dimanche 2 juillet 2017

Rando La Grande Paroisse - Montereau - Forges

Rando:La Grande Paroisse - Montereau - Forges



Voici la dernière promenade de ma série ; Que y a t-il sur la rive droite de la Seine, Le Montois et la Bassée. Cette rando boucle avec la première, réalisé autour de Laval en Brie. Elle est à cheval sur le plateau et le coteau bordant la Seine.



 

 Carte IGN    Trace GPS et Topo sans Commentaires          Trace Randogps

Le code mobile de cette randonnée est b310726
 
Pour envoyer le circuit sur votre appareil mobile : Regarder le tutoriel video en Cliquant ici

avril 2017

La Grande Paroisse. [Il y a 14 000 ans ; La Grande Paroisse était déjà connue bien avant son existence par nos ancêtres de la fin de l’ère paléolithique. En effet, les fouilles réalisées dans les années 1964 par le très célèbre Professeur à la Sorbonne et au Collège de France, Mr André LEROI-GOHAN, attestent la présence dès la Préhistoire, d’ancêtres Magdaléniens, chasseurs de rennes, venus poser leur campement il y a environ 14000 ans sur notre site de Pincevent, mondialement connu de tous les chercheurs et passionnés d’archéologie préhistorique.

Vers l’an 545

Dès la première dynastie des rois francs, cette commune fut la villa favorite des leudes mérovingiens et prit le nom de Villam Cellas, puis devint tout simplement Cellae, puis Altare de Cellisel, l’honneur de Saint-Germain. Le village s'appelle alors Celles ou Cellette, terme issu du latin « Cella » qui signifiait ermitage ou petit monastère, par suite de groupements d’ermites de l’époque Carolingienne. Childebert Ier, fils de CLOVIS fréquente régulièrement le hameau de Tavers. Il offrira d’ailleurs en l’an 531 notre belle et célèbre église St Germain, appréciée pour sa construction romane et sa sobriété, à l’Evêque du même nom à la suite d’une grave maladie dont celui-ci l’aurait guéri par ses prières. Vers le XIIe siècle ; Par la suite, avec les invasions normandes, nos bords de Seine seront rudement éprouvés. Une Renaissance cependant pour notre village dès le XIIe siècle lorsque le célèbre Ordre Hospitalier des Chevaliers de Saint-Jean, Prieurs de Malte et prêtres soldats, décident d’installer pour les Croisés de retour de Palestine atteints de la lèpre, la Maladrerie de Champigny, Champigny-l'Hôpitaux, ainsi l’appelait-on. Le village est alors nommé Rubrette, la Grande Paroisse, regroupé principalement autour de l'église et doté de nombreux moulins et fermes comme celles de Chauchien, de Champigny ou de Froide-Fontaine.

 

Louis XV

Sur notre territoire a eu lieu également la première rencontre entre Louis XV et Marie LECKZINSKA, princesse polonaise, fille du roi STANISLAS et future reine de France, le 4 septembre 1725. Une colonne de marbre rouge toujours présente est élevée à cet endroit précis pour commémorer l'événement. François Pierre MAUDUYT fut le premier maire de la commune de La Grande Paroisse. Député à la Convention nationale, il vota « pour la mort » de LOUIS XVI.

 

Sous Napoléon 1er

Même notre cimetière accueille la sépulture de Claudie Elie Montain HOREAU, qui n’est autre que le médecin particulier de l'impératrice Joséphine et de l'Empereur NAPOLEON 1er.

 

Les années 1960

Au fil des siècles, la vie mène peu à peu bon train dans le village car la vigne excelle sur les côteaux et chacun y vit de ses produits. Il se développe, évolue et passe d'une économie essentiellement agricole et viticole à l'agriculture intensive ainsi qu’à l'industrie. Nous sommes bien sûr une terre agricole. Dans les années 1960, l'Union Nationale de Coopératives agricoles de céréales inaugure le plus grand silo d'Europe et EDF termine la centrale la plus puissante de France, entraînant l'arrivée d'une nouvelle population. http://www.mairie-la-grande-paroisse.fr/la-commune/83]

Pour s'y rendre : Pas facile à expliquer.
De Fontainebleau ; Traverser toute la ville en direction de la gare puis la direction de Héricy, Samoreau, Vulaines, Montereau. Traverser le Pont de Valvins. Poursuivre par la D 210 qui grimpe sur le plateau en direction de l’autoroute A 5 et Montereau, passer la zone industrielle et plusieurs ronds points. Une fois en foret prendre sur un nouveau rond point la direction de Champagne sur Seine D39 traverser ce village, longer la ligne SNCF, passer devant un église moderne et descendre vers la Seine. Ne pas franchir le pont en direction de Moret et St. Mammès. Poursuivre le long de la Seine en direction de Vernous et la grande Paroisse. A l’église de la Grande Paroisse grimper sur le plateau en direction du centre du village.

Si vous trouvez que c’est un peu compliqué … et je le comprends. Cet itinéraire est un peu moins jolie. Nous trouvons sur la D 210, après des ronds points et des routes ce rendant à Vernous, sur notre droite, la direction de La Grande Paroisse D 39a. C’est indiqué au dernier moment. Par cette route nous arrivons directement en centre ville

De Montereau ; traverser la ville si vous venez de la D 606 passez le pont sur l’Yonne, prendre la file de gauche, à la statue de Napoléon traverser le Pont sur la Seine et de suite après la direction de La Grande Paroisse D 39. A l’église monter sur le plateau.

Km     Temps     Arrêt    V/d    V/g     Dénivelé
31        6h31       0h33     5,5      5          267+


Dans le brouillard la vallée de la Seine
Quelques places de parking se trouvent sur le plateau proche de la mairie. Nous prenons la rue grande, (C'est le GR 2 et un balisage jaune {chemin de la Préhistoire}) la rue se rétrécie devient peu large avec de petits trottoirs. Nous coupons la rue haute et prenons presque en face la rue des Chesnois, toujours le GR2 (le quartier se nomme Rubrette, ancien nom de la Grande Paroisse. Lorsque cette rue fait un angle aigu sur la droite, nous prenons le chemin sur la gauche, toujours le GR 2. Nous sommes rapidement dans les champs et débouchons sur un chemin formant Té, nous quittons les balisages et nous prenons la branche de droite. Nous commençons notre descente du coteau. Laissons le chemin de gauche et prenons le second à droite. Passons une barrière, nous arrivons dans le bas de la Grande Paroisse. Notre chemin devient bitumé et bordé de maisons. Poursuivons notre descente jusqu’à la rue de la Libération, que nous prenons à gauche, poursuivons la descente jusqu'à la grand route de Montereau, que nous prenons sur la droite, puis la première à gauche. la rue de Mivoie (R22 en direction de l'écluse de Varenne sur Seine), traversons la ligne de chemin de fer, longeons d'un coté le bois de l'autre un champ et prenons le premier chemin sur la gauche, passons la barrière et suivons un balisage jaune. Nous 
sommes dans les bois entre deux étangs. Attention nous quittons notre large chemin un peu boueux pour prendre sur la droite un chemin un peu plus herbeux, longeons l'étang avec sa petite île et nous arrivons au bord de la Seine et le chemin de halage. Si l'on prend le sentier de pêcheur sur la droite ce n'ai pas notre route, elle ne permet même pas de faire de belles photos sur l'étang et le coteau, mais il débouche sur une passerelle un peu déglinguée,
Rassurez-vous on ne passe pas dessus
posé sur l'eau traversant le bras permettant la communication de la Seine dans l'étang. Revenons sur nos pas et longeons la Seine en remontant son cours. Passons sous le pont SNCF qui mériterait une bonne couche de peinture. A l'approche de Montereau notre chemin devient route et nous longeons une zone industrielle, puis débouchons sur la D39 s'appelant ici route de la Grande Paroisse c'est la même que tout à l'heure et s'appelait "de 

Montereau". Passons un transformateur EDF. Sur le bas du coteau quelques anciennes usines en ruines et entre deux, nous trouvons la rue du bateau qui remonte le coteau. A mi pente, nous débouchons également dans une rue portant le même nom, que nous prenons à droite. Nous avons retrouvé le GR2 ainsi qu'un balisage jaune et un autre bleu. 
Entre les maisons nous avons une belle vue sur la rive d'en face. Nous arrivons à la nouvelle route de Paris, (D 605) que nous prenons à droite, nous avons une vue sur Montereau. Laissons une impasse et dans un virage, nous prenons les escaliers sur la droite, "rue du bac". Nous débouchons quai de Seine, que nous prenons à gauche. Nous sommes au confluent de la 
Seine et de l'Yonne. Nous arrivons à un carrefour de GR le 2 et le 11. Quittons le GR 2 partant sur la droite et poursuivons en continuant tout droit le GR 11 et un balisage jaune. Passons sous le pont (la traverser de Montereau se fait avec les balades Thibaut de Champagne 10 et 11 http://randosacaudos.blogspot.fr/2013/01/grp-thibaut-de-champagne-etape-11.html ; http://randosacaudos.blogspot.fr/2013/01/grp-thibaut-de-champagne-etape-11.html ; Je n’ai pas 
voulu allonger l’itinéraire par un détour dans le centre historique. Au départ c’était une rando de 35 km)  Poursuivons par le quai de Seine Amont, laissons les rues sur la gauche, traversons le petit parc planté de platanes et dirigeons nous vers les escaliers. Traversons la route de Provins qui doit être la D 403 et grimpons l’impasse cimentée sur la gauche GR et balisage jaune. Nous arrivons dans une prairie au pied du prieuré Saint Martin, le chemin fait fourche nous prenons le chemin de droite.  
[Fondé en 908 à l’emplacement d’un cimetière mérovingien, par les bénédictins de Saint-Lomer de Blois, le prieuré, qui compta jusqu'à vingt moines au cours du Moyen Âge, est mis à sac pendant les guerres de Religion et la Fronde. Supprimé, converti en ferme et donné à l'évêque de Blois en 1697, puis vendu au seigneur de Forges en 1771, il est racheté par la commune en 1970 et transformé en centre culturel. Son chœur roman flanqué de deux chapelles latérales possède une sobre ordonnance. Il est bâti sur un ensemble de quatre cryptes destinées à compenser la déclivité du terrain et où sont entreposés plusieurs sarcophages exhumés de la nef. Le Prieuré surplombe le lieu-dit Saint-Jean, ancien emplacement d’un village romain situé sur la rive droite de la Seine. Les amateurs de vieilles pierres peuvent admirer à loisir les alentours de la bâtisse, notamment lors d’excursion à la recherche d’orchidées sauvages. Mais que se trame-t-il à l’intérieur ? Quel est ce remue-ménage qui a débuté en ce mois de décembre 2015 ? une exposition permanente de  l’association Gaïa, un nombre  incalculable de trésors : pierres précieuses, ammonites, défenses de mammouth, moulages de crânes préhistorique, ossements etc. De quoi contribuer largement à la création d’un musée sur la Géoscience et un sur la préhistoire. Avec également la tenue de conférences, dont la première devrait être consacrée au site de Pincevent. Ces dernières années, le Prieuré Saint-Martin a accueilli moult manifestations artistiques telles que des concerts ou des expositions. Mais aussi du théâtre, avec encore dernièrement les répétitions de la compagnie théâtrale Scènes en Seine. Topic-Topo & http://www.larepublique77.fr/2016/01/10/une-nouvelle-vie-pour-le-prieure-saint-martin/]
Nous retrouvons le bitume devant le porche d’entrée, nous prenons la rue du Prieuré sur la droite, et arrivons à un grand carrefour nous prenons la rue de Laval sur quelques mètres puis les escaliers à droite permettant de rejoindre le chemin de Saint Jean  (rue en
contre bas du talus.) Au carrefour, nous prenons à gauche la rue de Champ Mort. Nous sommes toujours sur le GR 11 et un balisage bleu. Traversons la zone pavillonnaire, nous débouchons dans la rue Henri Barbusse. Quittons le GR pour remonter la rue sur la gauche. Devant le collège nous prenons à droite la rue jean villar, balisage bleu. Nous débouchons avenue de la colline Saint Martin que nous prenons à droite passons sous l’autoroute et la ligne TGV nous arrivons sur la D 133. Nous prenons sur la gauche la piste cyclable, malheureusement celle-ci s’arrête au rond point (balisage bleu), poursuivons la départementale sur quelques centaines de mètres (Nous bouclons avec la première grande promenade dans le Montois. Sur la droite Gardeloup, sur la gauche Forges.) Prenons sur la gauche le premier chemin dans les champs (balisage bleu), on rencontre également et éphémèrement un  balisage vert.  Après un petit bois nous arrivons à un carrefour comportant un tampon d'égout posé sur une pyramide. Quittons les balisages. Prenons le chemin sur la droite. Coupons l'aqueduc de la Voulzy en souterrain. [L'aqueduc de la Voulzie est une canalisation de transport d'eau potable relevant du réseau d'alimentation en eau potable de Paris construit en 1925. Sa longueur est de 55,4 kilomètres. L'eau de source y est acheminée par simple gravité, à la vitesse de 2,5 kilomètres/heure. Détournant une partie des eaux de la Voulzie et de ses affluents, il rejoint l'aqueduc de la Vanne dans la forêt de Fontainebleau, et fournit près d'un quart de l'eau potable de la capitale. L'aqueduc transporte environ 100 000 m3 d'eau par jour. Ces eaux proviennent des sources de la Voulzie, du Durteint et du Dragon (région de Provins). Pour éviter une contamination durant le trajet, une certaine quantité de désinfectant y est adjointe, d'où il s'avère nécessaire de traiter quelque peu cette eau à l'arrivée. wikipédia
 L'eau de la Voulzie, à Provins, Fut captée depuis 1925 pour alimenter Paris ! Pourquoi faire simple... Lorsque l'on peut faire compliqué. Et puis en 1925, il valait mieux donner à la Capitale de l'eau "propre" et au Provinois leur donner l'eau de Seine certainement moins polluée qu'aujourd'hui mais tout de même. J'ai plusieurs fois évoqué dans mes topos ce qui me semble impensable : Privé d'eau "propre" Provins et sa région pour alimenter Paris ! Vous me direz ; les Romain l'on fait pour Nîmes en construisant un immense aqueduc. Paris de tout âge à manqué d'eau "propre. " Au moyen âge je comprenais, on ne sait pas traiter rapidement l'eau, alors on va la chercher la ou elle est propre. Mais ici nous sommes en 1925 on prend l'eau de la Seine que l'on traite en usine pour redistribuer au Provinois. En 1925 la banlieue parisienne était moins peuplée et l'on pouvait certainement construire des usines de traitement pour Paris et prendre directement l'eau au pieds de la capitale et laisser l'eau propre à Provins. Aujourd'hui avec tous les pesticides et engrais utilisés dans les champs alentour, je suppose que l'eau "propre" ne l'est plus et que l'on doit la traiter. Vous trouverez un peu plus de détail 

Forges
dans http://randosacaudos.blogspot.fr/2013/01/grp-thibaut-de-champagne-etape-7.html et http://randosacaudos.blogspot.fr/2017/04/le-montois-donnemarie-dontilly.html]  Nous arrivons à Forges face au château devenu lycée horticole. [ Forges : Au cours des travaux agricoles, des traces d'activités humaines mises à jour (silex taillés, pièces de monnaies) témoignent de l'occupation de la région au cours de la préhistoire ainsi que du temps des Romains. Une voie romaine traversait la forêt de Forges reliant Montereau à Echouboulains. Des fouilles réalisées lors des travaux de construction de l'autoroute A5 ont permis de mettre à jour les vestiges d'un four faisant probablement partie d'un groupe d'habitations datant de la fin du haut moyen Age (Xe, XIe siècle). Forges au cours du XIe siècle eu une activité métallurgique importante comme en atteste l'existence de nombreuses scories, résidus de la fusion du fer. C'est à cette activité que Forges doit son nom.
Château de Forges
Le château : C'est à partir de 1176 que l'on voit apparaître le nom de Geoffroy Le Perle, premier seigneur de Forges et de Montereau. En 1720 le domaine de Forges est acheté par Messire Pierre Jean Débonnaire et en 1744 Pierre Charles Débonnaire va étendre son domaine qui sera élevé en Baronnie. C'est son fils le Baron André Charles Débonnaire qui fit construire le château en 1778. Monsieur Michel l'Archange Duval du Manoir, comte de Lionne.  Ce dernier améliora considérablement son domaine notamment en mettant en œuvre une technique novatrice en agriculture, le drainage des terres. Afin de fabriquer les tuyaux en terre cuite utilisés 
pour le drainage, une machine fut installée à Forges et un four construit pour la cuisson. Il est encore visible dans une propriété privée à l'entrée du village en venant d'Echouboulains. C'est la première fois en France, à Forges que cette expérience fut menée avec succès, ce qui valut au comte de Lionne une récompense au comice agricole de 1846. Il est à noter que les drainages réalisés à l'époque fonctionnent toujours et fort bien d'après les exploitants agricoles actuels. Jules GUICHARD, 

sénateur du département de l'Yonne, compagnon et successeur de Ferdinand de LESSEPS comme Président du Conseil d'Administration de la Compagnie Universelle du Canal Maritime de Suez, fit l'acquisition en 1878 du château et de ses dépendances. Il améliora notablement la fertilité de ses terres et fit construire en 1860 un des premiers châteaux d'eau de Seine et Marne. http://www.mairie-forges-77.fr/la-commune/mairie-forges-77.fr/la-commune/historique/
On ne peut pas parler de l'histoire de Forges sans aborder les périodes douloureuses des guerres que vécurent ses habitants. Le 18 février 1814, la bataille de Montereau fut une des dernières victoires de Napoléon 1er avant son abdication. Elle se déroula en grande partie sur le territoire de Forges notamment dans les hameaux. Lors de la guerre de 1870-1871, la région fut occupée et un général allemand séjourna plusieurs mois au château. http://www.mairie-forges-77.fr/la-commune/mairie-forges-77.fr/la-commune/historique/
Prenons la rue de Salins sur la gauche, puis à gauche la rue du cimetière pour nous rendre à l’ancien château d’eau. Le Château d'eau : Ce château d'eau passe pour être un des plus anciens construits en Seine-et-Marne, il est propriété de la commune de Forges depuis 1998, il appartenait précédemment aux Consorts PETIT-BILLARD qui l'avaient acquis depuis 1927 des héritiers de Jules GUICHARD, sénateur du département de l'Yonne, compagnon et successeur de Ferdinand de LESSEPS comme Président du Conseil d'Administration de la Compagnie Univiverselle du Canal Maritime de Suez. Jules Guichard a acquis en 1878 le Château de Forges (actuelle Ecole de l'Assomption) avec ses dépendances la Ferme du Colombier, la ferme du Plat-Buisson, la ferme de Mauperthuis ainsi que la forêt de Saint-Martin. http://www.mairie-forges-77.fr/la-commune/mairie-forges-77.fr/la-commune/historique/
En 1879, Jules GUICHARD et Charles Avril propriétaire du château de Boulains (commune d'ECHOUBOULAINS) et la ferme de Montigny-Valence (commune de VALENCE-EN-BRIE) décidèrent d'alimenter en eau courante leurs propriétés respectives, ils acquirent un terrain permettant l'implantation de la pompe hydraulique, pour puiser l'eau de la SEINE, près du cimetière de MONTEREAU-FAULT-YONNE, construisirent le château d'eau et les réseaux...
Jules GUICHARD permit aux habitants de bénéficier de cette eau et fit installer des bornes-fontaines en fonte situées en divers endroits du village. Quelques-unes subsistent.On peut y lire, en chiffres romains, la date de l'année de leur mise en service : MDCCCLXXVIIII (1879). Un plan d'installation de distribution d'eau pour les propriétés de FORGES et de Montigny Valence datant du 6 avril 1879 est visible en Mairie de FORGES. Pour en savoir plus sur Jules Guichard
 http://www.senat.fr/senateur-3eme-republique/guichard_jules1842r3.html  Il ne subsiste plus que la tour en maçonnerie. Le réservoir qui la couronnait a été démonté au cours de l'été 1990, il était haut de 3m et montrait un diamètre de 17m. La tour elle-même est un fort beau monument de morphologie tronconique, épaulé par des contreforts dépassant le niveau de la tour et atteignant la base du réservoir.
Cette tour, haute de 15 mètres, est constituée de deux couronnes de murs circulaires percés d'arcades cintrées disposées sur deux niveaux. Entre les deux couronnes, des murs ajourés forment un liaisonnement rayonnant qui raidit et consolide l'ensemble. Le château d'eau  a été réhabilité en 2004 par la commune de FORGES, le Département de SEINE-ET-MARNE et la Région d'ILE de FRANCE dans le cadre d'un Contrat Rural. Revenons sur nos pas prenons en face la rue Grande puis la première à droite l’allée des tilleuls, nous débouchons rue de l’église devant l'étroit parvis planté de tilleuls. Prenons la rue de l’église sur la gauche coupons la rue grande et prenons en face la rue de Mauperthuis. Rue et impasse. Nous retrouvons les champs. A la lisière du bois nous prenons le chemin de gauche nous retrouvons un balisage bleu et nous débouchons sur la D 67 que nous prenons à droite. Nous passons au dessus de l’A5 et de la ligne TGV. Tout de suite après nous abandonnons les balisages et prenons à droite la route longeant la ligne SNCF en direction des Petites Maisons et des Courreaux. La route tourne au transformateur électrique, nous passons les petites maisons (hameau se trouvant sur notre gauche) poursuivons jusqu’au village des Carreaux. A l’entrée du village se trouve une mare et deux routes qui la contournent laissons ses routes et prenons la rue sans issu des Bois. La rue serpente, nous sortons du village pour retrouver une maison après un virage. A l’angle d’un bois, nous 
retrouvons peu de temps les champs pour pénétrer dans la foret Domaniale de Brimbois ou nous retrouvons un balisage bleu. Traversons la D 605 (Attention c’est une trois voies et ça roule vite. Prenons la route en face, nous rencontrons l’aqueduc de la Voulzie en souterrain et comme il est toujours bien entretenue nous le suivons sur la droite, cela va nous éviter pas mal de bitume. Nous laissons deux chemins sur la droite et prenons le troisième. Au carrefour suivant à gauche en lisière de la foret. Sur la carte nous trouvons indiqué ‘’Tombeau’’ les cultures n’étaient pas bien haute, je n’ai rien vu hors mi un puits et les ruines d’une maison en bordure du chemin. Nous 
débouchons sur un chemin formant Té, prenons à droite, nous entrons de nouveau en foret, le chemin est très humide avec beaucoup d’ornières. Nous trouvons des panneaux propriétés 
privées. On longe une clôture. Attention aux chasseurs de Septembre à Mars, je n'ai pas vu de pancartes indiquant le jour, mais vue le nombre d'affûts cela doit tirer de partout.  Passons un carrefour et au suivant prenons à gauche, le chemin s’appelant des marais (nous le saurons à la fin) il porte bien son nom, toujours aussi boueux, même pire que cela, les fossés débordent, l’eau coule sur le chemin, les parcelles sont en taillis, presque impénétrable, de toute façon, l’intérieur des parcelles ont autant d’eau que le chemin. Le passage inondé ne dure pas, notre chemin tourne sur la gauche à l’approche d’une route bitumée et fini par y déboucher, poursuivons par la route, et avant la 
grosse ferme de Champigny nous prenons le chemin dans les champs sur la droite. Juste avant le petit bois de taillis, nous prenons le chemin en angle aigu sur la gauche, nous sommes toujours dans les champs et débouchons sur une route matérialisé devant une station de pompage d’eau potable. L’exploitant à clôturé sa zone de captage et a englobé le lavoir, pas facile pour la photos, mais c’est peut être ce qui l’a sauvé des dégradations. 
Prenons cette route sur la droite, lorsqu’elle fait un angle aigu sur la gauche prenons le chemin dans les champs face à nous (peut être le chemin des ânes). Nous coupons un ru, nous rencontrons un balisage vert et un jaune, nous arrivons au village de Marangis. Nous ne rentrons pas dans le village nous prenons un large chemin 
Lavoir de Marangis
sur la gauche qui devient bitumineux. Nous débouchons rue grande. face à nous un lavoir. Prenons la rue Grande sur la gauche, coupons le chemin de Samois continuons en face par la rue du moulin (balisage jaune). Au haras poursuivre par le chemin de gauche longeant les écuries, nous arrivons au village des Basses Roches nous retrouvons le bitume, le GRP  Thibaut de champagne & GR 2 ainsi que le balisage jaune que nous prenons sur la droite (http://randosacaudos.blogspot.fr/2013/01/grp-thibaut-de-champagne-etape-1.html & http://randosacaudos.blogspot.fr/2014/06/boucle-empruntant-les-gr-13-132-213-et_4.html ) Laissons la route de 

droite. Nous entrons dans la vallée des 7 moulins.. J’aime bien ce coin. Il est atypique, la route descend dans un vallon en bordure du ru Flavien qui ressemble à un torrent. Les moulins malheureusement nous ne les verrons pas, bien caché par la végétation. Je me demande même s’ils ont conservés leurs roues et leur biefs, j’ai l’impression d’être loin de la région parisienne.   [Le ru Flavien fut aménagé au Moyen Âge pour faire tourner sept moulins :
  • Le moulin de Marangis
  • 2 moulins situés à la Roche, Le grand moulin de la basse roche et le petit moulin(transformé ). Le lieu dit « le vieux moulin » n'a jamais été un moulin mais un lavoir.
  • Le moulin du Pré,
  • Le moulin du bois,
  • Le moulin de l'Église (anciennement du Perrier)
  • Le moulin des Serpes (ou Cerfs)
Les meuniers de Vernou-la-Celle-sur-Seine ont beaucoup travaillé pendant des siècles, sauf pendant les périodes très troublées, durant la Guerre de Cent Ans par exemple, vers 1350-1450 où tout semble avoir dévasté. Courageusement, ils ont construit des biefs, entretenu leur ru, pesté contre la sécheresse ou contre les nuisances : c'est ainsi que la construction d'un lavoir en amont de Marangis a empêché l'eau de couler dans le ru Flavien...
 Les moulins de la vallée des moulins étaient actionnés par les eaux du ru Flavien, dont les biefs ont été aménagés de mains d'hommes à une époque certainement très ancienne. Dès le XIIIe siècle, il en est question dans les chartes du moulin de La Roche, les deux plus vieux moulins de la vallée.
Le chapitre de Notre Dame de Paris les posséda tous et les exploitait, soit directement, soit au moyen d'une "tenure".
D'après le plan de 1785, qui figure aux archives départementales, on en compte 7 sur le ru Flavien, auxquels il convient d'ajouter le moulin de Nanchon, situé sur un autre ru, mais également implanté sur le territoire de la commune.
Les biens du Chapitre de Notre-Dame-de-Paris, dont les moulins, furent adjugés par le Directoire du district de Nemours, le 26 mars 1791, comme biens nationaux.
Ces moulins tournèrent jusqu'à la fin du XIXe siècle ou au début du XXe siècle.
Il existait un moulin à vent à La Thurelle. Wikipédia (vous y trouverez également le détail de chaque moulin.)]

Cette vallée me semble encore aujourd’hui isolée, alors imaginez vous en  1912,

[La vallée des sept moulins a été longtemps la séparation entre la France et la Champagne. C'est là que se réfugia aussi pendant plusieurs jours, après le coup qu'il dirigea en 1912 sur une banque parisienne et avant d'aller se faire prématurément exécuter dans la banlieue de Paris, le chef de bande à Bonnot. (Au Moulin de l’église devenu en 1900 une auberge encadré de slogans anarchistes) wikipédia]
Nous arrivons à une patte d’oie, le GRP & GR 2 prend la branche de droite, nous l’abandonnons et prenons un sentier grimpant à flanc de 
colline à gauche (balisage vert). Sur le plateau nous retrouvons un chemin au milieu des champs que nous prenons à gauche. La vue n'est malheureusement pas idéale... Une grosse usine EDF se trouve en contre bas et des transformateurs de chaque coté de la Seine) un sacré contraste avec la vallée des moulins ou l'on se croyait perdu dans un vallon de montagne. De chemin nous passons à route et entrons dans Montgelard par la route du même nom sur la carte (sur place Grand chemin). [La rue principale que nous empruntons est la plus ancienne voie reliant la vallée de la Seine et le plateau. Son architecture est caractérisée par la construction des maisons en pignon sur rue. Les cours sont communes, et
d'étroites ruelles entre les maisons permettent aux hommes et aux animaux de rejoindre les cultures. Les entourages en briques des portes  t des fenêtres n'apparaissent qu'à la fin du 19ème. Les puits sont communs à plusieurs habitation. (extraie panneau d'information]
 Nous débouchons dans une rue formant Té portant sur la carte le même nom. Nous prenons à droite balisage vert, nous arrivons de nouveau à une patte d’oie et prenons la rue de droite (peut être la rue de Tavers.) Nous descendons et arrivons au village de Tavers. Quittons le balisage vert et prenons la rue de droite, coupons la route de Montereau ou nous trouvons un passage dans la barrière de 
sécurité permettant de descendre le talus par un escalier, et, par un tunnel franchir la ligne SNCF. Il faut escalader un monceau de détritus pour retrouver le chemin de halage en bordure de la Seine. D’un coté la Seine de l’autre l’étang de la base de loisir. Nous le contournons. Une partie n’est pas clôturé l’autre, donnant sur le camp de camping de la base, l'étang devient inaccessible. Après le petit bois nous trouvons un chemin longeant la clôture et se dirigeant vers l’entrée de la base. Prenons ce chemin sur la gauche. J’espère qu’il est ouvert au public et qu’il rejoint bien l’entrée de la base. Je n’ai pas fait ce parcours. j’ai longé la Seine jusqu'à l’écluse pour revenir sur la route menant à la base de loisir et j’ai trouvé cela tout à fait inutile. Recoupons la ligne SNCF puis la route de Montereau. Devant l’église nous trouvons un ancien chemin aujourd’hui cimenté permettant de gravir la colline sans emprunté la route. Balisage vert et jaune et la branche du GR 2 permettant de ce rendre à l'arrêt SNCF. On a l’impression d’être à la montagne avec ce chemin sinueux. Le chemin fait fourche quittons les balisages partant à gauche pour prendre le chemin de droite (nous avons une belle vue sur la vallée de la Seine.) Nous débouchons rue des grimpette, que nous prenons  à gauche poursuivons par la rue des degrés. Si vous êtes garé autour de la Mairie vous êtes  arrivée.
 

 

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Rando : Canne Ecluse & autour de Villeneuve la Guyard

Canne Ecluse

Pour s'y rendre ; De Fontainebleau. Rejoindre la D606 route Fontainebleau – Sens. Passez les feux tricolores du Petit Fossard, passez le Grand Fossard, vous arrivez à un grand carrefour comportant une voie pour tourner à gauche avec des hôtels.  Prendre à gauche direction Canne Ecluse. Nous arrivons face à l’église, prendre à gauche la rue Désiré Thoison. En bordure de la rue nous trouvons des places de parking.


Carte IGN    Trace GPS & Topo sans Commentaires        Trace Randogps             

Le code mobile de cette randonnée est b310491
 
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Mars 2017

km     Temps     Arret     V/d     V/g      dénivelé
31        6:00       0:17       5,5      5,3        89  +

Canne Ecluse ["Son nom vient du latin Cannetum qui signifie lieu planté de roseaux. Cette étymologie paraît convenable à ce lieu, car en cet endroit très anciennement, commençait le gord de l'Yonne, le lieu où par des cours d'eau multiples elle allait confluer dans la Seine. Son lit alors; présentait un élargissement de plus du triple de ce qu'on peut voir de nos jours. D'autres explique l'étymologie du nom de cannes par les radicaux celtiques Can, blanc de craie et Nis, rivière.
L'adjonction de "Ecluse"
La modification du nom en 1886. "Le maire expose que la similitude de nom entre Cannes (Alpes-Maritimes) et Cannes (Seine-et-Marne), est cause qu'un grand nombre de lettres et de paquets destinés à la commune sont dirigés sur Cannes (Alpes-Maritimes), et ne reviennent à leur destination que trois ou quatre jours après, au grand détriment des intérêts et des relations. Il propose, pour remédier à ce grave inconvénient, qu'un autre nom soit ajouté à celui de Cannes.
  Le conseil municipal, après en avoir délibéré, demande que la commune soit désignée sous le nom de Cannes-Ecluse." La monographie de 1888 explique que le mot "Ecluse" a été choisi par l'administration des Postes et Télégraphes parce que le bureau télégraphique se trouvait à la maison de l'Ecluse. http://www.cannes-ecluse.fr/historique/chateau.html]
Je me suis garé rue Désiré Thoison après la poste c’est également le GR 2 que nous suivons lorsqu’il tourne à droite rue du gué, passons sous la ligne de chemin de fer par un passage sur élevé, suivons le GR sur la droite en bordure de l’Yonne [Elle coule principalement à l'ouest de la région Bourgogne-
Franche-Comté. Elle est le principal affluent gauche de la Seine. Elle a donné son nom au département de l'Yonne. L'Yonne est en réalité le principal cours d'eau du bassin de la Seine, et géographiquement, c'est l'Yonne qui coule à Paris. (Voir les détails  
dans blog Esmans) Par sa direction et son débit, l'Yonne a joué un grand rôle dans le développement et l'approvisionnement de Paris, depuis le Moyen Âge jusqu'à l'époque des chemins de fer, notamment pour le flottage du bois de chauffage depuis le Morvan et la descente des vins de Basse-Bourgogne. prend sa source dans une tourbière sur le Mont Préneley à 738 mètres d'altitude, au cœur de la forêt de La Gravelle dans le massif du Morvan. Elle se situe sur le territoire de la commune de Glux-en-Glenne, au sud-est de Château-Chinon. L'Yonne est classée navigable sur 108 km depuis Auxerre jusqu'à Montereau. Ses 26 écluses sont au gabarit minimum de 93 m sur 8,30 m. Elle est reliée à la Saône par le canal de Bourgogne qui débute à Migennes, et à la Loire par le canal du Nivernais dont le point de départ est Auxerre. wikipédia]
  Quittons le GR qui emprunte le pont et poursuivons notre chemin en remontant le fleuve, traversons le petit parc (balisage jaune). Nous longeons l’ile de Cresle une minuscule bande de terre à un grand pas de la rive permettant notamment au cygne d’être tranquille pour couver. Nous faisons la grande boucle de la rivière, c’est la réserve naturelle des Seiglats. D’un coté le fleuve de l’autre l’étang de l’ancienne carrière. Dès l’entrée nous avons des observatoires à oiseaux. Vers le milieu de la boucle, je trouve des cartouches de fusil de chasse en plastique usagé sur le sol, et je ne comprends plus... Nous sommes dans une réserve naturelle, a t-on le droit de chasse !

Incompréhensible. De plus les chasseurs se disent proches de la nature et ils polluent en laissant leurs cartouches derrière eux. Il n'y a, si je me souviens bien que dans l'Essonne sur le GR 32, ou j'ai trouvé des poubelles pleines de cartouches. Le dernier jour de chasse ils… (les chasseurs, pas des volontaires soucieux de leur environnement) devraient l'utiliser à nettoyer leur territoire. Quoi qu’il ne me semble pas que dans un fusil de chasse il y est extraction automatique de cartouches. C'est donc un geste
volontaire. C’est pourtant simple, la veste et le pantalon ayant plusieurs poches d’en consacrer une pour les cartouches vides, comme la cartouchière, elle peut recevoir les cartouches vide, puisqu’ils partent avec les cartouches pleine. Faisons la boucle, revenons presque à notre point de départ prenons le chemin sur la gauche, contournons le champ et prenons sur la gauche un petit chemin qui devient sentier en bordure de la ligne de chemin de fer. Nous longeons des mares Avant un étang nous longeons une horrible clôture en béton, cet étang est très long et peut large, il se confond avec le fleuve tout proche. On y trouve quelques maisons. Nous arrivons au camping du port. Nous contournons ce dernier en suivant la route d'accès. Nous passons un ru, puis la route fait un virage aigu sur la droite, prenons le chemin tout droit traversant un bois "de détritus" de l'autre coté un champ dont l'agriculteur à mangé le chemin. Nous retrouvons le bitume, et une énorme sablière. Contournons un étang, longeons une base nautique, nous retrouvons un balisage jaune peu visible, puis nous débouchons sur un chemin formant Té, nous prenons à gauche, laissons un chemin sur la droite, (qui peut être un itinéraire de secours si la trace devient impossible à suivre dans le petit bois que nous aurons à traverser un peut plus loin.) Après avoir longé les clôtures du haras, dont les bâtiments se trouvent sur notre gauche à la lisière du bois. Le chemin fait un virage à angle aigu sur la droite. Quittons ce beau chemin, qui nous ferait revenir en arrière lorsqu’il commence à entamer un virage à gauche, pour chercher un chemin pas facile à trouver dans les herbes. D'un coté de grands arbres, de l’autre de jeunes pousses, entre les deux, dans l'herbe, notre chemin.
On doit le trouver, car il mène à un champ pouvant recevoir des chevaux. Passons devant des barrières clôturant la prairie et nous entrons dans un bois mal entretenu. De chemin nous passons à sentier. Un peu de gym pour passer sous des arbres, un peu d'orties pour se fouetter les jambes, mais si l’on écoute le dicton, « c’est faire le plein de santé ». Un peu de ronces pour ses mêmes jambes. Sur la carte j'ai noté une dérivation évitant ce passage difficile de quelques centaines de mètres. (Mais elle n’est pas sur la trace GPS.)
Ensuite le sentier s'améliore, redevient chemin, nous traversons des taillis et des peupleraies. Nous sortons du bois retrouvons les étangs et sur notre gauche la base de loisir. Nous sommes maintenant sur le bitume. Nous retrouvons les étangs et une base de loisir sur la gauche, nous sommes sur le chemin des huit Arpents. Nous arrivons de nouveau dans des propriétés. Nous retrouvons le balisage jaune. nous poursuivons par la route de la noue Catin. Nous quittons le balisage jaune qui tourne à gauche vers le port. Traversons la départementale « 103 ». Sur l'autre rive nous apercevons le château de Missy sur Yonne. Poursuivons en face par la rue de l'Ile. Notre chemin fait un large esse gauche droite pour contourner le grillage des étangs que nous contournons. Nous arrivons à un carrefour en patte d'oie, prenons le chemin de droite. Nous
retrouvons un balisage jaune. Nous arrivons au hameau de la Chapelotte. A ce carrefour nous trouvons des panneaux d'informations d'un coté : Les étangs, Les Régnier et au fil de l'eau. Nous prenons à gauche, la rue de la Chapelotte, longeons ce hameau, puis un nouvelle étang, nous arrivons à une patte d'oie et prenons la branche de droite, (balisage jaune) longeons l'autre bord de l'étang s'appelant l'abîme, laissons un chemin sur la droite et au carrefour suivant nous arrivons sur une route bitumée. Nous abandonnons le balisage jaune partant sur la gauche pour prendre à droite. vers la ligne de chemin de fer. Nous débouchons sur une route formant Té prenons à gauche, la C8 longeons la ligne SNCF et prenons le pont sur la droite. Nous traversons la D 606. Attention,

pas facile, longue ligne droite à trois voies. Prenons en face la D337 en direction de Villeblevin et chaumont. Au carrefour avec la D156 nous prenons la rue du moulin sur la droite, en direction de Villeneuve la Guillarde. La rue du moulin. Nous entrons dans Villeblevin. [Sur une période de plusieurs siècles on trouve le nom de la commune sous différentes appellations. La plus ancienne désignation date de la fin du XIe siècle et s'écrit Villapoplinam, Villablovinam ou Villablovanam. Au fil des siècles le nom a évolué.
La première partie du nom se retrouve beaucoup dans le nord du département : Villeneuve, Villecien, Villebougis, Villemanoche, etc. Le préfixe villa a commencé à être employé vers la fin du IVe siècle, il désignait à l'origine une exploitation agricole gallo-romain. Il a gardé ce sens jusqu'au XIe siècle ; ensuite il a pris peu à peu le sens de village et enfin son sens actuel.
 De par son suffixe il est coutumier de dire qu'il s'agissait du pays du blé et du vin, ce qui est inexact car du blé et des vignes, il y en avait dans toute notre contrée. Dans son livre Toponymie générale de la France (1994) Ernest Nègre donne comme étymologie le préfixe bas-latin Villa et un nom propre d'origine germanique, Blouain, Blouvyn puis Blevin dérivant de Bobolenus. Ce qui donnerait la ferme de Bobolenus. Wikipédia provenant de http://www.villeblevin.fr/st/mn.php?mn=bb&rt=82584]  Traversons ce village (laissons les rues sur notre gauche) nous débouchons rue grande, pardon grande rue, que nous prenons à gauche. Je fais le tour de l'église [L'église Saint-Médard-et-Saint-Michel,  du  XVIe siècle, dont la haute tour carrée domine tout le village, date de 1586 et possède trois portails (fin XVIIIe) encadrés par d'énormes contreforts. Elle possède une triple nef, des arcades ogivales du XVIe et des pilastres toscans. Son clocher convexe est surmonté d'un campanile. 
sa chaire est du XVIIIe siècle. L'église héberge en son sein, depuis 1887, un orgue à huit registres fabriqué par le facteur d'orgue parisien Aristide Cavaillé-Coll. Il a été restauré au cours des années 1990, sous l'impulsion de l'association Les Amis de l'orgue de Villeblevin et on peut l'entendre lors de nombreux concerts donnés en l'église. Wikipédia provenant de http://www.villeblevin.fr/st/mn.php?mn=bb&rt=82584 ] en prenant la rue de droite et devant le porche je prends à gauche. Il nous est impossible de voir le château de Carlo. [La maison des Barres fut en possession de cette seigneurie aux 12ème/13ème et y fit édifier une forteresse. A cette illustre famille succéda aux 14ème/15ème la maison de Bouville. Au 19ème siècle, les Le Barrois de Lemery firent reconstruire le château sur l'emplacement du château fort primitif. Famille des barres. Originaire de Langres, Les "Des Barres" étaient seigneurs de Chaumont, St Agnan, Villeneuve la Guyard et autres lieux. Le chevalier Guillaume des Barres, dit le Barois, se distingua par sa fidélité à Philippe-Auguste qu'il sauva à plusieurs reprises, notamment au siège de St Jean d'Acre en 1191, et à la célèbre bataille de Bouvines en 1214. http://www.villeblevin.fr/st/mn.php?mn=bb&rt=82584] Nous retrouvons la grand rue à un carrefour en forme de patte d'oie inversé comportant une fontaine fleurie à la mémoire 
 d’Albert Camus [Il est mort sur le territoire de la commune de Villeblevin sur la route nationale 5 (renumérotée RN 6 à la fin des années soixante-dix puis D 606 depuis 2006) dans un accident de voiture le 4 janvier 1960. Il était passager de la puissante Facel Véga conduite par son éditeur Michel Gallimard.] Nous retrouvons le GR 2. Prenons la rue de droite (GR) qui se nome peut être ‘’rue de Flagy’’. Nous grimpons un peu, quittons le GR partant sur la gauche, poursuivant notre bitume, nous arrivons sur le plateau et les champs. Dans la plaine nous avons une large vue sur l'horizon, sur la droite, les petites collines du Montois, sur la gauche les tâches cubiques blanche des immeubles de Surville (Montereau) et face à nous on commence a discerner l'aqueduc de la Vanne. Nous débouchons sur la D 103 que nous prenons à droite sur quelques centaines de mètres, puis le premier chemin sur la gauche. Coupons le GR 2, puis la D156 poursuivons en face. Nous laissons deux chemins sur la droite. Nous apercevons sur la gauche, la construction en pierre de l'aqueduc de 

la Vanne franchisant une petite dépression. Nous arrivons à un carrefour au milieu des champs. Prenons le chemin de droite. Chemin de Bernier, de chemin nous passons à bitume, nous retraversons la D606 et entrons dans Bichain, hameau, rattraper par sa grande sœur Villeneuve la Guillarde. Prenons en face la rue notre dame qui débouche, dans la rue Saint Jean, que nous prenons à gauche. Nous sortons du village, la route entame un virage sur la droite, nous la quittons pour prendre un chemin sur la gauche. Sur la gauche nous apercevons le château de La Brosse Monceau perché sur le flanc de sa colline. Nous longeons plusieurs étangs, dont certain comporte de petites habitations. Nous débouchons sur un chemin formant Té nous prenons la branche de droite. C'est un chemin renforcé, nous trouvons quelques maisons. Nous nous approchons de la ligne SNCF, prenons le chemin de gauche, longeons notre dernier étang qui est peu large et toute en longueur. Longeons la ligne de chemin de fer, nous arrivons à une route, nous faisons un crochet pour contourner le pont. 
Nous retrouvons le GR 2, nous le reprenons sur la droite, retrouvons le talus du chemin de fer. Sur la gauche, des taillis, de grandes herbes, ce sont les terrains de la de la ferme expérimentale écologique. Pas de chance le temps c’est assombrit et il pleut. Cela me fait penser à 2013 lorsque je faisais ce bout d’itinéraire dans la boucle GR 12-132-213&2 j’ai eu le même temps ce qui m’avait plombé le moral (http://randosacaudos.blogspot.fr/2014/06/boucle-empruntant-les-gr-13-132-213-et_4688.html) Comme nous sommes proche de la zone des combats de Napoléon en 1814, ce temps ne me fait pas penser à la victoire, mais à une défaite.  l’Celle de Waterloo  et au poème de Victor Hugo : l’expiation [Waterloo ! Waterloo ! Waterloo ! morne plaine !
Comme une onde qui bout dans une urne trop pleine,
Dans ton cirque de bois, de coteaux, de vallons,
La pâle mort mêlait les sombres bataillons.] Pas le morale le gars. C’est un no man’s land  avec des terres qui doivent servir à la bio ferme [Ouverte en octobre 2009, cette ferme biologique d’un nouveau type utilise la phytorestauration qui transforme les matières polluées en terreau.
    Cette dépollution s’effectue grâce à des technologies innovantes : la phytolixiviation des polluants grâce aux racines des plantes
la phytofixation et la phytotransformation des polluants non biodégradables dans des filtres de tourbe. Cette technologie mise au point par la société Phytorestore permet de traiter les matières polluées (boues, produits de fosses sceptiques…) grâce aux plantes, de les transformer en filtres organiques pour des jardins filtrants .
Les sols sont ainsi restaurés et cela évite les solutions destructives pour les déchets comme l’incinération ou l’enfouissement.
Les plantes utilisées : iris, scirpes, carex, roseaux… ne « mangent » pas les pollutions et sont donc réutilisables pour d’autres usages.
La Bioferme accueille également une pépinière de plantes dédiées à la dépollution.
Ceci va permettre le développement de nouvelles approches de dépollution par les plantes et d’utilisation des biomasses végétales :bio carburant, matériaux combustibles pour les chaudières ou isolants pour l’éco construction.
A long terme, cette technologie innovante de phytorestauration servira aux villes écologiques du futur. Des espaces verts urbains pourront être dédiés à la dépollution des sols, de l’air et de l’eau des villes. http://www.faiteslepleindavenir.com/2009/12/16/la-bioferme-de-la-brosse-montceaux-1er-centre-de-remise-en-forme-des-terres-polluees-grace-aux-plantes/]
C’est utile mais pas très jolie, d’un coté de grandes herbes (parfois cela sens mauvais) de l’autre les lignes de chemin de fer et un chemin remblaye par du mâchefer provenant certainement de la fonderie d’aluminium de Montereau. Sous la pluie c'est déprimant. Le reste du parcours me semble un peu long, surtout que je prends une averse qui me trempe en trente seconde. Je trouve cette fin de parcours un peu triste. On fait un crochet dans un bois pour éviter une propriété privé. Nous sommes toujours sur le GR 2 & un balisage jaune. Nous sortons du bois et traversons un champ, nous arrivons à Cannes Ecluse, par le chemin des plantes, chemin qui deviens rue du même nom, nous prenons à droite la rue de la Prairie. Nous débouchons dans la rue Saint Georges que nous prenons à gauche, nous quittons le balisage jaune, pour suivre le GR2, la rue serpente, nous arrivons à une fourche prenons à droite, puis à une seconde fourche proche du château. Nous sommes rue Désiré Thoison, longeons le château [La construction d'un premier château sur l'emplacement actuel au centre du village, au croisement des voies Est-Ouest et Nord-Sud, semble remonter aux années 1100.
Il aurait été construit en partie avec des matériaux provenant de la démolition d'un château plus ancien situé dans la "forêt de Cannes", aux confins de La Brosse-Montceaux. La consistance et l'architecture de ce premier château ne sont pas connues. L'observation sur site laisse à penser que le bâtiment seigneurial, qui devait occuper l'emplacement du château actuel, et ses annexes formaient un rectangle entouré d'un fossé.

 

Une légende :

La légende locale raconte qu'il était relié par souterrains aux châteaux d'Esmans (la ferme fortifiée) et de la Brosse-Montceaux. Ne s'agit-il que d'une légende comme on en rencontre souvent ?
Pas facile de se faire une idée d'autant que de tels souterrains avaient avant tout un usage défensif. Deux indices laissent à penser que la légende pourrait avoir un fondement de véracité : il existe sur le site actuel une cave ayant vaguement la forme d'un souterrain se terminant sur un éboulis après quelques mètres. Et puis, quand, pendant la seconde guerre mondiale, l'âne Pompon de la ferme du château mourut, les ouvriers agricoles, au lieu de l'ensevelir, le jetèrent dans une cavité en face du chenil de la police actuel. Vu la nature des sols à Cannes-Ecluse, cette cavité n'était certainement pas naturelle. N'était-ce pas un tronçon de souterrain ?
A contrario, nombreux sont les enfants d'Esmans ayant exploré la ferme fortifiée sans jamais y découvrir de départ de souterrain.

 

Le château actuel

Le château est ensuite la propriété de plusieurs familles nobles : les d'Hanmer-Claybrooke, puis les Deville. En 1838, il entre dans la famille Dulong de Rosnay par le mariage d'Hermand, fils de Louis Dulong(5), général de Napoléon 1er et de Louis XVIII, avec Marie Deville. Hermand le restaure totalement et lui donne son architecture actuelle.
Par mariages, il devient ensuite propriété des familles de Fitz-James et de Miramon.
Plusieurs membres de ces familles illustres sont enterrés au cimetière de Cannes-Ecluse, dont Madeleine Dulong de Rosnay, née le 25 juin 1845 à Cannes-Ecluse, décédée le 1er novembre 1913 à Cannes-Ecluse, épouse de Jacques Charles Edouard de Fitz-James, décédé le 30 novembre 1913 à Cannes-Ecluse. Son fils, Edouard Jacques Joseph, est maire de Cannes-Ecluse entre 1912 et 1914.

Le préventorium

A la fin des années 1920, la famille de Miramon se sépare du château qui devient une "maison de repos" puis un préventorium. Pendant la deuxième guerre mondiale, il abrite quelques familles juives fuyant Paris et transitant par Cannes-Ecluse. Des concerts et des spectacles sont organisés par "l"Amicale des Convalescents du Préventorium" au profit des prisonniers de guerre de la commune.
L'utilisation massive des antibiotiques dans la lutte contre la tuberculose ayant réduit à néant l'utilité des préventoriums, le dernier propriétaire privé, Eugène Lecomte, s'en sépare en 1963.

 

L'École Nationale Supérieure des Officiers de Police

Le domaine est acheté par le ministère de l'intérieur qui, en 1964, y installe le Centre National d'Education Physique de la Police et le Centre National de Formation des Unités Cynophiles.
En 1971, est créée l'École Supérieure des Inspecteurs de la Police Nationale (ESIPN). La première promotion d'élèves inspecteurs est accueillie le 16 septembre 1974.
Par décret du 11 juillet 1995 de Jean-Louis Debré, ministre de l'intérieur, l'ESIPN devient l'École nationale supérieure des officiers de police (ENSOP).
L'école reçoit par deux fois la visite du Président de la République : Valéry Giscard d’Estaing, le 25 janvier 1979, et François Mitterrand, le 14 juillet 1985.
http://www.cannes-ecluse.fr/historique/chateau.html.] Nous passons devant l’église [Les débuts sont inconnus et les premières informations remontent à 1739.
À cette époque, il y a deux églises : «Les Églises Prieuralles et Paroissiales De Cannes ne composoient qu'un seul vesseau et n'étoient séparées que par une Cloison de Bois. La Tour ou etoient les Cloches était placée au bout de la Chapelle Collateralle de la Paroisse et touchoit à l’église Prieuralle».
L'église paroissiale est destinée aux fidèles du village, l'église prieurale est destinée aux moines du prieuré Saint-Pierre(2). L'église prieurale était une extension vers l'est de l'église paroissiale. Les deux étaient séparées par une simple paroi de bois.

 

L'écroulement du clocher

Le 18 janvier 1739, le clocher s'écroule : «les vents ... ont renversés la Tour et tellement endomagés l'église Prieuralle qu'il a été ordonné par un Arrest du Grand Conseil» (du monastère de Saint Germain des Champs, dont dépendait le prieuré de Cannes), «qu'elle seroit démolie et qu’on batiroit une Chapelle Parallele a celle de la Ste Vierge pour y célebrer doresnavant la Messe et y exercer les Charges dont etoit tenue cy devant l’ancienne Eglise, qu’il seroit Elevé unPignon de Pierres pour fermer la Paroisse a la place de la cloison de Bois qui la separoit du Prieuré, et que la Tour seroit rebattie dans la mesme place ou elle etoit».

 

Une nouvelle chapelle prieurale

En 1749, la nouvelle chapelle prieurale (Saint-Pierre) est construite à côté et au sud de l'église paroissiale (Saint-Georges).
Comme précédemment, la chapelle et l'église forment un seul bâtiment.
Une petite porte est ménagée au sud, du côté du prieuré pour permettre l'accès direct des moines à l'église. Elle sera la cause d'un épisode judiciaire de longue durée dans les années 1870.

 Un nouveau clocher

En 1754, le clocher est construit à son emplacement actuel pour la somme de 3 647,10 livres dont 2 840 par moitiés à la charge du prieur et des habitants. La différence est la valeur des pierres de l’ancienne tour (ou plutôt ce qu’il en reste, car en 15 ans, le tas avait bien diminué, ne serait-ce que pour construire la nouvelle chapelle prieurale).

On décide alors que «afin qu'il soit notoire que la transposition de cette tour s'est faite du consentement de toutes les partyes interessées, il sera choisy une grande pierre tendre, laquelle sera posée à 6 pieds au-dessus du rez-de-chausée dans le milieu du pilier et face au couchant(5), sur laquelle seront gravés ces mots : «Ce clocher était anciennement posé entre le choeur et la nef et conséquemment pour moitié à la charge du sieur prieur et des habitants qui n'ont consenty à sa transposition qu'aux conditions que sa construction et entretien seront à l'avenir comme auparavant à la charge des uns et des autres».
Cette clé de répartition des charges d'entretien du nouveau clocher fonctionne jusqu'à la fermeture du prieuré de Cannes, quelques années avant la Révolution.
http://www.cannes-ecluse.fr/historique/église.html]. Nous retrouvons notre parking. 
 



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