vendredi 10 octobre 2014

Randonnée Le Plus Loin Possible : GR 51 Etape 1004 - Gourdon - Grasse

GR 5 de Nice à Aspremont - GR 51 Aspremont à Grasse

Le balcon de la méditerranée

Mai 2014 

Les deux itinéraires : Bleu GR 51 Gourdon Grasse par le chemin du paradis

                                     Parcours balisé en jaune (évite les gorges du loup) 

Le GR 51 ce que j'aurai du faire si je n'avais pas eu de crainte n'y écouté les pessimistes.

 

Carte IGN          Traces GPS & Topo sans Commentaires          
 
                            Circuit Jaune    Le code mobile de cette randonnée est b305488
Trace Randogps
                            Circuit Rouge   Le code mobile de cette randonnée est b305489

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Gourdon - Grasse Etape 1004

 KM    Temps    Arret     V/d    V/g    Dénivelé   Altitude maxi
 21,0    4h35      46 mn    4,7     4,1         282+           788m          en                                                                                                  

Contournons les gorges
 La nuit me conseilla de tourner le dos aux gorges du loup. Je prends le sentier jaune repéré hier, les gorges par le bois de Gourdon. Promenade facile bien indiqué en jaune et bien fléché. Hier il m'a été déconseillé, pas intéressant, beaucoup de routes. On verra bien. D'après la carte, en effet il n'y a pas de sentier. Nous ne marchons que sur des routes forestières en grande partie sur un plateau. Nous avons de belles vues sur la montagne, au loin la mer qui se confond aujourd'hui avec les nuages. Le chemin ne fait que de descendre, nous passons parfois en mode sentier, pas longtemps. Quelques passages manquent de balisage, attentif ou je mets les pieds, je ne vois pas la trace jaune. Je suis le chemin de ravinement emprunté par l'eau au lieu du sentier. Cela coupe un virage et je retrouve mon chemin un peu plus bas.
L'entré du gouffre
Après avoir traversé une route, nous passons devant un gouffre. Si un vététiste ne me l'avait pas fait remarquer je passais à coté, sans le voir. Si j'avais le temps et une bonne pile électrique je descendrais, juste pour estimer la profondeur. La descente n'est as facile, mais faisable sans danger apparent. Nous arrivons avec l'intersection du GR 51. Je m’aperçois que le chemin en pointille sur la carte, est en réalité un chemin autorisé aux 4x4 et trials, des bandes grossières de roulement en ciment évitent la dégradation du lieu. Revenir en arrière par le GR me tente beaucoup. Il est 9h, je n'ai que quinze kilomètres à faire et en descente douce.
 Maintenant que j'ai contourné la difficulté, j'aimerais bien voir si c'était aussi terrible que cela. Je suis maso attention dans le sens ( personne qui ne ressent du plaisir qu'à travers sa propre souffrance), je repars en sens inverse. Gourdon me revoici.
Après une rude descente, sur un excellent chemin, je retrouve l'aqueduc. Je le suis sur la gauche. Un petit chemin d'une soixantaine de centimètres  longe la canalisation, puis c'est l'à-pic du ravin, mais un ravin arborisé de chêne, de pin et autres arbustes, pour l'instant pas de problèmes de vertige, n'y d'impression de danger. Cette végétation cachant le sentier à l'observation d'un point élevé ou de l'autre coté de la vallée, on ne se rend pas compte que c'est si facile. Parfois nous marchons sur ce que je pense être l'aqueduc

primitif, en ciment et recouvert de dalles, qui pour certaine sont cassées, les trous sont bouchés par des cailloux, qui sont plus ou moins en saillie, si l'on ne regarde pas ou l'on met les pieds gare à la chute. Suivant la largeur du chemin, un escalier de 3 ou 4 marches nous fait passer alternativement sur le sentier caillouteux ou sur l'ancien aqueduc en ciment, certain passage sont plus acrobatique en passant sur des passerelles sécurisées par une rambarde. La première passerelle

(dernière dans le sens Goudon-Grasse) est vraiment posé dans le vide comme le tuyau qui repose sur des poutres en acier fixées dans la roche des tôles permettant la continuité du chemin. C'est l'affaire d'une dizaine de mètres. Un bastingage, sans plainte, nous permet de se tenir et de passer sans encombre. Ensuite c'est du ciment sur le rocher. Le chemin est agréable, sans difficulté, une vrai promenade de santé. Nous arrivons aux tunnels, qui m'ont été tant décriés, peu large, il ne faut pas avoir un gros sac à dos. Vais-je avoir besoin de botte ? j' ai passé 5 tunnels. Deux en effet on de l'eau.

Pas jusqu'aux chevilles, comme on me l'avait annoncé, à peine au dessus de la semelle de mes chaussures, certain tunnel sont long et, il vaut mieux avoir une lampe électrique pour éviter les obstacles : Planchette, cailloux ou trous, afin de combler des creux dans le sentier longeant le tuyau ou de marcher à pied sec en sautant de caillou en caillou. Au moins à l'intérieur pas de risque de vertige. Ceux qui sont mouillés nous risquons la chute à tout instant du aux pierres bancales installées pour ne pas se mouiller les      pieds.
                 Sur les passerelles le long du tuyau belles vues sur les gorges et Bar sur Loup

Un seul tunnel à vraiment une fuite importante et n'est pas très facile à passer ….. sans se mouiller.  (rando autochtone en baskets. oui c'est faisable mais il faut sautiller de pierre en pierre pour ne pas se mouiller les pieds. Tout cela pour dire que c'est un chemin facile) malgré tout sans lumière la chute dans la boue, se rapper les coudes le long des parois est toujours possible. La lumière permet de voir l’énorme crapaud dans un creux, qui se demande ce que vous venez faire la. Tunnels et passerelles en béton se succèdent. Les fuites sur l'aqueduc me surprennent : pourquoi ne sont elles pas réparé ? Il parait que cela fait des mois, pour ne pas dire des

années que c'est comme cela. Pourtant des réparations, on en voit. Des parties entière en inox, mais beaucoup de provisoires : rustines maintenues par des serflexs. Mais cela doit couté cher, l'acheminement doit ce faire par hélicoptère, à moins que la route soit au dessus. Mais laisser ses millions de litres d'eau rejoindre le loup, ça me gêne un peu. On viendra par la suite nous culpabiliser, nous, les pauvres citoyens, pour un robinet ou une chasse d'eau qui fuit. Là ce sont des millions de mètres cubes perdu et rien n'est fait.
j'aperçois le nid d'aigle
Alors messieurs les gestionnaires, réparés vaut fuites, entretenez nos installations. Au prix du mètre cube, les tuyaux peuvent bien être réparé. Moins aux actionnaires, plus à l’entretien. Donc reprenons : Avec le prix exorbitant du mètre cube, à la place de redistribuer cette manne aux actionnaires OUI encore eux. Ou, de les perdre par des coups de bourse. Entretenez nos canalisations. Une fois que vous aurez balayé devant votre porte, vous serez plus crédible en nous submergeant de pub sur la citoyenneté. Une petite aparté : Il y a quelque temps j'étais dans le Limousin, le vendredi soir vers 16h00 une canalisation souterraine éclate. Téléphone à la compagnie des eaux. Bas j'ai personne, prévenez le village (faut dire qu'il doit y avoir une vingtaine de maisons d'habitées) On coupera l'eau à minuit. Y a pas de service d'urgence ? Il y avait peut être foot, ou un  film à la télé) Le lendemain à 7h00 l'eau coulait toujours. C'est pas grave, il payeront. Tout de même vers 8h30 ou 9h00 ils sont arrivées. A quoi sert la permanence !!!    Sortons de ce tunnel au sens propre comme au figuré et continuons notre parcours, je vois mon nid d'aigle, aller encore quelques virages et puis j’arrête. Cela fait une demi heure que je marche sans aucune
difficultés, le reste du parcours doit être identique, j'ai regardé hier à la jumelle et j'ai vue des randonneurs le long du tuyau. On ma fait peur pour rien. La descente du nid d'aigle est excellente. C'est un chemin bien entretenu avec un petit escalier, dure a grimper ça oui, mais bien tracé et en bonne état. Je ne suis pas descendu jusqu'en bas avec mes ballerines, (j'étais en repérage et l'orage grondait) un chemin parfaitement réalisable le long du tuyau. Sans lumière, il ne faut pas avoir peur du noir ou de ce mouiller les pieds. Il y avait peut être un peu plus d'eau cette hiver avec toute la pluie que la cote d'azur a reçu en 2014.
Grasse approche
Je fais demi tour. Sur le chemin du retour, je vois un renard. Cela me donne une idée, que les locaux ont certainement déjà eu. C'est un beau parcours pour une rando de la journée, du nid d'aigle promenade jaune par les bois de Gourdon puis GR 51 jusqu'au pied du nid et la petite grimpette pour rejoindre Gordon. Belle balade du dimanche.
Après ma colère, pour des fuites non réparé, et des idées de promenade pour les locaux (qui n'ont pas besoin de moi) poursuivons notre itinéraire. Seul une partie n'est pas intéressante, le long de la départementale 3, mais le bas cote est large. Le passage devant une carrière ou l'on avale toute la poussière est pénible. Le contournement d'une usine fabriquant certainement du parfum, est agréable par ses senteurs. Respirez bien, un peu plus loin c'est une usine d’incinération et ce n'est pas les même senteurs. La carte est fausse, ou

l'usine c'est agrandie. La route que nous devions prendre est derrière le grillage, mais cela ne pose pas de problème, nous passons une rue plus loin. Puis une immense piste de Kart. Cela commence à faire long, je comprends la raison du désintéressement de ce coin.




L'église de Grasse
   
    


On croit être arrivée, mais non, nous sommes proche d'une zone d'habitations tentaculaires. Nous sommes de nouveau sur un chemin forestier large et boisé, mais pas assez pour nous protéger du soleil. Le chemin descend en pente douce tout en serpentant sur ce flanc de la montagne, ça longueur est interminable. je commence à voir des toits, mais ce n'est pas encore la, Grasse est de l'autre coté de cet éperon rocheux. Alors, on serpente à flanc de cette colline. Nous coupons enfin la N 85 route Napoléon traversons une aire de stationnement comportant des panneaux d'informations. Nous poursuivons par un espace en friche pour déboucher sur une petite route. Je quitte le GR 51 pour prendre sur la gauche la route me faisant entrée dans Grasse par la petite porte. Enfin j'arrive aux premières maisons, fini le chemin bonjour la chaussée et cela descend raide, très raide. Je commence à regretter mon itinéraire de juin, j'aurai du partir dans l'autre sens, des le premier jour j'aurais 20km de rude monté.
    

     
Enfin j'arrive, après avoir descendu un nombre certain d'escaliers devant servir de raccourci. Je
débouche dans la rue principale proche du casino et du vieux quartier.
Grasse est à visiter c'est très jolie, mais fatiguant par ses rues en pentes et ses escaliers. faut dire que je suis descendu jusqu'à la gare vérifier l'heure du train et acheter mon billet. Mon hôtel est bien situé à trois pas du vieux quartier et à deux pas de l'esplanade donnant une vue jusqu'à la mer. Le spectacle est magnifique, j'ai une vue sur tout mon trajet et sur la baie, de Nice à Fréjus. Peut être que l'on ne voie pas aussi loin et que notre vision s'arrête avec les monts de l'Esterelle, mais c'est tellement grandiose. Il faut que j'en profite. De l’hôtel certaine chambre avec balcon donnent coté panorama, mais pour une nuit, je donne coté montagne ; enfin fondation de l'immeuble d'en face, poutres de béton enserrant la montagne pour soutenir une plate forme supportant l'immeuble. Pour une nuit et à ce prix, je ne peut pas être exigent. 
Samedi : Beaucoup de monde dans cette hôtel, j'avais pris le petit déjeuné mais un groupe avait envahi la salle. Un peu débordé, la préposé me propose de me monter mon encas dans la chambre, je suis surpris, c'est la première fois que l'on me propose ce service. Tout en remontant je regrette, me disant avec tout ce monde en bas, je vais l'attendre un bon moment mon café. J'étais à peine installé à méditer mon regret et à voir mon train 
s'éloigner, que l'on frappe à la porte. Le service est parfait et rapide.
Le réceptionniste m'avait indiqué un raccourcie pour la gare. 20 mn à pied tout en descente et je me plante, je n'ai pas vu les escaliers coupant le virage, alors je fais un énorme détour, par le flanc de la colline, me voici au niveau de la cathédrale. Hier en me promenant, dans le vieux quartier, je me suis mieux débrouillé par le chemin balisé. Heureusement que je parts de bonne heure. A la gare j'attends mon train pour Nice.

     

      

Grasse me revoilà
En juin je devais au départ de Grasse ; rejoindre Castellane par le GR 4. Je n'ai fais que la première étape Grasse Gréolière. Itinéraire dure, long 28 km. 23 km annoncés sur la carte, c'est dire le nombre de lacets qui ont été raccourcies. 1390m de dénivelés positifs, hauteur maxi 1282m V/d 4,3 et V/g 3,5
Je n'ai pas mis la carte ni la trace GPS. La raison en est simple pour moi c'est une voie sans issu. L'année prochaine faut que je trouve autre chose.
Les sentiers mon paru plus facile, moins de cailloux instables. Il semblerait que l'on puisse faire cet itinéraire en deux temps avec un arrêt que je mettrais à Caussols, seul village que j'ai rencontré, il y a bien une auberge sans chambres et qu'une chambre d’hôte, alors faut être le premier à retenir. Voila ce que nous dit le site de la commune :







  




  Caussols est une commune des Alpes-Maritimes, située sur un plateau dans les préalpes de Grasse vers 1100m d'altitude. Entre mer et montagne, le site offre une nature préservée et protégée qui assure la présence d'une flore très spécifique et d'une faune abondante, y compris d'espèces endémiques au site.
La présence d'habitants à Caussols est avérée depuis l'âge de bronze, grâce à la présence de divers oppidums datant de cette époque. L'occupation du plateau fut ensuite intermitente de par la rudesse des conditions de vie. Aujourd'hui, la population augmente régulièrement depuis une vingtaine d'années pour s'établir à 219 habitants au recensement 2007 (répartis sur 27,39 km²). Le village tend maintenant à s'inscrire dans la vie du département avec notamment l'adhésion à la Communauté d'Agglomération de Sophia-Antipolis.
Le plateau de Caussols présente de nombreux intérêts au visiteur: l’embout de Caussols, l'observatoire de Calern, l'église Saint-Lambert, les nombreux sentiers de randonnée.

Cipière
Cette vallée ouverte et ce plateau son très jolies. Attention en cas de brouillard !!!!
Le sentier n'est pas vraiment marqué au sol, il faut se repérer aux cairns (Un cairn est un amas artificiel de pierres. On les trouve la plupart du temps sur les reliefs, pour baliser un sentier traversant un sol rocailleux ou aride [déf. wikipédia]) Ou bien il faut un GPS : A condition qu'il fonctionne par mauvais temps. Pour rejoindre Cipière on est pas seul, il y a toujours dans le paysage les dômes de l'observatoire des étoiles qui n'est pas loin, mais par temps de brouillard on ne doit plus voir les installations. On trouve une pancarte  annoté en rouge Berger dangereux. J'ai pas prêté attention. Pensant que c'était des randonneurs qui avaient eux des mots avec un berger. Après avoir dépassé un puits et un
réservoir (avec de l’eau certainement pas potable pour nous). Je me suis fais courser par deux bergers, (des chiens) Des molosses qui en voulaient à mes petits mollets, j'ai bien eu du mal à m'en débarrasser. Pas de berger (sur deux pattes) pas de moutons ou autres, pas d'habitations, sait pas d’où ils sortaient. Ensuite ont découvre Cipière de haut, et le village mérite d'être traversé, il est bien fleurie. Et ouf, on souffle on voit enfin Gréolière, c'est pas loin, juste en face un peu sur la gauche, mais ce que l'on ne voit pas ....... c'est que nous sommes obligé de descendre jusqu'au loup (la rivière, et oui encore lui) pour trouver un pont car Gréolière est sur l'autre rive, et la grimpette, elle vous tue. A un moment j'ai cru que mon
Gréolière dans les nuages
front allait toucher le sentier. Je ne sais plus si c'est la pente qui est rude, ou si c'était moi, trop fatigué qui me courbait à la rencontre du sentier. Petit tour habituelle dans le village, mais trop fatigué pour apprécier, je recherche l'épicerie vue sur internet, que je ne trouve pas et me dirige vers ma location. Location que j'ai bien eu du mal à trouver. Une nuit une personne, cela n’intéresse pas. L'un des
Pont sur le loup
loueurs me la dit clairement. Après ma douche un petit repos, alors que j'ai une belle terrasse sur les gorges du loup je ne vois plus rien tout les sommets sont dans les nuages. Gréolière est à environ 700m, le sommet du Cheiron (1700m), j'ai l'impression d'avoir le ciel à porté de main. Je fais mes
courses à l'épicerie du village. Si vous n'avez pas besoin de grand chose, tout va bien. Je demande au resto s'il est ouvert ce soir ? (le resto s'occupe de l'épicerie) On me répond : On ne sait pas, on a fait une bonne journée à midi, le cuisto prépare, mais si nous n'avons aucune réservation on n'ouvrira pas. Voila notre carte téléphoné....! Très bien mes quinze ou vingt euros ne les intéresse pas, je mangerai ma tranche de jambon. Le lendemain j'ai trouvé mon épicerie que j'avais vu sur internet, à la sortie du village en direction de Nice. Une vrai épicerie. On lui arrache ses pancartes d'information.
Gréolière
La nuit fut courte l'orage après avoir tourné tout autour du Cheiron à daigné y resté. Beau spectacle, mais pas rassurant. Le lendemain on ne voit plus grand chose, pluie serré, éclaires, tonnerre. Au info on parle d'une petite catastrophe, dans la vallée d'à coté ; celle de Grasse. Il est tombé 5 mois de pluie en 4h de temps, ce qui correspond à 1,50m d'eau. Je crois que la Siagne (rivière locale) à débordé et la boue à envahie des maisons en bordure. Il me semble également que le train des pignes (c'est de l'autre coté du Cheiron) à
encore eu un problème avec un éboulement. Il est annoncé deux jours d'orages. Et il pleut toujours. Il est 8h00 je ne suis toujours pas partie. j'attends l'éclaircie. Qui ne vient pas. Il va falloir prendre une décision. J'ai encore 20 km à faire aujourd'hui, l'orage gronde toujours. J'ai deux barres à passer le Cheron (1500m) puis la montagne de Charamel (1000m) et un plateau entre les deux. Pas beaucoup de villages. Je panique. J'ai peur des éclaires, de me faire foudroyer, la haut dans les nuages, j'ai peur que mon GPS ne fonctionne plus à cause des nuages et que je me perde sur le plateau. Ma carte papier n'est pas détaillé et il me semble que je n'est pas de village jusqu'à mon point de chute. J'ai oublié qu'il y a deux refuges entre mon point de départ et mon point de chute. Ils ne sont pas sur ma carte (pas assez détaillée) et je ne les ai pas repéré sur le GPS. Dans le sud fait toujours beau.  J'ai peur. J'ai une peur panique. Je ne parts pas, maintenant il me semble qu'il est trop tard pour faire 20 km ou plus dans la montagne. je tourne le dos au Cheiron et retourne sous une pluie battante, en stop sur la côte pour prendre un train et rentrer à Paris.
L'année prochaine je ne ferai pas ce parcours. (pas deux fois au même endroit) vue mon age, je n'ai plus le temps, il faut que j'avance. Je continuerai les balcons de la  Méditerranée GR 51 puis je remonterai en contournant la foret du Tanneron par le nord (balisage locale) pour rejoindre le GR 49 et remonter vers les gorges du Verdon.Cette première expérience en montagne ma fais réfléchir à la suite à donner à ma randonnée. Je doute que les plus haut sommet des Alpes et des Pyrénées soit mon futur programme, ou alors accompagné. Je ne me sens pas l'âme d'un montagnard.
Voici un article de Nice matin sur les intempéries. C'est juste pour justifier ma trouille.
http://www.nicematin.com/grasse/video-lequivalent-de-trois-mois-de-pluies-en-quatre-heures-a-pegomas.1797913.html
 
 
 
 
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