vendredi 26 avril 2013

9-Petites Promenades en Foret de Fontainebleau - Mont Saint Germain, Cuvier Chatillon


Mont Saint Germain, Cuvier Chatillon

Pour cette seconde édition 5 promenades dans le nord de la foret. 
 La première édition : 4 promenades février 2013
 Seconde édition pour ses P.P.F.F toujours basé sur une distance de plus ou moins 10 km.
 La Foret de Fontainebleau ce n'est pas qu'Apremont et, Franchard. Ce n'est pas n'ont plus que des sentiers bleu, des GR, des TMF. Je les ai fréquenté, je les fréquente encore, un peu moins souvent aujourd'hui : Il y a trop de vélo à mon gout. Si encore ceux ci étaient respectueux des piétons qui EUX sont sur leur territoire, mais non je fonce, je gueule, avec la phrase devenu célèbre (casse toi pauvre c.. tu gênes ma progression) , je bouscule car je ne maitrise pas mon engin et je veux absolument passé, les ronces c'est bon pour tes molets pas pour mes pneus (j'risque d'crever). Je suis désolé mais c'est du vécu. On a même bousculé mon chien que je tenais en laisse à deux reprises. Mais c'est surtout une superficie de plus de 25 milles hectares, peu fréquenté dans son espace total. J'espère que vous m'accompagnerez dans mon jardin 'secret'. Les itinéraires peuvent être réalisés dans l'après midi. Un GPS n'est pas indispensable mais utile se sera votre seul fil d'ariane, je ne suivrais pas obligatoirement le balisage. Des guides très bien fait sont édités pour cela. Le parcours sera en noir, la partie "histoire locale" en vert. L'histoire provient de divers documents de ma bibliothèque mais surtout d'internet. Une bonne partie de ma doc à été numérisé et se retrouve sur la toile, ce qui me facilite la tâche fastidieuse du clavier en la simplifiant par un copier collé.
Un lien permettra d'obtenir une carte un peu plus grande que celle présente sur ce blog et vous permettra de réaliser la promenade sans mon inséparable GPS

Refait en 2020 sans changement

 Mont Saint Germain, Cuvier Chatillon



Carte IGN   Trace GPS et Topo sans Commentaires

Trace Randogps                        Le code mobile de cette randonnée est b302880
                                                                  ( Explications Code Mobile)    

                       
   km  Altitude min. Altitude max. Dénivelé Tot. + Temps Vit. Glob
   9.9         180m             184m           259m          3h00     3,4
Refais en 2014
Une promenade difficile, par son parcours rocheux. L'itinéraire emprunte en partie les sentiers 4 et 5. Le Rocher Saint-Germain est desservi par le sentier Denecourt-Colinet n°4, qui forme une boucle permettant un aller-retour entre Belle-Croix et le cabaret Masson. La branche sud de cette boucle correspond à l'itinéraire Denecourt-Colinet vers 1920, la branche nord, dite "sentier des cimes" est de création plus récente. Le réaménagement est sans doute lié à la création de la réserve biologique intégrale du Mont Chauvet avec lequel le réseau Denecourt-Colinet permettait vers 1920 une liaison qui passait par la vallée de la Solle, et non comme aujourd'hui par le sentier de Belle-Croix.

 Le départ se fait au niveau du parking du Cabaret Masson [Il existait une buvette lors des premières courses à l'hippodrome (1862)] Nous regagnons par le chemin ou les sentes, le sentier bleu N° 4. Suivant ou l'on est garé la branche nord qui grimpe dans les rochers n'est pas très facile à trouvé. Les deux parties du sentier se rassemble ici. On est tous de suite dans le vif du sujet, mais cela mérite de tremper le maillot. On passe entre, sous, dessus en corniche d'un nombre impressionnant de roches. Quelques belvédères donnant une vue sur l'hippodrome. Après avoir passé le sentier permettant de rejoindre le sentier 12 menant au Rocher Canon "ou, et" à la butte Saint Louis nous passons dans une ancienne carrière, le chemin devient plus plat. Nous passons devant un rocher un peu encombré de ronce mais comportant une rangée calleuse alors que le dessus et le dessous est lisse.
Nous grimpons vers la route du rocher Saint Germain, puis nous traversons la route ronde [La route ronde qui ceinture la forêt de Fontainebleau fut construite à l’initiative d’Henri IV pour permettre aux dames de la Cour de suivre les chasses en carrosse et placer des relais.
Il est entendu que la route Ronde a été créée par Henri IV. Le P. Dan le dit, et il n'y a pas à le contester. Mais cela ne veut pas dire qu'elle a été créée de toutes pièces et qu'aucune de ses parties n'est plus ancienne. Puisque la Belle Croix a été posée en 1300 sur le chemin de Paris à Fontainebleau, c'est qu'à cette date la partie de la route Ronde qui va de la Table du Roi à Belle-Croix et probablement au delà existait, avec cette fonction de relier la 


 capitale au château royal. Nous croyons même que la route se continuait jusqu'au carrefour, innommé, situé près de la Mare aux Corneilles pour mettre en communication, par la route actuelle des Petites Mares, Melun avec Recloses et Franchard avec Melun et Orléans dont il dépendait depuis que les moines de Franchard sortaient de l'abbaye Saint-Euverte d'Orléans. La croix de Franchard suppose l'antiquité de la route. De même il est à remarquer que la partie occidentale de la route Ronde, du carrefour du Grand Maître au carrefour Duchâtel, n'est que la continuation d'une route ancienne citée par le P. Dan, la route de la Tranchée, qui mettait en communication Thomery et Marlotte.  
Au contraire, la partie médiane de la route Ronde me paraît beaucoup plus moderne: c'est cette partie que Henri IV a fait ouvrir. On remarquera que les croix qui s'y rencontrent, Souvray, Saint-Hérem, Grand Maitre, ne peuvent pas être comparées pour l'antiquité à Belle-Croix, à la Croix de Franchard. Il y a même des sections de cette route qui ont été ouvertes tout récemment. Ainsi, sur le plan de 1809 encore, le carrefour formé par l'intersection de la route Ronde et de la route de Montigny et le carrefour de la Croix du Grand Maître ne sont pas reliés. En cet endroit, la route Ronde fait un coude et va rejoindre le carrefour du Puits Fondu par la route du Bien Aller. Si elle a eu besoin de ces rectifications c'est-qu'elle n'a pas été conçue d'un seul jet et qu'on s'est servi, pour la constituer, des routes anciennes]
  On prend en face la route du Cuvier Chatillon, on passe devant la Mare à Piat [Le nom de cette mare viendrait de celui d'un garde général des forêts (1727-1805), qui y aurait été jeté par "des individus qui avaient à se plaindre de sa sévérité dans le service". Elle n'était pas sur l'itinéraire d'un sentier Denecourt-Colinet.] Faisons le tour de la mare il y a quelques années s'y trouvaient des nénuphars roses, j'y ai vu également des tortues d'eau.  A la grande époque des tortues de Floride. On se fait plaisir en achetant des émydinés à tempe rouge et puis, au moment des vacances on les confies à la nature. on peut prende la route de la mare à piat et à la première sente on prend à gauche (attention depuis la route ronde nous ne suivons plus de traces bleus. 


Après la mare à Piat on prend la première sente à gauche, un chemin dans les fougères qui s’éclaircie un peut plus loin en pénétrant dans une vallée rocheuse et moussu.  Nous coupons sans le savoir un ancien sentier qui nous faisait visiter ce coin qui est aujourd’hui en réserve biologique dirigée. J’ai eu la chance il y a quelques années de retrouver (comme beaucoup à l’époque) se  chemin et c’était vraiment une belle boucle. Dommage que le nouveau tracé du sentier 5 ne se soit pas inspiré de l'ancien Denecourt de ce coté ci du cuvier.  Cette nouvelle mouture avec  cette route de Neuflieux longue et droite n’est pas à mon gout. Ce jolie chemin tout en descente  nous amène à la rencontre du sentier bleu N°5 que nous prenons à droite et passons devant de très beaux rochers, puis la mare aux canards. Le chemin descend brusquement en lacet pour rencontrer  un chemin que nous suivons jusqu’à un énorme bloc rocheux sur la gauche « La Merveille » nous entrons dans le domaine des varappeurs, à partir d’ici ne soyez pas étonné de voir des matelas au sol, de petit paillasson devant un rocher, des traces blanche sur les rochers, des jeunes ou moins jeunes se promener avec un balais à grand manche sur l’épaule ou une balayette. Nous sommes sur le domaine de la grimpe
Le « Groupe de Bleau » ( « Bleausards ») désigne le principal groupe de jeunes alpinistes parisiens qui, dans les années 1920-1930, allaient les dimanches faire de l'escalade sur les rochers de forêt de Fontainebleau faute de pouvoir s'entraîner sur de vraies montagnes. Dès cette époque, il existait plusieurs groupes de grimpeurs à Fontainebleau. Mais, les varappeurs étant peu nombreux à cette époque, les groupes furent amenés à souvent se croiser puis à se mélanger au gré des amitiés. En 1908 Wehrlin ouvre la fissure qui porte son nom au Bas-Cuvier (côté aujourd'hui III).
En 1913, ils sont rejoints par Tom et Jacques de Lépiney (17 ans). Ce dernier introduit l'usage des espadrilles à semelle de corde, bien plus pratique sur les dalles que les chaussures à clou. Il ouvre ainsi en 1914 le premier IV, la Prestat, une fine fissure dans une dalle, au Bas Cuvier (Prestat ayant promis une bouteille de champagne au premier qui la gravirait), et fait la première sans corde des 12 m de l'Arête de Larchant (III) de la Dame Jeanne, le plus haut rocher de la forêt. La guerre de 1914-1918, pendant laquelle la plupart des jeunes grimpeurs sont mobilisés interrompt les activités. Wehrlin est tué, et Chevalier gravement blessé.
Nous longeons un magnifique chaos de rochers formant le « Rempart » au creux d’un rocher nous remarquons la peinture de la vierge [peinte vers 1890 par Pierre L’Ermite (abbé Loutil)].  Après s’être bien contorsionné entre les rochers, nous arrivons devant un rocher posé sur un autre l’Aérolithe.  [Il me semble ne pas dire de bêtise en racontant qu’a fontainebleau il y avait par endroit une épaisseur de 4 bancs de  grés s’éparés par une quantité de sable.  Une fois la mer retiré définitivement, les éléments climatiques ont déstabilisés  les bancs de grés ce qui à formé les chaos rocheux sur et en bas des pentes. Ce rocher à  
certainement roulé jusqu'à venir se poser sur celui du dessous. Il ne faut pas confondre les roches perchées et les roches pédonculées qui repose également sur un rocher par une partie plus fine. Plus friable que la partie supérieur et inférieur ce qui lui donne un équilibre qui nous semble instable. ] Nous arrivons au carrefour de l’épine, le balisage est un peu moins bien marqué, on se dirige vers la route de Mory de Neuflieux [Inspecteur des forets entre 1861 et 1871]  
que nous prenons à gauche. Une route sableuse droite et sans grand intérêt, qui plus est, en bordure (ou presque) de la D 607 très roulante. Mais je l’ai déjà dit. Arrivée à la route du cuvier chatillon nous la prenons à gauche puis de nouveau devant la Merveille nous prenons l’ancien sentier bleu remis au gout du jour.  Nous suivons le balisage dans les rochers et lorsque le chemin balisé emprunte un route forestière à droite, nous l’abandonnons pour remonter dans le vallon à gauche. Nous rencontrons à nouveau le sentier bleu N°5 que nous prenons à droite nous le suivons jusqu'à la route du Luxembourg  (pavée) que nous remontons sur la gauche 




Nous traversons une ancienne carrière de grés. [Je crois pouvoir dire sans me tromper qu’a Fontainebleau il n’y a pas de voies romaine. La foret t’elle que nous la connaissons n’existait pas et c’était  une zone désertique. Les routes pavées ont été pavées par les carriers afin de permettre aux charrettes de rejoindre les ports sur la Seine permettant de livrer les matériaux sur Paris.] Dans sa partie haute nous rencontrons de nouveau la route ronde à hauteur de la croix de Belle Croix  [Erigée vers 1304 par Pierre Tapereau, s'il faut en croire l'inscription placée par .son descendant, Simon Tapereau :
DEUX CENTS ANS A QUE DANS CE LIEU
PIERRE TAPEREAU FIT POSER
UNE CROIX EN L'HONNEUR DE DIEU,
POUR LA VOIR A TOUS EXPOSEE

                                        
PUIS NAGUERES A FAIT APPOSER
                                         SIMON TAPEREAU CETTE CY
                                         PRIEZ DIEU QUE REPOSER
                                         PUISSENT LEURS AMES SANS NUL SOUCY
                                         LE MOIS D'AOUT MDIIII.

Les Tapereau, seigneurs en partie de Brolles, existaient encore au XVIIe siecle. Les plans Picard, Boisseau, Scotin, désignent cette croix sous le nom de Croix Tapreau. Détruite en 1793, elle a été réédifiée en 1827 sans l'inscription.
C'est près de ce carrefour qu'eut lieu en 1871 le duel Soutzo-Ghika, qui coûta la vie à ce dernier. A quelques pas du sentier Colinet, une roche porte la date de ce triste événement. Lieu de relais quand la chasse à courre est du côté de Chailly, de la Table du Roi ou de la Boissière]
Nous sommes juste dans le virage de cette route. Il me semble que nous avons suffisamment de visibilité pour traverser la route malgré un nombre inimaginable de voitures et de camions. Il faudrait la débaptiser et l’appeler la rocade de Fontainebleau. En effet lorsque l’on viens de Melun si l’on veut éviter de passer dans le centre de Fontainebleau à la table du roi on prend cette route qui relie l’ancienne N°5 (D606) à l’ancienne N° 7 (D607) ce qui permet de rejoindre l'obélisque sans traverser Fontainebleau. Traverssons le parking  et prenons sur notre gauche le sentier bleu nous faisant passer devant la fontaine Maria  [prénom de Mm Colinet fontaine créée et baptisée par Colinet en 1891] Nous sommes de nouveau dans une ancienne carrière de grès qui fût exploitée en 1667.]

 Dans le chantier devenu chemin piéton nous trouvons des pins comportant des boursouflures [Greffage des pins dans la forêt de Fontainebleau
la Revue Forestière Française : il est à plusieurs reprises, fait mention du greffage des pins. Or, il y a

plus de cent ans, la question avait déjà retenu l'attention des forestiers. Un article paru dans les Annales Forestières en avril 1843  (MARRIER DE BOISDHYVER. - Greffage des pins dans la forêt de Fontainebleau) a donné d'intéressantes précisions sur la greffe herbacée qui était pratiquée. « Cette greffe ne peut s'effectuer qu'à l'époque de la végétation du printemps, au moment où la pousse terminale a acquis les deux tiers ou les trois quarts de son allongement. Elle se fait en fente sur des sujets de trois à six ou huit ans de semis. Le pin sylvestre paraît le plus propre de tous à recevoir la greffe des pins à deux feuilles qui n'ont qu'une sève... « Suivant le plus ou moins de précocité de la saison, le greffage commence à Fontainebleau du 15 au 25 mai et demeure praticable pendant douze à quinze jours. « La pratique a enseigné qu'il faut de préférence s'attacher aux sujets dont la pousse terminale est environ de la grosseur du petit doigts...

« Les greffes se cueillent à l'avance à l'extrémité des branches, latérales des pins dont on veut reproduire

L'auteur trouvait comme avantage de la greffe « la propagation prompte des pins les plus précieux, en créant des porte-grains au moyen desquels on obtient sur place des semences qu'il faudrait tirer à grands frais des lieux éloignés, d'où elles arrivent souvent avariées. C'est dans ce dessein que le greffage des pins en

laricio a lieu annuellement à Fontainebleau, et avant un quart de siècle, cette forêt pourra rivaliser avec la Corse pour livrer des graines de laricio de bonne qualité et à bas prix ».Cent quatre mille pins sylvestres dans la forêt de Fontainebleau ont été ainsi greffés en laricio et autres espèces, considérées à l'époque

comme « encore rares ». Consulté par la rédaction de la REVUE FORESTIÈRE FRANÇAISE,

sur le sort des pins laricio ainsi greffés, M. Γ Inspecteur principal - CLÉMENT JACQUIOT a bien voulu, par une lettre datée de juin 1949, donner les indications complémentaires suivantes:

« On trouve encore des pins laricio greffés dans beaucoup de parcelles résineuses de la forêt de Fontainebleau. Ces pins sont toujours vigoureux et d'une forme parfaite. Leur diamètre varie

de 60 à 80 cm. Il est assez difficile d'évaluer leur nombre, car ils sont irrégulièrement dispersés dans des peuplements de pin sylvestre. Le nombre ne doit plus dépasser 1.000 ou 1.500, par suite des

réalisations progressives au cours des exploitations normales, mais surtout à la suite des incendies qui, au cours des cent dernières années, ont parcouru au moins une fois la presque totalité des parcelles

résineuses de la forêt.

Nous prenons à droite vers la grotte aux Cristaux [Cette curiosité naturelle fut découverte en 1771 par un 
carrier, et Louis XVI aurait fait le déplacement à Fontainebleau pour la voir.
Mais ce n'est qu'en septembre 1850 qu'un ouvrier nommé Benoît révéla de nouveau la présence de cette voûte couverte de cristallisations. Le lieu devint très vite populaire et les touristes affluaient pour la voir. Face à la recrudescence du vandalisme, l'Administration combla la grotte.
Elle fut redécouverte et dégagée par Colinet en 1891, avant d'être fermée par l'actuelle grille.
 
Devant l'abondance, ces cristaux tombèrent vite dans l'oubli jusqu'en 1850 où une voûte garnie de stalactites fût mise à jour et Elie de Beaumont, membre de l' Académie des Sciences, fit un rapport. Le vandalisme conduisit l'administration forestière la fermer la grotte.
La fabrication des pavés en grès a été une industrie très active dans ce secteur de la forêt de Fontainebleau. En 1774, un carrier au nom prédestiné, LAROCHE, découvre entre deux bancs de roche, des "cristaux de grès". Cette même année, le minéralogiste Romé de l'Isle détermine la composition des cristaux. La calcite de Bellecroix est une particularité nouvelle pour la science. En 1850, alors que les cristaux ne sont plus qu'un souvenir, un carrier nommé Benoît découvre la grotte. L'Académie des sciences missionne aussitôt un de ces membres les plus illustres, Elie de Beaumont, pour étudier le gisement. La grotte, victime de sa notoriété, est vandalisée et de nombreux cristaux sont brisés.]

Dés 1781, Fabien Gautier d' Argoty formula cette hypothèse : la cristallisation est celle de la calcite qui a emprisonné des grains de quartz du sable de Fontainebleau. On trouve des concrétions à forme globulaire. Il s'agit de cavités sableuses tapissées de cristaux de type rhomboèdre atteignant jusqu' à 6 centimètres. Au microscope optique, on peut observer la structure poecilitique (minéral contenant de nombreux petits cristaux) de la calcite. Des minéralisations similaires se retrouvent dans la région de Nemours..
Continuons notre sentier 4 plus facile qu’a l’allée car il commence à descendre, [Sur certain grès de la forêt on peut remarquer des formes étonnantes qui ressemblent à une peau
de crocodile, les géologues l'appellent « desquamations polygonales ». Ces réseaux polygonaux
peuvent être de forme pentagonale ou hexagonale, soit 5 ou 6 côtés. Ces étranges motifs pourraient
être attribuées à une érosion prolongée des grès lors de leurs formations par dissolution de la silice.]





Nous avons juste au dessus un point de vue sur l’hippodrome de la solle continuons notre descente et passons sous de gros blocs de rochers, dans la grotte de Robert le diable nous trouvons une vierge peinte en 1880 par le Provinois Cordier, restaurée en 1953 sur une surface plane. Continuons notre chemin jusqu’au parking.