jeudi 5 juin 2014

Boucle empruntant les GR 13-132-213-et 2 : Etape 15 de Montereau-Fontainebleau

Etape 15 : Montereau-Fontainebleau  29 km 

 En vert la partie réalisée dans les étapes de 1 à 5


  Carte IGN                           Trace GPS et Topo sans commentaires

Trace Randogps                       Le code mobile de cette randonnée est b304856

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Montereau-Fontainebleau

KM    temps    arret    V/d       V/g      Dénivelé
29,     5h15    11mn     5,4        4,6        311 +

 Aujourd'hui voulant en terminer avec cette rando, je ne prends pas la voiture, mais le train pour me rendre au point de départ ou pour retrouver celui-ci.
Aujourd'hui je prend le train pour me rendre à Montereau et je reviendrais à pied.

  De la gare de Montereau, je ne prends pas le GR 11,qui me ramènerais en arrière. Je prends l'avenue de Gle de Gaulle, jusqu'au parc des noues, pour continuer par la rue Jean Jaures. Cela permet de visiter le coin commerçants. Après avoir franchi le pont sur l'Yonne et celui de la Seine je descends en bordure de celle-ci pour remonter deux rues  
 
Ancienne Abbaye nous ne passons pas devant mais nous apercevons ce bâtiment sur la colline
plus loin (je ne prends pas la première rue me faisant marcher trop longtemps en bordure de la N 605) puis de nouveau à gauche par une petite rue bordée de pavillons. En bout de cette rue nous entrons dans un bois, puis des champs. Nous avons un parcours champêtre jusqu’à la Grande Paroise que nous traversons.
Histoire
La Grande Paroisse (Cella Sancti German Manea Parochiae) doit son nom primitif au latin chrétien Cella, qui signifie ermitage et parfois " petit monastère " par suite de groupements des ermites de l'époque carolingienne.
Cette commune fut la villa favorite des leudes mérovingiens et prit le nom de Villam Cellas, devint Cellae puis Altare de Cellis en l'honneur de Saint-Germain.

Ecole Grande Paroise
Mairie de la Grande Paroise
  Légende de Saint-Germain de Paris : " Childebert 1er tomba malade en ce lieu et fut guéri miraculeusement par le saint qu'il fit appeler. En reconnaissance, il lui donna les terres formant aujourd'hui les paroisses de Vernou, Machault et La Grande Paroisse. L'Eglise lui fut dédiée. Jadis Prieuré ".
 La première rencontre de Louis XV et Marie Leckzinska eut lieu sur le territoire de la commune, le 4 septembre 1725. Une colonne de marbre rouge fut élevée pour
 commémorer l'événement.
Grande Paroisse


 Au cimetière de La Grande Paroisse, une grille entoure la sépulture de Claudie Elie Montain Horeau, médecin de l'impératrice Joséphine et de l'Empereur Napoleon 1er, membre de l'Académie de médecine, Chevalier de la Légion d'Honneur, décédé le 11 février 1841.


 Laissons le diverticule menant à un arrêt SNCF. Nous sommes de nouveau dans les champs, on traverse le hameau des Basses Roches.
Ru Flavien
On descend une rue peu large dans une vallée étroite. La vallée de moulins. Dommage les moulins son bien privé et décevant on ne voit rien. Le plus vieux moulin (Moulin de la Basse Roche) date du XIe siècle. Je n'ai pas trop aimé ce passage. Je ne sais pas pourquoi, j'ai été déçu par les aménagements réalisés. C'est encaissé, le bois n'est pas jolie, les arbres couvert de liane. Le temps y est peut être pour quelque chose, le ciel gris est bas on se demande s'il ne va pas nous engloutir.
 Nous passons sous une rangée de câbles électriques amenant l'électricité de la centrale en contrebas au poste de transformation de Chesnoy un peu plus haut. La centrale électrique de Montereau est le premier site en 1914, de production d'électricité, ouvert par la société
Fontaine hameau de Basse Roche
« L'énergie de Seine-et-Yonne »
En 1956, alors que l'ancienne centrale électrique cesse de fonctionner, EDF lance la construction d'une nouvelle centrale thermique à charbon.
En 1957, l'ancienne centrale est démantelée et une nouvelle centrale thermique est ouverte par EDF sur un second site situé sur les communes de La Grande-Paroisse et de Vernou-la-Celle-sur-Seine. Située à environ 6 km de l'ancienne centrale, elle reçoit naturellement le nom de « Nouvelle centrale thermique de Montereau ».
 La première partie est mise en service en 1959, la seconde en 1964. Avec ses deux groupes de production totalisant 750 000 kilowatts, cette centrale est alors la plus puissante de France. Les chaudières sont adaptées pour brûler du gaz naturel, du charbon ou du fioul lourd. À pleine puissance, cette usine peut consommer jusqu'à 6 000 tonnes de charbon par jour.
En 1965, avec le démarrage de deux unités du palier 250 MW, le site devient le plus gros producteur d'électricité de France, atteignant la puissance totale de 750 MW.

Chesnoy
 La mise en œuvre de nouveaux moyens de production d'électricité, notamment les centrales nucléaires, entraîne la réduction d'activité des centrales thermiques dites classiques. Les deux groupes implantés sur la commune sont arrêtés définitivement en 1985. La centrale cesse de produire en 2004.
En 2010, EDF démarre sur le site deux turbines à combustion « TAC » de 185 MW chacune. TAC = Une turbine à gaz (dénomination historique, abrégée en TAC)
En 2011, les bâtiments d'origine sont dynamités

Le poste du Chesnoy vient de fêter ses 50 ans : il s'agit de l'un des plus anciens postes 400 000 volts de la région parisienne. La majorité des structures du poste ont été exploitées pendant cette durée et doivent maintenant être remises à niveau par la reconstruction du poste.

Ferme à Chesnoy
Le poste de transformation électrique à 400 000 volts du Chesnoy représente le niveau supérieur d'un ensemble regroupant également sur le même site les tensions 225 000 et 63 000 volts.
Après ses explications techniques le coin n'est pas folichons passons vite fait sous les fils qui grésilles pour arriver à Vernou.
Si de la centrale on ne devine que le haut des cheminées, ce toit de fils indispensable n'est pas beau et je ne parle pas du poste de transformation, j'y suis passé parce qu'il y a la dérivation de la Voulzie qui passe devant. comme nous avons suivi cette rivière durant une étape, je m'étais dit qu'il serait peut être intéressant de suivre la dérivation. On découvre parfois de jolies ouvrages d'arts. Mais non rien d’intéressant. Par contre cela ma fait découvrir un charmant village.
Ferme à Chesnoy
   Après avoir dépassé ce toit de fils j'ai quitté le GRP-GR2 (Dans cette partie de la rando c'est la couleur du GR2 qui est privilégier. On trouve aussi des balises jaunes d'un sentier auto pédestre.) Après les dernières maisons juste avant le champ et le cimetière perdu au milieu de champ, je prend la route à droite pour remonter vers Chesnoy et traverser le village, qui mérite un détour. A la sortie du village remonter légèrement la D39a pour admirer la ferme fortifiée. 

  Nous descendons cette même route pour arrivée à Vernous la Celle, après la Celle sur Seine on entre dans les bois. On retrouve en souterrain la déviation de la Voulzie, plus ou moins visible dans les champs. Nous contournons Champagne sur Seine en passant dans les bois de Champagne.
Chesnoy
.Attention nous rencontrons le diverticule menant à la gare de Champagne. Nous arrivons dans les bois de Samoreau. A la sortie du rocher de Samoreau nous entrons dans le village par un sentier intra muro nous débouchons sur la rue du rocher.Ici nous quittons le balisage jaune et rouge qui tourne à droite et prenons la rue du rocher à gauche, le GR 2 balisage rouge et blanc puis à droite rue des hauts de Samoreau,, à gauche la rue grande, puis nous prenons sur la droite le chemin de la gare qui se trouve au dessus de la ligne SNCF, nous coupons la D210 (rue royale) continuons en face par la rue de la pointe, puis à droite la voie de la liberté, et enfin à gauche la rue de la gare (Il est possible de prendre son train pour Melun à la gare de Vulaines Samoreau. Changement de train à Melun pour Paris, Soit RER D ou ligne R direct paris) nous passons sous la ligne SNCF à la sortie du tunnel nous prenons à gauche nous retrouvons notre voie de la liberté que nous prenons à droite jusqu'au pont (nous ne pouvons pas traverser la ligne SNCF au niveau de cette voie le passage à niveau étant supprimé). Nous arrivons au pont de Valvin. Heureusement le tracé à la peinture est pas trop mal fait et c'est beaucoup plus simple sur le
Arrivée à Vernou
terrain qu'a expliquer. Pont de Valvins ; L'ancien pont romain entre Samois-sur-Seine et Héricy n'existant plus, Louis XVIII décide d'en reconstruire un, entre ces deux communes. De construction de bois fourni par les forêts environnantes, son emplacement plus en amont du village, à hauteur de Samoreau, est plus favorable grâce à un rétrécissement de la Seine. En 1811 les travaux débutent, mais c'est seulement en 1825 que le premier pont de Valvins sera inauguré. Pour être plus solide et adapté à la vie moderne, en 1866 le pont est reconstruit en structure métallique. Après la Seconde Guerre mondiale, le pont entièrement détruit par l'armée allemande, sera entièrement reconstruit en béton armé, plus large et bitumé, pour faciliter la circulation toujours plus nombreuse] (Wikipédia à raccourcie l'histoire de ce pont : L'armée Américaine ayant franchi la Seine sur un pont en bateau, un pont provisoire en structure métallique avec planché en bois puis bitumé fut reconstruit pour remplacer celui détruit par les Allemands. Le pont actuelle en béton date de 1977. Le topo à été modifié depuis) Au rond point

Deux solutions : (la trace représente le tracé N°2)

 1) Nous poursuivons le GR2 par la route qui monte et l’on prend le premier chemin sur la gauche (Le GR2 tournant à droite vers le château de la Madeleine {édition LVA}) attention  en traversant la route les voitures descendent vites, mais je trouve qu’il est moins dangereux de traverser ici sur une ligne droite que plus haut sur le rond point en contre pente avec des conducteurs qui n’ont pas choisi l’option clignotants sur leur voitures. Prenons la route Berthe (ce passage n’ai plus balisé)  sur la route Berthe nous rencontrerons au détour du chemin le balisage du TMF et du GR1 et du sentier bleu en provenance du rond point. 
   2) Au pont de Valvin après le rond point prendre la route de gauche en direction de la ville d'Avon et de la gare. Après une centaine de mètres, un sentier sur la droite gravi la colline (pas facile) et nous rejoignons à mi pente la route Berthe que nous prenons à gauche ou nous retrouvons le détail du parcours 1 (Le parcours N° 2 évite simplement de grimper en bordure de la route très fréquentée et de la traverser.)

départ sentier entre les arbres
Le sentier part sur la droite aprés le poteau de l'éclairage public et la borne de la voie de la liberté

[La voie de la Liberté est une voie commémorant la victoire des Alliés et la libération de la France, de la Belgique et du Luxembourg pendant la Seconde Guerre mondiale. Elle est matérialisée par une série de bornes kilométriques le long du réseau routier entre Sainte-Mère-Église (borne 0) et Utah Beach (borne 00) en Basse-Normandie et Bastogne dans la province belge du Luxembourg, marquant l'itinéraire suivi par la 3e armée américaine commandée par le général Patton. ] Nous suivons cette route bien droite sur la colline qui nous fait passer devant le château de Bellefontaine à l’abandon. [La première construction sur ce domaine date du XVIIIe siècle et appartenait à des maîtres tailleurs parisiens. En 1834, le prince de Tarente, duc de la Trémoille, en prend possession. C'est lui qui construira le château actuel. La grande histoire romanesque survient en 1846, quand la famille du prince russe Troubetskoï s'y installe. Ils donneront du faste à ce château avec 40 employés. Puis c'est Nikolaï Orloff, aide de camp de l'empereur de Russie, qui l'occupera. Nicolas Orloff (1824-1885), ambassadeur de Russie à Londres, Paris et Berlin, épousa Catherine,fille de Nicolas Troubetzkoï, propriétaire du château de Bellefontaine à Samois-sur-Seine. Catherine décéda en 1875, à l’âge de 35 ans. Nicolas Orloff fut l'un des créateurs de l'Alliance franco-russe, son père était le prince Alexis Fyodorovich Orloff (1787 -1862), militaire russe qui combattit Napoléon de 1805 à 1815. C’est en son honneur que le Chef Urbain Dubois (1818-1901) créa la fameuse recette de rôti de veau « Orloff ». Nicolas Orloff est mort à Bellefontaine, Qui sait que la fameuse recette du veau Orloff a été inventée au château de Bellefontaine par le prince Alexis Orloff, issue d'une grande dynastie russe qui s'installa à Samois-sur-Seine en 1846? Le jeune prince, qui habite à Paris, en fait sa résidence d'été. Une nuit, de retour à Samois, il demande à son cuisinier d'improviser une recette pour ses amis. Le cuisinier accomode les restes : un rôti de veau, une farce aux champignons, des épices, dont du paprika.
La recette entre dans la légende.
Le Prince Nicolas Troubetzkoï, qui, on le rappelle, contribua à la construction du Presbytère actuel de Samois pour une somme de 8000 francs et fit don du jardin qui l'entoure. C'est lui qui pendant la guerre de 1870 joua un rôle de médiateur auprès des Prussiens pour éviter des réquisitions et des exécutions d’otages et il participa aux dépenses de l'invasion par une somme de 2284 francs.
A sa mort, le prince Nicolas Orloff, son gendre, fut en 1875 un des artisans les plus dévoués de la paix, offrant ses services en tant qu'ambassadeur de Russie en France comme médiateur auprès du Kaiser, qui menaçait d'une reprise de la guerre. Il fut l'un des créateurs de l'Alliance franco-russe. Son décès, en avril 1885, donna lieu à Samois à de grandioses funérailles.
Pendant 50 ans Wladimir et Alexis Orloff et leurs descendants subventionnèrent l'hospice et le bureau de bienfaisance.
Pour mémoire, rappelons le mariage en1857 du Duc de Morny (1811-1865) demi-frère de Napoléon III, avec Sophie Troubetzkoï (décédée à Paris en 1886) sans doute fille illégitime de Nicolas Ier.] [ Se château passa successivement à la ville de Paris, on pouvait le loué pour des réceptions. Puis devint une IUT abandonné pour des locaux plus appropriés, il est laissé à l'abandon, baraquements murés, durant un moment il aurait du faire partie des locaux pour réinsertion des délinquants. Quelle tristesse de voir se magnifique bâtiment se perdre il me semble avoir lu que ses jardins étaient inscrit au patrimoine historique]. Arrivée en vue des immeubles de la ville d’Avon nous prenons à droite traversons la route D 137 et passons sous le pont SNCF pont de la Trémoille [Fils de Guy VI de La Trémoille et de Marie de Sully, il grandit à la cour de Bourgogne, très lié au futur duc Jean sans Peur. Il est nommé grand chambellan du duc en 1413.Il sert également le roi de France Charles VI, et il est nommé grand chambellan de France le 18 mai 1413, souverain maître réformateur des Eaux et Forêts et gouverneur du royaume.] puis à gauche le long de la ligne de chemin de fer jusqu'à la gare.

Les autres Etapes

Etape 6    Etape 11
Etape 7    Etape 12
Etape 8    Etape 13

 

 

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mercredi 4 juin 2014

Boucle empruntant les GR 13-132-213-et 2 : Etape 14 La Brosse Montceau-Montereau

Etape 14 : La Brosse Montceau-Montereau  31,3 km 

 En vert la partie réalisée dans les étapes de 1 à 5


KM    temps    arret    V/d       V/g      Dénivelé
31,8     5h46    11mn   5,8        5,6        311 +

Pour une carte plus lisible                      Trace GPS et Topo sans Commentaires
 
Trace Randogps                         Le code mobile de cette randonnée est b304842

Pour envoyer le circuit sur votre appareil mobile : Regarder le tutoriel video en Cliquant ici  
 
janvier 2013

Départ : La Brosse Monceau. Nous trouvons un parking après la Mairie une rue sur la gauche (rue de la vallée) après un terrain de jeu situé sur un talus.
 Nous remontons la rue de la Vallée et prenons sur la gauche la rue Grande nous montons jusqu’au château [ Ce château fut construit à l’emplacement d’une ancienne demeure féodale  Vers 1466 la famille De Poisieux acquiert le château. Le dernier seigneur de la famille le vend à la duchesse d'Étampes qui le cède en 1545 à Gallois de Bailleul. Sa veuve Jeanne de Sourches le revend à Étienne de Breuil, Maître des Requêtes, seigneur de la Genevraye. Celui-ci fait construire le château sur son emplacement actuel entre les anciens villages de la Brosse et de Montceaux. 
Le bâtiment actuel, en pierres, briques et enduit, date du XVIIIe siècle. Il appartient à la famille de Pâris jusqu'au XIXe siècle, puis aux Oblats au XXe siècle. Selon la volonté de Claude Pierre-Brossolette, alors directeur du Crédit lyonnais, d'acquérir cette maison qui avait abrité son père, le résistant Pierre Brossolette, pendant la seconde guerre mondiale, le château est acquis par le Crédit lyonnais (devenu LCL suite au rachat par le Crédit agricole) qui en fait une maison familiale de vacances. Mais du fait de difficultés financières, le Comité Central d'Entreprise de LCL, qui avait la gestion de ce château, a décidé de s'en séparer en 2012.]
et poussons jusqu'à l’église [Notre-Dame construite à partir du XIIe siècle, elle ne possède alors que deux travées. Elle est consacrée par Thomas Becket, archevêque de Cantorbéry. Une troisième travée et le clocher sont ajoutés au XIIIe siècle.
Le chœur est voûté au XVe siècle par les soins du seigneur de Montceaux, Aymard de Poisieux, dont les armoiries se trouvent dans la première travée. Le chemin de croix, du XIXe siècle, est dû au Comte Georges de Paris. L'église renferme une cloche de bronze datée de 1478 portant le nom de sa marraine Marguerite de Montorcier, dame de la Brosse-Montceaux, femme d'Aymar de Poisieu.]
Revenons sur nos pas prenons le premier chemin sur la droite, en bout le chemin des groseilliers sur la gauche nous retrouvons la rue de la Vallée et le GR 2 que nous prenons à droite. Que penser de cette balade ? Pourquoi allez si vite..... Des obligations (j’avais oublié) mon fait marcher à 6km/h sur 34 km (je me suis payé le luxe de me tromper dés le départ) j’voulais faire le parcours dans le sens des aiguilles d’une montre, afin de couper par la route en cas ou je ne remplisse pas mon contrat d'aujourd'hui. Pensant connaitre, je n’ai pas regardé le GPS et je suis partie sur l’itinéraire de la fois précédente) Cette marche forcée ma fait penser à Napoléon du moins à ses soldats qui pouvaient, à marche forcée rejoindre le champ de bataille. Champ de bataille qui se trouvait pas loin d'ici, de l'autre coté de l'Yonne et de la Seine, la-haut sur le plateau de Surville [La bataille de Montereau eut lieu de 18 février 1814 et s'est soldée par une victoire des Français commandés par Napoléon sur les Autrichiens et les Wurtembourgeois commandés par le Prince royal de Wurtemberg.] Mais malheureusement cette itinéraire ne me fait pas penser à une victoire mais à une défaite : Celle de Waterloo  et au poème de Victor Hugo : l’expiation [Waterloo ! Waterloo ! Waterloo ! morne plaine !
Comme une onde qui bout dans une urne trop pleine,
Dans ton cirque de bois, de coteaux, de vallons,
La pâle mort mêlait les sombres bataillons.]
Pas le morale le gars. Faut dire que je n’ai pas choisi le bon jour. Le ciel est gris, il pleut. Une fois que l’on a coupé la D 606 nous sommes dans une plaine … affreuse. Nous descendons la route jusqu'aux lignes ligne SNCF prenons à gauche et suivons les voies. C’est un no man’s land  avec des terres qui doivent servir à la bio ferme [Ouverte en octobre 2009, cette ferme biologique d’un nouveau type utilise la phytorestauration qui transforme les matières polluées en terreau.
Cette dépollution s’effectue grâce à des technologies innovantes :
  • la phytolixiviation des polluants grâce aux racines des plantes
la phytofixation et la phytotransformation des polluants non biodégradables dans des filtres de tourbe. Cette technologie mise au point par la société Phytorestore permet de traiter les matières polluées (boues, produits de fosses sceptiques…) grâce aux plantes, de les transformer en filtres organiques pour des jardins filtrants .
Les sols sont ainsi restaurés et cela évite les solutions destructives pour les déchets comme l’incinération ou l’enfouissement.
Les plantes utilisées : iris, scirpes, carex, roseaux… ne « mangent » pas les pollutions et sont donc réutilisables pour d’autres usages.
La Bioferme accueille également une pépinière de plantes dédiées à la dépollution.
Ceci va permettre le développement de nouvelles approches de dépollution par les plantes et d’utilisation des biomasses végétales :bio carburant, matériaux combustibles pour les chaudières ou isolants pour l’éco construction.
A long terme, cette technologie innovante de phytorestauration servira aux villes écologiques du futur. Des espaces verts urbains pourront être dédiés à la dépollution des sols, de l’air et de l’eau des villes. http://www.faiteslepleindavenir.com/2009/12/16/la-bioferme-de-la-brosse-montceaux-1er-centre-de-remise-en-forme-des-terres-polluees-grace-aux-plantes/]

C’est utile mais pas très jolie, d’un coté de grandes herbes (parfois cela sens mauvais) de l’autre les lignes de chemin de fer et un chemin remblaye par du mâchefer provenant certainement de la fonderie d’aluminium de Montereau. Sous la pluie c'est déprimant. Ça me rappel se parcours du GR2 entre Pître et Pont de l'Arche dans l'Eure : La traversée d'une plaine affreuse dans une carrière en exploitation avec comme point de mire une zone industriel en son centre un immense cube noir ; la papeterie. Lorsque l'on sort des collines calcaire et des bois c'est dépriment. Nous passons un petit bois et débouchons dans les champs que nous traversons jusqu'à Canne Ecluse.
Canne Ecluse : est un charment village qui accueil l’école supérieur de la police. Je pensais qu’il n’y avait que ses affreux bâtiments (certainement fonctionnel) en béton ressemblant plus à des cubes comme on savait le faire dans les années 60. Nous les apercevons lorsque l’on passe sur la D606. En centre ville, proche de l’église, je vois une belle bâtisse genre petit manoir de style renaissance, je m’approche de la grille pensant que c’était la mairie, il y avait des écussons tricolores, je suis étonné de trouver les grilles fermées, mais je pense que l'entrée se trouve dans l'autre rue. Derrière les grilles une camionnette conduite par des policiers. Pas facile de prendre une photo, pas le bon angle, beaucoup d’arbres, je fais un cliché mais n'insiste pas. Je ne fais pas d’autres photos dans le village, trouvant l’église commune et la mairie moins belle que le manoir. Je continue ma route et au moment de passer le pont sur l’Yonne je me fait arrêter par la camionnette vue précédemment, en effet deux policiers sont à l’intérieur. Il me demande la raison pour laquelle j’ai fais la photo. Mon explication semble leur convenir et poursuivre leur route. [Ce manoir fut acheté par le ministère de l'Intérieur qui y installe en 1963 le Centre national d'éducation physique de la Police et décide de créer en 1971 l'École nationale de Police chargée d'assurer la formation initiale des inspecteurs. La première promotion est accueillie en septembre 1974. En 1995, elle devient l'École nationale supérieure des officiers de Police.  On trouve une très belle photo sur TOPIC TOPO et toutes les explications nécessaires.] Voila ma petite aventure qui a agrémenté cette morne première partie de rando. Je ne sais pas ce qu’ils ont pensés mais un type avec un gros sac à dos (Pour maintenir tout les muscles du dos et les épaules en état, je marche avec un sac de 8kg), un manteau imperméable neuf mais qui fait penser a un film de Sergio Léone (c’est un imper de cavalier ou  de berger Australien long avec des rabats sur les cuisses. Ce qui évite au pantalon d’être mouillé toute en gardant de l’aisance à la marche) muni en plus d’un bâton canne en bois, ils ont cru peut être que …….. Bon ils ont fait leur travail, ou presque, puisqu’ils ne m’ont pas demandé mon identité. D'un autre coté je n'avais fait qu'une photo. Cela à animé cette pauvre rando.
Revenons à notre itinéraire, nous passons le pont et suivons l’Yonne jusqu'à Montereau sur une piste cyclable. On ne peut pas dire que l'approche de cette ville, soit des plus jolies. La rive gauche ressemble plus à une zone industrielle, qu’a un attrayant paysage : silo à grain, maisons plus ou moins à l’abandon, petit centre commerciale. C’est peut être ce ciel gris qui me fait voir toute cette partie avec noirceur. Je le fais également l'hiver les arbres des berges n'ont plus de feuille. L'été tous ceci est peut être un peu dissimulé. Nous passons une passerelle sur un bras d’eau donnant sur un lac artificiel d’une ancienne carrière de sable. Nous quittons le GR 2 pour prendre le GR 11 sur la droite en empruntant un pont commun SNCF-pieton (desserte de la zone industriel et les sablières, pour retraverser l’Yonne  nous
arrivons sur un rond point avec une énorme sculpture représentant l’Europe. Dans le parc des noues de belles sculptures sur la nature, prenons la rue Léo Lagrange en direction de la gare. Passons devant celle-ci. Traversons le parking le balisage est bien fait, passons sous les lignes de chemin de fer, pas terrible le coin faut dire que la pluie redouble, de grosse bruine nous passons à la pluie battante : je sors l'imperméable pour protéger le sac, il semblerait que le tracé soit changé à partir du rond point, il me semble que le tracé partait sur la droite. La balise est peut être mal placé. J’ai déjà fait des km en plus en me trompant des le départ, aujourd'hui, je n’ai pas le temps de vérifier mon doute, et peut être de réaliser un détour plus agréable que de traverser la zone urbaine qui me fait penser à ce parcours du GR 2 entre Villeneuve Saint Georges et Créteil. Je continue en suivant ma carte, nous sommes en ville je ne risque pas de me retrouvé sur un sentier devenu impraticable et dangereux. Je passe devant les immeubles, puis nous passons entre un parc et une carrière, nous débouchons sur une route, prenons  à gauche, nous longeons la sablière puis nous arrivons à la D 403 que nous prenons à droite, au rond point de la D 606 (je retrouve mon balisage et un paysage agréable) traversons la départementale et prenons la route de gauche D120 au premier chemin nous prenons à droite, (le balisage est bien fait.) Un peut plus loin le chemin dans les champs fait un angle de 90° sur la gauche  Après le bois, nous prenons la branche gauche du GR et passons sur le GR11E (pas de pancartes explicatives). Traversons Noisy Rudignon ou je trouve sympa cette église avec la maison du curé faisant partie intégrante de l’église nous voila partie pour une grande boucle dans les champs (sur la droite le village de Flagy et face à nous une belle colline boisée que nous allons contourné. Je commence à avoir mal aux jambes. Avec la pluie, pas de pose, et comme j’ai mis l’imperméable au sac je ne tiens même pas à le retirer pour sortir la bouteille d’eau. Je n’ai pas vu le crochet du GR dans le bois, pas vu la trace. Mais après réflexion j’ai bien vu des sentiers partant sur la gauche à l'assaut de la colline, la capuche, la tête baissée pour éviter la pluie dans les yeux,  le regard axé sur le GPS afin d'estimer la distance restante et modifier mon tracé trouvant que j'avais exagéré le détour par Montmachoux. Sauf qu'il est certain que le
chemin balisé existe bien, alors que les chemins séparant les champs peuvent disparaitre sous le socle de la charrue.  Nous longeons les propriétés et débouchons sur une route qui nous amène jusqu'à la D 219  continuons en prenant le chemin en face après le bois, le GR tourne à droite (je ne l’ai pas vu, la fatigue se fait sentir. Je ne suis plus attentif   ( ne désirant plus faire le détour par Montmachoux) je ne fait pas demi tour et prend le risque de continuer le chemin de gauche en direction du Tertre Doux que je traverse. Maintenant faut espérer que la carte est bonne et que les chemins n’ont pas disparus. Prenons la route de gauche  jusqu’a l’aqueduc de la vanne que nous suivons à droite. Traversons la D 28 et abandonnons l’aqueduc  (si l'on poursuis l'aqueduc  nous retrouvons notre tracé) pour prendre le chemin perpendiculaire à la route. Nous trouvons un chemin que nous prenons sur la gauche (par la droite le chemin semble plus court mais je ne distingue pas les autres chemins dans les champs fraichement labourés, par contre en passant à gauche il me semble que le chemin doit existé puisque j’ai deux cultures différentes. Je prends donc  à gauche puis en bout le chemin de droite et encore à droite sur quelque centaine de mètres puis à gauche. Je panique un peut, car le bois et la colline me cache ce que je pensais voir, "la colline avec son bois entourant le château de La Brosse Montceau", ouf, en descendant de l’autre coté je me reconnais, je suis presque arrivée. Je ne serais pas en retard. Nous rencontrons le GR 2 nous débouchons dans la rue de la foret puis nous prendrons sur la droite la rue fleurie (c’est une petite place avec des stationnements) puis la rue grande sur la droite, et enfin la route de la vallée sur la gauche. Contrat remplis la boucle est bouclé dans le temps que je m’étais imparti pour ne par être en retard au rendez-vous. Je suis crevé, mal partout, les cuisses me brulent, les hanches me fond mal, j'ai même une contracture au muscle de l'épaule gauche.

Pour moi, la boucle de cette promenade est terminée. Hé!!!! mais cela ne va pas nous ne sommes pas à Fontainebleau.  Ton contrat avec la carte en début de rando n'est pas rempli ?  C’est exacte mais le GR 2 entre Montereau et Fontainebleau c'est la dernières étapes du GRP Thibaut de Champagne que j’ai d’écrit en 2011  http://randosacaudos.blogspot.fr/2013/01/grp-thibaut-de-champagne-etape-11.html seul un petit bout du GR2 ne sera pas réalisé. l’étape 11 du GRP partant de la gare de Montereau. Mais vous ne perdez rien. Le vieux Montereau est bien plus jolie. 
L'Etape 15 reprend le topo Thibaut de Champagne agrémenté des deux km permettant de rejoindre la gare de Fontainebleau.

 

 

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Boucle empruntant les GR 13-132-213-et 2 : Etape 13 : Villeblevin-La Brosse Montceau

Etape 13 : Villeblevin-La Brosse Montceau 31,8 km 

 En vert la partie réalisér dans les étapes de 1 à 5


KM    temps    arret    V/d       V/g      Dénivelé
31,8     6h05    1h03   5,2        4,5        310 +


Janvier 2014
 

 Carte IGN                      Trace GPS et Topo sans Commentaires 

Trace Randogps            Le code mobile de cette randonnée est b304838

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Départ : La Brosse Monceau. Nous trouvons un parking aprés la Mairie, une rue sur la gauche (rue de la vallée) après un terrain de jeu situé sur un talus.
Nous remontons la rue, et prenons le petit chemin  de la motte nous suivons le mur du parc du château, en haut nous tournons à gauche suivons toujours le mur d’enceinte du château puis encore à gauche, nous passons devant le tennis et rencontrons le GR 2. Au carrefour suivant nous prenons à droite et descendons entre deux talus. Nous sommes toujours sur le GR que nous suivons jusqu'à l'aqueduc de la vanne. Le GR tourne à gauche nous le quittons pour prendre à droite le long de l'aqueduc (je fais mon tour dans le sens inverse des aiguilles d'une montre et commence par le tracé que j'ai créé pour rejoindre Villeblevin. Dans les champs nous apercevons dans la vallée, Montereau avec au dessus, Surville et ses immeubles toujours sur la colline mais sur la gauche la grande paroisse. Devant un ouvrage de l'aqueduc perpendiculaire à notre itinéraire, nous quittons l'aqueduc qui tourne à droite et prenons le chemin de gauche, passons entre une maison et une ferme sur la colline. nous atteignons la D 124 nous tombons sur un élevage d'autruches.

[De 1987 à 1993, la ferme a structuré sa production d'autruches, de

nandous, et d'émeus. 
Actuellement, l'établissement :
  • - possède 130 reproducteurs qui peuvent générer 800 à 1200 naissances chaque année.

La ferme se visite, nous trouvons également un site en ligne ou vous retrouverez toutes les informations nécessaires http://www.autrucherieuse.com/ ]

La route forme un triangle nous prenons la voie de gauche puis la route de gauche la D 28 nous grimpons vers Montmachoux et nous avons de droite et de gauche des enclos avec des autruches, nous prenons à gauche la rue de la petite vallée et nous trouvons le GR 11E, puis à droite la rue des sentiers des Bourgets, la deuxième à gauche ruelle du puits, nous passons devant "le puits des Broussins", la ruelle est tellement étroite que je me suis demandé si elle n'était pas privé. Mais non, ici ce n'est pas comme dans mon village ou les habitants bloquent les sentiers intra muros en posant des portillons ou laissant pousser des végétaux, cachant la beauté du site et empéchant le passage. Au contraire ici on fait propre et l'on fleuri un peu. (je traverse le village en hiver) après le puits à gauche (sentier des croix) puis à droite  puis encore à gauche la D28e et enfin à droite la rue de Villeneuve, la route grimpe et laisse l'église sur le sommet de la colline. Nous quittons la route goudronnée qui tourne à gauche pour prendre le chemin face à nous qui nous dirige vers des stabulations ou nous trouvons un élevage de vaches ou de veaux (sans ferme autour) [Le bétail est dit en stabulation lorsqu'il est maintenu saisonnièrement ou en
permanence dans un espace restreint et clos couvert ou non. Les bâtiments ou parcs enclos dévolus à la stabulation s'emploient dans plusieurs types d'élevages : bovins, ovins, caprins…
Stabulations entravées traditionnelles
Les animaux, principalement les vaches, sont confinés sur des emplacements définis, voire dans des compartiments guère plus grands qu'eux appelés stalles. Ils ont généralement la "liberté" de se lever et de se "coucher" mais ne peuvent se déplacer. Ce système permet un nettoyage, la traite et l'alimentation manuelle ou automatisée.
Plus de détail sur :  http://fr.wikipedia.org/wiki/Stabulation_%28agriculture%29 ]
Pauvre bêtes ne pas pouvoir bouger, faut espérer que ce n'est que pour l'hiver et que des le printemps elle retrouvent les vert paturages que nous traversons.Il me semble qu'en étable elle ne bouge pas plus. Je ne me suis pas approché, même si ce n'est pas écrit c'est une propriété privée, mais il me semble que derrière, elles peuvent bouger.
 Nous sommes toujours sur le GR 11e, et nous nous dirigeons vers ce que je pense être une ferme (se nommant Malassise) mais quittons le GR, avant la ferme pour prendre un chemin à droite, nous emmenant vers un petit bois, nous traversons celui-ci, nous laisserons le balisage jaune tournant à droite pour prendre à gauche et nous avons une succession de bois et de terres cultivables c'est si peut large qu'on se demande pourquoi tout, n'est pas en bois ou en champs cultivables. Nous débouchons sur la route goudronnée menant aux Joncheries puis nous coupons la D 92 prenons en face et passons à la Haie au Roi. Dans le village nous prenons la première route à gauche "chemin de la messe" passons devant des maisons avec des sculptures de chouettes, la route devient chemin. Sur la carte a la cote 141 je ne prends pas le chemin de gauche avec les poteaux électriques qui se dirige vers l’habitation mais je prends à droite le chemin qui se trouve sous le champ en leger surplomb se dirigent vers le bois, ou nous trouvons des rochers de grès. pourvu que le socle de la charrue ne fasse pas disparaitre ce chemin .... en bout à gauche nous longeons le bois, avant la ferme du bois jolie nous prenons le chemin de droit, puis à la cote120 nous prenons le chemin de gauche au loin le village de Saint Agnant on coupe la D103 on prend en face puis le chemin de droite nous arrivons au hameau de la loge que nous traversons, nous poursuivons la route goudronnée vers le Loupier, nous traversons ce hameau et en bout nous prenons le chemin vers la ruine, nous rencontrons un balisage jaune après la maison en ruine le chemin disparait à la lisière du bois (j'espère qu'au printemps ce ne sera pas retourné) à l'extrémité je constate que c'est bien un chemin balisé et des pancartes me le confirment. Nous prendrons le chemin rencontré sur la gauche, nous passons un bois et débouchons dans la pleine du saisonnais, au loin deux grosses cheminées c'est la centrale Nucléaire de Nogent sur Seine. Sur la gauche Montereau. Nous arrivons à Villeblevin après avoir traversé l'aqueduc de la vanne. Nous descendons tout droit la rue des Salles puis la deuxième à gauche la rue d'Ozée, dans la continuité la rue de Gerjus et enfin en face la rue Bertholot. ( Je devais démarré de Villeblevin d’où mon crochet, mais j'ai changé d'avis et je suis partie de La Brosse, cela fait une promenade à deux départ.) en bout à gauche la rue d' Hautin ou nous rencontrons le GR 2 on prend à gauche, nous montons la route goudronnée, nous arrivons au talus de l'aqueduc nous prenons à droite (pas de balisage) un peu plus loin sur un rocher nous trouvons une ancienne marque. Ne pas marcher sur l'aqueduc un taillis vous empêchera de prendre le chemin sur la gauche, le chemin nous fait deux virages  à angle droit l'un à gauche l'autre à droite et nous arrivons au sommet ou nous trouvons une table d'orientation et un espace pour manger. aujourd'hui très venteux... Le chemin tourne à gauche et commence sa remonté vers Saint Agnant on ce dirige vers un bois, au petit bois nous quittons le balisage jaune pour prendre à droite vers saint Aignant (en 2014 aucun balisage dans ce secteur pourtant ici il y a le choix comme support pour des balises rouge et blanche) Nous arrivons dans le village par la salle polyvalente. Dans Saint Aignant cela manque toujours de balisage nous arrivons par la rue Grappillard, nous poursuivons par la rue Raymond Noel, continuité de la précédente nous prenons la deuxième à droite Ernest Beauvais puis la première  à gauche
 (D37) route de Voulx, nous traversons la D103 (grand rue) continuons en face nous suivons dans un premier temps la D37 puis nous prendrons la première à droite route des Michats sur la carte mais rien sur le terrain car nous sommes sortie du village toujours pas de balisage sur cette route qui monte bordée de poteaux, quitter la route avant le hameau des Séguins nous prenons à gauche vers le petit bois. On coupe un chemin et nous trouvons enfin une marque nous indiquant que nous tournons à droite et nous en retrouvons une après le virage. Dans les bois de Gouet nous retrouvons du balisage nous debouchons du bois et rencontrons le GR 11e. En me retournant je me dis que dans le sens inverse si l'on ne regarde pas la carte on prend le GR11e sans difficulté à la place du GR 2 qui n'est pas balisé. Nous arrivons au village de Blanche que nous traversons. Dans le village nous prenons à droite, route de blanche et sortons du village, nous retrouvons notre paysage de la vallée de l'Yonne nous avons l'impression de revenir sur nos pas et c'est la réalité, sur la droite nous apercevons la colline de la table
d'orientation après un virage de la route nous prenons le chemin de gauche. Nous arrivons  à l'aqueduc de la vanne ou nous avons une intersection de GR. Le GR 11e et une branche du GR 2 (acces à la gare de Villeneuve la Guyard) suivent l'aqueduc par la droite. Nous poursuivons le GR 2 par la branche de gauche qui suit l'autre partie de l'aqueduc. Il y avait un poteau en bois d'informations. pourris il est tombé comme cela n’intéresse personne il a été jeté dans le bosquet. Je l'ai ressortie des ronces et appuyé comme j'ai pu. Cela prouve que cette partie n'est pas entretenu depuis des lustres. Nous passons comme sur l'itinéraire précédent un puits (trop plein de l'aqueduc) l'eau ne semble pas clair comprenant des branchages ou des larves  "ATTENTION je n'ai pas dit potable" et trouvons un balisage de la route de Saint Jacques de
Compostelle. Nous traversons la route et montons le talus soit par les traces des motos cross soit, par les quelques marches fort mal entretenues envahies à moitié par les herbes. Lorsque je marche et que les kilomètres commencent à compter, je pense à ces pèlerins ou aux compagnons du devoir qui faisaient leur Tour de France pour parfaire leurs connaissances dans leur métiers, marchant de ville en ville, soit à la recherche du travail ou réalisant leur vœux,  avec leur cannes et leur baluchons. Ils n'avaient pas comme nous, leur sac à dos comprenant plein de choses inutiles pour une rando de 30 km. Un point d'eau devenait salutaire dans une France moins peuplé qu'aujourd'hui. A l'époque l'eau était peut être moins pollué, ou les habitants plus résistant. Ils mourraient également plus jeunes de mots de ventre. (La construction de l'aqueduc est plus récente que la période dont je parle).
Voila, je délire, je commence à trouver cette rando un peut morne. Je mélange toute les époques. Nous suivons toujours l'aqueduc. Je pense déjà au prochain parcours pour terminer cette histoire. J'ai  en tête et tracé sur une carte les prochaines étapes de ma prochaine rando à étapes ce sera le GR 32. Nous rencontrons des balises sur l'aqueduc, nous apercevons les quelques maisons du village de chevinois sur la colline de droite, l'aqueduc tourne sur la gauche. Nous arrivons à l'ouvrage de ce matin aucun balisage me dit qu'il faut tourner à droite, c'est après le virage que l'on trouve une balise, nous remontons vers le château, sur le banc nous retrouvons un balisage correcte. Nous faisons l'itinéraire inverse de ce matin suivons le mur de clôture du château quitter le GR pour suivre le mur sur la droite(chemin de la motte) et retrouvons notre parking.

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