lundi 2 mai 2022

Petite Promenade dans le sud N° 115 ; Antibes la cité des Remparts

Antibes la cité des Remparts

Promenade improvisée dont seule la partie du Cap Gros et l’extrémité de la Garoupe à vraiment été réalisée. Entièrement aménagé en bord de mer, le sentier, d’une longueur de 5 km (2 heures de marche) ne présente aucune difficultés, mais il y a plusieurs marches taillées dans la roche, donc évitez les tongs! Vous trouverez en plus plusieurs petites criques à l’eau translucide où piquer une tête pour vous rafraîchir. Le Cap d’Antibes abrite également de très belles demeures construites par de grandes fortunes dès le milieu du 19 ème siècle. On citera notamment le château de la Croe (ancienne demeure du Duc de Windsor) et la Villa Eilenroc, au bout du Cap d’Antibes. Les jardins de cette dernière sont accessibles au public. Toujours sur la presqu’île du Cap d’Antibes, vous pouvez également emprunter le chemin du Calvaire qui vous mènera au plateau de la Garoupe. Il s’y trouve un phare, une chapelle et un petit oratoire mais le lieu offre surtout, par temps dégagé, une vue panoramique sur les Alpes, l’Italie et parfois même la Corse. https://www.voyagetips.com/que-faire-a-antibes/#1_La_vieille_ville_drsquoAntibes

 
  Carte IGN        Trace GPS et Topo sans Commentaires        Trace randogps              
 
 Le code mobile de cette randonnée est b346060

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2018


Km    Temps estimé
16     un peu plus de 3h00

2018, une année ou après avoir rendu quelques services à un ami, il nous invita début 2019 dans son studio à Nice. Heureusement qu’il a fait beau et que nous sommes sorties tout les jours, à quatre dans une pièce on est un peu serré. Malheureusement pour moi, la rando ce n’est pas leur truc…, nous avons pas mal visité, mais en voiture. Au bout de quatre jours, voyant que j’avais des fourmis dans les jambes, il m’emmena faire le tour du cap d’Antibes. Nous avons fait le tour du cap. Belle promenade sur un chemin cimenté au dessus des rochers.

J’ai un peut modifié la trace. Le départ se fait de la gare d’Antibes et se termine à la gare de Juan les pins. Le retour en voiture fut long, les parisiens se plaignent des embouteillages, mais la côte d’azurs n’a rien à leur envier et nous n’étions pas en saison.

Pourquoi présenter une promenade dont je n’ai parcouru à peine le tiers, je dirais simplement pour finir un cycle. J’avais cette balade en réserve. Je n’avais jamais pris le temps de la mettre en forme. J’avais gardé la trace en réserve, au cas ou nous y retournerions et 
de gare en gare parce qu’il m’a paru plus simple que la voiture un train à 7h20 ou 7h54, au départ de Nice. Le matin, à huit heures je devrais être tranquille. Pour le retour trois trains autour de 12h00 et deux trains autour de 14h00. Ce qui laisse même le temps de piquer une tête dans la ‘’chaude bleu’’. Quoi que l’eau n’est pas très chaude 
en février-mars, (température de la manche au mois d’aout).  En 2020 un problème sanitaire mondial, nous confina pendant un peut plus d’un mois et demi. Nous ne sommes pas retourné à Nice et comme il fallait occuper le temps alors j'ai mis en forme la balade. Et puis une fois la crise passée on y retournera peut être dans le Sud… je vous raconterais ce que je n’ai pas fait.
Sortons de la gare et traversons la place Pierre Semard et prenons sur la gauche l’avenue Robert Soleau. Nous arrivons au carrefour avec la chapelle Saint Roch [Construite au début du XVIe siècle à la suite de la terrible peste qui marqua la campagne de Charles-Quint, la chapelle Saint-Roch fut par la suite affectée au XIXe au culte orthodoxe. A 
l'époque romaine, selon divers témoignages, le site abritait probablement un sanctuaire dédié à Neptune, dieu de la mer, qui recevait hommage des partants et des arrivants. D'où, selon certains historiens, le grand nombre de pièces de monnaies d'époque retrouvées à l'entrée de la chapelle lors de la construction, en 1986, des bâtiments de la résidence du port Vauban. https://www.do-tours.com/guide/2083-chapelle-saint-roch.html] Poursuivons sur la gauche par l’avenue du 11 Novembre (D 6098) belle avenue arborée. Poussons jusqu’à la sortie de la ville, passons le stade du fort carré [Antibes ; Antibes est, en 2017, la troisième ville la plus peuplée du département, après Nice et Cannes. La 
ville se situe au nord du cap d'Antibes, avec une façade maritime tournée vers la baie des Anges et Nice bien visible à l'est. L'Est du Cap offre des plages de sable, appelées la Garoupe, puis plus proche centre-ville, la Salis, le Ponteil, et enfin la plage de la Gravette, nichée aux pieds des remparts. Au-delà du Fort Carré, s'étend jusqu'à Villeneuve-Loubet, la plage de galets du Fort. À l'ouest de ce cap, Juan-les-Pins, station balnéaire rattachée administrativement à Antibes, offre des plages de sable blond orientées plein Sud et une vue sur les îles de Lérins. Ce quartier balnéaire s'articule sur les plages et le port de golfe Juan. La Brague se jette dans la Méditerranée sur le territoire de la commune 
d'Antibes. D'après les travaux anciens, Antibes aurait été fondée au Ve siècle av. J.-C. ou au IVe siècle av. J.-C. par des Phocéens de Marseille, lesquels, selon le géographe Victor Adolphe Malte-Brun, lui auraient donné son nom, Antipolis (la ville d'en face en langue grecque), en raison de sa « situation sur la côte en face de Nice ». Cette interprétation est erronée dans la mesure où Antipolis a été fondée avant Nikaia. D'après Paul Mejan, qui s'appuie sur les textes du IIe siècle de Scymnos de Chio et de Scylas, ce nom signifierait « ville sur la côte en face de la Corse », les Phocéens étant censés avoir emprunté une voie maritime passant par la Corse pour parvenir sur le littoral provençal. Cette hypothèse ne semble 
pas plus vraisemblable que la précédente. Le nom de la ville est Antíbol en occitan (Antibo, selon la norme mistralienne), et son gentilé est antibolenc (antiboulen selon la norme mistralienne). Les recherches actuelles semblent montrer que la fondation d'Antipolis est relativement tardive. Elle s'inscrit dans le contexte du redéploiement colonial de Marseille (à partir du IVe siècle av. J.-C. qui cherche à assurer ses routes commerciales le long des côtes en installant des places fortes, comme Olbia à Hyères, ou des comptoirs, comme Antipolis et un peu plus tard Nikaia (Nice)). Je vous laisse lire la suite sur wikipédia] Contournons le petit parking et prenons le sentier le long du grillage menant au fort.  
[Construit dans la seconde moitié du XVI ème siècle sur ordre du roi Henri II, ce fort militaire culmine à 26 mètres au dessus du niveau de la mer. Lors de sa construction, le but était de surveiller et de dissuader les attaques du Duché de Savoie. Aujourd’hui, le Fort Carré, classé « Monument historique » peut se visiter. Le chemin de ronde, que vous pourrez emprunter, offre une vue panoramique sur tout Antibes. Pour des raisons de sécurité, les visites sont uniquement guidées. Elles durent environ 30 minutes et permettent de découvrir la chapelle, les cuisines, les chambres des soldats. https://www.voyagetips.com/que-faire-a-antibes/#1_La_vieille_ville_drsquoAntibes].
 Au pied des remparts, nous devons trouver un chemin entre les fortifications et les rochers. Nous passons au dessus du chantier naval, et longeons le port de plaisance, les bateaux c’est toujours aussi beaux… Poursuivons par le quai du corps expéditionnaire Français en Italie, nous arrivons sur la plage de la Gravette, on peut se rendre sur la jetée par le quai Henri Rambaud. Poursuivons par la Promenade Amiral de Grasse. Nous passons devant la cathédrale Notre Dame de l’Immaculée Conception [Église de l'Immaculée-Conception qui fut cathédrale au Moyen Âge, actuellement cathédrale Notre-Dame-de-la-Platea d'Antibes, rue Christian-Chessel. et la plus grande église de la ville d'Antibes, dans 
les Alpes-Maritimes (France). Ses portes, du XVIIIe siècle, sont l'œuvre du sculpteur antibois Joseph Dolle. Antibes fut le siège d’un évêché depuis le Ve siècle jusqu'en 1244, date à laquelle le siège épiscopal fut transféré à Grasse. Le premier évêque a été saint Armentaire (ou Hermantaire), moine de l'abbaye de Lérins, nommé par le pape saint Léon le Grand, et est cité au concile de Vaison en 442. Il a construit la première cathédrale qu'il a consacrée à la Vierge Marie. Elle semble avoir subi de nombreux remaniements jusqu'à l'époque carolingienne. D'après la croyance populaire, la cathédrale d'Antibes a été construite sur les fondations d'un
temple consacré à Diane et à Minerve. La cathédrale fut détruite par les Sarrasins en 1124, puis reconstruite en 1125. La façade fut endommagée dans un bombardement de la ville pendant la guerre de Succession d'Autriche, en 1746, puis restaurée par Louis XV avec des fonds provenant de la cassette royale. La façade a été modifiée au XIXe siècle. a porte réalisée en 1710 par Joseph Dolle un Antibois, comprend des figurines de saint Roch et saint Sébastien, qui sont tous deux les protecteurs d'Antibes. À l'intérieur se trouvent le retable Notre-Dame-du-Rosaire, peint en 1515 par Louis Bréa, une Vierge en marbre du XIXe siècle, un bénitier XVIe, un Christ en bois de 1447, un gisant en bois du XVIe siècle, des fonts baptismaux de 1772, et un orgue de 1860 du maître Jungh. Wikipédia] Passons et même faisons le tour du château Grimaldi (musée Picasso) [Le château Grimaldi La famille monégasque y a vécu au 14 ème 
siècle. Devenu successivement résidence du gouverneur du Roi, hôtel de ville puis une caserne, c’est en 1946 que Pablo Picasso y installe ses ateliers pendant 2 mois. Il y réalisera de nombreuses œuvres et laissera même à la ville, une vingtaine de peintures et des dessins. Parmi les plus célèbres on notera : « Le Gobeur d’Oursins », « La Joie de Vivre » ou « La Femme aux oursins ».  Le 27 décembre 1966 il devient “musée Picasso ‘’. Le bâtiment a bénéficié d’une importante campagne de rénovation entre 2006 et 2008. Fondé sur l’ancienne acropole de la ville grecque d’Antipolis, castrum romain, résidence des évêques au Moyen Âge, le château fut habité, de 1385 à 1608 par la famille Grimaldi qui lui donna 
son nom. En 1925, le château est acheté par la ville d’Antibes et devient le musée Grimaldi, musée d’Antibes. En été 1946, Pablo Picasso qui réside à Golfe-Juan avec Françoise Gilot, est séduit par la proposition de Dor de la Souchère, conservateur du musée, d’utiliser une partie du château comme atelier. Picasso travaille de la mi-septembre à la mi-novembre 1946 et réalise de nombreuses œuvres, dessins et peintures dont Les Clés d’Antibes, sur un pan de mur. Lorsque l’artiste décide de regagner Paris, il laisse en dépôt au château 23 peintures et 44 dessins. Par la suite, outre 78 céramiques réalisées en 1947-1948 à l’atelier Madoura de Vallauris, différents dons et achats de 1952 à nos jours ainsi que des dépôts issus de la dation de Jacqueline Picasso en 1991, enrichiront de manière significative la collection Picasso du musée. https://www.antibesjuanlespins.com/a-voir-a-faire/culture-et-patrimoine/les-musees/le-musee-picasso-2031894 et https://www.voyagetips.com/que-faire-a-antibes/#1_La_vieille_ville_drsquoAntibes] Descendons les quelques marches et prenons sur la droite la promenade 
Amiral de Grasse, attention c’est une voie circulante avec très peu d’espace pour le piétons. Passons un square en forme de triangle et poursuivons le rempart par l’avenue du général Maizière , sur la gauche nous avons la rampe montant sur le toit terrasse (si la porte est ouverte) du musé d’archéologie, ou nous découvrons la petite crique avec sa plage entre la pointe de l’Ilet et la pointe des Pendus. Prenons la petite rue pavée longeant le musée, nous retrouvons le rempart et le bord de mer. Sur la gauche nous pouvons nous rendre sur l’esplanade s’avançant un peu sur la pointe de l’Ilet. Poursuivons la promenade en longeant la plage du Ponteil, puis la plage de la Salis ce passage est un peu moins beau. Nous arrivons au port de la Salis. Au niveau de l’ancre en exposition sur un monticule de pierres, traversons le boulevard pour prendre au pied d’une petite chapelle un chemin grimpant avec des semblants de marches. Quittons le bord de mer et montons au
Phare et Chapelle de la Garoupe par le chemin du calvaire. Dans un virage en angle aigu nous retrouvons le boulevard, poursuivons le chemin du calvaire sur la droite. Nous débouchons route du phare en face de la chapelle. Nous pouvons par la route du phare nous rendre au phare de la Garoupe et au Sémaphore. A l’arrière du phare nous trouvons un petit sentier avec une pancarte accès Bourreau (avenue) à pied. Traversons le boulevard et prenons en face l’avenue Guide, coupons deux boulevards (notre Dame et Gardiole Bacon), et prenons à droite l’avenue des Pins du Cap. Nous arrivons boulevard de la Garoupe et retrouvons les bords de mer. Longeons les propriétés nous empêchant de voir la côte et prenons sur la gauche le chemin de la Garoupe, en direction de la plage. Dépassons le parking et les restaurants. A partir d’ici j’ai réalisé la promenade. Nous trouvons le sentier touristique de Tirepoil. Lorsque l’on butte sur la propriété nous trouvons le chemin des 
douaniers. Sentier en béton ou dallé tout en bordure de la mer. Je trouve cette balade magnifique, par sa vue. Je m’ennuie souvent à la mer, c’est plat, c’est toujours la même chose, durant 6h00 c’est une immensité d’eau, durant 6h00 c’est une immensité de sable, ou de boue, voir de rocher. Vous me direz ; lorsqu’il y a des rochers, on peut aller à la pêche… M’oui, mais ce n’est pas mon truc, désolé les coques, les palourdes, les chapeaux chinois, bigorneaux et autres bestioles, je n’en raffole pas. Un peu de moules ou d’huîtres sauvage, pas plus et pas tout les jours. Ici c’est différent. Différent en quoi ? Je vous vois déjà rigoler, le c.. La méditerranée n’a pas de marée… Ce n’est qu’une immensité d’eau bleu 
qui ne bouge même pas. C’est comme la Bretagne il y a des rochers et des criques et après cette immensité bleu, après la mer et la baie des Anges, après la rotation des avions venant atterrir ou décoller de l’aéroport de Nice, il y a l’arrière pays, il y a la montagne, et ça me plait. Si j’avais un appartement, je ne souhaiterais pas un balcon coté mer pour m’énerver devant les quelques yachts de luxes en stationnement soit sur la mer, soit dans le port appontés au quai des milliardaires, mais plutôt coté montagne. C’est un très beau parcours même s’il a perdu de sa sauvagerie par les aménagements pour la sécurisation des touristes.  Ce jour là il y a du vent, vent venant de la mer, la mer bouge, et vient 
s’écraser sur les rochers par de merveilleuses gerbes d’eau. Partons autour du cap d’Antibes [Le site bénéficie de la visite de personnalités du monde du cinéma, essentiellement lors du festival de Cannes, ce qui accroît la notoriété des lieux. C'est vers le milieu du XIXe siècle que le cap d'Antibes commença réellement à se développer. À cette époque, des touristes aisés venant de toute l'Europe, notamment de l'Angleterre et de la Russie, découvrirent l'endroit et y bâtirent de luxueuses demeures. C'est le comte de Fersen, colonel et aide de camp du tsar, qui désenclave en 1863 le Cap d'Antibes en traçant une route autour de la presqu'île. 
Ainsi, le chevalier James Close, ancien banquier de François II (roi des Deux-Siciles), s'établit en 1864 à Antibes et y achète 17 000 m2 de terrains au Cap avant de mourir en 1865. En 1880, l'actuel emplacement de Juan-les-Pins était découvert par le duc d'Albany, fils de la Reine Victoria. À cette époque, Juan-les-Pins n'était qu'une forêt de pins, bordée de plages de sable idylliques. Juan-les-Pins s'appela d'ailleurs Albany-les-Bains jusqu'en 1884. Georges Gallice acquit en 1893 des terrains situés au début de la route du Cap et un petit port accroché à sa propriété deviendra ensuite le Port Gallice. wikipédia ] Nous passerons aux pieds de divers propriétés. La Villa Thuret, propriété de l'INRA, dont le parc botanique est labellisé jardin remarquable, Le château de la Croë, propriété privée ancienne résidence du roi Édouard VIII, parc planté d'essences méditerranéennes. Le domaine de La Garoupe et la villa du 
Clocher, domaine privé, la Villa du Clocher fut la propriété de Francis Bouygues. La villa Sous Le Vent, propriété privée bordant la baie des Milliardaires, construite par l’architecte Barry Dierks, parc botanique méditerranéen remarquable. Le général de Gaulle occupa, un temps, cette propriété. La Villa Eilenroc, propriété publique, parc botanique exotique. L'horticulteur et acclimateur Henry de Vilmorin (1843-1899) possédait sur le cap d'Antibes un établissement horticole réputé, le domaine d'Empel, ainsi qu'un jardin botanique, le domaine de Latil, aujourd'hui disparu. Wikipédia. Nous ne verrons pas ses propriétés 
cachées par de haut murs.] Nous longeons l’immense mur en moellons de se qui me semble être appelé le château de Garoupe. Poursuivons par le sentier dallé et sécurisé par d’esthétiques rambardes en fil d’acier au dessus des passages en aplomb des rochers. Il est assez sportif par ses nombreux escaliers, j’ai beaucoup aimé ce chemin aménagé qui n’a rien à voir avec un sentier en pleine nature, mais il fait le tour de chaque crique et au plus prêt de la mer, dans ce coin ou les milliardaires on colonisés les terres, il est tout de même agréable de pouvoir tourner et admirer les criques et les rochers façonnés par le temps. N’oublié pas de vous retourner, les Alpes le Mercantour vous montrent leur cimes. Nous passons sous une arche en pierre maintenant cet interminable mur. Le chemin fait fourche. Le sentier gauche descend vers la mer et la petite crique rocheuse, prenons la branche de droite, nous quittons un instant le bord de mer et grimpons un peu dans les taillis de pin et de chênes 
vert. Nous passons sous la terrasse d’une propriété (peut être celle de la Villa Dorane), la poursuite se fait à l’aplomb de la mer protégé par un muret, nous passons sous une autre terrasse avec des colonnades en pierre de couleur rouge, encore des escaliers pour aboutir sur le rocher. Le sentier devient cimenté, le mur est remplacé par un grillage mais avec la végétation, nous avons l’impression d’être un peut plus en pleine nature, le ciment à disparu, le sentier se poursuit entre les blocs de pierres est sur des cailloux. Nous retrouvons un mur ce doit être celui du château de la Croë. [Le château de la Croë est un château français 
d'exception de 2 000 m2 construit en 1927 dans le style victorien situé au Cap d'Antibes sur la Côte d'Azur. Il est depuis 2004 la propriété du milliardaire russe Roman Abramovitch. Il ressemblance avec le château de Bagatelle situé dans le Bois de Boulogne. Ce dernier a servi de modèle à Armand-Albert Rateau pour édifier le château de la Croë et principalement la façade arrière donnant sur la cour. Le château de la Croë est construit en 1927 dans le style victorien pour un aristocrate anglais nommé Sir William Pomeroy Burton président de la société Associated Newspapers Ltd. L'architecte Armand-Albert Rateau a construit la propriété sur les 7 hectares de terrain qui 
s'étendent jusqu'à la mer. Le domaine comprend également de vastes annexes destinées au personnel qui s'élève à plus de 3 000 m2. Entre 1938 à 1949, le duc de Windsor et ex-roi Édouard VIII du Royaume-Uni et son épouse Wallis Simpson en sont les locataires. Le duc et la duchesse de Windsor tiennent de somptueuses réceptions au château. En 1952, le château est acheté par le magnat grec de la construction navale Stavros Niarchos. Le domaine emploie alors 33 personnes à l'année. En 1970, un important incendie ravage le château et les arbres qui l'entourent. Il sera laissé à l'abandon pendant trois décennies avant de faire l'objet d'une 
rénovation de grande ampleur afin de le remettre dans son état initial. En 2004, le château est acheté par le milliardaire et oligarque russe Roman Abramovitch pour 15 millions de dollars. Ce dernier entame des travaux exceptionnels entre 2008 et 2010 pour plus de 100 millions de dollars (le prix du château est estimé à 120 millions d'euros) en réaménageant entièrement l’intérieur du château ainsi que le parc qui est agrandi de près d'un hectare. Le château est composé de huit suites et autant de salles de bain, douze chambres, trois salons, deux salles à manger, une piscine de 15 mètres située sur le toit, un cinéma pour 20 personnes, un spa avec salles de massage, salles de fitness, jacuzzi, salles de sport et hammam. La surface totale du château est de 2 000 m2. La suite du propriétaire se trouve au premier étage au niveau du balcon à colonnades donnant sur la mer Méditerranée. Elle fait 350 m2. Le château se situe au cœur d'un parc de presque huit hectares aménagé par le paysagiste Peter Wirtz, considéré actuellement comme l'un des maîtres en la matière. Ce parc se caractérise par un « tapis vert », une longue pelouse anglaise partant du portail d'entrée et allant jusqu'au château. Ce « tapis vert » est orné de quatre « lentilles d'eau ». Des cercles sous forme de bassins de taille décroissante qui accentuent la perspective et reflètent les pins qui forment l'allée centrale. Le second 
détail est une piscine écologique de 400 m² alimentée par un petit canal en cascade. Wikipédia] Passons la petite rotonde, l’allée nous approche du pied du mur. Longeons ce mur sur le sentier cimenté, en cours de d’aménagement, puis nous marchons sur les cailloux. Nous retrouvons des escaliers justes avant les grilles, fermant certainement l’accès, lorsque la mer est trop mauvaise. Sur la gauche une sorte de jetée s’avance vers la mer. Passons les grilles. Prenons l’allée sur la droite entre les deux murs c’est le chemin des douaniers longeant le château de la Croé. (Ce chemin peut servir de raccourci.) Nous trouvons une porte sur la gauche, et poursuivons notre chemin vers l’Anse de l’Argent Faux. Le chemin fait fourche. Sur la gauche le chemin dallé descend vers la mer et les rochers. Poursuivons notre chemin le long du mur grillagé de la Villa Eilenroc. [En 1860, il est de bon ton pour la grande société du nord de l'Europe, de passer l'hiver sur la Riviera. Le riche hollandais Hugh-Hope Loudon achète donc le terrain du Cap pour y faire édifier une luxueuse résidence qui sera achevée en 1867. Elle s'appellera Eilenroc, anagramme de Cornélie, prénom de l'épouse de M. Loudon. À cette époque, le parc de la propriété n'est encore qu'une garrigue, ce n'est que six plus tard, en 1873, lorsque la propriété est cédée, avec tout son mobilier, à James Wyllie, un riche écossais de retour des Indes, que ce dernier y fait aménager un décor végétal exceptionnel par des jardiniers aussi célèbres que Ringuisen. Dès cette époque, on visite le parc devenu réputé. James Wyllie meurt en 1908. Il était devenu un antibois de cœur, contribuant aux œuvres de bienfaisance et laissant un généreux legs à notre ville. Après la disparition de James Wyllie, Sir Coleridge Kennard devint l'heureux propriétaire des lieux. Monsieur et Madame Sudreau lui succédèrent. En 1927, la villa devient la propriété de M. Beaumont et de son épouse en même temps qu'une partie du mobilier. Louis-Dudley Beaumont était un richissime homme d'affaires américain 
qui venait d'épouser en Europe une jeune soprano. Son épouse, mondaine et très belle, poursuivra son œuvre charitable. Le couple fit appel à de jeunes artistes contemporains pour restaurer et re-décorer la maison. Il y installe sa luxueuse collection de meubles et de tableaux du XVIIIe. Jacques Greber, architecte-paysagiste consultant pour l'exposition universelle de New-York en 1939, est alors appelé par M. Beaumont pour restructurer l'immense parc de 11 hectares et lui redonner toute sa splendeur. En 1982, Madame Beaumont lègue sa propriété à la Ville d'Antibes Juan-les-Pins. La donation est assortie de conditions précises dont les plus remarquables sont : la création d'une Fondation Beaumont 
destinée à gérer et exploiter ce patrimoine ; l'utilisation de la propriété par la ville pour des expositions, des réceptions et l'accueil d'hôtes illustres ; l'ouverture des jardins au public. La ville d'Antibes Juan-les-Pins entreprend alors un vaste programme de restauration des bâtiments, du mobilier et des jardins. Le 20 septembre 1985 a lieu la première véritable réception officielle et Eilenroc devient la Villa d'Honneur de la Ville. Le 7 juin 1986, M. Charles Pasqua, Ministre de l'Intérieur et le Sénateur-Maire Pierre Merli inaugurent la Fondation Beaumont en présence de nombreuses personnalités. En 1998, à la demande du Député-Maire M. Leonetti, le conseil municipal vote à l'unanimité une plus grande ouverture au public des jardins et de la villa elle-même. Le projet d'éco-musée naît enfin avec la reconstitution d'une exploitation horticole des années 20. https://www.antibes-juanlespins.com/culture/villa-eilenroc ] Le chemin est bordé d’arbres qui nous cache la vue sur la mer, en contre partie ils nous donnent 
un peut d’ombre. Quelques trouées dans la végétation permettent d’admirer le paysage. Le chemin quitte l’ombre et descend en bordure de mer, puis remonte le long d’une grille peut esthétique, nous passons une nouvelle porte. Le sentier s’incline sur la gauche. Cette fois ci, nous sommes dans les chênes vert, nous passons un tunnel creusé dans la roche, quelques trouées permettent d’admirer la baie. Le chemin descend et débouche sur la petite plage de l’Argent Faux. Magnifique plage entre les rochers. Le sentier se poursuit par un escalier étroit grimpant entre de hauts rochers nous débouchons devant les grilles de la Villa Eilenroc, longeons les grilles par la gauche, le chemin se poursuit à 
l’aplomb de la falaise, donnant de belles vues sur la baie. Nous retrouvons les grilles de la villa que nous avons contournée. Le chemin s’élargi, des escaliers nous font descendre pour contourner le mur de la propriété, le chemin remonte entre un mur et un grillage, un sentier sur la gauche, descend vers la baie des Milliardaires, prenons sur la droite et sortons du sentier du littoral. Nous sommes Avenue Mrs Beaumont petite place avec l’entrée de la villa Eilenroc. Suivons l’avenue. Affreuse avenue entre deux murs ou grillage, nous n’avons même pas de vue sur les parcs ou les villas. Dommage. Nous débouchons Boulevard John Fitzgérald Kennedy, que nous prenons à droite. Au carrefour (Si vous êtes garé sur le petit parking de la plage de la Garoupe, (comme nous) il faut prendre à droite, la plage est indiquée. C’est moins long que par l’avenue Tour Gandolphe). A partir d’ici je n’ai pas fait l’itinéraire. Poursuivons par le Boulevard Meiland, passons une église tout en pierre, puis à gauche par le chemin des Ondes nous débouchons boulevard du Maréchal Juin et retrouvons la mer coté Golf Juan. Longeons la plage de sable fin. Comme du coté d’Antibes nous n’avons pas de trottoir, seul une ligne blanche nous sépare de la route. Nous trouvons un trottoir au niveau du port que nous longeons. Dépassons un très vieil olivier. Nous entrons en ville par le boulevard Edouard 
Baudin, la rue fait fourche laissons le boulevard Edouard Baudin, partir sur la gauche. Poursuivons sur la droite par l’avenue Georges Galice. Sur la gauche, une chapelle et un peut plus loin, le monument en forme de croix pour honorer nos soldats morts en Indochine. Nous trouvons sur la gauche une allée dans la pinède, que nous prenons. Nous débouchons au carrefour avec les avenues Gallice, Léonetti, et Beaumond. Prenons ce dernier sur la gauche. Nous retrouvons la mer et les plages. Poursuivons par la promenade du Soleil. Au rond point prenons sur la droite l’avenue de l’Amiral Courbet, puis à droite l’avenue de l’Estérel que nous suivons jusqu’à la gare.
 



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Petite promenade N° 123 ; La Foret de Bréviande 3

Attention cette promenade n’est pas à faire en période d’inondation. Ou lors de haute eau de la Seine

L’épidémie du covid 19 et ses interdictions de sorties, pour éviter la propagation du virus, aunsi que toutes la réglementations, changeante aux grés de la diminution ou de l'augmentation de la maladie, m’a fait découvrir que la foret de Bréviande était a l'origine bien plus grande que ce que je connaissais. Après mes recherches sur son étendue je fus surpris de découvrir, qu'elle s'étendait jusqu'à la Seine. En regardant la carte, je me suis aperçu qu'elle était divisée en trois. La Ligne SNCF et la D 50 la partage en trois. Que reste-t-il des deux autres parties que j'avais oubliées ? Deux grandes propriétés privées, l'une, ancien terrain militaire et centre de communications militaire de Saint Assise, l'autre en bordure de Seine devait faire partie du château de Saint Assise et se nomme la plaine de l'Ormeteau. Plaine transformé durant un temps en carrières puis maintenant que nous avons retiré du sous sol tout ce qui nous intéresse, est classé en zone sensible. De toute façon c'est une zone inondable lorsque le Seine décide de sortir de son lit. Deux parties de territoire longtemps interdites aux publics.

Carte IGN      Trace GPS & Topo sans Commentaires     Trace Randogps

Le code mobile de cette randonnée est b346058

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La nouvelle réglementation nous donne le droit de nous promener jusqu’à vingt kilomètres de chez soit et durant trois heures. Cela me permet de découvrir des bois ou en temps normal je n'aurais pas mis les pieds. Ce n'est pas tout à fait exact. Si vous avez suivie mes traces, l'une des parties est traverser par le Gr 2, nous l'avons traversé deux fois, l'autre partie nous l'avons traversé une fois dans l'étape numéro un, de la Seine à la Marne. Aujourd'hui nous allons parcourir ses bois.

Attention cette promenade n’est pas à faire en période d’inondation. Ou lors de haute eau de la Seine

La Forêt de Bréviande, un véritable poumon vert au cœur de la Brie agricole. Au Moyen-Âge, cette forêt était la propriété de l’Abbaye de Saint-Denis. Ensuite, dans les années 1650, elle devient celle du Duc d’Orléans. À l’époque, la maison forestière était un pavillon de chasse. La Forêt Régionale de Bréviande entoure plusieurs bois communaux et couvre avec la Forêt de Rougeau trois Zones Naturelles d’Intérêt Écologique Faunistique et Floristique (ZNIEFF). De plus, son massif occupe une grande partie de la Seine et elle s’intègre avec d’autres forêts le long du cours d’eau. 

Le temps a permis au domaine de conserver les vestiges du mur d’enceinte et le tracé des allées qui sont reliées entre elles par des carrefours en étoile. La Forêt de Bréviande offre aux promeneurs d’innombrables possibilités de balades à vélo ou à pied. C’est un lieu qui reste magnifique et c’est l’occasion de prendre un véritable bol d’air en forêt tout en restant proche de la ville. De plus, la Forêt de Bréviande propose plusieurs aménagements comme une Maison de l’Environnement, un sentier botanique, un arboretum, des tables de pique-nique ou encore des jeux pour les enfants… https://sortir.grandparissud.fr/equipements/foret-regionale-de-breviande. Dans cette partie de la foret il n'y a pas d'aménagement pour les enfants.

 

Pour si rendre ; Départ du Village de Seine Port. A la croisée de la D 934  et de la D 50

En venant de Corbeil prendre la D 446 dans Saintry prendre la direction centre, puis la direction Morsang D 934.

Le plus simple et le plus rapide la D 446 jusqu’au feu tricolore de Nandy prendre à droite la D 50 en direction de Seine Port, Saint Fargeau, Ponthierry.

 

De melun ; la D 446 direction Corbeil jusqu’au feu tricolore de Nandy prendre à gauche la D 50 en direction de Seine Port, Saint Fargeau, Ponthierry. Nous trouvons des parkings autour de la place Madame Montesson

 

Seine Port ; [Au XIIème siècle, construction d'un ermitage, sous la protection de Saint Acire. La règle cistercienne est adoptée. En 1146, élection du premier abbé de Saint-Port. En 1156, consécration de l'église. Au début du XVIIème siècle le seigneur de Saint-Port, Louis Lefèbvre de Caumartin, obtient du roi Henri IV l'érection de sa Seigneurie en Baronnie. En 1695 Jean de la Chapelle, neveu de Boileau, auteur de nombreuses pièces de théâtre qui essayait de rivaliser avec celles de Racine, mais sans succès, devient le nouveau baron de Saint-Port pour seulement 5 ans. En 1700 il est remplacé par Jean Glucq, directeur de la manufacture des gobelins, cet homme fortuné donne en 1709 à son fils aîné Jean-Baptiste, Saint-Assise et tous les biens qu'il possède à Saint-Port. Le 30 avril 1759 Louis XV, accompagné de Madame de Pompadour, est accueilli par Bouret , fermier général, ami de Voltaire et de Marmontel, dans son pavillon, qui appartiendra ensuite au duc de Bassano, avant de terminer dans les mains de marchands de matériaux qui le vendront pierre par pierre. En 1773 Madame de Montesson, nouvelle épouse du Duc Philippe d'Orléans, reçoit en cadeau de noces la baronnie de Saint-Port : 800 hectares comprenant un château (cinq fois plus important que l'actuel), un parc, des bois, des terres et un village de 68 feux. Transformation du village. Création de la place actuelle. 1785, construction de la chapelle Saint-Louis, au fond, à droite, dans l'église..

Le 12 février 1787, Madame de Montesson quitte Seine-Port après avoir vendu la baronnie au comte de Provence qui la garde six mois. Décédée en 1805, elle sera inhumée dans la chapelle Saint-Louis. Pendant la Révolution, démolition des ailes du château. En 1808, le comte de Pourtalès rachète le corps central du château et le restaure. Il le conservera jusqu'en 1824. Maire du village, il s'oppose à toute construction sur le boulevard du Prince. Il offre deux cloches à l'église, James-Louise et Marie-Charlotte qui sonnent encore aujourd'hui. 1815, « La Baronnie » construite à la fin du XVIIIème siècle est maintenant la propriété d'Yvart, le fondateur de la Société d'Agriculture. Il dessine le parc à l'anglaise tel qu'on peut le voir aujourd'hui. De l'autre côté de la place, Bosio, sculpteur officiel de la Restauration, achète l'ancienne maison du régisseur de Madame de Montesson. En 1827, Charles-Jules-Victurnien de Beauvau-Craon - dont le père avait été chambellan de Napoléon 1er - rachète le château qui restera dans sa famille jusqu'en 1922, date à laquelle celle-ci le vend à la compagnie Radio-France qui y installe une station une station radio. D'autres personnages célèbres se sont installés à Seine-Port au cours du XIXème siècle, comme l'académicien Legouvé, la célèbre actrice Virginie Déjazet, le journaliste Villemessant, etc. et nombre de personnages connus, comme Victorien Sardou ou Alexandre Dumas fils, y vinrent visiter des amis.  "Pour en savoir plus, découvrir "le musée de Seine-Port" www.museedeseineport.info]

Décembre 2020

Attention cette promenade n’est pas à faire en période d’inondation. Ou lors de haute eau de la Seine

Km    Temps    Arrêt    V/d    V/g    Dénivelé

10      2h16                    4,6    4,6         57     

 

Je me suis garé sur la D 50, rue de la Croix Fontaine, proche de la place Madame Montesson. [La Place de Madame de Montesson doit son nom à Charlotte Béraud de la Haye de Riou, marquise de Montesson, épouse morganatique du duc d'Orléans (1772). Bienfaitrice de Seine Port, elle a fait don de cette cette place qui était un jeu de paume. Elle fit percer quatre rues et construire de nombreuses maisons du village. Elle était la tante de Madame de Genlis, gouvernante de Louis Philippe. Elle quitta Seine Port après la mort de son mari en 1786. https://www.cirkwi.com/fr/point-interet/1122559-la-place-de-madame-de-montesson Vous ferez un peu plus connaissance avec Madame de Montesson en lisant https://fr.wikipedia.org/wiki/Madame_de_Montesson]. Dirigeons nous vers la place du jeu de paume devenue jeu de boule. J’aime bien cette place très arborée. Traversons cette place, rejoignons le Boulevard du Prince se trouvant dans le prolongement de la D 50. Prenons sur la droite l’Allée des Iles, bordée de platanes et de marronniers, nous descendons vers la Seine en longeant ce que je pense être le dernier quartier constructible autorisé de Seine Port. Au carrefour avec la rue des Cannetières, nous prenons à gauche, Lorsque la rue tourne à gauche pour devenir rue de l’ormeteau, nous faisons un esse droite- gauche. Passons un pont avec un muret au dessus d’un ru. Nous longeons certainement les deux dernières maisons du village en empruntant un chemin terreux et entrons dans une zone parcellé et en grillagé par un autre esse droite-gauche. Des vaches paissent paisiblement, [Seine-et-Marne. A Seine-Port, d'étonnantes pensionnaires dans la plaine de l'Ormeteau pour des balades insolites Depuis 2013, les promeneurs peuvent croiser d'étranges vaches dans la plaine de l'Ormeteau, à Seine-Port. Au printemps, le Domaine des Îles ouvrira ses portes au public. Avec leur robe rousse et leurs cornes, elles ne passent pas inaperçues. Depuis 2013, l’Agence des Espaces Verts (AEV) de la région Île-de-France a mis en place un pâturage extensif sur le site de la plaine de l’Ormeteau. à Seine-Port. Ce site de 30 hectares de landes, qui jouxte les bords de Seine, est la propriété de la Région depuis 2006 qui a décidé d’y implanter un pâturage extensif pour protéger cette ancienne carrière. « La mise en place d’un pâturage permet à la fois de garder un espace ouvert tout en entretenant le site, mais aussi de faire profiter des éleveurs, poursuit-elle. Ces vaches de race Highland, originaires d’Ecosse, appartiennent à un éleveur du Châtelet-en-Brie. C’est une race rustique dont l’alimentation est adaptée à la végétation de l’Ormeteau. » Si les promeneurs doivent respecter quelques consignes, la balade dans les boucles de la plaine de l’Ormeteau vaut largement le détour. Ainsi, l’entrée à l’intérieur des parcs est interdite et il ne faut pas nourrir les animaux, ni toucher les clôtures électrifiées. Actuellement fermé au public, un autre site vient récemment d’accueillir de nouvelles pensionnaires dans la commune. Race rustique ; « Une dizaine de vaches sont actuellement sur le site, indique Christelle Angeniol, responsable de la mission agriculture à l’Agence des Espaces Verts. Il y a des enjeux écologiques à préserver ainsi que des espèces patrimoniales rares, à l’image de l’Orobanche pourpre. » Cette espèce de plante rare est protégée est par exemple présente à l’Ormeteau. La République de Seine et Marne Par Julien Van Caeyseele Publié le 24 Mar 19 à 8:02 , https://actu.fr/ile-de-france/seine-port_77447/seine-marne-seine-port-detonnantes-pensionnaires-balades-insolites_22468378.html] Poursuivons notre chemin en lisière de foret, laissons les chemins sur la droite, après une patte d’oie inversée le chemin tourne et remonte sur la gauche, nous entrons en foret de la Plaine de l’Ormeteau. Laissons une allée sur la gauche, nous arrivons devant un grand carrefour en étoile avec des bancs (parcelles 101-104-107-105-102). nous prenons le chemin sur la gauche longeant les parcelles 101&102. Nous arrivons sur un nouveau carrefour avec un banc (Parcelles 100-101-102-103), nous remontons à droite et longeons les parcelles 100&103, par un chemin non gravillonné. A l’approche de la D 50 notre chemin tourne à droite. Laissons les chemins sur la droite (parcelles 103 106 105 102), nous poursuivons tout droit, dans de jeunes bois de taillis , nous coupons une route dans la parcelle 108, et arrivons à un nouveau carrefour en étoile avec des bancs, aux parcelles 107-105-108-109-110-111, nous poursuivons tout droit, entre les parcelles 110 & 111. Laissons le sentier de gauche, puis un chemin sur la droite. Notre itinéraire nous fait descendre vers la Seine. Nous longeons un creux, reste de l’exploitation du sable servant de bassin de rétention d’eau lors du débordement de la Seine. Le chemin fait fourche, laissons le chemin de droite qui n’existe pas sur la carte, poursuivons à gauche. Parcelle 113 le chemin fait un esse gauche-droite, nous arrivons en bordure de Seine, sur la gauche un ravin à sec devant un mur, de se que je suppose être l’extrémité du parc du château de Saint Assise. Le ravin devant servir à évacuer l’eau de la plaine de la brie lorsqu’il pleut de trop et se termine dans la Seine par un pont de pierre. Prenons le chemin sur la droite longeant le fleuve, après avoir monté une petite butte de terre très glissante sur ce terrain délavé par les pluies de ses derniers jours. Il nous offre une vue sur l’autre rive avec ses bords d’eau et ses péniches d’habitations. Attention il est parfois possible d’emprunter ce chemin même par une Seine en fortes eaux, le chemin étant plus haut. (Si la Seine à débordé sur le chemin au pied de la butte), il sera impossible de traverser le goulet alimentant le lac. En basse eau on traverse à pied sec, à l’étiage c’est un gué. Longeons la Seine c’est un chemin se trouvent à deux ou trois mètres de hauteur, très marneux, très gadouilleux, surtout après les pluies de ses jours derniers. Nous arrivons au premier lac que nous longeons. Sur la rive quelques reste de la mécanisation pour l’extraction du sable. Le chemin s’élève un peut sur un remblaie de cailloux, puis plonge dans le goulet d’alimentation du lac, les eaux de la Seine sont hautes, je traverse à gué, cela me permet de me laver les pieds plein de boue. J’ai fait cette promenade en « bare footing », nous arrivons au second lac. Longeons les pontons en béton devant servir à déverser le sable dans les péniches. Le chemin fait un esse droite-gauche (il fait fourche au milieu du esse) nous prenons à gauche, longeons un bras de Seine normalement avec une passerelle, qui a disparue. Mon idée était de traverser l’Ile. [Le site des Îles, acheté en 2016 par l’AEV accueille actuellement des vaches de la race Aubrac. « Cinq vaches sont installées sur une parcelle de 5 hectares pour un test de pâturage », détaille Louise Desmazières, chargée de mission Agriculture à l’AEV. Des travaux ont été réalisés à l’intérieur du site notamment pour sécuriser l’entrée du site et créer les enclos. « Pour le moment ce site n’est pas accessible au public mais l’objectif est de créer, à terme, une continuité de balades avec la plaine de l’Ormeteau », indique Stéphane Vaury, responsable sud-Île-de-France à l’AEV. À l’horizon 2020/2021, l’AEV envisage également de réaliser des travaux pour rendre à la nature les berges des îles qui avaient été bétonnées. « L’idée est de valoriser ce site et d’étendre la surface de pâturage sur les îles de la Seine », poursuit-il. Le site des Îles, qui sera accessible depuis le parking du passage de l’Orangerie devrait être ouvert d’ici le printemps. La République de Seine et Marne Par Julien Van Caeyseele Publié le 24 Mar 19 à 8:02 https://actu.fr/ile-de-france/seine-port_77447/seine-marne-seine-port-detonnantes-pensionnaires-balades-insolites_22468378.html] L’agence des espaces n’a pas dut avoir les subventions pour ouvrir l’île en toute sécurité. Je longe le bras d’eau jusqu’à la passerelle interdite de circulation et remonte vers le centre du village. Sur la gauche le château, sur la droite une tour, certainement l’ancien pigeonnier du château (j’ai lu que cela devait être un château d’eau). Nous débouchons passage de l’orangerie. [À l’origine, ces bâtiments constituaient les communs du patrimoine immobilier du domaine des Iles. La propriété principale est l’actuelle maison de retraite attenante et l’ancienne propriétaire avait fait construire une maison sur les îles, qui a depuis été détruite. Seule l’ancienne orangerie subsiste, tout comme le château d’eau, également situé à l’entrée. À l’époque, l’édifice permettait d’approvisionner en eau le potager et les vergers de cette monumentale propriété de Seine-Port. Il doit également faire l’objet d’une réhabilitation. La République de Seine et Marne Par Julien Van Caeyseele Publié le 5 Mai 19 à 13:04 https://actu.fr/ile-de-france/seine-port_77447/seine-marne-projet-residence-dartisanat-dart-dans-lex-orangerie-seine-port_23556024.html]. Nous débouchons rue des Cannettes et prenons sur la gauche la rue de Seine, à son extrémité  le château de Seine Port [le « Château de Seine-Port », L'ancien ambassadeur des États‐Unis en France, Gouverneur Morris (1752‐1815) s'y installe pendant la Révolution. Hippolyte de Villemessant (1812‐1879), fondateur du Figaro, en est propriétaire de 1864 à 1868. Une maison de retraite y est installée depuis 1934. https://www.seine-port.fr/images/galeries/2020_Parcours_Promenade_ASSPE.pdf]. Face au château nous trouvons au N° 40 [Les Tourelles Propriété qui fut habitée par l'officier de bouche de Mme de Montesson]. Nous pouvons descendre jusqu’à l’esplanade avec des bancs en bordure de Seine, (La Plage) pour admirer le panorama, mais malheureusement nous ne pouvons pas réaliser la trace balisée sur la carte un grillage jusqu’à la Seine nous barre le passage. Peut être que la Seine était trop haute ce jour la. Revenons sur nos pas, reprenons la rue des cannettes sur la gauche, après un virage à droite nous avons une belle propriété ‘’Les Rousseau’’ s’étendant jusqu’à la rue de Croix Fontaine [La Propriété des Ruisseaux (2 rue Suzanne Ruelle) ‐ La propriété a servi de cadre au tournage de plusieurs téléfilms. Alexandre Dumas fils y vécut son premier amour. Antoine Pol (1888‐1971) auteur du poème "Les Passantes", mis en musique par Georges Bras‐sens, en fut le propriétaire de 1936 à sa mort en 1971. https://www.seine-port.fr/images/galeries/2020_Parcours_Promenade_ASSPE.pdf] Nous débouchons rue de Croix Fontaine (D 50) que nous prenons à gauche, nous rencontrons le GR2 & un balisage jaune. Puis à droite la rue Emile Paladilhe, (je n’ai pas vu de plaques), nous avons quitté le GR & le balisage jaune [au 16 de cette rue nous trouvons – Anciennement "Le Petit Manoir" Le peintre Jacques Vallery‐Radot (1910‐2001) s'y installe en 1962 avec son épouse et leurs sept enfants. https://www.seine-port.fr/images/galeries/2020_Parcours_Promenade_ASSPE.pdf]. Nous débouchons rue Ernest Legouvé que nous prenons à gauche, (Un peut après le carrefour avec la rue Desvallieres nous trouvons) [ "Le Clos" Maison achetée par Ernest Legouvé pour servir de potager et de verger. En 1880 George Desvallières s'y installa avant d'habiter la Broquette. Puis son fils Richard, ferronnier d'art y installe son atelier. Le peintre Louis Latapie y séjourna entre 1940 et 1942, puis un autre peintre, Wilhelm Van Hasselt, membre de l'Institut lui succède de 1942 à 1947 https://www.seine-port.fr/images/galeries/2020_Parcours_Promenade_ASSPE.pdf] revenir sur ses pas et prendre la rue Maurice Desvallieres sur la droite. Laissons une rue sur la droite et prenons la rue du Chemin de la Bernarde sur la droite, nous retrouvons le GR et le balisage jaune. Après un virage à gauche, nous trouvons la rue du chemin de la Belle Jambe bitumé en son début, puis après une barrière devient un chemin intra-muros traversant un taillis, toujours GR et balisage jaune. Nous débouchons sente du Couvigny que nous prenons à gauche. Laissons le sentier des Glaciers partir sur la gauche et descendons par la rue du Vieux Moulin vers le ru de Baloryn nous avons quitté les balisages. Nous longeons une belle maison [ Le Vieux Moulin ; Construit par les moines en 1147, il fut transformé en manufacture de ganses et lacets en 1784 par le Duc d'Orléans. Il fut habité par Louis Latapie (1891‐1972), peintre cubiste, de 1946 à 1967. https://www.seine-port.fr/images/galeries/2020_Parcours_Promenade_ASSPE.pdf]. Puis un lavoir et nous traversons le ru de Balory [affluent de la Seine. De 12,19 kilomètres de longueur, le ru de Balory nait dans la commune de Réauet, se jette dans la Seine à Seine-Port. Il s'écoule globalement selon un axe nord - sud ouest. Wikipédia] Nous débouchons rue de Melun que nous prenons à droite nous passons devant l’église et la Mairie [L'Église Saint Sulpice ; Aujourd'hui. Aboutissement d'un ambitieux projet de quinze années de travail de la commune pour une restauration complète, intérieure et extérieure, de l'édifice ; travaux notamment réalisés avec le soutien de la Fondation du Patrimoine, de nombreux donateurs et de tous les Seine-Portais, pour la pérennité du patrimoine communal. Certains auteurs donnent 1156 comme date de sa consécration, ceci semble bien lointain. https://www.seine-port.fr/decouvrir-seine-port/patrimoine-culturel.html Elle est dédiée à St Sulpice, évêque de Bourges qui avait guéri le roi Clotaire II. Le vitrail au‐dessus du porche représente Louis VII qui, en 1147, donne aux moines cisterciens le droit de construire le Vieux Moulin sur le ru de Balory. Ce moulin fut la première construction du village de Saint‐Port, transformé en "Seine‐Port" à la Révolution. Elle abrite le mausolée du Duc d'Orléans (classé Monument historique) https://www.seine-port.fr/images/galeries/2020_Parcours_Promenade_ASSPE.pdf][La Mairie Elle fut érigée en 1885 sur le terrain de Monsieur Trainard. Les 2 cariatides, Bacchus et Cérès, représentent le vin et le blé qui étaient cultivés à Seine‐Port. (Les dimanches de brocante, la Mairie abrite le musée de Seine‐Port qui regroupe documents et livres concernant le village https://www.seine-port.fr/images/galeries/2020_Parcours_Promenade_ASSPE.pdf] En face nous avons le parc de la Baronnie [La Baronnie Au 18ème siècle, à la place de cette maison, se trouvait la vénerie du Duc d'Orléans. La maison actuelle date du début du 19ème siècle. Elle est située à l'emplacement de l'ancienne ferme fortifiée. L'agronome Victor Yvart (1736‐1831), fondateur de la Société d'Agriculture, a dessiné le parc. Edgard Quinet (1803‐1875), membre de la Constituante de 1848, y est venu entre 1846 et 1850. René Viviani (1863‐1925), président de Conseil en 1914, y vécut à partir de 1918, jusqu'à sa mort. La maison est devenue une annexe de la Mairie. https://www.seine-port.fr/images/galeries/2020_Parcours_Promenade_ASSPE.pdf] A tord certainement je ne traverse pas le parc de la baronnie je poursuis la rue de Melun. Nous débouchons place de Montesson. Les boulistes sont arrivée… Faisons le tour de la place par la rue de René viviani sur la droite pour ne pas déranger les boulistes, en prenant la rue de gauche nous retrouvons la rue de Croix Fontaine (sur la gauche à l’angle de la rue de Seine nous trouvons deux maisons [La Villa Déjazet Le Baron François Joseph Bosio (1768‐1845), sculpteur de l'Empire et de la Restauration, la vend à l'actrice Virginie Déjazet (1798‐1875) qui y vit de 1840 à 1874. Elle y reçoit Dumas père, Victorien Sardou, Adolphe Adam et bien d'autres. https://www.seine-port.fr/images/galeries/2020_Parcours_Promenade_ASSPE.pdf

"Pour Naïs"Appelé ainsi, le petit bâtiment carré à la sortie de la contre‐allée, appartient à la villa Déjazet. C'était la salle de bains de la Marquise de la Corte, fille du baron Bosio. https://www.seine-port.fr/images/galeries/2020_Parcours_Promenade_ASSPE.pdf.

Seine Port mérite un plus grand tour dans ses rues et venelles je vous mets le lien pour éditer la plaquette mise en ligne par Association pour la Sauvegarde de Seine‐Port et de ses environs. https://www.seine-port.fr/images/galeries/2020_Parcours_Promenade_ASSPE.pdf

 




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