vendredi 2 août 2019

Randonnée Le Plus Loin Possible 2019 - Etape 1050 - Quillan - Comus

Quillan - Comus


mardi 28 mai

C'est une dure journée 38 km en montagne c'est de la folie, sur le plat pourquoi pas, mais en montagne... Surtout avec "d'après la carte" 1300 m de dénivelés positif, qui ce sont transformés en 1600. Ce n'est pas, par bravade, ou par esprit de performance, c'est que je n'ai pas trouvé à couché avant Comus, n'y juste après Quillan. Hier la journée était trop courte, aujourd'hui trop longue. A partir de ce jour j'avance enfin vers l'atlantique.

J'avais prié pour survoler cet itinéraire, afin de ne pas arrivé trop tard à mon gîte . Mon veut à été exhaussé. Je vais certainement le payé demain. Mon calculateur de temps de marche en montagne me donnait, entre10h30 et 13h00. Je devais arrivé vers 18 ou19 heures. Je suis arrivé à 16h00 en partant à 7h30. Je n'ai pas marché, j'ai volé, j'avais tellement peur de ne pas être à la hauteur. Rassurez vous, je ne m'en venterait pas auprès des autres randonneurs.
 
C'est un itinéraire atypique, mélangeant le GR Cathares, le GR 7 et le bitume, le tout pour diminuer le kilométrage et le dénivelé. Au départ je voulais suivre le sentier Cathares, j'avais repéré un couchage, mais je n'ai pas réussi à les joindre, ou je n'étais pas sur que l'adresse trouvée sur internet soit sur le bon chemin ou la bonne région. C'était un gîte perdu dans la montagne, il m'avais semblé difficile d'accès sans un grand détour. Mon expérience  de l'année dernière, avec mon couchage à ….ma un peu refroidi…Pourquoi mélanger les Gr et le bitume ? Si l'on suit simplement le Gr on arrive a un peu plus de 40 km et je ne suis pas certain de pouvoir les réaliser en montagne. En procédant ainsi et en traçant un peut plus rectiligne dans les virages j'étais arrivé à 36 km, au lieu d'un bon quarante.

km temps   arrêt    V/d    V/g     Dénivelé
38  8h30     0h30    7,4    4,6         1620+



Carte IGN                                               Trace GPS & Topo sans commentaires

Trace Randogps                                                   Le code mobile de cette randonnée est b312897
                                    
Départ de Quillan
En ville je retrouve le GR 367, mais ne le suis pas. je prends la D 79 et rejoint le balisage à Ginoles, j'ai trouvé que la route était plus courte, mais certainement moins agréable. Ensuite dans la grande montée de la montagne du Pech Tignous, je n'ai pas suivi tout le temps le sentier balisé sur les pentes de la montagne, j'ai coupé tout droit par le large chemin, un peu raviné. Rude chemin gravissant en ligne droite la montagne, nous passons de 300 m à 884 m c'est le chemin du treck. Nous coupons plusieurs fois le Gr qui serpente sur le flanc, moins dure, plus long. Dans la monté penser à vous retourner pour admirer le paysage, et cela permet de souffler. Ce qui permet de souffler, tout en marchant, c'est le changement de vallée, nous restons un bon moment sur a peu près la même courbe de niveau, avant de grimper à nouveau. Nous débouchons sur la D 59. Nous abandonnons le Gr pour suivre la départementale sur la gauche, je traverse le village de Coudons par le centre cela permet de couper le virage de la départementale. Je retrouve la départementale qui a changé  de numéro nous sommes sur la 613 (à moins qu'il y est une erreur sur la carte et que la 613 ne commence à la fourche suivante.) Nous passons le col Condon à 883m . Au carrefour avec la D 59, nous prenons cette dernière sur notre droite c'est la route des sapins, en direction de Montmija. (dans mon topo oral je dis que c'est a Montmija que je rencontre le GR). Laissons ce hameau situé sur notre droite. De route bitumée  nous passons à route empierrée. Passons le col du
Pradel poursuivons la route jusqu'à la maison forestière, ou nous rencontrons le Gr 7A que nous prenons à gauche. Dans un virage laissons un chemin partant sur la gauche, nous arrivons à un  carrefour avec quatre routes, le Gr fait un virage à l'équerre sur la gauche, nous sommes en foret, le chemin est encaissé dans un ravin. J'accélère le pas. Le chemin monte et descend aux grès des vallons. La foret est très belle. Nous débouchons sur la D422 que nous prenons à gauche, nous sommes également sur le balisage jaune et depuis un moment nous trouvant de petites pancartes 
 indiquant le chemin, de Vauban. [Historique Pour assurer la sécurité de son royaume, Louis XIV charge le maréchal Vauban de construire une ligne de fortifications destinée à contenir des invasions éventuelles venant d'Espagne. Ainsi, l'ingénieur du roi créa de toute pièce la forteresse de Mont-Louis, chef d'oeuvre de l'architecture militaire du XVII ième siècle. Pour assurer un approvisionnement rapide en hommes et matériel lourd depuis la plaine, deux voies ont été aménagées: l'une part de Limoux (Aude) et l'autre de Mirepoix (Ariège).

  Depuis, ces chemins on connus bien des aléas, tantôt abandonnés, tantôt restaurés. Aujourdhui, une grande partie a été réhabilitée et dédiée à la randonnée pédestre ou équestre. 3 départements Pyrénées Orientales, Aude et Ariège ont décidés de s'unir pour pérenniser ce chemin historique en profitant de l'opportunité du tricentaire de la mort de Vauban (2007) et assurer sa promotion auprès des randonneurs. L'inauguration officielle du chemin de randonnée allant de Rouze à Villefranche de Conflent en passant par Mont-Louis a été inaugurée en septembre 2007. http://guichard-sellier.fr/annexe/randos%20gs/vauban.htm ]  

Nous arrivons au village de Belvis et changeons de vue. Ce petit village avec sa montagne derrière surgissant de la cime des arbres est vraiment beau [Le célèbre organiste anglais, membre du Collège Royal, John Dillistone (Huntingdon, près Cambridge) habite la commune de Belvis. Il y reçoit régulièrement ses étudiants en calligraphie, dessins et peinture de l'université de Cambridge pour qu'ils découvrent la beauté des sites et la peignent. John Dillistone donne chaque année un concert d'orgue sur l'instrument de Quillan 
 (orgue avec des tuyaux en
 chamade). En août 2016, il a été invité à produire ses œuvres accompagné de celles de ses fils Clive et Tim à l'Office du Tourisme de Quillan. Wikipedia] Traversons une partie du village, et prenons sur la droite la D 222, passons un lavoir. Regarder le paysage de ce haut plateau entouré de montagnes plus ou moins pointu, dont quelques unes comportent encore de la neige. Portez attention à celle de droite, vous n'aurez peut être pas de neige, comme sur les photos mais elle est remarquable, elle domine les autres et nous l'aurons longtemps en 
point de mire. Dans une paire d'heures nous en seront très proche... Quittons la D222 en prenant un chemin sur la gauche, nous sommes toujours sur le Gr. Traversons la D 613, puis le ruisseau des Taillades. Nous débouchons  sur un chemin formant Té,  prenons à droite. Dans cette plaine ou le vent souffle fort, malheureusement de face, je force le pas. Je quitte le Gr 7A lorsqu'il tourne à gauche et prend le chemin me ramenant sur la départementale. Départementale que je prends à gauche. Je la quitte dans un virage ou pour trouver le chemin il faut prendre la route du petit parking. 
Beau chemin bien plat avec une vue dégagée permettant d’admirer le proche paysage. Aux fermes de la Blanque et de Montplaisir, nous coupons la D 120, et retrouvons notre Gr 367. Faisons un esse gauche droite, et longeons les prairies sur un chemin étroit. Laissons une branche du GR partir sur la gauche et menant au village d’Espezel ou on y trouve un hébergement. Pourquoi, cela ma t'il échappé lors de mon repérage sur la carte ? Tant pis pour moi, je poursuis mon chemin, qui monte gentiment, de 877m à 888m. Nous débouchons sur un chemin formant Té nous prenons à gauche. Après la traversée d'un bois 
nous rencontrons un carrefour, nous prenons à droite (sur la carte cela nous fait faire un chapeau circonflexe). Nous coupons la D193 au niveau de son carrefour avec la D 293 en direction de Coumeilles. Prenons le chemin herbeux en face, puis nous coupons la D29. D'après  mon tracé je n'ai pas fait le petit crochet, je suis monté  direct vers les 952m. Nous sommes dans les bois, le chemin monte gentiment et nous arrivons à 1000m. Quittons la foret pour les alpages. Le balisage est bien fait et puis il n'y a pas beaucoup de chemins pour nous dévier de notre itinéraire. Nous pénétrons dans 

les prairies, ou ouvrant, sans oublier de les refermer, les portillons ou les clôtures électriques. Je fais ma rencontre avec mon premier troupeau de moutons de la saison et du premier Patou, surveillant son cheptel. Je fais ma photos, les moutons étant sur le chemin, je me dis lorsqu'ils vont se disperser cela va faire un beau cliché, mais voilà je n'avais pas compté avec le chien, qui débouche dont ne sait ou. Pas rassuré le gars. Quoi faire ? Impossible de sauter la clôture, cela ne servirait à rien, ce ne sont que des fils de fer, derrière le taillis. Je fais face en 
m'égosillant, mes bâtons pointés vers le chien, pour qu'il reste à distance. Qui est le plus menaçant le bonhomme avec ses bâtons ou les crocs du chien... Pas confiance aux crocs, les bâtons en avant sont-ils agressifs ou juste menaçant ? je recule doucement. Le chien fait des tentatives de progressions, par petits bons, je recule lentement, trop lentement à mon gout. Ces c.. de montons ce sont regroupés derrière le chien et me suivent, que c'est bête un mouton, ils se seraient éloignés, j'airai été tranquille. Que le portillon est loin… Ouf, le chien c'est arrêté les moutons  aussi, je franchi le portillon et je n'oublie surtout pas de 

refermer la porte. je poursuis mon chemin qui ressemble plus à une trace de 4x4 qu'à un chemin. Me voila en compagnie de vaches, elles, elles se sauvent, sauf le taureau, qui me regarde dans les yeux. Pas rassuré, il ne bouge pas. Je trouve que les traces de voiture servant de chemin passe un peu prêt de ce dernier. Je le contourne avec inquiétude, mais il ne bouge pas. Plus loin je rencontre le berger, dans une camionnette positionnée sur cales. Il bricole, son chien (attaché à ses pieds). Je grimpe toujours. La vue se dégage et l'on découvre une montagne toute pointue ou l'on devine un château sur son faîte "c'est le château Cathares de Monségur". Nous sortons 
des alpages pour retrouver la foret. Un chemin défoncé par les engins de débardages. Nous arrivons à 1300m d'altitude. Après un virage en épingle à cheveux sur la gauche nous arrivons à la cabane des gardes. Refuge qui peut être, peut servir certain jour de très mauvais temps, mais je ne me suis pas arrêté pour vérifier comment on peut y entrer. Laissons sur la droite un chemin et prenons sur la droite également le large chemin. Large chemin carrossable permettant aux camions de bois de venir chercher les grumes. Nous sommes à flanc de montagne, la roche est brute et abrupt. Souvenez vous de la montagne que je vous avais demandé de regarder  
lorsque nous étions à Belvis et bien nous en sommes presque au pied, elle nous barre la vue sur la droite. Sur la gauche nous ne sommes pas mieux loti par une paroi abrupte. Entre nous et la montagne un immense ravin, ravin dont on ne voit pas le font. De 1300m, il plonge à 600m par d'immenses colonnes de pierre déchiquetées. Nous arrivons au col de la Gargante (Comus est à 3 km). Nous trouvons une fourche à trois dents. Je ne prends pas le Gr partant par la branche du milieu, je poursuis par le chemin sur la droite, nous sortons de la foret et le paysage s’ouvre sur la plaine de

Comus. C'est magnifique toutes ses montagnes en forme de dôme. Nous arrivons au col du Boum, je prends la route bitumée sur la droite, nous passons une exploitation agricole et je m’inquiète, ma trace se termine bientôt et je ne vois toujours pas de village. Après un virage j'aperçois en contrebas le clocher de l'église et le village coincé dans son vallon. 

   









Vous trouverez toute mon Périple en cliquant sur le lien ; 
https://randosacaudos.blogspot.com/p/mon-periple.html

Randonnée Le Plus Loin Possible 2019 - Etape 1049 - Rennes le château - Quillan


lundi 27 mai

Rennes le château Quillan

km    Temps    arret    V/d    V/g dénivelé

18,5   4h30      0h15    6,1      4       ?



Heureusement que c'est une petite journée, j'ai le contre coup d'hier, et se fut un tracé galère. je me suis planté dès le départ.


Carte IGN                                            Trace GPS & Topo sans commentaires

Trace Randogps                                             Le code mobile de cette randonnée est b312896


Je sorts de Rennes par le sentier des remparts, photographie une dernière fois la tour Magdala, je longe le rempart, photographie la verrière, débouche sur un chemin balisé que je prends à gauche. Comme je suis sur de moi, je ne regarde pas le GPS, et ne voit pas un chemin tout de suite à gauche, dans mon topo oral je dis qu'il n'existe pas, mais était je attentif. Je dévie de ma trace en loupant le premier chemin sur la gauche. Chemin devant certainement passer proche d'une tour et rejoindre la route d'hier, dans le virage en épingle à cheveux, je devais reprendre un large chemin sur la droite devant me faire passer par le hameau des Estous.  Pas grave il y a plusieurs chemins balisés rejoignant ma trace. Le chemin descend, je me retourne pour regarder une dernière fois le village. Je trouve bien l'intersection des balisages jaune, attention lorsque je dis balisage, c'est un 
bien grand mot, quelques traces à moitiés effacées sur les arbres. Je prends à gauche, le chemin fait tout de suite fourche, je lis très mal la carte et ne comprend pas que le chemin fait un arc de cercle me semblent remonter sur Rennes avant de piquer en angle droit sur la droite, Je prends à cette première  fourche le balisage du sentier de droite et me voilà très loin de ma trace. Drôle de chemin, après un bois nous débouchons dans un champ que nous contournons sans chemin en lisière d'un bois, je pense avoir loupé quelque chose mais
à la sortie du champ cultivé, je retrouve à la seconde fourche le balisage, et une pancarte a moitié cassé. (encore un chemin qui est passé sous le socle de la charrue). Je suis le chemin sur la gauche, Il est balisé, nous sommes sur une crête rocheuse, on a une vue dégagée, ce qui me permet de revoir le village de Rennes perché sur sa colline. On descend vers Espérendza. Dans le bas on trouve un départ de chemin sur la gauche, mais, il nous mène nul part, et la remonté est difficile.  Enfin je retrouve un chemin que je prends à 


gauche, il dessert les maisons que nous avons aperçu du sentier me permettant  de rejoindre ma trace. C'est un chemin bitumé avec des balises VTT, longeant une rivière. Je retrouve ma trace et le balisage. Je prends le sentier balisé de droite et je me retrouve rapidement bloqué par le ruisseau de « Couleurs », mais le pont a disparu. Emporté certainement lors d'inondations, et pas encore remis en place. Les assises sont prêtent mais les trois morceaux de poteau électrique en béton devant servir de pont sont resté la. Manque de moyen ou de temps. Sans tout défoncé cet espace naturel, il me semble difficile d'amener un engin élévateur dans ce lieu. 
Il faut passer à gué. Heureusement nous n'avons pas besoin de nous déchausser. Le talus de l'autre coté est glissant et pentu. Après le chemin devient une catastrophe. Ce dernier n'est pas entretenu. Normal sans pont peut de personnes l'utilisent. Nous contournons des prairies. Le chemin n'est plus balisé. Nous débouchons sur un large chemin conduisant sur la droite vers Espéraza. Nous prenons à gauche, le chemin grimpe. Il fait fourche dans un virage, et je me plante. Cette fois ci je ne cherche pas à rattraper, je fais demi tour. 

Le chemin après avoir desservi des enclos, et des prairies, devient difficile, très herbeux, puis impossible, les branches ont recouvert le chemin. Chemin qui est devenu sentier. Je regrette de ne pas avoir fait quelques kilomètres de plus et avoir pris la route. Ce large chemin qui devait servir de liaison n'est plus utilisé  par les engins agricoles et pas nullement entretenu dans ce petit bois que nous traversons. Enfin nous débouchons sur un chemin conduisant à un champ, qui débouche sur un autre chemin 
débouchant sur un autre donnant accès lui aussi à un champ, et enfin nous débouchons sur la route que je prends à gauche. Nous traversons le hameau de Pailhères. A la sortie du village nous trouvons un balisage jaune, que je prends à droite en direction d'Espéraza par chavanet. Pourquoi ? Lors du tracé  est ce que je voulais grimper au plus près Le Casteillas, je ne m'en souviens plus, par contre je suivais bien ma trace, sur ce beau chemin et, je loupe le balisage tournant à gauche. Je m'éloigne de mon tracé.  je quitte ce boulevard me ramenant en arrière, plus ou moins balisé pour prendre sur la gauche un sentier sans balisage, me conduisant en bordure des vignes. Je loupe le 

virage en angle aigu sur la gauche, remontant dans la parcelle, il est difficile de se rendre compte si l'on est entre les rangs de vignes ou sur un sentier. A la fin de la parcelle plantée, c'est un beau champ de coquelicots, je suis sur que ce n'est pas pollué mais cela ne me donne pas de chemin. Normal il n'y en a pas sur la carte. Je suis légèrement en hauteur et aperçoit en contre bas un chemin dans une autre vigne. Malheureusement ma position, les taillis, les arbrisseaux me cachent la physionomie  du terrain. Je 
traverse  le champ de coquelicots et découvre un terrain creusé de longue et profondes crevasses creusées certainement par le ruissellement de l'eau dans cette terre rouge et caillouteuse. Je découvre une piste d'animal me permettant dans un premier temps de traverser les taillis, puis il faut choisir l'endroit ou traverser les trois ou quatre crevasses qui me barre le passage. Heureusement il n'y a pas d'eau. Je retrouve les vignes et un chemin, me permettant de rejoindre ma trace. A l'intersection de chemins ma trace partait 

tout droit dans une prairie planté de quelques sapins. De mémoire il me semble qu'elle était clôturée, le chemin n'est plus visible, j'ai suffisamment galérer un peu plus haut, je prends le chemin de gauche mieux tracé qui d'après la carte rejoint une route carrossable. (Le chemin que j'avais choisi lors de l'étude de mon itinéraire se termine dans un bois… j'avais peut être devant mon ordinateur et les photos aériennes estimé que je pouvais gérer  ce problème sur place apercevant une ligne de haies  reliant les deux chemins.) Je choisi la sécurité. Je prends sur la gauche ce 
chemin entre les vignes qui débouche sur un chemin carrossable que je prends à droite et plus bas je retrouve ma trace. Mon chemin débouche sur une route que je prends à gauche. Nous sommes au lieux dit ‘’ Le Moulin'' (Sur la droite la route se dirige vers La Bordasse).  Le vallon est large, creusé d'un profond ravin avec le ruisseau de Grane coulant dans le fond. La route longe le ravin et se nomme « du moulin à La Bordasse. Traversons ce hameau de maisons éparpillées dans ce large vallon, la route remonte et fait fourche. Laissons sur la 

gauche, la route de Sarrat de la Bézu. Nous traversons le ruisseau, ce qui me permet de nettoyer mes chaussures et mon pantalon crottées de terre rouge. Nous arrivons à une première intersection, nous continuons tout droit vers Granès, à la seconde intersection, nous prenons à droite, le chemin du Pontet qui est une route. Nous longeons quelques maisons. Nous débouchons sur la D 46 que nous prenons un cours instant sur la droite, nous longeons des étangs ou des marais. Dans le virage de la route nous quittons le bitume, pour prendre un chemin partant face à nous, longeons les vignes du lieu dit ''le Sarrat'', nous débouchons sur la D 146, départementale que l'on prend pour une vicinale. Nous arrivons dans l’un des virages de la D 509, nous trouvons un chemin 
bien tondu entre deux prairies permettant de couper le virage. Sur une petite colline se dresse le village de Saint Ferriol. Nous nous dirigeons vers ce dernier.  [L'église en très mauvais état après la révolution française fut réstauré en 1892, enrichie de vitraux et dotée d'une sacristie. Dédiée à saint Ferriol (en latin Homme de Fer) évangélisateur et marthyr du IIIè siècle. (panneau d'information.)]
[Saint de la Narbonnaise martyrisé au iiie siècle, Ferréol ou Ferriol a donné son nom à un lieu de prières (Sanctus Ferreolus, 1155) qui devint ensuite une cure qui fut longtemps unie au chapitre collégial de Saint-Paul-de-Fenouillet. Le site de cette implantation humaine était loin, au Moyen Age, d’être un désert. Outre la relative proximité de Laval puis de Quillan, les environs immédiats de la communauté étaient occupés par le village et château de Dent (Villa de Dente, 1231) qui sera inhabité dès le début du xvie siècle et dont il ne reste aujourd’hui que quelques substructions perdues sur un mamelon envahi par la végétation. Plus bas dans la vallée, en direction de Saint-Julia, il y avait la chapelle et ancienne seigneurie de Sainte Eugénie. Enfin, certains textes font état d’une localité appelée Moucha dont il ne reste plus de traces. N’oublions pas qu’était uni à la seigneurie de Saint-Ferriol le domaine agricole de l’Espinet, certainement une ancienne villa gallo-romaine qui comprenait plusieurs fermes et un prieuré. Quant à l’agglomération actuelle, sa date de fondation remonte  au xive siècle, quand furent mises en place les bastides de la vallée d’Arèse destinées à repeupler et sécuriser l’axe de communication avec le Roussillon que constituait la route du Saint-Bertrand vers le col de Saint-Louis. Le château de Saint-Ferriol, qui date du xvie siècle, est un exemple bien conservé de l’architecture de cette époque charnière de la fin de la Renaissance. Les seigneurs de Saint-Ferriol furent assez nombreux depuis le xive siècle. Ainsi on connaît un certain Pierre Roques, d’Alet, qui eut maille à partir avec l’autorité ecclésiastique, puis Pierre Martin et les familles de Plaigne et de Peyrat. La famille seigneuriale la plus connue demeure celle d’Espéronnat qui est à l’origine de la construction du château et portait le titre de baron de Saint-Ferriol (ou Saint Féréol). N’oublions pas qu’un Jean d’Espéronnat, curé d’Escouloubre au xixe siècle, est vénéré tel un saint pour avoir construit un canal d’irrigation qui a pu alimenter en eau ce village du piémont pyrénéen. Le fief de Saint-Ferriol appartint (après avoir été tenu par la famille d’Espéronnat), à la suite d'une alliance entre les deux familles, à la maison Dax issue d'une ancienne lignée de consuls de la cité de Carcassonne au Moyen Âge anoblis par lettres patentes du roi Charles VII le 1er juillet 1457 et implantée dès le xve siècle en Haute vallée de l'Aude notamment à AxatLa Serpent et Leuc. Wikipedia ].
Reprenons la D 509 un cour instant sur la droite, tout de suite après nous prenons à gauche un chemin qui est cimenté en son départ s'appellent sur certaine carte '' a luc''.
L'Aude à Quillan

 Après des circonvolutions pour contourner une parcelle, il fait fourche prenons à droite et nous arrivons après avoir grimpé la colline et longé des bâtiments agricoles dans le village que nous traversons. Par les rues des acacias sur la droite, contournons ce qui semble être le château, puis dirigeons nous vers l’église. Prenons la rue grande sur la gauche, puis la rue du château puis la rue Barie Daval qui devient le chemin du bac, rue descendante entre de vieilles maisons et devenant chemin après un départ cimenté, et puis sentier herbeux, et raviné par endroits. Je pense : encore un tracé un galère, plus bas cela s'arrange. On serpente tout en descendant dans la garigue. Nous débouchons sur
un chemin formant Té, nous prenons à droite, 
[Au XIè siècle des culées en maçonnerie sont construites à même la roche, ce qui permis de construire un pont en bois qui dura jusqu'au XVIIè siècle ou il fut remplacer par l'arche arctuelle construite avec des pierres de taille provenant du château. Panneau d'information.]
puis de nouveau sur un chemin formant Té nous prenons à gauche, pour enfin déboucher au carrefour ou nous trouvons une croix. Nous prenons légèrement à droite et retrouvons le bitume au niveau du château de Marserou (trois grosses propriétés bourgeoises totalement isolées. Nous débouchons de nouveau sur la D 

509 que nous prenons sur la gauche, après  un virage aigu sur la gauche nous débouchons sur la D 109, ou l'on nous dit que Quillan est a 3 km sur la droite. Heureusement nous ne restons pas très longtemps sur cette route très circulante, nous prenons une route sur la gauche ou je retrouve un balisage jaune. Le balisage quitte la route pour partir sur la gauche avec pour une fois l'indication Quillan non cassé. (Jusqu'à présent toute les informations disposées sur les chemins balisés sont dégradés, a moitié cassé. Inutilisable.) Le chemin ne m'inspire pas, et puis ce n'est pas ma trace, alors je continue la route jusqu’à Quillan. Je loupe le virage de ma ma trace me faisant éviter la départementale 118,  tant pis, il est treize heures, je commence à  fatigué, j'ai marcher trop vite hier. Dans le virage de la D 118 je poursuis tout droit par la direction du centre ville et la rue de Rhode. Nous arrivons directement sur le vieux pont au dessus de l'Aude et en dessous du château. C'est jolie.
[À l'entrée du défilé de Pierre-Lys, Quillan, située à un important carrefour routier, constitue un des meilleurs centres d'excursions pour toute la région peu fréquentée et très pittoresque des avant-monts pyrénéens. Située en plein contreforts pyrénéens, la commune a un sol composé de calcaires du Crétacé surélevés par la poussée de la plaque africaine qui a engendré la chaine pyrénéenne. Au relief profondément complexe tourmenté par la tectonique, ces calcaires forment des « nappes » qui auréolent les Pyrénées selon un angle globalement Ouest-Est, entre l'Aquitaine, et jusqu'en Provence. Ces boucliers qui forment les pré-Pyrénées sont particulièrement visibles dans cette partie de l'Aude ainsi qu'en Ariège, où ils forment des collines rectilignes cisaillant le paysage d'Est en Ouest. Pour se frayer un chemin dans ces ensembles qui lui faisaient barrage, l'Aude a creusé des gorges étroites et raides dans le calcaire au fil des millénaires, déposant des alluvions le long de son cours. Wikipedia

D'après la mémoire orale, la ville devrait son nom aux trois collines environnantes, les "Trois Quilles", auxquelles elle est appuyée. Placée le long du fleuve Atax, aujourd'hui Aude, Quillan est à la croisée des voies menant au Pays de Sault, au Fenouillèdes et au Carcassès. 
 Du Xe siècle au XVIe siècle

La cité, mentionnée dès le Xe siècle, comptait pour seigneurs les archevêques de Narbonne qui y possédaient un château dès le XIIe siècle. Au XIIe siècle, un grand quartier neuf sortit de terre sur la rive gauche, apportant à la vieille cité un dédale de rues, que nous pouvons voir encore aujourd'hui.

Au début du XIVe siècle, fut dressé l'actuel château, surplombant le moulin des archevêques, qui maintenant n'existe plus. La ville s'enferma alors à l'intérieur de remparts et de fossés, mais ces protections ne furent cependant
pas suffisantes pour préserver Quillan pendant les Guerres de Religions. La ville et le château furent pris alternativement par les catholiques et les protestants. Après ces années de guerre, la cité retrouva sa prospérité. Grâce à l'Aude Quillan va connaitre sa première vocation industrielle par l'utilisation de la force de l'eau : moulins à farine, scies hydrauliques, martinets, roues d'arrosage... Ces activités s'installèrent au bord du fleuve qui s'avérait être aussi un excellent moyen de transport pour les grumes provenant des forêts avoisinantes. Les troncs assemblés descendaient l’Aude en radeaux confiés à des spécialistes les radeliers. Ce système  de transport fonctionna jusqu’à l' arrivée  du chemin de fer à la fin du XIX ème siècle. On y trouvait également du minerai de fer. Et ce fut la première ville du département à être électrifiée en 1891. Au XXIÈME siècle 135 milles chapeaux de feutre étaient confectionnées. Cette industrie fut remplacée en 1952 par l'usine Formica fabricant  de mélaminé… http://www.quillan.fr/fr/decouvrir-quillan/histoire-de-quillan#
église mentionnée dès 930. De style roman du XIVème siècle, elle fût restaurée au XVIIème siècle puis agrandie et transformée au XIXème siècle. Le clocher est une tour carrée d'une trentaine de mètres, coiffée d'un toit pyramidal avec des fenêtres plein cintres géminés et sur lequel on peut remarquer des pierres en saillies représentant un Christ en croix archaïque, des têtes d'évêques. http://www.quillan.fr/fr/decouvrir-quillan/histoire-de-quillan#]
 
      

 Après le tour du village neuf (datent du XIIeme). je prends un sentier local La rampe du Château c'est le seul chemin piéton pour accéder au château, depuis la "rue du château", la plus ancienne rue de Quillan sur la rive droite de l'Aude, elle est déjà citée en 1713. Cette rampe a été réaménagée en 2010 pour être plus en harmonie avec le château. http://www.quillan.fr/fr/decouvrir-quillan/histoire-de-quillan#] En montant vers le chateau nous trouvons des "grilles circulaires" que l'on prend pour de grilles d'égout.
[Des fouilles archéologiques ont permis de mettre à jour ces silos à grain dont la datation est très antérieure à la construction du château (XIV ème siècle) et révèle une occupation humaine très ancienne. Panneau d'information.]  Arrivé au château nous avons une belle vue sur la ville et la montagne l'entourant. [Le château de Quillan, fut bâti au XIIe et XIIIe siècles par les archevêques de Narbonne. S'en suivirent de nombreux heurts avec le Roi de France. Le château de 

Quillan avec une enceinte quadrangulaire de 35 m de coté et des murs à bossage reste un témoignage de l'architecture militaire du XIVe et XVe siècles. En 1229 un traité de paix marque la fin de la croisade des Albigeois, Quillan devient alors Ville Royale. Deux siècles après, le Roi de France en fit une fortification militaire afin de résister aux invasions aragonaises. Sentinelle veillant sur la frontière avec l'Espagne, le château abritait une garnison. Les vestiges actuels attestent cette fortification. http://www.quillan.fr/fr/decouvrir-quillan/histoire-de-quillan#] Pour une fois il est de 
bonne heure, le temps s'est amélioré et le château est bordé de de chemin de rando, les bois sur cette colline sont tout proche je décide d’y faire ma pose déjeuner. J'avise un emplacement a mie ombre déjeune et fait la sieste. C'est bien la première fois que cela m'arrive en périple. Hier j'ai gouté mon déjeuner à 17h. Ayant choisi un emplacement au carrefour de sentiers,  je choisi de revenir sur Quillan afin de me rendre à mon gîte d'un soir par le chemin a flanc de colline. Pas facile je ne l'ai pas sur ma carte. Trop beau. A un carrefour il s'éloigne un peut trop de la trace me conduisant à mon gîte. Au lieu de prendre à droite, je prends à gauche, retrouve les rues de l'extension du village et ma trace me conduisant à mon gîte.


 








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