permettre de bien me reposer.
Le Gr a été dévié, c'est mon hôte qui à proposé ce changement. A l'origine, enfin sur les cartes non mis à jour de l'IGN, le Gr 7 ne passait pas par ici. Il passait au col de Cabarétou ou on trouve un abri certainement une maison forestière. En acceptant de faire gîte mon hôte a peut être négocié ce changement d'itinéraire. Nous
contournons l'étang par un chemin très herbeux, tout de suite après il tourne en angle aigu sur la gauche et suis la rivière. Ensuite, nous avons un passage très humide à franchir avant de traverser l'Arn. Je ne me suis pas mouillé les pieds, mais le passage à gué n'est pas facile. Dans le cas ou la rivière est grosse il me semble impossible de traverser. Regarder la hauteur des dépôts dans les arbustes. On débouche sur une route que l'on prend à droite, nous passons le hameau du Moulinet, résidence des quatre saisons. Gîte de vacances. Nous arrivons au panneau d'information du Moulinet à 912m, si l'on continu la route c’est le GRP qui ce dirige vers Fajole, le Gr7 fait un coude quitte la route, tourne sur la gauche et grimpe dans le bois de la Blanque, en direction de Labatides de Rouairoux à 17,5 km et le col de Thérondels à  5 km. le chemin monte dans une belle foret de sapin et de hêtre. C'est également le VTT 14. Beaucoup de bois aujourd'hui. Il semblerait qu’un chemin à été créé, on ne retrouve pas le chemin sur la carte. A la fourche nous prenons à droite, ensuite nous débouchons sur un chemin forestier parcelle 277 nous prenons à gauche, nous arrivons rapidement à une aire de débardage et poursuivons tout droit. Ce chemin débouche  sur un autre (parcelle 276 398  274 397) on prend à droite ou nous retrouvons la route de l'ancien Gr. Sans savoir que le GR avait été déplacé, c'est un peu ce que j'avais tracé, sauf que je prenais un chemin forestier un peu avant La Blanque. Avec une allée forestière à deux traits sur la carte il me semblait que c'était plus sur qu'un seul petit trait noir. Mon hôte m'avais dit ; de La Roque, la seule monté sera au départ dans le bois de la Blanque pour rejoindre les crêtes de la forêt de Somail, mais dans cette foret il y a tout de même quelques belles bosses. A la parcelle 398 nous prenons à droite, c'est également le chemin VTT 14 c'est une route gravillonnée grise. Nous abandonnons le beau chemin forestier (parcelle 394) pour prendre sur la gauche enfin sur la gauche c'est vite dit comme nous sommes dans un virage nous allons tout droit et sur un chemin un peut plus herbeux grimpant un peu dans un sous bois de hêtre. En 2018 la foret est en exploitation j'espère que les arbres comportant les balises resterons sur place. A la fourche nous prenons à gauche. Nous grimpons et en haut de la montée nous avons un virage à droite difficile à négocier sans marques rouge et blanche, c'est un virage droite droite et avec l'exploitation j'ai remarqué quelques troncs avec des balises au sol. Dans la montée si nous ne regardons pas la carte n'y le GPS, ne pensant qu'à respirer on risque de louper le virage et de poursuivre tout droit. Nous passons de la parcelle 392 à 388, le chemin descend sur des cailloux instables, attention aux chevilles et aux chutes, nous traversons un ruisseau à gué, puis grimpons en face sur un chemin aussi difficile que la descente. Nous arrivons aux parcelles 386-388-385 et débouchons sur une allée forestière gravillonnée que nous prenons à gauche nous sommes sur la route forestière de la Blanque. Nous arrivons au col des Thérondels à la hauteur de la D 55. Nous trouvons des panneaux d'informations nous sommes à 400m du village de la Jante. Poursuivons en face. traversons ce parking, ou cet espace de loisir ou nous trouvons une table en pierre brute posée sur quatre autres le chemin est un peut sur la droite mais l'on ne peut pas la louper. Nous sommes sur la route de l'Espinouse, passons une maison forestière ouvert 1936,  ne pensez pas y passer la nuit, pas d'eau pas d'électricité de l'herbe jusqu'aux hanches au mois de mai, je suppose que l'été on en a sous les aisselles. Longeons la parcelle 360-362. Nous arrivons vers la fin du plateau et je tombe sur un beau mat maintenu par des haubans d'une centaine de mètres de hauteur. J'ai longtemps cru que c'était pour la météo ou les télécom. Mais non cela 

ce rapproche plus de la météo c'est un mat mesurant le vent et surtout le nombre de jours ou le vent à soufflé, pour implanter si cela vaut le coup un beau moulin à vent. On quitte la route à un grand carrefour parcelle 315-354-345-344) et l'on prend à gauche, toujours la route gravillonnée, on a une belle balise sur une belle pierre dressée (genre menhir), c'est également un chemin VTT (rouge), nous passons une petite borne numéroté 17 (je suppose que l'été avec l'herbe et les fougères nous ne
Ma pierre levée
la verrons plus. Poursuivons tout droit aux parcelles 349-346-348 et VTT rouge N°1 & 2 il y a peut être un manque de balisage mais vu le tas de bois de 4m de haut cachant les arbres il ne serait pas étonnant que les marques rouge et blanche soient derrière. Le chemin fait fourche, nous prenons à gauche. Attention à ne pas vous endormir sur cette belle route qui descend un peu, dans un virage on a une borne en grès parcelle 352, nous quittons le chemin forestier pour prendre un chemin hébreux sur la droite et nous débouchons sur un chemin formant Té parcelles 351-352 sur une route forestière que nous prenons à droite en angle aigu, nous longeons puis coupons le ruisseau de Nartaud, en chemin nous rencontrons le balisage 


jaune et débouchons sur la D 64 (parcelle 43). Le Gr à été dévié, il ne prend plus la route sur la gauche mais poursuit tout droit la route goudronnée en direction de la Gante, on est également sur le GRP de la haute vallée du Thoré. Peut de temps après nous prenons à gauche un balisage jaune et Gr (sur la carte c'est le chemin du chevreuil.) Nous trouvons des panneaux d'informations, Labastide 
ce trouve à 5,5 km  c'est également un chemin cavalier Tarn à cheval. Le chemin est herbeux il fait fourche prenons à gauche et longeons la route que nous venons de descendre. Nous contournons le calvaire par la gauche (je n'ai rien trouvé  sur internet.)    
  Nous retrouvons un chemin avec un panneau nous indiquant sur la gauche à 50m un dolmen. Je quitte le balisage et prends à  gauche et trouve en bordure de la départementale, le monument  

 [Le plateau du Somail est isolé, d'accès peu aisé, le climat y est rude, la vie est austère. C'est pour cela que cette terre semble avoir traversé les époques et les évènements sans que ceux-ci n'y aient laissé une forte empreinte. Pourtant on trouve sur ces terres difficiles et mystérieuses des vestiges des temps lointains... Le dolmen de la Gante : Ce Domen se situe sur la départementale D64, allant de Labastide-Rouairoux à la Salvetat, en bordure du plateau. Il s'agit de deux dalles de 3 m sur 2 m supportant une troisième d'environ 4 m de diamètre. http://soulie.somail.free.fr/histoire.html] Je  

retourne au Gr, (ne pas suivre de suite après le carrefour le chemin local poursuivre la route gravillonnée nous retrouvons notre balisage et le GRP, nous coupons le ruisseau de frescaty. Il est midi passé je fais ma pose déjeuner au calme relatif de l'eau qui courre.  Je reprends mon chemin balisé qui ne figure pas sur la carte (ou du moins pas telle que le tracé  que nous avons). Après  un fort virage à gauche poursuivons le Gr, nous descendons, traversons un autre ruisseau jusqu'à  la rencontre d'un large chemin formant Té nous prenons à gauche. Il y a tellement de billes de bois que l'on ne voit pas le balisage (Heureusement que les croix sont là pour 
nous empêcher de nous tromper. Le chemin est pratiquement plan  et débouche sur un carrefour ou nous trouvons une large route forestière que nous prenons sur la gauche après un virage aigu sur la droite nous descendons  en longeant un ruisseau  jusqu'à la D 64, nous prenons en face un chemin herbeux retrouvons sur la carte l'ancienne trace du Gr, et un Balisage jaune et VTT 2. Nous débouchons sur un large chemin au niveau de l'arborétum et de la pancarte Castagné, attention à ne pas vous tromper le fléchage est mal fait une flèche nous indique de tourner à 

droite mais il faut déjà traverser le chemin ensuite le chemin tourne sur la droite. Nous arrivons à un point de vue sur la vallée. Le poteau d'information à été arraché ; il nous indiquait que le sentier jaune était celui des trois cols, la descente est très raide, nous coupons une route forestière et descendons encore plus raide, coupons en une seconde et poursuivons le GR 7. Après  quelques virages en angles aigus nous débouchons à Labastide Rouairoux sur la rue du Castel que nous prenons à droite puis la D 64 à gauche. 
Nous débouchons sur la D612 bd Carnot. Il est de bonne heure et c'est la première grande ville que nous rencontrons depuis nôtre départ de Bédarieux. [Le secteur de Labastide-Rouairoux a été occupé avant même la période préhistorique, même si des fouilles archéologiques ont livré peu de traces. Le vestige le plus important est le dolmen de la Gante, classé monument historique, en bordure de la D.64 en direction de La Salvetat sur Agout. a conquête romaine amène, avec sa langue latine et sa culture, de grandes voies de passage dont il subsiste ici et là quelques tronçons empierrés. Notre secteur était concerné par une voie gallo-romaine qui venait de Nimes et allait jusqu’à Vieille-Toulouse. Vers 

1166-1167, Raymond V de Toulouse fait construire un chateau fort, au lieu dit appelé aujourd’hui le Castel sur la Serre du Batut. En 1202, il est connu sous le nom de “la bastida de Rovoirosa “car il est bati sur une dépendance de la chatellenie de Rouairoux. Les habitants commencent à se regrouper autour de cette place forte sous la forme d’une bastide dont la charte de fondation date de 1224. La croisade des Albigeois prêchée à partir du concile de Lombers (1165) a dû marquer durablement le pays, même si nous savons peu de choses sur ce qui s’est passé à Labastide même. Les activités? Elles étaient celles d’un 
bourg de moyenne montagne utilisant les ressources locales: avec la forêt, on fabrique des sabots, des piquets de vigne (païssels), on utilise le bois pour le chauffage, le mobilier et la construction. Les châtaignes, crues, cuites, bouillies, fumées fournissent un apport important de protéines pour les hommes et les bêtes. Les activités? Elles étaient celles d’un bourg de moyenne montagne 
 utilisant les ressources locales: avec la forêt, on fabrique des sabots, des piquets de vigne (païssels), on utilise le bois pour le chauffage, le mobilier et la construction. Les châtaignes, crues, cuites, bouillies, fumées fournissent un apport important de protéines pour les hommes et les bêtes.
Et la laine ?
 Avec le mouton présent en abondance, la qualité des eaux, les savoir-faire séculaires, l’utilisation de la laine est attestée depuis des temps immémoriaux. Les écrits parlent de tisserands dès le XII° siècle en vallée du Thoré sous forme de filage et de tissage artisanal à domicile. Mais filage

et tissage n’étaient pas les seules opérations nécessaires pour produire des draps de qualité. Etaient nécessaires en amont, l’élevage et la sélection, le dégraissage et le lavage des toisons, en aval, le foulage, le catissage, la teinture. Toutes ces opérations donnent naissance à des corps de métier spécialisés. l’arrivée des protestants en Montagne Noire aboutit à la création de vrais centres de production orientés  surtout vers la fabrication de draps de laine. Avant la Révolution, on compte 400 ouvriers sur des métiers à tisser manuels. En 1820, la première “mécanique à filature”, d’origine anglaise,  est mentionnée sur un plan de Labastide.  La manufacture Armengaud, créée 
en 1880, abrite aujourd’hui les locaux du Musée départemental du Textile, créée en 1983 et entièrement rénové en 2008. En 1888, le chemin de fer arrive à Labastide-Rouairoux. La dernière vague de constructions sont des ateliers sous verrières au début du XX° siècle. Le savoir-faire des tisserands, la réputation des produits, la qualité des dessins, l’innovation placent les tissus bastidiens au tout premier rang 
français. On dit alors “Labastide, c’est l’Elboeuf du sud”. La renommée des tissus “Haute Nouveauté”  passe les frontières nationales. En 1944, la commune atteint 3390 habitants. Plus de 2000 ouvriers travaillent dans les 30 usines de la ville, sans compter les ateliers de tissage des façonniers, c’est -à-dire qui travaillent à domicile. Résumé tiré de la documentation trouvé sur le site de la 

mairie et écrit par Gérard Bastide, Maire-adjoint à la culture de 2008 à 2014. (janvier 2009) https://www.labastide-rouairoux.fr/un-peu-d-histoire/. J'ai trouvé le village triste, enserré entre ses deux montagnes et cette départementale, colonne vertébrale  de la vallée mais qui n'apporte à ce village que des nuisances, il est bien prévu une déviation, mais j'ai bien peur que d'un village à l’agonie, il passe à la désertification. Hors mis les emplois dans ''l'eau'' à la Salvétat et une usine de mise en boite d’œuf de poules, il me semble qu'il n'y a pas grand chose d'autre. Si vous n'allez pas dans la même chambre d'hôtes que moi vous trouverez une épicerie. Sur 

notre parcours c'est un point incontournable pour retrouver la civilisation. 
 
Il y passe des bus pour Castre et Mazamet. Ou, de ses villes, la SNCF vous transporte  partout.
À La bastide on peut soit prendre le bus dont voici l'adresse internet permettant d'obtenir les horaires
Le but étant en bus de rejoindre Mazamet, ou Castres Ligne SNCF sur Toulouse
Liaison Bus :
Tarn Bus ligne 762 Castres -Mazamet- St Pons
Hérault Transport, lignes sur St Pons de Thomières : 214 /303-485 /482-485


 Nous y trouvons  également un musé du tissage

 



















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Randonnée Le Plus Loin Possible GR 7 Etape 1038 - Les Bourdils - La Roque

Randonnée Le Plus Loin Possible Etape 1038  Les Bourdils - La Roque


 

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mercredi 23 mai

Les Bourdils - La Roque

km      Temps      Arret      V/d      V/g      deni +      alti max
25,5     5:15         45 mn     4,9       4,3      398            1084

Maison forestière des Bourdils
Les Bourdils. Une maison forestière au milieu des bois c’est géniale, Sauf qu’il n'y a pas l'eau courante et, pas d'électricité. Ce n'est pas tout à fait vrai.
Des panneaux solaires alimentent des batteries qui donnent du 220. Attention vous ne trouverez qu'une prise multiple dans la salle principale. Il n’est peut être pas possible de recharger tout une batterie d'appareils électroniques, surtout si le refuge est plein. Faut pas ce plaindre on a du réseau téléphonique enfin du moins, ici, orange passe bien.
De la vrai eau de source et potable
La douche ; Elle se trouve derrière la maison, c'est une pièce en parpaing brut, bac à douche en ciment, pas de mitigeur enfin si deux vannes sur un Y relié au  tuyau principal. L'eau chaude est chauffé grâce à un petit chauffe eau au butane. L'eau provient  du tonneau en plastique qu'il faut remplir manuellement après chaque douche. Lorsque l'on ouvre le robinet une pompe se met en route, l'eau passe dans un filtre, le chauffe eau s'allume, et vous avez de l'eau chaude. Maintenant l'eau du tonneau n'est pas inépuisable même s'il fait 200 l, il faut la renouveler pour les personnes suivantes. il faut faire le tour de la maison, avec un seau, allez à la pompe à main fixée au mur d'un appentis , 
remplir sa bassine, retourner au local pour
verser dans le tonneau. Il est vrai que si vous utilisez les 150 ou 200 litres de la réserve, une fois complété vous pourrez reprendre une douche, remplir le seau à la pompe à main c'est tout de même physique.  L'eau de source emplie une citerne servant de réserve en cas d'incendie, permettant ainsi d'avoir toujours de l'eau à disposition. On utilise cette eau pour la douche et la vaisselle 
(stagnante dans une cuve et non contrôlée il n'est pas conseillé  de la boire.) La douche du soir est toujours un peut longue, mais celle du matin et bien plus courte on à compris qu'il ne fallait pas rester des heures en dessous, ou alors il faut de gros biceps. C'est peut être le moyen de faire des économies d'eau.
j'ai oublié le toilette. Toilette sèche pas d'eau deux cuillères  de sciure, les papiers dans une poubelle, ceux-ci ne se compostant pas. Oh j'oubliais l'eau propre à boire, faut aller la chercher à la source... Génial comme expérience. 
Pour le reste, et c'est le principale, l'hôtesse est super sympa et cherchera toujours à vous satisfaire dans les limites de ses moyens faut pas oublié qu’on est isolé. La nourriture est super bonne. Le couchage c'est le dortoir sur un bon matelas de mousse. Le soir à la veillée, elle nous raconte un peu la vie de la vallée, avec parfois une petite pointe caustique et moqueuse. 
Avec moi il y avait deux autres personnes ; une provenant du Gard, l'autre de la région parisienne comme moi. J'ai amené le sujet sur les éoliennes, j'ai appris que la montagne était défigurée de 150 à 200 moulins à vent, et que l'électricité produite ne profitait pas à la région, mais était revendu. Cela ne choquait pas la parisienne, mais me fait penser à cette rando dans le Nord Est de la France ou des villages protestaient contre une ligne à très haute tension ressemblant à un mur de fils qui allait couper leur terre et défigurer leur plaine.  Elle n’alimenterait pas la région, n'y les hameaux éloignés mais partait vers l'Allemagne. (Franchement sur les panneaux favorisant cette ligne à très haute tension) ce n'était pas très jolie.
 Lors d'une petite conversation je me suis rendu compte que par ici on était très attaché à son département. Les plus belles montagnes sont dans l'Hérault, mais dans le Gard il y a tout de même la montagne noir !, en effet c'est pas mal... ils ont été étonnés lorsque j'ai dit que je ne m'occupais pas de cela, je fais ma trace et si je m'aperçois que je change de département je me dis que j'avance dans mon périple ce qui les à beaucoup étonnés. Ils sont très attachés à leur langue l’occitan. Je leur ai raconté, ma mésaventure de Souliès, un peu au dessus de Lodève, ou dans le resto tout les clients, parlaient occitan. Je me suis senti bien seul dans ce bar-resto et plus tout à fait en France. J'ai eu du mal à faire valoir mon idée que les ''Patois'' se parlent entre amis, ou dans un cercle d'amis, mais lorsqu'il y a un étranger FRANÇAIS, on reprend notre langue natale le Français, puisque l'on est en France. Les responsables des gîtes se connaissant entre eux, et les randonneurs faisant les mêmes haltes (on a pas énormément le choix,) cela palabre beaucoup c'est ainsi que notre maitresse de maison va remettre de temps en temps les pendules à son heure, chez les uns et les autres suivant ce que l'on raconte. Lorsque l'on fait le GR 7 les Bourdils sont pratiquement incontournable, alors en amont et en aval faudrait pas trop de défections, on pourrait éviter ce bel hébergement en faisant un grand détour.

                                            Si l'on suit le Gr 7 on ne peut pas louper le Gîte le balisage passe devant. Après la maison on rencontre le Gr 71 et les deux sont communs, lorsqu’il prend à gauche dans la foret. On ma prévenu de deux choses d'une part que malgré les km ce sera moins dur qu'hier, d'autre part qu'il ne faut pas arriver dans les gîtes avant 17h, et que si j'arrive trop tôt à La Roque je risque de me faire refouler. Le sentier coupe dans le bois et rejoint le bord du ravin le sentier fait fourche, il manque du balisage dû certainement à l'exploitation du bois. Il faut prendre à droite, c'est également  le chemin VTT  23 & 24 le balisage est juste avant la descente. Nous débouchons sur une route forestière que l'on prend à gauche puis elle fait un grand virage sur la droite. on passe le col  de la Bastide, le chemin reste à  peu près  au même niveau. Nous sommes sur la route des crêtes, mais avec la forêt on ne voie rien. Nous arrivons à un carrefour ou nous trouvons une cuve incendie N° 84. C'est également un carrefour de GR, il semblerait je le GR 71 nous quitte pour partir sur la droite vers Cambon, la carte ne doit pas être  à jour, car c'est au col Fondfroid qu'il devait nous quitter, et nous trouvons également le balisage du réseau vert [Destiné aux randonneurs pédestres, cavaliers et vététistes, le Réseau Vert traverse tout le département de l’Hérault d’est en ouest. Des garrigues du Pic Saint-Loup aux montagnes du Parc Naturel Régional du Haut-Languedoc, du causse du Larzac aux vallées de l’Orb et de l’Hérault, ce sont 571 km de chemins balisés pour la pratique sportive et le loisir. Au total, 23 étapes à découvrir, dont plusieurs 
dédiées à la découverte des paysages caussenards, du plateau de l’Escandorgue à la montagne de la Séranne. http://www.etapedularzac.com/le-reseau-vert-randonnees/ ] Nous abandonnons la piste forestière  pour prendre un chemin sur la gauche. Au carrefour suivant a droite. 
Pourquoi ce détour ? Je ne vois pas trop bien pourquoi quitter la piste puisque nous la retrouvons un peut plus loin, prenons à gauche. Après une barrière nous quittons cette piste pour prendre à gauche, c'est également un balisage bleu et toujours le jaune. Nous arrivons au col Fontfroide 972m. Monument et stèle sont là pour que l’on n'oublie pas que la Montagne Noir et l'Espinousse sont de haut lieu de la résistance. [L 'isolement des monts du Somail et 

de l'Espinouse avait favorisé l'implantation des maquis.
Pendant les longues années d'occupation et jusqu'à fin août 1944, date des combats de la Libération dans la région, de nombreux maquis et organisations patriotiques s'étaient développés dans les hauts-cantons. Mettant à profit l'éloignement géographique et l'isolement naturel des forêts du Somail et de l'Espinouse, ils ont occupé des maisons forestières ou des bergeries oubliées et participé à plusieurs faits d'armes.
Le maquis Latourette, fort d'une centaine d'hommes sur ses derniers jours, s'était d'abord établi à La Fraise (Ferrières-Poussarou), avant de partir, après le drame de Fontjun, pour le château des Syères 

(Fraïsse-sur-Agout). Non loin de là, des gendarmes du Biterrois étaient basés près du col du Cabarétou, Camp-Blanc et Bourdelet. Le groupe Jean Grandel s'était d'abord installé au nord de Prémian avant de se déplacer sur le Saint-Ponais, puis dans le Tarn où était également positionné le maquis Benjamin, proche du Corps franc de la Montagne-Noire (Pic de Nore). Le maquis Valentin était cantonné aux Barthèzes (La Salvetat),  et un important groupe s'était formé autour de Graissessac et du Bousquet-d'Orb. La liste est loin d'être exhaustive... A Fraïsse-sur-Agout, la villa Senaux accueillait le délégué militaire régional, Sultan de son nom de code, et devenait un poste de commandement militaire important.
Les bâtiments servaient de lieux de vie aux résistants tandis que les véhicules étaient dissimulés sous les 

grands hêtres. Les abords étaient surveillés par des avants-postes, et les terrains de parachutage, notamment Caracol près du Cabarétou, permettaient de recevoir l'armement qui faisait tant défaut.
Au quotidien, la vie s'organisait en général autour de tâches permettant, avec le soutien des populations locales, l'approvisionnement en vivres, des exercices d'instruction, des actions de sabotage et des violents combats souvent meurtriers. Le midi libre http://www.midilibre.fr/2014/09/13/saint-pons-des-thomieres-au-temps-des-maquis-et-de-la-resistance,1050297.php]
De l'autre côté de la route nous trouvons un abris. Traversons le carrefour entre la D 14 et 53. Sur la carte nous avons aussi une bifurcation de Gr le 71 part sur la droite. Si je ne me suis pas trompé  dans mon topo oral aujourd'hui la bifurc est bien plus en amont. Le GR 7 par sur la gauche, il a été dévié, il ne
 prend plus la piste face au carrefour. Parc éolien oblige, on 
 ne passe pas sous les pâles. 
Elles passent mal les éoliennes
[Protestation datent d'un peu plus de 2 ans. Face aux projets éoliens qui fleurissent sur les reliefs des Hauts Cantons, vingt-quatre associations, réunies dans le collectif “TNE” (Toutes nos énergies), interpellent les élus, les maires, les conseils régionaux et départementaux, l'État et, en toute logique, les responsables du Parc naturel régional du Haut Languedoc. À ce sujet, “TNE”, vient de rencontrer le président du Parc, en tant que "garant du respect des engagements pris" par l'ensemble des élus signataires de la charte du Parc qui définit une limite de 300 éoliennes industrielles, document ratifié par l'État, fin 2012. Or, “TNE” tire, aujourd'hui, la sonnette d'alarme : "Entre les projets déjà réalisés (122 éoliennes), ceux qui sont en chantier (74 machines) et ceux qui seraient autorisés ou à l'étude, on est déjà à 364 éoliennes sur le territoire du Parc ! 300 éoliennes : un chiffre plafond. Aujourd'hui, tout le monde convient que la charte est utile à la protection des paysages. Extraie du reportage de JÉRÔME MOUILLOT Le Midi Libre http://www.midilibre.fr/2016/01/24/haut-languedoc-vent-de-colere-contre-l-eolien,1275242.php] La carte IGN est fausse. Dans cette promenade la portion de carte, n'est pas à jour, d'après géoportail ; les photos aériennes date de 2005, Passage sur le terrain 2007 ! intégration 2008 (A l'époque ou j'achetais des cartes papiers j'avais appris qu'il fallait acheter une carte ne datent pas de plus de cinq ans. Les mises à jours étant quinquennal) ils font de plus en plus de progrès à l'IGN dix ans et rien n'est à jour, alors Messieurs les arpenteurs sortez de vos bureaux quittez vos vielles photos aériennes et tout le monde sur le terrain pour que l'on est des cartes à jour pour se promener sans ce tromper et prévoir correctement notre nombre de kilomètres. 
Important le nombre de km, il était prévu 22 km, j'en ai fait 25 et encore je n'ai pas suivie l'une des déviations. Trois km de plus ce n'est ... En voiture peut être, mais après trois jours de rando et 2567 on a pas envie d'en faire plus. Nous prenons le chemin qui est également  balisé en bleu, après un petit détour à flanc de Coline et une légère grimpette, nous arrivons au col de Montplo, nous retrouvons notre piste forestière que nous prenons à gauche. Belle piste que nous suivons malheureusement qu'un cours instant, de 
nouveau nous sommes obligés de nous dévier par la gauche pour éviter un autre parc éolien. Et quand je pense à tout ces arbres  massacrés pour construire d'affreux moulins à  vent bien vue l'écologie. A moins que ce soit ce fameux vent d'Autan qui à profité de la trouée réalisée pour la mise en place des éoliennes et a cassé les troncs en leur milieu Les anciens ceux en Pierre avec leur tourelles en poivrières qui tournaient pour que les ailes prennent le vent, au moins ils étaient jolies et utiles, ils broyaient, ici du blé, là des olives, ailleurs des châtaignes. Moulins que l'on à trouvé improductifs au temps des lumières. Nos affreux moulins son inutile puisque la production part à  l'étranger et que les politiques et les publicitaires nous assommes de discours pour produire 
encore plus de renouvelable. Comment les croire. Beaucoup d'état d’âme dans ce parcours, la fatigue des jours précédents et un trajet bien souvent sous couvert de foret de sapin ou le paysage pour distraire l'esprit est absent. Le chemin nous fait passez devant une mare, on ne peut pas dire un étang c'est trop petit. Cela change d'hier ou les ruisseaux coulaient de partout mais de ce côté nous sommes dans une forêt de sapin. Nous revenons sur notre piste que nous prenons à gauche et entrons en forêt domaniale de Somail. Au col de Pinchinière nous avons de nouveau une bifurcation. Ici je ne 
j'ai appelé cela la mare

comprends pas, le parc éolien est derrière nous et encore une bifurc. J'en ai mare, je vais bien arriver à  me rallonger. Il manque un panneau avec une direction, une ville, un gîte, un kilométrage. Aujourd'hui je sais qu'il passe par Campblanc. Une nouvelle fois la carte n'est pas à jour. Le soir je saurais que c'est bien plus jolie que l'ancien tracé  et que c'est mon hôte qui à demandé le changement. Comme j'en ai marre je suis ma trace, donc l'ancien Gr c'est également le chemin VTT N°1. Quelques petites montées mais rien de bien méchant. Poursuivons ce chemin pierreux nous arrivons sur un chemin formant Té poursuivons tout droit, c'est toujours le chemin VTT N°1. Nous laissons les chemins sur la droite et poursuivons toujours tout droit. Nous sommes dans la forêt communale de Pémian c'est un beau chemin qui descend. D'un côté  nous avons des hêtres  de l'autre des pins. Nous arrivons à un carrefour ou nous retrouvons le bleu, du jaune et 
le GRP, poursuivons tout droit. Dans une boucle du chemin, je trouve un petit sentier permettant de rejoindre les rochers et le bord de la montagne du Somail. Je fais ma pose déjeuner avec une magnifique vue sur la vallée. Cela ne dure pas. L'orage gronde. Je plis bagage et rejoint mon chemin forestier. Je commence à en avoir plein les jambes, les fatigues d'hier commencent à ce faire sentir. Nous arrivons au lac de Vezoles, [Le lac de Vésoles
Sur les hauteurs du Parc Régional du Haut Languedoc vous pourrez

découvrir, un lac caché au milieu d'une nature sauvage, mélangée entre landes et forêts. Le lac de Vésoles est totalement isolé de la civilisation, ses rives sauvages entourées de végétation appellent à la randonnée pédestre ou en vtt qui est d'ailleurs très pratiquée dans les alentours. La bruyère recouvre une partie des rives formant un tapis de couleurs au milieu de la lande. 
Le lac a été créé à la suite de la construction du barrage électrique et s'étend sur une superficie de 50 ha. Le lac est alimenté par le Bureau qui, jadis, dégringolait sur un denivelé de près de 200 m formant une magnifique cascade.
Il surplombe la vallée du Jaur, offrant ainsi aux visiteurs un panorama extraordinaire. Attention aux sensations de vertige car les falaises granitiques du belvédère du saut de Vésoles sont assez abruptes... Les amateurs de promenade pourront faire le tour du lac à pied ensuivant les
chemins de terre. Des aires de pique-nique ont été installés pour faire d'éventuelles haltes. Les activités nautiques sont pratiquées sur le lac mais les bateaux à moteur sont interdits . http://www.leguidemontpellier.com/arriere-pays/lac-vesoles.php]
      
j'y fais une pose. Nous traversons le barrage et montons vers le parking nous retrouvons le GRP et une balisé blanche et rouge. je pense avoir retrouvé  mon GR, mais non c'est le 77 qui se dirige vers le saut de Vézole. La pancarte me confirme que ce n'est pas le miens, ou alors il a fait des petits en contournant le lac par l'autre rive. Je suis bien sur le GR 77 [quatre vingt seize kilomètres  entre le lac et le signal d'Alaric] Sur la carte, ils sont commun jusqu'au point de vue. Le chemin devient piste béton. Dans un virage je m'aperçois qu'il y a un belvédère sur les gorges et le saut de Vézole, une cascade, plutôt des cascades sur 6 ou 700m de dénivelé. C'est beau. Au gîte j'apprendrais qu’une promenade en fait le tour il faut gravir 
Un beau cairn
 mille marches irrégulières. .. Je rejoints ma trace, et à la bifurcation du 77, je retrouve mon GR 7 qui vient de la droite. ils ne sont plus commun. Je poursuis le GR7. Une pancarte me dit que La Roque est à 7km. nous serpentons entre les rochers et il a été  construit de très  beaux  cairns. Nous retrouvons une route forestière (celle de Cabarétou que nous prenons à gauche.) Nous arrivons au col des Bœufs ou nous trouvons des panneaux indiquant Le Gîte. On se croit arrivée. Le GR est de nouveau déplacé il n'utilise plus la piste. Il prend sur la droite celle du Réseau Vert (je crois que c'est encore à mon hôte 

que l'on doit ce changement. Intéressé par ce changement, maintenant le balisage passe devant le gîte. impossible de le louper). Nous arrivons à la D 169 que nous coupons et descendons une piste gravillonnée descendant vers un centre équestre, et le hameau de Vallière. Mon gîte est indiqué. Nous quittons la route, pour le chemin forestier de Roussille, nous passons le ruisseau du même nom, et débouchons sur un autre chemin, prenons à gauche et faisons un angle aigu. Nous sortons de la forêt et traversons une 
prairie humide ou une tourbière, traversons peut-être le ruisseau de l'Arn et nous débouchons sur la D 907 traversons. De l'autre côté un chemin sous couvert de beaux arbres longe la route. Nous débouchons sur le bitume donnant accès  au centre équestre et cette fois ci au gîte. Pas moyen de le louper le balisage vous conduit jusqu’à l'étang. Le gîte est un peut plus loin après les premiers maisons ou locations. Je suis en avance vu ce que l'on ma dit hier je ne demande pas tout de suite asile. Je 
fais demi tour retourne sous les arbres et commence mon topo, j'ai une bonne heure à attendre avant de me présenter. L'orage n'aurait pas grondé, c'était impeccable j'aurais été dans les temps.
Dans le creux la cascade















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