samedi 2 mars 2024

Promenade - N - S&M - N56-Nangis-Gastin

                        

 Janvier 2020

Promenade en boucle

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Km     Temps      Arrêt      V/d         V/g          Dénivelé

34      5h40         0h30      5,9           5,6              340 +

 

Le départ se fait de Nangis situé en marge de la D 619 et traversé par la D 408 entre Melun et Provin. Nous trouvons des parkings vers l'église et le château.

 

Nangis : Jusqu’au Moyen-Âge, le territoire de la commune de Nangis était entièrement recouvert d’une dense forêt. A cette période, afin de permettre aux marchands de Paris de se rendre aux grandes foires de Brie et de Champagne, à Provins ou à Troyes, on bâtit à travers la forêt une route. Pour la sécurité des voyageurs fut créée une forteresse pour leur servir de refuge et loger une garnison. Telle fut l’origine du Châtel, première seigneurie créée sur le territoire de Nangis. Pour que la forteresse du Châtel puisse étendre son action de protection, il fut élevé, sur le bord de la route, à droite et à gauche du donjon, des avant-postes fortifiés : en direction de Provins « La Petite Bertauche » et en direction de Paris « La Grande Bertauche », puis Bailly et Châteaufort (village actuel de Grandpuits). Le seigneur de ce fief prit le nom de Chastel et les habitants celui de Chastel-lès-Nangis. Autour du Chastel, des moines défrichèrent la forêt afin de créer un prieuré puis une abbaye. Petit à petit sur les territoires défrichés seront édifiés les villages entourant Nangis de nos jours. Avec le défrichement de ses domaines, le seigneur du Chastel vit se grouper à l’abri de son donjon une population de plus en plus nombreuse et un village se créa dans la plaine entre le Chastel et la Grande-Bertauche qui prit le nom de Chastel-Lès-Nangis. Une église fut construite auprès du château. La proximité de la route de Paris, parcourue continuellement par des bandes de pillards, obligea la création d’un nouveau fief plus au sud dont le possesseur fit élever un château fort important qu’il appela La Motte-Beauvoir en raison de sa situation et de son site, c’est-à-dire petite éminence et belle vue. Les deux bourgades rivales attirèrent à elles la population et, dans cette lutte, La Motte-Beauvoir devait prendre le dessus. les habitants du Chastel et de La Motte-Beauvoir se rapprochèrent et s’établirent à proximité de la forteresse, le long du chemin de Melun. Les hommes du Chastel apportèrent avec eux le nom de Nangis que portait la bourgade qu’ils délaissaient et ce nom prévalut sur celui de La Motte-Beauvoir trouvé trop long. Telle fut l’origine de Nangis.
Quand au Chastel, il ne devint plus qu’un petit hameau ; l’église et le château tombèrent sous la tourmente de la Révolution de 1789. 1747, le 6 février, jour de liesse à Nangis et grande réception au château. Madame la dauphine Marie-Josèphe de Saxe, fille du roi de Pologne, se rend à Paris où doivent avoir lieu les fêtes de son mariage avec le dauphin de France, fils de Louis XV et père de Louis XVI ; elle
s’arrête à Nangis. On prétend que le dauphin, venu incognito à Nangis, déguisé en page, servit sa future femme pendant le banquet.
1759, le 27 février, le prince de Bourbon, comte de La Marche, prince de sang, épouse dans la chapelle du château de Nangis la princesse Fortunée Marie d’ Est, fille du prince Marie d’ Est, prince de Modène et de la princesse Charlotte Aglaée d’ Orléans, princesse de sang.
1767, autre mariage princier. Le 31 janvier, Louis-Alexandre Joseph Stanislas de Bourbon, prince de Lamballe, épouse la princesse Marie-Thérèse Louise de Savoie de Carignan. Extraie de
https://ville-nangis.fr/decouvrir-nangis/histoire-de-la-ville/histoire-de-nangis/] Au XIIe siècle, l'héritière de Nangis-en-Brie, épousa le Capétien Flore ou Fleury, bâtard du roi Philippe Ier et de Bertrade de Montfort. Nangis fut érigée en ville en 1544 par François Ier. En 1759, Marie Fortunée (Maria Fortunata) d'Este-Modène y épousa Louis-François de Bourbon, comte de la Marche, futur prince de Conti. En 1767, le prince de Lamballe y épousa la princesse de Savoie-Carignan.
Les
Russes y furent battus le 17 février 1814 par François Étienne Kellermann et Jean-Baptiste Girard. Vous trouverez sur wikipédia toute la filiation des seigneurs de Nangis.]

Le château de Nangis : Ce château fort aussi appelé château de La Motte Nangis est situé en plein cœur de la ville de Nangis. Il protégea la population de la seigneurie pendant la guerre de Cent Ans. Il abrite aujourd'hui les services administratifs de la mairie. Le nom de « La Motte » suggère la motte castrale qui indique l'origine médiévale de l'endroit. Fleury (v. 1093-† v. 1147), fils du roi Philippe Ier de France, en est le plus ancien seigneur connu. En 1245, le château de l'époque passe à la maison de Montmorency. Bien que reconnu comme forteresse en 1397, les Anglais font subir d'importants dommages au château en 1429. Le roi Charles VII le Bien-Servi offrira la seigneurie à Denis de Chailly en récompense pour son aide à Jeanne d'Arc. Celui-ci fit reconstruire la forteresse en 1436.

En épousant Marie de Vères le 16 avril 1507, Louis de Brichanteau devient le nouveau seigneur. Sa descendance conservera la seigneurie jusqu'à la Révolution. Le domaine passa ainsi à leur fils Nicolas de Brichanteau puis au fils de celui-ci, Antoine. Vers 1590, Antoine de Brichanteau fait moderniser les corps de logis. La seigneurie devient marquisat en 1612. Le château reçoit la visite de Louis XIV en 1678. À la mort de Louis Armand de Brichanteau en 1742, un lointain cousin, le comte de Guerchy, devient le nouveau marquis. Son fils, Anne-Louis de Reynier Guerchy (1755-1806), le dernier marquis de Nangis, presque ruiné, vend le château à un notaire parisien en 1795. Ce dernier fit détruire deux des trois corps de bâtiments, ne conservant que l'aile gauche.

Le château est acquis par la municipalité en 1859 et elle en fait sa mairie. Vue de l'extérieur, l'aile gauche n'a presque pas changé depuis ce moment. Six tableaux de la salle des mariages sont des portraits classés monuments historiques3 en mai 1909 bien que l'édifice lui-même ne le soit pas.

On peut voir encore aujourd'hui les douves de l'ancienne motte castrale qui étaient jadis remplies d'eau. À l'époque, Jeanne d'Arc était passée par le pont-levis pour se rendre au donjon. L'aile gauche qui subsiste aujourd'hui possède encore deux tours d'angle. On a la chance de voir aussi une tour cylindrique d'enceinte pourvue d'archères. Wikipédia.]

Je me suis garé dans le bas de la rue du Général Leclerc, je prends sur la gauche la rue de la Poterie, je remonte sur la gauche par le Mail Pierre Britaud, nous débouchons dans la cour de la Médiathèque, que nous traversons, nous débouchons face à l’église prenons à droite et descendons par les escaliers dans les anciens fossés du château. Faisons le tour de ce dernier. Prenons la rue de Lattre de Tassigny, nous repassons devant l’église, laissons sur la droite la rue des écoles, poursuivons jusqu’à la rue Noas Daumesnil que nous prenons à droite, nous arrivons au rond point et prenons à gauche l’Avenue de Verdun, dépassons un second rond Point poursuivons tout droit la D 419 (Avenue de Verdun). Traversons la ligne SNCF. Nous arrivons sur la grande route de Paris (D619) que nous devons traverser, pour nous rendre en face au Châtel, grosse ferme, ou exploitation forestière. Laissons la ferme sur la droite, le chemin n’est pas facile, de nombreuses ornières réalisées par les camions ou les tracteurs. Je laisse les chemins de gauches et de droites, débouche sur un chemin formant Té que je prends à droite, nous longeons une grosse ferme (la sucrerie). De chemin nous passons à bitume, nous prenons le chemin de gauche face à la grange. C’est un chemin peut utiliser et il ne faut pas faire comme moi, louper la fourche, il faut prendre à droite (si vous prenez à gauche vous vous perdrez dans les champs. Il faudra longer les bosquets après avoir franchis des barbelés de la parcelle des Marnières de Carrois pour retrouver le chemin.) A la patte d’oie avec un bosquet d’arbre prendre à droite un chemin très herbeux sur la droite. Nous débouchons sur un chemin formant Té que nous prenons à gauche. Sur ce long chemin serpentant dans les champs, nous laissons les chemins de droite et de gauche.  Nous passons au large des hameaux ou des fermes isolées. Ce chemin longe malheureusement à bonne distance du ruisseau de l’Yvron [affluent de l'Yerres en rive gauche. L'Yvron trouverait son appellation du celtique Ebriurecon qui est le nom d'un sanctuaire gaulois et gallo-romain retrouvé lors de fouilles archéologiques dans le village de Châteaubleau. D'autres auteurs, parmi lesquels Bertrand Debatty, considèrent plus volontiers une étymologie en « Equoranda », un toponyme qui signale une frontière formée par un cours d'eau. De fait, l'Yvron se trouve sur la limite entre les Sénons et les Meldes, limite qui sera conservée par les évéchés de Sens et de Meaux. Le ruisseau était situé à la frontière occidentale du comté de Champagne à la limite des terres du roi de France. L'Yvron est un cours d'eau calme, d'une profondeur maximale de quelques décimètres selon les endroits traversés. Le ruisseau, évoluant entièrement sur le perméable plateau briard, possède un débit très faible jusque la confluence avec l'Yerres. Ses affluents sont partagés entre des rus pérennes et des rus intermittents. L'Yvron se trouve en effet sur une zone très infiltrante, son débit diminue sensiblement entre Courpalay et Pompierre. L'Yvron prend sa source sur la commune de Chenoise, en amont du hameau de Combles, à une altitude de 163 mètres. Ce n'est alors, à l'instar des rus de la Brie, qu'un cours d'eau intermittent au débit insignifiant. Le ru est rapidement busé sur une longueur de 2 200 mètres pour réapparaître au niveau de la station d'épuration située en aval de Chenoise. L'Yvron est le troisième plus long affluent de l'Yerres, très légèrement derrière la Visandre et la Marsange, mais devant au niveau du bassin versant. Wikipédia] Notre chemin s’incline sur la gauche, de chemin nous passons à rue de la Boulaye, nous entrons dans le village de Clos Fontaine, [La localité était dénommée Fontaine Close au XIIIe siècle. Le nom dériverait du latin closo fonte, « source fermée » Des vestiges préhistoriques et gallo-romains ont été retrouvés dans la commune. Sous l’Ancien Régime, la paroisse est partagée en deux seigneuries : celle de la commanderie des Ordre du Temple de la Croix-en-Brie, et celle du prieuré de Saint-Blaise de la chartreuse de Paris. Le fief du Haut et du Bas-Enfel, sis sur la paroisse, porte aussi le nom d'Enfer. Il est détenu par Robert de La Rama en 1531, puis par Jehan de La Rama père de Geoffroy, chevalier de Saint-Jean-de-Jérusalem en 1547. L'église Saint-Laurent : datant du XIIe et milieu du XVIIe siècle, elle est bâtie de grès, meulière et brique. La chapelle primitive est remplacée dès le XIIe siècle par un premier bâtiment remanié et agrandi vers le milieu du XVIIe siècle. De plan rectiligne, sans bas-côtés ni transept, l'église se termine par un chevet droit. La voûte en berceau laisse les poutres apparentes. Une dalle funéraire du XVIe siècle ornée des effigies des défunts gravées dans un décor Renaissance, s'y trouve. En flânant dans le village, aux détours des rues, le visiteur découvre des photographies relatant la vie rurale du siècle passé (parcours 1900) Wikipédia]. Poursuivons jusqu’à la rue de Nangis (D 56) que nous prenons sur la droite, nous passons devant la petite chapelle, prenons la rue de l'église à droite. La rue tourne sur la droite et se termine en cul de sac, poursuivons par le chemin dans les champs, il tourne sur la gauche puis rejoint un chemin formant Té nous prenons à gauche, coupons l'Yvron. Un peu plus loin le chemin fait fourche nous prenons à gauche, laissons un chemin sur la droite, nous arrivons sur un chemin formant Té nous prenons à droite, nous coupons la D 49 Poursuivons en face. Nous arrivons sur un carrefour en Y, nous prenons à gauche le chemin bitumé rue du Nocheton, nous entrons dans Gastin [ Milon de Gastins donne à l'abbaye au 12e siècle une partie de ses biens. Avec le reste il crée une seigneurie laïque. Les successeurs de Milon relève ducomté de Champagne, jusqu'au mariage de Philippe le Bel. Ils passent alors dans le domaine royal. Au 16e siècle la seigneurie reviens à Olivier de Soissons écuyer et capitaine de Provins.  Il laisse son nom au deux fermes du Grand et du petit Soissons. Théophile Lhuilier né le 30 janvier 1833 à crecy-la-chapelle est décédé en Melun en 1904 écrivit que le nom du village « Gaastinum, Gastina,  indique au Moyen âge  c'est clairement des Gastines c'est-à-dire des terres boisés et défricher. Gastin, vient de l'ancien allemand Wastjan ; ravager. La gâtine (le Gâtinais) est un lieu désert en raison de sa terre infertile. https://backoffice-api.koba-civique.com/rails/active_storage/blobs/eyJfcmFpbHMiOnsibWVzc2FnZSI6IkJBaHBBdDhrIiwiZXhwIjpudWxsLCJwdXIiOiJibG9iX2lkIn19--0605ea949a36644d36c56973cbf5b1203f3f03c9/le%20livret%20du%20patrimoine.json.pdf]

[Un personnage célèbre, Jean Baptiste Coluche, soldat de l’empire Héros de l’épopée Napoléonienne, né à Gastins le 21 mars 1780, conscrit de l’an IX, il fit toutes les campagnes de l’Empire au 17 e léger. Les historiens content une anecdote devenue célèbre : alors qu’il était en faction, il menaça de sa baïonnette un personnage qui voulait forcer la consigne : « quand même tu serais le petit caporal (c’est ainsi que les soldats appelaient affectueusement l’empereur Napoléon) , on ne passe pas » et comme l’intrus insistait et ne tenait pas compte de son avertissement, Coluche ajouta : « si tu fais un pas de plus, je te fous ma baïonnette dans le ventre ». Ce personnage qui voulait forcer le passage n’était autre que Napoléon qui lui rétorqua : « tu peux mettre un bouton rouge à ta boutonnière : je te donne la légion d’honneur ! ». Après maintes campagnes militaires, il se retira à la vie civile à Gastins, où il devint vigneron ; puis en 1815, il se maria. Il ouvrit un cabaret à l’enseigne de son fait d’armes « on ne passe pas » peint sur les volets de sa porte. Ce fut par la suite un cabaret sous le nom de « café Plisset » vendu ensuite comme maison d’habitation , sur laquelle une plaque commémorative a été posée par une association. Très actif, Coluche avait été engagé comme jardinier chez une célèbre cantatrice de l’époque, Michelle Viardot-Garcia, qui avait une propriété dans les environs, Courtavenel à Vaudoy. En 1857, se produisit un autre évènement, l’empereur Napoléon III lui décerna la médaille de Sainte- Hélène, habituellement accordée aux compagnons de gloire de Napoléon Ier. Il eut la possibilité en 1863, alors âgé de 83 ans, d’obtenir une audience de Napoléon III, à qui il raconta l’anecdote de la consigne et fut récompensé du fameux billard qui fait parti du patrimoine communal. https://backoffice-api.koba-civique.com/rails/active_storage/blobs/eyJfcmFpbHMiOnsibWVzc2FnZSI6IkJBaHBBdDhrIiwiZXhwIjpudWxsLCJwdXIiOiJibG9iX2lkIn19--0605ea949a36644d36c56973cbf5b1203f3f03c9/le%20livret%20du%20patrimoine.json.pdf] je passerais en extérieur du village par la rue du Nocheton, coupons la rue Grande (D215), poursuivons en face par la rue (chemin) du Clos Rouvray nous sommes sur le bitume. Nous arrivons face à la ferme du Grand Soissons. [FERME DU GRAND SOISSONS. Des XVIIe et XVIIIe siècles, Cette maison est à l’origine un hôtel seigneurial, déjà mentionné dans un écrit de 1299 sous le nom de « maison au concierge » et qui devient la « Grand-Maison de Soissons » au XVIe s. Les bâtiments actuels sont probablement construits au XVIIe et XVIIIe s. Une tour centrale est en partie incluse dans le corps central, dont le toit en tuiles est à deux pans. Les murs sont constitués de pierres calcaires et renforcés dans leurs angles par des blocs de grès équarris. https://backoffice-api.koba-civique.com/rails/active_storage/blobs/eyJfcmFpbHMiOnsibWVzc2FnZSI6IkJBaHBBdDhrIiwiZXhwIjpudWxsLCJwdXIiOiJibG9iX2lkIn19--0605ea949a36644d36c56973cbf5b1203f3f03c9/le%20livret%20du%20patrimoine.json.pdf]. (Entrons dans l’ancienne cour servant de parking pour admirer cette bâtisse). Prenons la rue de Lienne sur la droite (sur la gauche si vous êtes entrée dans la cour. La rue tourne sur la gauche, de rue nous passons à voie sans issue, nous arrivons à la fourche, laissons le chemin face à nous et prenons à droite le large chemin, il est plus ou moins bitumé. Nous apercevons sur la gauche les bâtisses se dessiner sur l'horizon plat de la Brie. Nous débouchons sur un chemin formant Té nous prenons à gauche. Nous débouchons sur la route menant à la ferme de Vaux que nous prenons à gauche, nous arrivons au moulin [Moulin de Gastins , En 1153, Milon de Gastins donne une partie de ses biens aux religieux, ceux-ci construisirent dans la région des grandes exploitations agricoles d’alors, reliées entre elles et l’Abbaye, par un chemin qui a gardé le nom de « voie des moines ». Un des abbés Letheric considérant insuffisant le moulin à eau que l’Abbaye possédait au Sud sur le ru d’Yvron, fit construire en 1228, d’après un historien, deux moulins à vent, l’un appelé le gros moulin (qui a disparu en 1789), l’autre le moulin Chouaix ou Choix, du nom du hameau disparu, ou encore petit moulin par opposition au gros. Bâti à une altitude de 132 mètres, entouré jadis de douves, usé et abîmé, il a été remplacé par un autre édifié au XVIème-XVIIème siècle, remanié et consolidé en 1828 ( dates que l’on peut lire sur les jambages des portes). Il a fonctionné jusqu’en 1915. Puis le temps passa et le moulin Choix s’endormit dans l’oubli, hélas, en décatissant … Malgré des projets de remise en état de restauration en 1942 par des enfants du village et leurs instituteurs, de graves menaces pesaient sur l’édifice à tel point qu’il était question de le raser. Un miracle survint en 1971, des sociétés culturelles s’occupèrent du vieux moulin, il fut classé Monument Historique. Des agriculteurs, des minotiers, des boulangers, des industriels, des particuliers et des subventions de l’Etat, du département, du conseil régional et des communes fournirent les fonds, sans compter le magnifique travail des artisans sous la direction de l’architecte des monuments historiques à la remise en état durant 7années. Remis au vent le 10 septembre 1977 le moulin Choix est sauvé ! De type unique en France, il est le seul à conserver des ailes Berton, premier modèle à crémaillère (1845), son moulin-tour et pivot à calotte tournante, muni de deux paires de meules provenant de la région de la Ferté-sous-Jouarre (77). https://backoffice-api.koba-civique.com/rails/active_storage/blobs/eyJfcmFpbHMiOnsibWVzc2FnZSI6IkJBaHBBdDhrIiwiZXhwIjpudWxsLCJwdXIiOiJibG9iX2lkIn19--0605ea949a36644d36c56973cbf5b1203f3f03c9/le%20livret%20du%20patrimoine.json.pdf] Reprenons la route D 49, que nous prenons en direction de Gastin, passons le château d'eau et prenons sur la droite la route en direction de la ferme du Bois Guyot, (balisage jaune). Un peu avant la ferme, nous prenons le chemin de gauche, il tourne dans le milieu des champs par des angles aigus à droite puis à gauche. Laissons des chemins à droite et à gauche, nous débouchons sur la D 215, face à une plaque commémorative de la France Libre. Prenons à droite sur une centaine de mètres puis le chemin de gauche.  Nous contournons la grosse ferme avec sa tour. Nous débouchons sur une route menant à la ferme du Bois Thibout que nous prenons à gauche, contournons la ferme après les bâtiments nous retrouvons un chemin, nous longeons un bois, retrouvons les champs, nous arrivons sur la D 201 que nous traversons et prenons en face la route en direction de Quiers, [Le nom de la commune dériverait du latin quadrus, « carré », (peut-être un rocher). Wikipédia] Entrons dans le village la route fait fourche nous prenons à gauche, la rue principale de Sainte Hélène, nous longeons le cimetière et arrivons devant un petite place bien arboré sur la gauche l’église [L'église Saint-Martin a été bâtie aux XIIIe et XVe siècles. Elle dépendait initialement des chanoines de Champeaux. Frappée par la foudre, elle fut reconstruite au XVIIIe siècle wikipédia] Sur la droite un ancien moulin à broyer les pommes, avant de les emmener au pressoir. Poursuivons tout droit la rue Sainte Hélène (D 67b). Nous débouchons sur la D 67 que nous prenons à droite, laissons la route sur la droite longeant la ligne de chemin de fer, traversons les voies, quittons la D 67 et prenons la route sur la gauche en direction de Grandpuits. Nous apercevons de grande cheminées, c’est la raffinerie de Grandpuits [L'une des huit raffineries de pétrole brut métropolitaine. Elle a été inauguré par Georges Pompidou et mise en service en 1966 pour raffiner le pétrole brut qui venait d'être découvert en région parisienne. À l'heure actuelle, elle traite environ 4,8 millions de tonnes de brut par an, la production locale représente encore 756 mille tonnes, soit une part significative de son approvisionnement, le reste arrivant par le pipeline d'Île-de-France en provenance du Havre. La raffinerie occupe 200 hectares le long de la route D 619. Elle emploie 470 personnes. Wikipédia] Nous entrons dans le village par la rue du château [Grandpuits : Du latin puteus, « trou, fosse », « gouffre, fosse très profonde », « puits d’eau vive » ou même « puits de mine ». En 1185, le Grandpuits est cité sous le nom de Leprosi de Grandi Puteo indiquant l'installation d'une léproserie. L'origine de Grandpuits est inconnue. Le nom de Grandpuits apparaît pour la première fois en 1144. Jusqu'au XIIIe siècle on ne sait rien de l'histoire de cette localité. En 1223, Robine de Rubelles dame du fief de Grandpuits approuve une donation, faite de la dîme de ce village, à l'abbaye du Jard près de Melun par Simon de Grandpuits et sa femme Béatrix. En 1240 et 1243, Jehan de Monceau et Gilles de Grandpuits donnent quelques immeubles à l'église Notre-Dame de Melun, donation que Guillaume de Grandpuits approuve en tant que seigneur dominant. Ce seigneur habitait dans un château à Grandpuits dont il restait au milieu du XIXe siècle quatre tours environnées d'un fossé. Une église a été depuis construite sur cet édifice. Grandpuits a également accueilli un couvent habité par des moines dont l'ordre n'est pas connu. Ce couvent est devenu par la suite une ferme. La présence de deux grandes fermes, ferme de Châteaufort et ferme de La Salle, supposent l'existence de deux seigneuries. Avant la Révolution française, Grandpuits faisait partie du diocèse de Meaux, archidiaconé de Melun, généralité de Paris, élection de Rozay. On y comptait 41 feux et 100 communiants. Après la Révolution, la population de Grandpuits n'a jamais dépassé 332 habitants, descendant à 224 après les guerres du 1er Empire, et 227 après l'épidémie de choléra de 1832-1833. À partir de 1841 jusque 1888, elle varie de 307, 332 et 400. Le 11 octobre 1793, la commune qui possédait quatre cloches en céda trois pour fabriquer des canons afin de défendre la patrie. L'argenterie et les cuivres existant dans l'église de Grandpuits furent transportés à Melun le 10 novembre 1793. La croix du clocher fut descendue et remplacée par un bonnet de la Liberté et une oriflamme en tôle peint des trois couleurs. Le 17 février 1814, fut le théâtre d'une partie de la bataille de Mormant entre les troupes françaises et les troupes russo-bavaroises. « Ayant été repoussé de Mormant par le général français Gérard, le général Pahlen, faisant former le carré à ses troupes reculait en perdant beaucoup de monde. Pour achever la victoire, Napoléon fit avancer le général Drouot avec 36 bouches à feu de la Garde. Pahlen était cependant près d'arriver à Grandpuits ou il espérait être secouru par l'avant-garde du général de Wrède qui occupait encore Nangis et dont la cavalerie était en avant de Bailly. Mais un feu écrasant d'artillerie vint changer la retraite en déroute. Un bataillon qui tenta de se réfugier derrière le marais d'Ancœur (à 1 km de Grandpuits) fut cerné par nos dragons et forcé de mettre bas les armes » Lors de la Guerre franco-allemande de 1870, le 21 octobre 1870 durant le siège de Paris, pendant la guerre de 1870, Grandpuits vit un combat assez sérieux engagé entre les francs-tireurs et les gardes nationaux, de Saint-Germain-Laval, d'Auxerre et Montereau, venant de cette dernière ville et un détachement de 300 Prussiens. Wikipédia] Au carrefour sur la gauche nous trouvons une tour ou un ancien moulin sans ailes tout à coté de l’église [Ferme de Châteaufort, son colombier XVe siècle, son puits et son pressoir en grès. Ancienne maison forte de Châteaufort dépendant de la châtellenie de Melun. Dans le contexte de la guerre de Cent Ans, on surélève les tours et on entreprend des travaux de fortification. Dans un document du XIVe siècle, elle est décrite comme : « Il y avait à Grandpuits un chastel ou forteresse notable lequel avait este profitable nécessaire et convenable pour les habitants du Puits pour y avoir leur retraite en temps de guerre ». Un autre document daté du XVIIIe siècle la décrit comme : « Le fief de Châteaufort à présent tout ruiné et en masure » (le puits se trouve derrière le colombier. wikipédia] [Église Saint-Denis XIIe, XIIIe et XVIe, ancienne chapelle castrale de Châteaufort : à l'angle sud-ouest, tourelle faisant partie de la maison forte de Châteaufort. Wikipédia] Prenons sur la gauche la rue de la Croix Boissée, passons devant la mairie, derrière l’abri bus, nous trouvons un chemin intra muros, laissons une ruelle sur la gauche poursuivons notre petit chemin pour déboucher rue de La Salle que nous prenons à gauche, nous arrivons à la grande ferme fortifiée de la Salle [Les bâtiments de la ferme formant un quadrilatère sont entourés de douves et, aux angles, 4 tours circulaires avec leurs toits en poivrière. Un pont-levis permettait d’y accéder par une entrée monumentale. Un pigeonnier est situé sur le côté. Sa majesté rehaussée par quatre tourelles dont les toits pointus viennent à peine de disparaître, ses fossés comblés depuis seulement une dizaine d’années, un pont franchissant les douves, son portail où se remarquent encore les traces d’un pont-levis, soulignent l’importance du passé.
L’on dit que ce fut un « hostel » érigé par les Templiers, qu’il fut aussi maladrerie, mais on verra plus loin, au lieu de Saint Blaise, que cette maladrerie a existé mais qu’il n’est pas certain qu’elle ait été enfermée dans l’enceinte de La Salle. n 1367, on lit « L’ostel de Granpuis en Brie que l’on dit La Salle ». En 1582, paraît une description assez large « Le lieu seigneurial de La Salle lez Grandpuys qui se consiste en un long corps d’hostel, estables, granches, pavillons, le tout couvert de thuiles, tournelles, le tout estant clostz de murailles à l’entour et de grands fossés. En 1587, on cite « La Salle de Grandpuys ». En 1595, on cite « Le fief de La salle au balliage de Meleun » (Dict. topo. p. 512). Dans toutes ces citations, il n’est pas question de maladrerie. http://www.brienangissienne.fr/La-ferme-de-la-Salle-a-Grandpuits.html] C’est ici que je modifie mon itinéraire, je voulais appeler ce parcours Nangis-Gastin et ses fermes fortifiées, je voulais également passer le plus proche possible du lieu de naissance de ce ru emblématique d’Ancoeur changeant trois fois de nom avant de ce jeter dans la Seine (Ancoeur de sa source (proche de la ferme du même nom) jusqu’à Moissenay. Ancoeuil jusqu’au château de Vaux le Vicomte. Almont à la sortie du parc du château.) Pour ce faire je poursuivais par la D 67. Au passage du petit pont nous passions sans le savoir devant la source du ru. Un endroit très marécageux. Je prenais le chemin rural dit des Pleux et arrivait devant cette magnifique bâtisse fortifiée.  Après quelques photos, sans franchir les portes de la propriété, je poursuis mon chemin et on LÂCHE les CHIENS. Du moins le chien, qui me barre toute retraite, je suis obligé bon gré malgré de poursuivre vers le bois. Je n’ai vue nulle part en amont un panneau propriété privé… A l’entrée du bois un panneau interdit aux véhicules à moteur le chemin. Pas le piéton. Je poursuis donc ma trace et je me retrouve dans un bois privé, contrôlé par des caméras. Je suis piégé, impossible de reculer, il y a les chiens, impossible d’avancer, il y a les caméras. Je coupe par les champs retrouve un chemin et rejoint Nangis sans passer devant la ferme d’Ancoeur et sa tour. Je suis dégoûté. Prenons un itinéraire qui j’espère posera moins de problèmes. Parcours que je n’ai pas réalisé. Poursuivons la rue de la Salle, jusqu’à la rue de la Belle Idée que nous prenons à gauche après un esse gauche-droite, elle tourne à gauche, nous revenons vers le centre du village, laissons la rue de la Garandine sur notre gauche. Nous débouchons rue de la Croix Boissée, passons devant l’école, laissons à notre gauche la rue de Montereau, longeons le cimetière et prenons le chemin dans les champs sur la gauche (chemin qui est encore dans les champs en 2020), nous allons en direction du château d’eau. Traversons la ligne SNCF, nous entrons dans les villages de Bailly-Carrois [La commune de Bailly-Carrois a été formée de la fusion, des paroisses de Bailly et de Carrois en vertu d'un décret de l'Assemblée constituante en date du 8 juillet 1791. Son territoire est définitivement fixé par ordonnance royale en 1834, lors de l'établissement du plan cadastral. Le 30 mai 1806, un décret impérial réuni Grandpuits et Bailly-Carrois pour l'exercice du culte catholique. En 1840, la réunion définitive en une seule commune fut proposée. Désirée par Bailly-Carrois qui possédait une école et une église, elle fut refusée par Grandpuits et la question fut ajournée indéfiniment. La commune de Grandpuits-Bailly-Carrois a été formée de la fusion, au 1er janvier 1973, des communes de Grandpuits et de Bailly-Carrois, qui intervient dans le cadre de la Loi sur les fusions et regroupements de communes de 1971. En 1809, la commune de Bailly-Carrois comprenait 64 hommes âgés de 17 à 65 ans servant dans la garde nationale. Lors de la campagne de France de 1814 ainsi que lors de l'invasion de 1815, la commune de Bailly-Carrois fut détruite et pillée. Elle mit plus de vingt-cinq ans pour sortir de la misère. Pendant le siège de Paris, lors de la guerre de 1870, Bailly-Carrois fut occupée du 17 mars au 30 mai 1871 par les 1er et 3e escadrons de dragons puis du 4 au 9 juin 1871 par la 5e colonne du Train. L'abbé Verger, assassin de Mgr Sibour, archevêque de Paris, fut curé de Bailly-Carrois en 1852. Wikipédia]  poursuivons par la rue de l’église, nous passons devant l’église et débouchons sur la D 201 (rue de Saint Eloi de Baaly) que nous prenons à droite. C’est une artère bordée de beaux arbres et nous trouvons une petite allée bitumée permettant d’approcher de la D 619 en toute sécurité. Nous longeons la départementale sur la gauche, par une contre allée et des parkings, nous entrons dans le hameau de Picardie et prenons sur la gauche la rue des Prés Coutances [Hameau La Picardie ; Ce hameau a pour origine une auberge dite La Picque hardie telle quelle était orthographiée dans les actes d'état civil de 1648. Une Pique était probablement une enseigne de cette auberge. Non loin de cet établissement il y avait un groupe de maisons appelé Mormaisons. Cette dénomination a disparu et le hameau s'est confondu avec La Picardie. Wikipédia] Longeons le camping, nous retrouvons les champs et rejoignons par le chemin de la messe la ferme de Courmignoust. Nous longeons une mare puis les bâtiments agricoles, de chemin nous passons à bitume, traversons la D 56 et poursuivons en face par le chemin dans les champs, il débouche sur un chemin formant Té que nous prenons à droite, coupons un chemin poursuivons tout droit, nous arrivons à l’orée d’un bois prenons le chemin sur la droite. Après le bois il tourne sur la gauche et rejoint la D 56 (rue de la sablière) à l’entrée de Nangis au lieu dit la Baraque.  Coupons la D 619, poursuivons en face par l’avenue du Maréchal Foch, coupons la voie ferrée. Sur ce boulevard nous trouvons de belles maisons. Coupons l’avenue Victor Hugo et poursuivons en face par la rue Aristide Briand et prenons sur la droite la rue Pasteur, que nous suivons jusqu'à la rue du commerce (troisième à gauche) que nous prenons. Nous débouchons rue du Général Leclerc que nous prenons à gauche sur quelque centaine de mètres puis la rue de la Poterie sur la droite.











 



Vous trouverez toute mes randos de la journée en cliquant sur le lien ; 
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Promenade N-S&M Prom 55 Rosay- Courpalay




 Janvier 2020

Promenade en boucle

 

 Carte IGN      Trace GPS & Topo Sans Commentaires          Trace Randogps

Le code mobile de cette randonnée est b294626

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Km     Temps      Arrêt      V/d         V/g          Dénivelé

29       4h50         0h30      6              5,4    

 

Le centre de la Seine et Marne - Rosoy ou Quiers

Avant de partir j'ai un gros souci... devant la mairie de Rosoy une borne marque soit disant le centre de la Seine et Marne. 

En 2016 l'IGN démontre avec surprise pour la commune de Quiers ; que le centre du département se trouve à Quiers. Il me semble pour l'avoir traversé lors d'une promenade, que rien ne le signale.

Le 9 mai 2016 à 18h20

Quiers n'est pas vraiment le village le plus connu de Seine-et-Marne. « Nous n'avons même pas de petits monuments pour attirer quelques touristes, remarque Christine. Les gens qui arrivent ici viennent par pur hasard, sans doute parce qu'ils sont perdus. Ce n'est pas la Creuse, mais presque. » « Quand on dit où on habite, personne ne sait où c'est », poursuit-elle. Et pourtant, Quiers va connaître la notoriété puisque selon l'Institut d'information géographique et forestière (IGN), ce village de 686 âmes est situé au centre du département. Une information qui surprend les habitants tout comme la maire Monique Potterie « J'aurais vu ça plus au sud », avance Joseph. « Vous êtes sûrs ?, interroge la maire, saisissant immédiatement une carte pour vérifier. J'aurais plutôt pensé à Nangis. » Monique Potterie ne s'est pas tout à fait trompée puisque Nangis est à 8 km. 239 maisons, 8 km de voirie et… un distributeur de baguettes. « Mais ici, nous sommes ravitaillés par les corbeaux, ironise-t-elle. On a surtout des champs de betteraves tout autour. » Pas de commerces, pas de transports non plus dans ce village qui comporte huit kilomètres de voirie pour desservir les 239 maisons, mais un étrange distributeur automatique de baguettes. « Nous avons aussi deux stades de football et cinq fermes, s'amuse Christine. Sans oublier le nouveau city stade très fréquenté par les jeunes. » « C'est un village jeune, avec beaucoup de couples et une centaine d'enfants âgés de moins de 10 ans. » Comme Jessica, 35 ans et cinq enfants, qui vit ici depuis dix ans. « On est vraiment à la campagne, c'est d'ailleurs ce que l'on apprécie. Mais pour faire les courses, on va à Nangis, Mormant et Rozay, explique-t-elle. Pour moi, le centre du département c'est Melun. » Joseph admet lui que Quiers est un point névralgique. « On est à 25 ou 30 km de tout. C'est très pratique même si bien sûr il faut une voiture quand on habite ici », remarque-t-il. Mais pour travailler il va tout à côté, à la raffinerie de Grandpuits. « On est bien situés, ajoute Luigi. On est loin de rien. On a une bonne offre de loisirs à Provins (30km). Pour le bricolage je vais à Melun. (environ 40 km mais ce n'est pas si loin de Brie Comte Robert et sa zone commerciale de Servon. Ou de Montereau 30 km » Mais proche de rien n’ont plus... (Loin de tout, proche de rien. C'est un peu le désert tout de même. Impression personnel). Et la capitale n'est pas loin.  « Quand on a envie de faire un petit tour à Paris pour se changer les idées, ce n'est pas si loin, explique Christine, Quiercoise convaincue. (Non en voiture une soixantaine de kilomètres. En train faut se rendre à Nangis et c'est deux heures de trajet avec deux ou trois correspondance de ce que j'ai vu c'est tout de même un peut galère) En 45 minutes de train, on est dans le centre. Et quand on revient à Quiers, on a la sensation d'être à 500 km. » (je n'ai pas trouvé de train me permettant de me rendre à Nangis en 45 mn, mais je n'ai fais que regarder les horaires SNCF et il faut deux heures et deux changement. Les directs Paris doivent être rares ) https://www.leparisien.fr/seine-et-marne-77/quiers-77720/le-petit-village-de-quiers-declare-centre-de-la-seine-et-marne-09-05-2016-5780489.php.  Christine à raison lorsque l'on est à Quiers ou à Rosay on est à 500 km de tout, du moins c'est mon sentiment et je préférerais me situer à Rosay, c'est simplement un tout petit peu plus loin de la raffinerie de Grandpuits, mais avec les vents qui c'est ou c'est le mieux. Bientôt la raffinerie de Grandpuits fermera les familles déserteront ce pole de travail, et l'on ne sera plus à 500 km de tout mais perdu au milieu du Trou du cul du monde en cherchant pour le touriste un éphémère attraie. Je suis méchant mais seul l'attraie de la raffinerie, d'être agriculteur ou artisan fait que l'on se fixe dans ce coin. Je suis désolé de ce constat enjolivé par le journaliste pour montrer un certain attraie du lieu.

Le départ se fait de Courpalay situé sur la D 201 entre Rosoy et Nangis. Nous trouvons un parking vers l'église et les écoles.

Courpalay [xiie siècle Le village se nomme à la fin des années 1190 « Corpaloi », issu du latin cortis (également écrit curtis), signifiant « domaine » et de Palladius, un célèbre agronome romain. Wikipedia] Je me dirige vers l'église, remonte sur la droite la rue de la place de l'église, prenons sur la droite la rue de l'Yvron, prenons la D 201 sur la droite, puis  à gauche la 49a (rue du château d'eau) en direction de Grateloup et poursuivons en face par la rue du château d'eau. Lorsque la route tourne sur la droite nous quittons le bitume et poursuivons en face par un chemin faisant fourche, nous ne prenons pas le chemin de gauche. Nous débouchons sur une route que nous prenons à droite. Laissons l’accès à la ferme de Gratteloup, nous sommes sur un balisage jaune et un bleu. Nous arrivons à un carrefour en patte d'oie inversée nous prenons à gauche la D 49a, (nous quittons le balisage bleu tournant à droite) nous passons devant une grosse ferme avec des serres et juste avant l’entrée du village du Grand Bréau nous quittons le balisage jaune et prenons sur la gauche un sentier intra-muros, au début entre les prairies, puis entre des jardinets. Nous débouchons rue des sentiers que nous prenons à droite, au carrefour nous prenons à droite la rue du petit Clozeaux. Nous arrivons à un carrefour formant Té nous prenons à gauche la rue des Champs Durand (49a) nous retrouvons le balisage jaune. Après avoir longé un bois, la départementale tourne sur la gauche, nous prenons le chemin sur la droite balisage jaune. Nous débouchons sur la D 211 face au haras du prieuré que nous prenons à droite, nous longeons le mur du haras, prenons la première rue sur la gauche, (balisage jaune), nous longeons les carrières enfin un mur, au carrefour nous prenons à gauche la route de bel air (balisage jaune), nous entrons dans le hameau de Segrès. Quittons un court instant le balisage jaune poursuivons le bitume vers le château ou l’abbaye de Ségrès. Malheureusement une fois arrivé au grille, nous le verrons moins bien que lorsque nous descendons vers le lavoir se trouvant devant l'entrée. Remontons vers le virage et prenons sur la gauche le chemin carrossable du moulin Aubert, passons sous la haie de tuyas ou de cyprès formant porche (balisage jaune) ce chemin desserre plusieurs entrées de propriétés. Après un petit chemin sur la gauche, notre balisage tourne en angle aigu sur la droite. Nous débouchons dans un carrefour en forme de Y inversé, poursuivons sur la gauche et au carrefour suivant prenons à droite le long d’une prairie comme le balisage jaune, nous nous dirigeons vers le château d’eau du village. Nous retrouvons le bitume que nous prenons à droite rue de Vaux. Nous entrons dans Bernay, passons un puits et un lavoir. Au carrefour nous prenons à gauche la rue du Général Leclerc, traversons l'Yèrres sur un immense pont  [L'Yerres est une rivière d'Île-de-France, affluent de la rive droite de la Seine. L'Yerres (ou Yères) était appelée la rivière d'Erre en 1384, Edera au xviie siècle, probablement d'un ancien Atura. Le nom actuel a subi l'influence de l'ancien français yerre 'lierre'. Le -s final n'est pas fondé. De 98,23 km de longueur, l'Yerres occupe un bassin versant de 1 020 km2 couvrant trois départements : la Seine-et-Marne, l'Essonne et le Val-de-Marne. Il intéresse 121 communes et environ 160 000 habitants. Pour 85 % de sa surface, ce bassin est couvert de cultures et de forêts, essentiellement en Seine-et-Marne. Les zones urbanisées, environ 10 % du total, sont concentrées en aval près du confluent avec la Seine. La rivière prend sa source en Seine-et-Marne, au nord du hameau de Courbon, en bordure de la route départementale D 20E, sur la commune de Guérard. La rivière est appelée ru des Tournelles avant de devenir l'Yerres en aval de l'étang de Guerlande. La rivière se jette dans la Seine à Villeneuve-Saint-Georges dans le Val-de-Marne. Près de Touquin, l'Yerres grossit en « fusionnant » avec le ru de l'étang de Beuvron, qui selon les géographes pourrait être la vraie « Yerres » tant les débits des deux ruisseaux sont proches. Wikipedia] Pas C.. les anciens, dans ce terrain plat il avait prévu les inondations par un immense ont qui ne semble pas en rapport avec la rivière. Terre perdue alors nous y avons construit une salle ou une entreprise… Place de l’église la rue fait fourche laissons sur la droite (la rue de l'ancien château) menant à l'église, prenons à gauche poursuivons par la D 49b (avenue du général Leclerc) quittons le balisage jaune empruntant une ruelle sur la gauche, coupons la route de Vilbert notre départementale change de nom et devient rue du parc, nous retrouvons les champs et nous nous dirigeons vers la nationale quatre. Nous longeons quelques bâtiments industriels et arrivons au grand carrefour avec un pont permettant de passer sous la nationale, nous prenons à droite la route de Rosay longeant la nationale quatre (D 201 a), route de Villeneunotte. Nous longeons un haras avec piste d'entrainement pour chevaux de course. Nous entrons dans Villeneuvotte. Passons une nouvelle fois l'Yerres, et un peu plus loin prenons le chemin des Bordes sur la gauche nous entrons dans un petit parc, prendre le sentier de droite, se dirigeant vers un bras de l'Yerres et du lavoir, passons le petit pont, puis la barrière et faisons un esse gauche-droite, nous trouvons un balisage bleu. Commençons par faire le Tour de Rosay par le boulevard Victor Hugo [Cette ville, de forme octogonale, était jadis fermée de murailles flanquées de treize tourelles sans compter celles que l’on avait accolées à chacune de ses trois principales portes. Elle était entourée de grands fossés, maintenant surmontés de promenades bien plantées. Les remparts de Rozoy furent refaits vers la fin du XVe ou au commencement du XVIe siècle par les soins et aux frais des habitants. D'un gallo-roman RAUSETU « lieu planté de roseaux », qui a donné l'ancien français rosei, rosoi. Il est basé sur le gallo-roman RAUS d'origine germanique et qui a donné l'ancien français ros « roseau ». Au cours de la Révolution française, la commune porte le nom de Rozoy-l'Unité. Autrefois orthographiée Rosoy comme l'atteste le Dictionnaire des communes de France et des principaux hameaux en dépendant (1818) qui la situe à cinq lieues de  poste de Coulommiers (soit 21,44 km). Elle ne porte le nom de Rozay-en-Brie que depuis 1934 lorsque le maire Gilbert Eugène, après délibération du conseil municipal, décida que l'orthographe Rozay-en-Brie doit être définitivement substituée à celle de Rozoy-en-Brierosoi étant une forme dialectale plutôt caractéristique de l'oïl septentrional (picard, etc.). Jusqu'au xe siècle, Rozay-en-Brie est une ville souterraine composée de caves et de souterrains dont certains, selon la légende, iraient jusqu'à Provins. Possédant une compagnie d'arquebusiers, Rozay devient au Moyen Âge un centre commercial florissant avec des marchés et des foires. Certaines rues portent les noms de cette époque : rue aux Fromages, rue des Porcelets, rue de la Haranderie, place du Marché-au-Blé. Le bourg de Rozay est alors entouré de fortifications (remparts avec tourelles et portes). Cette route venant de Paris, qui se poursuit vers Troyes par Provins, est vraisemblablement utilisée par les marchands qui se rendent aux célèbres foires de Champagne et par les pèlerins. En 1314, lorsque Louis le Hutin succède à son père Philippe le Bel, la ville est définitivement rattachée au royaume de France. Elle se situera jusqu’à la Révolution à la limite des provinces d’Île-de-France et de Champagne. En 1358, la Brie est soulevée par la Grande Jacquerie lors de la Guerre de Cent Ans. Une borne située sur la place de la mairie rappelle que la commune est au centre géographique du département de Seine-et-Marne. La commune se situe au cœur de la région de la Brie. La ville était reliée à Paris dès le xviiie siècle par une grande route rectiligne passant notamment par Tournan et Fontenay. Cette route se terminait à Rozoy et ne sera poursuivie qu'au xixe siècle. Elle s'appellera Chemin de Rozoy à Sésane ou Grande route de Sésane. Rozay-en-Brie était située sur la ligne Jouy-le-Châtel - Marles-en-Brie (24 km) du Réseau de Seine-et-Marne, ouverte en 1902. Il s'agissait d'un ancien réseau de chemins de fer à voie métrique, concédé à la Société générale des chemins de fer économiques (SE) connue sous la dénomination des "Tramways de Seine-et-Marne". Le service des voyageurs sera supprimé en 1934 avec transfert sur route, par autocar sur certaines sections. Les marchandises subsisteront jusqu'en 1938. Suite dans Wikipedia.] Remontons le Boulevard Amiral courbet, bordé de beaux arbres. Nous longeons les remparts [Rozay était entouré de remparts dont il reste d'importants vestiges. Sur les treize tourelles d'origine, il en reste huit. Les remparts de Rozoy furent refaits vers la fin du XVe ou au commencement du XVIe siècle par les soins et aux frais des habitants. Trois portes donnaient accès à l'intérieur de la cité. Les portes de Rome et de Gironde qui subsistent ont été classés monuments historiques en 1935. Les anciens fossés sont comblés et, plantés d'arbres et de pelouse, offrent des lieux de promenade. Wikipedia ]. Faisons le tour des remparts en prenant sur la droite le Boulevard Lafayette. Nous passons devant la porte Gironde [Bien que l'origine des fortifications de Rozay-en-Brie remonte au XVIe siècle, la porte de Gironde, l'une des deux anciennes entrées de ville que l'on peut voir actuellement avec la porte de Rome , a été refaite au XVIIIe siècle. Ce monument possède sur la corniche de ses piliers deux lions en pierre sculptée se faisant face et tenant un blason entre leurs pattes http://cfpphr.free.fr/portedegironde77rozayenbrie.htm] Poussons jusqu'à la rue aux Buttes que nous prenons à droite, nous y trouvons des maisons à colombages. Nous débouchons rue de Gironde que nous prenons à gauche, descendons la rue du Générale Leclerc jusqu’à la petite rue pavées aux fromages que nous prenons à gauche [nous y trouvons une maison à colombages et une vierge dans une niche dans l'angle d'une maison.] Nous débouchons rue du Générale de gaulle que nous prenons à droite passons devant la mairie, place de la mairie, nous devons trouver une borne (que je n'ai pas remarqué, elle marque le centre de la Seine-et-Marne) [ce doit être la pierre en forme de tronc de cône entourée d'arbres, avec les voitures garées autours je ne l'ai pas remarqué.] Reprenons la rue du Générale Leclerc sur la gauche jusqu'au chevet de l'église et prenons sur la droite la rue de l'église [Église Notre-Dame-de-la-Nativité. Edifice imposant, située entre le comté de Champagne, le domaine royal de l'Île-de-France et le chapitre de Paris. Elle est mise en valeur aux xiie siècle et xiiie siècle, à l'image de Villeneuve-le-Comte, à l'époque des défrichements de la forêt briarde et du développement des foires. Elle a été classée monument historique en 1862.  Sa construction a commencé à partir du xiie siècle. Le clocher, de style roman, date de cette époque. Elle a été transformée au siècle suivant : adjonction de la nef, du bas-côté nord et remaniée et restaurée jusqu'au xixe siècle. Le portail ouest, mariage entre style gothique flamboyant et style Renaissance, a été restauré à partir de 1998. Sur un contrefort côté rue du Général-Leclerc on peut voir une pierre gravée avec une marque de compagnonnage datée de 1517, date de l'achèvement de la partie sud de l'édifice. Dès 1017, l'église de Rozay est confiée aux chanoines de Paris par l'évêque de Meaux. À l'intérieur, peuvent être perçus une "Vierge à l'Enfant" en marbre blanc sculptée par Germain Pilon, une huile sur panneau en bois représentant saint Jérôme écrivant ses mémoires, "la délivrance de saint Pierre" huile sur toile du xviie siècle. Orgue Modifier Construits par Louis-Alexandre Clicquot au xviiie siècle, reconstruit entre 1930 et 1933 par Gabriel d'Alençon; le grand orgue et le positif, constitués de 2 000 tuyaux ont été remis en état de 1989 à 1996. Le positif, datant de 1723, est attribué au facteur d'orgue Deslandes et, à la mort de celui-ci, la partie instrumentale aurait été confiée à Nicolas Collard ou à L. A. Clicquot. Le buffet d'orgue, daté de 1737, aurait ainsi pu être conçu par ces derniers. Wikipedia.] [La tradition porte que St Thomas de Canterbury en fit la dédicace. Une peinture qui se voyait au milieu du rond point de l’église attestait un miracle arrivé en 1198. Un prêtre, d’une foi chancelante célébrait la messe, lorsque tout à coup, le pain fut visiblement changé en chair et le vin en sang (Rigord, cité par Duchesne – Histoire de France, tome 5, p. 41 et La Chronique de Nangis, tome 2, p. 19, font mention de ce miracle) On ajoute que ce prêtre effrayé quitta l’autel et s’enfuit en criant « à Rome, à Rome ! ». La rue et la Porte par laquelle il passa ont depuis retenu le nom de rue et porte de Rome, au lieu du nom de « Reversement », qu’elles avaient auparavant. Histoire et patrimoine mairie de Rosay en brie. Je vous conseille de lire l'article de la mairie sur l'histoire de Rosay] Prenons le rue de l'hospice sur la gauche et passons devant le porche monumental. A l'angle de la rue, nous trouvons une drôle de construction peut être l'une des nombreuses fontaines de la ville. Prenons la rue du Général Leclerc sur la droite, l'inscription peinte sur le fronton de la maison, m'a fait sourire. Un peut plus bas derrière les remparts le lavoir. Remontons la rue du Générale Leclerc. Prenons sur la droite la rue Saint Jacques toute petite rue avec une maison à colombages dans sa partie la plus étroite. Prenons la rue de la Haranderie sur la gauche. Sur la droite face à la rue du Générale de Gaulle, nous découvrons une maison avec de hauts reliefs. Poursuivons à droite par la rue de Rome et partons en pèlerinage vers l'Italie. Dépassons la porte de Rome (deux versions pour le nom de cette porte.) [On voyait encore en 1782, sur une pierre placée en fronton d’une des portes, dite la Porte de Rome, une inscription conçue en ces termes : « Je fus mise ici par le commun, l’an 1512 » ; Les armoiries de la ville, qui surmontent cette pierre ont 3 roses accolées de 2 anges et surmontées de cette devise : « rosa inter flores ». Les autres portes sont décorées des mêmes armoiries auxquelles sont accolées 2 branches de laurier croisées en dessous : les 3 roses sont de gueule sur fond sablé d’azur et surmontées d’une couronne de comte. Plusieurs anciens traités devant notaire, attestent que les remparts en dedans et en dehors des fossés et les portes ont toujours été entretenus aux dépens de la ville et lui en conservent la possession. La porte supérieure de la ville est la plus considérable, la plus aérée et celle où se trouvent une plus grande quantité de belles maisons. Histoire et patrimoine mairie de Rosay] Rozay se situait sur la route de pèlerinage menant à Rome. Le grand chemin de Fontenay à Rozay était appelé chemin de Rome. Wikipedia (Une légende conté dans la partie église en donne une autre version.)]. [On lit souvent que le pèlerinage de Rome est, avec ceux de Terre sainte (Jérusalem en particulier) et de Compostelle, l'un des trois principaux pèlerinages chrétiens. Rome, siège des successeurs de l'apôtre Pierre, fut et demeure un pèlerinage majeur. Jérusalem, où mourut Jésus, est également une destination éminente, et est en outre une ville sainte pour les trois grandes religions abrahamiques : juive, chrétienne et musulmane. La principale voie de pèlerinage vers Rome, attestée depuis 990 par le parcours de Sigéric, est la via Francigena. Au Moyen Âge, le pèlerinage à Rome a une dimension pénitentielle importante (comme en attestent les archives de pénitencerie) avant de devenir l'objet de jubilés en 1300 Les pèlerins de Rome étaient désignés sous le nom de « Romieux ». Le concile de (Chalon-sur-Saône) de 813 lui confère la même importance que le pèlerinage de Tours. Ces pèlerinages sont concurrencés par celui de Saint-Jacques-de-Compostelle à partir du xe siècle. En 1492 le pape Alexandre VI déclare officiellement que les trois principaux pèlerinage de la chrétienté sont ceux de Jérusalem, Rome et Saint-Jacques-de-Compostelle.] Poursuivons par la D 2 (rue de Vilpré). Au carrefour prenons la rue de la Tuilerie sur la droite, nous la quittons lorsqu'elle tourne en angle aigu sur la droite, poursuivons tout droit, au petit pont au dessus du ru de la fontaine nous retrouvons un chemin très gadouilleux remontant vers le carrefour de la D49 et 211. Prenons en face la D 211 en direction de Bernay, Aubepierre et Mormant. Longue route très circulante. La route tourne sur la droite au niveau du bois de la garenne, nous abandonnons le bitume pour prendre sur la gauche un chemin derrière de grosses pierres. Le départ n'est pas engageant, on y trouve malheureusement des détritus. Ce bois ressemble à un taillis mal entretenus plutôt qu'un bois, il nous permet de quitter le bitume et de couper notre itinéraire. Le chemin fait fourche nous prenons à droite, (sur le terrain c’est tout droit), C’est un chemin très humide et comportant de petites ronces, je ne suis pas sur que l’été cette partie soit praticable. (Dans ce cas poursuivre la D 211, jusqu’à la patte d’oie, prenons la branche de gauche, face à la D 49b encore à gauche la petite route avec le sens interdit. Sur la carte Google Street View, je me trouve devant un gros problème elle est coupée par une barrière. Suivant le sens de la photo ce n’est pas la même. D’un coté une barrière ronde empêchant les voitures de passer, de l’autre une grille… empêchant même le piéton de passer. La voiture Google à réussi à passer par la D 201. J’espère que vous n’aurez pas de soucie si vous réussissez à passer. Dans le cas inverse poursuivez le bitume jusqu’au Haras de Segrès et le balisage jaune sur la gauche pour revenir sur Courpalay par le chemin qui nous a servi à l’allé. C’est un sacré raccourci mais malheureusement je n’ai pas trouvé autre chose.) Sortons du bois et longeons sa lisière, nous débouchons sur une route, je m'aperçois qu'il y a une chaine sur un poteau, ce bois est peut être privé. La route que nous empruntons est peut être elle aussi privée mais en passant par le bois on ne peut pas le savoir. Prenons cette route sur la gauche, elle longe des prairies et le parc du château de la Grange Bléneau. [maison forte, dont l'origine remonte en partie au xive siècle, remanié au xviiie siècle, situé sur la commune de Courpalay. Siège d'une seigneurie, dépendant de la châtellenie de Melun. Mentionné dès le xiiie siècle ; « Corpaloi », le château de La Grange-Bléneau a appartenu aux Courtenay, aux Aubusson-La Feuillade, aux Dupré de La Grange Blesneau, aux d'Aguesseau. Le prince de Condé et ses troupes s'en emparent lors des troubles de la minorité de Louis XIII. Adrienne de Noailles le transmit à son mari, le général de La Fayette, qui y vécut de 1802 à sa mort en 1834. Des documents iconographiques joint à l'aveu de 1363, le décrit comme une enceinte de 35 × 24 mètres composé de cinq tours.

Les bâtiments date du xvie siècle, il a été remanié au début du xviiie siècle. Il comprend trois corps de logis que viennent flanquer cinq tours circulaires du xve siècle, une entrée voûtée, accostée de deux tourelles, dans laquelle se logeait un pont-levis à flèches enjambant les fossés, une chapelle.

Le château est demeuré en l'état depuis la mort de La Fayette, il renferme notamment la bibliothèque du général et des archives et souvenirs historiques relatifs à l'indépendance des États-Unis. Divers objets personnels et souvenirs de Lafayette provenant du château par descendance de sa file aînée Anastasie de La Tour-Maubourg ont été vendus aux enchères à Paris les 7 et 8/07/2012 (lots 312 à 317 du catalogue de 335 numéros). À la demande de La FayetteHubert Robert travailla avec Antoine Vaudoyer à l'aménagement des jardins. En 1935 Le château a été acheté par René de Chambrun Pineton à son cousin Louis de Lasteyrie en 1955, descendant de Lafayette.

Il est aujourd'hui la propriété de la Fondation Josée-et-René-de-Chambrun. La Fondation a été reconnue d’utilité publique le 19 octobre 1959. Elle a pour objet la conservation du château (château de La Grange-Bléneau à Courpalay) ayant appartenu à La Fayette et la conservation des collections historiques se rapportant à sa mémoire. La fondation détient aussi les archives privées de Pierre Laval. Elle possède aussi le château de Châteldon qui appartint à la famille Laval ainsi que deux maisons médiévales du village : maison sergentale et ancienne pharmacie. Le château avait été acheté en 1935 à Louis de Lasteyrie, descendant de La Fayette par René de Chambrun, son cousin. Les nouveaux propriétaires découvrirent dans un grenier des archives de La Fayette qui furent classées archives historiques en 2003. Detail dans Wikipedia] Je n'ai plus l'impression d'être en Seine et Marne, mais dans le Val de Loire, la forme du château et ses deux grosses tours me font penser au château de Chaumont. Je ne suis pas sur qu'en temps normal on puisse pénétrer dans l'allée principale bordée d'arbres, mais le château et en restauration. Je découvre les communs en briques, peut être un ancien chenil du moins il en a bien l'aspect, la chapelle, et au détour du bâtiment, la cour de la ferme servant de parking pour les travaux. Je ne m'avance pas plus, fait demi-tour retrouve la route d'accès que je prends à droite. En effet de ce côté de la route des pancartes au sol annonce que le chantier est interdit. Nous retrouvons la D 201, faisons un esse droite gauche et prenons le chemin dans les champs, le long d’une ligne électrique. Au dernier poteau électrique coupons un chemin par un petit esse gauche-droite nous poursuivons en direction d’une grange au bardage vert. Nous débouchons sur un autre formant Té nous prenons à gauche, nous arrivons sur la D49 que nous prenons à gauche, nous retrouvons une ligne électrique et prenons le premier chemin sur la droite, nous débouchons de nouveau sur un chemin formant Té nous prenons à gauche. Au loin nous apercevons un long mur et un pavillon carré c'est le château du Breuil.  Traversons le ru des Fontaines Blanche, nous entrons dans Vilpré par la rue des Sources au carrefour prenons à droite la rue Saint Hubert. Elle fait un grand virage sur la gauche et débouche sur la D2. Nous faisons un esse gauche-droite et prenons le chemin des tanneurs. C'est pour essayer d'avoir une vue sur le château. Sur place ce n'est ni en Seine-et-Marne, ni en Val de Loire que je me trouve, mais en Normandie. Les communs ressemblent aux manoirs que l’on trouve dans cette région. Par contre je n'ai pas trouvé grand-chose sur l'histoire de ce château, n’y la raison de la présence d’un wagon PLM (Paris, Lyon, Marseille) au milieu de la cour... [Au lieu-dit le Breuil, cité en 1500 « maison forte », se dresse un château en pierre et briques datant du xixe siècle Wikipedia  L'histoire de la ferme est liée à celle du Château du Breuil avec lequel elle constituait, au XIIIème siècle, une Maison Forte. La tour médiévale et ses meurtrières témoignent de son histoire. Il existe dans ce village un vieux château avec un parc appartenant à M. Bourgeois de Vrignel, et parmi les fermes il en est une dite de Vrignel, au même propriétaire, remarquable par sa situation et sa construction régulière; le fermier, qui est maire du lieu, y entretient un superbe troupeau de mérinos.

Le château du Breuil communique à la route de Rozay à Nangis par une belle avenue plantée de quatre rangs d'ormes. Le parc, entouré de fossés et de haies vives, est très-bien distribué. http://patrimoine-de-france.com/seine-et-marne/voinsles/jardin-d-agrement-dit-parc-du-chateau-de-breuil-1.php] Revenons sur nos pas reprenons sur la gauche la D 2 passons devant les grilles du château poursuivons la Départementale (on peut si l'on en a envie prendre sur la gauche le chemin bitumé jusqu'à la ferme du Breuil, ou nous découvrons une belle tour dans un angle intérieur de la cour. Tour ou ancien pigeonnier) Prenons le chemin situé à droite de la D2. Passons à nouveau le ru de la fontaine blanche le chemin tourne sur la gauche, longeons quelques arbres, une ranger de pierres empêche aux véhicules de se diriger vers le bois, nous prenons le chemin sur la droite. Sur la droite nous apercevons les toitures en forme de poivrière du château de la Grange. Nous arrivons à la ferme avec un étang du Plessis Mallet contournons la ferme passons devant un hangar, trouvons la route d'accès à la ferme que nous suivons jusqu'à la D 49, après avoir traversé le ru de la Tessonnerie. Prenons la D 49 sur la gauche. La route fait fourche, laissons la route de gauche, contournant le village de la Chapelle-Iger. Longeons le cimetière, nous arrivons à l'intersection avec la D 49a nous prenons à droite en direction de Courpalay. Nous longeons un bois, passons un ru et nous entrons dans Courpalay par la rue de Changeard, au dessus de hauts murs nous apercevons un château. Nous arrivons au carrefour avec la rue de Champrenard, faisons un esse gauche-droite, on se dirige vers l’église, puis la petite rue de droite pour retrouver le parking devant l’école.

 























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