jeudi 2 novembre 2017

Randonnée Le Plus Loin Possible : Etape 63 : Jouy aux Arches - Metz

 Jouy aux Arches - Metz 

28 juillet 2017

 

 

Le code mobile de cette randonnée est b310973

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km    Temps    arret    V/d    V/g    dénivelé

23,3    4h38     0h50    5,0     4,2       192 +


J'ai bien dormi. Deux jours de suite des itinéraires à 38 & 39 km cela commence à faire mal aux jambes surtout que le terrain n'est pas plat. Les derniers 39 km n'étaient pas prévu j'en avais trouvé que 34 lorsque j'avais tracé le parcours.
Le petit déjeuner n'est pas aussi grandiose que ces jours derniers. Ici pas de charcuterie, pas de vrais viennoiseries mais le prix n'est pas
le même. Me voilà parti. Hier j'ai pris la départementale au lieu de suivre ma trace passant par l'île des Reculottes. Ce matin je décide de reprendre cette trace. Je longe les bâtiments industriels installés dans cette zone d’activités et j'arrive d'avant un immense haras. J'avais repéré sur la carte un chemin permettant de reprendre le Gr 5 f. Le chemin existe bien, mais il est derrière la clôture du parcours d'entrainement aux sots d'obstacles.  Il est à peine 8h, on s'occupe des chevaux dans les boxes, le chemin est à l'extrémité du terrain derrière une clôture. Aucun cavalier en vue, je passe sous la barrière. Me voilà sur le Gr.
En regardant mieux la carte, il y a peut être un passage pour rejoindre ce balisage en prenant à l'opposer de ma trace, en s'approchant de la ligne de chemin de fer et de la station de pompage... Heureusement qu’hier je n’ai pas pris ce chemin… Bien agréable ce sentier en bordure de l’eau. Nous arrivons au pont que nous prenons à droite c’est la D11. Dans le ciel c’est un lâché de ballons passant aux grès du vent les "Côtes". Que c’est jolie toutes ces montgolfières de formes et de couleurs différentes.
    
                     
 Dans Ars je me plante et prends le chemin d’hier (je n’ai pas vu la trace sur la droite qui d’après la carte emprunte un chemin intra muros. Hier, j’étais persuadé que le balisage continuait tout droit.) Je fais un détour en ville que je n’ai pas mis sur la carte et retrouve ma trace. On débouche sur la rue Poincaré que l’on prend à gauche, puis la rue Jeanne d’Arc sur la droite, puis à gauche la rue Maudhuy, à
droite la rue de la mine et enfin à gauche la rue Haute Place. Nous trouvons à mi pente un chemin sur notre droite que nous prenons. Nous marchons entre des clôtures puis un bois. Nous arrivons à Vaux et passons devant un beau lavoir, puis prenons la rue des vignes. Au château nous apprenons que nous sommes dans les vignobles  de Molozay. Nous quittons la rue pour prendre à droite un petit chemin, rapidement nous arrivons à Jussy ou nous passons
 de nouveau devant un lavoir. C’est la promenade des lavoirs. Je suis le balisage sans trop de problèmes. J’arrive à Moulins lès Metz, et je me plante à nouveau. Je n’ai pas trouvé le sentier intra muros me permettant de rejoindre Chazelles. J’ai bien fait demi tour pour rechercher le balisage, mais à la dernière marque je n’ai pas vu ou elle tournait. j’aurais peut être du insisté du coté de la rue sans issus, il y avait peut être un passage. Je n’ai pas remarqué la marque de rappel après un changement de direction. J’ai donc poursuivi ma route par la zone pavillonnaire et la rue Baoeton et buisson, je prends à droite la rue Aubépines, et débouche sur la D 603 que je prends à gauche. Je retrouve ma trace un peu plus loin ainsi que le
balisage, je prends à droite et j’arrive sur la Moselle                
[Elle prend sa source dans le massif des Vosges à Bussang et se jette dans le Rhin à Coblence en Allemagne. Sa longueur totale est de 560 kilomètres : 314 kilomètres en France, 39 faisant frontière entre le Luxembourg et l'Allemagne, et 208 exclusivement en Allemagne. Par ailleurs, c'est sur cette rivière qu'est situé le tripoint Allemagne-France-Luxembourg.
Une fontaine située à 731 mètres d'altitude (près du col de Bussang dans le département des Vosges) est présentée comme sa source officielle, mais la rivière se forme de la réunion de plusieurs ruisseaux dont certains sourdent à plus de 1 000 mètres, sur les pentes du Grand Drumont.
Autrefois, la Moselle rejoignait la Meuse à hauteur de Pagny-sur-Meuse. La « capture » de la Moselle a lieu au début de l'ère quaternaire. À hauteur de Toul, la Moselle oblique vers le nord-est pour franchir le pied de l'actuelle côte de Moselle. Son cours a ainsi rejoint un affluent de la Meurthe, alors très puissante rivière au débit fluvio-glaciaire, cet affluent n'était qu'un modeste ruisseau se jetant dans celle-ci en aval de Frouard. La capture modifie évidemment le réseau hydrographique, et en particulier depuis la fin des temps glaciaires. La Moselle a aujourd'hui un débit plus important : elle est l'artère principale et la Meurthe n'est plus que son modeste tributaire oublié. Ce parcours 
tortueux, entre Neuves-Maisons et Liverdun, est souvent connu sous le nom de boucles de la Moselle. L'hypothèse ancienne d'une érosion régressive, fondée sur le lit plus profond de la Meurthe, est abandonnée. Dans les années 2000, la prise en compte d'un sous-tirage karstique, très favorisé en milieu périglaciaire, explique mieux le déversement vers le modeste affluent de la Meurthe.
Le phénomène peut se repérer facilement dans le paysage. À Toul, la Moselle reçoit, en rive gauche, un petit affluent, l'Ingressin, qui coule au milieu d'une large vallée relique qu'il a été bien incapable d'entailler et dont la topographie montre le creusement par une rivière dont le cours était inverse à celui observé actuellement. D'autre part, d'anciens méandres rencontrés dans la vallée sèche, le val de l'Asne, séparant la source 
de l'Ingressin du cours de la Meuse au niveau du seuil de Foug, ne peuvent s'expliquer que par le passage d'une rivière aujourd'hui disparue. Enfin, au sud de Lay-Saint-Rémy, dans le Val de l'Asne, des alluvions anciennes contiennent des galets siliceux vosgiens qui n'ont pu être charriés que par l'ancienne Moselle.
Lorsque la Moselle quitte le territoire français à Apach, son bassin versant est alors d'environ 11 500 km2.]
          













                          

                        

Nous longeons L'ile aux Jésuites, malheureusement on ne voit rien. C’est un étang bordé de petites maisons de pêcheur. Comme les clôtures sont hautes il est difficile de ce rendre compte de cet espace de tranquillité. D’un coté l’étang de l’autre la Moselle, la voie verte est agréable même si elle est cimenté faut bien faciliter le trajet des vélos, poussettes, et rollers. J’approche de Metz, je vois le pont au dessus du fleuve. Lorsque j’ai tracé ma route, je n’ai pas remarqué une ligne noir sur la carte. J’ai tracé
ma route sans étudier cette dernière et cette ligne noir, c’est une ligne SNCF. Je m’étais dit ; je trouverais bien un moyen de grimper sur le pont, mais avec la ligne SNCF cela devient impossible. Je commence à paniquer, Metz est à droite de la Moselle, il faut absolument que je traverse. Les autres ponts sont assez loin et il y aura toujours cette voie ferrée. 

Il me reste trois heures pour visiter la ville et trouver la gare. Je dépasse le pont et trouve un tunnel permettant de rejoindre la grande artère puis mon pont. Me voici dans l’Ile Saint Symphorien, je suis le GR qui longe la Moselle par la grande pâture devenue un petit parc. La Moselle fait de nombreux bras et de nombreuses iles, nous longeons un petit bras de la rivière et passons sous l’autoroute.

Cette deuxième partie n’est pas construite c’est un immense terrain de verdure transformé pour les longues vacances scolaire de juillet - aout en aire de jeux pour les gamins. Nous passons un pont au dessus de l'eau et pénétrons le quartier touristique de Metz. Nous longeons le Jardin Boufflers [À l’origine un jardin de la Haute-Pierre s’étend derrière la grande maison et la rue du même nom. Il sert de potager lorsque l’hôtel de la Haute-Pierre devient la demeure des gouverneurs de la province.
Le gouverneur des Trois-Évêchés Louis-François de Boufflers le rend public en 1687. La ville donne au jardin son nom en souvenir de cette libéralité. Sa création date du remblaiement de la Citadelle de Metz aux alentours de 1815. Il est planté d'énormes tilleuls et chênes et offre une vue plongeante sur le plan d’eau Saint-Symphorien et l’île du Saulcy.
 Une statue équestre monumentale du sculpteur Claude Goutin rend hommage au marquis de La Fayette qui avait décidé de rejoindre l’armée révolutionnaire américaine à cet endroit.
À côté de ce jardin se trouve celui de l’Esplanade par lequel on accède la basilique Saint-Pierre-aux-Nonnains, à la terrasse de l’Arsenal, ainsi qu’à la chapelle des Templiers et au palais du Gouverneur. Wikipedia] Il ne me reste pas beaucoup de temps avant mon TGV j’ai trop musardé en route pensant que j’avais une longue après midi à occuper, je n’ai pas le temps de me rendre dans ce jardin. Je devais également me rendre dans la petite île du Petit Saulcy ainsi que dans l’île de Pontiffroy mais je n’irais pas plus loin que quelques mètres après les deux premiers ponts. L’un me permettant de photographier l’extérieur du Temple Neuf.
 [Le Temple Neuf ou nouveau temple protestant est un édifice de culte réformé d’Alsace et de Lorraine construit à Metz, entre 1901 et 1905, durant la période wilhelminienne dans une Alsace-Lorraine sous tutelle allemande. A l'époque du rattachement de Metz à l'Empire Allemand, la ville se transforme sous l’action des autorités qui décident de faire de son urbanisme une vitrine de l’empire wilhelmien. 
L’éclectisme architectural se traduit par l’apparition de nombreux édifices de style néoroman, tels la poste centrale, le « temple neuf », ou la nouvelle gare ferroviaire ; de style néogothique, tels le portail de la cathédrale et le temple de Garnison, ou encore de style néo-Renaissance, tel le palais du Gouverneur. Le « temple neuf » illustre cette politique de germanisation par l’architecture, déployée par Guillaume II, pour asseoir son emprise sur la ville. Wikipédia]
Bâtiment de la préfecture

Au second pont j’immortalise le beau bâtiment de la préfecture.
Je suis surpris par ce quartier fleurie situé derrière la cathédrale, il semble calme et reposant.
 







                     
Je remonte par la rue du Vivier et  m’arrête devant la cathédrale. je suis de nouveau surpris par son état de conservation. Il n’y manque aucunes statues et elles ont toutes leurs têtes. [Si sa construction s'étend sur trois siècles, à partir de 1240, la cathédrale présente une belle homogénéité de style puisque les critères stylistiques furent respectés à chaque campagne de construction.
La cathédrale de Metz est non seulement la cathédrale de France ayant la plus grande surface vitrée, près de 6 500 m2, mais également celle qui présente les plus grandes verrières gothiques d’Europe. Elle est familièrement surnommée la « lanterne du bon Dieu ».
 Dimensions générales
Surface du bâtiment : 3 500 m2
Longueur maximale extérieure : 136 m
Longueur maximale intérieure : 123,2 m
Largeur de la façade ouest : 33,0 m
Hauteur des voûtes : 41,41 m

Dimensions de la nef

Hauteur de la nef centrale : 41,41 m
Largeur de la nef centrale : 15,60 m
Hauteur des nefs collatérales : 14,3 m (très basses par rapport à la forte élévation de le nef)

Dimensions du transept
Hauteur des voûtes : 43,10 m
Longueur de la nef transversale (transept) : 46,80 m
Largeur de la nef transversale (transept) : 16,34 m
Les tours

Hauteur de la tour du Chapitre : 69,00 m
Hauteur de la tour de Mutte : 88,00 m (93,00 m avec la flèche)
Les vitraux

Surface des vitraux : 6 496 m2
Diamètre de la rosace ouest : 11,25 m


Je vais passer rapidement sur le début de sa construction vous trouverez son histoire sur wikipédia ou d’autres sites spécialisés. Ce qui m’étonne c’est son état de conservation malgré les deux guerres. 
  Premiers réaménagements du XIXe siècle
À partir de 1845, des projets de restauration de la cathédrale apparaissent avec l'intention de rendre une certaine « pureté stylistique ». L'engouement romantique pour le Moyen Âge au XIXe siècle a pour effet de faire renaître un intérêt pour l'art gothique, à le valoriser et l'étudier, ce que nous prouvent les travaux d'Eugène Viollet-le-Duc.

Ainsi, l'intérieur de la cathédrale est vidé du mobilier et des ornements ultérieurs au XVIe siècle (fin du Moyen Âge et de la construction originelle de l'édifice). On note notamment la disparition d'un jubé baroque, présent sur des gravures, ayant remplacé le jubé médiéval après 1791. Cette première campagne de restauration s'accompagne de l'ajout de nombreux vitraux encore présent dans les premières travées de la cathédrale. L'ensemble vitré de la chapelle Notre-Dame-la-Ronde témoigne de cet art du vitrail de l'école de Metz au XIXe siècle, représenté principalement par Laurent-Charles Maréchal. Une refonte néogothique (1874-1903). 

Ornements et pinacles de la période néogothique, pignon de la façade occidentale.
En mai 1877, un feu d’artifice organisé depuis le toit de la cathédrale en l’honneur de l'empereur Guillaume Ier, provoque un incendie qui détruit totalement la toiture mais épargne l’intérieur de la cathédrale.
L’ancienne charpente de bois et la couverture en ardoise sont remplacées entre 1880 et 1882 par des fermes métalliques à « la Polonceau », avec une couverture de plaques de cuivre. La nouvelle toiture, surélevée de 4,5 m modifie sensiblement la volumétrie extérieure de la cathédrale, réduisant l’effet d’élancement des tours. La surélévation s’accompagna de la création, entre 1883 et 1886, de pignons ornés sur les façades nord, sud, et ouest.
Peu avant, de 1878 à 1881, la rotonde du chœur, œuvre de Gardeur-Lebrun (1791) fut supprimée, et l’accès à la crypte rétabli. De 1874 à 1887, la 

restauration des piles et des arcs-boutants de la nef et du chevet compléta la restauration des voûtes. Le portail latéral sud, auparavant masqué par les arcades, fut inauguré en 1885. Après dégagement, il fallut le descendre deux mètres plus bas au niveau de la place d’Armes, les sculptures restantes étant alors démontées et restaurées par le sculpteur Dujardin. En 1888, les restaurations portèrent sur Notre-Dame-du-Carmel, ancien chœur de la collégiale. Elles consistèrent à refaire la charpente, et à rouvrir les fenêtres occultées par le portique néoclassique
La chapelle des Évêques le fut à son tour en 1895, alors que les travaux de démolition du portail de Blondel étaient décidés.
De 1871 à 1918, l’Alsace-Moselle fait partie intégrante de l’Empire allemand avec le statut de territoire d’Empire. La mode est alors au médiévisme comme on le voit, à la même époque, au château du Haut-Kœnigsbourg « restauré » si ce n’est reconstruit pour l’empereur allemand ou à Karlštejn réhabilité pour l’empereur d’Autriche, mais il n’est pas interdit de penser que des arrière-

pensées politiques sont présentes dans la décision de supprimer l’enveloppe « française » de Blondel pour une refonte néogothique des pourtours de la cathédrale.
Les derniers ajouts de Blondel dont le style disconvient à l’idéal romantique de l’époque, sont détruits en 1898, pour faire place à un portail de style néogothique inauguré en 1903 par l’empereur Guillaume II, sous la direction de l’architecte Paul Tornow. Les sculptures, sur le tympan du portique, représentent le Jugement dernier. Le nouveau portail emprunte à l’école champenoise, notamment par l’usage de voussures appareillées. Les deux grandes statues sur la façade de l’ancien portail, sculptées en 1767 par Le Roy, se trouvent aujourd’hui à Saint-Avold : l’une au-dessus de la face avant de la basilique et l’autre au-dessus du portail d’entrée de l’église abbatiale Saint-Nabor.                                 
De 1908 à 1919 l’intérieur de la cathédrale fut restauré et meublé par Wilhelm Schmitz. Façade occidentale et position des tours.
  La cathédrale de Metz a la particularité de ne pas posséder de "façade harmonique" à la manière des autres grandes cathédrales gothiques de France (comme à Reims, Strasbourg ou encore Toul), c'est d'ailleurs grâce à cette façade singulière qu'a été possible la réalisation de la grande verrière. Ainsi la cathédrale n'a qu'un seul portail sur sa façade principale.
En effet, les tours de la Mutte et du Chapître ont été placées seulement à la troisième travée car il s'agissait en réalité de la limite occidentale de la cathédrale, la collégiale Notre-Dame-la-Ronde occupait alors les 3 premières travées (la séparation était assurée par un mur à l'intérieur de 
l'édifice et une importante différence de dénivelé) ; l'entrée à cette dernière se faisait essentiellement par un portail donnant sur la place Saint-Étienne. Lors de l'abattement du mur séparateur des "deux églises" en 1380 et la mise à niveau du sol de la cathédrale, le portail de la Vierge est percé vers le sud mais de façon oblique par rapport au bâtiment, la façade occidentale ne disposera d'un portique qu'à partir de 1764 (ensemble classique de Blondel). Lors de l'édification du porche néogothique actuel au début du XXe siècle un projet de portail triple fut proposé mais rejeté car il n'adhérait pas assez à la façade inhabituelle de la cathédrale.
La tour de la Mutte
Flèche de la tour de la Mutte, arborant le drapeau municipal hérité de la République messine
La tour de la Mutte qui servit de beffroi municipal s’élève à quatre-vingt-huit mètres de hauteur, le sommet de la flèche atteignant 93 m.
Jusqu’à la fin du XIVe siècle, à Metz, c’est la cloche de Saint-Eucaire qui servait de cloche municipale. On l’appelait bancloche ou plus communément mutte, puisqu’elle était destinée à ameuter la population en diverses occasions. Cette cloche fut par la suite transférée dans un clocher de bois adossé à la cathédrale. En juillet 1478, le clocher de bois est détruit et la construction d’une tour de pierre est entreprise, ce travail est confié à Hannès de Ranconvaulx qui achèvera sa construction en octobre 1481.
La Mutte
En 1412, il fut décidé d’installer une cloche, déjà commandée en 1381, sur la tour sud de la cathédrale, alors en construction. La cloche nommée La Mutte pèse onze tonnes et mesure 2,32 m de diamètre. Elle sonne en fa dièse 2. Les Études campanaires mosellanes du chanoine Bour signalent huit refontes, nécessitées par des fêlures successives. Il situe la première en 1418 mais sans certitude. Une autre est attestée le 24 novembre 1428, le travail ayant été confié aux maîtres fondeurs Jean de Galle et Jean de Luxembourg. Une troisième eut lieu en octobre 1442, garantie par un bombardier de la ville, maître Louis de Hamelle. Mais la Mutte se rompit encore, nécessitant l’intervention de maître Anthoine d’Estain, qui effectua une coulée en septembre 1443.
La suivante date de 1459 ; on sait que le chantier était installé dans l’église Saint-Pierre-aux-Images, située près de la cathédrale, sous la 
 direction de deux maîtres fondeurs allemands, Arnould de Coblence et Tillmann de Hachenburg. Une refonte est effectuée en 1479 dans la grange Saint-Symphorien, au haut de Saint-Hilaire-le-
 Petit, tout près du palais de justice actuel. On avait fait appel au fondeur Jehan Lambert de Deneuvre. En 1574, on fit encore appel à Gaspard Sonnoy de Romain-sur-Meuse, qui installa son chantier dans une maison de la ruelle de Vazelle, près du marché couvert actuel. Enfin, la dernière refonte a eu lieu en 1605.
La Mutte ne sonnait qu’en cas d’attaques ennemies, d’incendies, de très grandes fêtes. Elle a sonné à la volée pour la dernière fois en 1918 lors de la victoire des Français. Mais, une campagne de travaux menée entre 2009 et 2015 a permis de remettre en état le beffroi et la cloche et elle peut à nouveau sonner à la volée depuis le 26 juin 2015.
Hermann de Münster (XIVe siècle)
Verrière de Hermann de Münster, façade ouest.
Article détaillé : Verrière occidentale de la cathédrale de Metz.
Au-dessus du grand portail de la façade se déploie la grande verrière occidentale (350 m²). Elle comporte une grande rosace de 11 m de diamètre et fut créée en 1384 par Hermann de Münster (Münster, Westphalie, c.1330 - Metz, 1392). Le programme iconographique illustre la concordance entre les articles du Symbole des Apôtres et leur préfiguration dans l’Ancien Testament. Preuve de sa notoriété et de la reconnaissance des chanoines
Hermann de Münster se vit accorder le droit de sépulture dans la cathédrale et fut inhumé au pied de son chef-d’œuvre.

  Les vitraux des parties hautes du chœur, plus anciennes, sont de Valentin Bousch. Une partie des verrières des absides lui sont également attribuées bien que non signées.
Son activité du maître-verrier à la cathédrale est attestée à partir de 1514. Il travaille d’abord à la basilique de Saint-Nicolas-de-Port, siège d’un pèlerinage fréquenté, puis à la cathédrale de Metz dont il devient le verrier 
attitré de 1520 jusqu’à sa mort en 1541, mais il est employé également pour d’autres édifices de Lorraine. Le style de Valentin Bousch emprunte beaucoup de ses traits à l’art germanique, en particulier à Hans Baldung Grien qu’il connaissait probablement.
Chagall, Villon, Bissière, Gaudin (XXe siècle)
La cathédrale de Metz a largement bénéficié du renouveau du vitrail français après la Seconde Guerre mondiale. Quelques architectes en chef des Monuments historiques, auxquels incombait la charge de remplacer par des verrières neuves les œuvres détruites pendant la guerre, comprirent les possibilités offertes par la peinture-vitrail. Wikipédia]

Je poursuis ma promenade dans les rues en passant devant le marché couvert, puis coupe mon circuit initial pour me rendre à la porte des Allemands (Sorte de Château avancé en dehors de l’enceinte et en bordure de la Seille.
          
  [Sa construction est entreprise en 1230. Elle sert de pont sur la Seille du XIIIe siècle au début du XXe siècle. L’édifice est aujourd’hui le plus important vestige des remparts médiévaux messins et témoigne de l’évolution de l’architecture militaire de Metz au Moyen Âge. Le boulevard André-Maginot, 
ayant remplacé les remparts au début du XXe siècle elle paraît isolée par rapport à la ville. L’édifice dominait la ligne d’enceinte orientale sur près de 1 200 m, depuis la porte Mazelle jusqu’à la porte Sainte-Barbe.
La porte des Allemands fait partie d’un ensemble patrimonial plus large, concernant l’ensemble des remparts médiévaux de Metz. Véritable porte-forteresse, dotée de tours, de créneaux et de mâchicoulis, la porte des Allemandsdoit son nom à des chevaliers teutoniques ou frères hospitaliers de Notre  Dame-des-Allemands, qui avaient fondé un hospice dans la rue adjacente. Celui-ci fut détruit en 1552, lors du siège de Metz par Charles Quint. Wikipédia]. Au grès des rues quelques façades prisent aux hasards. Le temps presse l'heure du train approche. Je ne fais que passer devant les cascades avec son parc permettant de rejoindre  le jardin Bufflers, l’arsenal et la chapelle des Templiers.
  Nous passons la porte Serpenoise [Elle reste le témoin symbolique associé à plusieurs événements historiques de la ville de Metz, dont elle a marqué la limite sud du IIIe siècle lors de la construction du rempart romain, jusqu’au début du XXe siècle au moment de la destruction de l’enceinte.  La cité 
 messine s’approprie au XIIIe siècle les droits d’une « ville libre » du Saint-Empire romain germanique. La bourgeoisie s’enrichissant, elle fait de Metz une république oligarchique puissante. Face aux convoitises de ses puissants voisins, la ville de Metz relève ses remparts et rehausse ses tours. La première porte Serpenoise est bâtie au XIIIe siècle en même temps que les remparts de la ville, sur la voie romaine provenant de Scarpone, ville en amont de Metz sur la Moselle. La Via Scarponensis donna par contraction le nom Serpenoise ou parfois même Champenoise. La porte du XIIIe siècle n’était pas particulièrement importante. Elle comportait une voûte oblique traversant les remparts. On lui ajoute en 1466 un élément cylindrique relié à la porte par un pont fortifié qui enjambait le canal des remparts, 
comblés pour réaliser l’avenue Foch actuelle. Très endommagée pendant le siège de 1552, la porte Serpenoise médiévale fut démolie en 1561 pour laisser place aux fortifications de la citadelle. wikipédia] 
 J’arrive au rond point du Boulevard Foch ou l’on y trouve des maisons imposantes et la tour Camoufle. [vestige de l’ancienne enceinte médiévale de Metz en Moselle. C’est l’une des rares tours de l’enceinte médiévale à avoir été conservée. Aux XIVe et XVe siècles, la Lorraine devient le théâtre régulier d’affrontements entre différents seigneurs du Saint-Empire romain germanique. Les ducs de Lorraine, de Bar, de Luxembourg, les comtes de Deux-Ponts, de Vaudémont, l’archevêque de Trèves, les évêques de Metz, Toul et Verdun, s’allient ou s’opposent au gré des circonstances, dans un monde fortement marqué par la féodalité. Wikipédia]  
Nous finissons par les beaux immeubles de la rue Gambetta, ‘’l’hôtel des poste ‘’[l’hôtel des Postes, est un édifice de style néoroman, construit à Metz en 1905 par les autorités allemandes. Située place du Général-de-Gaulle, face à la gare, la poste centrale est un fleuron architectural du quartier impérial de Metz. Sous l’Empire allemand comme à l’époque française, Metz se voit attribuer une  fonction avant tout militaire. La ville,  vitrine de l’architecture française au XVIIIe siècle, se développe et se transforme sous l’action des autorités
germaniques qui décident à leur tour de faire de son urbanisme une vitrine de l’empire wilhelmien. L’éclectisme architectural se traduit par l’apparition de nombreux édifices de style néoroman tels le temple Neuf, la nouvelle gare ferroviaire ou la poste centrale ; de style néogothique tels le portail de la cathédrale ou le temple de Garnison ; ou encore de style néorenaissance tel le palais du Gouverneur. Wikipédia] 
poste centrale
 et nous arrivons à la monumentale gare [Inaugurée en 1908 par la Direction générale impériale des chemins de fer d'Alsace-Lorraine, elle remplace l'ancienne gare de Metz mise en service en 1878. Le bâtiment voyageurs, pour ses façades et toitures (hors verrière), son salon d’honneur, le décor du buffet et son hall de départ, fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le 15 janvier 1975. La première gare est détruite par un incendie en 1872. Une nouvelle gare, réalisée par Johann Eduard Jacobsthal (futur architecte de la gare de Strasbourg-Ville), est inaugurée le 17 juin 1878

C'est l'administration impériale allemande qui prend, au début du XXe siècle, la décision de la remplacer par une gare de plus grande ampleur. 
La gare actuelle.
Le bâtiment voyageurs, long de plus de 300 mètres et dont la tour de l’horloge s’élève à 40 m, est édifié de 1905 à 1908 par l’architecte berlinois Jürgen Kröger, assisté des architectes Peter Jürgensen et Jürgen Bachmann ainsi que du sculpteur Schirmer, dans un style néo-roman rhénan. La gare est inaugurée le 17 août 1908. Le coût final de la construction ressort à vingt-et-un millions de marks-or, alors que le cahier des charges initial, prévoyait un budget à ne pas dépasser, de 2 190 000 marks-or (Le Lorrain, du 30 juin 1908).
La fonction première de cette nouvelle gare de Metz est militaire, elle est le terminus de la « Kanonenbahn Berlin - Metz », une ligne de chemin de fer stratégique. Elle doit répondre à un impératif stratégique de l’Empire allemand, dans l’éventualité d’une guerre avec la France, l’Allemagne doit pouvoir acheminer ses troupes sur la frontière occidentale, en particulier dans le secteur de la Moselstellung, en un minimum de temps. Les nouvelles installations doivent permettre à l’empereur de déplacer 20 000 hommes en vingt-quatre heures. La tour qui se dresse à gauche de la gare est le château d'eau qui, avec une contenance de 300 m3, servait à alimenter les locomotives à vapeur. Wikipédia] Le train est annoncé fin de cette troisième étape.


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