jeudi 11 juin 2015

De la Seine à la Loire GR 32 : Etape 8 Sully la Chapelle-Foret d'Orléans-Ingrannes-Fay aux Loges

Etape 8

Départ Sully la Chapelle sur la D 921. Nous trouvons un parking au niveau de l’église.


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Le code mobile de cette randonnée est b307541

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Octobre 2014








KM     Temps     arrêt     V/g     V/d     Dénivelé
25,7    4h54      30mn    5,4     4,8        94+


 le GR traverse le village et nous en sortons par la D 921 en suivant la direction de Vrigny et Pithiviers. Vers la sortie du village la route est encore bordée par de beaux arbres. Nous arrivons devant une belle allée bordée d'énormes platanes. Dans le virage nous retrouvons quelques maisons et une rue partant sur la gauche vers la Motte des Ruets. Nous prenons cette rue coupons  à nouveau cette magnifique allée (Je ne l'ai pas pris au départ, il y avait un panneau propriété privée.) Un peut plus loin nous trouvons le "château ou propriété de la Motte des Ruets. Dommage, avec la végétation nous n’apercevons pas cette grosse maison bourgeoise.
 [J'ai trouvé cette article lors de mes recherches et cela ma fait sourire :  Voici ce que j’ai trouvé sur internet concernant la foret d’Orléans : Document d'objectifs – Site Natura 2000 "Forêt d'Or
La Forêt d'Orléans, qualifiée par Plinguet au XVIIIème siècle, de "contrée humide ou noyée, située dans un pays affreux, malsain, malheureux, où l'on trouve nulle part les moindres commodités, ni même, le plus souvent, les premiers besoins de la vie ; où l'on respire partout un air méphitique, et d'où l'on apporte le plus souvent des maladies".] 
pour prendre
Nous quittons la large allée avant l’orée de la foret d'Orléans, et prenons un petit sentier sur la droite, nous traversons un fossé sur un pont  constitué d’anciens poteaux électrique en béton. Nous arrivons au carrefour avec la route de la petite cour Dieu et de la vallée jaune. Abandonnons le GR partant sur la droite pour continuer tout droit en légère monté. Au carrefour de la femme morte nous avons une stèle en l’honneur du maquis de Chilleurs. Voici ce que j’ai trouvé sur internet
[Un ancien combattant a rappelé l'histoire tragique de ces résistants, morts le 13 août 1944. Ces derniers appartenaient à un groupe de maquisards composé d'habitants de la commune. Le 8 août, plus d'une centaine d'entre eux prirent le maquis. Le 11, l'ennemi recevait l'ordre « d'exterminer les terroristes ». Le 13, deux unités allemandes débarquaient au château de Chamerolles - 200 à 300 hommes et une trentaine de véhicules. Les corps des six maquisards sont retrouvés le 16 août. La gendarmerie rapporte alors que « les cadavres étaient ligotés les uns aux autres par des cordes de parachutes et criblés de balles ».
Plusieurs autres hommages ont été rendus. Le premier aux trois autres maquisards, morts le 14 août 1944, à Sully-la-Chapelle. Le second aux capitaine Giry et lieutenant Thomas, deux figures de l'histoire locale. Le troisième, enfin, aux parachutistes anglais et à l'aviateur américain William R. Powell, également tués par les Allemands.
À la fin de la cérémonie, les personnes présentes ont entonné, notamment, Le Chant des partisans et La Marseillaise. Avant cela, le maire de Chilleurs-aux-Bois, Gérard Legrand, a pris la parole, visiblement ému, rappelant : « Nous sommes là, ce soir, pour clamer haut et fort que le dévouement de ces victimes n'a pas été vain. Nous pensons également à leur descendance, qui doit savoir à quel point leurs pères ou grands-pères étaient courageux, des héros ! » Anne-Laure Le Jan annelaurelejan.larep@gmail.com]

[L'abbaye a été fondée en 1119 par l'évêque Jean II. Une église abbatiale est édifiée à partir de 1170 puis consacrée en 1216. Elle est partiellement détruite en 1399 puis pillée durant les Guerres de religions par les Protestants en 1562 et 1567. La maison du prieur et de l'abbé sont construites en 1720. En 1791, l'abbaye est abandonnée. Au XIXe siècle, les propriétaires démolirent une partie des bâtiments. Les matériaux la constituant commencent à être vendus.
Les vestiges de l'ensemble de l'abbaye ont été classés monuments historiques par arrêté du 5 septembre 2012. Ceux de l'église abbatiale avaient été auparavant inscrits à l'inventaire supplémentaire par arrêté du 6 mars 1928 ; les vestiges en élévation et les sols de l'abbaye avaient été inscrits le 22 février 2007 ; ces inscriptions ont été annulées suite au classement de l'ensemble de l'édifice. Les bâtiments de l'abbaye, formant un quadrilatère, étaient entourés par un mur et des fossés.
Plusieurs composantes de l'abbaye ont subsisté : une grande porte en arc brisé et une maison de la porterie ; la façade ouest et le transept nord de l'église ; quelques constructions de l'aile sud ainsi que le préau du cloître.
L'abbaye est actuellement résidence privée et ne se visite pas. (Wikipédia)]
Vous trouverez plus de détail à l'adresse ci dessous
(http://www.loomji.fr/ingrannes-45168/monument/ancienne-abbaye-notre-dame-cour-dieu-42867.htm)
On trouve des cartes postales des ruines de l’abbaye à l’adresse suivante www.communes.com/centre/loiret/ingrannes_45450/cartes-postales-anciennes.html
Je me demande si certain bâtiments ne sont pas transformés en appartement (vu le nombre de boîtes aux lettres à l’entrée,) je n’ai réussi qu’a prendre le porche en photo. Au carrefour nous prenons sur la gauche la D343, nous passons un pont au dessus d’un ru alimentant le petit et le grand étang de l’ancienne abbaye et un peu plus loin nous prenons sur la gauche un chemin forestier pénétrant dans la foret d’Orléans nous quittons le GR 3 B et poursuivons tout droit la route de la mairie.
Le GR quitte notre itinéraire en suivant un sentier sur la gauche dans la parcelle 1000, continuons tout droit. Au carrefour suivant nous prenons à droite la route Duguesclin. Nous débouchons sur une route goudronnée que nous prenons à droite sur une centaine de mètres puis à gauche, route de la Rochelle, nous sommes au lieu dit « la Rochelle » Nous arrivons à Ingrannes village ne comportant pas de panneaux d’entrée. Traversons le village en prenant la route de droite puis la route de gauche nous faisant passer devant l’église continuons cette route vers la ferme des essarts. Quittons la route et penons en face
le chemin nous faisant arrivée à la lisière de la foret, prenons le chemin de droite : chemin de la bordure. Nous passons devant l’étang des crots. Puis nous traversons la D 343 et nous nous dirigeons vers l’arboretum des Grandes Bruyères. Nous passons devant l’entrée continuons notre chemin. L’arborétum se trouve derrière des palissades. Au carrefour nous trouvons une croix puis nous longeons l’étang de la comtesse. Nous arrivons à la D 143 que nous prenons dans un premier temps à droite jusqu’au château de centimaisons.
    
 [Il s'agit actuellement d'un ancien château fortifIé entouré de ses douves en eau. On y accède par un pont dormant de pierre donnant accès à une porte protégée par deux murs qui ont gardé des traces de meurtrières. La place forte conserve une enceinte avec des restes de tours. La maison d'habitation construite sur deux niveaux de facture très simple, flanquée de 2 tours dont l'une ne présente plus que sa base, supportée par deux corbeaux. D'après les rumeurs locales, l'édifice, qui ne manque pas d'authenticité, aurait appartenu à la famine de Polignac.] Revenons sur nos pas, poursuivre la route, nous ne prenons pas la première allée sur la gauche c’est un chemin privé, prenons le second (c’est la même parcelle) mais nous n’avons pas d’interdiction... au  premier carrefour à droite jusqu'à la route. {au cas ou des barrières soient installées continuer la D 143 jusqu’au carrefour et l’on prend la route sur notre gauche} Arrivée sur la route nous prenons à gauche (de ce coté pas de barrière et pas de panneaux d’interdictions) nous suivons la route jusqu'à la ferme de Cercoeur sur cette route nous rencontrons des croix qui m’ont paru bien entretenue (comme celle de Cercoeur) La route faisant un virage à angle droit, nous la quittons pour prendre tout droit une large allée pénétrant dans la foret. Nous nous trouvons au milieu de bois privés mais le chemin semble public nous y remarquons de vieilles marques jaune. Nous arrivons à la route que nous prenons à gauche vers "Les Merlins", puis le premier chemin à gauche vers Les Merlins, (route de la mardelle) ce chemin ne me dit rien, je me demande s’il ne dessert pas uniquement la maison. je ne suis pas tranquille, au début nous trouvons une boite aux lettres. Ne serait-ce pas un chemin privé ou devenu privé ? Dès que l'on aperçois la maison nous ne sommes pas plus rassuré. Abandonné ou en cours de réhabilitation ? cela manque de fleurs de couleurs, un chien ne va t'il pas sortir d'une porte entre ouverte et nous courser.
Je n'aimerais pas habiter dans un lieu si isolé. Je passe devant, rien ne bouge pas un bruit. Je ne vois personne. La maison est dépassé, je me dis ce n'est pas possible quelqu'un va sortir, un gourdin à la main et me crier de ne pas aller plus loin. Mais non personne.  Nous arrivons à l’orée de  la foret, passons un grillage effondré pour pénétrer dans la foret domaniale. (Ce sont des grillages afin d’éviter  aux animaux de pénétrer sur les terres agricoles, mais si ce grillage n'était pas couché, nous n’aurions pas pu passer) Nous sommes sur la route du haut merlin, au carrefour nous prenons la Route de la Chaine sur la droite  en direction de Nestin à Sully. Coupons cette dernière route vers Grand Cour la Chesnaie. Au hameau de la Grand Cour nous prenons à gauche puis à droite vers le hameau de l’Anglochère quittons la route et poursuivons tout droit. Traversons les champs, pénétrons dans un bois et nous arrivons sur une route que nous prenons à droite. Longeons la propriété et après la clôture nous trouvons un passage dans la haie pour rejoindre la chemin de hallage le long du canal d’orléans [Le canal d'Orléans est une ancienne voie d'eau navigable entièrement située dans le Loiret. D’une longueur de 78,65 km, ce canal relie la Loire au canal du Loing et au canal de Briare. Il assure ainsi la
continuité par voie d'eau entre Orléans et Paris vers le nord et Briare et les canaux du Centre vers le sud.
Un premier tronçon est creusé par Robert Mahieu entre Vieilles-Maisons-sur-Joudry et Buges entre 1676 et 1678 et ouvert au transport du bois et du charbon. La construction du canal jusqu’à la Loire est ensuite entreprise de 1681 à 1687 et est inaugurée en 1692. De 1692 à 1793 le canal est en plein essor. De 1 500 à 2 000 bateaux remontent chaque année la Loire depuis Nantes pour gagner Paris. En 1793 le canal devient bien national.
De 1908 à 1921, alors que le trafic de marchandises par voie fluviale est en pleine régression, des travaux de prolongement du canal entre Combleux et Orléans sont entrepris. Avec la disparition complète du trafic, le canal est déclassé en 1954 des voies navigables et entre dans le domaine privé de l’État. Un mandat de gestion a été confié en 1984 au Département jusqu'en 2035. Celui-ci, après une étude stratégique en 2004, a engagé un lourd programme de réhabilitation ayant pour objectif une réouverture totale au tourisme fluvial en 2020 : navigation de plaisance et aménagement des abords pour la randonnée pédestre et cycliste, avec en particulier la construction d'une véloroute. (wikipédia)
] Nous passons l’écluse et devant l’ancienne centrale électrique [Pour faire face à la baisse de fréquentation des bateaux marchands à la fin du 19ème, plusieurs initiatives sont prises telle la loi Freycinet de 1879 agrandissant les écluses mais la conséquence fut que les besoins en eau augmentèrent ! Chaque éclusée consomme de l’eau proportionnellement au volume du bassin de l’écluse. Alors les ingénieurs de cette époque imaginent une alimentation artificielle en construisant l’usine élévatoire de Fay-aux-Loges entre 1908 et 1911.
Elle dispose de :
·         1 bâtiment central comprenant une salle des chaudières et un atelier de réparation
·         une aire réservée au dépôt de charbon
·         une cheminée
les maisons autour de cet usine sont les logements :
·         du contre-maître
·         du conducteur
·         de l’électricien
·         du mécanicien
·         et du chauffeur-concierge
Elle est mise en service en 1911.Elle fonctionne à la vapeur et produit de l’électricité distribuée à 11 sous-stations de pompage installées à chaque écluse du versant Loire. Puisée dans la Loire à Combleux, cette eau est élevée de bief en bief grâce à l’électricité de l’usine, jusqu’au point de partage. Une 12ème sous-station placée au pied de la digue de l’étang de la vallée permet de mettre en réserve l’eau des périodes pluvieuses, pour l’utiliser en cas de sécheresse.
Sans l’usine, l’alimentation naturelle en eau du Canal d’Orléans ne permet d’assurer une navigation normale que pendant les deux tiers de l’année.
Elle fonctionne jusqu’en 1922, car vu les manques de crédits et de trafic, il n’était plus nécessaire de faire appel à l’alimentation artificielle.
Elle fut abandonnée des décennies. En 1995, un restaurateur, conquis par ce bâtiment, releva le défi de le faire revivre ! En effet, l’usine devient, après des travaux d’une ampleur exceptionnelle pour mettre ces bâtiments aux normes de qualité et de sécurité, « les Salons de l’Ecluse » . Mr Charles Pathé organise des réceptions, des soirées, des séminaires etc…
Puis le 17 septembre 1999, le syndicat mixte de gestion du Canal d’Orléans fait l’acquisition de ce bâtiment. Il rentre dans le patrimoine du Canal. Sa cheminée et sa façade sont classés au bâtiment de France le 4 mars 1999.À ce jour, son devenir est toujours en suspens !]
Le canal fait un crochet permettant à une péniche de faire demi tour ou de se garer. Nous quittons ici notre itinéraire et nous y rencontrons également le GR 32 nous prenons sur la droite passons devant le parking sur la route nous prenons à droite puis le premier chemin sur la gauche (GR 32-655) nous arrivons dans les champs.
C’est la première fois que je vois au sol un dé de ciment avec de la mosaïque rouge et blanc et je me dit si le chemin n’est pas bien entretenu on ne le voie plus. C’est peut être un essaie, il est bien difficile de suivre un balisage dans les champs. Un peu plus loin la dégradation du dé de balisage me donne raison on le devine à moitié enfoncé dans la terre par les roues de tracteurs. Nous entrons de nouveau dans la foret par la route de Fay aux Loges à Chilleurs aux Bois. Le balisage en fin de parcours n’est pas évident, beaucoup de broussailles, le GR tourne sur la droite et débouche sur une route goudronnée au grange Brulée. A la Croix de Nessy nous quittons la route pour suivre à droite un chemin. Puis nous prenons le premier chemin à gauche. Nous sommes toujours sur le GR 32. Nous coupons la route de "l’orteil coupé" continuons en face la route bitumée, nous coupons la route et poursuivons dans un chemin situé face à nous jusqu'à Sully. Derrière la pépinière nous trouvons le château de Claireau
[Ce château comprend un vaste corps de logis du XVIIe siècle flanqué de deux tours rondes, seuls vestiges de 'ancien manoir féodal qui avait appartenu à Richard de Longueau, maître de la garde de Courcy en forêt d'Orléans, avant de passer en 1524 à Jean de Pathay dont le petit-fils Claude épousa en 1602 Louise du Lac, fille de Lancelot du Lac, seigneur de Chamerolles, Claude de Pathay tut seigneur de Claireau de 1636 à 1643. Puis la seigneurie de Claireau fut érigée en baronnie & passa à la famille des du Benay, c'est ainsi que François René, marquis du Bellay et baron de Claireau, époux de Marthe-Suzanne de Rochechouart, rebâtit en 1699 le château actuel. Claireau resta dans la même famille jusqu'à ce qu'il fut acheté en 1733 par Louis François Roussel, baron de Courcy, conseiller au Parlement. Les terres de Courcy et de Claireau
Sully la Chapelle
furent ensuite réunies & érigées en marquisat en 1751 par Louis XV en récompense des services rendus par Louis Francois Roussel et sa famille au Parlement ainsi qu'à l'armée par un de ses fils mort des blessures reçues à Fontenoy. Claireau est toujours resté dans la famille de Courcy qui s'illustra dans la diplomatie. (http://www.chateau-fort-manoir-chateau.eu/chateaux-loiret-chateau-a-sully-chateau-de-claireau.html) ] Nous retrouvons notre D 921 entrons dans sully et retrouvons notre voiture au parking

Les autres étapes
Etape :1
Etape : 2
http://randosacaudos.blogspot.fr/2015/04/de-la-seine-la-loire-gr-32- presentation_3.html?view=magazine
Etape : 3
http://randosacaudos.blogspot.fr/2015/04/de-la-seine-la-loire-gr-32-etape-3.html?view=magazine
Etape : 4
Etape 5
http://randosacaudos.blogspot.fr/2015/06/de-la-seine-de-la-loire-gr-32-etape-5.html
Etape 6
http://randosacaudos.blogspot.fr/2015/06/de-la-seine-la-loire-gr-32-etape-6.html
Etape 7
http://randosacaudos.blogspot.fr/2015/06/de-la-seine-la-loire-gr-32-etape-7.html
Etape 8
http://randosacaudos.blogspot.fr/2015/06/de-la-seine-la-loire-gr-32-etape-8.html
Etape 9
 



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