samedi 2 décembre 2023

Randonnée Le Plus Loin Possible 2023; Etape 2046 - GR 34 - Saint Malo - Solidor - Saint Briac


   Lundi 4 septembre
 

 CarteIGN   Trace GPS & Topo sans commentaires    Trace Randogps   

 Pour envoyer le circuit sur votre appareil mobile : Regarder le tutoriel video en Cliquant ici

Le code mobile de cette randonnée est b342626

Km     temps     arrêt      vd         vg         dénivelé 

28      6h20       1h00      4,3       3,7            195 +

 

Belle journée, trop belle entre 29 et 31 degrés pour un début septembre en Bretagne. Le soleil du matin au soir. Après une journée de repos, histoire de changer de loc pour ne pas avoir trop de kilomètres à faire. Départ de la Tour de Solidor. Me voilà partie et après avoir atteint le bout de la rue je fais demi tour, il est impossible de passer si près de Saint Malo sans en faire un peut plus. Ce ne sera pas une visite détaillée, mais au moins j'aurais parcouru les remparts. Je vous ai mis ma Trace GPS, mais prenez le temps de visiter. De préférence le matin, à 8h30 il n'y a personne, les touristes ne sont pas encore là, ceux qui résides entre les murs n'en sont qu'au petit déjeuner. Je refais mes deux kilomètres pour rejoindre le pied des remparts.
[Saint-Malo ; et le principal port de la côte nord de Bretagne. Saint-Malo constitue la partie nord-ouest du Clos Poulet, une large presqu'île délimitée par la Rance, la Manche et la dépression de Châteauneuf. À l'extrémité nord-est du Clos-Poulet, se trouve Cancale, qui ferme à l'ouest la baie du Mont-Saint-Michel. Le littoral du Clos-Poulet fait partie de la côte d'Émeraude, qui s'étend de Cancale au cap Fréhel.
Le site originel de l’agglomération malouine comprend les îlots rocheux de la Cité (altitude 30 m), reliés par le tombolo de Solidor à Saint-Servan où s’était installée l’antique Alet (de la dénomination ancienne Aleto signalée par la Notitia Dignitatum ou Notice des Dignités Impériales, manuscrit du premier quart du Ve siècle) et de Canalchius - du vieux gaulois Canalch (altitude 13,80 m) au nord - devenu au fil du temps le Saint-Malo intra-muros.
C'est sur celui-ci, entouré des îlots du Grand Bé, du Petit Bé et du Fort National accessibles à marée basse, doublés de ceux d'Harbour, de Cézembre et de la Conchée dans la rade constellée de multiples rochers, que l’ermite Aaron accueillit un moine originaire de ce qui deviendra par la suite le Pays de Galles : Maclow, Malo ou Maclou (la graphie varie), le futur Saint-Malo. Au XIIe siècle, l’évêque Jean de Châtillon y transféra le siège épiscopal, dotant la ville de ses premiers remparts. Dénommée à l'époque « Saint-Malo-de-l'Île », la cité connut son premier essor. Reliée aux falaises de Paramé par un cordon dunaire bordé d’une plage longue de quatre kilomètres s'étendant jusqu'à celle du Minihic en Rothéneuf (cordon renforcé par une digue et loti en villas à la fin du XIXe siècle), ce tombolo protégeait une baie intérieure battue par les marées, permettant ainsi la création du port. Les endiguements progressifs depuis le XVIIIe siècle permirent l’extension de quartiers à partir de la gare au XIXe siècle. L’urbanisation s’est poursuivie depuis les années 1960 sur les plateaux de Paramé à l’est et de Saint-Servan au sud. Les trois villes ont été réunies en 1967 et l’agglomération s’étend ainsi jusqu'à la pointe de la Varde et au Havre de Rothéneuf au nord-est et le long de la ria de la Rance au sud.
Saint-Malo est localisée dans la partie médiane du domaine nord armoricain, unité géologique du Massif armoricain. L'histoire géologique de la région est marquée par le cycle cadomien (entre 750 et 540 Ma) qui se traduit par la surrection de la chaîne cadomienne qui devait culminer à environ 4 000 m.
La Cité historique a d'abord été construite sur une île rocheuse située entre la pointe du Naye en Saint-Servan et les prairies de Cézembre, devenue une presqu'île - légende le présentant comme la conséquence du raz-de-marée de 709, le rocher sert donc de fondation. Les murs de construction en moellon et en pierre de taille en suivront par la suite le tracé. Les matériaux de provenance variée (pierres proximales et distales), « mis en œuvre pendant des siècles, confèrent à la cité maritime un polylithisme exacerbé, gage de beauté et de pérennité.
Les marées de la baie de Saint-Malo sont parmi les plus importantes en Europe. Elles sont provoquées par la concentration des eaux au cœur d'une baie triangulaire entre Bretagne et Cotentin.
Au maximum, le marnage (amplitude entre marée basse et marée haute) peut y atteindre 14 mètres, soit plus du double du marnage ordinaire en Atlantique. C'est pour cette raison que le barrage de l'usine marémotrice fut construit sur l'estuaire de la Rance, en amont de l'intra-muros de Saint-Malo (l'autre option étant la baie du Mont-Saint-Michel) au début des années 1960. Le nom de la localité est attesté sous la forme latinisée Macloviensem en 1162, puis Saent Mallou en 1282, Saint Malou en 1287 et en 1294, Saint Malo en 1304. Durant la Révolution, la commune est rebaptisée Port-Malo, puis Commune-de-la-Victoire, puis Mont-Mamet. En gallo, la langue régionale locale, la localité se nomme Saint-Mâlo. À l'instar de quelques autres grandes villes de Haute-Bretagne, la ville de Saint-Malo est traditionnellement connue en breton sous le nom de Sant-Maloù.
L'histoire de Saint-Malo remonte à l'époque gauloise : les Coriosolites occupent en premier les lieux. Sous l'influence romaine, la ville de Corseul (dans les terres) se développe aux dépens de la cité d'Alet mais Alet demeure un port important au point qu'à la fin du IIIe siècle les Romains choisissent de le fortifier. À cette époque, face à Alet, l'île de la future Saint-Malo est encore inhabitée.
Lors du retrait de l'armée romaine (le 16 janvier 423), Alet subit de nombreuses attaques venues du Nord. C'est ensuite que saint Malo, venant de l'actuel Pays de Galles, s'installe sur le rocher qui prendra le nom de rocher de Saint-Malo en 541.
Moyen Âge
Alet continue de se développer jusqu'à la fin du premier millénaire où, après plusieurs attaques des Normands, la ville est durablement affaiblie. Au milieu de XIIe siècle, le siège épiscopal d'Alet est déplacé sur le rocher de Saint-Malo, mais on ne sait si l'arrivée de l'évêque précède ou suit la première urbanisation de Saint-Malo. Cet événement marque néanmoins la fin de la grandeur d'Alet. Désormais, la position stratégique du port est l'objet de conflits entre les ducs de Bretagne et les rois de France. Saint-Malo sera ainsi rattachée provisoirement au domaine royal de 1395 à 1415, reprise par le duc de Bretagne en 1415 au retour de l'armée ducale de la bataille d'Azincourt, puis à nouveau intégrée au domaine royal en 1488. 
Le , Saint-Malo proclame son indépendance au royaume de France et devient la République de Saint-Malo. L’épisode de quatre ans s’achèvera le avec la conversion au catholicisme du roi Henri IV, la ville revenant à l'issue de cette période dans le giron des rois de France.
C'est avec la découverte des Amériques et le développement des échanges commerciaux avec les Indes (premier navire négrier armé à Saint-Malo en 1669) que Saint-Malo prend son envol économique et s'enhardit considérablement. Les armateurs deviennent plus nombreux. Jacques Cartier découvre et explore le Canada, les corsaires harcèlent les marines marchandes et militaires ennemies, tels Duguay-Trouin, puis un peu plus tard Surcouf. La pêche errante, la Grande Pêche, sur les bancs de Terre-Neuve se développe. Le tourisme balnéaire commence très tôt (1er établissement de bains en 1838) ainsi que le tourisme littéraire et artistique avec la mise en place du tombeau de Chateaubriand sur l’îlot du Grand Bé. Durant la Seconde Guerre mondiale, Saint-Malo et ses alentours sont fortifiés par les Allemands comme plusieurs ports de la façade Atlantique. La Festung (forteresse) Saint-Malo devient même comme toute la zone côtière d'accès restreint. Lors de la libération de la ville en août 1944, les points de résistance allemands sont bombardés par les Américains dont la cité intra-muros où, malgré des renseignements communiqués par des officiers de la Marine nationale française encore présents à Saint-Malo, ils pensent à tort que se trouve une importante garnison. Cette garnison allemande se trouve en réalité sur la cité d'Aleth. Ces bombardements et les incendies qu'ils déclenchent détruisent 80 % de la vieille ville. Les Allemands sur l'île de Cézembre résisteront encore pendant près d'un mois, ne se rendant qu'après un pilonnage terrestre, maritime et aérien intensif dont l'utilisation de bombes au napalm. La reconstruction de la vieille ville se fait dans un style « historicisant » mais non « à l'identique » : les remparts n’ayant pas été détruits, la ville est reconstruite au sein de cet espace. Volonté étant de conserver autant que possible à la cité historique sa silhouette traditionnelle, les nouveaux édifices doivent adopter le style ancien. Quelques constructions en nombre limité, mais indispensables, font l’objet d’une reconstruction « à l’identique » grâce aux vieilles pierres récupérées, numérotées et réemployées (par le chanoine Julien Descottes notamment), ainsi qu'aux dessins de l'artiste lithographe Daniel Derveaux, réalisés avant 1944, qui furent mis à la disposition des architectes.
La cathédrale Saint-Vincent de Saint-Malo est une ancienne cathédrale catholique romaine dédiée à saint Vincent de Saragosse, située à Saint-Malo en Ille-et-Vilaine. Son architecture mélange les styles roman et gothique, et elle est classée monument historique depuis 1910. Gravement endommagée durant les bombardements de Saint-Malo en août 1944, elle fut restaurée entre 1944 et 1972.
En 1145, elle devient le siège de l'évêché de Saint-Malo. Ce dernier est supprimé par la constitution civile du clergé en 1790, et son territoire réparti entre les diocèses de Rennes, de Saint-Brieuc et de Vannes. La cathédrale n'étant pas ouverte au moment de mon passage je vous laisse découvrir l'intérieur sur wikipédia].

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Je poursuis par la chaussée de Tabarly pour passer le pont écluse, puis les douanes en longeant l'ancien fort par une petite rue sur la droite le long du parking de la gare du ferry. Je longe l'anse des Sablons, ou nous trouvons une échauguette devant servir hier comme aujourd'hui de lieu d’aisance... Heureusement qu'aujourd'hui tout est raccordé au tout à l'égout on a rien trouvé de mieux que de mettre un banc en dessous.
 Me voilà revenu à mon point de dépose sur le quai Solidor. Après avoir remonter la rue et passer sous le porche nous prenons tous de suite à droite pour entrer dans le parc des Corbières. Deux petites choses m'inquiètes il y a des portes. J'espère qu'elles resteront ouvertes. [Le parc des Corbières est un lieu souvent oublié mais qui réserve de jolies balades. Avec ces 15 000 m² de promenade à travers la végétation et de petits chemins, vous plongerez dans un cadre idyllique, sauvage et naturel. Les points de vue sur la Rance et Dinard sont splendides et rendent le lieu authentique. Vous surplomberez la plage des Corbières (baignade fortement déconseillée à cause des courants) et à droite la Tour Solidor. Une joli balade entre mer, ou rivière et forêt! https://www.petitfute.com/v9318-saint-malo-35400/c1173-visites-points-d-interet/c971-parc-jardin/230725-le-parc-des-corbieres.html]. Nous longeons la rances et avons des vues sur Dinard et l'île Bizeux ou l'on devine la statue de la vierge. [Le rocher de Bizeux est un rocher situé dans l'estuaire de la Rance, entre Saint-Servan (commune de Saint-Malo) et La Vicomté (commune de Dinard). Il est surtout connu pour la statue de la vierge, « Notre Dame la dominatrice », communément appelée « Notre Dame de Bizeux », qui se trouve à son sommet. Le rocher se trouve à un peu plus d'1 km en aval du barrage de la Rance, au milieu de l'estuaire, à 350 mètres de la pointe de la Vicomté à l'ouest (la passe principale pour les navires se trouvant entre les deux) et 550 mètres de la pointe de l'Aiguille à l'est. wikipédia]. Je me suis un peu perdu dans ma précipitation à rattraper un temps soit peu mon heure à Saint Malo, et j'ai du loupé une bifuc, j'ai suivi le passage de la Meillia alors que le GR passait par la roche aux mouettes. Je ne comprends pas l'information, il me semble que je n'avais de toute façon pas le choix, le parc étant clôturé... de me tromper de chemin. Le balisage est parcimonieux et au carrefour la pancarte indiquant la suite n'est peut être pas très bien posé, ou dans ma précipitation à rattraper du temps, j'ai mal interprété l'information. Il ne faut pas prendre le passage du four à chaux descendant vers la Rance, je me suis trouvé bloqué par la marée haute ou montante. Il faut prendre le chemin de la Roche aux Mouette. Toutes les descentes rejoignant les petites plages sont interdites à la baignade et je me demande bien pourquoi. Passons un petit pont au dessus d'un ruisseau à sec en cette periode de sécheresse, le chemin fait fourche prenons à gauche, nous sortons de l'espace clôturé et entrons dans la cour d'une propriété privée. Nous arrivons rue du four à chaux que nous prenons à droite pour traverser le Rosais. Nous avons une belle vue sur Dinard, et le manoir au dessus du parc que nous avons traversé. Après le cimetière nous retrouvons un parc arboré le long de la Rance c'est un parcours peu facile cela monte et descend, il y a des escaliers. Nous sortons à l'usine marée motrice après une fourche avec le GRP du tour du pays Malouin. Traversons la rivière et la, je comprends pourquoi il est interdit de se baigner de ce côté. Je suis au retournement de marée et il y a un courant du diable, j'ai rarement vu cela (sauf en Normandie vers Cherbourg, il était tout de même moindre). Des tourbillons monstrueux ou l'eau s'engouffre avec un bruit effrayant dans les turbines. Sur le pont des pêcheurs, ils doivent plus harponner que pêcher. [L’hydroélectricité, la 1ère des énergies renouvelables, est ici produite grâce aux plus grandes marées d’Europe et à la mobilisation de ceux que l'on nomme les marins de l'hydraulique. Mise en service du site : 26 novembre 1966. Longueur totale du site : 750 m. Usine sous-marine : 390 m de long I 33 m de large I 24 groupes de production de type « bulbe » de 10 MW chacun I Jusqu'à -13 m sous le niveau 0 des cartes marines I Débit maximum turbiné : 6 600 m3/s I Équivalent consommation : 225 000 habitants, soit la ville de Rennes. Barrage mobile : 115 m de long I Equipé de 6 vannes de type « wagon » d’une hauteur de levée de 10 m et d’une largeur de 15 m I Débit transité : 9 600 m3/s. Digue en enrochement : 163 m de long. Retenue d'eau (La Rance maritime : du barrage à l'écluse du Chatelier) : 184 M m³ d’eau I 20 km de long I 2 200 hectares I Une zone classée Natura 2000 et protégée des intempéries (le barrage limite les variations du niveau d’eau et permet de réduire les effets des crues naturelles et de la houle). Ecluse : 65 m de long I 13 m de large I Permet le passage d’environ 15 000 bateaux/an. Route départementale 168 : 30 000 véhicules/jour en moyenne et jusqu'à 60 000 en été. Une expertise d'hommes et de femmes : 65 salariés basés à Dinard et La Richardais, maintiennent et exploitent ce site de production en conciliant sécurité, performance énergétique, préservation de l’environnement et respect des différents usages. L’innovation au cœur de l’usine marémotrice : saviez-vous que les groupes de production « bulbe » ont été conçus spécialement pour l’usine de la Rance ? Ils sont aujourd’hui utilisés partout dans le monde. https://www.edf.fr/usine-maremotrice-rance/presentation ]. A la sortie nous nous dirigeons vers le parking et grimpons les quelques marches de la pointe de la Brebis (l'escalier se trouvant sur la droite du parking). Un panneau d'information nous indique Dinard à 1h30. En partie haute, nous trouvons également un parking et un square, prenons la rue du Grand Mat sur la droite, passons un porche dont les piliers sont coiffés de deux lions. Au carrefour prenons à droite l'avenue de la Rance, face au 16 bis, nous suivons la petite rue du Pagnais (du moins à son départ) sur la droite. Nous débouchons chemin (bitumé) du Port la Vicomté, à l'entrée de la plage nous trouvons un chemin sur la gauche et parcourons par le chemin de ronde à flanc de falaise, les anfractuosités des pointes de la Jument et de La Vicomté, nous donnant des points de vues sur Saint Sevran, la Tour Solidor et les châteaux au dessus du parc des Corbières ainsi que le rocher de Bizeux [Une première statue en plâtre est érigée en 1890. Un comité est créé dès l'année suivante pour l'installation d'une vierge en métal et il choisit le sculpteur servannais, Alfred Caravanniez (ce dernier a également réalisé la statue de Surcouf qui se trouve aujourd'hui sur les remparts de Saint-Malo). La statue est fondue dans les Ateliers Durenne à Sommevoire en Haute-Marne. Elle est en fonte de fer, recouverte d'une couche argentée de nickel. Achevée, elle est exposée au salon de Paris de 1896. Un socle en granit de Chausey est construit sur le haut du rocher pour l'accueillir. La statue fut érigée le . Haute de 3 mètres, elle a la tête tournée vers le ciel, étendant les bras vers la mer, paumes tournées vers celle-ci dans un geste de domination (d'où son nom). L'ensemble mesure plus de 5 mètres de haut. Lors de son érection, une procession suivie par plus de 5 000 personnes fit le trajet de l'église Sainte-Croix à la cale de Solidor. La cérémonie fut marquée par le naufrage de l'embarcation du docteur Boucher, qui provoqua la mort de 4 personnes. En août 1944, lors de la libération de Saint-Malo un obus traversa la statue, à hauteur de son pied droit, la faisant pivoter vers Dinard. Une association a permis la restauration complète de la statue en 1998. Wikipédia]. Nous arrivons à Dinard. [De la Vicomté jusqu’à la Roche pelée, Dinard possède un chemin de rond piétonnier de 7,5 km, qui permet de suivre tout le front de mer en longeant les falaises. Ce parcours rend compte de la diversité des paysages de la station et permet d’apercevoir son patrimoine architectural. https://www.ville-dinard.fr/le-chemin-des-douaniers/]. et débouchons avenue du Port Bernard que nous prenons à droite nous retrouvons le chemin de ronde, nous faisant faire le tour de la Pointe de la Jument. Longeons la Baie du Prieuré et de la vicomté. Nous débouchons au niveau du parking du mini golf et remontons la rue de Port Nican, prenons à droite l'avenue de la Vicomté, puis encore à droite l'avenue Albert Caquot (D 114), nous arrivons à la grande Plage du Prieuré, prenons sur la droite pour longer la plage par le Quai du Prieuré. Passons la piscine d'eau de mer, nous arrivons à la grotte de Lourdes et à la statue de la vierge [Il y a 80 ans…
Située en bordure de la Promenade du Clair de Lune, à environ 80 mètres au nord de la piscine du Prieuré, la Grotte dite de Lourdes, à Dinard a été façonnée par la mer, laquelle - jusqu’en 1929 - entrait profondément sous la Falaise, jusqu’à la « Grande Rue », aujourd’hui « Avenue Général Giraud ».
Le comblement de l’espace compris entre la digue et la grotte a été effectué à l’automne 1932, provoquant l’idée d’y établir un sanctuaire dédié à la Vierge Marie.
Mr Winter, chef jardinier de la Ville de Dinard, travaillant au service de la famille Blanchet, n’avait qu’à suivre les conseils de Sœur Théodule (de la congrégation de Rillé-Fougères), au service elle-même de Monsieur et Madame Blanchet (parents de M. l’Abbé Blanchet qui sera plus tard aumônier à l’Hôpital de la Providence à Dinard).
La statue de la Vierge, ramenée de Lourdes par Mr Lardoux père, a été installée le 23 septembre 1933.
Et le sanctuaire a été officiellement inauguré par Mgr Mignen, Archevêque de Rennes, en présence de M. Kester, Maire de Dinard, lors du Pardon de la Mer, en 1934.
Les nombreux ex-voto témoignent de la piété reconnaissante des paroissiens et pèlerins envers Marie, au fil des ans…
Extrait d’Archives de Rillé-Fougères
Sr Hélène R., SCR.
https://www.soeurs-christredempteur.catholique.fr/La-Grotte-de-Lourdes-a-Dinard.html].
Dinard [C’est à la Belle Époque que Dinard prend son essor. Dès les années 1850, de riches familles s’entichent de l’endroit et y font construire de somptueuses villas. Entre la plage du Prieuré et la pointe du Moulinet, la promenade du Clair de Lune bordée de jardins aux notes méditerranéennes. https://www.tourismebretagne.com/destinations/les-10-destinations/cap-frehel-saint-malo-baie-du-mont-saint-michel/dinard-saint-briac-et-saint-lunaire/
Avec ses nombreuses villas classées datant des années 1900 et 1910, son casino et ses animations culturelles, elle est considérée comme l'une des stations balnéaires les plus prestigieuses de France, qui affichait à la fin des années 2010, l'une des plus fortes fréquentation touristique parmi les villes française de mille à dix mille habitants, selon une étude. Le nom officiel de la commune fut successivement Saint-Énogat (jusqu'en 1879), Dinard-Saint-Énogat (de 1879 à 1921) et Dinard (depuis 1921. Dinard est localisée dans la partie médiane du domaine nord armoricain, unité géologique du Massif armoricain qui est le résultat de trois chaînes de montagnes successives. Le site géologique de Dinard se situe plus précisément dans un bassin sédimentaire. 
Conçu dans les années 1930 depuis la plage du Prieuré jusqu'à l'embarcadère de l'anse du Bec de la Vallée au Nord, le chemin bétonné de la Promenade du Clair-de-Lune témoigne de la volonté de la municipalité de concurrencer la Côte d'Azur. Il permet d'observer les différents faciès des migmatites de Saint-Malo (intermédiaires entre le gneiss d'origine et le granite d'anatexie). Ces migmatites rubanées sont constituées d'une alternance de leucosomes isotropes et de mélanosomes qui soulignent fortement la foliation pentée ici vers le N-NE. Ce rubanement est parfois recoupé par des veines pegmatitiques (caractérisées par l'abondance de cristaux de tourmaline noire et d'apatite verte au niveau de la pointe de la Malouine) et des filons doléritiques métriques à décamétriques d'orientation moyenne N-S, d'âge paléozoïque. On relève également la présence d'enclaves de gneiss, de quartz et des schlierens de biotite dont l'orientation préférentielle souligne le flux, c'est-à-dire la déformation de la roche dans un état très plastique. Lors de votre promenade en bordure de la Rance et des plages vous verrez les falaises d'une autre manière. 
L'histoire de Dinard est liée à la légende du roi Arthur : en effet, selon la légende, le roi Arthur aurait débarqué sur les côtes dinardaises en 513 pour y construire un fort (d'où la prétendue étymologie de la ville, fort d'Arthur) et fonder la localité de Dinard.
Durant le Moyen Âge, Dinard n'est qu'un très modeste port de pêche et village de pêcheurs à la périphérie de Saint-Énogat, bourg beaucoup plus important, comprenant une église et un cimetière, et chef-lieu de la commune de Dinard. Cette paroisse est dédiée à Saint Enogat, dont la tradition en fait le cinquième évêque d'Aleth.
Vers 1200-1210, Roland 1er de Dinan détache la seigneurie de Saint-Enogat de la Vicompté de Poudouvre, qu'il possédait. Il offre cette seigneurie ainsi que celle de Plancoët à sa sœur Marguerite de Dinan.
Selon l'Abbé Mathurin (qui écrit en 1898 une histoire de Saint-Enogat), Olivier et Geoffroi de Montfort fondèrent l'église de Saint-Jacques et de Saint-Philippe, nommée jadis L'Hôpital-Bechet pour des religieux mathurins, en reconnaissance de ce qu'ils avaient été rachetés des mains des Infidèles par des religieux de cet Ordre. Cependant les Geoffroy et Olivier qui ont fondé le prieuré, en 1324, n'ont probablement pas participé aux croisades (la mort de Louis IX, en 1270, signe la fin de la 8e et dernière croisade), ni, par conséquent, été fait prisonniers par les barbaresques.
Le duc Jean IV de Bretagne débarque d'Angleterre le . Une des plus célèbres chansons du Barzaz Breiz, An alarc'h (« Le Cygne »), restitue ce débarquement à Dinard qui signe le début de la reconquête de la Bretagne, après la tentative de confiscation du duché par le roi de France Charles V. Vers 1200-1210, il existe un port d'aumône à Dynart (Dinard) permettant aux pèlerins de traverser la Rance. Ce point de passage est accolé à un établissement charitable appelé L'Hôpital-Bechet et probablement contrôlé par les Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem ou par les Templiers installés à Saint-Malo, à partir de 1140.
Au début du XIXe siècle Dinard n'est encore qu'un petit village de pêcheurs situé dans la commune de Saint-Enogat. Sa situation en face de Saint-Malo en fait toutefois un lieu de passage pour les marins et les marchandises qui embarquent de la cité corsaire. On y rencontre aussi quelques Britanniques, le plus souvent d'anciens prisonniers des guerres révolutionnaires et impériales.
Vers 1840, Alpyn Thomson est le premier consul anglais à s'installer à Dinard ; John Sedgwitch lui succède, puis Robert Monteith, lequel habite en 1850 le prieuré de Dinard.
Un des premiers découvreurs de la station est William Faber, un aristocrate américain qui a l'habitude de séjourner à Dinan. Il tombe amoureux du panorama de la côte et décide s'y établir. Il fait construire des maisons sur la pointe du Moulinet, les « petites terrasses », qu'il revend à ses amis anglophones de Dinan : c'est l'origine de la colonie britannique à Dinard.
Lorsque William Faber meurt prématurément (à moins de 50 ans) en 1854, c'est sa femme Lyona Faber qui prend le relais : elle se lance dans la promotion immobilière et continue à vendre, de la même manière, des lotissements à leurs amis dinanais. Elle fait don d'un terrain de la pointe du Moulinet pour qu'y soit édifiée l'église anglicane Saint-Bartholomew.
En 1858, la première villa balnéaire est construite par James Erhart Coppinger à la pointe du Moulinet, c'est le château du Bec de la Vallée, ou Villa Castel Mond (car elle appartint un temps à Sir Robert Mond et à sa femme Lady Mond). La même année, un établissement de bains de mer est construit sur la plage de l'Écluse, à l'époque plage des Élégantes, avec des cabines de bains sur pilotis en bois : c'est cette mode des bains de mer, née en Angleterre pour ses supposées vertus thérapeutiques, qui va véritablement lancer Dinard et la consacrer comme station balnéaire internationale. La plage devient alors un espace de contemplation et de loisirs, alors qu'elle n'était autrefois qu'un espace laborieux, très sauvage et peu hospitalier.
Puis, les constructions de villas balnéaires se généralisent : en 1860, Lyona Faber fait construire la villa Sainte-Catherine, aujourd'hui disparue, s'ensuit la villa Napoli, ordonnée par M. de Francesco. En 1865, Lyona Faber fait construire la villa Bric-à-Brac, face à la baie du Prieuré. Son propriétaire, Robert Hamilton, l'aurait nommée ainsi en raison de son architecture improbable. Après 1865, les constructions s'enchaînent, il s'agit encore pour la plupart des villas, à l'architecture complètement folle et libre, toutes de styles extrêmement variés. Auguste Poussineau aménage et lotit la pointe de la Malouine, Albert Lacroix lance la série des villas de Saint-Énogat. Le comte Joseph Rochaïd-Dahdad, un libanais, s'installe à Dinard en 1873 ; disposant d'une fortune considérable, il investit son argent à Dinard : il fait construire son château des Deux-Rives, sur la pointe du Moulinet, fait percer rues et boulevards, commande la construction des halles de la Concorde, dans le quartier de la Vallée, et de la gare de Dinard (il est considéré comme le fondateur principal de la station balnéaire) ; ses deux fils continuèrent l'œuvre de leur père. 
Contrairement à une légende tenace remontant à la fin du XIXe siècle, l'empereur Napoléon III et son épouse Eugénie n'ont jamais prévu de venir séjourner à Dinard au cours de l'été 1868. Aucun document ne permet de corroborer la thèse d'une visite prévue puis annulée au dernier moment pour un motif futile et peu crédible : la présence aux côtés de l'impératrice d'un chien bichon que l'empereur n'aurait pas voulu amener avec eux. La maison dite Eugénie, construite par l'architecte Jean Pichot, la villa dinardaise baptisée Eugénie n'a donc d'impériale que le prénom de la souveraine. Elle rappelle un simple espoir dinardais : accueillir l'empereur et l'impératrice. La villa Eugénie sera un temps mairie de Dinard, bibliothèque municipale puis musée du Site balnéaire jusqu'en 2004. Dans les années 1880, Dinard est la première station balnéaire de France, elle est à son âge d'or. Surnommée « la Dinard aux cent Hôtels » et « la Perle de la Côte d'Émeraude », Dinard réunit l'aristocratie, les personnalités politiques et les intellectuels de tout le continent qui ne logent plus uniquement dans leurs villas privées et fréquentent les hôtels les plus luxueux.  
Le renouveau des installations balnéaires (1920-1930) ; Dinard sera avec Biarritz une des deux seules stations françaises qui renouvelleront en grande partie leurs installations balnéaires durant la période que l'on va qualifier d'Années folles. La Grande Guerre va en effet voir disparaître une certaine conception de la haute société qui par son art de vivre et ses goûts, constituait un prolongement de celle du XVIIIe siècle ou tout du moins l'imitait. La Seconde Guerre mondiale sonne définitivement le glas de Dinard station balnéaire à la renommée internationale. L'après Seconde Guerre mondialeYves Verney est le premier maire à reconstruire la ville, une vague d'aménagements et de réhabilitations tente d'adapter Dinard au tourisme de masse et à lui redonner du dynamisme : cela passe parfois par la destruction nécessaire d'éléments architecturaux existants, comme pour la construction du palais des congrès, futur palais des Arts et du Festival, et de sa piscine olympique (1967), puis de l'hôtel Crystal. Après le décès en cours de mandat d'Yves Verney, Yvon Bourges, maire de 1962 à 1989, ouvre une nouvelle page et poursuit la rénovation de Dinard. wikipédia. Je vous laisse lire le détail de la vie de Dinard sur les sites internet. La veille de ma balade, nous avons visité Dinard et cela nous à pas plus du tout. Déception, nous ne sommes pas tombés sous le charme de la plage de l'écluse. C'est peut être le fait que je n'aime pas les plages en villes... J'ai toujours l'impression que les baigneurs se mettent en expositions, et que le touriste défilant sur la promenade sont des voyeurs. Peut être aussi un peu oppressé par cette baie coincée entre la pointe du Moulinet et celle de la Malouine. Le lendemain en parcourant le chemin de ronde et de la Lune cela ma paru beaucoup plus agréable, il était beaucoup plus tôt que la veuille et c'est le coté de la baie du Prieuré, qui ma le plus intéressé]. J'ai été surpris par ce chemin en ciment tout au long de la falaise faisant le tour de la pointe du Moulinet, toute cette partie de la cote ma paru un peu moins "bling-bling".  La falaise et ses belles maisons, mais on a surtout une vue sur Saint Malo. Lorsque je regarde la carte et les photos, présentes sur internet, je pense qu'hier j'ai loupé quelque chose. Aujourd'hui, je n'ai plus le temps et puis la mer est haute ou monte, n'ayant pas regardé les horaires, je ne sais pas ou elle en est. Alors je reste sur mon chemin de bitume, je ne peux pas trop faire autrement, et puis je n'ai pas vraiment le temps de chercher la meilleure prise de vue. La seule question que je me pose... Vais-je pouvoir continuer sur ce chemin la mer mouillant un peu le bitume. A l'extrémité du Moulinet on se pose de plus en plus de question, faut dire que je suis dans une semaine de grande marée. Le chemin piéton est au ras de l'eau, ou plutôt l'eau est au ras du ciment, nous remontons un peu avant de plonger vers le pied des rochers. Au vue de leur couleur, un peu noir d'algues sèches je me dis que cela ne passe pas à marée haute et que la mer monte toujours. Je tente tout de même la descente, je me fais doubler par une joggeuse très flaschie qui poursuit le chemin descendant. Le temps de faire quelques photos, elle remonte toujours en courant, je l'aborde pour lui demander si cela passe plus bas, ouais je suis un peu bête si elle remonte c'est que cela ne passe pas. Je pensais que c’était une natif du coin et qu' elle aurait simplement pu faire demi tour pour grimper cette partie du chemin et corser ainsi son parcours. Le chemin de la lune étant plat. Mais, non c'est une touriste, elle me répond qu'elle ne veut pas se mouiller les pieds, mais que je dois pouvoir passer avec mes grosses chaussures... Je descends jusqu'à la submersion du chemin et voyant ce qu'il reste à faire, surtout la partie que je ne vois pas, pour rejoindre la plage de l'écluse je ne mi risque pas et fait demi tour. Contourne la pointe du moulinet par la promenade du même nom, puis à droite la rue de Coppinger. Au niveau de la porte Saint Germain dissimulant une maison mythique, je n'en rechercherais pas plus n'ayant pas de photos, je n'ai pas jugé utile de photographier un mur de pierre, surmonté d'un mur de brique enduit et des toitures de la villa. Juste avant le pont traversant deux points de falaise nous trouvons un escalier nous ramenant au point le plus bas. Ce qui m'étonne sur ce chemin des douaniers c'est que sur le terrain, rien nous indique qu'à marée haute ou montante nous ne pouvons pas passer par la promenade du Moulinet (lorsque l'on voit le tracé sur la carte nous nous rendons compte qu'elle est tracé pour une petite partie dans la mer).
Nous descendons la falaise par un escalier, vers ce que sur la carte a appelé "Piscine de la Porte d'Emeraude". Je n'en ai vue qu'une masse de béton sous l'eau, la mer avait encore monté, le temps que je fasse le détour. J'ai essayé de voir si j'avais eu peur de poursuivre le chemin ou si j'avais eu raison de ma prudence...  j'ai eu raison de ne pas avoir tenter plus loin... le chemin en béton étant complètement sous l'eau. Mais je me demande pourquoi les élus ne mettent pas en garde les promeneurs ; qu'à marée haute, on ne passe pas... Longeons par la promenade des Alliés, et nous voilà du coté de la plage de l'Ecluse. Nous longeons des bâtiments hideux moderne en verre, puis l’hôtel royal pas beaucoup plus jolie, poursuivons en passant devant les cabines de bain, donnant un petit style 1900 à la plage, hier comme aujourd'hui, je n'ai pas trop aimé ce coté de Dinard. Laissons cette plage ou les baigneurs sont là plus pour ce faire voir que pour se baigner et poursuivons vers la pointe de la Roche Pendante, il y a une barrière mais elle à été poussée, l'eau n'est pas trop loin du chemin cimenté, nous arrivons à la Pointe de la Malouine et cette fois ci une barrière scellée empêche le passage. Il faut être très curieux et sauter tout les arrêtés préfectoraux, ou communaux, pour enfin lire que le chemin est fermé dû à des éboulements. Je suis avec d'autres marcheurs (des vrais avec gros sac à dos), et cela rouspète dure de ne pas avoir été prévenu parce que autour pas échappatoire, que des escaliers privés fermer d'une porte. Il nous faut retourner à l'entrée de la plage de l'écluse... Une petite trotte. Rien ne sert de vouloir refaire le monde on ne va pas rester là. Je fais demi tour et constate que des touristes ont à la main leur plan de promenade et grimpe un escalier, je me dis que si les touristes passent par là, c'est qu'il y a une sortie. L'escalier débouche sur l'allée des douaniers, prenons à droite, faisons un esse gauche-droite en prenant l'avenue Paul Thorel, puis sur la droite le Boulevard de la mer. Nous trouvons sur le parcours de belles maisons de maîtres, entre ses maisons un espace naturel le parc de Port Riou, laissant apercevoir la cote, et ses quelques iles. A l'angle une tour au armes de Bretagne [Boulevard de la Mer, à l’angle d’une propriété en bordure immédiate du parc de Port-Riou, se dresse une jolie tour en pierre, qui depuis toujours intrigue les passants.
L’histoire de cette tour remonte à la fin du XIXe siècle. Entre 1879 et 1882, c’est tout un ensemble de bâtiments et de jardins qui sortiront de terre en ce lieu, selon les plans d’Aimé Sauffroy, leur architecte. Avec d’abord une maison, qui se nommera Château Port-Riou, avec son jardin d’agrément, ses communs, son potager, et enfin un puits, et un château d’eau, dont la pompe utilisera l’énergie éolienne.
Depuis, la construction de lotissements successifs a modifié le paysage du secteur. Beaucoup de maisons ont poussé alentour. Le moulin a perdu sa fonction, et son éolienne a laissé la place à une antenne de télévision. Démis de son utilité première, l’édifice capte cependant toujours l’attention des promeneurs.
Et nombreux sont ceux qui pensent en connaître l’origine. « C’est un ancien phare », renseigne un passant. « C’est juste un belvédère », suggère un autre. C'est un ancien Chateau d'eau. https://www.ouest-france.fr/bretagne/dinard-35800/la-coiffe-de-port-riou-victime-des-bourrasques-edcefa40-ce11-472b-b0de-b0f3a9726d5a]. J'essaie de prendre un chemin sur la droite à l'angle du 26 bis du boulevard de la mer, (une belle maison 1900), mais je suis vite bloqué. La mer à recouvert le chemin en béton. Poursuivons le boulevard de la mer et au carrefour prenons à droite la Rue de la Vistule, coupons la rue Jean Richepin, nous arrivons devant un parking, faisons un esse gauche-droite et prenons le Passage Norroy. Au passage Bergerat nous poursuivons tout droit, par ce passage pavé de quelques vingtaine de mètres, nous débouchons rue Roger Vercel que nous prenons à droite, elle fait fourche autour d'un petit parc, prenons l'accès de gauche, nous descendons vers la plage de Saint Enogat [La plage de Saint Enogat est limitée à l’ouest par la pointe de la roche pelée ; de l’autre côté, un escalier permet d’accéder au sentier des douaniers qui suit le faîte de la falaise et contourne le parc du château de la Goule aux fée où les frères Lumière firent leur premiers essais de développement de photographies en couleurs à la fin du XIXème siècle (1884). https://www.ville-dinard.fr/le-chemin-des-douaniers/]. Sur la plage je suis bloqué par la mer, je ne m'entête pas dans l'anse des Etêtés et avec la mésaventure de la pointe de la Malouine, je remonte par le passage du tertre Mignon cela tombe bien je retrouve le GR car jusque là je me suis débrouillé tout seul pour retrouver le GR. Je n'étais pas seul à être un peu perdu, les randonneurs cherchaient leur chemin. Remontons le passage du Tertre Mignon, il débouche sur le chemin du Tertre Mignon, prenons à droite la Rue du Port Blanc sur la droite. Après le 15 de la rue du Port Blanc, nous prenons à droite le chemin des Houles, la rue bitumée tourne en angle d'équerre et rejoint la mer. Sur le parking nous apercevons les rochers des Patouillets, et l'Ile de Harbour, avec son fort secret [le fort Harbour est sans doute le plus méconnu de la région. Privé, il n'est pas ouvert à la visite. Ses secrets restent bien gardés. Depuis 1981, il appartient à un propriétaire qui ne souhaite pas l'ouvrir aux visiteurs. Si le fort est peu connu, il a pourtant eu un propriétaire célèbre : Alain Delon. En 1967, il joue dans Les Aventuriers, de Robert Enrico. Le film est tourné en partie à Fort Boyard. Alain Delon a un coup de coeur pour les forts. « Il voulait absolument avoir son fort, explique Alain-Étienne Marcel, propriétaire du Petit-Bé. Il a appelé tous les propriétaires de France et de Navarre pour en acheter un. Les propriétaires de l'époque cherchaient justement quelqu'un pour vendre leur bien et le restaurer. » Alain Delon acquiert le fort, mais s'en désintéresse assez vite. L'acteur cherchait, sans doute, un certain confort, impossible à avoir dans la forteresse. « Le fort est classé monument historique. Il fallait donc le restaurer à l'identique. » Le fort est construit à la fin du XVIIe siècle par Garangeau, sur les plans de Vauban. « Sous le règne de Louis XIV, l'État a racheté tous les îlots rocheux de la ville pour les fortifier. C'est ce qui s'est passé avec le fort Harbour. » En temps de paix, le fort comptait moins d'une dizaine de personnes. Mais en temps de guerre, plus de 90 hommes étaient mobilisés sur le fort, dont 60 hommes de la milice bourgeoise de la malouine. « C'est-à-dire de braves Malouins mobilisés pour l'occasion. C'est impressionnant de voir la différence d'effectifs en temps de paix et en temps de guerre. » Après la libération de Saint-Malo, le fort est définitivement abandonné et tombe en ruines. Il est classé monument historique le 4 juin 1952. Un fort posé sur un îlot rocheux qui joue un rôle important dans les légendes malouines. « Avant le raz de l'an 709, on raconte que l'île hébergeait le port primitif d'Aleth. Au Vesiècle, c'est sur cette île que saint Aaron aurait accueilli Maclou (Mac Law), avant que celui-ci ne fonde, plus tard, la ville qui porte son nom : Saint-Malo. » Ce récit des origines permet à certains d'expliquer le nom de l'île, port en anglais. « Beaucoup de gens disent ça, mais c'est probablement faux. En revanche, dans les archives, au milieu du XVIIIe siècle, on trouve trois orthographes différentes : Arbour, Erbou mais aussi À rebours. » Une île et un fort, à contre- courant.
Le propriétaire actuel veut l'acquérir depuis des années. Il envoie chaque année une lettre, jusqu'au jour où Alain Delon finit par faire l'inventaire de son patrimoine et décide de le céder. Depuis, le fort est parfaitement restauré et son heureux propriétaire y séjourne très régulièrement. https://www.ouest-france.fr/bretagne/saint-malo-35400/le-fort-de-lile-harbour-le-fort-mysterieux-3623426 ]. Le balisage est très parcimonieux, prenons le chemin du Cor de la Goule aux Fées, à l'angle de l'affreux établissement thermale en béton et en verre sur la gauche. Ici nous trouvons une information Dinard par Marée Haute et Dinard par marée Basse la flèche se dirigeant vers le pied de la falaise, chose que je n'ai pas vue dans l'autre sens. Nous contournons la crique de la Roche Pelée. Dans le creux à marée basse vous pouvez descendre dans la grotte de la Goule aux fées (attention à la marée) [Des contes et des légendes y sont aussi rattachés dans la « Littérature orale de la Haute- Bretagne » de Paul Sébillot (dommage il est en patois et difficile à lire). La goule a été photographiée en 1877 par les frères Louis et Auguste Lumière, inventeurs du cinématographe, alors qu'ils mettaient au point la première plaque couleur.
Plusieurs légendes relatives à cette cavité ont été recueillies ; il existe deux récits similaires, l'un conté par le directeur du Casino de Dinard et l'autre par le géographe Orain.
« Sur la côte, une femme fait signe d'approcher à un pêcheur qui se trouve entraîné par les flots à l'intérieur de la grotte. Lorsqu'il s'éveille, il trouve une barque neuve remplie de poissons amarrée devant la goule-ès-Fées. »
La légende recueillie par Paul Sébillot est différente par son contenu mais aussi par sa forme, car rédigée en patois du littoral :
« Une sage-femme dont les services avaient été requis par les fées de la goule se fit remettre une pommade pour frictionner le nouveau-né avec la recommandation expresse de ne pas en porter à ses yeux. Mais elle désobéit et sa vision changea : la grotte se transforma en château et les fées en princesses. Quelque temps plus tard, grâce à la pommade magique, elle aperçut une fée en train de voler et elle ne put s'empêcher de le dire tout haut. La fée, qui se savait invisible, lui arracha l’œil qu'elle avait frotté avec l'onguent merveilleux. »
Dans cette dernière version, la grotte est dite « escarabe », entendre énorme, quasiment aussi grande que celle des « falâses de Ferhel », entendre les houles ou grottes du cap Fréhel. Ce qui n'est pas tout à fait vrai, car les houles de Fréhel sont de taille plus impressionnante. La grotte a été topographiée le par Jean-François Plissier et Jean-Yves Bigot.wikipédia]. Poursuivons par la pointe de la Roche Pelée en longeant un long mur, le chemin sur la falaise nous offrent, loin de la foule, de jolies plages et un magnifique panorama sur la côte d’Émeraude, ou de nombreux artistes peintres comme Auguste Renoir ou Henri Rivière y ont trouvé l’inspiration. Arriver sur la plage de Port Blanc, je coupe par la plage la marée descend [Dernière plage de Dinard, elle marque la jonction avec la Commune de Saint-Lunaire. Elle est très agréable et plus sauvage que ses voisines. https://www.tourismebretagne.com/offres/plage-de-port-blanc-dinard-fr-2012830/ ]. Contournons le rocher avec son amer blanc et nous voilà sur la plage de la Fourberie [La plage la plus à l’ouest de la station balnéaire de Dinard. Elle est située entre les plages de la Fausse aux Vaults et celle de Port-Blanc (sur la commune de Dinard). A marée basse, on peut passer de l’une à l’autre. Sur le côté droit de la plage, on trouve la tour blanche qui est un amer utilisé par les bateaux. (Plage.tv)]. Contournons la pointe Bellefard, derrière nous découvrons la grande plage de saint Lunaire, la Plage de la Fosse aux Vaults (Vous y admirerez certainement son célèbre rocher à la tête de lion. (que je n'ai pas vue). Poursuivons par la pointe de Nick, la mer descend, et au lieu de faire le tour par la D 786, un passage de sable est découvert au niveau du petit estuaire de la rivière Le Crévelin. A l'ombre du centre nautique je fais une pose avant de longer Saint Lunaire. [Son bourg s'étend sur les dunes sablonneuses (mielles) accumulées entre deux massifs de granite et grès se jetant de manière subméridienne vers la mer de la Manche, les pointes du Nick, du Décollé et de la Garde Guérin (cette dernière, la plus à l'ouest, se trouvant à Saint-Briac). Avec l'urbanisation, seules subsistent les plages de sable fin (découvertes de quelque 300 mètres à grande marée) dites Grande Plage et plage de Longchamp, toutes deux barrées de digues construites pour la promotion immobilière à la fin du XIXe siècle et dans les années 1930. l'arrière-pays bocager sur une profondeur de trois kilomètres qui se termine par les derniers hectares de la forêt de Ponthual, laquelle couvrait antan l’ensemble du territoire.
L'arrière-pays, parsemé de lieux-dits dépendant du bourg, est traversé de deux cours d'eau principaux de direction anticlinale, le Crèvelin qui se jette à l'extrémité est de la Grande Plage dans un petit estuaire inondé à marée haute (le Goulet) et le second limitrophe de Saint-Briac-sur-Mer aboutissant aux trois quarts de la plage de Longchamp.
Le nom de la localité est attesté sous les formes Pontualli en 1271, Ecclesia de Pontual en 1319, Ponthual, Pontual au cours du XVIe siècle, Saint-Léonaire de Pontual, Saint-Lunaire de Pontual à la fin du XVIIe siècle, Port-Lunaire en 1792, Saint-Lunaire en 1803.
En gallo le nom de la commune est Saent Lunérr. 
 Légende ;
Selon l'hagiographie bretonne, les invasions barbares de Saxons et de Frisons de 509 chassèrent les princes et les seigneurs. Ce n'est que quatre ans plus tard que l'on assista à l'île de Cézembre au débarquement du roi Arthur et de Hoël 1er, roi d'Armorique, venant reprendre possession de son royaume. Saint Lunaire (ou Léonor), l'un des fils de Hoël Ier et de sainte Pompée (ou Coupaia), frère de saint Tugdual et de sainte Sève, accompagné de moines et de laïcs, pénétra vers 535 dans une vaste forêt, la défricha, y construisit une chapelle, à l'endroit où se trouve actuellement la Vieille Église, qui sera érigée par les seigneurs de Pontual au XIe siècle.
On ignore si Victor Hugo visita Saint-Lunaire lors de son voyage à Saint-Malo et Dinan avec Juliette Drouet, mais il y plaça un épisode tragique des Travailleurs de la Mer sur la pointe du Décollé, une quinzaine d'années plus tard.  wikipédia]. Je traverse la grande plage en remontant vers la promenade Sylla Laraque bordé de petites cabines de bain et du Grand Hôtel [Sylla Laraque ; Au début des années 1880, ce richissime Haïtien va tomber amoureux de Saint-Lunaire et donner son essor à la station balnéaire.
Construits lors du développement balnéaire de la station, qualifiée alors de « Biarritz breton », ces établissements ont fait le renom de Saint-Lunaire. Ils attiraient le gotha de la société française et étrangère de l’époque comprise entre la fin du XIXe siècle et les années 1930, juste avant la Seconde Guerre mondiale. Parmi les grands noms associés à cette saga, on trouve principalement Sylla Laraque, considéré comme le créateur et promoteur du Saint-Lunaire balnéaire, sans oublier les grands directeurs d’hôtels comme Georges Paillard, au Grand-Hôtel, et Albert Perrier, à l’hôtel d’Angleterre. Les années 1930, et son style Art déco, voient l’épilogue de cette période avec le dernier des établissements de luxe de Saint-Lunaire, l’hôtel Lutetia. Depuis, ils ont tous été transformés en résidences immobilières. https://www.ouest-france.fr/bretagne/saint-lunaire-35800/saint-lunaire-les-grands-hotels-s-exposent-sur-les-grilles-du-grand-hotel-8105f552-f7c8-11ec-9af6-7bb594291f9c]. Remontons par la rue de la Grève, et prenons sur la droite le boulevard Charles de Gaulle, au petit château prenons à droite la rue du Décollé (D64). Nous allons jusqu'à l'ancien sémaphore de la pointe du décollé, en prenant sur la droite la rue du pont au diable, nous y trouvons un beau panorama [En l’an 535, un moine gallois du nom de Léonor, futur Saint-Lunaire, accoste sur la pointe du Décollé, à l’endroit où se dresse une croix commémorative. On raconte que pour y parvenir, il aurait coupé l’épais brouillard de son épée… Aujourd’hui, le gisant de Saint-Lunaire est visible à l’intérieur de la Vieille Église, située dans le centre-bourg.
Arrivé(e)s à la Pointe, prenez le chemin sur la gauche et marchez jusqu’à la croix. Le panorama se présente comme un cadeau : la cité corsaire de Saint-Malo à tribord, le Cap Fréhel à bâbord, et la Grande Plage derrière vous, ornée de son Grand Hôtel, transformé aujourd’hui en résidence privée.
La côte rocheuse est escarpée, façonnée par la mer depuis toujours, et dévoile ses trésors au rythme des marées. Quand la mer est haute, le bout de la Pointe semble se décoller du reste. https://www.dinardemeraudetourisme.com/les-incontournables/la-pointe-du-decolle/]. Revenons par le Boulevard de la mer, je fais un aller retour pour voir le rocher de Napoléon (je n'ai pas trouvé que les rochers ressemble à un profil ou à un chapeau de Napoléon, il y a peut être un rapport avec simplement Napoléon III et la notoriété de la nouvelle station balnéaire. Une chose est certaine la vue est magnifique. revenons sur le boulevard de la mer et poursuivons par le boulevard des Rochers puis le boulevard de la Fontaine. Nous retrouvons la mer et longeons la digue au dessus de la plage de Longchamp, à l'extrémité nous trouvons la falaise et un petit sentier parcourant son flanc [pointe rocheuse qui s’avance dans la Manche. classé depuis 1932 pour la richesse de son patrimoine naturel et historique. Cette butte rocheuse en forme de presqu’île domine à 48 m au-dessus des flots. C’est le point culminant du littoral d’Ille-et Vilaine. Le promontoire naturel offre un panorama exceptionnel sur le golf de Dinard et la côte jusqu’au cap Fréhel. La pointe de la Garde Guérin est occupée par les hommes depuis l’Antiquité. Sous l’occupation romaine, un temple y fut édifié en l’honneur d’Hécate, gardienne des enfers, déesse de la magie et protectrice des marins. La butte rocheuse a bien plus tard servi de poste de garde. Un télégraphe aérien y fut construit. Les Allemands y installèrent leurs canons pendant la Seconde Guerre mondiale. Le béton des blockhaus, détruits par les Alliés en 1944, affleure encore. Des roches issues des profondeurs de la terre – granite et dolérite – sont visibles sur la plage de la Garde et autour de l’îlot de la Dame Jouanne. Elles alternent avec des roches sédimentaires, nées de l’érosion de la croûte terrestre (sable, grès) mais aussi de la transformation ou de la fusion de roches (schiste, gneiss). Des landes, des fourrés et des pelouses forment le paysage de falaises littorales. Battue par le vent et les embruns, la végétation abrite de nombreux oiseaux et insectes. https://www.ille-et-vilaine-tourisme.bzh/offres/la-pointe-de-la-garde-guerin-saint-briac-sur-mer-fr-2725277/ ]. Après la pointe de la Haye, je quitte le GR passant par les terres pour suivre un chemin en corniche à flanc de falaise. le sentier est beau et je ne comprends pas pourquoi le GR n'y passe pas. J'arrive à la presqu'ile de Nessay encadrant la plage de Saint Briac. Au milieu nous trouvons un magnifique château [Le château actuel a été construit en 1882 par le comte Maurice Goislard de Villebresme, qui sera le premier maire résident secondaire (de 1892 à 1899) de la commune.  Il est situé sur une petite presqu’île qui sépare la plage et le port du Bechet (à l’est) de la plage de la Grande Salinette (à l’ouest). Son architecture est médiévaliste avec de nombreuses digressions, notamment l’utilisation massive de briques qui lui donne une allure de petit château bourgeois du XIXe siècle. Plusieurs styles sont ainsi présents : médiéval avec des tours d’angles, les mâchicoulis et les créneaux, les fenêtres à meneaux ou en accolades pour rappeler le rôle défensif du site. Les murs sont constitués de gneiss, de briques, de tufeau et de moellons, avec une toiture couverte d’ardoises. Le château s’inspire des bâtiments de la Renaissance avec son rez-de-chaussée surélevé et l’utilisation de briques polychromes. À l’origine, il ne se composait que de sa partie avant, en carré avec ses quatre tours d’angle. Des agrandissements ont été réalisés en 1896 et 1908. De son côté, l’entrée du parc évoque un pont-levis avec des tours de défense crénelées.
Cette demeure est l’une des plus originales et des plus monumentales de Saint-Briac. Elle s’inscrit dans un contexte immobilier de villégiature typique de la côte d'Émeraude. Elle a été érigée sur l'emplacement d'un château fort dont l'origine remonte au XIIe siècle. Cette ancienne bâtisse portait le nom du site qui s’appelait alors « La Houle » et était la propriété de la famille d'Elbiest de 1460 à 1520. Cet édifice, dans l'enceinte duquel se trouvaient les potences de justice, fut détruit vers le milieu du XVIIe siècle. Les anciens seigneurs avaient été déchus de leurs prérogatives en 1656 au profit de la seigneurie de Pontbriand.
Au XVIIIe siècle, un corps de garde a été construit pour la surveillance de la côte. Il se trouve aujourd’hui à proximité immédiate au sud du château, construit, lui, bien plus tard, au XIXe siècle. Ce petit édifice est fait de murs en granit et moellons avec une toiture à longs pans couverte en pierres. Il a un plan allongé, un vaisseau, une voûte en berceau plein-cintre, un campanile, un chevet plat et un pignon découvert. Pendant la Révolution, il deviendra une prison. À noter que le cadastre de 1828 le mentionne en tant que prison du Nezay. Il sera ensuite transformé en chapelle à la construction du château par Villebresme, utilisant en remploi une porte du XVIe siècle qui doit évoquer sa nouvelle destination.
En 1914, le château est vendu à Georges Bergès, un papetier converti à l'électrochimie qui a inventé la Cheddite, explosif très utilisé pendant la Première Guerre mondiale. Le château va rester dans la famille jusqu'en 1947. Durant la Seconde Guerre mondiale, le château a été occupé par les Allemands et c'est en ruines qu’il a été récupéré. Le château est alors vendu à l'entreprise Gillet Thaon pour en faire une colonie de vacances. En 1974, le textile français est en crise. Gillet Thaon a connu plusieurs restructurations et le personnel a bien diminué ainsi que les enfants qui partent en vacances. Le château est alors vendu à la municipalité. Le centre permanent « château du Nessay » est alors habilité pour l’accueil, en classe de mer ou en séjour vacances, de 65 élèves, de la maternelle au lycée, et de leurs accompagnateurs. Après avoir été loué pendant de longues années à l'association des Pupilles de l’école publique, il est confié à partir de 2013 à l’association Escale Bretagne.
En 2016, le château, qui n'a pas été suffisamment entretenu, se dégrade et a besoin d’une cure de rajeunissement. Il devient nécessaire de faire des travaux. La municipalité ne sait pas quoi en faire et personne n’est disposé à payer. Après une consultation de la population, parfois houleuse, il est loué au groupe hôtelier Kaahotels qui investit 8 millions d’euros pour en faire un hôtel restaurant de charme haut de gamme. La ville, quant à elle, conserve la propriété du site et des murs. De grands travaux de transformation sont effectués en 2017 et 2018. La chapelle, anciennement corps de garde, est transformée en petit entrepôt pour stocker de la nourriture. Les premiers clients de l’hôtel sont accueillis le 27 juillet 2018.wikipédia]. Je retrouve mon GR à la plage du Béchay, je quitte de nouveau le GR pour rejoindre le centre du village et mon point de rendez-vous.

Le plus des photos















 



Vous trouverez toute mon Périple en cliquant sur le lien ; 
https://randosacaudos.blogspot.com/p/mon-periple.html