vendredi 2 février 2024

Petite Promenade N° 147 La plage et les Dunes de Vauville

 Mon voyage autour de la France, me fait faire une halte entre Vauville et Biville. En préparant mon itinéraire j’avais lu que ce village méritait d’être découvert pour son espace naturelle. Mon itinéraire étant cours entre deux couchages, je décide de me promener au gré du vent dans ce domaine naturel. Une trace, pas de topo descriptif détaillé. J’ai repris mots pour mots un descriptif d’un conseillé en voyage. Avec des mots, Il est beaucoup plus explicite que moi pour décrire ce que j’ai vu.

D’habitude pour leurs conservations, les dunes sont interdites. Ici au contraire on trouve de petits sentiers qui parcourent en tous sens l’espace sableux. J’ai manqué de temps et de courage pour en faire plus dans le sable mou.

Carte IGN         Trace GPS & Topo sans Commentaires                 Trace Randogps

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juillet 2021

Km        Temps        Arrêt        V/d         V/g          Dénivelé
16          3h15           0h30         4,9         4,3             261

 

Vauville est le premier vrai village que vous croiserez sur la côte sud du cap de la Hague, et

on est déjà pratiquement à sa sortie.

Dans le hameau historique, vous trouverez de belles maisons en pierre aux jardins fleuris. Un petit cours d’eau passe par là et amène un peu de fraîcheur à l’ensemble.

Il y a beaucoup à faire à Vauville, surtout par rapport à la taille du village. Ce que je vous recommande, d’abord, c’est d’aller vous promener sur son immense plage de sable fin, qui donne une vue imprenable sur toute la côte de la Hague que vous venez de suivre, Il est possible d’accéder à la plage de l’Anse de Vauville en deux endroits : à la Crecque, du nom du rocher qui se découvre quand la mer se retire et au parking de la plage de la Devise. (ne manquez pas les anciens bunkers nazis, à demi ensevelis par le sable). Ma trace part du parking.

Ensuite, quand vous verrez un passage dans les dunes, engouffrez-vous et allez marcher autour de la Mare de Vauville qui se trouve là, en retrait de la mer. C’est une réserve naturelle sauvage, entre dunes et marais. l’Anse de Vauville, la réserve naturelle de la Mare de Vauville. Créée en 1976 c’est l’une des 135 réserves naturelles de France. Gérée par le Groupe Ornithologique Normand depuis 1983, c’est un marais d’eau douce protégé de la mer par un étroit cordon dunaire. La mare de Vauville fait 62 hectares, il y a plus de 150 espèces d’oiseaux ainsi que de 350 plantes et 16 espèces de batraciens. Un observatoire ornithologique est ouvert au public en toute saison.Je n’y connais rien mais je sais que le lieu est très prisé les amateurs d’observation d’oiseaux.

Les dunes de Biville

Peu connues, les dunes de Biville sont totalement atypiques, hors du temps, et surprennent à chaque fois les gens à qui je les fais découvrir. Pendant longtemps, les dunes étaient un territoire militaire, bordé de fils barbelés interdisant tout accès. Et puis dans les années 2000 l’endroit s’est ouvert au public. Mais les habitants du Cotentin avaient tellement intégré l’interdiction de s’approcher des lieux que même aujourd’hui il n’y a pas grand monde pour s’y promener. 

Comme son nom l’indique, il s’agit d’immenses dunes de sable fin, où pousse une végétation de chardons, d’ajoncs, et d’autres plantes aux allures désertiques. C’est un vrai délice de s’y perdre : on se croirait vraiment ailleurs, dans des contrées chaudes et sèches, bien loin du reste des paysages du cap de la Hague où le vert et le bleu dominent.
Parmi les curiosités des dunes de Biville : des restes d’engins militaires abandonnés, des jeeps, des chars, et même des bunkers nazis. Si on ne sait pas qu’ils y sont, ça fait un drôle d’effet de voir apparaître en face de soi un char-mitrailleur (ou je ne sais pas quel nom ça peut bien porter) au détour d’une dune.
Enfin, terminez votre découverte de Vauville par une visite du château et de son jardin botanique qui regroupe plus de 1000 espèces sur 4 hectares, de plantes de l’hémisphère austral. Défi incroyable de faire pousser toutes ces espèces face à la mer et aux embruns mais aussi face aux vents dominants du Cotentin !  Un bel endroit, à découvrir surtout pour les amoureux des plantes. Pendant la Seconde Guerre mondiale, le château du Quesnay est le siège du poste de commandement de la 711e division d'infanterie commandée par le Generalleutnant Josef Reichert. Le Generalfeldmarschall Erwin Rommel s'y rend le 16 janvier 1944.

https://www.roadcalls.fr/cap-de-la-hague/ & https://www.encotentin.fr/vauville, wikipédia























 

 

 

 

 

 



Mes autres PetitesPromenades

Petite Promenade N°146 Les Ecrennes

Nous voilà en 2021 et au troisième confinement, pour essayer d’enrayer la pandémie du Covid 19. Les interdictions de sortir successifs, s’étagent entre une heure et à 1 km autour de chez soit, puis à des distances de 20 km et 3 h 00. Aujourd’hui nous avons le droit de sortir la journée mais pas à plus de 10 km de chez soit. Cela m’a fait chercher sur ma carte de petites randos dans des endroits vides entre deux traces déjà réalisées.

Pour certain sortir à 10 km de chez eux, fut une découverte. Ils avaient voyagés dans le monde entier, mais ne connaissaient pas ce qu’il y avait à dix kilomètres de chez eux. Pour moi c’est un peut le contraire. J’ai ressortie ma vielle carte (je vous rassure, elle est numérique) pour trouver un trou entre les itinéraires déjà réalisés. J’ai eu un peut de mal à trouver, il ne me restait que, les balisages existants que je n’avais pas fait, et parfois j’ai dépassé les limites autorisées. 

 

Carte IGN          Trace GPS & Topo sans Commentaires         Trace Randogps         

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Mars 2021

 

Mon départ se fait des Ecrennes. Prévoyez des guêtres, et des chaussures de rechanges le terrain est très boueux par temps de pluie.

 

Le village des Ecrennes se trouve en bordure de l’A5, dans un large triangle, dont les pointes sont Melun, Montereau, Nangis.

De Melun prendre la D 605 en direction de Montereau, Sivry Courtry, Le Châtelet. Au Châtelet (deuxième feu tricolore) prendre à gauche la D 213 en direction de l’A5. Après l’église la D 213 Bray sur Seine, Nangis, Les Ecrennes.

De Montereau prendre la D 605 en direction de Melun, Valence en Brie, Pamfou, Le Châtelet. Au Châtelet (deuxième feu tricolore) prendre à droite la D 213 en direction de l’A5. Après l’église la D 213 Bray sur Seine, Nangis, Les Ecrennes.

De Nangis Prendre la D 12 en direction de La Chapelle Rablais, Le Châtelet en Brie, Fontainebleau, Fontains, puis le Châtelet. Au carrefour au milieu de la foret de Villefermoy, prendre sur la droite la D 213 Le Châtelet et les Ecrennes.

Nous trouvons un parking au niveau de l’église.  

Km     Temps     V/d    V/g     Dénivelé

15         2h30        6        6          57 +

 

Dirigeons nous vers l’église par un passage devant la mairie et l’école. [Le nom de la localité est mentionné sous les formes Les Escreines en 1209; Ecclesia de Grenis en 1232; Parrochia de Escrannis en 124; Les Escrannes en


1384; Escraenes en Brie en 1385; Les Escranes en 1498; Le moulin des Ecrennes en 1618. écrennes ou escrennes désignaient en vieux français des masures ou même caves servant en général d'atelier, cabanes à fond excavé utilisées depuis l'époque mérovingienne et au cours du haut
Moyen Âge pour le filage et le tissage de la laine. Wikipédia]. L’église [
L’église des ÉCRENNES, est dédiée à Saint LAURENT, Martyr à ROME en 258.

L’église fut construite au 13ème siècle sur les ruines d’une antique chapelle.
C’est un édifice maintes fois modifié par des restaurations successives. Il est Construit sur un plan rectangulaire avec adjonction de la sacristie, du clocher et d’un collatéral au nord; collatéral qui fut démoli au 16ème siècle.

Cette église a un chevet droit originairement percé de trois fenêtres en lancettes dont les meneaux extérieurs sont compris sous une même arcature.
Le sanctuaire et le chœur sont, en outre, éclairés par trois autres fenêtres ogivales. cette partie de l’église est à voûtes d’arêtes, avec nervures cylindriques simples, qui reposent sur des colonnettes fasciculées dont les chapiteaux sont ornementés dans le goût du 13ème siècle. La nef est composée de cinq travées et simplement plafonnée, avec entraits et poinçons du 16ème siècle. Le portail plein cintre semble provenir de l’ancienne chapelle du 10 ou 11ème siècle. Extérieurement, le comble du chœur est plus élevé que celui de la nef; particularité que l’on remarque dans un grand nombre d’églises de la contrée mais intérieurement cette différence n’est pas apparente. Le clocher
quadrangulaire, construit au droit de l’ancienne travée du collatéral nord est de forme massive avec des contreforts en saillie. Il se  termine à la partie supérieure par une toiture en pignons et deux rampants couverts en tuiles. Le faîtage est garni, vers le milieu, par une croix en fer forgé surmontée d’un coq. Ce clocher, surmonté de cette couverture caractéristique que l’on appelle “toit en bâtière”, n’est pas très répandu. Bien que la plus grande concentration de ce type de clocher se trouve dans la région de Basse-Normandie, nous trouvons également une configuration similaire dans des villages proches des ECRENNES: FOUJU, LIEUSAINT, MACHAUT, MOISSY-CRAMAYEL, SERVON…
La cloche, refondue en 1850, fut bénite le 1er avril de la même année. L’église eu a subir bien des déprédations au cours de sa longue existence; aussi ne faut-il pas s’étonner si ces richesses artistiques sont rares. Seule une magnifique statue de la Vierge est venue jusqu’à nous. Œuvre d’un habile sculpteur du 14ème siècle, la statue en pierre dite “La Vierge à l’enfant” fut cachée dans un bois sur la route Pierre Gauthier pendant l’époque révolutionnaire
. https://www.les-ecrennes.com/a-voir-et-a-visiter-dans-le-village-leglise-saint-laurent/]

. Prenons devant l’église la rue du moulin Roux, puis sur la gauche la rue au Beurre, nous débouchons rue Grande (D 213) que nous prenons à droite, puis la rue de l’étang sur la gauche, balisage jaune. Nous sortons du village sur un chemin bitumineux, nous sommes dans les champs. Traversons le Ru des Gouffres et prenons sur la droite le chemin faisant le tour de l’étang, au chalet des boulistes, nous prenons le sentier passant sur le pont se dirigeant vers la salle des fêtes, contournons le second petit étang. Nous arrivons devant la salle des fêtes moderne. Traversons le parking. A la fourche ne prenons pas la rue du lavoir sur la droite, mais celle de gauche qui semble s’appeler rue des Prés Girard, (dans les deux cas) nous débouchons sur la rue Grande que nous prenons à gauche (balisage jaune). Passons le carrefour avec le feu tricolore, poursuivons en face, (route de Villefermoy D213). A la sortie du village nous trouvons un chemin et des containers de trie sélectif que nous prenons à gauche. Passons au pied du château d’eau, puis d’un silo, nous longeons un fossé avec plus ou moins d’eau. Sur la droite au milieu d’un champ et à quelques mètres de la lisière de la foret nous apercevons une cheminée en brique [La géodésie est la science qui a pour objet l'étude de la forme et des dimensions de la terre. Quant aux cheminées géodésiques elles sont, ou plutôt étaient avant la photographie aérienne, de hauts repères au sommet desquels un opérateur pouvait effectuer une visée très précise, moyennant le passage d'un fil à plomb à l'intérieur et dans toute la hauteur de la colonne. Ainsi protégé des remous du vent, ce fil devait s'aligner dans l'axe d'une borne qui constituait l'un des points secrètement gardés par l'armée du temps des "cartes d'état major". Aujourd'hui devenus désuets, ces repères ont été enlevés ou oubliés et seule subsiste encore parfois la haute tour qui ponctue l'horizon telle une cheminée d'usine avec laquelle la différentiation demeure souvent impossible si l'on n'est pas prévenu de sa véritable fonction.  Au début en briques, puis en pierre et enfin en ciment, ces hauts vestiges, inconnus du grand public, rappellent encore l'époque où, les guerres aidant, on s'attelait prioritairement à cartographier les zones du front. C'est ainsi que sur la cinquantaine de tours recensées par l'Institut Géographique National, la majeure partie de ces vestiges se rencontre dans les régions du nord et de l'est du Bassin Parisien.  http://gerval2.free.fr/chemineegeodesie.htm Personnellement je ne vois pas comment un opérateur pouvait réaliser une visée en grimpant à l’intérieure… Mais voilà peut être l’explication.

A partir des années 1750, Cassini entreprend de cartographier la France.
Il dessine la première carte homogène grâce à une triangulation s’appuyant sur des points dont les coordonnées sont connus. Les points culminants, tours, clochers ont servi de repères visuels pour les visées. Fin XIXe, début XXe, le climat géopolitique est plus que tendu et l’état-major a besoin de cartes les plus précises possibles. Pour compléter le maillage des points Cassini , des cheminées ont été érigées, principalement vers le Nord-Est, région où les relations avec les voisins sont pour le moins empreintes de méfiances. Pourquoi des cheminées ? Deux raisons: la hauteur, ainsi que leurs sommets effilés, présentent des repères précis visible de loin.
  Deuxièmement, pour être le plus précis possible, l’instrument de visée (théodolite ou mire) doit être placé à l’aplomb du point géodésique connu. Qui dit aplomb, dit fil à plomb. Pour que celui-ci ne soit pas perturbé par les courants d’air, ont donc été érigées ces cheminées. Le géomètre, grâce à un échafaudage en bois monte au sommet de la cheminée, place son fil à plomb pile poil à l’aplomb du repère au sol. Une fois la verticale établie, il aligne son théodolite au dessus pour effectuer la visée, ou une mire qui sera la cible d’une visée provenant d’un autre point géodésique. 

C’est deux images pris sur le site explique bien mieux que des mots comment on procédait. Bêtement, je pensais que l’on montait à l’intérieur, et je ne voyais pas comment un escalier pouvait être construit dans un si petit espace (surtout vers le haut), je n’avais pas imaginé un échafaudage extérieur. http://baguenaudes.net/cheminee-geodesique/ Nous ne passerons pas au pied de cette cheminée elle n’est pas facile d’accès par la foret il faut passer des barbelés. Nous avons risqués de déchirer nos vêtements dans la petite promenade ; Que y a t-il sur la rive droite de la Seine ? Foret de Villefermoy 5. https://randosacaudos.blogspot.com/2017/03/75-petite-promenade-que-y-t-il-sur-la.html ]. Nous arrivons à l’orée d’un bois, le chemin fait fourche prenons celui de gauche, nous traversons une partie du bois des collines avant de suivre le bord du bois. Normalement nous sommes sur un balisage jaune, mais je n’en ai pas vu beaucoup de traces. Le chemin traverse un champ avant de longer de nouveau un bois et d’arriver à la ferme du Grand Grippon. Logiquement à l’orée du bois le sentier fait fourche et il faut prendre à gauche, un chemin disparaissant dans les herbes. Après tout je n’ai peut être pas vu la marque sur un arbre. Les barrières que je vois vers la foret me font hésiter. Je fais l’erreur de me diriger vers la ferme. Le balisage part vers la gauche et les barrières, à l’orée de la foret prendre à droite. Autour de la ferme le chemin n’est pas clair, nous trouvons des clôtures, du matériel agricole, abandonné ou stocké dans les hautes herbes. On ne sait plus si l’on entre dans une propriété privée ou si les clôtures sont présentes uniquement pour éviter aux grands animaux bruns de dévaster les cultures. Je poursuis vers la ferme dont certaine partie sont en ruine, la contourne, ne sachant pas si la partie encore debout est habité. Je retrouve le chemin carrossable conduisant à cette dernière. Au carrefour conduisant à la propriété Le Danjou, (domaine de chasse privé). Nous prenons à gauche en direction de la foret de Villefermoy [Ancienne forêt ecclésiastique et domaine de chasse à courre du roi Louis XVI, la forêt domaniale de Villefermoy de plus de 4 000 hectares dont 2 675 hectares de forêt domaniale, occupe un plateau argileux humide où s’épanouissent de nombreuses variétés de feuillus. Elle est devenue propriété de l'Etat par acquisitions successives aux XIXe et XXe siècles. cette vaste et belle chênaie est composée de deux entités séparées par une zone agricole : la "forêt de Villefermoy" à l'ouest et le "bois de Saint-Germain-Laval" à l'est. Située au cœur du plateau argileux humide de la Brie, arrosée par des affluents de l'Almont au nord, principalement le ru Guérin (alimentant les étangs de Villefermoy), et des affluents du ru de la Vallée Javot au sud. Le territoire est vallonné, avec un point haut à 137 mètres (limite orientale du bois de Saint-Germain) et un point bas à 108 mètres (bordure de l'étang de Villefermoy). Elle comprend un réseau de mares et milieux humides qui abritent une grande diversité d'amphibiens, dont plusieurs espèces protégées : Rainette verte, Grenouille rousse, Salamandre tachetée, Triton palmé... Riche de plus de 120 espèces d'oiseaux, elle fait partie de la zone Natura 2000 "Massif de Villefermoy". On y trouve 7 espèces nicheuses rares et protégées : Bondrée apivore, Busard Saint-Martin, Milan noir, Martin pêcheur d’Europe, Pic cendré, Pic mar et Pic noir. Peuplée de chevreuils, de sangliers et de lièvres, Villefermoy est structurée par de grandes allées rectilignes entrecoupées de carrefours en étoile, qui témoignent d'une longue tradition de chasse. Le massif forestier est relativement compact, rassemblant diverses forêts et bois : forêt de Villefermoy, forêt d'Échou, bois de Saint-Germain-Laval, bois de la Chapelle, bois de l'Étançon, bois du Petit Trénel, bois de Putemuse, etc. La partie domaniale est composée de deux grands ensembles séparés par la trouée agricole reliant la Chapelle-Rablais au nord à Échouboulains au sud. Jadis, la forêt de Villefermoy faisait partie intégrante d'un vaste ensemble boisé qui regroupait, au nord de la Seine, la forêt de Villefermoy et les forêts voisines (bois de Bombon, bois de St-Loup et St-Martin, forêt de St-Martin, bois de Valence, forêt de Champagne, bois de la Borde, forêt de Barbeau, buisson de Massoury, etc.). L'ensemble boisé a été parcouru dès le Néolithique et les populations l'ont habité et utilisé, de façon temporaire ou permanente, depuis l’époque gallo-romaine. La forêt était située dans le prolongement de la Haye de Brie, aux limites des terres royales, à la frontière occidentale du comté de Champagne. Son exploration fut relativement tardive du fait de son étendue et de la nature de son terrain qui la rendait plus dangereuse que les forêts environnantes. La forêt de Villefermoy est une ancienne forêt ecclésiastique propriété des abbayes de Barbeau, de Preuilly, de Saint-Germain-des-Prés et de la commanderie de l’ordre de Saint-Jean de Jérusalem de La Croix-en-Brie. Les moines s’en partageaient les profits en l’exploitant pour produire du bois d’œuvre et de chauffe qu’ils utilisaient dans leurs abbayes. L'ancienne ferme-abbaye de Villefermoy est l'œuvre des moines de Barbeau. L'étang de 40 hectares situé à côté de l'ancienne ferme-abbaye et composé de 4 parties séparées par des digues a été aménagé et entretenu pour la pêche par les moines qui y vivaient. Les possessions de l'abbaye de Barbeaux couvraient la majeure partie de la forêt de Villefermoy, située au nord de l'Étançon. Le bois de Saint-Germain ne faisait pas partie des biens de l'abbaye de Barbeaux, mais de l'abbaye de Saint-Germain-des-Prés. Après la Révolution française, la forêt est devenue bien national. A Villefermoy, le principal objectif de la sylviculture est de produire du Chêne de qualité. Le Charme, le Hêtre et le Châtaignier sont conservés en mélange et forment le sous-étage. Pour autant, constituée à moitié de "taillis-sous-futaie" vieillis, la forêt souffre d'un déséquilibre important des classes d'âge avec une forte proportion de très gros arbres. Il est donc nécessaire de renouveler progressivement ces peuplements. C'est la méthode de la régénération naturelle qui est choisie en priorité : les graines des chênes tombent au sol, germent et se développent pour constituer la nouvelle génération d'arbres. Les vieux chênes sont alors récoltés et l'avenir de la forêt est assuré. En plus des mesures favorables à la biodiversité, comme le maintien de vieux arbres isolés ou en bouquets dans les secteurs de la forêt en régénération, des actions spécifiques sont menées pour la protection des oiseaux dans la zone Natura 2000. Le repérage des nids de rapaces permet ainsi la préservation des arbres support lors des coupes. http://www1.onf.fr/enforet/villefermoy/explorer/decouverte/20130828-133101-774969/@@index.html & wikipédia]. Le chemin est bloqué par une clôture et il n’y a pas de chemin, en face, prenons à gauche entre la foret et les champs sur quelques centaine de mètres jusqu’à l’allée, passons les barbelés et prenons le chemin de droite. Nous entrons en foret de Villefermoy par la route du Grippon. (A la corne du bois avant la ferme il faut bien prendre à la fourche le chemin qui disparaît dans l’herbe, c’est le balisage jaune.) Nous retrouvons notre balisage jaune. Au carrefour en étoile du Grippon nous poursuivons tout droit par un chemin herbeux bordé de fossés (balisage vert), coupons le carrefour du Sanglier poursuivons en face et nous arrivons au carrefour en étoile des trois bornes. Abandonnons le balisage vert tournant à droite et prenons le chemin en biais sur la gauche (quatrième chemin sur la gauche en commençant de compter par la droite). Nous arrivons au carrefour du Départ et longeons le parking de Granvilliers. Passons la barrière, empruntons la route bitumée, nous sortons de la foret. Sur la droite le village de la Chapelle Gauthier, derrière le bois on aperçois les sept cheminées du centre pétrolier de Grandpuits. La route fait fourche prenons à gauche, longeons le parc d’un château plus ou moins abandonnée du domaine de Grandvilliers. Après quelques virages nous longeons la ferme fortifiée avec sa tour de Grandvilliers. Poursuivons la route, traversons la D 227 et poursuivons par le chemin en face en stabilisé gravillonné noir, nous sommes dans les champs de la pierre blanche et des longues raies ( un balisage jaune). Passons un fossé, normalement le ru de la Barre, coupons un chemin. Traversons le bois des roches, puis longeons sa lisière en bordure d’un champ, avant de rentrer de nouveau dans le bois. Nous retrouvons les champs. Devant la corne d’un bois et d’un large chemin formant Té avec le notre, nous abandonnons le balisage jaune tournant à droite. Prenons le chemin de gauche, longeons le bois, coupons un chemin poursuivons tout droit, poursuivons tout droit dans les champs, sur la gauche nous apercevons le village des Ecrennes. Le chemin fait un esse et débouche sur la route bitumée conduisant aux Ecrennes, que nous penons à gauche. Laissons sur la droite l’accès à la ferme de Pierre Gauthier. Nous retrouvons le balisage jaune, et arrivons à l’orée du ‘’Bois Tarbé’’ nous abandonnons le bitume pour suivre le balisage jaune sur un chemin longeant l’orée du bois et le champ de la Croix Bricard. Au carrefour dans les champs, nous prenons le chemin de droite, il devient carrossable, longe le petit bord de l’étang, traversons le ru des gouffres, entrons dans le village des Ecrennes, nous débouchons rue grande (D 213) que nous prenons à droite et retrouvons notre parking. 







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