vendredi 2 juin 2017

Rando en Bassée : La Petite Seine ; Marolles sur Seine – La Tombe – Balloy



      La bassée : La petite Seine

Marolles sur Seine – La Tombe – Balloy

Le projet de La Bassée consiste à retenir les eaux de la Seine au moment du passage de la crue de l'Yonne en pompant et stockant dans des casiers l'eau de la Seine au moment du pic de crue.
Cet aménagement serait constitué d'unités de stockage (ou casier), remplies par pompage lors des fortes crues. Le projet comprend 58 km de talus de faible hauteur qui délimitent 2 300 hectares d'aires de sur-stockage en aval de Bray-sur-Seine au plus près de la confluence. Le volume stockable pendant la pointe de crue de l'Yonne est estimé à 55 millions de m3.
La gestion de l'ouvrage est basée sur une prévision faite en temps réel fixée à 3 jours pour les crues de l'Yonne et de la Seine. L'ouvrage serait utilisé en moyenne tous les 5 à 6 ans, pendant 2 à 2,5 semaines. Cet ouvrage représenterait une baisse supplémentaire de 20 à 60 cm de hauteur d'eau en moins, suivant les lieux et les crues. Sa mise en œuvre au XXe siècle aurait évité au moins 7 milliards d'euros de dommages par débordement en surface. Pour l'avenir il permettra de protéger, de surcroît, de nombreux réseaux souterrains.
L'effet cumulatif des 5 ouvrages contribuera à maintenir le niveau de la Seine en-dessous des niveaux d'apparition des principaux dommages, notamment :
  • une hauteur de 6,20 m à l'échelle d'Austerlitz qui correspond au début de l'inondation du RER C,
  • une hauteur de 7,40 m qui correspond au niveau des murettes anti-crues en Petite Couronne.

Décembre 2014
Départ de Marolles sur Seine. Nous trouvons un beau parking sur la place du village.


Carte IGN    Trace GPS & Topo sans Commentaires       Trace Randogps      
 
Le code mobile de cette randonnée est b310485

Pour envoyer le circuit sur votre appareil mobile : Regarder le tutoriel video en Cliquant ici

Décembre 2014

KM    Temps     Arrêt     V/d       V/g      Dénivelé
30        5h41       0h40      5,2        4,7        87+ 

Départ de Marolles sur Seine. Nous trouvons un beau parking sur la place du village.

Nous remontons la Grande Rue, et prenons la première à droite la rue de Barbey (D29) c’est également un parcours jaune. Nous sortons du village et coupons la D 411 derrière cette dernière nous trouvons une ancienne route menant à la ferme du Moulin. Nous sommes dans les champs. La route tourne sur la droite passe devant la ferme. De route nous devenons chemin, au loin, (pour moi dans le brouillard), nous apercevons une carrière. 
Avec le brouillard on distingue la carrière
En semaine ce passage ne doit pas être tranquille. Nous longeons une carrière de sable et le va et vient des camions doit soulever un nuage de poussière, ou vous éclabousser suivant le temps. Je devais prendre un chemin sur la droite (existant sur la carte) mais il me semble que la carrière c’est agrandie et qu’il n’y a plus de passage. Je pense que cela va être un peu le problème de la Bassée... La pérennité de mon itinéraire. Les chemins au mieux sont déplacés et contournent les exploitations ou malheureusement disparaissent au gré de l'avancement des carrières. Je continue mon chemin qui de carrossable devient chemin boueux. Je fais peur à un rassemble d’oies sauvages, elles font un boucan du diable en s’envolant. Puis elles tournent au dessus de moi pour voir si tous le monde suit.  Elles font au moins trois tours au dessus de ma tête, toujours  en ‘Cacardant’ et puis une fois que le groupe est formé, à la bonne hauteur,
Une envolé d'oies sauvage
 leur GPS branché, dans ce brouillard, elles patent en formant le "V". Je ne les vois plus, mais j’entends toujours leur ‘cries.’ Nous arrivons à l’entrée du village de La Tombe, D 411 que nous prenons à droite (Il est inutile de prendre le chemin de droite, il n’aboutit que dans les champs.) Comme je n’ai pas trouvé de chemin dans ses derniers nous sommes obligé de prendre la D 75 sur la droite. Juste avant l’autoroute de l'Est (A5) nous trouvons un chemin que nous prenons sur la gauche. Nous longeons l’autoroute, le chemin s’infléchit sur la droite et nous apercevons un pont franchissant cette dernière. L’on trouve sur la gauche un chemin longeant les grillages de protection puis un chemin sur la gauche nous en éloigne et se dirige vers un petit bois. Quittons ce chemin pour prendre le premier à gauche. Coupons la D 411, nous approchons du village de Gravon, mais surtout d’un grand nombre d’étangs (sur la carte ce secteur ce nomme les Marais) dommage les haies nous empêchent d'apercevoir ses derniers. Notre chemin débouche sur un autre formant Té, nous prenons la branche de droite longeons encore des étangs, coupons la (D77a) et continuons par
la rue face à nous. Nous poursuivons entre deux clôtures, derrière, des étangs difficiles à voir derrières des haies.  Nous arrivons à Balloy et retrouvons des balises jaunes. A l’église nous prenons à droite la D 77 (Rue Grande). A la fourche nous prenons à gauche. Nous longeons le mur d’un château que nous ne verrons jamais. face à ce long mur, nous trouvons une zone pavillonnaire qui en 2014 est complètement à l’abandon. Nous entrons dans Balloy quittons la route pour prendre un sentier intra muraux balisé en jaune. Espérons que les propriétaires continuerons d’entretenir leur haies et que le passage sera toujours libre. Il ne faudrait pas que cela devienne comme dans mon village ou nous avons un réseau de sentiers intra muraux, mais personne ne souhaite voir des promeneurs longer leur jardins, ils laissent les haies déborder jusqu'à obstruer le passage, certain rajoute des poubelles, pour bien condamner l'entrée. Et on à l'honneur d'afficher à l'entrée "Village de Caractère" mais on fait en sorte de ne pas valoriser le caractère de ce village remontant aux Nautes. Nous débouchons vers l’église.   [Église dédiée à Saint Héracle, L'édifice actuel, dont la première pierre fut bénie par l'évêque de Meaux le 9 mai 1963, est élevé à l'emplacement d'une ancienne église datant probablement du XIVe siècle.
Histoire
Dans l'église Saint-Héracle se trouve la pierre tombale de Matthieu de Chalmaison, qu'une inscription identifie : « Cy gist noble et scientifique personne maistre Mathieu de Challemaison, escuier en son vivant, sieur du Lucat, Rozelle, La Raganne pour le tout Balloy et Gravon en partie, grant vicaire général de Messieux les Cardinaux de Guise et Pellevé, grant official et doien de l'église cathédrale de Saint-Estienne de Sens, lequel trépassa le 17 mars 1577. Priez Dieu pour luy. » Elle est classée monument historique en 1977.] http://www.patrimoine-religieux.fr/eglises_edifices/77-Seine-et-Marne/77019-Balloy/143162-EgliseSaint-Heracle]
A la patte d’oie, nous quittons la rue grande pour prendre une autre rue sur la gauche. Nous laissons la rue de la fontaine sur la gauche, continuons tout droit et lorsque la route tourne sur la droite nous continuons par le chemin face à nous toujours balisage jaune, nous longeons la clôture d’une carrière qui ne semble plus être en activité. Passons devant un magnifique platane isolé [Imposant de par son aspect et son isolement dans le paysage, ce beau platane à priori plus que centenaire a été placé là à dessein.
Il marque en effet l’emplacement d’une source d’eau miraculeuse.

 Celle-ci aurait jailli du pied de Saint-Héracle, évêque de Sens qui a assisté au baptême du roi Clovis en 496.
Une fontaine lui fut dédiée et son eau guérissant les maux d’yeux était vénérée. Ainsi faisait-elle l’objet d’une procession le 9 juillet, date anniversaire du saint.
La fontaine fut démolie et comblée en 1844.

L’arbre ne se limite pas à cette seule référence au passé… il borde en effet un site néolithique, l’Hôtel des Réaudins, où une nécropole monumentale a été repérée en 1985 par voie aérienne.
 Elle s’inscrivait alors dans une future exploitation de granulats, mais une campagne de fouille a cependant eu lieu et a permis de mettre à jour quarante-cinq sépultures individuelles et collectives datées de 4500 à 2300 avant JC et distribuées dans plusieurs structures.
Aujourd’hui les pèlerins ont oublié l’arbre, mais des visiteurs de la faune locale lui sont familiers, tout comme les promeneurs de Balloy qui viennent s’aventurer ainsi, souvent sans le savoir, sur les traces de leurs très lointains ancêtres. http://visit.pariswhatelse.fr/fr/arbre-remarquable-de-balloy]
Vous ne pouvez pas louper cet arbre isolé, et vous avez un poteau d’information avec un flash codes. Nous ne pouvons pas prendre le premier chemin sur la gauche situé derrière la clôture, nous prendrons le second après avoir serpenté dans des bois entrecoupés de champs. Nous débouchons sur une route que nous prenons à gauche. Nous la suivons jusqu'à la rencontre du canal de dérivation de Bray sur Seine à la Tombe. (Il ne sert à rien de prendre sur la gauche les chemins que l’on voit sur la carte. Je me suis fais avoir et suis arrivée devant un large taillis d’une dizaine de mètres. Pénétration difficile et heureusement que nous n’étions pas en crue de la Seine, le terrain étant marécageux. J’ai réussi à traverser sans trop me mouiller les pieds.) [l’ancien canal de dérivation BRAY SUR SEINE à LA 

TOMBE aujourd’hui désaffecté, qui permettait au trafic fluvial avant 1979, d’éviter les boucles ou méandres de la Seine, aujourd’hui, le chemin de halage ou (de randonnée pédestre) inscrit au topo guide est fortement fréquenté. http://www.lions-provins.com/private/gravon.htm]. Comme tout canal le chemin de halage est rectiligne. je me suis demandé durant ce parcours pour quelle raison les 11 km et les 3 écluses n’est plus en service ? Il permettait de couper les deux méandres se trouvant avant Bray sur Seine. La raison me fut donnée dans l’une de mes recherches : Il n’est plus aux normes pour les grands gabarits. [Divers gabarits furent expérimentés en fonction des écluses équipant les canaux construits jusqu'à la fin du XIXe siècle. Les plus standardisés furent alors le gabarit « Becquey » (1822. Écluses de 30,40 m × 5,20 m, mouillage 1,60 m, hauteur libre 3 m), supplanté en 1879 par le gabarit Freycinet déterminé par les dimensions de la péniche dite « flamande » ou « spits » : écluses de 39,50 m × 5,20 m, mouillage 2,20 m, hauteur libre 3,70 m adoptées et imposées par la réforme Freycinet de 1879
La péniche traditionnelle la plus courante, en bois et dite ainsi gabarit Freycinet, mesure 38,50 m de long sur 5,05 m de large. Selon l'enfoncement possible dans l'eau (canal ou fleuve), une péniche « Freycinet » peut porter de 250 à 350 tonnes de fret (elle-même pèse aux alentours de 50 tonnes). Compte tenu de la longueur des voyages et de l'habitabilité du bateau, l'équipage vit en général à bord, souvent en famille dans le logement du batelier.
Les grands bateaux naviguant sur le Rhin (les rhénans pour les automoteurs et les Kasques pour les remorqués) et les canaux à grand gabarit mesurent actuellement entre 60 et 135 mètres de long pour 
une largeur de 8 à 15 mètres et un enfoncement de 3,50 mètres. Pourvues d'un moteur d'environ 1 000 à 2 000 ch, ils peuvent emmener 2 500 à 4 000 tonnes de fret. Équipés de radars, d'équipements de navigation de nuit, ils peuvent évoluer sans arrêt, en fonction de leur équipage, et couvrir ainsi des distances importantes dans des délais relativement courts. Le rapport carburant/fret/distances est alors imbattable. Le terme « automoteur de rivière » est cependant plus indiqué pour désigner ce type de bateau.] merci wikipédia

Les ouvrages anti crue
Nous arrivons sur la D77, gravissons sur le pont, traversons le canal et prenons le premier chemin à gauche. Nous avons retrouvé le balisage jaune que nous suivons. Contournons un étang puis suivons ce que je prends en premier lieu pour la petite Seine, mais non ce ne son que des méandres d’eau et des lacs en communications avec la Seine. Tous ces lieux d’anciennes carrières servent aujourd’hui à essayer d’endiguer les crues de cette dernière.









Haut du poteau du chenal
La crue de 2016 à Bois le Roi. 
Environ 60km en amont de Paris (15 km de en amont de Melun) 20 km en aval de l'embouchure du Loin.
 Les bassins n'ont pas put être utilisés pour la crue de 2016. C'est le Loing qui prend sa Source dans la Puisaye (vers Saint Fargeau) qui à débordé (axe : Montargie, Nemours, Moret.) On est bien loin de tout ses aménagements.




Il semblerait qu'une digue a lâchée sur le Loing, vers Montargi.(http://www.leparisien.fr/espace-premium/seine-et-marne-77/c-est-moret-sous-loing-03-06-2016-5852451.php)





 

 

 

 

 

 

 

 

 

La Seine six mois plus tard (Décembre 2016)











      
On ne voit plus le barrage (le barrage n'a pas été baissé)   


                        

  suite aux pluies incessantes de juin. Il est vrai que je n'ai entendu cette info qu'une fois et de bonne heure le matin. Vrai information ou intoxication ? ( on la retrouve tout de même dans le journal) il aurait fallu que les journalistes des radio, à la place de faire du buzz les pieds dans l'eau, recherchent les causes. Il est tout de même étonnant qu'une petite rivière, (qui les étés de sécheresse n'a plus qu'un filet d'eau, face autant de dégâts.) Des habitants inondés mon dit : l'eau est monté rapidement en quelques heures jusqu'au niveau des inondations de 1983 ou 84. Par contre ce qui ma étonnée c'est que sur la Seine en aval de l'embouchure du Loing (bien trop loin des bassins de rétentions.) les portes des écluses, et les barrages sont restées fermer, ce qui a retenue l'eau en amont des écluses. Il me semble qu'ouverte l'eau se serait évacué plus vite, sans faire autant de dégâts à Bagneau, Nemours, Moret et tout les autres villages bordant la Seine et le Loing. Je ne suis pas spécialiste et c'est juste une réflexion.

Tactique ou principe de précaution, pensant que Paris pourrait avoir les pieds dans l'eau ?
Auraient-ont plus ou moins bloquer le débit de la Seine pensant que la Marne déborderait ? Ce qui aurait certainement eu des conséquences pour Paris.
Erreur des prévisionnistes météo, (et l'on sait qu'ils se trompent souvent), des observateurs situé sur la Marne ? Qui elle, n'a pas débordée.
Ce sont des questions sans réponses et je ne suis pas sur, que les médias ont vraiment chercher à savoir. Faire des émissions en directe et emm....der, les bénévoles, aidant les sinistrés, on sait faire aujourd'hui. Toujours les mêmes images, les mêmes paroles vident de toutes vrais INFORMATIONS, tournant en boucle toute une journée, c'est devenue une mode. Mais chercher la faille, faire des investigations pour connaître la vrai raison de ce qui a provoqué la catastrophe, il n'y a plus personne. Le buzz de l'actualité avant tout. Passons à autre chose. l'eau s'écoulant sous ou sur les ponts.   
Attention, mon propos n'est pas de dire il fallait inonder Paris, loin de là mon idée. Je pense simplement que politiquement il été impossible de penser que Paris RISQUAIT d'être inondé. Sortons les parapluies (c'était de saison) et tirons le parachute du principe de précaution que l'on nous sert pour tout et n'importe quoi.
Peut être que de vrais spécialistes ont émis l'hypothèse, qu'il n'y avait pas trop de risque pour Paris puisque la Marne n'était pas à son niveau critique, mais que l'on a pas écouté. Pas grave les assurances payerons. Pas grave sacrifions le sud de la Seine et Marne et le Loiret, mais restons bien au sec. La  peur de la crue du siècle, la peur de 1910. Cela fait plus de 10 ans que chaque hiver on attend la crue du siècle. Cette fois ci, les conditions climatiques, n'étaient pas réunis. Il manquait le gel... 
Je ne voudrais pas être trop pessimiste, mais le jour ou ce sera la crue du siècle Paris sera inondée. On n'arrête pas l'eau. Comme Paris n'est qu'un gruyère, les nappes phréatiques pousserons sur les ouvrages sous terrain, il y aura bien des fissures qui laisserons passer l'eau, des pompes en pannes, ou qui tomberons en panne. Et puis elles rejetterons l'eau ou ça .... et les "Shadoks"  pompaient. (Les moins de 60 ans peuvent pas connaître) 
Je n'ai pas été touché par l’inondation, mais je connais des gens qui on tout perdu ou presque. Les assurances ne remplacement pas les souvenirs perdus, détrempés, partis à la benne. Je me dis simplement qu'avec une bonne analyse ce drame en amont de Paris aurait peu être put être moins dramatique sans pour autant risquer la cru du siècle pour Paris, en ouvrant les portes des écluses ou en abaissant les barrages, pour que l'eau s'écoule plus vite.  
  


Reprenons notre chemin.

Le chemin est agréable un petit pont nous fait traverser un cours d’eau. Nous arrivons à Gravon, bien sur nous pouvons couper cette dernière boucle, mais si nous allons jusqu'à la Seine on comprend mieux, le système mis en place pour éviter les inondations. Nous quittons la Seine pour suivre un nouvel étang formant un bras d’eau. Nous arrivons de l’autre coté de Gravon. (ne pas être tenté de suivre la Seine, il n'y a pas de pont de l’autre coté du bras d’eau.) Nous retrouvons la Seine cette fois ci nous pouvons la suivre. Nous arrivons sur une route et trouvons le pont
nous permettant de retraverser le canal de dérivation. Suivons la route sur la droite jusqu'au village de La Tombe. Nous passons devant une grosse ferme se nommant la Folie
 
[Construite par Louis Jeunesse, cette ferme située à l'est du village intègre probablement les restes d'un édifice plus ancien, peut-être un hospice dépendant autrefois d'un prieuré. Avec sa grande cour intérieure, elle conserve un aspect défensif. merci 

Écluse de Bois le Roi portent fermer
topic topo] [Le 26 mai 1418, après deux mois de difficiles négociations sous l'égide du pape Martin V est signé le traité de La Tombe entre le roi de France Charles VII et le duc de Bourgogne Jean sans Peur. Le traité, qui aurait dû mettre un terme aux dissensions entre Armagnacs et Bourguignons, est rapidement caduc puisque le 28 mai l'insurrection de Paris ruine les espoirs de paix.]
Je commence à avoir mal aux jambes et croyant reconnaître l’église je me crois arriver. Déception. Je ne suis qu’à la Tombe, j’ai bien encore une heure de marche avant Marolles. Une heure de descente. Je plaisante, j’écris cela, simplement parce que nous suivons le cour de la Seine dans le sens du courant « amont-aval » et qu’ici c'est tout 
Eglise de La Tombe
plat,  contrairement au GR2 vers La Roche Guyon ou la Seine coule entre deux falaises de calcaire incrusté de silex ou nous ne faisons que monter et descendre, avec des risques de glissades lorsque le temps est humide. Ce bout de Seine j’en connaît une partie, nous l’avons fait lors de la rando Thibault de Champagne (Etape 9 - http://randosacaudos.blogspot.fr/2013/01/grp-thibaut-de-champagne-etape-9.html ).
 Lors de ce passage je me rends conte que le passage trouvé entre deux carrières n’existent peut être plus.
Ecluse de Marolles
  Les carrières ce sont agrandies. Trop fatigué pour vérifier, je reviendrais. Nous longeons les carrières et dépôts de sable avec en semaine le bruit des tapis roulants acheminant le sable vers les ou la péniche positionnée à quai, parfois ont ce demande même si l’on est pas dans la carrière, mais non, nous ne sommes que sur le chemin de halage qui ressemble plus à un chantier qu'a un chemin. Le paysage s’améliore et au loin nous apercevons l’écluse de Marolles. Les berges deviennent renforcées avec des palplanches afin de ne pas ce détériorer les berges lorsque les péniches attendent le passage de l'écluse. Plus proche du village nous longeons des péniches d’habitations et bateaux de plaisances. C’est bien aménagé et jolie, cela n’a rien à voir avec le bazar que l’on trouve à Samois ou nous sommes obligé de marcher au dessus des amarres, ou les péniches sont accosté sans quai et ou les trous du chemin sont comblés par des matériaux disparates. (En 2017 ça c'est amélioré) L’arrivée dans Marolle est jolie. Nous longeons un petit parc entre une petite rivière et la Seine, son petit pont de bois, faisant penser à la chanson d’Yve Duteil, au printemps les prunus avec leur fleurs mauves, et peut être des cerisiers avec leur fleurs blanche, donnent une touche particulière à ce lieu situé derrière l’église. Moi j’aime bien. Le parking est à coté. 


                                       



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Rando en Bassée : Balloy – Bray sur Seine – Montigny le Guesdier


  La bassée : Bazoche les Bray – Bray sur Seine – Vimpelle



Le projet de La Bassée consiste à retenir les eaux de la Seine au moment du passage de la crue de l'Yonne en pompant et stockant dans des casiers l'eau de la Seine au moment du pic de crue.
Cet aménagement serait constitué d'unités de stockage (ou casier), remplies par pompage lors des fortes crues. Le projet comprend 58 km de talus de faible hauteur qui délimitent 2 300 hectares d'aires de sur-stockage en aval de Bray-sur-Seine au plus près de la confluence. Le volume stockable pendant la pointe de crue de l'Yonne est estimé à 55 millions de m3.
La gestion de l'ouvrage est basée sur une prévision faite en temps réel fixée à 3 jours pour les crues de l'Yonne et de la Seine. L'ouvrage serait utilisé en moyenne tous les 5 à 6 ans, pendant 2 à 2,5 semaines. Cet ouvrage représenterait une baisse supplémentaire de 20 à 60 cm de hauteur d'eau en moins suivant les lieux et les crues. Sa mise en oeuvre au xxe siècle aurait évité au moins 7 milliards d'euros de dommages par débordement en surface. Pour l'avenir il permettra de protéger, de surcroît, de nombreux réseaux souterrains.
L'effet cumulatif des 5 ouvrages contribuera à maintenir le niveau de la Seine en-dessous des niveaux d'apparition des principaux dommages, notamment :
  • une hauteur de 6,20 m à l'échelle d'Austerlitz qui correspond au début de l'inondation du RER C,
  • une hauteur de 7,40 m qui correspond au niveau des murettes anti-crues en Petite Couronne.




 Carte IGN   Trace GPS & Topo sans Commentaires      Randogps       

Le code mobile de cette randonnée est b310481
 
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KM    Temps     Arrêt     V/d       V/g      Dénivelé
38       6h50       0h30      5,5        5,1         430+

Départ : Balloy, je ne trouve pas de parking à proprement parlé, je me gare dans la rue vers l’église.
Nous empruntons la rue des pâtures, puis à droite la rue de la fontaine et après quelques centaines de mètres le chemin sur la gauche entrant dans les champs. Nous approchons de la clôture de l’ancienne carrière qui est devenue étang. Nous rencontrons un chemin plus large que nous prenons à droite, ce chemin abouti sur une route dans un virage aigu, nous trouvons sur la gauche un large chemin en bordure de l’étang, nous prenons ce dernier
et passons devant l'impressionnant platane [Imposant de par son aspect et son isolement dans le paysage, ce beau platane à priori plus que 
centenaire a été placé là à dessein.
Il marque en effet l’emplacement d’une source d’eau miraculeuse.

Celle-ci aurait jailli du pied de Saint-Héracle, évêque de Sens qui a assisté au baptême du roi Clovis en 496.
Une fontaine lui fut dédiée et son eau guérissant les maux d’yeux était vénérée. Ainsi faisait-elle l’objet d’une procession le 9 juillet, date anniversaire du saint.
La fontaine fut démolie et comblée en 1844.

L’arbre ne se limite pas à cette seule référence au passé… il borde en effet un site néolithique, l’Hôtel des Réaudins, où une nécropole monumentale a été repérée en 1985 par voie aérienne.
Elle s’inscrivait alors dans une future exploitation de granulats, mais une campagne de fouille a cependant eu lieu et a permis de mettre à jour quarante-cinq sépultures individuelles et collectives datées de 4500 à 2300 avant JC et distribuées dans plusieurs structures.

Aujourd’hui les pèlerins ont oublié l’arbre, mais des visiteurs de la faune locale lui sont familiers, tout comme les promeneurs de Balloy qui viennent s’aventurer ainsi, souvent sans le savoir, sur les traces de leurs très lointains ancêtres. http://visit.pariswhatelse.fr/fr/arbre-remarquable-de-balloy] Nous prenons le premier chemin sur la droite et montons vers la D 411. Il faut remonter à droite puis prendre sur la gauche un chemin entre deux champs.
1/3 haut & milieu de l'image 4 chevreuils
Nous suivons celui-ci jusqu'à buter sur une parcelle le chemin formant Té, nous le poursuivons sur la gauche. (Le chemin de Misy n'existe plus.) (Sur la gauche le paysage est assez vallonné.) Nous traversons la D 109 continuons en face. Lorsque nous rencontrons la seconde route goudronnée de ce tronçon nous la prenons à gauche c’est le chemin de la tour. Une route faut le dire vite…C’est un chemin de terre renforcé de bitume. Nous approchons de Bazoche les Bray par une petite zone industrielle puis nous traversons la D 411 et entrons en ville. Nous laissons une rue sur la droite et prenons à droite la rue grande sur quelques mètres, puis à gauche la rue Ferré. Nous grimpons. Lorsqu’elle tourne à gauche nous trouvons face à nous un sentier intra muraux « Ruelle des Fossés qui serpente entre les murs des maisons. Nous débouchons sur la place de l’église. Passons devant le parvis et prenons à gauche la rue des Roises [Le nom de Bazoches : Il vient de la dénomination latine Basilica juxta braicum, ce qui n'implique pas du tout une proximité quelconque avec la ville de Bray, car à l'époque Romaine, Bray n'existait pas encore. La ville Romaine était à Jaulnes, lieu où la voie Romaine reliant Londres avec Rome, traversait la Seine.
Il fallait attendre le IX siècle pour que la ville de Bray exista. Donc Bazoches est située à coté du brai. Le brai est en Français une matière noire visqueuse ; le goudron de houille ou de pétrole. Comme ni l'un ni l'autre n'étaient connus, il s'agit d'autre chose. Les braies étaient aussi les pantalons des Gaulois. Il est fait là allusion à la terre noire extrêmement fertile des Marais que les Gallo Romains appelaient le brai . Quant à Basilica, il s'agit de l'endroit où siégeait le basilius ; un magistrat qui rendait la justice. Bazoches était donc un lieu où l'on rendait la justice à proximité du marais du bas-pays. Voilà l'origine du nom de notre commune. 
Je vous invite à découvrir l’histoire chronologique de la commune sur http://mairie-bazoches-les-bray.fr/?q=node/40 (les lignes plus haut viennent de ce site).] Puis nous prenons la rue du lavoir (D109A) sur la droite, nous sortons de Bray sur seine entrons en foret.  Nous sommes peut être sur le GR 11F et le sentier jaune (sur la carte je n'ai pas de GR à cet endroit). Laissons le jaune poursuivre la route et prenons à droite le GR. Le balisage n’est pas très bien fait, mais l’on retrouve quelques traces rouge et blanche sur les arbres. (Sur la carte le GR n’existe plus ou pas à cet endroit. A t'il été déplacé ?) Nous débouchons sur un chemin formant Té avec le notre, nous abandonnons le GR tournant à gauche pour prendre à droite le chemin nous ramenant sur Bazoche (chemin de la Fontaine.) A la cote 55,8 nous retrouvons un GR  (c’est le 11F) et le balisage jaune (Il n’est pas étonnant, que tout à l’heure les traces étaient parcimonieuses le GR à du être modifié.) Nous débouchons sur une route que nous prenons à droite (chemin de la Seine), nous poursuivons le GR , coupons le chemin des Fossés Est, et prenons la seconde rue : Celle de la poterne, toujours le GR, nous traversons la rue grande et poursuivons presque en face le chemin de Sergine, nous retraversons la D 411 et revenons dans les champs. Laissons le chemin se dirigeant vers l’aire de départ des ULM. Ne pas se laisser embarquer par cette belle route goudronnée et prenons le troisième chemin sur la droite (celui avant la croix Saint Amable) nous sommes toujours sur le GR 11F mais ce changement n’est pas bien indiquer, à part des brins d’herbes, le balisage n’est pas facile par manque de support. Je ne sais pas si c'est une spécificité de la Seine et Marne, mais cela manque d'informations. Je ne retrouve pas cela en Essonne ou des poteaux et de petites étiquettes nous indiquent la direction. Exemple à prendre. Nous débouchons sur un chemin formant Té quittons le GR11F et prenons à gauche. Au loin nous apercevons d’un coté les cheminées de la centrale nucléaire de Nogent sur Seine, et à l’opposer sur la colline les bâtiments de Surville sur les hauteurs de Montereau. Le chemin butte sur un champ et fait un angle à quatre vingt dix degrés sur la gauche. Laissons le premier chemin et prenons sur la droite le second, puis le suivant sur la gauche. (Aujourd’hui j’aurai vue huit chevreuils.) Après un bosquet nous prenons un chemin sur la droite en direction de la ferme. Nous traversons un chemin « route » continuons en face. Arrivée à la ferme je me trouve bloqué par des portes. On ne traverse pas la cour de la ferme. Face à celle-ci se trouve un grand hangar et le propriétaire à tout clôturé même le chemin, il est vrai qu’a part moi qui aurait l’idée de passer par ici. Les portes sont ouvertes, mais je n’ose traverser, alors je longe la clôture sur la droite. En décembre pas de problèmes il n’y a pas de cultures… La terre est grasse, très grasse, très très grasse, je transporte toute la terre du champs sous mes semelles de chaussures. Sous et sur les  cotés, heureusement que j’ai mis mes guêtres hautes sinon j’airai de la boue jusqu'à mi mollets. Je remonte sur la droite la D 976, je profite du bitume pour taper un peut des pieds et me débarrasser du surplus de terre, je prends le premier chemin sur la gauche. Éloignons nous vite de cette route ou la circulation des camions nous rend les 50 mètres que nous avons fait  insupportables. Avant d’arrivée au village que nous apercevons en contrebas le chemin à été supprimé par le socle de la charrue. Ils reste quelques bosquets nous permettant de suivre une ligne pour nous sortir de cette impasse et retrouver un chemin plus bas. Nous arrivons à Montigny le Guestre par la rue de Troye. Nous prenons la première rue à droite et remontons vers l’église. Sur le petit parking de la mairie nous trouvons un Ginkgo Biloba : L’Arbre aux quarante écus. L’Abricotier d'argent ou Ginkgo (Ginkgo biloba, 1771) ( yínxìng en chinois) est une espèce d'arbres et la seule représentante actuelle de la famille des Ginkgoaceae. C'est la seule espèce actuelle de la division des ginkgophyta. Elle est considérée comme une espèce panchronique. C'est la plus ancienne famille d'arbres connue, puisqu'elle serait apparue il y a plus de 270 millions d'années. Elle existait déjà une quarantaine de millions d'années avant l'apparition des dinosaures. Historique
Ginkgo biloba, lithographie de Philipp Franz von Siebold et Joseph Gerhard Zuccarini
Le Ginkgo biloba est naturalisé dans le sud-est de la Chine dans les monts Tianmushan. Il s'agit d'une espèce cultivée, la version sauvage ayant presque complètement disparu. De là, il arrive au Japon et en Corée aux alentours du XIIe siècle.
Engelbert Kaempfer, médecin et botaniste allemand, séjourna au Japon de 1690 à 1692 en mission pour la Compagnie des Indes néerlandaises. Il fut le premier Européen à décrire cet arbre dans son mémoire Amoenitatum exoticarum (publié en 1712).
Il rapporta des jeunes pousses de ginkgo aux Provinces-Unies et c’est dans le jardin botanique d’Utrecht que le premier ginkgo européen aurait été planté en 1730.
Le premier pied de Ginkgo biloba en France a été apporté par Auguste Broussonnet (1761-1807) qui l'avait reçu en présent de Sir Joseph Banks (1743-1820). Broussonnet le donna alors à Antoine Gouan (1733-1821) qui le planta dans le jardin botanique de Montpellier en 1778. Il donna pour la première 

fois des ovules le 12 avril 1812. En 1795, une bouture prise sur ce ginkgo de Montpellier est plantée au Jardin des plantes de Paris. Ces deux arbres sont toujours vivants à ce jour. ( Voir l’histoire de cet arbre sur wikipédia (http://fr.wikipedia.org/wiki/Ginkgo_biloba) Il m’a été dit que c’est le seule arbre qui à survécu aux radiations lors de l’explosion des bombes nucléaires sur le Japon.

 Histoire
Les "Montigny" viennent tous de Montaniacum, formé avec le suffixe d'origine gauloise -acum. Montigny-le-Guesdier est composé de deux termes :
- le premier pourrait signfier donc "montagne couverte de gros bois", soit faire référence à un anthroponyme noble Montanus et signifier "domaine de Montanus".
- le deuxième« guède*», autrefois «vouède», (waide en picard) dérive d'une racine germanique (woad en anglais et waid en allemand), issue du latin glastum.
  • La guède est une plante bisannuelle de la famille des Brassicacées. Isatis tinctoria, qui appartient à la famille des choux, radis, colza, est connue depuis la plus Haute Antiquité; elle servait, accessoirement, de plante fourragère ou oléagineuse.C'était la principale teinture pour obtenir des draps de couleur froide( bleu, noir, vert ou violet). On l'appelait "waide" en Picardie et "pastel" dans le midi toulousain (le Lauragais, surnommé pays de Cocagne car le pastel est parfois aggloméré en boules nommées « coques » ou « coquaignes » qui firent la fortune de cette région).La culture de cette plante sur le territoire de la commune reste néanmoins à attester. Les habitants sont appelés les Espagnols : en effet " [...] quand Thibaud IV fut roi de Navarre en 1234, des colonies ibériques s'installèrent à proximité de Nogent-sur-Seine, à Montigny-le-Guesdier, à Villeneuve-aux-Riches-Hommes (Aube) et à Saint-Maurice-aux-Riches-Hommes (Yonne). Aussi les vocables « Riches-Hommes » recouvrent-ils directement les termes "Ricos Hombres" issus du vocabulaire de la noblesse espagnole".
  • Église Saint-Jacques, XIIe et XVIe siècles, inscrite au titre des monuments historiques.
  • Grange aux dîmes, XVIe siècle, inscrite au titre des monuments historiques. Information wikipédia.
Nous prenons la rue face à l’école "rue Queue de Loup", puis à droite la rue de Troyes nous arrivons à une fourche et poursuivons la rue de gauche jusqu’aux chemins, laissons ceux de droite et de gauche et poursuivons tout droit. Au  loin nous apercevons une grosse bâtisse, c’est le château de Villeceaux. On le contourne par la droite. D’abord les communs (la ferme en exploitation) après avoir tourné sur notre gauche (balisage jaune) à l’angle du bâtiment nous passons devant le château
[Jaulnes  & la seigneurie de Villeceaux
E H Félix Pascal Histoire topographique, politique, physique et statistique du département de Seine &-Marne, Vol 2 (Livre numérique Google)
pages 320 et 321                                                          
  Au sud de Jaulnes est le château de Villesceau ou Villeceaux, construction du XVIe siècle. Ce château est entouré de fossés, avec un parc dessiné par Le Nôtre où se trouve un long canal de deux cent vingt toises sur quatorze de largeur, et un grand nombre de pièces d eau. Celles-ci fournissent un ruisseau qui fait tourner deux 


moulins avant de se jeter dans la Seine ; celui de Guéche, Guaiche, ou Guetz, sur le bord de la route de Mézières à Orléans, et celui de Choiseau.
   La seigneurie de Villeceaux avait le titre de prévôté ; elle relevait de la tour de Bray, et les possesseurs avaient droit de haute, moyenne et basse justice. Le château avait une chapelle particulière. Les seigneurs étaient inhumés dans une autre chapelle, dépendante de l’église de Jaulnes, et où l’on voit encore quelques unes de leurs épitaphes. Ce château jouit d’une charmante vue des rives de la Seine. [...]
 
Topic-Topos
Château de Villeceaux à Jaulnes
 
A l'origine, le fief de Villeceaux ne fait pas partie de la seigneurie de Jaulnes. Il est indépendant et relève de la Grosse Tour de Bray. Del Bene, d'origine florentine, acquiert cette terre de Nicolas Jammes, seigneur en 1577. Il y fait commencer la construction du château, achevée par ses descendants. En 1720 environ, deux ailes y sont ajoutées. Deux tourelles sont détruites pendant la Révolution.


 http://www.fontaine-fourches.com/701.DOCUMENTS.Histoire.Jaulnes_5.La.seigneurie.de.Villeceaux.html
Nous poursuivons le chemin, et arrivons sur la D 411, que nous sommes obligé de suivre sur la droite, pas commode de prendre le petit bout de route, il faut franchir une barrière de sécurité, descendre un talus, marcher dans les chardons, je pousse jusqu’au nouvel aménagement pour  prendre la petite route sur ma gauche me menant à l’entrée du village de Jaulnes.  Après les premières maisons nous trouvons un espace de verdure sur notre
gauche et la Seine, au loin sur la droite le barrage et l’écluse, nous suivons le chemin de hallage et descendons le cour du fleuve. Passons plusieurs rus et nous arrivons à Bray sur Seine, passons à coté des aménagements devant dater des année 60, (1960) sur la carte il est marqué plage, (a mon avis il doit être interdit de se baigner dans la Seine) mais cela ma rappeler ma jeunesse, ce n'est pas beau tout ce béton peint en bleu et en blanc, mais cela rappel tellement de

souvenir… Ce bâtiment en demi-cercle avec ses nombreuses portes devant être les cabines de déshabillages. La commune à eu l’intelligence de prendre certainement ce qui devait être la plage pour y creuser une petite piscine à ciel ouvert, l’été sous la canicule cela doit grouiller de monde. Nous entrons dans Bray par une allée de platanes en bordure du fleuve [En bordure de Seine, se déploient cinquante sept grands platanes en port libre composant un splendide mail. La haute

voûte formée par ces arbres et l’ombrage qu’ils procurent sont propices à la flânerie comme à la détente. http://cc-basseemontois.fr/arbres-remarquables]. Je remonte dans le centre de Bray ou nous y trouvons beaucoup de maisons à pans de bois, son église et sa halle.
située au sud-est du département de Seine-et-Marne sur les bords de Seine, à égale distance (≈ 20 kilomètres) entre Provins au nord, Montereau-Fault-Yonne à l'ouest et Sens (Yonne) au sud. Elle est chef-lieu de canton de vingt-trois communes.

Elle fait partie de la plaine de la Bassée. Pour la riche histoire de la commune je vous laisse la découvrir dans http://fr.wikipedia.org/wiki/Bray-sur-Seine
 Église Sainte-Croix. Brûlée en 978 par Bozon, un brigand à la solde de l'empereur d'Allemagne Othon II, sa restauration est due à Henri Ier en 1165. Quatre ans après, le 31 août 1169, Guillaume de Champagne, archevêque de Sens, la consacre. En 1174, Henri Ier crée un chapitre; au titre d'église  
Sainte-Croix s'ajoute celui de collégiale Notre-Dame. Depuis le XVIIIe siècle, l'église Sainte-Croix a abandonné son nom de collégiale, les chanoines ayant quitté l'édifice.
La Halle au blé, en remplacement de l'ancienne halle en très mauvais état, il fut décidé en 1839 par le maire, sa démolition et la reconstruction de la halle actuelle, dont la première pierre fut posée en 1841 et fut terminée en 1842; on lit : "Cette charpente a été achevée par Besse Guillaume, Me charpentier 1842". Cette charpente est en châtaignier, d'où l'absence de toiles d'araignées et parmi d'autres 

entrepreneurs, nous retiendrons Biard et Prieur. L'architecte fut Émile Jacques Gilbert (1793-1874) à qui l'on doit également l'hospice de Charenton et l'hôtel-Dieu de Paris; l'une des rues de Paris porte son nom. À l'origine, la Halle abritait trois marchés : un marché aux bestiaux, un marché aux céréales et un grand marché. Le bâtiment est inscrit à l'Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques (ISMH). En 2005, décision fut prise par la municipalité de sa restauration dont le financement était : l’État par le Fonds FISAC, le conseil régional, le conseil général, la 
commune de Bray pour la plus grande part (34 %) et la Fondation du Patrimoine grâce au mécénat de TOTAL. Le début des travaux fut novembre 2006 et la fin en septembre 2007. L'architecte qui mena ces derniers travaux fut André Drozd, architecte du patrimoine à Barbizon. Maintenant sous cette Halle au blé et autour, au cœur du centre ville historique, a lieu tous les vendredis matin, le marché de Bray-sur-Seine. Source wikipédia


Revenons sur la D 412 que nous remontons sur la gauche et sans nous en rendre compte nous changeons de ville, nous sommes à Mousseau. Nous sortons de notre petit tour dans Bray par la rue grande, prenons presque face à nous la rue de l'abreuvoir, puis à gauche la rue du château Frileux elle fait un angle droit, une première fois à droite une seconde fois à gauche. Laissons sur la gauche  deux rues (chemin noir et de Laulnay). Nous débouchons rue de la sucrerie (D79A), j’y retrouve mon GR, nous arrivons sur une espèce de place ou un large carrefour, nous trouvons une croix, nous laissons

sur la gauche la rue grande, continuons la rue de la sucrerie, ou empruntons la rue des maraichers. Ici je n’ai pas trop regardé le nom des rues. je regardais plutôt mon GPS. Nous arrivons à une patte d’oie et prenons à gauche la rue du Vivier qui devient chemin du vivier. Après ce qui est pour moi en 2014 la dernière maison, nous prenons le chemin de droite toujours le GR et c’est bien balisé. Ce chemin longe un maraicher, passant après un arrosage, je gadouille un peu et oui même en hiver les salades sont arrosées. Nous prenons à droite le chemin des joncs et tout de suite à gauche la rue des Maraichers, puis le cinquième chemins sur la droite, (vous allez me dire tu compte mal mon gars. Il n’y a que quatre rues. Mais agrandissez la carte vous apercevrez une ruelle.) Nous quittons donc Mousseaux par une petite route goudronnée en lisière de bois, lorsqu’elle tourne à gauche nous prenons le chemin en lisière du bois sur notre droite (le cinquième rue ou chemin). Nous longeons le bois et débouchons sur un chemin formant Té avec le notre, nous prenons à gauche et revenons sur une route que nous prenons à droite. Attention j’ai trouvé cette route, roulante elle relie Mousseau à Bazoches. Pourquoi ce détour ? Il faut demander à la FFRP certainement pour avoir un peut moins de bitumes sur l’itinéraire. Puis première à droite un chemin entre champ et bois qui vient butter sur un autre formant Té avec le notre, nous prenons la branche de gauche et nous débouchons de nouveau sur une route goudronnée que l’on prend à droite dans un virage en esse. Nous abandonnons le GR11f (balisage sur un poteau électrique) et poursuivons notre ruban asphalté jusqu’au canal  de La Tombe à Bray. Que nous longeons par la gauche. Ici le GR n’est pas très clair, voilà que je trouve des traits rouge et blanc qui semble ressent et partant sur la droite. Rien sur la carte IGN. [l’ancien canal de dérivation BRAY SUR SEINE à LA TOMBE aujourd’hui désaffecté, qui permettait au trafic fluvial avant 1979, d’éviter les boucles ou méandres de la Seine, aujourd’hui, le chemin de halage ou (de randonnée pédestre) inscrit au topo guide est fortement fréquenté. http://www.lions-provins.com/private/gravon.htm].
 [Divers gabarits furent expérimentés en fonction des écluses équipant les canaux construits jusqu'à la fin du XIXe siècle. Les plus standardisés furent alors le gabarit « Becquey » (1822. Écluses de 30,40 m × 5,20 m, mouillage 1,60 m, hauteur libre 3 m), supplanté en 1879 par le gabarit Freycinet déterminé par les dimensions de la péniche dite « flamande » ou « spits » : écluses de 39,50 m × 5,20 m, mouillage 2,20 m, hauteur libre 3,70 m adoptées et imposées par la réforme Freycinet de 1879 La péniche 

traditionnelle la plus courante, en bois et dite ainsi gabarit Freycinet, mesure 38,50 m de long sur 5,05 m de large. Selon l'enfoncement possible dans l'eau (canal ou fleuve), une péniche « Freycinet » peut porter de 250 à 350 tonnes de fret (elle-même pèse aux alentours de 50 tonnes). Compte tenu de la longueur des voyages et de l'habitabilité du bateau, l'équipage vit en général à bord, souvent en famille dans le logement du batelier.
Les grands bateaux naviguant sur le Rhin (les rhénans pour les automoteurs et les Kasques pour les remorqués) et les canaux à grand gabarit mesurent actuellement entre 60 et 135 mètres de long pour une largeur de 8 à 15 mètres et un enfoncement de 3,50 mètres
 Pourvues d'un moteur d'environ 1 000 à 2 000 ch, ils peuvent emmener 2 500 à 4 000 tonnes de fret. Équipés de radars, d'équipements de navigation de nuit, ils peuvent évoluer sans arrêt, en fonction de leur équipage, et couvrir ainsi des distances importantes dans des délais relativement courts. Le rapport carburant/fret/distances est alors imbattable. Le terme « automoteur de rivière » est cependant plus indiqué pour désigner ce type de bateau.] merci wikipédia
Nous coupons la D 109a en passant sous le pont et à la passerelle suivante nous prenons le chemin de gauche (La passerelle est fermé à la circulation, elle donnait accès à une carrière) Nous débouchons sur la route goudronnée donnant accès aux petites maisons ou chalets et caravanes utiliser à une époque comme maisons de vacances (c'était à l'époque ou l'on n'avait pas besoin de grand chose pour passer un bon moment.) Ces maisons furent agrandies pour devenir maisons principales, certaine très bien, d'autres de bric et de broc. Cela s’appelle le bout des voies et cela porte bien son nom. J’exagère à peine. Nous tournons juste avant de traverser ce lieu dit. Ce chemin serpente entre bois et champs, puis longe une carrière nous débouchons sur un large chemin empierré que nous prenons à droite le long de la clôture de la carrière et retrouvons notre chemin de ce matin. Passons devant le platane, débouchons sur une route goudronnée prenons de suite à droite un chemin et à la fourche nous poursuivons par la gauche nous débouchons sur la rue de la fontaine en bout la rue des pâtures sur la gauche et l’on retrouve notre parking.
 



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