lundi 2 décembre 2019

Randonnée Le Plus Loin Possible 2019 Etape 88 Les Seignes - Pontarlier GR 5 & GTJ (grande Traversée du Jura-GR 509)

Les Seignes -Pontarlier

km     temps     arrêt  V/d    dénivelé

26       6:45                 3,9      686+


mercredi 28 aout



 Carte IGN                                      Trace GPS et Topo sans commentaires

Trace Randogps                                       Le code mobile de cette randonnée est b313216
 

Je ne suis pas pressé, aujourd'hui je n'ai que 24 km à parcourir. 

Je retrouve mon Gr et un nouveau venu la Vy aux Moines qui part par un petit chemin se dirige vers la Suisse. En voici l'histoire [Au Moyen-âge, les premières communautés religieuses défrichent les vals sauvages du massif jurassien. Sur les rives de l'Areuse, un monastère apparaît dès les VIe et VIIe siècles. Au cours des siècles suivants, le village de Môtiers se développe autour du Prieuré St-Pierre, rattaché dès la fin du XIe siècle à l'Abbaye de la Chaise-Dieu (Haute-Loire). Fin XIe siècle, dans les Hauts du Doubs, les chanoines de Saint-Maurice en 
Rocher du Cerf
Valais colonisent le Saugeais. Ils y batissent, au XIIe siècle, l'Abbaye de Montbenoit à l'initiative des Sires de Joux. Entre les deux vallées, les moines tracent une voie d'échange, la Vy. Elle traverse la montagne, évitant la cluse malfamée du Château de Joux. Marchands de sel, contrebandiers, réfugiés et idées nouvelles emprunteront ce passage au fil de l'histoire. Le chemin est rude. Culminant à plus de 1200 mètres, il traverse sur huit lieux (33 km !), les crêtes et les combes marécageuses des Monts Jura. Des pèlerins s'égaraient dans la neige et le brouillard, d'autres, après avoir vu la vouivre de Saint Sulpice,
un guet
  disparaissaient dans les tourbières de la Brévine. On raconte qu'aux rochers du cerf, un ours attaqua la mule d'un pieux abbé bernois qui chuta dans sa fuite de deux cents pieds plus bas (66 mètres) ! Aujourd'hui, la Vy est devenue plus sûre ...  Vous pouvez la parcourir à pied ou à VTT, par tronçons, ou intégralement si vous êtes en forme. Les paysages ont gardé toute leur force originelle et certains lieux sont toujours magiques. Avec un peu de chance, il est possible que vous croisiez une fée ou un lutin taquin... mais évitez de les contrarier car, très lunatiques, ils sont capables de faire neiger en été ! ] La balade peut être 
complétement sec
effectuée en une journée 33 km, mais attention 11 988 m de dénivelé positif (ce qui représente sur le plat tout de même 45 km). Compter environ 10 heures de marche entre Môtiers et Montbenoit. Pour le retour il faut compter sur une personne charitable, ou un taxi. Sur le site "très bien fait vous trouverez tous les renseignements pour le retour et même pour le faire en étapes. http://www.travers-info.ch/tourisme/voy_vdt08.shtml#2] Je longe la route jusqu'aux quelques maisons situées entre les Seignes et le Grand Mont, que l'on trouve sur notre droite, nous quittons la route et prenons le chemin carrossable sur la gauche, vers Le Théverot. Après les prés nous entrons en foret par une route forestière bitumée, nous

petite résurgence en aval du guet
avons le balisage blanc & rouge mais également le jaune & bleu et le GTJ à pied et en vélo. Le bitume s'arrête subitement et nous poursuivons par un chemin très caillouteux, nous suivons le balisage partant sur la droite afin d'éviter les virages de la route, nous nous dirigeons vers les falaises du rocher du cerf (bande de rochers que nous avons aperçu hier). Nous passons un gué (le ruisseau est totalement sec, mais en aval du gué nous avons une résurgence avec un filet de liquide.) Nous suivons le GR jusqu’aux deux maisons du Théverot 919 m. Nous y trouvons un panneau d'information. Laissons sur la droite le balisage partir ver le Gras, Belvédère du Cerf et la Combe Benoit. Nous prenons le chemin de gauche, après avoir traversé 
 un petit pont, nous sommes sur le bitume jusqu'à l'entrée dans une prairie, le chemin monte un peu pour longer les rochers du cerf, malheureusement nous ne verrons pas grand chose de ses rochers le Gr passant en font de vallée et les premiers pentes sont couvertes de sapins et de hêtres, c'est un long chemin tout en monté légère. Nous arrivons à la borne 125 avec une ligne perpendiculaire de couleur rouge. Nous sommes à la Frontière, êtes vous en règle nous entrons en Suisse...  Nous entrons dans une vallée 
composée de prairies ou l'on entend le tintement des cloches accrochées aux cous des vaches. Pas besoin d'écouteurs ou de casque pour écouter de la musique, tout est dans la nature. (Nous y trouvons des poteaux d'informations et fléchages) en fond de vallon sur la hauteur nous apercevons le toit d'une maison, le balisage nous fait quitter ce dernier pour grimper sur la droite vers le sommet adouci du rocher des cerfs. A mi hauteur un brusque virage à gauche avec un panneau d'information nous indiquant que le balisage jaune et bleu porte le N° 23, nous montons tranquillement jusqu'au plateau et les prairies ou nous avons un nouveau poteau d'information avec beaucoup d'informations concernant le jaune et bleu partant sur la crête du rocher du cerf en direction de Théverot & Le Gras, la Vy aux moines,  et sur l'autre branche 
en direction de La Fesse. Face à nous, une belle borne frontalière la 128 ou 35, ancienne borne, très ancienne, elle a les deux marquages, l'ancien numéro en jaune 35 marquage datant 1766 et le nouveau bornage 128 en rouge
 datant de 1819 avec une belle fleur de lys polychrome. Passons le bâtiment de la Côte du Cerf avec un cervidé de peint sur la façade et sont plan incliné permettant aux charrettes ou, et aux animaux de rejoindre la grange. Sortons de toutes les clôtures en longeant par la gauche l'ancienne ferme. Certainement le toit que l'on voyait du vallon. Poursuivons part un bon chemin entre bois et prairie. Sur un poteau des sandales grises en pointure 38, attendent leur propriétaire. 

Sur ce chemin caillouteux et gravillonné cela m'étonnerait que la personne termine sa rando pieds nus. C'est très bon pour la santé de 
marcher pieds nus… Du moins, c'est ce qui est écrit dans tout les articles de journaux ayant traités du sujet. C'est comme un massage de réflexologie naturel (Le pied est une représentation miniature du corps humain où chaque zone du pied correspond à un 
 organe ou une partie de corps humain. La réflexologie soulage le corps par le pied.) Mais sur des cailloux un peut pointu je pense qu'il faudrait beaucoup d'entraînement. Les chaussures on du se détacher du sac. Mauvaise surprise à l'arrivé lorsqu'il est souhaitable que les petons prennent l'aire, plus de sandale... Il restera à passer la soirée pied-nu.
Ce n'est pas la rose des vents mais des promenades
Le beau chemin nous amène à une intersection ou une branche du jaune & bleu nous quitte pour se diriger vers Montbenoit, nous prenons sur la gauche, la voie privée sans issus en direction des "Alliés" se trouvant à 5 km balisage blanc et rouge. Heureusement que nous avons les informations et le balisage, j'aurais hésité à franchir la porte (ouverte) et à poursuivre par le chemin privé. Nous arrivons devant les bâtiments du Cernet de Doubs ou nous quittons le chemin juste avant les maisons pour descendre sentier herbeux. Nous passons de nouveau la frontière sans nous en rendre compte. Pas trop facile de suivre ce sentier mal balisé avec 
ferme des cerfs

tous les autres en provenance du plateau. Nous entrons dans une prairie et juste avant un bosquet de sapin le sentier tourne en angle aigu sur la droite et continue de descendre vers un ruisseau. Passons le cours d'eau soit à guet, soit par le petit pont nous arrivons sur un large chemin en fond de vallée que nous prenons sur la droite. Sortons de la 
prairie passons les tubes au sol et sur le poteau de droite je remarque un beau nid habité de frelons. Le chemin fait fourche au niveau d'un emplacement récemment creusé pour en faire une aire de débardage du fait il manque quelques balises nous prenons le chemin de gauche (une croix se trouve sur le chemin de droite). Nous sortons de la foret et arrivons aux Alliés. [Le territoire des Alliés, adossé à la frontière suisse, englobe trois ensembles bien distincts. Au sud, dans le prolongement du Larmont (sommet jurassien surplombant la sous-préfecture du Doubs Pontarlier), se dresse une ligne de hauteurs boisées, séparées par le ruisseau du Pâquier. Il s'agit du secteur de la commune le plus élevé puisqu'il culmine à 1 141 mètres. La partie centrale est occupée par un synclinal, le val des Alliés, drainé par le ruisseau des Etraches. Au nord enfin, le relief s'élève à nouveau avec le versant du mont d'Hauterive, où l'altitude atteint 1 093 mètres au lieu-dit du Pré-Sergent.
Le village s'est implanté dans le val, à 950 mètres d'altitude, et se présentait comme un village rue. Il s'étirait en longueur sur le versant le mieux exposé au soleil et se trouvait légèrement en contrebas de la route départementale qui relie Pontarlier à Morteau.
Les Alliés fait partie du Saugeais, à la fois république folklorique et territoire historique de la Franche-Comté.
Alors qu'il existait depuis longtemps une véritable structure seigneuriale à Montbenoît par l'abbaye et à la Cluse-et-Mijoux avec les seigneurs de Joux, le peuplement de ce territoire survint assez tardivement au Moyen Âge.
À l'origine, le village est implanté vers la grange de la Petite-Ronde, en territoire Suisse, où il portait le nom aujourd'hui disparu d'Arcenet. C'est à une époque indéterminée qu'il a été transféré dans le val, à l'emplacement où se trouve maintenant le village des alliés.
La naissance du village est due à l'initiative d'Henri, seigneur de Joux (1304-1326), qui fait appel à des colons étrangers, des « Allemands », venus probablement de 

Suisse alémanique et qui les a installés (« habergés ») sur une terre de l'abbaye de Montbenoit. Mécontente du procédé, celle-ci engage un procès et obtient en 1337 du sire de Joux la rétrocession des terres avec leurs habitants : comme ce sont « des Allemands et gens étrangers, précise l'abbé, nous les avons habergés de nouveau à la coutume et à la manière de nos gens du Saugeois », mais en leur accordant toutefois le privilège d'être affranchis de la mainmorte et d'user de leur coutume particulière pour la transmission des héritages.
Comme le précise le coutumier de 1548, les Allemands sont une des douze localités faisant partie du Saugeais, communauté originale qui s'est constituée autour de l'abbaye de Montbenoît.
Au début du XVIIe siècle, les habitants intentent un procès à l'abbaye, dirigée par l'abbé Chevroton qui les prétendait mainmortables. La preuve ne peut être apporté et la transaction du les déclare « de franche condition mais mainmortables pour leurs héritages ». Ce n'est qu'en 1612 que les familles obtiennent l'exemption de la mainmorte. (sont concernées les familles : Cune, Dornier, Ggnon, Guyon, Febvre, Santon, Symon et Vouille. Toujours sous l'abbé Chevreton, un traité fixe la délimitation entre la communauté des Allemands et la ville de Pontarlier ( et ).

Les Allemands sont victimes des méfaits de la Guerre de Dix ans (épisode franc-comtois de la Guerre de Trente Ans) et de son cortège de misère (peste 1637 et famine 1638). Le village fournit ainsi entre 1636 et 1639 des soldats et des chevaux pour lutter contre les Français et les Suédois du comte Bernard de Saxe-Weimar, ainsi que le logement de trente hommes du colonel Maillard, qui entraîne un coût de 1350 francs ruinant les habitants.
C'est sous Nicolas de Saulx de Tavanesn archevêque de Rouen et abbé commendataire de Montbenoît (1717-1746) que les habitants du Saugeais sont affranchis. Mais la communauté des Allemands, bien que 
faisant partie du Saugeais, ne figure pas sur cet acte d'affranchissement de 1744, ses habitants ayant été reconnus antérieurement de « franche condition ».
Il s'ensuit cent-cinquante ans de stabilité pour la petite commune.
Après la déclaration de guerre à l'Allemagne en 1914, les habitants manifestent le désir de changer le nom de leur village. Ils ont à se prononcer entre Sainte-Foy, Bellerive ou les Alliés. Ce dernier ayant été retenu à la suite d'un vote, le changement de dénomination est demandé par le conseil municipal dans sa séance du . Et c'est le décret du qui finit par leur donner raison.
En 1940, à l'heure de l'occupation, les Allemands, apprenant le passé du village débaptisèrent la commune afin de lui rendre son appellation d'origine. Il fallut attendre 1944 et la Libération pour que le village reprenne ce nom qui est aujourd'hui le sien : les Alliés. wikipédia] De chemin nous passons à rue, longeons le 

cimetière, nous entrons dans le village, je quitte un instant le balisage du GR principal pour me rendre à l'église après être passé devant une fontaine monumentale en empruntant la variante du GR 5. Je reviens sur mes pas et poursuit le Gr qui emprunte la D 353. Je m’endors un peu et loupe la bifurcation qui se trouve entre deux maisons, dont un chalet avec une décoration de sapin, elle dispose également d'un portail comportant des pilastres en fausse pierre avec des lanternes sur le dessus. Nous prenons à gauche une rue qui descend en desservant les maisons, et en direction de la ferme des Bonjours. Après un virage en angle aigu à droite nous retrouvons les prairies, et poursuivons la route qui se termine à un embranchement formant Té, nous poursuivons tout droit un chemin 

plus ou moins bitumineux jusqu'à la ferme des Bonjours. La route forme Té devant la ferme (deux maisons et un hangar), nous prenons à gauche, en direction de la montagne et de la ferme des Barillettes ou la route se termine. Ce batiment totalement isolé, semble être abandonné. La route fait fouche laissons la voie privée et prenons la branche de droite un chemin bitumineux grimpant un peu, nous entrons dans une prairie. C'est un beau chemin, que l'on aimerait suivre, mais heureusement un poteau d'information un peu à l'écart attire notre attention. La Barillette 1040 m. J'ai décidé de ne pas suivre la branche principale du GR 5 et du GTJ contournant le Grand Taureau par la gauche (le parcours devait comporter trop de kilomètres) je voulais poursuivre la variante du GR 5 par "les Dames D'Entreportes". En lisant les informations sur le panneau, cela m'interpelle et me permet de regarder GPS et la carte papier. Je quitte la branche principale du GR 5 et du GTJ pour prendre un peu sur la droite la variante du GR 5 en direction du Défilé d'Entreporte. Quittons la belle route gravillonnée. Mais ou est la trace ? Nous n'avons que de la prairie, même pas une trace d'animal pouvant donner un espoir de départ. Heureusement le balisage est bien fait et je suis l'itinéraire grâce aux marques de sapin en sapin et au Gps. Heureusement un peu plus tard le chemin est mieux marqué au sol. Nous sortons de la foret, traversons la prairie et débouchons sur une route face au moulin Maréchal, sur notre gauche une maison qui je pense ne sera plus en construction, le jour ou vous y passerez, passons un portillon et prenons la route sur la gauche dans le fond d'une vallée. 
Nous dépassons la ferme de la Grange aux Moines et poursuivons jusqu'a la ferme des Ouillettes, fin de la route, et heureusement que j'avais regardé mon GPS trouvant la route un peu longue. Cette ferme ma paru abandonné par le bazar se trouvant autour des deux bâtiments situés de chaque coté de la route. En regardant autour de moi j'ai vu une marque sur un poteau de clôture situé à ma gauche. Franchissons la clôture, traversons la prairie. Le terrain est un peu humide et mal marqué au sol, on devine sur la gauche une balise nous indiquant qu'il faut suivre la clôture et trouvons une autre marque sur la partie amovible des barbelés passons ses derniers, quelques mètres plus loin nous arrivons à une intersection, prenons sur la droite le chemin le mieux marqué et balisé en blanc et rouge. Nous arrivons sur un beau chemin gravillonné certainement renforcé pour le débardage des bois et le passage des camions, nous prenons à gauche et trouvons une balise après le virage, nous le suivons jusqu'à la route bitumées des Entreportes que nous prenons à gauche. Nous trouvons un poteau d'information "Défilé d'Entreporte 890 m" (je retrouve une information du GTJ, alors que je l'ai quitté il y a bien longtemps, mais il y a tellement de GTJ... le piéton, le vélo, cheval, skie. Ils ne sont pas sur les cartes). Nous prenons à gauche une belle route en direction des Dames d'Entreportes, crête Larmont, La Cluse et mijoux. Encaissé cette route grimpe un peu en bordure d'un ruisseau complètement sec en cette fin août. Nous arrivons aux Dames des Entreportes. [Au nord de Pontarlier, coule le petit ruisseau des Entreportes. Il prend sa source dans le massif du Larmont. Après avoir traversé une étroite cluse, il se jette, à Pontarlier, dans le Doubs. À l'entrée de la cluse, le ruisseau dégagea une étroite lame de calcaire que l'érosion sculpta d'une étrange façon. Au milieu de cette lame de pierre on devine un cœur...
La Légende ; On Un sire du chateau de Joux, (Un sire du château de  Joux, (forteresse qui  surplombe
Les Dames d'Entreporte
l'étroite vallée servant de passage entre la France et la Suisse), avait trois filles : Loïse, Berthe et Hermance qui rivalisaient de beauté. Elles étaient également extrêmement coquettes, ce qui les poussait à enflammer le cœur de tous les chevaliers et écuyers du voisinage puis à les délaisser aussitôt. Cédant à la colère et à l'impatience devant leur refus obstiné de tous les bons partis, leur père décida d'organiser un tournoi dont les vainqueurs auraient pour récompense la main de ses trois filles et ce, bon gré, mal gré. On annonça la joute à plus de cent lieues à la ronde, Peu de chevaliers se présentèrent au tournoi, chacun connaissant trop bien l'humeur capricieuse et l'inconstance des belles demoiselles de Joux. La fortune des armes sourit à Bras-de-Fer, Raymond le Bossu et Hugues-au-Pied-Fourchu, dont la méchanceté n'avait d'égale que la laideur.
Le jour des noces, après avoir prononcé le "oui" sacramental devant le prêtre officiant dans la chapelle du château, les trois couples sortirent sur le parvis pour recevoir l'hommage du bon peuple. Très curieusement les épouses restèrent masquées par leurs voiles de mariées.
Sur l'ordre de leurs maris, elles finirent par soulever celui-ci. C'est alors qu'ils s'aperçurent de la tromperie : trois servantes soudoyées avaient pris la place de leurs fiancées devant l'autel !
. La supercherie découverte, Furieux d'avoir été bernés, les époux s'élancèrent à la poursuite des trois sœurs traîtresses. Celles-ci s'étaient enfuies à cheval peu avant le début de la cérémonie.
 
leur poursuite s'organisa en direction de Pontarlier La traque ne fut pas longue. Les maris rattrapèrent les dames de Joux dans le défilé d'Entreportes, au moment où elles s’apprêtaient à franchir la montagne du Larmont pour passer en Suisse. Se voyant perdues, Berthe, Hermance et Loïse s'agenouillèrent et adressèrent une fervente prière pour que de l'aide leur soit accordée afin qu'elles n'aient pas à subir pareils époux. Leur appel au secours fut entendu. Lorsque les époux irascibles levèrent leurs épées pour trancher la tête des coupables, les lames des armes se brisèrent : les trois jeunes filles venaient d'être pétrifiées à jamais. que l'on peut encore voir aujourd'hui et qui sont connues sous le nom de "Dame des Entreportes". http://jepele.over-blog.com/article-30883721.html] Dommage je n'ai pas trouvé utile de réaliser la photo du ruisseau complètement sec. On se demande aujourd'hui comment ce ruisseau à pu dégager cette étroite lame de calcaire. Au pied du parking, Nous trouvons un panneau d'information. Nous sommes à 900 m Laissons sur la gauche le balisage jaune et bleu remontant le ruisseau et poursuivons par la route bitumée de droite, vers les crêtes du Larmont, les Jantets, la cluse et Mijoux. Longue route qui monte doucement. On se croit tout seul et l'on fait sans réfléchir une pose derrière un virage, et comme de bien entendu une voiture monte pour rejoindre la ferme de La Motte. Laissons l’accès partant vers la ferme, passons le pont et prenons le chemin de gauche. Nous trouvons un poteau d'information nous sommes à 945 m en suivant le GR les crêtes se trouve à 3,5 km mais une variante existe par la route ce chemin est peut être plus long mais certainement plus doux que le GR, j'ai voulu poursuivre le balisage, et un peu plus tard, je me suis posé la question ai-je bien fait. La pente est raide. Après quelques virages nous retrouvons le bitume de la route, que nous prenons a gauche, nous grimpons toujours, ne vous endormez pas, le balisage quitte le bitume en tournant sur la droite au niveau de la parcelle 17 pour prendre le chemin de Mont Rond. Nous entrons dans la foret de Pontarlier. Nous débouchons sur un beau chemin, que nous prenons a droite. Nous sommes aux Grands Bois1090 m, intersections de plusieurs chemins. Le Jaune et bleu, le GTJ (raquette & pédestre) la route de l'absinthe et le GR 5, nous prenons à droite vers, les Jantets, du creux, la Cluse & Mijoux. Nous sommes dans les prairies d'une large vallée. Comme c'est également un sentier découverte nous avons 
dépression en creux
 des informations sur la formation du Jura et le façonnage du paysage.
 [A l'ère tertiaire (- 50 millions d'années)  le massif du jura s'est formé


 part plissement lors de la poussée des Alpes. Au cours de la dernière glaciation, et les eaux de ruissellement ont sculpté magistralement ce paysage. L'érosion du sommet à fait naître une dépression, la combe du Creux. Elle est aujourd'hui dominée de chaque côté par des versants escarpés, des crêts et des falaises, dont les couches calcaires sont plus dures. Panneau d'information] Passons les bâtiments de la Grange Ferry se trouvant sur la droite, nous trouvons une fontaine presque à sec en cette fin août que je n'ai pas trouvé nécessaire de photographier, j'ai préféré les chevaux regroupés à l'ombre au dessus de la source presque à sec. Il ma semblé intéressant de copier le panneau d'information pour comprendre la rudesse, même l'été de ce rude massif. 
[Sur le massif du Jura, de rares sources affleurent. Celle ci approvisionne la Grange Ferry . La rareté de l'eau sur la montagne a contraint les hommes à collecter l'eau de pluie c'est pourquoi les fermes anciennes étaient toutes équipées de citerne. Pas de pluie, pas d'eau pour les bêtes entre 60 et 120 l par jour et par bêtes] Un peu plus loin nous quittons le Gr 5. Nous trouvons un poteau d'information ; Nous sommes au combe du Creux à 1030 Sur la gauche les GR partent vers les Jantets et la Cluse de Mijoux, Tout droit nous allons au camping de Larmont et Pontarlier à 3 km. Pas très simple ici de si retrouver avec le GPS nous devons partir à gauche sans prendre le GR et dans cette plaine clôturé je ne vois pas le chemin et surtout par la fatigue je ne réalise pas que j'ai devant les yeux tout les renseignements. Laissons partir le GR sur la gauche et dirigeons nous par le chemin vers les bâtiments de Chasal du Creux. Une cinquantaine de mètres plus loin, sur la gauche nous trouvons un chemin qui descend et le balisage jaune et bleu N°4 ainsi que le GTJ à cheval. Passons un portillon d'un nouveau type, il faut pousser un tube au dessus de ce dernier pour déverrouiller la porte, et prenons le sentier découverte et le jaune et bleu. Nous descendons. Nous arrivons a une fourche. Laissons le chemin de gauche et prenons celui de droite balisé jaune et bleu, il descend rapidement. Attention à ne pas tomber le chemin à été renforcé par un remblaie composé de mâchefer, morceaux de ferraille et surtout de petits morceaux de verre. Nous sortons de la foret et sur un petit promontoire nous découvrons Pontarlier et un panneau d'information [Pontarlier ville frontière Sur un axe majeur qui traverse les montagnes du Jura pour rejoindre la Suisse.  Au fil de l'histoire elle a vu circuler moine et commerçants qui se déplaçaient entre l'Italie du Nord et les Flandres. Les premières traces d'occupation humaine ont été observées dans un méandre du Doubs au pied des montagnes du Larmont A l'époque la rivière constituer une ressource mais aussi une protection naturelle. Source d'énergie Le Doubs alimentait des moulins à eau, des scieries, des Tanneries... Bloqué par la montagne la ville s'étire dans la plaine de l'Arlier, et à partir du XVIII è siècle au-delà des remparts avec la création des faubourgs puis de lotissement. L'installation d'industries, de zones commerciales, a progressivement contribué à faire la jonction avec les villages de Doubs et de Houtaud]. Nous arrivons au parking et au camping de Larmont, nous quittons le Jaune et bleu prenons à gauche le chemin gravillonnée, longeons le camping, nous arrivons au centre équestre, et au petit centre animaliers, le chemin fait de nouveau fourche, nous prenons le chemin de gauche qui contourne par un virage à droite le centre équestre nous retrouvons un jaune et bleu. Nous arrivons au parking du centre équestre et prenons à gauche le chemin du Toulombief, au premier carrefour nous prenons à gauche, la rue débouche sur une autre formant Té, nous prenons à gauche la rue Toussaint Louverture la rue longe les maisons
nous sommes mi ville mi campagne, lorsque l'on regarde la carte ce quartier est un îlot entouré de verdure. La rue tourne en angle aigu sur la droite et change de nom, elle devient rue Charles Gros, elle débouche rue du Toulombief que nous prenons à gauche. Nous arrivons à une fourche en forme de patte d'oie. Laissons sur la droite le petit parking et la rue du Commandent Ploton, et un peu plus loin la rue Voltaire. Longeons un centre sportif et nous débouchons sur la D 74 rue de Neuchâtel  qui deviendra rue de la République après avoir traversé le Doubs que nous prenons à droite. Longeons une grande usine, constituer de vieux bâtiments construits comme un château, il y plane une drôle 
La difficulté fut de photographier les animaux sans le grillage
d'odeur, odeur de grillé, un peu brûlé, peut être un peu chocolaté... J'arrive à l’hôtel, un quart d'heure trop tard, c'est la pose, il n'ouvrira qu'à 18h, cela va me permettre de visiter la ville. Je ne me souvenais plus que l'on m'avait dit que la porte fermait mal qu'il fallait pousser fort, les clés seront sur un tableau. De toute façon je n'aurais pas pris la clé, les dernières syllabes ne correspondait pas à mon nom. Au téléphone la personne avait mal compris. Je visite Pontarlier, qui pour moi n'était qu'une ville douanière. La seule fois que je suis allé en Suisse retrouver un copain dont les parents Franco-Suisse venait de s'y installer, le train s'y arrêtait fort longtemps, afin que les douaniers contrôlent les papiers avec la formule qui était à l'époque fort célèbre "Vous n'avez rien à déclarer ? On avait la même chose de l'autre coté de la 

Frontière, à Vallorbe. Seule la couleur de l'uniforme changeait.
Géographiquement, Pontarlier, située à plus de 800 mètres d'altitude dans le massif du Jura, est la deuxième ville la plus haute de France après Briançon.
La ville connaît une renommée mondiale pour son absinthe (dont elle revendique le titre de capitale), réintroduite depuis décembre 2001, mais aussi pour son apéritif anisé « Le Pontarlier », elle se situe sur l'itinéraire franco-suisse de la Route de l'absinthe. Elle fait également partie du réseau des Plus Beaux Détours de France.
Pontarlier est appelée Abrolica sur la table Théodosienne. La Table de Peutinger indique Ariarica, Ariolica ou encore Abiolica. Ensuite on trouve Punterli en 1255.
Ce toponyme originel explique l'élément -arlier dans la deuxième partie du nom de Pontarlier et dans celui de sa plaine, la Chaux d’Arlier. L'élément Pont- (issu du gallo-roman PONTE) a été ajouté au toponyme initial à l'époque médiévale. Pontarlier est couramment surnommé Pontus. Son nom en arpitan (dialecte burgondan) est Pontarliér (ORB) qui est prononcé localement Pontali ou Pontalie. L'axe d'échanges reliant le nord au sud de l'Europe a fait de Pontarlier, dès le Moyen Âge, le centre commercial d'une région convoitée pour ses frontières avec la Suisse. La cluse de Joux, située à 5 km de la ville, est connue depuis l'Antiquité comme le lieu de passage principal pour traverser le massif du Jura.
Comme tout le Haut-Doubs, elle souffrira beaucoup de l'invasion française durant la guerre de Dix Ans. Elle est occupée puis pillée et incendiée en janvier 1639.
Le fort Catinat et le fort Mahler situés sur sa commune font partie du système Séré de Rivières puis de la ligne Maginot. Ils défendirent la cluse de Pontarlier en 1940 lors de l'invasion allemande.
Pontarlier est libérée le 5 septembre 1944 par la 3e DIA, qui fait partie des troupes débarquées en Provence. extraie wikipédia]
 

         


La Porte Saint-Pierre de Pontarlier est une porte de ville - arc de triomphe de style classique du XVIIIe siècle de Pontarlier dans le Haut-Doubs en Franche-Comté. Elle est inscrite aux monuments historiques depuis 21 mai 1970 et dédiée à Saint-Pierre depuis le XXe siècle.
Une porte de ville défensive d'origine, proche de l'église Saint-Bénigne de Pontarlier, délimitait autrefois l'entrée de Pontarlier depuis les faubourgs et était un des éléments des fortifications primitives de la ville, avec remparts et fossés.
Entre 1771 et 1773, à la suite de l'incendie de 1736 qui ravage la ville et ses fortifications, cette porte « décorative » est construite d'après les plans de l'ingénieur du Roi Jean-Claude Eléonor Le Michaud d’Arçon avec pour modèle la porte Saint-Martin de Paris. Elle commémore la reconstruction de Pontarlier et le traité de Nimègue en 1678 (fin de la reconquête française de la Franche-Comté par le roi Louis XIV de France). ]
[Entre 1895 et 1898 la partie supérieure est restaurée et sont ajoutés un campanile, une horloge, une cloche (qui sonne tous les quarts d'heure) ainsi que deux fontaines latérales. Elle comporte les deux premières valeurs de la devise républicaine, il y manque en effet la fraternité.
Au XXe siècle la porte est baptisée « Porte Saint-Pierre » et fait à ce jour office d' emblème de la ville de Pontarlier .
L'édifice actuel est issu des reconstructions des 17ème et 18ème. Le portail construit en 1739 sur les plans de Querret. Il a pour vocation de "'redresser" la place en faisant un ensemble équilibré et rythmé, ouvert par un côté sur la rue principale de la ville. Vitraux de Manessier, buffet d'Orgue du XVIIIe siècle, chaire et sculptures.]
           



     
   La capitale de l’Absinthe
Pontarlier est le berceau de l’Absinthe, spiritueux produit à partir de la distillation des plantes. Produit pendant plus d’un siècle, de 1805 à 1915, l’Absinthe fut ensuite interdite, provoquant une catastrophe économique pour la ville. Pontarlier comptait pas moins de 23 distilleries et 111 bistrots. Les distilleries faisaient travailler près de 3 000 personnes et plus de 10 millions de litres étaient livrés au monde entier. Après la levée de l’interdiction en 2001, deux distilleries ont repris le flambeaux, perpétuant la tradition. Un itinéraire franco-suisse a même été inauguré afin de célébrer le retour de la Fée Verte, la mythique route de l’Absinthe. https://www.montagnes-du-jura.fr/pontarlier-3/
    
        




 



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