jeudi 3 septembre 2015

Randonnée Le Plus Loin Possible : circuit local -GR 51 Etape 1005 - Callian -Grasse

Randonnée Le Plus Loin Possible : circuit local -GR 51 Etape 1005 - Callian -Grasse

La numérotation pour cette partie va être descendante. J'ai décidé de partir du plus montagneux vers la mer afin d'éviter les orages de montagne. Je me dis que plus proche de la mer, j'aurai la pluie et peut être pas l'orage. J'ai également beaucoup plus de routes me conduisant à des villages pour me mettre à l’abri.

Mai 2015

Carte IGN         Trace GPS         Trace Randogps
                                                 
Le code mobile de cette randonnée est b308254

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[Même si l’on retrouve des traces de vie datant de la  préhistoire (celto-ligures) et de l’époque romaine (aqueduc romain de Fréjus à 

Mons), Montauroux émerge véritablement en 1044 lors de l’installation de Pierre d’Aurosa sur ce piton calcaire.Construisant son « castlan » sur un rocher dominant les terres cultivables, Pierre d’Aurosa fit construire une église et contribua à l’installation de paysans dans des grottes situées au pied du rocher (maisons troglodytes) et tout autour de l’église.
C’est le XIVème siècle qui apporte son lot de drame : catastrophes naturelles ravageant les cultures et engendrant la famine, la venue 
gorge de la Siagne : St. Cézaire
de la peste. Le roi de France tentant de s’approprier la Provence, les petits fiefs fortifient leur forteresse. Montauroux ayant déjà un embryon avec sa grosse tour carrée entourée d’un mur d’enceinte, la forteresse s’agrandie en 1365 puis furent construits des murs englobant la bourgade. Montauroux connaît des heures sombres avec les guerres de religions. Les troupes de Savoie approchant,  Le Duc d’Epernon , alias Jean Nogaret de la Valette, est dépêché pour assurer la protection de la Provence. Mais l’ambition et le pouvoir étant les plus forts, Epernon trahi le roi, assiège Montauroux, fait pendre presque tous les défenseurs du village et démolit la forteresse. Depuis lors, les montaurousiens ayant la rancune tenace, brûlent l’effigie du Duc tous les ans, lors de la fête patronale de la St Barthélemy.

extraie tiré du site : http://www.tourisme-montauroux.fr/decouvrir/historique.htm
  • Christian Dior (1905-1957), grand couturier français, séjourna dans la commune dans son Château de La Colle Noire de 1950 à 1957, date de sa disparition prématurée. Il avait acquis une vieille demeure bourgeoise qu'il transforma entièrement.
En achetant cette demeure et les terres alentours, il avait aussi acquis la chapelle Saint-Barthélemy qui domine le village, édifiée à l'emplacement d'une forteresse détruite par le duc d'Epernon durant les guerres religieuses du XVIe siècle. Il la légua à la ville qui en assure l'entretien, à la fois pour le culte (à quelques occasions) et pour des manifestations culturelles régulières. Elle est représentative d'un art « rural » du début du XVIIIe siècle, à la fois naïf et symbolique, et est entièrement recouverte intérieurement de boiseries peintes.
Non ce n'est pas la Siagne
Wikipédia]
Poursuivons notre chemin, en ville j’ai un peu perdu la trace. Une longue route nous attend ce village est immense. Nous arrivons à la foret. Notre route devient plus ou moins chemin, nous y trouvons de nombreux nids de poule. Nous descendons tranquillement, j' approche de la tranchée….. La siagne coule en bas, de l'autre coté le village de Saint Cézaire, qu'il est haut ce village.
[Bien que souvent nommée rivière, La Siagne est bien un fleuve. Celui-ci, long de 42 kms prend sa source au pied de l’Audibergue, sur la commune d’Escragnolles, à 1435 m d’altitude et se jette dans 
la Méditerranée à Mandelieu. La Siagne compte de nombreux affluents.
Il est probable que le nom soit une variante du mot sanha qui désigne une variété de roseaux : marais, en occitan (Mistral F.).
On discute également une origine pré-indo-européenne *SEG- (d'où viendrait aussi Seine). La Siagne, sur certaines cartes anciennes, est désignée sous le vocable de Cyagna, Cyagne  , de Siagna.
 Le parcours de ce fleuve a permis au fil du temps la création d’incroyables gorges, profondes par endroit de 400m et donnant à ce site un relief des plus étonnants composé de cascades pétrifiantes, de ponts naturels ou de grottes.
  • Du passé récent, on retrouve la trace de très nombreuses constructions en pierre sèche.  cabanes, abris, agachons, cabanons, bergeries, cochonniers, descargadous, aiguiers, citernes, glacières, puits, fours, fours à chaux, fours à poix, fours à cade, restanques, murs, murs à abeilles, calades, aires de battage, recavades, clots, enclos, garennes, lèques, apiès. ]   extraie de deux sites : Wikipédia & http://www.paysdefayence.com/fr/decouvrir/nos-espaces-naturels/rivieres-et-gorges/
Pont des Tuves
Au détour d’un virage entre les arbres je m'aperçois que le village de Saint Cézaire la haut tout la haut, s'éloigne, ce n’est pas normale. Emporté par la descente, je ne suis plus sur ma trace GPS. Je fais demi tour, en effet un peu plus haut j’avais vu un balisage bleu s’enfonçant dans la foret. (Si l’on poursuit cette route on rejoindra notre trace en bordure de la Siagne. Mais cette large route est moins pittoresque que le sentier ) Je grimpe (fallait faire attention mon gars) et prend le petit sentier sur ma droite avec les balises bleu. C’est beaucoup moins facile que la route, cela descend « roide » et serpente bien, je rencontre un groupe. Le seul de la journée. Un autre balisage de couleur jaune vient ce mêler au notre, je ne sais pas d’où il vient. Il n’est pas sur la carte.  En bas je rencontre un chemin longeant la rivière, l’eau est d’une clarté… je n'en revient pas, cela change de la couleur de la Seine. Je remonte le court d’eau jusqu’au vieux pont (Pont des Tuves ou des gabres.) [Le Pont de Tuves, construit en 1802, surplombe La Siagne et relie les communes de Montauroux et de Saint-Cézaire où il est appelé Pont des Gabres. Le mot Tuves provient du mot tuf. Il est souvent confondu avec un pont romain, construit plus en amont, dont il ne reste qu’une partie.] 
Après être passé sous une roche cascade, et en ressortir trempé, le sentier remonte en face, en serpentant gentiment. Le chemin est très stable. Nous sommes dans la partie que je n’aime voir sur une carte : la plus escarpé. j'ai toujours peur de trouver un pierrier ou un chemin en mauvais état, avec une tendance à vous emmener vers le précipice. Mais ici ce n'est pas cas. Nous rencontrons le GR 510 que nous prenons à droite, je dois couper à un moment par la falaise, mais pour l’instant cela me semble impossible. Nous rencontrons quelques ruines de maisons, un ancien lavoir-abreuvoir et un aqueduc [Le canal de la Siagne,
Canal de la Siagne
La construction du canal de la Siagne permet d’alimenter Grasse et Cannes en eau potable.
construit en 1868 et parcourant 42 km. Il capte les eaux de la Siagne en aval du barrage EDF de Saint-Cézaire et reçoit sur son trajet la source de la Foux de Saint-Cézaire (totalement exploitée), la source de Veyans (utilisée principalement pendant les périodes de manque d’eau). Il s’agit du plus important prélèvement sur la Siagne. Aujourd’hui, le propriétaire et exploitant avec la Lyonnaise des eaux (concession) de ce canal est le SICASIL(Syndicat Intercommunal des Communes Alimentées par les Canaux de la Siagne et du Loup). Extraie d’un document très intéressant sur : http://maisonregionaledeleau.com/mre/images/stories/fiches_rivieres/MRE_fiches_Siagne.pdf]
J’emprunte le 510 et je m’aperçois que je m’éloigne de ma trace, il me semble impossible de gravir se rocher. Je ne vois aucun passage. Mon extraie de carte ne me donne pas non plus de solution. Je ne vois pas ce petit sentier devant me faire gravir ce flanc de falaise très raide. En poursuivant le 510 à flanc de montagne je rejoindrais également le 51 en faisant un large détour pour retrouver ma trace. Mon extraie de carte n'allant pas aussi loin, j'abandonne cette solution. Mon extraie de carte ne me donnant que la solution Saint Cézaire (poursuivre le 510 
jusqu’au village et rattraper ma trace la haut. le détour est moins grand.) En attendant je fais des allées et retours entre le canal et un point fictif du GR  ou il me semble qu’un sentier doit exister. Dépité, ne trouvant rien je décide de passer par la ville. Bien décidé à abandonné ma trace en me disant que le sentier n'existe plus, mais pas tout a fait convaincu tout en me résignant je scrute le taillis, et là, je trouve sur un arbre, une vielle trace de couleur jaune partant à l’assaut de la falaise. A cet endroit la carte GPS n’est pas tout a fait en rapport avec le terrain le sentier est beaucoup plus proche de l’aqueduc. Grosse hésitation, le balisage n’est il pas abandonné ? N’est il pas dangereux de le prendre ?   Le sentier semble bon, je me lance, cela grimpe dure mais le sentier est excellent. Nous avons de beaux points de vu sur la saignée et la montagne. En partie haute je rencontre un chemin carrossable, je grimpe toujours mais moins fortement et ce chemin est bordé de propriétés. Vu le temps perdu, j'abandonne la visite de ce village perché, dommage…. C’est cela aussi d’être chemineux parfois faut savoir faire l’impasse. Le reste du parcours n’est pas facile à suivre, pas qu’il est dangereux, nous sommes sur un plateau et nous suivons un chemin serpentant dans les propriétés. Ce chemin est plus ou moins balisé. Nous poursuivons un balisage jaune qui pour une fois ce trouve sur la carte. Il faut soit avoir la carte détaillée à la main, ou le GPS. Pas de soucie la trace correspond au terrain. après un temps qui ma paru très long, j’en ai un peu assez de cette «banlieue» vivement la zone d’activité pour retrouver la 
foret. Ça sent le parfum, normal dans la zone il y a un « manipulateur » il doit préparer des huiles essentiels. Me voila de nouveau en foret, sur un chemin forestier pratiquement horizontal. Je fais attention au balisage jaune par ici il fait une boucle, il ne faut pas que je me trompe  ne pas prendre la branche jaune qui monte, je dois rester sur le chemin du bas. (je laisse le poney club sur ma gauche.) J’arrive au carrefour et rencontre enfin le GR 51 que je prends plutôt sur la gauche. (si l’on prend à droite on retrouverai le GR 510 vers la Siagne. Nous arrivons au col Cabris ou nous avons une belle vue sur la plaine. Nous suivons la route carrossable offrant de belles vue sur le village perché de Cabris [une première agglomération a vu le jour dès le néolithique (2500 ans avant J.-C.).

Son château féodal aurait été créé en 997 puis suivirent les maisons.
Raymond de Grasse (?-1351), chevalier, fut seigneur de Cabris. Membre de la branche des Grasse, seigneurs de Cabris, qui participa à "l'aventure angevine dans le royaume de Naples". Il fut le premier fils de Bertrand de Grasse et de Marie d'Alamanon.
Lors de la crise ouverte par la mort de la reine Jeanne Ire, Jean de Grasse-Cabris, seigneur de Cabris, soutient Charles de Duras contre Louis Ier d'Anjou. Le ralliement de Grasse à la cause angevine, en 1386, entraîne son changement d’engagement, et il prête hommage au jeune duc d’Anjou, Louis II. Seigneurie des Grasse-Cabris depuis le début du XIIIe siècle, 
On débouche sur une oliveraie

Cabris passe dans la famille des Clapiers de Gréoux, par mariage en 1655, qui garderont le fief jusqu’à la Révolution (wikipédia)
 Plusieurs fois ravagé par les guerres, à l'époque de la Reine Jeanne au 15ème siècle puis sous la Révolution, le village garde un charme intact. Cabris a souvent attiré les écrivains :
 Antoine de Saint-Exupéry qui y passait ses vacances d'enfant au début du 20ème siècle, 
Albert Camus qui y fit plusieurs passages dans les années 50, 
André Gide qui y séjourna de retour de son voyage d'Égypte en 1940.
Du beau château médiéval qui surmontait le village, il ne reste que quelques ruines et les vestiges du mur d'enceinte. Mais de l'esplanade du château, vous serez plus que récompensé par l'extraordinaire vue sur la Méditerranée, depuis le golfe de La Napoule, les îles de Lérins, les contreforts du Tanneron et le lac de Saint-Cassien.  (http://www.provenceweb.fr/f/alpmarit/cabris/cabris.htm ] 
Cabris
Nous passons devant la maison de la mère de Saint Exupéry. Un petit tour dans ce charmant village avec ses petites rues et son esplanade à 180 degrés. Je ne vous fait pas le topo le site internet la fait pour moi et il dit vrai. Me voila reparti. Il est treize heures passé, les terrasses des restaurants sont pleines de touristes. Nous retrouvons la garrigue par un large chemin. Par moment ont aperçois Grasse, on ce croit arrivée et c’est l’erreur fatal pour le moral. Nous arrivons à la "croix Cabris" ou nous tournons à droite et suivons le pipeline de gaz. Pas facile de marché ce chemin complétement défoncé, manquerait plus que je me tordre les pieds sur les motte de terre et les pierres instables sur cet espèce de plateau. A ce carrefour on trouve un nouveau GR, le 406, un GR européen et le 51 disparaît. J’en ai mare de ses nouveaux sentiers pour traverser l’Europe, ils monopolisent le temps de baliseurs au 
Maison de Saint-Exupéry
détriment des sentiers existants. Dans le Nord on a exactement la même chose avec le 145 encore un GR européen, mais le GR 120 est a l’abandon plus de pancarte pour se rendre au cap blanc nez (dans le sens Calais- cap.) Crée tous ce que vous voudrez mais n'abandonnez pas les anciens sentiers surtout lorsqu'il suivent le même itinéraire que
Panorama de Cabris
l'ancien. C'est le petit coup de gueule du moment, la fatigue de la journée et l'accumulation des kilomètres de la semaine. Après recherche voila ce que j'ai trouvé sur ce chemin :
 L’itinéraire de la « Route Napoléon à pied » est un chemin de Grande Randonnée pédestre (GR®406) long de 165 km reliant Grasse (Alpes-Maritimes) à Sisteron (Alpes de Haute-Provence). Inauguration du parcours en juillet 2015 Alors disons que tous n'étaient pas terminée et qu'il manquait des panneaux d'informations et du balisage.
 Nous avons une vue sur la prison. on ne voit que ça, heureusement un peu plus bas sur la droite nous avons une vue sur le golf. Nous débouchons sur une route et suivons le mur de ce terrain de jeu. Ensuite, je me paume un peu 51- 406 c’est un peu confus, route pas route, cela manque d’informations. Je me rends compte que je me suis trompé, je me rapproche de la route en empruntant les fauts chemins du terrain. En prenant la route je retrouve le 51. Je quitte ce dernier au centre de recherche. Je viens de boucler avec l’année dernière. Je poursuis la route, débouche sur la D 
6085 (route Napoléon) pas facile de marcher, aucune place pour le piéton sur cette route en pente aigu coincée entre la falaise et le précipice. Faut dire que Grasse est construit à flanc de montagne. Dans un virage en angle aigu, je quitte la départementale pour une rue descendant dans Grasse, puis des escaliers. Je n’emprunte pas le même chemin que l’année dernière, j’arrive un peu plus haut. Cette année pas de visite de la ville. Mais une petite visite dans les parfumeries pour le cadeau de la fête des mères.

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Randonnée Le Plus Loin Possible : GR 49 Etape 1006 - Mons - Callian

Randonnée Le Plus Loin Possible : GR 49 Etape 1006

Mons - Callian

La numérotation pour cette partie va être descendante. J'ai décidé de partir du plus montagneux vers la mer afin d'éviter les orages de montagne. Je me dis que plus proche de la mer, j'aurai la pluie et peut être pas l'orage. J'ai également beaucoup plus de routes me conduisant à des villages pour me mettre à l’abri.

 

Carte IGN           Trace GPS et Topo sans Commentaires           Trace Randogps

Le code mobile de cette randonnée est b239037

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Mai 2015

Mons - Callian Etape 1006                                                                  


Jeudi 28 mai

km   temps    arrêt       V/d    V/g    dénivelé

20     4h27      55mn     4,6    3,8        334m



dernière photos de Mons
Grasse ce trouve sur la gauche, moi je pars tout droit voir même un peut sur la droite pour revenir dans le même alignement, mon point de chute se trouvant en face à quelques kilomètres à vol d'oiseau. Ma logeuse ne comprend pas bien mon itinéraire, elle me dit qu'en bout de son chemin se trouve un GR y menant directement...... moi je ne me souviens pas avoir vu un GR sur la carte me conduisant à Grasse sans passer pas le GR 51. Je ne me souviens plus très bien des raisons  de ce détour, hors mis que le GR 49 coupe le GR 51 vers St Raphaël, mais je n'irais pas jusque là, je prendrais un chemin local pour une fois qu'ils sont tracés sur la carte. Cela me raccourcie d'au moins deux jours. Il est vrai qu'au départ c'était le Tour de France par les GR. La trace sur ma carte de présentation n'utilise que les GR, mais aujourd'hui je suis un peu moins strict sur l'itinéraire, Il y a un an, lorsque je cherchais un chemin, pour ne pas me trouver bloqué par les orages dans la montagne, j'avais trouvé que cet itinéraire passait par bon nombres de villages perchés notés comme remarquables. Alors chemineux peut être, mais essayons d'être un chemineux touristique. 
Peu de réseau téléphonique dans le coin, du moins mon opérateur n'a pas désirer l'étendre, pourtant en téléphonie c'est l'opérateur historique. Vu les antennes plantées sur la montagne on ne devrait pas manquer de « barres » 
ou alors on est trop prêt et, elles sont disposées à cet endroit, pour que la côte « canne et ses yachts » dispose d'un réseau maxi.
Me voilà partie, j'ai apporté une petite modification à mes chaussures. Durant ma période d’essais, j'avais mal sur le dessus du pied, alors j'avais ajouté une seconde semelle et mon pied remplissait parfaitement l'espace et puis j'avais demandé à ma femme de me faire des protections renforcées au niveau des chevilles pour éviter la douleur provoquée par les crochets des lacets et la grosse couture de la languette. Oui, les Lowa non pas la même finition que les Mérel. Mais elles sont beaucoup moins lourdes. Durant mes randos tout allait bien, je n'avais plus mal aux pieds. Mais voila, hier avec cette descente, ses 30 km et ses 1100m de dénivelé dans des chaussures 
mouillé de surcroit mon pied à gonflé. Ce matin, j'ai apporté une petite modification à mon ongle de pied du coté du bleu, il accrochait la chaussette et cela me faisait mal et, j'ai tout enrubanné dans du sparadrap. Bien sur j'ai retiré la pair de semelle en trop. Je me suis déjà abimé les pieds avec des chaussures trop juste. Il  semblerait que je n'ai pas compris la leçon.
 je fais un petit tour en ville, je ne vois pas la boulangerie, complète mes photos, et retourne au GR. Le chemin descend et il est large. Ma logeuse m'avait prévenue, vous allez faire que descendre, et je 
n'ai fais que descendre. Ce n'est pas très jolie comme itinéraire, hors mis mes quelques notes, je n'en ai pas de grand souvenir. Il y a beaucoup de routes. Nous longeons l'actuelle aqueduc. Dommage que nous ne pouvons pas suivre son itinéraire comme dans les gorges du loup, cela éviterait le bitume, par endroit le sentier d'entretien est visible, est-il si dangereux que cela? je ne sais pas, et je n'ai même pas eu l'idée d'aller voir. La route passe 
Ravin de la Siagnole de Mons
devant l'aqueduc romain, ne vous attendez pas à un ouvrage élégant comme dans le Gard, non, c'est un rocher ou plutôt un pan de montagne avant le précipice taillé au pic afin de laisser passer le cour d'eau. Ce n'est pas une rigole cela fait plus de trois mètres de haut. Pas de dynamite, pas de marteau piqueur, pas de pelleteuse, juste des hommes, (prisonniers ou esclaves) et 
La roche taillée

un pic en fer, du moins je l'espère. [ Pour alimenter en eau potable, la ville de Fréjus les romains décidèrent de capter au pied du promontoire de Mons les sources abandantes de Neïssoun. De Mons à Fréjus ils creusèrent et taillèrent un canal dont un tronçon est encore en usage de nos jours.] La route n'en fini plus ….. enfin nous en sortons plus ou moins, le GR tourne sur la gauche. Enfin pas tout à fait avant de tourné à gauche nous arrivons à un carrefour et je  me rends

Canal taillé dans la roche
 compte que le village perché au pied duquel je dois coucher, n'est qu'a huit kilomètres. Mais ce village n'est pas sur le GR. J'approche de l'endroit ou je vais emprunter les sentiers locaux. Donc à ce carrefour nous tournons à droite, un peu plus loin à gauche, nous entrons dans une zone pavillonnaire. Attention ne vous attendez pas à des pavillons touche-touche comme ont les connait dans notre grande banlieue parisienne, avec un jardin de trois mètres carrés privatif, comme ils disent dans les agences. Toute cette zone de foret est parsemé de maisons. Le GR ne suis pas la route mais la longe. Dès le départ, je ne l'ai pas vu et je me suis taper le bitume en pensant que je l'avais quitté, et puis, j'ai remarqué de petites pancartes plantées au raz su sol. le GR se trouve entre clôture et route.  Ensuite nous descendons entre deux clôtures. Le chemin est en travaux, s'ils doivent enterrer les fourreaux, faudra qu'il recreuse, la pluie à tout dévasté, comblé en grande partie la tranchée. Puis je n'ai pas compris ou l'on arrivait. Nous passons une clôture, nous sommes toujours sur le GR et nous aboutissons dans un centre équestre !!! et plus de balisage. Grâce à ma trace GPS je prends le bon chemin. Parfois je comprends qu'il n'y est pas de balisage on ne peut pas ce tromper, on est entre des clôtures, ou en montagne sans autres chemins, mais la, ce n'est pas 
Tourette
le cas. Enfin je trouve une balise qui me rassure sur l'itinéraire. Je ne suis pas tout a fais dans une propriété privée. Je sors de ce lieu pour aboutir sur une route. Nous sommes dans une oliveraie. Nous arrivons au village de Tourette, mon premier village perché de la journée, village surprenant : chaque mur, chaque porte, chaque rue comportent une représentation d’un tableau peint part un artiste : Tourette galerie d'art à ciel ouvert.
La mairie de Tourrettes et l'association AACT, à l'origine du Musée à Ciel Ouvert ont répondu très favoralement à l'invitation de la mairie de SLIVEN.
Cette initiative est née de Dimitrinka Doychinova, artiste bulgare, qui connaisait bien Tourrettes pour avoir participé à la manifestation LES ARTS AU COEUR DU VILLAGE en 2013, d'envisager un échange 

artistiques sous la forme d'une exposition de travaux de nos artistes françaises en Bulgarie
c'est ainsi que nos deux artistes tourrettannes MANO e't LEKANN ont accepté de partir vivre cette aventure et ont eu la gentillesse de nous la faire partager à travers ce récit de voyage. http://www.mairie-tourrettes-83.fr/portespeintes.aspx
 
2013 Acrylique encre de chine
2013 Huile au couteau
L'huile au couteau : couleurs et reflets de Saint Tropez par Jiel (de Seillans)
Acrylique et encre de chine : Sans titre par Bonnet Martine (de Draguignan)
Je n'ai mis que deux reproductions et fais que quelques photos, mais chaque rue du village à au minimum une reproduction de tableau.            

 C’est ici que je quitte le GR 49 et que je commence mes chemins locaux pour rejoindre le GR 51 « Oui, je ne respecte pas mon projet de Tour de France en n’UTILISANT que les GR ». Mon projet à évolué ; Ce n’est plus un tour de France, mais un périple….. Vu mon age ‘j’suis’ pas sur de réaliser le tour en ne marchant que quatre semaines pas an. Et, dans le Nord Est de la France je n’ai pas encore trouver de GR direct suivant la frontière sans passer en Belgique c’est pour l’instant très compliqué coté français, il faut passer par plusieurs GRP (qui ne se croise pas) pour arriver à Montmédy. Et puis c’est le désert jusqu'à Verdun avant de retrouver un GRP coupant le GR 5. A moins de descendre très bas pour remonter. J’ai déjà enfreint la règle en contournant avec le petit train touristique la baie de Somme, n’ayant pas trouvé sur la carte Geoportail la trace du GR côtier et ne voulant pas me rendre à Amiens pour contourner la baie par les GR représentés ».
Nous trouvons un nouveau balisage, suffisamment important pour ce trouver sur la carte IGN, couleur blanc vert, qui reste à flanc de colline, c'est en première partie que de la route bitumée. On serpente le long de la colline parsemé de maisons. Ce retourner au départ de ce nouveau circuit 
pour admirer ce jolie village perché que l’on ne voit peut être pas de son meilleur coté. Puis ne pas se laisser embarquer dans une descente,  je n'ai pas vu que le chemin tournait sur la gauche. Demi-tour. Impossible de couper par ici, il y a des propriétés partout.
Une fois retrouvé ma trace je quitte le bitume pour un petit chemin entre les propriétés. Nous débouchons sur un large chemin. Je fais 
Callian
une pose au bord d’un ru. Il est midi passé, et une petite sieste, une micro sieste s’impose après la journée d’hier. Je repars dans de meilleurs conditions. Nous sommes en foret et passons derrière les propriétés, c’est un large chemin. Je panique un peu, je viens de voir une pancarte m’indiquant Callian mon point de chute à 11km d’après mon parcours il ne m’en reste que trois. Ce doit être une pancarte pour la promenade jaune que nous venons de rencontrer. En effet ce n'est pas ma direction, nous continuons tout droit, et au détour d'un virage je vois mon second village percher et, tout a coté un troisième. On fait un brusque virage à gauche, on descend rapidement pour suivre en contre bas une route. 
Nous ne quitterons plus le bitume jusqu’à l'hôtel. je n'ai pas choisi le chemin le plus cour, mais je pense que j'ai tracer le chemin pour visiter le village. A la réflexion, je vais à l’hôtel en directe. Je ne me suis pas renseigné avant si je pouvais manger le soir. Avant de prendre d'assaut le village, je voudrais être sur de ne pas être obligé d’y retourner pour y faire mes courses. Le repas du soir est assuré 
pour les résidents. Après une douche me voici en marche. C’est un très beau village, l’église à des tuiles vernissées, le château renaissance est transformé en bibliothèque, il reste le vieux château fort d’on une partie est utilisé part la mairie. [La commune est à 320 mètres d'altitude moyenne au-dessus du niveau de la mer, avec une altitude maximale à 581 mètres. Le village domine la plaine entre le Massif de l'Estérel au sud et les pré-Alpes au nord.

Autrefois bourg important, Callian groupe autour de son château féodal perché sur un piton rocheux, de pittoresques demeures, de jolies ruelles en colimaçon et de nombreux escaliers fleuris. Dans le coeur même du village, vous trouverez
le château du XVIème, avec ses tours des XII et XIIIèmes, Seigneurie, successivement des Villeneuve puis des Grasse qui bâtissent le château actuellement en ruine, des Rafélis et enfin de la famille de Lisle-Callian3. l'histoire de 


la ville est illustrée par son église baroque et ces deux châteaux
l'église de 1685 et son clocher vernissé de teintes vives.]
(Pas grand-chose sur le net pour ce village. patchwork des sites de l’office de tourisme et de wikipédia)
je voulais acheter quelques fruits mais le seul magasin était fermer. Trop tôt, il n'est que 15h. Pas le courage d'attendre à une terrasse de café, trop fatigué. Je redescends, fait une grosse sieste. j'ai le contre coup de la journée d'hier. Je ne vais pas à la piscine en plein soleil, pas de parasols de sortie. Je préfère la fraîcheur de ma chambre.

                

          


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