samedi 2 septembre 2023

Randonnée Le Plus Loin Possible 2023; Etape 1074 – Col d’Osquich – Saint Jean Pied de Port

 Lundi 29 mai

 

Carte IGN      TraceGPS       Trace Randogps

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Le code mobile de cette randonnée est b331210 

 

Km      Temps        arrêt    vd       vg     dénivelé            altitude Max
29         5h00          1h30    5,7    4,4   625+    824-             565 +

 

IBP 90 HKG

 

Deuxième semaine… Je ne compte plus les jours de marche avec un ‘’Encore’’, mais avec un ‘’Reste’’. En effet aujourd’hui il ne reste plus que 6 jours de marche, et c'est une grosse journée, 33 km au compteur. Hier je me suis rendu compte que j'avais mal localisé l'hôtel et qu'il faut remonter tout ce que j'ai descendu hier, puis remonter à la chapelle pour descendre ensuite sur Saint Just. En regardant la carte, la route descendant du col passe à Saint Just, alors au lieu de monter je vais descendre et cela va me raccourcir le trajet. Comme le temps est incertain j'ai même des routes en fond de vallée me permettant de rejoindre Saint Jean Pied de Port sans monter dans la purée de poids.  Malgré une petite déception pour le paysage, l'hôtel est très bien et les patrons au top. L'hôtel était plein du moins le restaurant, il y avait réception et malgré tout le patron n'était pas débordé. Faut dire qu'il avait une aide de qualité certainement la fille de la maison qui doit avoir 8 ans, voulait aider. Elle aidait à mettre la table et fallait voir ce petit bout de chou remplir les bouteilles d'eau plate ou servir le café, tout juste assez grande sur la pointe des pieds pour atteindre les manettes. Le geste était bon. Une future patronne.  Je descends la D 918, pas facile avec les voitures, heureusement à 8h00, je n'ai pas grand monde sur la route. A Saint Just, [La ville fut créée le 25 juin 1841 par la fusion des communes de Saint-Just et d'Ibarre. Sur le plan historique et culturel, Saint-Just-Ibarre fait partie de la province de la Basse-Navarre, un des sept territoires composant le Pays basque. La Basse-Navarre en est la province la plus variée en ce qui concerne son patrimoine, mais aussi la plus complexe du fait de son morcellement géographique. Depuis 1999, l'Académie de la langue basque ou Euskalzaindia divise la Basse-Navarre en six zones. La commune est dans le pays d’Ostabarret (Oztibarre), à l’est de ce territoire. La D 918 entre Larceveau et Mauléon s'est appelée RD 2 jusqu'en 1933. Devenue nationale, elle a été déclassée dans les années 70. Le tronçon Cibits - col d'Osquich a été entièrement modifié à la fin du XVIIIe siècle. En 1881 une ligne de tramway à voie métrique est envisagée entre Saint-Palais et Saint-Jean-Pied-de-Port avec un embranchement à Larceveau vers Saint-Just. En 1912 la ligne est déclarée d'intérêt public et les expropriations commencent en 1914. La première guerre mondiale provoquera l'arrêt du projet. Au Moyen Âge Saint-Just était sur le passage d'une voie secondaire des chemins de Compostelle passant par la commanderie d'Ordiarp et le col de Napale ou celui d'Ehüsa (ou Ehutsa). Les pèlerins allaient alors à Saint-Jean-Pied-de-Port soit en rejoignant le camino navarro par Cibits et Utxiat, soit par Ibarrolle, le col d'Azkonzabal et Saint-Jean-le-Vieux. Le prieuré-hôpital qui les accueillait, situé dans le quartier Arlakondo, dépendait de l'abbaye Saint-Jean de Sorde. Une première délimitation du sud de la commune d'Ibarre et donc de celle de l'Ostabarret en 1765 entraîne la création d'une région de quint : le Quinto d'Ostibar-Garaci, de faible extension dans cette partie du territoire. Il s'agit d'une zone de terres communes indivises. C'est une réminiscence des fasceries du Moyen Âge scellant les accords d'exploitation des régions entre deux vallées. La délimitation définitive aura lieu en 1830. La commune actuelle a été créée le 25 juin 1841 par la réunion des communes de Saint-Just et d'Ibarre, à l'instar de nombreuses communes des Basses-Pyrénées dans la période 1841-1842. Le XIXe siècle voit un exode massif des basques vers l'Amérique, particulièrement l'Argentine. En 1910 dans ce pays les familles dont le nom est à consonance basque représentent 10 % de la population et détiennent 80 % de l'économie. Pour Saint-Just-Ibarre le consulat de France à Buenos Aires enregistre 48 noms entre 1830 et 1900. L'un d'entre eux, fameux pour sa réussite, est Pierre Luro. La Première Guerre mondiale entraîne une hécatombe d'hommes jeunes puisque 27 d'entre eux meurent. Cela représente environ un tiers des hommes de la tranche 21-49 ans susceptibles de porter une arme. Lors de la seconde guerre mondiale la France est coupée en deux par la ligne de démarcation qui suit la RN133. Saint-Just-Ibarre est en zone libre, proche du contrôle des passages à Cibits d'une zone à l'autre, coupée des villes proches Saint-Palais et Saint-Jean-Pied-de-Port. Au cours de cette guerre trois jeunes hommes meurent. Wikipédia]. Je prends la seconde rue sur la gauche, passe devant la mairie avec sa fontaine moderne. Sur la droite l'église entourée de son cimetière. [L'église Saint-Just-et-Bon-Pasteur, à Saint-Just, date de 1751. La paroisse de Saint-Just et Bon Pasteur n' existe que depuis le 16e siècle, et dépendait auparavant de l' abbaye de Sordes (Landes). L' église actuelle date peut-être de cette époque, mais a été remaniée dans le 3e quart du 18e siècle, comme l' atteste la date 1751 gravée sur le linteau de la porte de la sacristie. Au cours des 19e et 20e siècles, l' édifice connaît des remaniements et des restaurations successifs.
L' église se présente sous une forme relativement simple, avec un plan allongé, un unique vaisseau et une abside à chevet à cinq pans. Les murs, construits en moyen appareil de calcaire, sont recouverts d' enduit et percés de grandes fenêtres en plein-cintre. À l' ouest, un clocher-porche de plan rectangulaire couvert d' un toit à longs pans et croupe en ardoise, est doté d' un pan de bois. On peut y remarquer les traces nettes d' un rehaussement. On accède à l' église par une porte en plein-cintre, protégée par un porche sous appentis de tuiles creuses. La nef est couverte d' un toit à longs pans et pignon, en ardoises. Le chevet a reçu un toit polygonal, d' ardoises. On accède aux tribunes intérieures par deux escaliers de distribution extérieurs droits, en maçonnerie, situés l' un au nord et l' autre au sud. Une sacristie est accolée à l' abside en élévation sud. L' église d' Ibarre est mentionnée dans le Livre Rouge de la Cathédrale de Dax ("sanctus maria de ivarre"), recueil de textes des 11e et 12e siècles. Un panneau explicatif à l' entrée de l' édifice affirme, lui, que l' église est mentionnée dès 1474. Elle prend de l' importance au 19e siècle, sous l' impulsion de Saint Michel Garicoïtz, natif du village, fondateur de la communauté religieuse de Bétharram. Ses parents reposent dans le cimetière qui entoure l' église. Chaque année, un pèlerinage se déroule à Ibarre : les participants effectuent un parcours allant de la maison natale du Saint à l' église. L' édifice a été remanié au 19e et surtout 20e siècle. En 1931, d' importants travaux de réfection sont en effet confiés à l' architecte Hébrard, tandis que E.-L. Caillaud, maître verrier bordelais, réalise les vitraux en 1939. Le plan de cette église est simple : il s' agit d' un plan allongé, à vaisseau unique, avec deux chapelles latérales de plan rectangulaire, dont l' une est devenue sacristie, et un chevet plat. L' édifice est couvert d' un toit à longs pans et pignon couvert en tuiles creuses, autant pour le vaisseau central que pour les chapelles latérales. Les murs sont édifiés en moyen et grand appareil de grès recouvert d' enduit, sauf au niveau du clocher-mur pignon dont l' appareil est laissé en partie nu.
Un porche récent recouvert d' un appentis de tuiles creuses protège la porte d' entrée. Les murs de l' église sont percés de fenêtres en plein-cintre à fort ébrasement, de dimensions variées.
À l' intérieur, la charpente en bois est visible. On accède au niveau des tribunes par un escalier en équerre en charpente, à l' entrée de l' édifice. Pour le décor, les ouvertures ont reçu en 1939 des vitraux représentant Notre-Dame de Bétharram et saint Michel Garicoïts.
L' édifice est entouré d' un cimetière. http://www.lebrelblanco.com/anexos/atlasBN-SaintJustIbarre-Ostabarret.htm ]. Prenons la D 68, passons la rivière de Bidouze et prenons sur la droite un chemin carrossable. Je retrouve mon Gr 78, le chemin deviens bitumineux, nous arrivons devant une fourche ou nous rencontrons une route, prenons à droite et traversons la rivière Handia, nous arrivons à une patte d'oie prenons à gauche, nous arrivons dans un hameau (Plazagaïna), nous arrivons à un carrefour en forme de Té avec une croix de pierre sur la gauche. Prenons à droite nous  arrivons à Irazabelea, passons la petite place ou nous trouvons dans la même maison le Bar, la Boulangerie et l'alimentation, dans le retour de la maison l'alimentation pour le bétail. je me plante, je n'ai pas vu que le que le Gr tournait a gauche et me voilà sur la départementale. Petite marche arrière . La route fait tout de suite fourche prenons à gauche. Nous trouvons un panneau d'information la rencontre du GR 65 est à 11 kilomètres. Passons une belle maison  qui me semble être dans le style basque [Vous ne le savez peut-être pas, mais les premières maisons basques étaient réalisées en bois. L’ossature de l’habitation était entièrement réalisée par le charpentier. Il était l’artisan principal des maisons. Ce type de maison était très répandu avant le XVI° siècle.
A partir du XVI° siècle, l’artisan principal des maisons n’est plus le charpentier mais le maçon. On construit alors des maisons en pierres et blanchies à la chaux. C’est la plupart des maisons que vous pourrez découvrir aujourd’hui dans notre région. On distingue aujourd’hui trois types de maisons.
Les maisons et fermes basques de la région de Saint-Jean-de-Luz ou encore d’Espelette (le Labourd), sont des maisons labourdines. Comme toutes les maisons du Pays Basque, les murs sont blanchis à la chaux. On les reconnaît aussi grâce à leurs toitures asymétriques, à deux pans, et couvertes de tuiles. Les façades des maisons labourdines sont agrémentées de colombages en bois peints. L’un des derniers éléments qui les différencie de leurs cousines, est le “lorio” : un espace couvert qui est créé par l’avancée de l’étage sur le rez-de-chaussée, dans la construction. Il servait d'abris pour travailler dehors.
Le rouge, gorri en basque, correspondrait au sang de bœuf. On l’utilisait pour empêcher que le bois ne pourrisse, et le protéger des éléments. Le vert, berde en basque, viendrait de l’extraction du minerai de fer, très présent dans les sols basques. Le bleu, “urdin” en basque, trouverait ses origines dans le passé maritime de la région. Les familles de la côte basque, qui vivaient beaucoup de la pêche, auraient utilisé les restes des peintures des bâteaux de pêche. C’est d’ailleurs pour cela que les maisons bleues sont plus fréquentent, lorsque l’on se rapproche du littoral. https://www.en-pays-basque.fr/patrimoine-et-traditions/les-traditions-basques/rencontre-l-etxea-la-maison-basque/ ]. La rue descend encaissé dans un talus, dont le coté droit est renforcé de grosses pierres la route fait fourche nous prenons à droite, passons une ferme du moins deux bâtiments agricoles, après quelques maisons isolées dans des prairies entrecoupé de haies, nous longeons de nouveau un bâtiment agricole, puis traversons un bois, nous retrouvons les prairie et les collines verdoyantes du Piémont Pyrénéen . A l'angle d'une maison la route fait fourche, nous prenons à gauche. Cette maison me marque, un petit atelier se trouve à l'angle de la rue dessus un nom Makila, à l’intérieur j'aperçois un artisan confectionner ce bâton traditionnel Basque [Emblème du Pays basque... Le Makila est probablement originaire de Basse-Navarre et de Soule, à une époque où les anciens Basques se défendaient avec des piques et des lances. sous son aspect de simple bâton de marche se cache une arme redoutable. Canne robuste, ergonomique et pratique, mais aussi pointe en acier cachée sous son pommeau gravé, il servait d'abord au pèlerin en cas de danger. Ce n’est pas un simple bâton de berger mais un objet de valeur, remis à l’adolescent pour marquer son entrée dans l’âge adulte. Il est donc personnel et adapté à la taille de la personne qui le reçoit. C’est aujourd’hui un signe de distinction, d’honneur et d’autorité. Il a notamment été remis à des Papes (Benoît XV, Pie X et Jean-Paul II), des présidents (Charles de Gaulle, Ronald Reagan…), des maréchaux (Joffre, Foch…) ou encore des rois (Baudoin 1er de Belgique…). Le makila porte le nom et la devise de son propriétaire.

Le véritable makila est fait main ; unique et d'une grande valeur.
 Le Makhila est un véritable objet d’artisanat composé de différents éléments qui requièrent un véritable savoir-faire pour être fabriqués et assemblés. On utilise traditionnellement le néflier, le châtaigner, ou parfois le nerf de boeuf pour la fabrication d’un Makhila. Il est composé de plusieurs éléments :

·      Le bâton, taillé dans le bois.

·      La poignée, gainée de lanières de cuir tressées ou en métal.

·      La dragonne, sangle en cuir.

·      Le pommeau, en métal façonné au marteau ou en corne.

·      Les viroles, bagues de métal qui ferment les extrémités du bâton, en or, argent, laiton ou maillechort.

·      A l’intérieur de la poignée, lorsque l’on dévisse le pommeau, se trouve une pointe en acier se terminant par un trèfle qui sert d’arme. On trouve aussi gravé le nom du propriétaire, un symbole ou un proverbe. Par exemple : Nere bideko laguna (« Mon compagnon de chemin »), Hitza hitz (« Ce qui est dit est dit »).

Le makila est entièrement fabriqué à la main. On commence par travailler le bois sauvage sur pied, deux ou trois ans avant sa coupe. Ainsi, l’artisan pratique des scarifications légères au couteau ou au feu, lorsque l’arbuste a presque atteint sa taille adulte, pour la décoration de fond du bâton. Il poursuit ensuite les dessins en incisant l’écorce de son couteau lorsque la sève monte. Puis l’arbre est coupé et le bâton est mis en séchoir entre dix et vingt ans selon la qualité voulue. Les viroles en argent, or, laiton ou maillechort sont brasées à la forge et ciselées selon le diamètre du bois. Celle du bas est souvent gravée d’une devise en basque, comporte la signature de l’atelier et l’année de fabrication, ou des symboles comme la croix basque Lauburu. https://meilleur-baton.com/makila/ & https://pays-basque.tourisme64.com/effervescence/creation-basque/makila-ou-makhila/ ]. A l'hôtel de Moléon en attendant à l’accueil, posé sur un sac à dos j'ai remarqué un Makila. Bâton de marche que j'aimerai avoir, mais vu le prix je pense que je ne l'utiliserais pas dans mes randos. Lundi dernier j'ai tordu mon vulgaire bâton rétractable en alu qui s'était coincé entre deux pierres. Comme le dit l'article, c'est un bâton d'honneur, remis pour un fait exceptionnel, ou un événement. J'ai passé l'un, et n'ai rien fait d'exceptionnel dans ma vie. Je ne suis pas digne d'avoir ce bâton. J'ai lu un jour que ce bâton dit de berger, ou de pèlerin, était une hérésie. Le pèlerin, comme le berger étaient bien trop pauvre pour acheter ce type de bâton.  Avez vous remarqué certaine clôture sont réalisée avec des dalles de pierres, j'y pense parce que ici il me semble que c'est du béton. Je les avais remarqué parce que les dalles posées les une à coté des autres n’ont presque pas de jour entre elles, et a part avoir été sciées ou délités dans le sens de la hauteur, elles semblaient ne pas avoir été travaillé sur le coté.  La route serpentant en fond de vallée, nous passons le bras d'un ru, puis après quelques maisons, la rivière Laminosine, nous débouchons sur la D120. Je fais une pose Au carrefour avant le village, ou nous avons un choix, soit poursuivre le bitume sur la gauche, soit poursuivre le Gr en prenant à droite. Pourquoi ce choix ? Simplement parce que à droite nous quittons le bitume et par un large arc de cercle dans la montagne nous avons un méchant 300 mètres de dénivelés positifs à ce grimper. Je regarde l'heure 9h30, je regarde le ciel, il a l'air de tenir. Je prends à droite. Nous passons en limite du Village d'Ibarrolle. Prenons la rue de gauche devant la mairie se trouvant sur un petit talus, la rue fait un esse droite-gauche pour ne pas entrer dans une propriété privée, passons la petite rivière Ollokiko Erreka, nous arrivons en fond de vallée, la route se termine aux maisons de Leizuméa et Leiza.  Nous quittons le bitume pour prendre un chemin sur la droite. On commence à grimper. Il faut passer un énorme portillon qu'il faut soulever pour tirer le loquet et elle vous tombe dessus, la paumelle du haut n'est pas fixée. Une méchante barrière en tube bien lourde, qui ne tient debout que par une rotule située en partie basse, ce qui fait que lorsque l'on essaie de la manœuvrer elle tombe, surpris j'ai failli être entraîné. La partie basse vous cogne le bas des jambes. Cela pèse le poids du diable à relever, et à remettre en place. La première parti de la grimpette est méchante, c'est un sentier ruiné par le ravinement de l'eau et des animaux. Après le virage en épingle à cheveux le chemin s'élargit, sur un large espace herbeux, ressemblant à un plateau pentu avant de ce retrouver sur un espace un peu plus plat enfin qui monte un peu moins. Je fais plusieurs poses. Mais c'est interminable. Je regrette de ne pas avoir pris la route. Le champ sert à la fois pour les vaches, les moutons, et les chevaux. Les moutons me fond un peu peur parce que généralement il y a un chien, et ces chiens là, n'aiment que les moutons et pas les randonneurs. Cela monte toujours, dommage le temps n'est pas clair, tout brumeux de gros nuages se forment. Mais la vue par temps clair devrait être magnifique, on devine les montagnes et les pics encore enneigés. Une fois que nous sommes à 516 m d'altitude on a même une vue sur la plaine. Je transpire à grosse gouttes et elles tombent une à une par la visière de la casquette.  Je n'aime pas ce temps c'est tout gris, de gros nuages gris viennent par ici, il fait lourd. Un temps d’orage. Dans la partie à flanc de montagne le chemin est un peu mieux, puis nous sortons de cette prairie montagneuse par des portes qui sont cette fois ci ouverte et attachées. Nous restons sur une large crête par un chemin carrossable, puis bitumineux. On descend. Normalement on a une belle vue sur la montagne, le temps ne se lève pas, il est gris, brumeux, la montagne se confond avec le ciel, il fait toujours aussi chaud. Je rencontre un drôle de randonneur, il pousse un genre de remorque vélo ou l'on peu mettre deux enfants à l'intérieur. Il va à Rome et emprunte quant il peut le  Gr78. Je le préviens qu'il va avoir beaucoup de mal à descendre avec sa charrette - Il verra bien. Il me demande ou je vais - Un peu déçu, je n'irai pas voir Saint Jacques cette année. Il me donne tout de même la main de l’amitié à accrocher au dos du sac. Nous changeons de vallée, je me fais une fausse joie en voyant des villages plus denses. Je me crois presque arriver. Il me semble qu’au dernier poteau d’information il me fallait 2h00 pour rejoindre l'autoroute des pèlerins… le GR 65. Dans le creux des vallées qui se croisent je pense que le GR 65 est la bas. Mais je me trompais, ce n’est pas du tout ma direction. La route descend les collines sont parsemées des maisons ou des fermes isolées. Cela me semble interminable. Nous quittons le bitume pour prendre un chemin à flanc de colline. On grimpe jusqu’à 513 mètres, puis nous avons un sentier à flanc de montagne et restons a peu près sur la même ligne de niveau, je suis toujours en train d’imaginer ou se trouve la liaison du GR 65 et La ville de Saint Jean Pied de Port, sur c’est dans la plaine au milieu des vallées au pieds des montagnes. Notre sentier débouche sur un autre formant Té, nous prenons à droite, et entamons un large virage entre prairies et bois. Nous arrivons devant une petite maison isolée et retrouvons le bitume, la route descendons. Grosse surprise à environ cent cinquante mètres d’un carrefour de grosses lettres peinte sur un chêne nous indique la fin du GR 78. Moi qui pensais trouver un panneau d’information avec des explications, une histoire du sentier. Je suis surpris. Plus tard je saurais que la voie d’Arles passe par Toulouse, le GR 78 n’étant que la variante pour ceux désirant passer par Lourdes. Au carrefour en forme de Té nous trouvons un panneau d’information Othagaine – Bussunarits Saint jean le Vieux est à 3,5 km et Saint Jean pied de port à 7 km. Encore sept kilomètres sous le soleil et une chaleur moite. La pancarte indique que j’ai fait 148 km en quatre jours. Par petits groupe les pèlerins, poursuivent leurs itinéraires. Je rencontre des étrangers et je comprends qu’ils me demandent si le chemin se poursuit par la route d’où je viens. Je parts dans des explications, et je suis vite coupé par un no compris. J’essaie de me souvenir de mon anglais appris en primaire et leur sort un formidable sixty-five et un geste tout droit. Ouah, ils ont compris, heureusement que le geste était lié à la parole. Je laisse une bâtisse en pierre dans les prés et je profite d’une barrière ouverte pour réaliser ma pose de midi. Cacher derrière une haie j’entends les bâtons des pèlerins sur la route. Je pensais être arrivé mais non, il me reste 7 km d'autoroutes, et je tourne le dos aux vallées vues plus haut. Traversons le village de Bussunarits. Tout au long de ce parcours je rencontre, des grappes de randonneurs, se reposant à l’ombre, je ne connais pas leur étapes du jour mais ils ont l’air crevé, fatigué, un peu comme moi, d’autres sont hilares, et parlent forts. Comme il fait chaud la pose se fait à l’ombre. Quelques personnes fond la pose au pied d’un calvaire, à mon passage elles m’informent qu’il y a une fontaine sur la droite. Je les remercie mais j’ai encore deux litres d’eau dans mon sac. Il est vrais que maintenant c’est de l’eau chaude et que j’aurais pu en prendre de la fraîche. Je rencontre ici plus de personnes que sur tout les Gr que j'ai fréquenté depuis le début de mon périple en 2009. Au carrefour nous rencontrons la D 120 poursuivons tout droit vers le château d’Aphat. [Ancienne maison forte des 15 ème et 18ème  située sur le chemin de Compostelle par Roncevaux, mentionnée dès 1360. Sensiblement modifié au 16e siècle, le château actuel comprend un corps de bâtiment carré cantonné de quatre tours rondes. Il comporte deux étages sur rez-de-chaussée. Les baies du premier étage ont perdu leurs meneaux. Sur la face nord subsistent encore les traces de la porte d'entrée primitive qui a été reportée sur la face sud au 18e siècle. Les tours découronnées ont conservé leurs meurtrières et, dans l'une d'elles, s'élève l'escalier qui desservait les étages. Seule la face nord possède un appareillage de belles pierres de taille régulièrement assisées ; les autres façades sont en petit appareil irrégulier. Cela pourrait s'expliquer par le fait qu'elle était la façade noble ou que, de plain pied avec le terrain environnant, elle était plus exposée aux coups des assaillants. https://www.pop.culture.gouv.fr/notice/merimee/PA00084366 ]. Nous traversons une rivière, bois et prairies se succèdent et arrivons à l’entrée de Saint Jean le Vieux [Sur le plan historique et culturel, Saint-Jean-le-Vieux fait partie de la province de la Basse-Navarre, un des sept territoires composant le Pays basque. La Basse-Navarre en est la province la plus variée en ce qui concerne son patrimoine. Saint-Jean-le-Vieux est connue sous l'Antiquité sous le nom d'Imus Pyrenaeus. Aphat-Ospital, hameau de la commune et siège d'une commanderie des Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem. À l’époque romaine, Saint-Jean-le-Vieux était l’Imus Pyrenaeus, station romaine au pied des Pyrénées citée par l’itinéraire d'Antonin, compilation du IVe siècle, mais d'après des cartes de l'an 211. Les fouilles de J.-L. Tobie ont mis au jour des thermes, des pièces de monnaie et des objets antiques. Il y eut depuis sur le « turon » un château que Richard Cœur de Lion démolit en 1177. Dans la maison Priorena (ancienne maison prieurale) se réunissaient les députés de Saint-Jean-Pied-de-Port et du pays de Cize. Philippe Veyrin signale que les actes de l'état-civil de Saint-Jean-le-Vieux demeurèrent exclusivement en navarro-aragonais jusqu'aux années 1660, tout comme à Saint-Michel. Le 11 juin 1842, la commune perd une partie de son territoire à la suite de la création de la commune d'Estérençuby. a chapelle Saint-Blaise, date du XIIe siècle, était une abbaye-hôpital, appartenant en 1286 aux Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem qui avec La Madeleine voisine assurait l’accueil des jacquets. Il n'en reste, près d'un vieux moulin, que la chapelle romane Saint-Blaise. L’abside de l'édifice a été détruite mais l'oculus et les voussures du portail, qui semblent gothique du XIIIe siècle, sont conservés. On peut voir un enfeu à l'intérieur. En surplomb, la croix dite de Ganelon surmonte une colonne monolithe, qui est un ancien gibet. Wikipédia]. Nous quittons la D120 dans un carrefour en trident, et prenons la branche du milieu. La montagne se découpe l’horizon. Nous arrivons devant un carrefour formant Té, prenons à gauche. C’est interminable ce chemin sur le bitume sous un soleil de plomb. Je pensais être à Saint Jean le Vieux, mais je ne suis que dans les faubourgs et ne traversons que des hameaux. Nous débouchons sur la D 18 que nous prenons à droite. Cette fois ci nous sommes bien à Saint Jean le Vieux. Coupons la D 2933 poursuivons en face en traversant la petite place du village avec sa croix de pierre, derrière le Fronton. Prenons à gauche au niveau de la croix, longeons un parking, nous arrivons sur un parcourt en forme de Té et prenons à droite. Nous sortons du village, la montagne découpe l’horizon.  Nous passons un pont et la route fait fourche tout de suite après, prenons à gauche, traversons un bois et au carrefour nous prenons à gauche et entrons dans un village, encore une fois je pense entrer dans Saint Jean Pied de Port, mais ce n’est que les faubourgs. Traversons la D 933 soit directement par la rue ou par le crochet que nous fait faire le GR pour traverser la Départementale en sécurité par un tunnel piéton. Je n’ai pas compris et à traversé à mes risques et périls cet axe à grande circulation. Faut dire que je fatigue, ou je fuis tout c’est gens avec un sac à dos. Poursuivons par une petite route abritée du soleil par de belles rangées de platanes. Prenons le chemin de droite en direction de la Madeleine. Au village prenons à gauche. Je fais une halte à la petite église [L'église, qui apparaît en 1328, est la chapelle d'un prieuré relevant de Lahonce, fondé par les Prémontés venus de l'abbaye de la Case-Dieu. Cet ensemble, lié au chemin de pèlerinage, comportait un hôpital. Le clocher, clocher-mur à l'origine, fut transformé en clocher-tour précédé d'un porche au XIXe siècle. Périodes de construction : XIVe siècle, XIXe siècle. https://monumentum.fr/monument-historique/pa00084504/saint-jean-le-vieux-eglise-de-la-magdeleine ]. Passons le Laurhibar [C'est un affluent en rive droite de la Nive et donc un sous-affluent de l'Adour par la Nive. La longueur de son cours d'eau est de 28,1 km. Il prend naissance à Aussurucq, à l'altitude 892 mètres, près du col de Burdin Olatze et se jette dans la Nive, à la limite entre les communes de Saint-Jean-Pied-de-Port et Ispoure, à l'altitude 152 mètres. Dans sa partie haute, il s'appelle l'Ilhunatzeko erreka. Wikipédia]. La route commence à monter par la rue de Taillapade, c’est la dernière monté, elle me semble interminable et difficile, mais je n’en peu plus, comme beaucoup de pèlerins, je suis obligé de faire une pose au carrefour. Le nom de la rue annonce que c’est bientôt la fin ; Chemin de la Porte Saint Jacques. Encore une dernière monté, puis nous longeons un parking et l’on redescend pour enfin apercevoir le mur d’enceinte et la porte toute simple en plein cintre de Saint jacques. [Le Pays de Saint-Jean-Pied-de-Port, aussi appelé Pays de Cize, c’est la région de Basse Navarre qui s'articule autour du village de Saint-Jean-Pied-Port, classé parmi les Plus Beaux Villages de France. Bordée par la frontière espagnole d'un côté et par la vallée de Saint Etienne de Baïgorry de l'autre, cette région est traversée par le chemin de Saint Jacques de Compostelle et le GR 10. C'est également le pays de l'AOP Irouléguy, dont on peut admirer les vignes en terrasse à flanc de montagne. Saint-Jean-Pied-de-Port a été fondé au XII° siècle. L'origine du nom “Saint Jean” pour Saint-Jean-Baptiste ; saint patron du village, que l’on retrouve sur le clocher de l’église. “Pied de Port”, car le village est situé au pied des cols menant vers l’Espagne, le “port” dans les Pyrénées, désignant le col de montagne (du latin “portus” = “le col”). Le village faisait à ce moment là partie du royaume de Navarre, dont la capitale était Pampelune. Le village avait une position stratégique, au pied des Pyrénées, pouvant veiller à la fois sur le nord du royaume et sur les frontières avec le royaume de France. Le Pays de Cize était connu depuis l'époque romaine, comme en témoignent les vestiges découverts au village de Saint Jean Le Vieux, et la tour d'Urkulu, ancienne tour de garde, construite par les romains, à proximité du col d'Arnostéguy. Le village d'Irissarry est également le gardien d'une ancienne commanderie des chevaliers Hospitaliers de l'Ordre de Malte (chevaliers-templiers). Le Pays de Saint-Jean-Pied-de-Port englobe également deux vallées. La vallée de l'Ergaray avec les villages de Mendive, Béhorléguy et Lecumberry. Grâce à la proximité avec la forêt d'Iraty. Saint-Jean-Pied-de-Port (“Donibane Garazi” en basque) est surnommée la capitale de la Basse-Navarre. Cité fortifiée au pied des Pyrénées basques, le village a été fondé au XII° siècle. La vieille ville, avec ses rues pavées, est dominée par sa citadelle.

Depuis le Moyen-Âge le village voit passer chaque année des milliers de marcheurs en route vers Saint-Jacques-de-Compostelle. Saint-Jean-Pied-de-Port est sûrement l’un des villages les plus connus du Pays basque. Réputé pour sa citadelle et le pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle, le village médiéval est situé au pied des cols menant vers l’Espagne, la frontière se trouvant à seulement 10 min.

Le chemin de Compostelle

Saint-Jean-Pied-de-Port, capitale du Pays de Cize, est la dernière étape française du “Camino Frances”, voie historique du chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle. En 2019, plus de 57 000 sur d’autres sites 60 000 pèlerins ont traversé la commune. Saint-Jean-Pied-de-Port est la dernière ville-étape du chemin de Compostelle en France, avant d'attaquer la mythique traversée des Pyrénées vers Roncevaux, en Espagne. Depuis le XII° siècle, le village est le point de passage obligé pour les milliers de marcheurs qui souhaitent rallier Saint-Jacques-de-Compostelle à pied, par le GR 65. Sur la route Napoléon, qui traverse les montagnes, les marcheurs peuvent faire une pause et une petite prière à la Vierge d'Orisson (ou vierge de Biakorri). La croix Thibault, quelques kilomètres plus loin, est le lieu idéal pour faire un dernier vœu, symbolisé par un ruban noué au monument, pour un chemin paisible. Tout le long de cette montée de 27 kms, les marcheurs profitent d'un panorama splendide sur les Pyrénées basques. Après environ 7h de marche, et une descente ardue dans la forêt de Roncevaux, les pèlerins atteignent le village espagnol. Au cœur de la vieille ville de Saint Jean Pied de Port, la prison de l’Evêques de Bayonne. Encore aujourd'hui un voile d'ombre enveloppe cet édifice au nom évocateur. Cette appellation actuelle et récente associe deux réalités historiques distinctes, la présence d'Evêques de Bayonne durant le Grand Schisme d'Occident et la vocation pénitentiaire attestée dès le XVIIIè s. https://www.en-pays-basque.fr/visite/prison-dite-des-eveques/ ]. Je rentre dans l’ancienne capitale par la rue principale pavée, nous sommes lundi et il y a un monde pas possible, il y a même la queue dehors, je me demande bien qu’elle musée peu attirer autant de monde. je suis au n°39, rue de la Citadelle. L'adresse à retenir pour le chemin de Compostelle à Saint-Jean-Pied-de-Port. Cette adresse est le bureau d'accueil des pèlerins de Compostelle. Vous avez une question sur la préparation de votre chemin ? Ils y répondront. Au total, plus de 110 nationalités accueillies.  Une autre information, si le bureau des pèlerins est ouvert le lundi jusqu’en début de soirée, l’office de tourisme lui est fermer… faut espérer qu’il soit ouvert le dimanche. Chercher l’erreur. Je descends la rue touristique et suis un peu déçus. Elle est bordée de magasins pour touristes. Un seul magasin pour le pèlerin est ouvert ou vous y trouver tout pour poursuivre votre route en Espagne. Je cherche mon hôtel.

Après une douche et une sieste, je pars comme un touriste à la visite de la ville, et il y a déjà moins de monde, même au bureau des pèlerins. [Au XVIIème siècle, la forteresse de la cité laissera place à une citadelle bastionnée conçue par les précurseurs de Vauban. Celui-ci sera même à l’origine de certaines modifications de l’édifice.

Aux pieds de la Citadelle, la ville nouvelle de Saint-Jean-Pied-de-Port devient au fil des siècles un centre majeur d’échanges et d’activités culturelles et sportives basques. C’est aussi le carrefour commercial des Pyrénées. Construite au XIIIe siècle, la cité médiévale de Saint Jean Pied de Port conserve quelques trésors architecturaux de cette époque florissante à l’image de sa muraille, véritable corset de pierres enveloppant le cœur historique. 

 L’enceinte du quartier d’Espagne

Malgré l’insistance des habitants, ce quartier ne fut pas fortifié au Moyen Age. Suite à sa visite en 1685, Vauban avança l’idée de le sécuriser. Initiés dès 1690, les travaux furent interrompus en 1713. Ils s’achevèrent entre 1842 et 1848. Flanquée de tours bastionnées, percée de meurtrières pour fusils et de trois portes, cette ceinture de pierre enserrait le quartier d’Espagne, du moulin à la place du jeu de paume et jusqu’au pont de la manutention. L’enceinte médiévale de la ville haute et ses quatre portes participent de la même unité de construction. La porte de Navarre ou porte du marché se nomme ainsi car elle s’ouvre sur la petite place de l’église. La porte Notre-Dame fait face au pont de la Nive et au quartier de la rue d’Espagne. Cette véritable tour-porte est constituée d’une belle arche et d’une rainure de herse.

Elle était la porte d’entrée des convois venant de France. La porte Saint-Jacques : entrée historique des pèlerins en route vers Compostelle. Elle possède une histoire singulière et mouvementée. Inscrite sur la Liste du Patrimoine Mondial au titre des « Chemins de Saint-Jacques de Compostelle en France » en 1998, elle reste encore aujourd’hui l’entrée symbolique et emblématique des pèlerins qui venant du quartier de la Madeleine traversent Saint Jean Pied de Port vers Roncevaux. https://www.quefairepaysbasque.com/saint-jean-pied-de-port/

La Citadelle

Dominant la ville de plus de 70 mètres, la Citadelle se dresse au sommet de la colline de Mendiguren. Cité frontalière de l’Espagne, grand ennemi du royaume de France aux XVII-XVIIIèmes siècles, la place forte de Saint-Jean-Pied-de-Port fut défendue par une citadelle, construite vers 1625-1627 puis améliorée dans la décennie 1640. Il s’agit d’un exemple rare et exceptionnel de la fortification bastionnée primitive, du début du XVIIe siècle, telle que la concevait les ingénieurs précurseurs de Vauban. Elle se voit classée Monument Historique en 1963. https://www.quefairepaysbasque.com/saint-jean-pied-de-port/

Église Notre-Dame

Elle est après la cathédrale de Bayonne, l’édifice gothique le plus important en Pays basque français. La tradition attribue sa construction au roi de Navarre, Sanche le Fort, en commémoration de la victoire de Las Navas de Tolosa en 1212. Des tailleurs de pierre ont sculpté certaines pierres de drôles de marques. La façade de grès rose de l’Arradoy est décorée d’un portail gothique à colonnettes du XIVe siècle. https://www.quefairepaysbasque.com/saint-jean-pied-de-port/

Les rues de la vieille ville

Outre son parcellaire hérité du Moyen Age, la vieille ville a su conserver son patrimoine architectural. Reliées par un pont de pierre, les rues de la citadelle et d’Espagne constituent le cœur historique de la ville. Des rues étroites et pavées, des façades alignées, une architecture préservée et authentique, des linteaux aux inscriptions et décors sculptés voilà le charme de ces vieilles rues chargées d’histoire ! https://www.quefairepaysbasque.com/saint-jean-pied-de-port/

Pont et allée d’Eyheraberry

Franchissant la porte Notre-Dame, une promenade bucolique le long de la Nive, loin du tumulte et trépignement de la vie Saint-Jeannaise vous mènera à l’esplanade d’Eyheraberry, lieu privilégié des fêtes décadaires durant la Révolution française. Il subsiste toujours les gradins, aménagés face à l’autel dédié au culte de la Raison. Au dessus des eaux transparentes de la Nive de Béhérobie, se dresse un pont cintré en pierre dit à tort romain. https://www.quefairepaysbasque.com/saint-jean-pied-de-port/

 

 Dénivelée positive accumulée: 625 m

Dénivelée négative accumulée: 824 m

Pourcentage de montée: 6,7 %

Pourcentage de descente: 5,4 %

 

 

 Montées

 Distance Km

 Km au total en %

 

 

 Entre 30 et 55%

 0

 0

 

 

 Entre 15 et 30%

 1.512

 5.22

 

 

 Entre 10 et 15%

 0.983

 3.4

 

 

 Entre 5 et 10%

 0.771

 2.66

 

 

 Entre 1 et 5%

 6.021

 20.79

 

 

 Total

 9.287

 32.07

 

 

 

 

Descentes

 

 Entre 1 et 5%

 8.754

 30.23

 

 

 Entre 5 et 10%

 4.125

 14.24

 

 

 Entre 10 et 15%

 1.667

 5.76

 

 

 Entre 15 et 30%

 0.516

 1.78

 

 

 Entre 30 et 55%

 0

 0

 

 

 Total

 15.062

 52.01

 

 

Total trace: 

 28.96

 100 %

 


 Le plus des photos










































 
 
 
 
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