jeudi 6 février 2014

30 - Petite Promenade en Foret de Fontainebleau-Les Les Ventes aux Diables - Malmontagne


Septième édition pour ses P.P.F.F toujours basé sur une distance de plus ou moins 10 km.
 La Foret de Fontainebleau ce n'est pas qu'Apremont et, Franchard. Ce n'est pas n'ont plus que des sentiers bleu, des GR, des TMF. Je les ai fréquenté, je les fréquente encore, un peu moins souvent aujourd'hui : Il y a trop de vélo à mon gout. Si encore ceux ci étaient respectueux des piétons qui EUX sont sur leur territoire, mais non je fonce, je gueule, avec la phrase devenu célèbre (casse toi pauvre c.. tu gênes ma progression) , je bouscule car je ne maitrise pas mon engin et je veux absolument passé, les ronces c'est bon pour tes mollets pas pour mes pneus (j'risque d'crever). Je suis désolé mais c'est du vécu. On a même bousculé mon chien que je tenais en laisse à deux reprises. Mais c'est surtout une superficie de plus de 25 milles hectares, peu fréquenté dans son espace total. J'espère que vous m'accompagnerez dans mon jardin 'secret'. Les itinéraires peuvent être réalisés dans l'après midi. Un GPS n'est pas indispensable mais utile se sera votre seul fil d'Ariane, je ne suivrais pas obligatoirement le balisage. Des guides très bien fait sont édités pour cela. Le parcours sera en noir, la partie "histoire locale" en vert. L'histoire provient de divers documents de ma bibliothèque mais surtout d'internet. Une bonne partie de ma doc à été numérisé et se retrouve sur la toile, ce qui me facilite la tâche fastidieuse du clavier en la simplifiant par un copier collé.
Un lien permettra d'obtenir une carte un peu plus grande que celle présente sur ce blog et vous permettra de réaliser la promenade sans mon inséparable GPS



Carte IGN                         Trace GPS et Topo sans Commentaires

Trace Randogps               Le code mobile de cette randonnée est b304253

Pour envoyer le circuit sur votre appareil mobile : Regarder le tutoriel video en Cliquant ici
                              
 KM       Temps          Arret        V/d          V/g      Dénivelé
 9,7         2h10            20mn        4,8           4,2         74 +

Janvier 2014 (refait en 2017- sans changement)

Départ carrefour de la Croix du Grand Maitre à l’angle de la route Ronde et de la D 58
Pour atteindre le point de départ en venant de Montereau par la D 606 au rond point de Montmorin prendre la D 301 direction Bourron Marlotte, Montigny, passer sous l’aqueduc. Le carrefour se trouve après.
En venant de Fontainebeau à la pyramide prendre la D 58 direction Episy, Montigny, Bourron que l’on suit jusqu'à la route ronde D 301 laisser sur la droite la première route continuer tout droit la D 148 direction Sorques, Episy, passer sous l’aqueduc le carrefour se trouve juste après.

 Se garer derrière la croix et prendre la route derrière celle-ci (route de la Croix du Grand Maitre) [ La Croix du Grand Maître a été érigée en 1723, à l'intersection de la route Ronde et de la route de la Tranchée, par les soins de M. de La Faluère, grand maître des eaux et forêts ; elle était en pierre de Lagny et surmontée d'un croisillon en fer ; elle coûta 1550 livres.] ] puis à droite la route du Rocher Besnard, nous rencontrons le GR et TMF puis à gauche la route du Puits Fondu [c'est vraisemblablement ce puits qui est creusé en 1535 par Pierre Dubois, d'après les Comptes des Bâtiments.]


 Nous rencontrons ses rectangles blanc avec une chevrette (que l'on voit mal) à l’intérieur. Le sentier bleu 17 regroupe 4 circuits "zone de silence". C'était des circuits créés par l'ONF dans les années 1970. le topo guide nous dit : Les circuits étaient réservés aux promeneurs épris de calme. Pour cela la pénétration des véhicules à moteur y est rendu impossible par des barrages de route, la circulation des cyclomoteurs y est interdite ainsi que l'usage des transistors.
 Aujourd'hui cela fait un peu sourire, mais j'ai connu la foret ouverte à la circulation automobile. Heureusement, aujourd'hui nous ne trouvons plus de voitures  dans le massif. Mais demain ? les barrières détruites sont de moins en moins remplacées. Les cadenas dégradés, perdus, ou autres ne sont pas remplacés. Lors d'exploitation de la foret les barrières restent souvent ouvertes après le passage des camions. Un jour j'ai trouvé un dépôt d'encombrant, non pas en bordure de la route départementale, mais au carrefour de deux routes dans une parcelle en exploitation. La barrière était resté ouverte, et sur l'autre chemin les plots de bois retirés. Pas de chance pour ce coté et je me demande bien pourquoi les plots remplacés ne reste pas en place, alors on ce lasse.
 Nous avons abandonnés les chemins balisés et grimpons sur la Malmontagne [Mauvaise montagne, difficilement accessible] nous coupons la route de la Malmontagne puis la route du lord nous arrivons à la route Milady nous rencontrons le sentier bleu N°17 que nous prenons à droite. (nous passerons devant le gouffre lors d’une prochaine promenade). Vous avez certainement remarqué que sur la Malmontagne il n’y a pas de Rocher c’est un mont Calcaire
 Altitude: 133 mètres , un des points culminants de la forêt. J'ai trouvé une site avec une page graphique expliquant simplement le phénomène. http://members.geosciences.ensmp.fr/medard/FBL_paysages/FBL-paysage_04.htm
Je n'ai pas retranscrit les nombreux graphiques explicatifs que vous retrouverez sur le site (suivre les flèches pour tourner les pages.)

géologie du Pays de Fontainebleau - les paysages

Le Massif de Fontainebleau constitue un paysage tout à fait particulier, formé de grandes étendues sableuses et de versants raides, au passage des Plateaux de Beauce et de Brie.
Ces paysages caractéristiques, couverts de grandes forêts, forment une vaste ceinture verte au Sud de Paris, correspondant aux régions du Pays de Bière, des Yvelines, du Hurepoix, … Forêt de Fontainebleau, Vallée de Chevreuse, Forêt de Rambouillet, …

 les monts calcaires
Le calcaire d’Etampes non érodé forme des entablements relativement isométriques, de 1 à 3 km de diamètre dans le Nord du Massif (Mt de Faÿs, Mt Girard, Mt Pierreux, Malmontagne, …), plus étendus dans le Sud (Grands Feuillards, Croix de St Herem, les Barnolets, ...), faisant la transition avec le Plateau de Beauce.
La relative fragilité des calcaires, soumis à la gélifraction, conduit à l’inversion de relief avec mise en relief des anciennes dépressions dunaires qui forment les plateaux calcaires des "monts", les rebords des plateaux sont armés par les dalles gréseuses, les "vallées" et "gorges" sont creusées dans les sables à l’aplomb des paléoreliefs dunaires

Durant les périodes froides du quaternaire, les sols étaient dénudés de végétation et les vents érodaient les sables.
Des dépressions fermées, sans exutoire d’écoulement ont pu se former par déflation des sables.
Des dunes se sont édifiées sur les monts et dans les vallées majeures : elles ont en général de 2 à 4 m de haut, mais peuvent atteindre près de 10 m et s’allonger sur plusieurs centaines de mètres.


La nature des terrains commande la nature des sols qui se développent lors de leur altération :
1) Podzols, bien drainés à faible réserve en eau, désaturés et acides sur les sables.
2) Sols bruns, plus ou moins lessivés, ou au contraire hydromorphes, et tamponnés sur les calcaires et leur couverture limoneuse.

Reprenons notre itinéraire. Sur la gauche nous avons un beau point de vue sur les Etroitures, nous prenons un petit bout de la route du lord et tout de suite après nous tournons à gauche, route de la Malmontagne (sentier bleu) nous descendons. ( Le gouffre et la tour de guet font l'objet d'une autre rando). Au carrefour de la Malmontagne nous prenons à gauche la route Biron puis à droite la route du Haut Mont. Nous contournons le Mont Aiveux. Je me souviens que dans le coin il y à des grottes à gravures rupestres. Il y a quelques temps je les avaient recherchés et pas retrouvés. Cela fait plus de dix ans que je ne fais plus les promenades du GERSAR et ma mémoire visuelle ma joué des tours. Aujourd’hui comme j’ai un peu de temps je quitte mon itinéraire pour réaliser quelques recherches et Ooooh ! Miracle je retrouve les trous et je rephotographie en numérique les gravures que j’avais photographier dix en plus tôt en argentique (argentique : mot inconnu des moins de 20 ans) http://fr.wikipedia.org/wiki/Photographie_argentiques.) Poursuivons notre paisible itinéraire. 
"Attention sur le site ci dessous expliquant les gravures rupestres j'ai été surpris lors de l'essaie du lien de trouver pas mal de pub polluant la page, il ne me semblait pas que c'était comme ça lors de mon brouillon"
http://randos-conviviales.over-blog.com/article-les-abris-de-carriers-de-fontainebleau-1ere-partie-100184475.html
(Deux sites s’intéressant aux gravures. Le paragraphe ci dessous à été tirer de la dernière adresse) 
Ces abris, dont la destination nous reste encore totalement inconnue de nos jours, possèdent sur leurs parois des pétroglyphes, obtenus par frottements d'usure faits à l'aide de morceaux de grès dur voire de silex ou quelquefois par tracés linéaires (d'un seul mouvement) ; et -plus rarement- par piquetages. Ces "gravages" étaient généralement appliqués sur une couche de grès tendre. Ils représentent le plus souvent des séries de signes schématiques abstraits et géométriques répétitifs et énigmatiques en formes de : cupules (rondes ou ovalaires), griffes, sillons simples, alignés ou en faisceaux Des cadrillages appelés aussi : treillis, grilles, tressages boucans, ou  diagonales. Des tectiformes : toits, huttes, tipis, paillotes... Des triangles, des scalariformes (ou scaliformes), des chevrons simples, doubles ou ramifiés, rouelles (simples ou complexes) et des motifs circulaires (solëiformes).Mais ils peuvent également dépeindre plus rarement des figurations plus élaborées de gravures semi figuratives : arboriformes, vulviformes (sexes de femmes), zoomorphes (cervidés, chevaux...) ou anthropomorphes, et pédiformes. Mais aussi des sagaies (ou javelots) harpons, haches, arcs, flèches, épées, couteaux...  Ainsi que des outils.
Ces gravures rupestres pourraient, pour quelques unes d'entre elles, se situer à la fin du Paléolithique Supérieur (période Magdalénienne : entre -18 et -10000 ans avant JC), à l'instar d'une gravure à Noisy-sur-École ; qui pourrait dater autour de -12000 ans avant notre ère. Des restes de peintures se trouvant près de Larchant et en forêt domaniale de Fontainebleau, près de Montigny-sur-Loing : ainsi qu’un cheval peint découvert dans la vallée de l’Essonne, près de Boutigny-sur-Essonne, pourraient se situer à la même période. Certains chercheurs pencheraient pour une datation encore plus ancienne, peut-être autour de 25000 ans.
Les gravures les plus nombreuses se situeraient à l'époque du Mésolithique Sauveterrien (-9500 à -5500 ans avant JC), dans la partie Sud du Bassin Parisien, qui aurait la plus forte concentration d'art rupestre de cette époque. On trouve aussi des exemples de gravures datées du Néolithique (entre -5500 à -1800 avant JC), mais également de la période Protohistorique (de -1800 à notre ère). Et apparemment, principalement à l'Âge du Bronze. Les derniers recensements parlent de 1200 abris gravés découverts à ce jour dans le Sud du Bassin Parisien. 
Puis nous abandonnons le sentier bleu pour prendre à droite la route de la Garenne de gros bois. Nous avons la chance d’avoir deux pancartes l’une plantée sur un arbre a droite l’autre à gauche. Cela change des endroits ou nous n'en trouvons pas. Puis à gauche la route du Laricio (troisième à gauche) [Laricio : Le Pin noir d'Autriche (Pinus nigra), appelé simplement pin noir en Europe, est une espèce de pin présentant de nombreuses variétés et que l'on trouve en Europe méridionale, de l'Espagne à la Crimée, en Asie Mineure, à Chypre et, localement, dans les montagnes de l'Atlas en Afrique du Nord-Ouest. Pour plus de détail : http://fr.wikipedia.org/wiki/Pinus_nigra ] [Une sous espèce ce nomme Laricio de Corse Le Pin de Corse, Pinus nigra var. corsicana (J.W. Loudon) Hyl., large ou largia (Corse), est une variété du pin noir. Le bois est modérément dur et présente un grain droit. La même variété existe en Calabre et en Sicile, avec comme dénomination pin laricio. http://fr.wikipedia.org/wiki/Pin_laricio_de_Corse] cette route je tenais à la prendre, elle est bordée de sapins, ho, ce n’est pas les Vosges, rien à voir, mais, cela change des feuillus et du pin. Hé puis, je trouve que nommer une route du nom d'un pin et la border de sapins, c'est a faire remarquer, et cela ma amuser.  Coupons la route des ventes Héron [Il y avait à Fontainebleau une famille Héron assez nombreuse : Julien Héron, manouvrier, se marie en 1548; Jean Héron est boulanger en 1609; Noël Héron, boulanger aussi en 1616; Jean Héron, hôtelier à la Fleur de Lys en 1658; François Héron, pâtissier, traite de la garenne de la Queue de Fontaine en 1659; Jean Héron, sergent à garde en la forêt, se marie en 1671.] continuons notre route. En bout, nous prenons à
droite la route du Long Rocher, nous longeons le restant du long rocher et la promenade précédente, puis encore à droite la route de la Paisson [Action, pour les porcs, de paître le gland et la faine.] Puis nous prenons à gauche la route des ventes héron, Nous coupons la route de la tranché [Route ancienne citée par le P. Dan; elle mettait en communication Thomery et Marlotte. La route Ronde, du carrefour Duchatel au carrefour de la Croix du Grand Maître, était vraisemblablement une partie de la route de la Tranchée.] Puis la D 58 et nous arrivons en bout du rocher boulin nous prenons à droite la
route Héron et arrivons de nouveau dans un nouveau paysage : petits rochers, beaucoup de mousse et les sapins, de nouveau un paysage que j’aime bien. On rencontre ensuite la route de la Garenne de Gros Bois [ Une garenne est un espace boisé ou herbeux où vivent des lapins sauvages. C'est aussi un terrier possédant de multiples entrées. la garenne est un espace réservé à certaines espèces de gibier et où les animaux peuvent trouver pâture. Elle a comme précurseur les leporaria romaines (enclos à gibier) et les forestis de l’époque franque (silvae royales où seul le roi a droit de chasse). Initialement non clos (« garenne libre ou ouverte », dite encore « garenne justicière » constituée de bois, taillis ou de bruyères) puis mis en défens (« garenne close ou forcée » par des enclos de murs ou des fossés d'eau), cet espace « garé » et « gardé » voit la prolifération d'animaux, dont les lièvres et lapins.] et les GR11-TMF nous coupons à nouveau la D58 puis à gauche la route de la tranché nous quittons le GR et le TMF en prenant à gauche la route de la Paisson [Action, pour les porcs, de paître le gland et la faine.] à l’angle de la route Biron nous trouvons une stèle en l’hommage à Henri Petit (En haut à gauche « escadron de saint georges 1899 entourant saint georges terrassant le dragon – En haut à droite la division du bois le PRETRE entourant une tête de chien) On coupe la route du Panage [droit de mettre des porcs en forêt.] et du Parquet de Montigny (même carrefour)[Parquet : système de gestion de la foret, des futaies irrégulières par bouquets ou par parquets, lorsque les arbres de même âge sont groupés par petites zones] la route s’infléchit vers la gauche. Il semblerait que nous changions de nom de route, nous serions sur la route du Parquet de Montigny  nous coupons la Route ronde, puis la route du rapport et arrivons au carrefour du Parquet de Montigny avec la D58 nous prenons à droite la route de Valmy [Victoire française remportée le 20 septembre 1792.] Puis l’on coupe la route Vidossang, [La route de Roger, maintenant dite de Vidossan, ainsi nommée à cause d'un duel qui là fut fait, où ledit sieur de Vidossan fut tué par le sieur Zamet l'an mille six cens huit (P. Dan). Plus loin, le P. Dan signale le puits de la Tranchée en la route de Vidossan. Sur le plan de 1778 est marquée la route de Vidossange, qui est la même que la route actuelle.
Malgré cette ancienneté relative, nous ne croyons pas que la route actuelle soit la route de Vidossan du P. Dan et de Salnove.
Dans les lettres de rémission accordées par Henri IV à Jean Zamet, le meurtrier de Vidossan, il est dit que le duel a eu lieu sur la route de Fontainebleau à Montigny; de plus, le puits de la Tranchée, qui existe encore, n'est pas du tout sur la route de Vidossang. Enfin, il suffit de considérer la carte pour voir que la route actuelle n'est pas très ancienne et fait partie du système des routes créées sous Louis XIV. C'est au moment de son ouverture qu'on a pu lui donner ce nom, parce qu'elle coupait la route de Montigny près de l'endroit où le duel avait eu lieu.
Le sieur de Vidossang avait, au bal des filles de la Reine, contrefait Jean Zamet dansant la gaillarde: le lendemain il recevait un cartel, auquel il s'empressait de répondre; mais après avoir blessé son adversaire, il était frappé à mort.]
puis la route de fontainebleau nous apercevons l’aqueduc de la vanne coupons la route
Médicis [Famille de Florence qui a donné plusieurs reines à la France.] Puis nous suivons l’aqueduc par la droite nous coupons la D 148 puis la route des Ifs, nous retrouvons la route de la Croix du grand maitre que nous prenons à droite nous dépassons le carrefour larminat et arrivons à notre parking.

(Lors du brouillon, j'ai oublié, de noter l'adresse du site de cet article. Je m'en excuse auprès de l'auteur c'est peut être http://damien.jullemier.pagesperso-orange.fr/vsj/vsj-tex.htm puisqu'on retrouve des liens dans l'article)

Aqueduc de la Vanne


Grand aqueduc du bassin de la Seine, amenant à Paris des eaux prises à 110 km en moyenne, au Sud-Est de la capitale, en Bourgogne, dans le département de l'Yonne (et, subsidiairement, en Seine-et-Marne) ; eaux qui arrivent à leur destination par quatre départements (Yonne, Seine-et-Marne, Seine-et-Oise et Seine) [Depuis 1964 : Yonne, Seine-et-Marne, Essonne, Val-de-Marne, Paris]. Abstraction faite des sources de Cochepies (Yonne) et de celles des environs de Nemours (Seine-et-Marne), notamment de la superbe fontaine de Chaintreauville, l'aqueduc s'approvisionne à des niveaux très différents du sien. « Une moitié à peu près du débit, dit l'ingénieur Couche (Les Eaux de Paris), est fournie par trois sources hautes qui pénètrent directement dans l'aqueduc, et l'autre moitié par une douzaine de sources basses, dont il est nécessaire de relever les eaux par machines ; la dérivation forme donc un ensemble plus compliquée que celle de la Dhuis. Elle comprend :
  1. un aqueduc collecteur de plus de 20 km, qui par l'intermédiaire d'aqueducs secondaires et de 5 usines hydrauliques , récemment renforcées d'une usine à vapeur, recueille le débit de toutes les sources et celui de nombreux drains ;
  2. un aqueduc de 136 km de développement, qui amène à Paris, à 80 m d'altitude, les eaux ainsi rassemblées, et qui, rencontrant sur son parcours des vallées profondes et de longues dépressions du sol, présente 14,5 km d'arcades et 17 km de siphons.
« L'aqueduc collecteur a pour point de départ la grande source d'Armentières (formée de trois jaillissements distincts), dont le niveau (111 m) a déterminé le sien. Cette source, qui est la principale de la vallée, et dont le débit a encore été augmenté par un drainage pratiqué souterrainement dans la craie, donne à l'étiage environ 20 000 m3 par jour, soit à peu près 230 litres par seconde. Elle est recueillie dans un grand bassin voûté qui, avec les galeries de captation, forme un ensemble auquel l'abondance et l'extrême limpidité des eaux donnent un aspect caractéristique. À la source d'Armentières vient se réunir une source moins importante, qu'une ramification secondaire va chercher à 1 500 m en amont, et qui forme la tête de la dérivation : c'est la source de la Bouillarde.
« Muni de cette première alimentation, l'aqueduc se dirige vers l'aval avec une pente très inférieure à celle de la rivière. À 4 km de distance, il est déjà notablement au-dessus du thalweg, et par conséquent les sources qu'il rencontre à partir de ce point dans la vallée de la Vanne doivent être relevées. Mais, en même temps, il passe devant un vallon secondaire vers l'extrémité duquel vient sourdre la plus élevée des sources captées, la source de Cérilly, qui, par son importance, est la seconde de la dérivation. Le débit de cette grande source (72 à 311 l/s) lui est amené par conduite forcée avec 22 m de charge. Cette chute représente en temps ordinaire une force motrice suffisante pour relever les deux premières sources basses, au moyen de deux usines élévatoires... Les autres sources basses sont réparties, par des aqueducs secondaires, entre trois usines mues par les eaux de la Vanne, dont Paris a acheté les chutes. Ces rois usines, espacées sur 8 km, représentent ensemble une force effective de 150 chevaux et envoient leurs eaux à l'aqueduc par des conduites spéciales de refoulement, à des hauteurs respectives de 15, 19 et 21 m. Enfin, comme à certaines époques elles deviennent trop faibles, on y a ajouté en 1882, comme renfort et comme rechange, une usine à vapeur qui, au moyen d'un aqueduc spécial, peut aider ou suppléer l'une quelconque d'entre elles. Après avoir reçu la conduite de refoulement de la dernière usine, le réseau collecteur, ayant terminé son rôle, verse dans l'aqueduc d'amenée, à l'altitude de 105,70 m, les eaux qu'il a recueillies, soit 110 000 m3 par jour.
« Ainsi, l'ensemble des ouvrages uniquement consacrés à réunir les sources qui fournissent ce total comprend en résumé : une douzaine de bassins de captation, et tout un réseau de drains ; 5 usines hydrauliques et une usine à vapeur ; enfin, près de 45 km d'aqueducs, dont un collecteur principal présentant sur son parcours 25 souterrains, 800 m d'arcades et 1 400 m de grand siphon. Les eaux ainsi rassemblées, reste à leur faire parcourir, avec les 25,70 m de pente dont on dispose pour les amener à la cote 80, les 136 km qui les séparent de Paris. »
Les sources recueillies par l'aqueduc dans le bassin de la Vanne sont ainsi nommées, de l'amont à l'aval : source de la Bouillarde, les 3 sources d'Armentières, les 2 sources Gaudin (à Flacy), la source de Chigy, la source du Maroy, la source de Saint-Philbert, les 5 sources de Theil (2 à Malhortie, 3 à Theil, dont une dite Miroir de Theil, une autre Caprais-Roy, la troisième fontaine du Chapeau), la source de Noé ; de plus, en un vallon latéral, et plus haut qu'aucune autre, la source de Cérilly dite la Bime (corruption d'Abime) ; en tout 16 sources.
« Les travaux de captation, entrepris à partir de 1868, ont augmenté le débit de toutes ces sources en abaissant leur niveau. En outre, comme l'a fait remarquer Belgrand, l'altitude exerce une influence sur leur régime. Ainsi, en considérant seulement les grandes sources, Armentières, Saint-Philbert, le Miroir de Theil et Noé, la première, située à 23 m environ au-dessus des trois autres, a varié du printemps à l'automne, pendant les années 1866 et 1867, dans les rapports de 666 à 332 et de 907 à 399. Les rapports des débits de la plus variable des trois autres sources, le Miroir de Theil, sont notablement plus petits : ils sont, pour ces mêmes années, de 186 à 135 et de 203 à 145. » (Daubrée, Les Eaux souterraines)
En partant des sources d'Armentières, l'aqueduc longe à distances variables la rive gauche de la rivière ; il passe à côté des sources Gaudin, voisines du village de Flacy, laisse sur la rive droite Bagneaux, la ville de Villeneuve-l'Archevêque, Molinons, Foissy ; puis au moment d'arriver à la source de Chigy, il franchit en siphon la vallée de la Vanne et reçoit peu après, en face du village de Chigy, la conduite secondaire dite aqueduc du Maroy, qui apporte les eaux de plusieurs sources inférieures. Il passe ensuite à Pont-sur-Vanne, à Malay-le-Roi où un siphon le fait communiquer avec l'aqueduc de Theil et de Chigy, qui est l'artère de la plupart des sources basses de la vallée acquises par la ville de Paris. À Mâlay-le-Vicomte, autre siphon de communication avec l'aqueduc susnommé ; et peu après aqueduc de dérivation des sources de Cochepies, grandes fontaines jaillissant à 10 km en droite ligne au sud, non dans la vallée de la Vanne, mais dans un vallon latéral de la rive droite de l'Yonne, le vallon de Saint-Ange, près Villeneuve-sur-Yonne ; elles fournissent en moyenne 315 l/s ; tel mois sec n'en a donné que 190, mais tel mois humide en a versé 458.
Ici la conduite s'éloigne définitivement de la Vanne, pour se rapprocher de la rive droite de l'Yonne à partir du village de Soucy. Elle ne peut rester de ce côté de la rivière jusqu'à son confluent avec la seine, car il lui faut éviter la traversée de la large plaine de Montereau ; tournant donc brusquement à l'Ouest, elle franchit la rivière Yonne à Villeperrot , à 2,5 km en amont de Pont-sur-Yonne, sur un pont-aqueduc de 1 500 m, qui offre un caractère frappant de légèreté, puis elle se développe sinueusement sur les collines de la rive gauche, en s'écartant lentement de l'Yonne, par ou près Pont-sur-Yonne, Villemanoche, Champigny-sur-Yonne, Chaumont, Villeblevin, La Brosse-Montceaux, Montmachoux, Noisy-le-Sec [aujourd'hui Noisy-Rudignon], Ville-Saint-Jacques ; après quoi, descendant dans la vallée du Loing, l'aqueduc franchit cette rivière et le canal de navigation qui en longe la rive droite sur un pont de moindres dimensions que celui de l'Yonne, mais qui, à part cela, lui ressemble fort ; puis il passe à une assez grande hauteur au dessus du chemin de fer de Paris à Clermont.
Il serpente ensuite dans la forêt de Fontainebleau, « où plus de 5 km de grandes arcades alternent avec 6 km de souterrains : ceux-ci ont été très difficiles à creuser, à cause de la nature du sol, qui est sable pur et grès ». L'aqueduc de la Vanne traverse les sables de Fontainebleau pendant 31 km, à partir de la vallée du Loing. Ce terrain est tellement perméable que le tracé n'y rencontre aucun ruisseau ; il franchit cependant plusieurs dépressions, celles des Sablons, de la Croix du Grand-Maître, du Vert-Galant, ou même des vallées assez profondes, telles que celles de la route d'Orléans, des Rochers de la Goulotte, d'Arbonne, de Montrouget.
Au quartier de la Croix du Grand-Maître, il est rejoint par l'aqueduc du Loing et du Lunain, qui lui amène des eux hissées jusqu'à lui par l'usine élévatoire de Sorques, laquelle est animée par une chute dudit Loing : ces eaux, montées à la cote 92 m, sont celles des sources de Chaintreauville (236 à 248 l/s) et de la Joie à Saint-Pierre-lès-Nemours, de Villemer (33 à 76 l/s), de Saint-Thomas (60 l/s), des Bignons et du Sel à Bourron : toutes fontaines qui donnent en moyenne, par 24 h, 51 000 m3, soit 390 l/s.
L'aqueduc du Loing et du Lunain est tout du long établi suivant le système des conduites forcées ou siphon, sans une seule arcade : « ses sections en relief sont couvertes d'un manteau protecteur de terres gazonnées ».
L'aqueduc de la Vanne passe à 1,5 km au sud de la ville de Fontainebleau, et à un peu plus de 2 km au sud du village d'Arbonne ; puis, laissant le bourg de Milly à 3 km sur la gauche, il franchit le vallon de l'École à Dannemois, et laisse à droite Soisy-sur-École, Champcueil et Chevannes, à gauche Mennecy. La traversée de la vallée de l'Essonne près de Mennecy, à Ormoy, à 5 km au sud-ouest de Corbeil, ne lui a pas été facile : il a fallu beaucoup de peine pour asseoir le siphon de passage sur les terrains mous et tourbeux des deux versants de cette rivière limpide.
Suivant maintenant, tantôt d'assez près, jamais de bien loin, la rive gauche de la Seine, l'aqueduc de la Vanne rencontre Lisses, Courcouronnes, Grigny, Viry, puis franchit en siphon le val de l'Orge à Savigny, et court sur le plateau entre l'Orge et la Bièvre. Morangis, Paray, Rungis, l'avoisinent : il passe ensuite au bas du fort des Hautes-Bruyères, et se porte, de colline à colline, au-dessus de la Bièvre par 77 arcades, supportées en partie par les arcades monumentales du vieil aqueduc d'Arcueil.
Arcueil, c'est déjà Paris. L'eau de la Vanne s'arrête à Paris dans le réservoir de Montrouge ou réservoir de Montsouris, à côté du parc de Montsouris : on l'y emmagasine dans des bassins ayant ensemble 3 ha de surface et près de 250 000 m3 de capacité ; et, de là, sa pression naturelle la verse dans une grande partie de Paris, à tous les étages des maisons. Le réservoir est quadrangulaire ; « il est couvert, complètement édifié en maçonnerie de meulière et ciment, et composé de deux étages superposés, divisés chacun en deux parties égales, ce qui forme 4 bassins indépendants. Il a coûté 7 millions de francs, dont 2 millions pour l'acquisition des terrains et la consolidation des carrières » qui gercent ici le sous-sol de la capitale.
En somme : des eaux « d'une limpidité parfaite, d'une température constante de 11° à 12°, gardées à l'abri de toute altération », prises à diverses altitudes, la plus grande étant de 133 m ; une section permettant le passage de 130 000 m3 par jour ou 1 500 l/s, 136 km sans les canaux d'amenée, les drains, la conduite de Cochepies et celle des eaux de Chaintreauville près Nemours, de Villemer et de Saint-Thomas près Moret ; 17 km de siphons, 14 500 m d'arcades : tel est ce grand ouvrage, décrété le 19 décembre 1866, sur les plans de l'illustre ingénieur Belgrand, achevé en 1875 et constamment perfectionné à partir de 1879. Il a coûté, ces améliorations non comprises, et sans le réservoir et les conduites d'eau dans Paris, une somme d'environ 40 millions de francs.
[Dictionnaire géographique et administratif de la France, Paul Joanne, Hachette, Paris, 1906]
                 

 



Mes autres PetitesPromenades

mercredi 5 février 2014

Randonnée Le Plus Loin Possible : GR 120 Etape 30 Wissan - Calais

GR 120 Du Pas de l'Authie à la frontière Belges environ 170 km

GR 120 Du Pas de l'Authie à Graveline (fin pour moi de ma remonté nord) Environ 135 km

GR 120 Du Pas de l'Authie à Calais 110 km (parcours de cette année)

Du 8 juillet 2013 au 12 juillet 2013  
et du 26 aout au 29 aout 2013


Etape  Wissan - Calais 23 km



Carte IGN             Trace GPS & Topo sans commentaires           Trace Randogps

Le code mobile de cette randonnée est b297705

Pour envoyer le circuit sur votre appareil mobile : Regarder le tutoriel video en Cliquant ici


Jeudi 30 aout 2013

km      temps  temps   arr    V/d     V/g    D +
22,9    4h23     0h25           5,2     4,7    214

Ca m'agace : ont à dépensé des sommes folles pour le balisage du GR 145 mais ont à rien fait pour le GR 120



 

 

 Le Cap Blanc Nez dans la brume 

Changement de paysage je me croirai en auvergne

 






La vierge du Blanc Nez






 


 


 


Pour atteindre le monument un long détour est a faire sur un chemin tout neuf non balisé.
H.Latham aviateur


Un petit détour pour photographier ce monument qui ne se trouve pas sur le chemin balisé.


 

 


 

 

mais c'est par ou?
Ce matin je me lève à nouveau de bonne heure, j'ai une petite vingtaine de kilomètres à faire et surtout mon train à prendre autour de treize heures. En ouvrant la portière de la toile j'aperçois des petits lapins qui gambadent entre les caravanes.  Je n'ai pas réussi à prendre ma douche ce matin, le bloc douche étant fermé à clé. Hier soir, j'avais un peu d'espoir, les douches devaient fermer à 21h00 et à 21h30 c'était toujours ouvert. Comme à chaque fois je bricole un moyen pour mes ablutions matinal. Pas de temps à perdre. Comme tout les jours depuis une semaine j'essuie ma toile. Ici l'herbe était plutôt rare du à la fréquentation de l'espace, je crains que la terre n'est tachée la partie m'isolant du sol. Mais non. Le dessous est propre. Autour de 7h30 je lève le camp. Sur la route menant à la sortie, je côtoies les lapins qui broutent autour des toiles et des caravanes. Sur le front de mer le balisage est bien fait, puis nous partons par la plage vers le Cap Blanc Nez. Avant d'atteindre la plage, je me rends compte que l'on fait une énorme publicité pour le GR 145 un GR européen se dirigeant vers Rome, cela m'agace passablement et m'agacera tout au long de ce parcours .... Le GR 120 semble oublié.
Nous revenons sur la plage
           
 Nous passons le cran d'escalles avec son oratoire à la vierge et commençons à gravir le cap Blanc Nez. Ici  le conservatoire du littoral à réaménagé le site, par un chemin empierré et des kilomètres de fil de fer nous interdit ou du moins nous invitant à ne pas sortir du tracé.
Sur cette impressionnant aménagement ont à totalement oublié les marques rouge et blanche du GR 120. Au sommet un monument et des informations sur les fortifications créées par Rommel en 1940. Je rejoints comme je peux ce qui me semble être le GR. De toute façon, je ne peux pas aller ailleurs sans franchir les fils de fer. Je descends vers Sangatte. J'ai un peu d’appréhension. les reportages à la télé montre des campements de clandestins prêt à ce glisser dans n'importe quoi pour ce rendre en Angleterre. Mais je n'ai rien vu. Du moins ce n'est pas sur la bande de terre, entre la mer et la route D 940 menant à Calais. Je suis encore agacé, il y en a que pour le GR 145 rien pour le 120. Le pire si vous réalisez le chemin dans l'autre sens et que vous n'êtes plus attentif à votre tracé, vous loupez la bifurcation du GR 120 et le Cap Blanc Nez, vous partez sur le 145 qui lui est bien balisé. Ici plus de panneaux.
Après Sangatte le chemin n'est pas sur la plage mais sur un espèce de front de mer en béton. Pas jolie mais bien utile à marée haute, on y marche bien et l'on a pas les voitures. On rejoint les dunes, un chemin plus ou moins sableux, Le chemin est bien dans les dunes en zone de protection, nous n'avons qu'a suivre les fils de fer. L'avantage : nous ne sommes au milieu des dunes, pas très loin de la départementale Calais Sangatte et l'on entend rien. On aperçois de ci de la les toits d'une zone industriel ou d'un lotissement. au Blériot plage nous regagnons devinez quoi ...... la plage que nous ne quitterons pas jusqu’à Calais.

On approche de Calais les ferries se succèdent


Calais ville moderne, je n'ai pas trop cherché les particularité de la ville, je n'avais pas assez de temps avant le départ du train. J'ai tout de même photographier le phare qui semble être dans la ville, une vielle porte de rempart, une église et puis en m'approchant du beffroi, j'ai voulu photographier le parc et j'ai été négativement surpris. Dans ce parc je trouve tous les clandestins que je n'ai pas vu à Sangatte. Il sont la par petits groupes. Je gagne la gare pour prendre mon train.





Fin de mon périple pour 2013, Je vous donne rendez vous l'année prochaine pour la suite qui se déroulera en deux parties. Je prévois en mai-juin de partir du sud de la France, trajet Nice-Castellane en mai, juin et en juillet, aout continuer ce périple Calais-Lille. En attendant je raccroche mes godillots. Je vous donne tous de même rendez-vous sur les petits sentiers de Fontainebleau et les promenades de la journée dans le sud Seine et Marnais.
 

 Un coin d'histoire.

Ce groupe en bronze représente six habitants de Calais, victimes d'un marché imaginé par le roi d'Angleterre Édouard III en août 1347 : le sacrifice de ces six hommes pour laisser la vie sauve à l’ensemble des habitants de la ville sur le point d'être conquise par les Anglais.
Cet épisode de la guerre de Cent Ans, le siège de Calais de 1346-1347 durant la chevauchée d’Édouard III.
En septembre 1346, Édouard met le siège devant la ville de Calais dont la garnison commandée par le chevalier Jean de Vienne résiste héroïquement à l'armée du roi d’Angleterre. Après onze mois de siège, la cité affamée négocie sa reddition. Édouard III, fatigué et énervé par la longue résistance calaisienne, accepte que six bourgeois lui soient livrés afin d'être exécutés. C'est à ce prix qu'il laissera la vie aux habitants toutefois contraints de déserter leur ville une fois les Anglais arrivés. Les six malheureux, désespérés, venus devant le souverain en chemise, la corde au cou, les clefs de la ville et du château en mains. Par ce geste d’amour chrétien, Édouard épargne la vie d’Eustache de Saint-Pierre et de ses cinq compagnons d'infortune devant une reine en pleurs. Calais devient anglaise le 3 août 1347 et le demeure jusqu’au 6 janvier 1558 lorsque Henri II de France reprend la ville à Marie Tudor.
Sculpture réalisée :

François-Auguste-René Rodin (Auguste Rodin)
Dimensions :
2.1 m x 2.39 m x 1.8 m
approx. de 1884 à 1895

   


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