dimanche 2 juin 2019

88 - Petite promenade à Chartrettes

Petite promenade à Chartrettes

Avril 2018

Chartrettes se trouve sur le coteau de la rive droite de la Seine entre Melun et Hericy sur la D 39. J’ai découvert une partie de cette promenade l'année  dernière en cherchant des jonquilles et cette année je me suis aperçu  qu’une partie du grillage entourant le bois que je pensais appartenir à un carmel avait disparu, je me suis dis qu'il y avait peut être quelques choses à  faire.


Carte IGN        Trace GPS et Topo sans Commentaires

Trace sur Randogps.net               Le code mobile de cette randonnée est b312889
  
                                                                  (Explication Code Mobile)


 Km     Temps      Arrêt      V/d        V/ g        Dénivelé
 12       2h13        10mn     5,4           5               103 +

Le se départ ce fait de la gare de Chartrettes, il me semblait que les trains ne si arrêtaient plus, mais en regardant les horaires les trains y font haltes. Peut de voiture sur le parking je suppose que les voyageurs préfèrent se rendre à quelques kilomètres et disposer de train sans changement à Melun pour Paris.  Il faut bien dire que j’ai choisi un jour de grève pour réaliser cette balade.
Le départ peut également se faire de la place de l'église. Derrière celle-ci se trouve un autre parking.
Prendre la rue Clémenceau sur la droite puis la rue Gallieni sur la gauche et la rue Carnot sur la droite (la suite de la balade se situe après  [*])
Je suis partie de la gare et je me sui aperçu qu'à l'autre extrémité du parking (à l'opposé du kiosque) nous trouvons un sentier intra muros (le Serands) que j'ai, malheureusement suivi. Par manque d'entretien il se termine en cul de sac. Voyant une barrière défoncée et deux marches, je me suis engagé dans un autre sentier longeant les voies. Heureusement que c'était grève j'ai terminé sur ses dernières pour retrouver la route au passage à niveau. Dommage cela commençait bien il y a un panneau avec le nom du sentier.
Du parking remontons par l’avenue de Gallieni prenons la première rue à gauche (rue Carnot), 
[*] puis au carrefour nous prenons à gauche la rue du port. Laissons la rue de Chartrettes  sur la droite et poursuivons la rue du port sur la gauche, traversons la ligne de chemin de fer et prenons de suite à droite la rue du petit veau. Longeons la ligne de chemin de fer puis la zone industrielle. En bout nous prenons à gauche la rue des chênes. Nous trouvons il est vrai sur la droite un parking qui peut être également utilisé pour cette promenade. Prenons à droite et traversons le parking, nous entrons dans un bois de taillis, puis nous débouchons sur un chemin formant Té, nous prenons à gauche et trouvons un balisage bleu en oblique. Nous sommes dans le parc de Livry. [D'une surface de 176 ha, il était autrefois rattaché au château de Livry. Côté
Seine, le parc fut complètement modifié au XXE siècle par l'exploitation du sable et graviers. On y trouve 8 km de chemins, certain interdits au VTT et chevaux ais seulement 3,5 de balisés.] Au carrefour quittons le balisage bleu tournant à droite dans l'allée du Flambé, vers le château de Livry, ne prenons pas à gauche la direction de Chartrettes zone industrielle. Poursuivons tout droit en direction de l'observatoire. Le chemin descend vers la Seine puis longe l’extrémité d'un étang. Nous 

apercevons sur l'autre rive une maison 1900 faisant partie des affolantes de Bois le Roi. Nous trouvons sur la droite un mur de planches comportant des trous pour observer les oiseaux (peut être migrateur) venant se reposer sur cette flaque d'eau bien tranquille. Reprenons le chemin sur la gauche nous prenons le premier sentier longeant plus ou moins près l'étang. Pas facile ce chemin. Des troncs barrent le passage et quelques ronces ou d’épineux débordent sur le sentier. Ses obstacles sont certainement là pour empêcher les VTT et chevaux de prendre le sentier, il est de ce faite, difficile même pour le simple piéton, il faut parfois enjamber plusieurs troncs les uns sur les autres. En remontant un peut plus haut il y a la grande allée du Flambé il est toujours possible de la prendre en direction du château, mais ce serait moins atypique. Laissons deux chemins sur la droite. Nous avons la possibilité à de rare moment la possibilité d’apercevoir l'étang, pour ma part en ce mois d’avril je n'ai que des canards, des cormorans faisant séchés leurs ailes sur les rochers et troncs d’arbres tombés dans l’eau.  Quelques poules d'eau. Après chaque croisement de chemin le sentier est vraiment difficile puis devient un peut plus agréable, nous entrons dans un taillis, le chemin serpente, puis redeviens agréable. Au troisième chemin je quitte le sentier pour prendre sur la droite le large chemin qui débouche sur un autre formant Té, nous prenons à gauche et retrouvons l’allée du Flambé et le balisage bleu en diagonale. Nous débouchons sur un nouveau chemin formant Té nous prenons à gauche en direction de l'embarcadère. (sur la droite le panneau indiqué le château.) Descendons cette belle allée bordée de beaux arbres en longeant le mur du château.  Après le parc nous découvrons un champ et des points de captage pour l’eau potable, au fond les silos à grains de Vaux le Pénil. Sur l’autre rive au sommet du coteau nous apercevons le château de La Rochette [Édifice sobre, de belles proportions, d'une grande simplicité décorative, remarquablement situé sur le bord du plateau, le château domine la vallée de la Seine. Il fut construit de 1772 à 1778 pour François-Thomas Moreau, inspecteur général des pépinières royales.
L'architecte Victor Louis établit les plans du château. (« Architecte de Sa Majesté le roi de Pologne »,
Victor Louis travailla également à la construction du Grand Théâtre de Bordeaux de 1772 à 1780.)
Le château fut construit en grès retaillé provenant de la démolition des fortifications de Melun. Quant aux terrasses, ce sont des pierres du château de Melun qui servirent, des années plus tard, à leur construction.
À l'intérieur, on peut encore admirer, au rez-de-chaussée, le grand salon décoré de colonnes à chapiteaux, de guirlandes enrubannées de feuillages et de fleurs ponctuées d'angelots (inscrits à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques depuis 1977). Le bel escalier droit, classique, est orné d'un médaillon finement ciselé représentant peut-être Louis XIV. Une plaque de marbre rappelle aussi une visite de la Dauphine, fille de Charles X, en 1827.
A gauche du château, une petite chapelle fut construite en 1779 et bénie par le cardinal de Luynes, archevêque de Sens. Apposée sur l'un des murs, une plaque rappelle l'existence d'un châtelet antérieur au château actuel.
Le grand perron « descendait jusqu'à la Seine de 40 pieds (environ 13 mètres ) par quatre révolutions doubles ». De chaque côté, des « carreaux de potager » étaient entourés de « plates-bandes plantées d'arbres fruitiers ou autres ». (Extrait des plans de Victor Louis.)
Face à l'entrée principale, la cour et les jardins furent aménagés autour d'un bassin agrémenté d'un jet d'eau. À droite s'étendait un grand potager et les pépinières et, à gauche, côté bois, furent construites des écuries et des dépendances.
Les bois, du château jusqu'à la route nationale, furent aménagés en parc : des allées et des ronds-points y furent tracés : allée Royale, route de M. Rousseau (Jean-Jacques Rousseau possédait une maison route de Fontainebleau à côté de la propriété de la Croix Saint-Jacques), sentier des Soupirs et le carrefour des Pince-Vents.
L'histoire du château s'est confondue, pendant près de deux siècles, avec celle de la famille Moreau de La Rochette et plus particulièrement avec celle de son membre le plus illustre, François-Thomas, né en 1720.
Issu d'une famille bourgeoise de l'Aube, son père l'avait fait entrer dans l'administration. Receveur des impôts, M. François-Thomas Moreau fit l'acquisition, en 1753, des fiefs d'Olibon et de Béthisy à La Rochette. Il acheta ces terres en friches et impropres à la culture, sauf à celles de la vigne.
À partir de 1760, il fit défricher son domaine. Pour mener à bien ce travail, il demanda à l'État de lui envoyer des orphelins et des enfants abandonnés recueillis dans les hôpitaux parisiens de Saint-Antoine et de la Pitié. Selon lui, « élevés à la campagne et au bon air, ils s'en porteraient mieux, s'y fortifieraient… » (extrait d'une lettre). Bientôt, plus de cent enfants de quatorze ans furent ainsi mis à disposition.
Profitant d'une ordonnance royale de 1766 qui prévoyait que « la propriété des biens incultes serait accordée aux hommes qui les défricheraient et les mettraient en valeur », il agrandit son domaine. Il 

fit aussi l'acquisition des bois d'Étrangle-Veau, possession de l'abbaye du Lys, vendus comme bien national en 1790. Une partie des terres fut mise en culture, l'autre plantée en bois. M. François-Thomas Moreau avait constaté que, sous une première couche de terre inculte et compacte, s'en trouvait une autre plus fertile que pouvait atteindre une grande lame de charrue (à cette époque, les paysans ne disposaient pas de lame assez longue pour creuser la terre profondément). Grâce à cette découverte et à l'utilisation d'engrais appropriés, il obtint des récoltes prometteuses et développa ainsi des plantations de pépinières d'arbres fruitiers et forestiers. Devant les résultats encourageants de ses cultures, M. Moreau décida de créer une école afin de donner aux jeunes une formation professionnelle d'horticulteur, paysagiste ou pépiniériste. (Cette œuvre est une application des idées philosophiques du XVIIIe siècle, siècle des lumières.)
En 1765, Louis XV accepta de subventionner l'école qui devint École royale d'agriculture. Nommé inspecteur général des pépinières du royaume, M. Moreau fut récompensé pour la création de cet établissement « centre et modèle de toutes les autres pépinières » : il fut anobli en 1768 pour bons et loyaux services. Il put ainsi ajouter à son nom celui de sa terre. Les pépinières du château furent chargées de livrer des graines et des plants aux autres pépinières du royaume et de répandre des espèces nouvelles. M. Moreau de La Rochette utilisa ses relations, dont Benjamin Franklin, pour s'en procurer et en fit même venir de pays lointains (mûrier de Chine).
De 1767 à 1780, les pépinières royales de La Rochette fourniront plus d'un million d'arbres à tige et trente et un millions de plants forestiers. Une partie servit notamment à reboiser les forêts de Rambouillet, Fontainebleau et Compiègne.
L'État s'est approvisionné à ses pépinières, mais aussi des clients privés.
En 1767, Voltaire fit des commandes pour son domaine de Ferney, pourtant situé dans l'Ain : « J'ai été très touché de votre amour du bien public. Celui qui fait croître deux brins d'herbe où il n'en croissait qu'un rend service à l'État. »
Animé par les idées généreuses des Lumières, M. Moreau de La Rochette fit aussi distribuer des arbres fruitiers aux paysans (plus de 100 000 plants).
Voyant sa fortune s'accroître, il entreprend alors la construction d'un château à l'emplacement d'un autre plus ancien situé sur le fief d'Olibon.
En 1780, malgré un succès considérable, les pépinières royales perdirent leurs subventions, sous le règne de Louis XVI, à cause de la politique de restriction budgétaire menée par le ministre Necker. En treize ans, l'école d'agriculture aura formé 400 jeunes. L'activité de la pépinière continua néanmoins de fonctionner jusqu'en 1836 sous un statut privé.
http://www.ville-la-rochette.fr/la_commune/historique.php] Belle description de ce château, je ne me souviens pas de tout ceci… Eh, oui j’ai été châtelain durant trois ans. Le château poursuivi sa vocation de formé des jeunes. Il fut transformé en école d’apprentissage pour le bâtiment. Des baraquements en fibrociments transformés en salle de classe et atelier étaient dispersés dans le parc. L’hiver et surtout le lundi, on avait froid, les poils à mazout, n’avaient pas encore eu le temps de chauffer l’atmosphère. Cela nous apprenait la vie de chantier… Je me souviens de cette grande allée centrale avec son bassin au milieu (sans eau). Sur la gauche la maisonnette du directeur. Face à nous le château. Coté parc l’administration. Au niveau de la terrasse inférieure le réfectoire. Derrière l’administration les dortoirs des premières et secondes années avec, une grande salle, suivi d’une plus petite à l’arrière, avec des lits simples ou superposés, puis les douches et les sanitaires. Les secondes années furent transférées dans un autre bâtiment lorsque les internes restant une quinzaine furent supprimé. Cela nous donnait un avant goût du service militaire. Ce grand Escalier, je l’ai monté durant une année, je ne me souviens plus qu’il y avait un médaillon pour monter aux chambres…  Les troisièmes années avait des chambres, les plus vieux approchait les dix huit ans. On n’était pas en avance. Certain passait leur bac, nous on avait du mal à obtenir un CAP (Certificat, d’aptitude, Professionnelle.) Comme nous étions plus grand nous étions six par chambre. Faut bien dire qu’il y avait beaucoup d’abandon. Dans ma section on a dut débutée à plus de vingt ou trente la troisième année nous étions 5 !!! C’était encore et pour très peut de temps, la bonne période, sans diplôme on trouvait du travail facilement.
 Quelques années plus tard, On construisit un nouvel établissement. Et je n’ai pas menti en vous racontant mon histoire ; Le lycée professionnel est né au Château de La Rochette, à partir de 1949. Il s’appelait alors Centre d’Apprentissage Public, puis il prit différentes dénominations : Collège d’Enseignement Technique, puis Lycée d’Enseignement Professionnel dès 1964.

L’internat était installé dans les différentes pièces du Château et les cours avaient alors lieu dans des préfabriqués implantés dans le parc.
En 1984, à la faveur des lois de décentralisation confiant la construction et l’entretien des lycées à la Région, il est décidé de reconstruire le lycée en bordure du parc du pour lui donner des locaux plus adaptés à ses besoins.
Le nom du lycée est choisi en raison de sa proximité du château et de son lien avec Benjamin Franklin.
 https://www.lycee-benjamin-franklin.com/etablissement/#1471191075781-f8bcfdd3-4be6
Le château fut repris par le Gréta pour la formation continue, puis certainement abandonnée.
En passant sur la D39 j’avais vu des baches sur la toiture, cela me faisait peine. Cet article du Parisien me réconforte un peu.  Une nouvelle vie va commencer pour le château de La Rochette acheté, ce mardi midi, aux enchères pour 1,41 M€ (hors 10 % de frais d’adjudication) par la société Groupe Concerto, sise à Paris. Le bâtiment a été mis en vente 1,2 M€ par France Domaine, à l’étude de Me Monceau, à Melun.
La société, spécialisée dans le conseil pour les affaires et de gestion, a surenchéri face à un seul autre candidat à l’acquisition. « Nous allons créer moins de vingt logements privés à l’intérieur, après avoir réalisé entre 3 et 4 M€ de travaux », annonce Son Descolonges, représentant du Groupe Concerto. 

Des travaux rendus nécessaires après l’incendie survenu en janvier 2015, qui a détruit une partie de la toiture et du dernier étage. Aucune construction n’est a priori prévue dans le parc de 9 hectares.
Inscrit à l’inventaire supplémentaire des Monuments historiques, le château avait été inauguré en 1777 par Benjamin Franklin, qui avait présenté à l’occasion l’un de ses premiers paratonnerres. « Il se trouve encore au grenier », affirme Geneviève Berbesson, présidente de l’association des Amis de l’Histoire de La Rochette, dont le père et le grand-père furent régisseurs de la propriété. Elle se dit « contente » de la vente. Comme le maire de La Rochette, Pierre Yvroud (SE) et le responsable de France Domaine en Seine-et-Marne, Jean-Maxime Bayle , tous deux «soulagés et satisfaits que le site ait été acheté et puisse être ainsi sauvegardé ». http://www.leparisien.fr/la-rochette-77000/la-rochette-un-promoteur-achete-le-chateau-1-41meur-28-02-2017-6719718.php] Nous arrivons à une drôle de construction en demi cercle avec des colonnes ressemblant à un petit temple Grec. En faisant du kayak sur la Seine j'avais aperçu cette construction et je me demandais ce que c'était. [Cette 

construction appartenant au parc du château fut construite au début du XVIIe. Je suppose que l'embarcadère servait pour prendre le « coche d'eau » C'était le moyen le plus sur pour rejoindre Melun, Montereau ou Sens ou Paris. Les marches devaient servir à prendre le bateau sans se mouiller les pieds suivant la hauteur d'eau de la Seine. [LES COCHES D’EAU. Les coches d'eau, mentionnés à Melun dès 1178, sont le moyen le plus utilisé pour le transport des voyageurs et des marchandises avant le XVIIIème siècle. Les embarquements se font au niveau de la rue du Bac et de l'actuel Boulevard Chamblain. Le halage des coches par des chevaux est remplacé lors du passage des ponts, par le chablage. Le mât de halage du bateau est basculé au passage des ponts grâce au sabot dans lequel il s'articule, et le maître-chableur assure, sur un gros bateau, le remorquage sous le pont. Au XVIIème siècle, le voyage hebdomadaire Paris-Melun dure selon la saison entre une journée à une journée et demie.
Au XVIIIème siècle, le coche devient quotidien : départ de Paris à 7h pour Auxerre, Sens, Bray-sur-Seine, Montereau et Nogent-sur-Seine, avec retour le soir. Le trajet Paris-Melun dure environ 12h. La construction des quais en 1836 supprime la contrainte du chablage. La circulation des coches d'eau cesse avec ma concurrence des bateaux à aubes et le percement de la voie de chemin de fer en 1847. Mais le halage se poursuit jusque dans le premier tiers du XXème siècle. http://www.ville-melun.fr/decouvrir-melun/sites-a-decouvrir/2-les-coches-d-eau] Remontons l'allée principale vers le château, laissons sur la droite l’allée du flambé et la direction de Chartrette, poursuivons tout droit vers les grilles du château [Durant la seconde guerre mondiale le parc servait de stock d'explosifs pour l'aviation allemande basé à Villaroche. A l'arrivée des alliés en 1944, les allemands firent sauter les bombes. De nombreux cratères sont encore visibles, dans l'espace sensible que nous avons traversé.  Creux et bosses que j'avais pris pour des trous laissées par les carrières et 
l'exploitation du sable. Après la guerre la propriété  fut découpée en plusieurs parcelles.] Nous arrivons à la grille du château. [En 1621, une partie des terres est vendue à Gaston des Grieux qui fait bâtir le château (aujourd’hui Clos Notre-Dame) et aménager le parc. Le château passe lui aussi entre des mains diverses et plus ou moins illustres. A la Révolution il est vendu comme bien national et ses terres sont acquises par les habitants qui les exploitaient contre redevance auparavant. Les bâtiments eux passent des mains de gros bourgeois melunais dans celles d’un banquier parisien, tous y menant grand train ; le duc de Trévise, petit-fils du maréchal Mortier, en sera le dernier propriétaire avant Fernand Javal, qui l’acquiert en 1922. Ce dernier, grand parfumeur parisien, sera jusqu’à la Seconde Guerre mondiale le bienfaiteur
de la commune. A partir du mois de juin 1940 des troupes allemandes occupent château et Fief du Pré et le village subit restrictions et privations. En août 1944, alors que les troupes américaines sont aux portes de Melun, les occupants font sauter un important dépôt de bombes stockées dans le parc du château. Les dégâts au château et aux habitations sont très importants : toitures soufflées, cloisons éventrées et plafonds effondrés, le parc lui-même est dévasté, les arbres sont hachés par les éclats et d’immenses cratères bouleversent le paysage. Le château abrite aujourd’hui une maison de retraite pour les sœurs dominicaines, le Fief du Pré retrouvera prochainement le rôle central qu’il occupait dans la vie locale puisque la mairie y sera transférée, et la place avec ses bancs de pierre et ses tilleuls reste le lieu où bat le cœur du village. Livry change mais reste le même. Un résumé de Philippe Bailly http://www.livry-sur-seine.fr/histoire ] face au grille il semblerait que la carte avec les traces du balisage soit fausse. Nous sommes obligés de prendre l'allée du château sur la droite. Un grillage nous empêche de poursuivre tout droit. Le chemin débouche sur un autre formant Té, nous prenons à gauche, débouchons sur la route Melun-chartrettes, D 39 que nous prenons à gauche sur une dizaine de mètres, traversons la route et passons sous le pont de la 
ligne de chemin de fer. Nous entrons dans Livry sur Seine. Livry-sur-Seine, [la présence humaine est attestée dès le Néolithique par des haches en pierre polie trouvées dans les labours, s’est développé à partir du XIe siècle autour de la place actuelle et du manoir du Mez, dont il ne reste rien.[ La seigneurie de Livry passe des mains d’une famille autochtone dans celles des Villiers de l’Isle-Adam, qui la conserveront jusqu’au milieu du XVIe siècle. Dès cette époque, la culture de la vigne occupe le coteau et se développe sous l’impulsion des moines cisterciens de Barbeau. Un résumé de Philippe Bailly http://www.livry-sur-seine.fr/histoire ] Nous prenons la rue du four à  chaux (attention après le pont ne pas prendre sur la droite le chemin du four à chaux, s’enfonçant dans le bois.) Nous rencontrons le GR 2 et le balisage jaune. Laissons les rues sur la droite desservant les pavillons et prenons la rue des Mardelles sur la droite puis sur la gauche le sentier intra muros des dragées, balisage jaune et GR. Traversons une rue continuons en face le sentier tourne à angle droit sur la droite.  Nous arrivons au centre du village, passons devant l'église. [L’église, le calvaire sont édifiés au XIIe siècle, des membres de la communauté juive de Melun chassés par Philippe Auguste puis Philippe le Bel s’établissent rue des Juifs aux XIIe et XIVe siècles. Un fils cadet du seigneur, à une date indéterminée, s’installe dans ce qui deviendra le Fief du Pré. Un résumé de Philippe Bailly http://www.livry-sur-seine.fr/histoire ] descendons la rue de la place de l'église pour y voir les belles maisons.  [Le Fief du Pré, lui, est vendu à des représentants de la bourgeoisie de robe de Melun qui y trouvent, un peu à l’écart de la ville, une résidence d’agrément
 et de rapport, la propriété comprenant champs, vergers et vignes. Les propriétaires s’y succéderont jusqu’à nos jours, l’entretenant suffisamment pour qu’il nous parvienne en bon état. Dans les années 1920 et 1930, Livry commence à se développer et, sur le coteau, les anciennes vignes abandonnées depuis le phylloxéra se couvrent de constructions nouvelles. Une nouvelle population arrive, qui n’est plus liée au monde agricole. L’électricité puis l’eau courante améliorent la vie des habitants, des chemins deviennent rues. A partir du mois de juin 1940 des troupes allemandes occupent château et Fief du Pré et le village subit restrictions et privations. En août 1944, alors que les troupes américaines sont aux portes de Melun, les occupants font sauter un important dépôt de bombes stockées dans le parc du château. Les dégâts au château et aux habitations sont très importants : toitures soufflées, cloisons éventrées et plafonds effondrés, le parc lui-même est dévasté, les arbres sont hachés par les éclats et d’immenses cratères bouleversent le paysage. L’après-guerre voit Livry se développer, la population passant de 400 habitants en 1945 à 800 en 1965, puis 1600 en 1980 (1956 aujourd’hui). Des lotissements sortent de terre, de nouvelles voiries sont viabilisées, l’école devient trop petite, la mairie aussi, et les nouveaux habitants réclament de nouveaux services. Les municipalités qui se succèdent s’efforcent donc de répondre à ces demandes : création d’une école maternelle, d’un restaurant scolaire, implantation de commerces (pharmacie, boulangerie, épicerie, services médicaux…) dans des bâtiments mis à disposition par la commune. Bénéficiant par ailleurs d’une vie associative riche et dynamique, Livry tente de proposer un cadre attrayant combinant le calme de la campagne aux facilités de la vie moderne. Une vigne y a été replantée, qui produit un vin blanc (Chardonnay), les bois sont parcourus d’allées où se croisent joggeurs, cueilleurs de champignons ou simples promeneurs, Melun est à deux pas et le train joint la capitale en 40 minutes. Un résumé de Philippe Bailly http://www.livry-sur-seine.fr/histoire ] revenons face à l'église remontons la rue passant sur le côté de cette dernière. Quittons le GR et prenons sur la droite la rue de la Garenne nous retrouvons un balisage jaune que nous quittons peut de temps après lorsque nous trouvons sur la gauche une butte de sable de Fontainebleau comportant quelques beaux rochers. Nous trouvons sur la gauche un sentier que nous prenons sur la gauche, on grimpe vers le sommet, nous trouvons plusieurs sentiers, c'est le lieu de rencontre des gamins avec leur bis cross ou VTT, c'est le seul endroit l'hiver ou ils peuvent faire du 

cross sans revenir frottés des pieds à la tête. Vous comprendrez plus tard. On choisi le sentier qui traverse la butte et se dirige vers la rue et le portail en bois. Il semblerait que le balisage parte plus sur la gauche, mais voulant traverser dans les rochers je l’ai loupé. Suivant le sentier nous débouchons rue de la Garenne ou rue de Vivot, c'est la même rue qui change de nom. Prenons sur la gauche remontons un peu la rue et prenons le chemin sur la droite ou nous retrouvons le balisage jaune nous entrons dans le bois de Vaux le Pénil. Le terrain en hiver est très marécageux. Le chemin débouche sur un autre formant Té nous prenons à droite, puis au chemin suivant encore à droite nous revenons rue de la garenne face à la butte de sable, traversons la rue et nous trouvons un petit sentier entre le trottoir et le bois, sentier que nous prenons sur la gauche. Nous débouchons au rond point abandonnons le balisage jaune et la rue des mardelles,  prenons la rue (chemin) des Uselles nous passons entre le parc de jeu et la maisons de retraite la chênaie, ce drôle de bâtiment de verre et de fer aux couleurs vives, il tranche avec la zone pavillonnaire et le bois juste en face. La rue tourne sur la gauche pour entrer dans la zone pavillonnaire de la chênaie. Nous quittons le bitume pour suivre le chemin face à nous entrons en forêt. Passons la barrière, nous trouvons un balisage rouge. Longeons les grillages des jardins de quelques pavillons puis nous sommes en forêt. Au départ nous avons un balisage rouge. Attention comme le dit les pancartes il y a chasse le dimanche de septembre à mars si vous voyez les pancartes vertes jour de chasse rebroussé chemin. Les bois sont très marécageux, le chemin aussi. Le balisage disparaît. Poursuivons tout droit. Nous trouvons un balisage jaune. Nous trouvons des pancartes avec l'indication Charetrettes au carrefour avec un banc que nous ne prenons 

pas, poursuivons tout droit. Laissons les chemins de droite et de gauche nous passons une ruine ‘’les Usselles’’. Sur la carte il y a un chemin sur la droite que je n'ai pas trouvé, c'est un taillis un peut touffu avec un cabane. Cabane habité, ou cabane de gosse ? Je ne suis pas allé voir. Nous perdons le balisage jaune mais retrouvons le rouge. Nous débouchons sur un chemin formant Té quittons le balisage rouge tournant à gauche et prenons à droite, l'on retrouve le balisage jaune. C'est encore un chemin très gadouilleux par temps de pluie. Passons une barrière. Nous traversons cette partie de la forêt. Traversons des clairières ou d'anciens champs abandonnés, nous débouchons dans les champs ou l’on a le château de Chartrettes. Longeons l’orée du bois et pénétrons de nouveau en forêt. Nous sommes toujours sur le balisage jaune. Nous arrivons sur un chemin formanTé poursuivons tout droit, Nous arrivons à une patte d’oie on prend à droite puis une nouvelle intersection avec des murs. Nous sommes de retour à Chartrette. Le chemin dans ce carrefour fait un esse droite gauche, nous poursuivons entre les deux murs des propriétés (balisage jaune) passons la barrière, nous débouchons sur la D39 (rue Georges  Clemenceau). Face à nous un beau château. [Comme l’attestent les vestiges découverts dans son sol, Chartrettes fut habité dès les premiers âges de la Préhistoire, connut la domination romaine et les ravages de la Guerre de Cent ans avec le siège et l’occupation de Melun par les Anglais.
Sa situation exceptionnelle lui valut d’être, pendant des siècles, un pays de vignes dont la production était réputée. Au départ, le village était composé de hameaux discontinus qui vont s’étaler et se rejoindre au fil du temps.
Le XIX e siècle verra la construction d’un pont sur la Seine en 1862, de la gare en 1896 et l’arrivée du chemin de fer, attirant  les Parisiens qui firent construire des résidences secondaires, mettant  fin définitivement à la culture de la vigne, déjà mise à mal par le phylloxéra.
Le XXe siècle sera marqué par la crue de 1910, la construction d’un nouveau pont sur la Seine, et de l’actuelle mairie en 1913. L’électricité arrive à Chartrettes quelques années avant la guerre de 1914, suivie progressivement par l’eau courante généralisée en 1933. Le pont sur la Seine sautera partiellement en 1940, puis en totalité en 1944 lors de la Libération. Dans les années 60, le château des Tilleuls sera transformé en école et son parc en terrains à bâtir. Divers lotissements sont construits et la population dépasse les 2 000 habitants dans les années 90. http://www.mairie-chartrettes.fr/histoire/
J’ai trouvé  sur Wikipedia  un peu plus de renseignements sur ce village. [Le fleuve a été, dès la plus haute antiquité, une voie de communication très fréquentée. D'autre part, le gué de Chartrettes permettait son franchissement avant qu'il y ait des ponts. Une voie antique venant de Maincy y aboutissait. Certainement, ce carrefour fut lieu de transbordement protégé par une forteresse construite sur la hauteur. Versant exposé au sud où les sources abondent, situé entre une forêt giboyeuse et un fleuve poissonneux, il n'y a rien d'étonnant que le site de notre village fut de tout temps recherché comme habitat. Des trouvailles faites lors de l'exploitation des carrières de l'Enfer et du Temps Perdu en témoignent : une tombe collective néolithique contenant une vingtaine de squelettes (époque Seine-Oise-Marne 2400-1700 av. J.-C.). des fosses du premier âge du fer (vie siècle av. J.-C.).
Durant l'occupation romaine, le village connut, comme le reste de la Gaule, une période de paix et de prospérité, principalement au iie siècle, de nombreux fragments de poteries variées furent trouvés autour du clocher ; une hipposandale, des instruments agraires, dans les carrières ; des pièces de menue monnaie, aux abords du gué. C'est certainement à cette époque que remonte l'implantation de la vigne sur le coteau.

Renaissance et création des propriétésModifier

Lorsque, dans la deuxième moitié du xve siècle, la vallée fut remise en culture, ce fut avec une population entièrement renouvelée, une noblesse de robe (magistrats) prit la place de nos chevaliers bannerets dans les grands châteaux, des magistrats et des notables de Melun rebâtirent les maisons de plaisance sur les ruines des maisons fortes. Après la guerre de Cent Ans, les seigneurs du Pré et des Bergeries rendaient directement hommage au seigneur de Nangis, tous les autres propriétaires au seigneur de Chartrettes qui « tenait » lui aussi du Castel de Nangis. Les guerres de religion ne donnèrent lieu qu'à quelques pillages, il n'y eut pas de grosses destructions. La Réforme eut bien peu de prise sur les Chartrettois, elle intéressait les riches bourgeois plutôt que les paysans. Pendant un temps, les protestants de Melun vinrent se réunir dans la maison encore appelé le Prêche dans la Grand'rue, ce qui souleva l'indignation du seigneur de Chartrettes.
Dès le xvie siècle, les familles Clapisson du Lin, puis Frémont du Mazis, rachetèrent patiemment toutes les parcelles de leur fief, puis les terres et le château du Pré en 1635, ainsi qu'une partie de Bois-le-Roi et de Sermaize pour former une très grosse propriété. Ces très grands seigneurs, présidents du Parlement de Paris, Correcteurs en la chambre des Comptes, conseillers du Roi en ses conseils… occupaient le château du Pré. Les Bergeries dont les propriétés s'étendaient à Brolles et Bois-le-Roi (en partie) appartinrent aussi à des personnages ayant leur place à la cour. Depuis, François I qui y établit deux gardes à demeure, les rois de France possédaient le château du Buisson de Massoury à Chartrettes et ne manquaient jamais, lors de leur séjour au château de Fontainebleau de venir y chasser quelques fois, débarquant soit à Fontaine-le-Port, soit à Rouillon

Aube de la modernitéModifier

Ce n'est que dans la 2e partie du xixe siècle, sous le règne de Napoléon III, que débutèrent les grands travaux à Chartrettes : barrage et écluse, 1856-1860 ; pont 1862. Pour la voie ferrée et la gare, il fallut attendre 1898. Dans le même temps, les vignes disparurent à cause des attaques par le phylloxéra mais aussi par l'arrivée massive de vins du midi en chemin de fer. Par contre, la facilité des communications avec Paris amena chez nous de nombreux touristes qui firent vivre les aubergistes, les loueurs de chambres garnies, ainsi que les ouvriers du bâtiment qui construisirent de nombreuses résidences secondaires. Cet afflux amena la nécessité d'agrandir la place et de construire une mairie plus adaptée aux besoins, ce qui fut terminé dès le début de 1913.
Chartrettes qui fut de tout temps un « lieu de plaisance » pour les nobles et les riches bourgeois, accueillit au milieu du siècle, en vacances et week-end, des personnes de classe moyenne. Depuis 1975, il se produit une évolution : des nouveaux lotissements abritent des résidents principaux qui n'hésitent pas à se rendre pour leur travail à Paris ou dans sa proche banlieue.En 1781, on y comptait '70 feux ", en 1886 : 637 habitants. La commune s'est développée ensuite vers les rives de la Seine. Wikipedia ]. Nous prenons la rue sur notre gauche puis la première à droite rue du port. (Pour ceux garé à l'église continuer tout droit) J'abandonne le GR (qui m’a emmené dans une 

galère… A un moment il prend un chemin intra muros qui se trouve rapidement bloqué par une barrière, derrière il y avait des moutons dans un pré. Dans ce petit village voilà deux fois que je me casse le nez dans les sentiers intra muros. Soit la mairie fait quelque chose pour les conserver, soit elle retire les panneaux et balisage n’aboutissent pas, puisque des propriétaires se sont peut être à tord attribué des droits de passages…Malheureusement au lieu de serpente entre jardin et clôtures je poursuis la rue du port jusqu’à la rue Carnet que je prends à gauche. Nous débouchons rue de Gallieni que l'on prend à  droite. Nous retrouvons le parking de la gare.





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