samedi 2 juillet 2022

Petite promenade N° 127 La Vallée de L’Yerres - Boussy Saint Antoine – Brunoy

  l’Urbanisme cacher par un écran de verdure

Dans mon cycle des promenades situées dans le nord de la Seine et Marne je vais vous proposer, soit de petits randos, soit des randos, dans les forets périurbaines, appelées la Ceinture Verte. Foret de Bréviande, poumon vert du nord de Melun, du Mée, de l’extrémité ‘’sud Est’’ de la ville nouvelle de Melun Sénart. Du Rougeau, de Sénart, poumon vert de Melun Sénart. De Notre Dame, poumon vert de la banlieue parisienne. J’ai poussé le plus loin possible vers l’urbanisation sans y entrer. Je vais vous proposer également des promenades quelques peu surprenante en bordure de l’Yerres. Lorsqu’elle entre dans sa partie urbaine. Un écran de verdure, cachant un monde minérale en béton. Surprenant.

Promenade pouvant se réaliser en train. RER D, Gare de Boussy Saint Antoine. Pour Trouver votre Horaire https://www.transilien.com/lignes/rer-trains/rer-D

La promenade est d’écrite au départ de Boussy. Nous y trouvons le parking du super marcher face à la gare.

Attention promenade ouverte : Pour retrouver les voitures prendre le train direction Melun (1 station)

 

Carte IGN           Trace GPS & Topo sans Commentaires         Trace randogps

Le code mobile de cette randonnée est b346280

Pour envoyer le circuit sur votre appareil mobile : Regarder le tutoriel video en Cliquant ici

Comment s’y rendre ; On pense tout de suite à la Francilienne et ce n’est pas une erreur.

En venant de Melun D 605 direction N 105 puis N5b Marne la Vallée, Sénart, Brie. Au rond point A5b, Marne la Vallée Evry Sénart. Puis A 5a - Carré Sénart Evry, Paris par A 6. Puis A 5 a - Corbeil, Evry, Paris. Puis N 104 – Lille, Créteil, Paris par N 6 Marne la Vallée et enfin N6 Paris, Créteil, Brunoy, Epinay, Quincy. Sortir D 33 Epinay, Quincy, Tigery. Au rond Point D 33 Epinay Quincy. A l’embranchement ne pas prendre la Direction Varenne Jarcy et Quincy. Traversons la foret de Sénart,Nous arrivons dans une zone industriel et poursuivons tout droit Epinay sous sénart centre commercial Val d’Yerres 2. Au rond point poursuivons tout droit la D 33 Epinay et Boussy Saint Antoine. Passer sous un premier pont, rester à droite direction centre commercial, Passer un second pont, au rond point après le feu tricolore prendre la seconde route à droite. On trouve des places de parking, ou prendre l’accès au parking du centre commerciale.

En venant de Paris : On peut rejoindre Boussy saint Antoine par la N6

Par la N6 : dépasser Villeneuve Saint Georges, direction Sénart. Ne pas prendre la N 448, Poursuivre la N6. Ne pas prendre la D 31. Passer Brunoy, poursuivre vers Saint Germain les Corbeil, Quincy, Epinay. Passer le carrefour et les feux tricolores. Prendre la sortie direction D 33 Quincy, Saint Germain, Tigery. Au rond Point prendre la troisième Sortie D 33 direction Créteil, Brunoy, Epinay, Quincy. Au second rond point (après avoir traversé le pont) D 33 Epinay, Quincy. A l’embranchement ne pas prendre la Direction Varenne Jarcy et Quincy. Traversons la foret de Sénart,Nous arrivons dans une zone industriel et poursuivons tout droit Epinay sous sénart centre commercial Val d’Yerres 2. Au rond point poursuivons tout droit la D 33 Epinay et Boussy Saint Antoine. Passer sous un premier pont, rester à droite direction centre commercial, Passer un second pont, au rond point après le feu tricolore prendre la seconde route à droite. On trouve des places de parking, ou prendre l’accès au parking du centre commerciale.

Par la Francilienne ; En venant de Paris : N-104 Francilienne. Dépasser Brie Comte Robert Rester sur la voie de droite pour continuer sur la N 104 direction A 6 Bordeaux, Nantes, Evry. Sortie 24 Combs la Ville, Parc Ecopole. Au rond point première sortie D 57 Combs la Ville. Second rond point première sortie, Combs la ville. Troisième rond point seconde sortie direction Varennes Jarcy, Quincy, Lieusaint Brie Cte Robert. Quatrieme rond point D 57 Quincy, Varennes Jarcy. Cinquième rond point D 57 deuxième sortie Quincy, Varennes Jarcy (Combs la Ville c’est la ville des ronds points.) sixième rond point D 57 Quincy, Gare RER, seconde sortie. Septième rond point seconde sortie, traversons Combs la ville Huitième sortie traversons Quincy. Neuvième rond point prendre la seconde sortie D 330.  Dixième rond point D 330 première sortie Epinay, Boussy. Onzième sortie, première sortie direction gare SNCF, Hopital Claude Galien. Encore un rond point troisième sortie passons le pont SNCF la route fait un esse et descend vers le centre commerciale ou nous trouvons de la place pour ce garer.

Septembre 2020

Km   Temps    Arrêt      V/d       V/g        Dénivelé

10     2h00                      5,1                       83 +

 


Sortons de la gare à l’opposé du centre commerciale, montons les escaliers, nous arrivons rue de la foret que nous prenons à droite, nous y trouvons le balisage du GRP balisage jaune et rouge. Laissons sur la droite le chemin de la gare situé avant le parking, la rue tourne sur la gauche, nous longeons le parking et prenons sur la droite le chemin de la Foret, longeons les immeubles. Nous trouvons le GRP et un balisage jaune. Normalement nous devons trouver les marques du GRP de la ceinture verte de l’Ile de France. Notre bitume, tourne sur la gauche après les immeubles. Nous longeons et surplombons la D 33. Prenons sur la droite la passerelle permettant de traverser la D33. De l’autre coté nous prenons à gauche, puis le premier chemin sur la droite, nous débouchons dans l’Avenue des Tournelles et longeons le collège André Dunoyer de Ségonzac [né le 7 juillet 1884 à Boussy-Saint-Antoine et mort le 17 septembre 1974 à Paris, est un peintre, graveur et illustrateur français. Biographie sur wikipédia ou https://www.universalis.fr/encyclopedie/andre-dunoyer-de-segonzac/] Dans le bout du collège entre la clôture de ce dernier et la clôture du dernier pavillon nous trouvons un passage permettant de pénétrer en foret parcelle 195. Nous sommes à l’extrémité de la foret de Sénart [La forêt de Sénart, ou le petit bois de Sénart, est une forêt domaniale du sud-est de l'Île-de-France, à cheval sur les départements de Seine-et-Marne et de l'Essonne. La forêt de Sénart s'étend sur environ 3 000 hectares, à l'extrémité ouest du plateau de la Brie, entre les vallées de la Seine et de l'Yerres. C'est à son sous-sol argileux et à son absence de relief qu'est due la présence d'environ 800 mares. propriété essentiellement domaniale (91 % de sa superficie), qui compte également 5 % de forêts privées, 3 % de forêts communales (Draveil, Soisy-sur-Seine, Montgeron, Quincy-sous-Sénart et Combs-la-Ville) et 1 % de propriétés régionales (Le Bois Chardon et la Fosse aux Carpes).

La forêt de Sénart est une relique de l'ancien arc boisé de l'Est parisien. Au IXe siècle, elle rejoignait encore la forêt de Fontainebleau et se rattachait au nord aux bois de Vincennes, de Livry et de Bondy. Située à moins de trente kilomètres de Paris, elle est, très tôt, convoitée par les rois de France. Elle a fait partie du domaine royal depuis Philippe le Bel en 1314 jusqu'à la Révolution française. Saint Louis aurait créé l'Ermitage Notre-Dame de Consolation. Pour des besoins cynégétiques, Louis XIV fait aménager des routes forestières rectilignes et des carrefours en étoile, pour y chasser à courre le loup et le cerf. Dans le même temps, de vastes travaux de drainage sont ordonnés (les grands collecteurs tels que le fossé Daniel sont encore visibles). Louis XVI qui pratiquait aussi la chasse à tir y fait établir des faisanderies. On raconte que c'est en forêt de Sénart que, lors d'une chasse royale, Louis XV rencontra Mme Lenormand d'Étiolles (Jeanne Poisson) qui deviendra la marquise de Pompadour. Plus tard, Louis XVI institua au profit de son frère, le comte de Provence et futur Louis XVIII, alors propriétaire du château de Brunoy, la capitainerie des chasses de Sénart. Les cahiers de doléances des habitants de Draveil réclameront sa suppression en 1789. Aux XVIIe et XIXe siècles, le bois est conduit à Paris par flottage sur la Seine. De nombreux charbonniers vivant dans la forêt y produisaient du charbon de bois. Eugène-François Vidocq, chef de la Sûreté, en 1811, arrête des brigands sur la route de Lieusaint, en forêt de Sénart. Le peintre Eugène Delacroix, l'écrivain Alphonse Daudet, qui ont vécu à Champrosay (commune de Draveil), ont été inspirés par ces paysages. Durant la Première Guerre mondiale, la forêt fait partie du camp retranché de Paris. Elle est fortement dégradée par les tranchées, creusées juste avant le conflit et utilisées jusqu'en septembre 2015 (elles sont encore bien visibles, de même qu'une partie du parcellaire ancien en imagerie aérienne). Depuis les années 1920, l'attrait de la forêt de Sénart pour le public ne se dément pas. Dans les années 1990, elle recevait plus de 3 millions de visites par an. Le 26 juillet 2006, un incendie a ravagé 90 hectares de la forêt au niveau des communes de Brunoy et de Montgeron, essentiellement sur des plantations de résineux accessibles au public. Aujourd'hui, la forêt domaniale est gérée par l'Office national des forêts (ONF). Elle est actuellement un espace convoité, aux enjeux multiples d'ordre social, économique et environnemental, recouvrant des intérêts parfois contradictoires… Wikipédia] A son extrémité nous trouvons un passage entre le collège et les dernières maisons de la zone pavillonnaire (balisage jaune et rouge du GRP). Nous entrons en foret dans la parcelle 195 appelée ‘’les Friches’’ par un chemin empierré en gros calcaire.  Attention, il faut être attentif, le sentier est très sinueux et nous y trouvons beaucoup de petits sentiers, mais le balisage est bien fait. Passons une buse d’évacuation des eaux et poursuivons le chemin empierré calcaire, balisage jaune et GRP. Cette parcelle doit servir aux gamins des immeubles proches, pour se dépenser nous y trouvons une multitude de sentiers. Le sentier fait fourche poursuivons à droite notre chemin empierré, c’est bien balisé. A l’intersection suivante nous prenons à gauche toujours le GRP. Notre sentier débouche sur la large route forestière d’Antin. Nous rencontrons la branche principale du GRP de la ceinture verte d’Ile de France. Sur un arbre nous trouvons les informations suivantes : A gauche nous partons vers Evry, à droite vers Boussy. Prenons à droite en direction de Boussy. Nous sommes dans l’extrémité Nord-Est de la foret de Sénart [La forêt de Sénart, ou le petit bois de Sénart, est une forêt domaniale, qui s'étend sur environ 3 000 hectares, à l'extrémité ouest du plateau de la Brie, entre les vallées de la Seine et de l'Yerres. C'est à son sous-sol argileux et à son absence de relief qu'est due la présence d'environ 800 mares. Elle se trouve à cheval sur les départements de Seine-et-Marne et de l'Essonne. Essentiellement domaniale (91 % de sa superficie), qui compte également 5 % de forêts privées, 3 % de forêts communales, 1 % de propriétés régionales. La forêt de Sénart est une relique de l'ancien arc boisé de l'Est parisien. Au IXe siècle, elle rejoignait encore la forêt de Fontainebleau et se rattachait au nord aux bois de Vincennes, de Livry et de Bondy.

Située à moins de trente kilomètres de Paris, elle est, très tôt, convoitée par les rois de France. Elle a fait partie du domaine royal depuis Philippe le Bel en 1314 jusqu'à la Révolution française. Saint Louis aurait créé l'Ermitage Notre-Dame de Consolation. Pour des besoins cynégétiques, Louis XIV fait aménager des routes forestières rectilignes et des carrefours en étoile, pour y chasser à courre le loup et le cerf. Dans le même temps, de vastes travaux de drainage sont ordonnés (les grands collecteurs tels que le fossé Daniel sont encore visibles). Louis XVI qui pratiquait aussi la chasse à tir y fait établir des faisanderies. On raconte que c'est en forêt de Sénart que, lors d'une chasse royale, Louis XV rencontra Mme Lenormand d'Étiolles (Jeanne Poisson) qui deviendra la marquise de Pompadour. Plus tard, Louis XVI institua au profit de son frère, le comte de Provence et futur Louis XVIII, alors propriétaire du château de Brunoy, la capitainerie des chasses de Sénart. Les cahiers de doléances des habitants de Draveil réclameront sa suppression en 1789. Aux XVIIe et XIXe siècles, le bois est conduit à Paris par flottage sur la Seine. De nombreux charbonniers vivant dans la forêt y produisaient du charbon de bois. Eugène-François Vidocq, chef de la Sûreté, en 1811, arrête des brigands sur la route de Lieusaint, en forêt de Sénart. Le peintre Eugène Delacroix, l'écrivain Alphonse Daudet, qui ont vécu à Champrosay (commune de Draveil), ont été inspirés par ces paysages. Durant la Première Guerre mondiale, la forêt fait partie du camp retranché de Paris. Elle est fortement dégradée par les tranchées, creusées juste avant le conflit et utilisées jusqu'en septembre 2015 (elles sont encore bien visibles, de même qu'une partie du parcellaire ancien en imagerie aérienne). Depuis les années 1920, l'attrait de la forêt de Sénart pour le public ne se dément pas. Dans les années 1990, elle recevait plus de 3 millions de visites par an. Le 26 juillet 2006, un incendie a ravagé 90 hectares de la forêt au niveau des communes de Brunoy et de Montgeron, essentiellement sur des plantations de résineux accessibles au public. Aujourd'hui, la forêt domaniale est gérée par l'Office national des forêts (ONF). Elle est actuellement un espace convoité, aux enjeux multiples d'ordre social, économique et environnemental, recouvrant des intérêts parfois contradictoires… Par décret du 15 décembre 1995, le massif de Sénart a été classé en forêt de protection sur une superficie de 3 410 ha, 42 a et 67 ca (dont 3 325 ha 4a et 30 ca dans l'Essonne et 85 ha 38 a 37 ca en Seine-et-Marne, soit respectivement 97,5 % et 2,5 %). Wikipédia]. Prenons à droite ce beau chemin gravillonné, et descendons vers la ligne SNCF par la route du Pas Sainte Geneviève, passons sous le pont SNCF (GRP et balisage jaune). Nous sortons de la foret par la route desservant des maisons et portant le même nom que l’allée forestière. Coupons la route du Gord en bordure de l’Yerres [affluent de la rive droite de la Seine, qui traverse la campagne et quelques villes. L'Yerres (ou Yères) était appelée la rivière d'Erre en 1384, Edera au XVIIe siècle, probablement d'un ancien Atura. Le nom actuel a subi l'influence de l'ancien français yerre 'lierre'. Le -s final n'est pas fondé. De 98,23 km de longueur, couvrant trois départements : la Seine-et-Marne, l'Essonne et le Val-de-Marne. La rivière prend sa source en Seine-et-Marne, au nord du hameau de Courbon, en bordure de la route départementale D 20E, sur la commune de Guérard. La rivière est appelée ru des Tournelles avant de devenir l'Yerres en aval de l'étang de Guerlande. La rivière se jette dans la Seine à Villeneuve-Saint-Georges dans le Val-de-Marne. L'Yerres est une rivière calme, d'une profondeur variant de 1 à 6 mètres selon les zones argileuses qu'elle traverse. De son parcours sinueux, elle part des marécages situés aux alentours de Courbon non loin de Mortcerf, traversant ensuite la forêt de Crécy en contournant l'étang de Guerlande. Près de Touquin, l'Yerres grossit en « fusionnant » avec le ru de l'étang de Beuvron, qui selon les géographes pourrait être la vraie « Yerres » tant les débits des deux ruisseaux sont proches. La même hypothèse a été émise pour la Visandre. C'est en aval des sources abondantes près de Voinsles que l'Yerres s'élargit pour donner forme à une rivière large et paisible. Pour 85 % de sa surface, son bassin versant est couvert de cultures et de forêts, essentiellement en Seine-et-Marne. Les zones urbanisées, environ 10 % du total, sont concentrées en aval près du confluent avec la Seine. L'urbanisation rapide, dans la partie basse de son cours, a maintenant réduit le nombre de prairies inondables refuges de biodiversité, qui régulaient ses crues. Wikipédia] Passons le parking, le balisage se divise en deux. La branche de droite ce dirige vers Boussy, la branche de gauche ce dirige vers la gare de Brunoy, prenons la branche de gauche avec le balisage jaune ‘’N°23 et le GRP des Vallées de l’Essonne’’ et descendons l’Yerres. Nous sommes dans une espèce de plaine arborée, bordé de petits bâtiments qui s’élargie ou se rétrécie au gré du terrain et de la zone défini comme inondable. Le chemin stabilisé s’éloigne parfois de la rive (il doit être tracé en limite de la montée des eaux. L’été il est possible de suivre au plus prêt le bord de l’eau par de petits sentiers non balisés. Vous pourrez être surpris par la rencontre de vaches, broutant l’herbe en bordure de ce beau chemin en stabilisé. Moi cela ma surpris pour la simple raison que dans mes randos autour de Coulommiers (le pays du fromage) je n’ai vue que très peu de bovidés. Nous arrivons à la passerelle de Boussy [Petit pont en arc de cercle de 13 m. de portée, au tablier légèrement cintré reposant en appui sur les culées en maçonnerie (L : 2 m. Chacune). Les deux parements arqués de l'arche sont en fonte. Les poutres transversales en entrecroisement sont en fer, ainsi que les contreventements. Les gardes fous à croisillons (fer forgé) ne sont pas d'origine : ils ont remplacé des «balustrades» en fonte légère. Cet ouvrage a été sans doute choisi sur un catalogue par M. Auguste Prodhomme, magistrat parisien, qui avait acquis de M. Roze, en 1837, le domaine de la Grande Ferme et l'antique maison-forte, avec parc et dépendances, de l'ancienne seigneurie de Boussy. Construite, en 1843, à l’époque où l'industrie était en plein développement commercial, cette passerelle appartient au « système Polonceau », du nom de son inventeur, Antoine Polonceau (1778-1847), ingénieur (X1797), qui, en 1839, déposa le brevet «pont en fonte». Il a été avancé que cet ouvrage d'art pourrait être Eiffelien. Mais tel n’est pas le cas. En effet, Gustave Eiffel (1832-1923), ingénieur de l'Ecole centrale des arts et manufactures en 1855, ne créa les établissements Eiffel, à Levallois, qu'en 1865, où l'on montait des "structures en acier" http://www.ville-boussy.fr/la-ville/son-patrimoine.html] Quittons le GRP, traversons l’Yerres sur ce petit pont et prenons le chemin de gauche, toujours en bordure de la rivière (balisage rouge). Laissons sur la droite le sentier rejoignant le dessus du pont. Passons sous le pont un peu moins bien décoré que celui que nous avons passé dans la précédente promenade, après l’ouvrage d’art en béton le balisage devient bleu. Nous arrivons au Menhir de la Pierre Fitte [C'est une dalle en grès de Fontainebleau. Il mesure 1,85 m de hauteur pour 1,40 m de largeur à la base et 0,65 m d'épaisseur. Une vieille légende veut que ce mégalithe (pierre-fitte : pierre fichée ou dressée) ait le pouvoir d’émettre des sons à certains moments de l’année. Ce menhir est mentionné dans d’anciens documents d’archives à partir de 1621. http://www.ville-boussy.fr/la-ville/son-patrimoine.html. Une autre légende nous conte ; Le menhir aurait la faculté de parler et il aurait une fois interpellé un homme qui se rendait de nuit à un rendez-vous galant pour lui reprocher sa conduite. (Parfois la bonne conscience est la plus forte…) Que fait un grès de Fontainebleau à cet endroit ? A-t-il été transporté à dos d’homme ? Par bateau en passant par les rivières Seine & Yerres ? Ou plus simplement porté par les glaces lors de la dernière glaciation et déposé à cet endroit à de la fonte de celle ci. Je pencherais pour cette dernière, ayant lu se phénomène dans un livre sur l’histoire de la foret. Une autre solution consisterait à penser qu’il y avait du sable et que le grès c’est formé de la même manière qu’à Fontainebleau…] Revenons sur nos pas et prenons les escaliers grimpant le talus de la pile du pont, traversons se dernier et redescendons de l’autre coté, par un petit sentier de terre se trouvant tout de suite après le pont. Nous retrouvons notre chemin en stabilisé ainsi que le GRP. Poursuivons notre descente de l’Yerres, vers l’urbanisation (C’est dans cette partie de promenade que j’ai vu les vaches entretenant l’espace herbeux.) Le chemin fait fourche nous prenons à droite et passons un pont en pavés au dessus d’un fossé et d’un avaloir permettant lors de grosses pluies d’éviter que les détritus ne se déversent dans la rivière. Passons une passerelle poursuivons le GRP. Sur l’autre rive nous avons des constructions et des bords d’eau. Après avoir fait un esse gauche-droite, nous arrivons au pont et à l’Ancien Moulin de Rochopt [Le Moulin de Rochopt, dans son ensemble, a gardé l’aspect qu’il avait voilà plus d’un siècle et demi; seuls la grande roue à 24 pales et son appentis couvert de chaume n’ont pas été conservés après qu’il eût cessé de moudre vers 1847. Construit sur un affleurement de roches en bas de coteau, il a la particularité d’être flanqué, au Nord, d’une échauguette ronde posée sur des corbeaux de pierre (l’échauguette au Moyen Age désignait la sentinelle). Sa construction est antérieure à 1224, selon l’abbé Lebeuf (histoire de la ville et de tout le diocèse de Paris-Paris, 1754-1758, 15 tomes, dix volumes). L’orthographe de son nom, «Rochopt», semble être venue, fort récemment, de la fantaisie de notaires ou de géomètres. «Rocheel» en 1224, 1247, 1360, (peut-être «Rocheschel» à l’origine?); longtemps «Rocheau» du XVe au XVIIIe siècle, avec toutefois quelques variantes comme «Rochault», «Rochot» ou encore «Rocho» : affaire de patois, de phonétique; mais encore «Rochaut» pour arriver à fixer «Rochopt» lorsque les cascadeurs s’employèrent à établir la toponymie du terroir. Sur l’autre rive, en vis à vis, avait été bâti, vers 1835, un «moulin neuf», dit de « Rocheau » équipé de mécanismes modernes. En 1900, il tournait avec une machine Farcot, de 20 CV (10 cylindres), produisant 32 quintaux de farine par jour. En 1911, il était loué à la Savoisienne, société faisant des pâtes alimentaires. En 1917, les boulonneries de Bruno s‘y installèrent, en 1923, une usine de textile (la SICT) et en 1930, un frappeur de médailles (ELBA). Enfin en 1935 un fabricant de produits chimiques (Kierner) y fixa son établissement jusqu’à sa cessation d’activité en en 1946. En 1958, la SCIC, dans le cadre de son opération d’urbanisation du Val d’Yerres, l’acquérait, pour le démolir en 1970. Sur place (commune d’Epinay-Sous-Sénart) on voit encore quelques vestiges des fondations. http://www.ville-boussy.fr/la-ville/son-patrimoine.html] Laissons le pont sur notre droite, le chemin remonte un peut sur la gauche. Laissons les chemins se dirigeant vers les immeubles et prenons le chemin le plus à droite, nous retrouvons les bords de l’Yerres. Sur la rive droite, le coteau se densifie en bord d’eau et en maisons de style plus ou moins moderne. Nous arrivons devant un nouveau pont avec un long parapet surélevé, je fais un petit détour vers le lavoir, et regagne la rive en passant l’ancien bras d’eau. Nous longeons un bâtiment (peut être un ancien moulin). De l’autre coté dans une propriété privée une autre roche dressée. Passons le barrage par un ouvrage pavé permettant de réguler de débit de la rivière. Nous entrons dans une longue île transformés en parc de promenade inaugurée en 2003. Nous arrivons au viaduc ferroviaire [Chaque jour de semaine plus de 150 trains transitent par le Val d’Yerres. La ligne D, créée officiellement en 1995, emmène les voyageurs via la Gare de Lyon, jusqu’à la Gare du Nord et au-delà. Mais avant C’est en 1849 que débute l’histoire et que passe le tout premier train dans le Val d’Yerres. A cette époque les rames étaient composées de wagons à compartiment qui se différenciait, par leur confort, mais aussi par leur couleur :

 grenat pour les premières classes,
 jaunes pour les secondes classes,
 vertes pour les troisièmes classes.

Entre 1888 et jusqu’à la veille de la Première guerre mondiale, il existait des compartiments réservées aux femmes seules. Époque étonnante où les contrôleurs vérifiaient vos titres de transports en gant blanc. (Aujourd’hui ils sont accompagnés de la police ferroviaire bardé de menotte, bombe lacrymogène, et bâton de défense. Ou ne passe pas du tout.) En 1938 la Gare de Brunoy était la tête de ligne du réseau banlieue et recevait une grande quantité de voyageurs arrivant de la ville, mais aussi du Val d’Yerres et du Plateau de la Brie. La gare de Yerres n’existant pas. Extraie https://www.valdyerres.com/le-chemin-de-fer-a-brunoy/ Les viaducs de Brunoy et d’Epinay permettent à la voie ferrée de couper le méandre de l’Yerres qui entoure Brunoy.
Ils datent de 1846-1848. Leur construction amena un certain bouleversement à Epinay et dans le bas de la rue
Tronchard où s’étaient logés les ouvriers des chantiers.
Mis en service avec deux voies en 1849, les viaducs ont dû être élargis à quatre voies en 1906, par suite de l’extension du trafic.
Le viaduc d’Epinay a 375 mètres de long ; il est formé de 28 arches. Chacune a 10 mètres d’ouverture. Il s’élève au-dessus de la plaine de 32 mètres 85 en son point le plus haut.
Il  est longé par un petit sentier qu’on appelle « Le Chemin des Volontaires »
qui a longtemps permis aux Spinoliens d’aller rapidement à la station de Brunoy.
Les deux oeuvres d’art ne défigurent aucunement la vallée de l’Yerres. Ces monuments se sont parfaitement intégrés dans le paysage.
http://sahavy.free.fr/psites/pviaduc.html ] Le pied de l’ouvrage d’art est un carrefour de sentiers. Sur la droite le balisage menant directement à la gare. Il serait dommage de ne pas poursuivre notre itinéraire. Sur la gauche le PR 23. Poursuivons le GRP et le PR 61 tout droit par le chemin (cimenté) de l’île, en bordure de L’Yerres. Longeons la halle, et la grange rustique ainsi que le Pavillon de l’Ile : inspiré d’une guinguette « au bord de l’eau ». Nous débouchons sur la D 54 (rue du Pont Perronet) que nous prenons à gauche. [Le pont est construit de 1784 à 1787. L'architecte en est Jean-Rodolphe Perronet, premier directeur de l'école des ponts et chaussées. L'édifice fait l'objet d'un classement comme monument historique depuis le 1er juillet 199.1Wikipédia] Face à nous sur la rive droite de l’Yerres, un ancien moulin et le grand bâtiment blanc l’ancienne entrée du Grand Château avec le mou-lin. Sur le pilier droit de cette entrée la S.A.H.A.V.Y. a apposé une plaque montrant une re-constitution du site au XVIIIèmesiècle. Nous sommes à Brunoy [Voilà pourquoi nous trouvons des menhirs dans le coin. [Le fait de trouver sur le site de ce qui sera plus tard Brunoy à la fois une plaque sablonneuse (donc la possibilité de s’installer en s’isolant rela-tivement de l’humidité ambiante) et une boucle de l’Yerres enserrée dans le bord escarpé du plateau de Brie (donc : voie naturelle de communication, pêche, présence de sources, etc...), a favorisé l’installation de l’homme de-puis les temps les plus reculés, c’est-à-dire depuis le paléolithique. De la période néolithique subsistent deux groupes de mégalithes le long de l’Yerres. On peut les voir en amont du pont Perronet, certains immer-gés, d’autres gravés de cupules.Entre la fin du néolithique et le début de notre ère, il est probable que la région était faiblement peuplée car située dans une couronne de fo-rêts qui séparaient plusieurs peuples celtes, en particulier les Senons et les Parisii. Des vestiges ont été découverts à la Sablière. La voie romaine de Lu-tèce à Sens suivait, sur notre commune, l’actuel tracé de la Nationale. ÉTYMOLOGIE DE BRUNOYLe testament de Dagobert, en 638, donne à la cité, le nom de Brennadum in Briegio (Brunoy en Brie). Aux XIIème et XIIIème siècles des textes latins citent Brennadum ou Burneyum. On trouve aussi un Bronai en 1150. D’après l’abbé Lebeuf, dans son « Histoire de la ville et du diocèse de Paris » (1750), Brennadum aurait désigné le pays de Bren, mot issu de la langue franque et signifiant « son », désignant ainsi un sous-produit des moulins qui étaient installés sur l’Yerres. Charles Motheau, dans son « Esquisse historique de Brunoy », parue en 1909, pense que Brennadum désignait le pays de Brenn, mot gaulois signifiant « chef ». Un historien, Monsieur Pierrart, considère que Brunoy viendrait de deux mots celtes voulant dire « eaux de fontaines », allusion aux sources qui alimentent l’Yerres. Au début du XIIème siècle, la commune de Brunoy était répartie entre trois fiefs. Le domaine royal, s’étendant sur une grande partie de la forêt de Sénart, chasse du roi, qui était protégé par le château de la Tour- nelle de Sénart, construit à la Sablière. C’est là que Philippe VI de Valois édicta, en 1346, ce que l’on a appelé « l’ordonnance de Brunoy » , ou « Charte des Eaux-et-Forêts ». Le fief du Prieuré d’Essonne, dépendant de l’abbaye de Saint-Denis, qui resta propriété des moines jusqu’au XVIIème siècle. Il se situait à l’ouest de la localité, autour de l’actuelle rue du Réveillon et sur la rive gauche de l’Yerres jusqu’à l’avenue du Général Leclerc. Un fief issu, par morcellement, d’une seigneurie plus importante et dont les bénéficiaires prirent un jour le nom de leur terre ; ce fut la fa-mille des Brunayo qui garda ce fief jusqu’en 1273. Chargée par le roi de surveiller les comtes de Champagne tout proches (Brie-Comte-Robert), elle fit construire un château au bord de 

l’Yerres et entoura le village de murailles et de fossés. Elle se dota également d’un blason. En dehors du village, ceint de ses murs, il y avait trois hameaux : les Bos-serons au sud, le Réveillon et Soulins, à l’Ouest. On estime 

que l’ensemble comptait environ 150 foyers, soit quelque 700 à 750 personnes, dont la moitié dans le village. A la fin du XVIème siècle, Brunoy eut à supporter les inconvénients des guerres de Religion, une grande partie du château fut détruite. Il fut reconstruit quelques années après. Vers 1630, Charles de Lannoy, premier maître d’hôtel du roi Louis XIII, profita des nombreuses extensions de son domaine pour démolir les murailles de la ville et combler les fossés. En 1722, la seigneurie est vendue à Jean Pâris de Monmartel qui modifie complètement l’aspect et la vie de Brunoy. Il meurt en 1766 et est inhumé dans l’église (son cercueil est placé dans un caveau de la chapelle Saint-Roch). Il entreprit de très grands travaux tels que : l’agrandissement du château féodal par l’ajout d’une aile et la construc-tion des communs. En 1774, Monsieur, comte de Provence et jeune frère de Louis XVI, achète le domaine de Paris de Monmartel et le Petit Château. A 

l’époque, le comte de Provence possède environ 80 % du territoire de la commune, peuplée de 767 habitants en 1784. En 1793, et début 1794, le reste des biens du comte de Provence fut vendu en 206 lots : les bâtiments furent en partie démolis; les terrains conservés par les acheteurs donnèrent naissance à un cadastre qui subsiste encore largement de nos jours. Durant la fin du XVIIIème siècle et la première moitié du XIXème. le centre historique se transforma petit à petit par l’aménagement en locaux d’habitation de toutes les dépendances du château qui n’avaient pas été démolies et par la construction de maisons sur les terrains achetés après la Révolution. D’autre part, on vit se constituer quelques grandes propriétés en dehors du centre historique. L’arrivée du chemin de fer en 1849 allait inaugurer une nouvelle période de transformation de la ville. De nombreuses familles de la bourgeoisie parisienne, sensibles au charme de Brunoy et à sa proximité de la capitale, firent construire ce que l’on appelle maintenant des «résidences secondaires», grandes maisons cossues entourées de parcs plus ou moins vastes.Parallèlement, les zones pavillonnaires, commencèrent à apparaître sur le coteau et le plateau au nord de la gare, facilitées par le cadastre com-posé de bandes de terrains en longueur, de superficies réduites, vestiges des anciennes vignes. Tous les commentaires et extraie de texte, sur Brunoy proviennent du guide touristique et patrimonial. Une ville dans l’Histoire. https://www.brunoy.fr/wp-content/uploads/2018/09/GUIDE_TOURISTIQUE.pdf]. Quittons L’ile en traversant le pont sur notre gauche. Tout de suite après le pont sur la droite nous trouvons un escalier ménagé dans le parapet du pont afin de rejoindre les bords de l’Yerres [En réalisant le topo je viens de me rendre compte que j’ai loupé le menhir (ce menhir à une forme bizarre). Vous le verrez dans le guide touristique de Brunoy. Je n’ai pas fait attention s’y il était accessible par un chemin en bordure de la rivière). Sur la droite nous apercevons un château. Nous arrivons dans une zone très humide et nous serpentons entre les étangs alimentés par la rivière. Nous sortons du parc après avoir longé un grillage, prenons la rue Soulins sur la droite traversons l’Yerres sur le vieux pont en dos d’âne [construit en 1745 par Jean Pâris de Monmar-tel pour remplacer l’ancien gué de Gournay et desservir la partie de sa propriété qui se trouvait de l’autre côté de l’eau.]. Nous sommes toujours sur le GR et le balisage jaune. Après le pont nous quittons le GR qui poursuit sa descente de la rivière sur l’autre rive. Remontons la rue bordée de tilleuls. Au carrefour prenons à droite la rue du Réveillon (non se n’est pas la rue pour faire la fête en fin d’année) [c’est un sous-affluent de la Seine par l'Yerres. D’une longueur de 21,6 km Il prend sa source dans la forêt d'Armainvilliers à Gretz-Armainvilliers en Seine-et-Marne et se termine dans la commune d'Yerres dans l'Essonne. Wikipédia. En prenant sur la gauche, la rue conduit en bordure de ce cours d’eau]. Sur la droite de la rue remarquer cette bâtisse en meulière ressemblant à une ancienne grange ont aperçois le haut d’une tour avec sa toiture en poivrière et après le portail peut être un ancien pigeonnier de forme hexagonal. En face derrière un mur en meulière une grande maison blanche [Au n°30, une maison construite vers 1780 pour le menuisier Bearel qui travailla pour le Comte de Provence.] Remarqué également la vielle plaque de direction scellée dans le mur Nous sommes en Seine et Oise [ancien département français créé en 1790 et dissous en 1968, qui était identifié par le numéro minéralogique « 78 », ensuite attribué aux Yvelines. La Seine-et-Oise fut l'un des 83 départements créés à la Révolution française, le 4 mars 1790 en application de la loi du 22 décembre 1789, à partir d'une partie de la province d'Île-de-France.  Son chef-lieu était Versailles. Il a été supprimé le 1er janvier 1968 (tout comme le département de la Seine qu'il entourait totalement), en application de la loi du 10 juillet 1964 portant réorganisation de la région parisienne, et a constitué les départements de l'Essonne, du Val-d'Oise et des Yvelines. Quelques-unes de ses communes ont également formé des parties des Hauts-de-Seine (9 communes), de la Seine-Saint-Denis (16 communes) et du Val-de-Marne (18 communes). La réorganisation de la région parisienne en 1964 aboutit à démembrer le Grand Paris pour 3 raisons principales :

- Imposer le district de la région de Paris (institué en 1961, le district regroupe Paris et la Seine, la Seine-et-Oise et la Seine-et-Marne) en démembrant le département de la Seine pour éviter l'émergence d'un contre-pouvoir trop important dans la Ve République naissante ;

- Rétablir une solidarité à l'échelle régionale et en particulier une solidarité à l'égard du territoire qui a été le plus délaissé dans l'histoire urbaine, sociale et politique du XIXe et du XXe siècle, le département de Seine-et-Oise. La Seine-et-Oise était en effet le parent pauvre des politiques d'équipement, de désenclavement et d'administration. Le département de Seine-et-Oise n'avait pas bénéficié de la manne financière de la Ville de Paris (qui était un territoire plus riche), comme avait pu en bénéficier le département de la Seine.  Cantonner l'influence du Parti communiste français à un seul territoire, la Seine-Saint-Denis et éviter que le PCF, à la faveur d'une alliance avec le PS de l'époque, la SFIO, ne reprenne les rênes du Grand Paris, donc du département de la Seine. Wikipédia]. Poursuivons la rue [Au n° 35, une grille est supportée par deux piliers surmontés d’or-nements. Elle est l’entrée d’un ensemble immobilier construit en 1953 à l’emplacement d’une propriété dont l’histoire commence au XVIème siècle et connut différentes étapes dont l’une passe par une maison construite en 1789 par Chalgrin et baptisée plus tard « Maison Blanche », puis « Maison du Pacha » à partir de 1925. Elle fut détruite après 1950.] Sur la gauche nous avons la rue de la glacière [qui tire son nom de la glacière que Jean Pâris de Monmartel y avait fait construire vers 1740. Elle fut démo-lie en 1998.] A l’angle le musée [Au n°16, l’ancienne propriété, construite en 1832, d’un historien-col-lectionneur, Robert Dubois-Corneau. Sa maison est devenue le musée.Rénové à plusieurs reprises, il comprend 9 salles réparties sur trois niveaux qui relatent toute l’histoire de la ville et de ses environs. On y organise des expositions temporaires et on y trouve une bibliothèque d’histoire locale] Remarquez la frise sous la toiture. [Au n°13, la belle grille d’entrée d’une propriété qui, au Moyen âge, dépendait du Prieuré d’Essonne. Reconstruite à plusieurs reprises, sa dernière version fut réalisée, en 1867, pour le propriétaire du magasin parisien « Au Prophète ».] Les constructions Entre les n°19 et 31, se situaient les différents bâtiments de la Ferme du Grand Château, dont il subsiste, très transformée, au 19, l’ancienne bergerie qui abrite actuellement l’école de musique et de danse. Au 11, se trouvait la Boulangerie du Grand Château, l’aspect de la cour avec ses murs à pans de bois est inchangé. Nous arrivons au bout de la rue ou se situait autrefois la Porte d’Yerres qui, par le « Chemin du Roy », menant à l’Abbaye. Nous entrons place Saint Médard, [qui n’existait pas au Moyen Age et qui a du apparaître au XVIIème siècle lorsque les de Lannoy ont fait construire les premières dépendances du château. sur la gauche au numéro 10 nous trouvons une maison construite en 1890 par Henri Pronier, architecte qui participera à la construction du Trocadéro. Il habita Brunoy à partir de 1891 et y réalisa une dizaine de maisons particulières. Traversons la petite place très arborée pour nous rendre devant l’église [L’église est classée dans son ensemble Monument Historique. On s’intéressera, en particulier, à la chaire, au banc d’œuvre, au confessionnal, aux guirlandes en bois sculpté et aux deux tableaux de Jean-Bernard Restout (1732-1797), fils de Jean Restout le Jeune.Des travaux de restauration entrepris entre 1999 et 2005 puis l’installation, en 2008, d’un nouvel orgue parfaitement intégré à la décoration intérieure font de l’église Saint-Médard le joyau patrimonial, historique et artistique de la commune. Toute les descriptions  situé plus haut proviennent du site https://www.brunoy.fr/wp-content/uploads/2018/09/GUIDE_TOURISTIQUE.pdf vous y trouverez également toute l’histoire de cette ville. L’église est consacrée à l'évêque de Tournai Médard de Noyon, (Saint Médard). L'église fut construite sur les ruines d'une chapelle mérovingienne. La plus ancienne partie, le sud de la nef fut construite au XIIe siècle. Elle fut suivie par la construction du chœur avec une voûte à croisée d'ogives au XIIIe siècle. Au XVIe siècle fut remaniée la nef et ajouté le clocher dont la première pierre fut posée en 1539. Au XVIIIe siècle, Jean Pâris de Monmartel œuvra à la décoration de l'église avec la pose de lambris peints, la sculpture de guirlandes dorées, des panneaux peints sur le thème des litanies de la Vierge et de tableaux réalisés par Jean-Bernard Restout entre autres. Son fils ajouta un orgue et fit agrandir le clocher, équipé de huit cloches, auquel fut assigné une charge de carillonneur. En 1858, l'entrée principale fut refaite. Entre 1885 et 1896 furent réalisés les vitraux par Émile Hirsch. En 1908 furent classés les consoles, la tribune d'orgue, le banc d'œuvre, la chaire à prêcher, le retable et les tableaux présentant Saint Joseph et la Sainte Famille. En 1927, l'unique cloche subsistante fut remplacée, en 1946, un nouvel orgue fut installé, inauguré par Marcel Dupré. Cet orgue a été transféré en 2005 dans l'église Saint-Pierre-Fourier pour être remplacé par un orgue neuf, bénit le 23 novembre 2008 par Monseigneur Michel Dubost, évêque d'Évry - Corbeil-Essonnes
La nef date en partie du XIIe siècle, le chœur remonte lui au XIIIe siècle, les trois son chevet polygonal soutenu par des contreforts sont percées par des baies surmontées d'un oculus. Des corbeaux sculptés sont placés sous les gouttières du toit. La nef et le chœur sont richement décorés par des lambris, des tableaux, dont une Vierge à l'Enfant de Restout, et des panneaux peints présentant les litanies de la Vierge, des guirlandes dorées de fruits et fleurs, une chaire surmontée d'une gloire et un confessionnal, un banc d’œuvre baroques. La tribune d'orgue de style Louis XVI est classé aux monuments historiques depuis 1908, comme le banc d'œuvre, la chaire à prêcher, le retable. La chapelle Saint Roch attenante accueille les tombeaux de Jean Paris de Monmartel et son épouse. Wikipédia] Prenons sur la gauche la petite rue Saint Nicolas, puis la rue pasteur sur la gauche [A l’entrée de la rue Pasteur, s’élevait la Porte de Brie.]. Nous arrivons place de la mairie [Vers 1650, « Carrefour de Brie ». Au Moyen âge, on se trouvait ici « hors les murs », l y avait seulement un espace créé par le départ de plusieurs chemins. En 1778, ce carrefour fut bordé par les bâtiments du baillage du nouveau Duché de Brunoy. En 1788 le carrefour prit le nom de « Place de la Jeunesse ». En 1897, un concours lancé par la ville pour la construction d’une nouvelle mairie vit triompher le projet de Monsieur Breasson, tel qu’on le voit aujourd’hui.] Si vous avez le temps prenez sur la gauche la rue grande, elle suit les anciens fossées, [on y voit encore, du côté impair, quelques maisons construites vers le milieu du XVIIIème siècle. maison comporte deux lucarnes à croupe débordante ou « lucarnes à la capu-cine ». Ce petit toit, évoquait le capuce ou capuchon des moines capucins. Il avançait au-delà de la fenêtre et abritait autrefois une poulie permettant de monter les sacs de farine du boulanger installé dans cette maison et de les protéger des intempéries à leur arrivée en haut.] Revenons, traversons la place de la Mairie et prendre à la fourche soit la rue de la gare, soit la rue de Philisbours, l’esplanade de la gare se trouve sur la gauche en prenant cette dernière rue, et sur la droite en prenant la rue de la gare. Pour retrouver les voitures prendre le train direction Melun (1 station).