jeudi 4 août 2016

Randonnée Le Plus Loin Possible : GR6 Russan - Brignon Etape 1025

Russan - Brignon

Etape 1025 GR 6

samedi 25 juin 

 

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 km    Temps    arret    V/d    V/g    dénivelé
16,6    3:04      10mn    5,4    5,2         88+

Points hauteur d'eau du gardon. Mais ou est-il ?
Dernier jour petite étape, un train à prendre et surtout à ne pas louper. Le samedi deux trains dans la journée, un à huit heures l'autre à treize heures, soyons à l'heure sinon je couche en gare ou je me rends à Nîmes à pied. Je ne vais pas rechercher le Gr 6 ou je l'ai abandonne hier, je coupe par la D 418. Je suis en forme, j'ai passé une excellente nuit dans un gîte pour huit, mais j'étais tout seul. Une immense pièce de convivialité, une cuisine, deux douches, un lavabo un hammam. Le luxe. Le village n'est pas remarquable, mais sa petite place est vivante, le soir c'est le rassemblement des jeunes, et des moins jeunes. tout à coté du café, une échoppe ou l'on peut manger. Il faut connaître. Ce sont des habitués du village, qui sur un coup de fatigue ou manque d'imagination viennent manger là. Moi c'est mon hôte qui m'avait retenu une table, dans le cas contraire je ne sais même pas si je me serais arrêté. Rien n’indique que c’est vraiment un restaurant et les tables à l’ombre sur la place peuvent prêter à confusion avec celles du café. Attention, pas de menus, pas de carte. C'est le repas comme à la maison et suivant l'humeur de la patronne. Aujourd'hui elle est de mauvais humeur ce sera donc ; poulet ou boudin (je ne plaisante pas), il y avait bien du boudin au menus, et la patronne n’était pas dans les meilleurs dispositions. Fatigué par une après midi passé en plein soleil pour la fête de l'école. J'ai oublié, dans les deux cas de la purée. Une vraie purée avec des morceaux de pomme de terre mal écrasé, un régale une salade sortie du jardin et qui croque un peu sous la dent. Voila c'est très bien, pas de chichi, c'est copieux et pas cher. Me voila donc parti par la D 418, j'avais juste un doute sur l’itinéraire, après la ferme de Menouret, je me demandais si le pont au dessus du Bourdic existait bien. J’avais pris cette rivière pour un ru. [Affluent en rive gauche 

du Gardon. D'une longueur de 25 km, le Bourdic nait à quelque 225 m d'altitude sur le territoire d'Aigaliers, et s'appelle le ruisseau des Prés dans sa partie haute sur cette commune. Le Bourdic rejoint le Gardon au sud du village du Russan sur la commune Sainte-Anastasie, à l'altitude 50 mètres.] Après avoir coupe la D22 je n'en doutais plus, un fléchage indiquait le gite de Rusan. Mon hôte à fléché ce raccourcie pour les randonneurs du GR 6 en provenance de Brignon et des Cévennes.
C'est une étape de transition entre les gorges du Gardon et le bas du massif central, [Les Cévennes forment une chaîne montagneuse faisant partie du Massif central, située entre les départements de la Lozère et du Gard, prolongeant au sud les monts du Vivarais situés en Ardèche et en Haute-Loire, et au nord les monts de Lacaune et de l'Espinouse situés en partie dans le département de l'Hérault. wikipédia] C'est plat, beaucoup de bitumes, nous traversons deux villages. Le premier c'est Saint Chaptes, le second c'est Moussac. Je suis étonné de trouver des repères d'inondations, (1958 & 2002) le Gr suit le gardon mais on ne le voit jamais, il me semble bien loin. Le balisage est toujours aussi mal fait du moins dans mon sens les changements de direction ne sont pas indiqués et il est rare de trouver sur les flèches directionnelles des sentiers locaux, les couleurs rouges et blanche.

J'ai encore vue du monde sur la route, je ne suis pas le seul solitaire... C'est incroyable le nombre de promeneurs itinérant rencontré sur le Gr 6. Nous arrivons à Brignon, l'un des plus beaux villages traversés aujourd'hui, j'ai le temps de visiter. Mon train est dans trois heures et la gare est à 1,5 km. Je n'ai plus rien dans mon sac et je n'aurais pas le temps de me ravitailler à Nîmes je n'ai que dix minutes de battements pour prendre le TGV. A Moussac, je pense que l'on peut se ravitailler, le circuit ne passe pas dans ce qui ma semblé être la rue commerçante, mais à Brignon il y a une épicerie de proximité. La Gare se trouve dans une sorte de vallée. De Brignon il faut descendre, traverser le Gardon puis une zone plane plus ou moins marécageuse permettant à la rivière de s'étendre lors de ses excès
d'humeurs. Après avoir traversé la D 936 liaison Alès-Nîmes nous arrivons à la gare. Une gare perdu au pied des collines prémices des Cévennes. Elle me fait penser à la gare de La Bouteille dans le Nord ou à Brionne en Normandie, Ici au moins on à la direction des trains sur les quais à Brionne y a rien. On a gratifié cette gare de deux noms ; Nozières - Brignon. Je me suis dit Nozières doit être aussi grand que Brignon, sous ce soleil je n'ai pas envie de grimper la colline et de refaire le kilomètre et demi me séparant du commerce. Je trouverais à Nozières. J'aurai du regarder la carte et m'apercevoir que le village n’était qu'une tête d'épingle. Pas de commerces. J'ai fais un kilomètre pour rien, et maintenant je dois rebrousser chemin, grimper à Brignon du coup à la place de 1,5 km j'en fais 3. Pas trop mal achalandé dans cette épicerie, on y trouve un peut tout, cela fait un an qu'elle est ouverte.

 je ne trouve pas de poulet tout cuit, c'est pâté ou jambon, allons pour le pâté. Me voila revenu à la gare, je voulais mangé en bordure du gardon mais je n'ai pas trouvé un coin d'ombre, tandis qu'ici le paysage est moins jolie mais j'ai un banc à l'ombre de ce qui était une gare avec du personnel. Aujourd'hui ce n'est qu'un bâtiment complétement muré. Il est tellement barricadé qu'il ont été obligé d'ajouter un "algéco" pour le personnel de maintenance et le matériel électronique pour la sécurité et le passage à niveau. Le
temps d'arrivée à l'ombre et le pâté commençait à couler dans son enveloppe plastique. 
Mon train à du retard, à mon avis j'ai loupe mon tgv, je n'avais que dix minutes de battement. Durant mon attente une voyageuse vient sur le quai. Elle attend également le train pour se rendre au Grau du Roi. Elle s'impatiente, nous voilà avec 10 minutes d'attentes. On entame la conversation, elle est conseillère municipale. Lorsque la SNCF est venue présenter son projet, cette ligne Nîmes-Alès devait avoir une fréquence comparable au métro.... Dans les Faits ce n'est que 11 trains dans un sens. Un seul s'arrête à Brignon. Un de plus dans l'autre sens, mais trois trains stoppant à Brignon. Bizarre on peut descendre sur Nîmes, mais qu'un
Brignon

seul train pour remonter. J'espère qu'il est en rapport avec les horaires de travail. Dans mes deux heures d'attentes j'ai également vue deux trains du conseille général d'Auvergne. C'est dire que la ligne n'est pas surchargé, sont pas foutu de respecter leur horaires!!!!! Ils ont peur de la mise en concurrence, ils ont raison. Cela me fait penser que l'année prochaine pour rejoindre Brignon, faut que je passe par Alès, ou que je me rajoute 5 km à pied pour rejoindre Brignon. En effet, les quatre trains font haltes à la gare d'avant. Enfin le train arrive, ma voyageuse renonce à le prendre, elle a loupée sa correspondance, elle ira en voiture jusqu’à sa destination. Elle hésitait entre le trajet en voiture ou annuler son rendez-vous. Durant sa réflexion, tout juste si elle voulait m'emmener à Nîmes, vous avez vous aussi loupé votre correspondance me dit elle. Il ne sert à rien que je vous y emmène. Sans elle je ne voyais pas comment rejoindre cette ville ou les TGV pour Paris sont nombreux. Comment rejoindre cette ville dans ce coin perdu entre Verdon et Cevennes. Nîmes est à une journée de marche par la route. Durant le trajet vers Nîmes, mon tortillard a rattrapé 5 minutes, et à Nîmes le Tgv avait quinze minutes de retard, pour une fois j’étais contant que la sncf ne tienne pas ses horaires. (Après la colère pour ce retard qui n'a pas été expliqué, et une correspondance qui aurais pu être loupé avec toute les conséquences qui vont avec. Je vérifie les horaires des trains pour Brignon sur le tableau d'affichage que j'ai photographié pour organiser au mieux mon voyage de l'année prochaine. il y a 7 trains qui s'arrêtent à Brignon au départ de Nîmes, et 8 au départ d'Alès, le tout en rapport avec une journée de travail.....) C'était une mauvaise journée (pour la SNCF). Beaucoup de perturbations et l'on ne sait pas trop pourquoi ! De gros orages ont sévi en Bourgogne, peut être également en Auvergne. Du coup les voyageurs pour Clermont Ferrant prennent le TGV pour Lyon puis un train spécial les emmènera dans la capitale auvergnate. Quant à moi 1h30 de retard à l'arrivée à Paris. la foudre est tombée sur une motrice, ce qui à endommagé cette dernière et la caténaire. Le temps d'amener une nouvelle motrice, de réparer, de dégager la voie, les trains sont touches-touches et cela dure depuis ce matin. Malheureusement ce ne sont pas des informations SNCF, mais de voyageurs ayant internet sur leur téléphone qui expliquent les raisons de nos arrêts en pleine campagne aux autres voyageurs qui s’impatientes. Bien sur, aucune indemnité, les faits ne sont pas imputable à la compagnie des chemins de fer......
            
Terminée pour cette année. L'année prochaine les Cévennes. Dans les grandes lignes ; Anduze - Mont Aigoual - Cirque de Navacelles.
                     


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mercredi 3 août 2016

Randonnée Le Plus Loin Possible : GR6 Castillon du Gard - Russan Etape 1024

Castillon du Gard - Russan

Etape 1024 GR 6

vendredi 24 juin

 

Carte IGN         Trace GPS & Topo sans Commentaires           Trace rando GPS

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Etape 1024

km       temps    arret    V/d    V/g    denivele
30,7      5h55     1h00    5,2     4,7        409 +

Hier soir faisant le tour du village, cherchant un restaurant, je me suis rendu compte qu'il y avait un panorama sur le Pont du Gard. Ce matin, je n'ai pas pu m'empêcher un détour pour le voir au levé du soleil. Je descends tranquillement les quatre kilomètres me séparant du colossale ouvrage romain. Le soleil sera vif, le ciel est déjà cyan et sans nuage, mais il y a un peu d'air. Première erreur je loupe un virage et me déporte un peut trop à gauche. Pas grave une petite rue me fait revenir dans le droit chemin. Je dois retraverser la partie clôturé et commerciale du pont romain. Même pour nous simple piéton c'est 7 Euros, je trouve cela inadmissible. "J'suis pas sur que ses sept Euros servent vraiment à l'entretient de l'ouvrage romain, mais plutôt à rembourser tout ce

qui est construit autour...."  Comme me dit ma femme ; on a bien payé plus cher pour visiter des ruines beaucoup moins belle que celle ci. Hier je n'ai rien payé personne aux caisses aujourd'hui, il est trop tôt et il n'y a personne aux contrôles.
Malgré l’heure matinale il y est déjà du monde. 
Je suppose que l'entrée est comprise dans le prix du parking. Comme hier je perds la trace rouge et blanche du 63, comme j'ai vu hier ou je devais me diriger, je coupe par les parkings, trouve une trace partant sur la droite, malheureusement je ne regarde pas ma carte, ne réfléchi pas que je devais retrouver le GR6 au niveau de l’aqueduc. Sur le Gps je suis 

sur ma trace. Il me semble que c'est un peut tôt, mais comme ils ont tout réaménagé, je me dis que j’ai copié une trace fausse sur une carte non mis à jour. Je m'éloigne vraiment de ma trace, fait le tour d'une petite parcelle de vigne, puis d’olivier, puis, puis... Un vrai jardin de Provence en miniature avec des panneaux ludiques. Je 
traverse l'aménagement, je suis toujours des balises de Gr mais je ne sais pas lesquels. Je crois arriver à un second parking, je ne suis plus du tout sur ma trace. En pleine nature, j'aurais pris un sentier sur la gauche pour retrouver mon GR, mais avec les clôtures j'ai peur de me trouver bloque. 
Hier, j'ai déjà eu du mal à en sortir. Alors je ne vais pas partir à 

l'aventure et me trouver coincé devant un grillage. Je ressors par la porte ou j'étais entrée cela s'active dans les caisses, mais l'on ne me demande rien. En fait j'ai pris à l'envers la trace que j'airais du suivre à l'arrivée au parking. Dégoûté, je rejoins la D981 et contourne au sens large les clôtures, en marchant sur le bitume. Je retrouve mon GR à la Bégude Saint Pierre en prenant à gauche juste
avant la D 112 je trouve un Gr venant de Vers-Pont-du-Gard, rien sur ma carte, j'ai pensé au nouveau balisage que l'on m’a parle hier, celui d’Urbain V. Si c'est cela, la carte n'est vraiment pas à jour. Revenons à notre balisage. C'est un chemin tranquille, je lui reprocherais simplement d'être un peu loin de l'eau. Il faut arriver à Collias, pour être en bordure du gardon et de son affluent, 
l'Alzon. [Affluent gauche du Gardon, L'origine du nom vient du pré-celtique alz- "aulne, marais", ou du basque altz "aulne" Longue de 23,7 km, l'Alzon prend source sur le territoire de la commune de La Capelle-et-Masmolène, à quelque 200 m d'altitude. L'Alzon arrose l'est de la ville d'Uzès et se jette dans le Gardon à Collias, à 24 m d'altitude. Wikipédia] A partir de Collias il y a sur ma carte, un sentier local qui longe le gardon. En final, il n'a pas l'air de 
gravir la falaise pour rejoindre l'autre sentier permettant de retrouver le Gr 6. Il est top long et il fait trop chaud pour s'aventurer sur un chemin dont l'issu est incertain. Imaginons quand final nous soyons face à un mur, une falaise infranchissable sauf en escalade, il faudrait faire demi tour. Tant pis pour l'eau et poursuivons notre fil d'Ariane rouge et blanc. Nous quittons rapidement l'eau pour se promener un peut en ville. J’aime bien ses vieilles rues, ses vieilles maisons, son puits des Templiers, en regardant la margelle on peut s’imaginer l'apprenti chevalier tirer sur une chaine d'acier pour 

sortir un sot d'eau afin d'abreuver Maître et chevaux. les rues en petits pavés sont propres sans herbes, ce n'est pas comme dans mon village... toutes cette mauvaises herbes qui poussent partout ce n'est pas agréable à regarder pour un village soit disant de caractère. Il était beau avant, il y a longtemps, quand j'étais jeune, avec ses maisons en grès, ses deux plus anciennes placettes remontant au moyen-age, avec le puits, le petit chemin menant aux jardins ou pouvant servir 

de "sortie de secours" pour fuir en cas d’invasion, aujourd'hui ses emplacement qui donnait "le caractère au village" sont rempli de voitures de mauvais herbes, façade croulant sous le lierre. Ses iles, dont l'une classée, ses bords de Seine. Tout cela balayé par des BOBO parisiens, speudo écolo. Hé oui, bien trop près de Paris. Ce sont qui polu, avec leur idées. Qu'il est moche mon village. Heureusement il est entouré par la foret et cela me permet de me promener sans prendre la voiture, et de la mauvaise herbes il y en a en foret... beaucoup moins bien entretue cette foret. Les mauvaises herbes poussent tout le temps, increvable, anéantie les pousses des bonnes herbes sauvages. Je comprends et encore difficilement qu'a Paris on montre aux plus jeunes les mauvaises herbes, un "jardin des mauvaises herbes" existe il est sur une ile vers Issy les Moulineaux le GR 2 la traverse, cela m'avait surpris à l'époque, je l'avais compris après, bien après, lorsque la fatigue et que le terrain laissent l'esprit divaguer comme en ce moment. 

Paris ; Des kilomètres et des kilomètres carré de béton sans verdure "naturel" ou si peu... mais ici chez moi 25 000 ha de foret, des champs, des jardins, c'est une honte. A la télé, une émission écolo sur la 5 me semble il, présentait une ile de Bretagne ou des bénévoles, de "VRAI écolo eux", avait nettoyés toute une partie de l'Ile des ses mauvaises herbes pour qu'il repousse je ne sais plus qu'elle plante sauvage fleurissante (peut être le rhododendron sauvage) qui avait presque disparu de ce littorale étouffé par les ronces et les orties  (quoi que ses derniers sont bon pour la santé.) et autres herbes folles disgracieuses et inutiles.  Poursuivons nos Gr 6 et 63 sur un large chemin sans ombre. Restons au soleil sur notre crête. Pas très bien balisé ce chemin, les changements de direction important ne sont pas indiqués, et sur les nombreuses pancartes d'informations rien ne matérialise les Gr, ce n'est pas comme dans les Bouches du Rhone.Oui je me répète.
 

Ne doivent pas aimer la ffrp par ici. Le Gr se dirige vers la D 112 que nous prenons sur la gauche, au quatre maisons de la Bégude nous prenons encore à gauche la D 979 nous y trouvons beaucoup de voitures même à midi ; C'est la liaison Nîmes - Uzes. Juste avant le village nous quittons la route pour prendre un sentier qui grimpe sur la droite.
C'est ici que l'on quitte Gr 63, à moins que vous ne désiriez pas faire les crêtes du gardon. Dans ce cas poursuivre le 63 jusqu’à Vic il me semble qu'il reste à plat. On retrouve le 6 après avoir traverse le village. J’aimerais bien manger en bordure de l’eau cela me semble de plus en plus compromis. Après le Pont de St. Nicolas de Campagnac, je trouve une piste locale qui descend rudement. Hors mis une espèce de grotte entre deux rochers pas un coin d'ombre et l'eau étant stagnante dans se 

coin, le courant passe un peut plus au large après un haut fond de cailloux. La roche et la rive était recouvert de vase ou de mousse marron. L'eau couverte d'un voile, ne m'a pas encourager à y mettre les pieds. Par contre en son milieu l'eau était bien claire. Je mange tout de même en bordure de l’eau et à l’ombre des rochers. Après la sieste le départ fut rude, il faut grimper à flanc de colline, et revenir sous ce soleil de plomb. Nous poursuivons le 6 sur la crête en 
bordure de la falaise. Pas facile ce chemin. On a de belles vues sur les gorges et le gardon. Cela rappelle un peu le Verdon. Le danger n'est pas de chuter dans le vide, la crête est large, je me suis approché du bord que pour les photos, le danger, c'est le rocher par lui même, il est rempli de trous. On a l'impression qu'à sa formation la roche était une masse visqueuse et que des bulles d'air sont venues éclater en surface, le rocher se refroidissant immédiatement s'est figé durant l'éclatement..... Je crois avoir lu que ce sont des roches calcaires et c'est l'opération inverse qui se produit. Les parties les plus tendres sont dissous par la pluie. Ce n'est pas facile de marcher sur ses rochers, les chevilles n'aiment pas, faut regarder ou l'on met les pieds, 

sinon gare aux chutes. J’ai l'impression d'être dans le Luberon dans les gorges d'Oppédèpe. En faisant attention pas de Danger. Le soleil tape par le dessus, le rocher vous retransmet sa chaleur par le dessous, c'est un vrai four naturel, à la sortie on est cuit à point. On entame un large virage à droite et quittons la crête pour le plateau et un petit bois, enfin de l'ombre, les branches basses d'un chêne se prennent dans mon sac, me ramène en arrière et se libère subitement, fatigué, surpris par cette manœuvre non prévu, je ne contrôle rien et me voila à plat ventre sur le chemin, voilà ce qui arrive lorsque l'on relâche son attention. On aperçois le village de Vic sur la droite. Comme il y a peut d'informations sur les Gr, je ne m'aperçois pas que je retrouve le 63. Je poursuis ma trace, jusqu'à la rencontre du Gr 700. Je ne comprends plus le balisage mon chemin fait Té avec un autre et il y a de la peinture rouge et blanche sur toute les branches , mon gps me dit de prendre à gauche, mais c'est quoi a droite ?
je sors mes extraies de carte. C'est ici que l'on quitte le Gr 6 qui part sur la droite il est commun au 700. Nous prenons à gauche le 700 vers Russan. Comme on n’a pas d'informations sur place, pour ne pas se tromper, il faut bien regarder la carte ou son gps. sans numérotation il est bien difficile de s’y retrouver.

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Randonnée Le Plus Loin Possible : GR 6 Tarascon - Castillon du Gard Etape 1023

Tarascon - Castillon du Gard

Etape 1023 GR 6

jeudi 23 juin 2016
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Tarascon - Vers-Pont-du-Gard


km   temps    arrêt   V/d   V/g    dénivelé

35     6:38      1:00   5,3    4,6        415 +



Une nuit un peu difficile des portes ont légèrement claquées toute la nuit et surtout une chaleur étouffante dans cette petite chambre. Ce n'est pas un hôtel bon marche que je recommanderais.... Faut bien dire que l'hôtel tourne principalement avec la main d'œuvre étrangère venant travailler en France. Les voitures sur le parking l'atteste, employé dans les vignes ou au maraîchage. Ils ne doivent pas se plaindre. Les douches et wc n'étant pas dans les chambres, mais communs puis nettoyées automatiquement certaine ne fonctionnaient pas, dans d'autres le distributeur à savon avait disparue, les wc ne comportaient pas de papier. Pas de serviette de toilette, Heureusement que j'ai toujours du savon et une serviette.
   Le seul plus, du carrelage dans les chambres, mais encore de la moquette dans le couloir dont il m'est impossible de donner la couleur, par endroit on a trop frotté et l'on a fait un trou. Le plus beau, c'est l'arnaque du petit déjeune, ne le prenez pas. D’habitude dans ce type d'établissement on trouve des viennoiseries, pain, brioche, yaourt. Le tout à volonté. Ici, rien. Un paquet de brioche non entamé certainement acheté en catastrophe au super marcher du coin (juste en face) la confiture, le beurre, placées en plein soleil commençaient à couler. j'ai tenté la machine à jus d'orange. Pas de pur jus restant au frais dans la machine, mais de la poudre. 

La poudre mélangé à de l'eau, n'avait pas du servir depuis longtemps, infecte, alors je me suis tourné vers la marque N°1 mondial sur le marché des jus de fruits, et représentant  en France 40% du marché des jus de fruit frais (info wikipédia) pensant trouver  un vrai jus, idem de la poudre mélangé à de l'eau, il m’est resté sur l'estomac jusqu'à 10 heures. Je ne parle même pas du café sortant lui aussi d'une machine... pas d'un percolateur. Le goût est tout à fait différent. J'ai choisi le prix le plus bas. j'ai été servi, mais le petit déjeuné je l'ai payé en sus.
7:30 le départ. Je ne prends pas la route d’hier, mais, l'ancienne  
départementale traversant Tarascon. Elle est plus agréable et ombragé.

Il fait chaud, très chaud, je suis bien content, d'être parti de bonne heure. Quatre kilomètres de bitume avant de rejoindre Tarascon, petit détours par le centre du village. [Jadis, dans cette région, terre de forêts et de marécages dus aux débordements du Rhône, émergeaient des îlots formés des dépôts et alluvions. Seul, l'un de ses îlots était constitué par un rocher. Les Salyens (mélange de 
celtes et de ligures), premiers occupants de ce rocher perdu dans les marécages baptisèrent le site TARASCO. Les Romains élevèrent sur cette même place, une citadelle surveillant le passage du Rhône. Vers l'an 48, d'un événement aux conséquences historiques. Marthe, missionnaire du Christ, débarquée en Provence avec les "Saintes Maries de la Mer", arriva à Tarascon et délivra le pays du monstre amphibie qui terrorisait la région : La Tarasque. Elle s'installa ensuite auprès des tarasconnais. La sainte femme fit l'objet d'une dévotion particulière et devint la patronne de Tarascon. Sous l'égide de la sainte 
Hôtesse, la ville grandit et prit une place importante dans la région malgré la proximité de villes prépondérantes comme Arles et Avignon. De nombreux pèlerins accoururent, et les plus grands rois de France se recueillirent sur son tombeau. En 843, lors du partage de l'Empire de Charlemagne, le Rhône devint une frontière politique et Tarascon revêtit une importance stratégique de premier ordre. En 1435, René d'Anjou, surnommé par ses sujets "Le Bon Roy René", hérita de la Provence et vint séjourner souvent dans son château au bord du Rhône. Il réunit autour de lui une cour de chevaliers, de nobles familles et d'artistes, ce prince se plaisait à organiser des tournois et des 
 
  fêtes. Il organisa ainsi les Jeux de la Tarasque qui, de nos jours ont lieu chaque année, le dernier week-end de juin. A sa mort, en 1481, la Provence devint française.

La prospérité de la cité ne déclina qu'à la Révolution et, de ce riche passé, elle a conservé un patrimoine très important. C'est beaucoup plus tard, qu'un autre personnage marqua l'histoire de Tarascon. En effet, en 1872, Tartarin de Tarascon naquit sous la plume d'Alphonse Daudet. http://tarascon.fr/tarascon-en-provence/visiter/patrimoine/circuits-visite.html]

[Le Château : construit de 1400 à 1435. Cette forteresse témoigne de la volonté des ducs d’Anjou, comtes de Provence, Louis II (1384-1417) et Louis III (1417-1434), de maintenir leur autorité sur les territoires de l’Italie du Nord et du Sud (Naples, Sicile). Elle constitue, près de l’embouchure du fleuve Rhône, proche d’Arles, de Marseille et d’Avignon, la base territoriale de leurs ambitions méditerranéennes.

Le château possède une double fonction, militaire et résidentielle. Il symbolise la puissance des ducs d’Anjou, cousins du roi de France. Son architecture évoque la Bastille Saint-Antoine, élevée à Paris par le roi de France Charles V (1364-1380). Les aménagements de confort effectués dans le logis par 
le roi René Ier (1409-1480), prince artiste, écrivain, peintre, collectionneur de manuscrits et grand commanditaire d’œuvres d’art, manifestent des influences venues d’Italie et du nord de l’Europe.

A la mort de René Ier, le château est occupé par une garnison placée sous l’autorité d’un lieutenant. En 1652, lors de la Fronde, la rébellion de ces soldats à l’encontre de l’autorité du jeune roi Louis XIV aboutit à tirer le canon et la mitraille contre le château : les impacts extérieurs et intérieurs datent de cette époque.

Le château, prison royale et républicaine

Dès sa construction, le château possède une fonction carcérale dont témoignent les graffiti de bateaux. Les prisonniers militaires, espagnols (1649) et britanniques (1757, 1778-1779, 1793), hollandais, etc. ont gravé leur nom, dessiné leur bateau et indiqué leur période d’emprisonnement. Lors de la Révolution française, deux massacres de détenus, républicains (1795), puis royalistes (1797), ont lieu dans la forteresse.

Le département des Bouches-du-Rhône, nouveau propriétaire du site, ouvre, en 1816, une prison de droit commun dans l’ancien logis seigneurial. Elle ferme définitivement en 1926.  http://chateau.tarascon.fr/histoire-chateau.html] Puis traversons le Rhône. Enfin je le traverse… Ce Rhône. Depuis le Lubéron j'attends ce moment. Déjà à Lamanon je pensais le traverser, mais non ce n'était que la Durance, mais cette fois ci c'est fait, c'est bien le Rhône. En traversant ce fleuve je me dis ; j'ai bien avancé sur mon parcours, il descend quasiment en ligne droite de Lyon et dans mon esprit il coupe le sud-est de la France en deux. (Ce qui sur une carte est totalement faut). Jusqu'à présent j'étais sur la gauche 
de la carte, je viens de passer dans le second tiers de ma route vers l'Ouest. Après le pont nous sommes dans le Gard, la aussi je vois que j’avance, les villes sur les panneaux routiers indiques : Arles- Nîmes- Uzes- Anduze.  Après le pont nous entrons dans Beaucaire, cela fait bizarre de rentrer dan cette bourgade, on y trouve un port de plaisance comme au bord de la mer, ce n’est que le canal du Rhône. Son château fait face à celui de Tarascon. [Ce n’était d’abord qu’un château-fort que sa forme carrée fit appeler Belli-Cadrum. A l’entour s’aggloméra une bourgade dont il est mention pour la première fois, en 1067, dans un acte de partage entre Raymond et Bernard, fils de Bérenger, comte de Narbonne.
Lorsque, en 1033, le royaume d’Arles passa aux empereurs d’Occident, Beaucaire échut aux comtes de Provence ; puis, en 1125, fut cédé aux comtes de Toulouse. L’importance de sa position lui fit jouer un assez grand rôle dans notre l’histoire. Ce fut à Beaucaire que se tint, en 1172, une magnifique cour plénière, dont le but était une réconciliation projetée par le roi d’Angleterre, Henri II, entre Raymond, comte de Toulouse, et le roi d’Aragon ; les deux rois ne s’étant pas trouvés au rendez-vous, les fêtes manquèrent leur but.  Le pont de bateaux, qui unissait jadis Beaucaire à Tarascon, a été remplacé par un pont suspendu qui passe pour un des plus beaux ouvrages de ce genre. La largeur du Rhône, à l’endroit où le pont est établi, est de 450 mètres ; cet espace est
occupé par quatre travées formées au moyen de trois piles de suspension construites dans la rivière, et laissant entre elles deux grandes travées à chaînettes entières de 150 mètres chacune. Ce pont a été livré à la circulation le 14 octobre 1829.
Le canal de Beaucaire, dont la destination principale était de dessécher d’immenses marais, avait en outre celle d’établir une prolongation directe du canal de Languedoc jusqu’à Beaucaire, et de plus, de procurer à cette dernière ville une issue vers la mer. Commencé en 1775 par les Etats de 
Languedoc, suspendu pendant la Révolution, il fut repris en 1805 et terminé quelques années plus tard.
Outre le pont sur le Rhône, on remarque à Beaucaire les ruines de l’ancien château, une tour nommée la Tour carrée, et quelques autres monuments anciens. C’est la patrie de Raymond VII, comte de Toulouse, et d’un évêque de Metz, Jean de Beaucaire, qui fut le 
précepteur du célèbre cardinal Charles de Lorraine, et qui a laissé une histoire latine des troubles arrivés sous François Il et Charles IX ; enfin, suivant quelques auteurs, le pape Urbain V était de Beaucaire. L’empereur Napoléon est l’auteur d’un opuscule fort peu connu et très curieux, intitulé le Souper de Beaucaire. Il passait par cette ville en 1793, et se trouva à souper avec plusieurs commerçants de Montpellier, de Nîmes et de Marseille, qui engagèrent avec lui une discussion assez vive sur la situation politique du midi de la France. De retour à Avignon, le jeune officier consigna ce dialogue dans une petite brochure réimprimée en 1822. http://www.france-pittoresque.com/spip.php?article1457] Ensuite on se perd un peut en ville, jour de marcher et balisage distant font que l'on cherche un peut la trace. Nous sommes sur le Gr 6 et 42 ainsi que le jacquaire. A la sortie de Beaucaire, nous longeons la D 9861 dont une partie se fait sur la liaison verte et il me semble avoir lu ; Qu'elle relie Beaucaire au Pont du Gard... Ici, j'ai un peu d'ombre. On remonte la D90 et nous voila grimpant l'aiguille. Pas très haute cette colline, mais gravir les marches par cette chaleur devient pénible. Ma trace me faisait visiter l'abbaye troglodyte de Saint Roman, mais il fallait encore monter et j'avais entendu un guide donnant des explications. Disons que
j'avais entendu parler. Je me suis dit, il y a des heures de visite à respecter pas la peine de gravir le reste, je n'ai pas le temps d'attendre. J'avais oublié qu'il y avait une visite libre. [Des ermites puis des moines creusèrent dans le calcaire cet ancien monastère troglodytique qu’ils occupèrent pendant près de 1000 ans. Une belle promenade dans la garrigue sur une colline au-dessus du Rhône qui offre un magnifique panorama sur la Provence et
les vestiges d’un monument ancien et original. Saint-Roman se visite seul à son rythme ou avec un guide pour les groupes d’au moins 20 personnes sur réservation. Les horaires d’ouverture sont adaptés aux saisons. http://abbaye-saint-roman.com/] Nous effleurons le village de Saint Roman après être passé sous un aqueduc (les arcades) [L’Aqueduc, daté par travaux historiques 1892 – 1900, servait à alimenter la ville de Nîmes en eau. Aqueduc en moellon et pierre de taille calcaire formant une série d’arcades. Il est la propriété de la ville de Nîmes.] Nous passons la ligne Tgv et peut de temps après être arrivée sur la D 763 le Gr 42 et le Jacquaire nous quitte en partant sur la droite, nous prenons un peu sur la gauche une petite route. Après ce fut bien long, bien chaud, bien trop chaud pour un nombre de kilomètres bien trop élève. Durant un long moment nous n'avons pas
Cette cheminée depuis hier je ne vois qu'elle
l'impression d'avancer. Depuis hier, j'aperçois une cheminée d'usine, pas celles de Tarascon et de Beaucaire, mais une autre coincé dans une boucle du Rhône. C'est la centrale thermique d'Aramon.Visible hier, durant toute la fin de balade, lorsque la vue était de ce cote. Aujourd'hui elle est toujours dans notre ligne de mire. Des vignes, toujours des vignes. En champagne cela pousse dans
la craie, ici sur un terrain caillouteux. La vigne pousse dans les galets, on se croirait sur une plage de la manche entre le Havre et Dieppe, c'est ce qui doit donner ce goût si particulier au vin rosé. La balade se poursuit dans les champs, traversons l'autoroute enfin dans ce tunnel un peut de fraîcheur. Arrivée à Meynes, je rase les murs pour avoir de l'ombre, deux photos à la volée, il mérite peut être un détour, il semble être organise en cercle, mais je n'ai pas le courage, il fait trop chaud. Nous arrivons à Sernhac que nous traversons. Ensuite il faut gravir les Escaunes, un éperon rocailleux en plein soleil. Au sommet je veux faire une pose dans un petit coin d'ombre, aveuglé par la sueur et le soleil je ne vois pas un couple
La vigne pousse sur des galets
de randonneurs profitant du frais. Ils font un circuit devant passer dans des tunnels….. Hier ils se sont trompés et les ont loupés, alors aujourd'hui, ils recommencent leur tour à l'envers. Ces tunnels auraient également servi à amener l'eau soit à Nimes, soit au Pont du Gard. Nous arrivons par le haut du vieux village de St. Bonnet du Gard, vraiment typique... La première chose que l'on voit c'est la chapelle, puis une rue en pavés et de vieilles maisons, nous serpentons dans ce vieux quartier. Je rencontre un
couple assis eu aussi à l'ombre, sur les marches de la chapelle, ils ont bien la cinquantaine, ils font le Gr 6 en itinérant, alliant toile de tente et refuge. Ils ont déjà fait les Cévennes et on eu mauvais temps, ils vont dans le Lubéron à leur rythmes. Pour l'instant quoi qu'il est midi, il ne mange pas, se repose et font sécher la toile, la différence de température entre le jour et la nuit combiné à la chaleur corporelle, mouille la toile. Je connais le problème.
 
Meynes
 

Sernahac
Si l'on veut que cela sèche il faut attendre que le soleil se lève qu'il vienne sur la toile et l'on ne part pas avant 10h00, alors je faisais comme eux, je pliais mouillé et faisait sécher le midi, ou parfois cela attendait le soir que je la monte. Ils cherchent un camping pour la nuit moi je n'en ai vu qu'a Tarascon, je leur souhaite bien du plaisir sous ce soleil. Bien trop loin me répondent ils, on bivouaquera avant...

   
                                                       
                                                                   Arrivée à Saint Bonnet
[Saint Bonnet vécut au VIIème siècle. Il exerça son monastère dans le village durant 9 ans et lui donna son nom. Sa personnalité, son austérité, ses qualités morales, la lutte et l'action qu'il mena contre l'esclavage lui permirent d'accéder au siège épiscopal de 
Clermont-Ferrand. Saint-Bonnet représentait un atout important dans la stratégie commerciale des moines de Psalmodi. Ceux-ci, en effet, récoltaient, acheminaient et vendaient du sel. Saint-Bonnet se trouvait sur la route du sel, à proximité du gué qui permettait de passer le Gardon.
L'église « Roman Primitif » construction IXème siècle fortifiée à partir de 1356. Située en position dominante au dessus du village 
qu'elle protège, l'église est un édifice fortifié de style "roman primitif". Sa construction remonte au IXème siècle et utilise de nombreux débris de l'ancien aqueduc romain. http://www.mairie-saintbonnetdugard.fr/594-presentation-de-saint-bonnet-du-gard.htm] Il faudrait faire une pose plus longue, mais il fait trop chaud, il est midi passé et j'ai décidé de manger au Pont du Gard. Je me dis encore une grimpette, de la foret, et je suis arrivée à mon lieu de repas. Sauf que cette foret n'a que de petits arbres, alors encore le soleil. Je bois de l'eau chaude.
 
On grimpe encore, les Gr ne sont pas les biens venus par ici, depuis le début dans le département du Gard, sur les pancartes d’informations des sentiers locaux, je trouve le nom des villages, mais pas les marques du GR. La peinture laisse également à désirer ou alors ils ont interdiction d'être sur les poteaux. C'est dommages les poteaux sont toujours placé aux carrefours stratégiques et les balises rouge et blanche rarement visible du premier coup d’œil, il est donc très facile de louper les changements de direction. Dans les Bouches du Rhône, les GR sont gravés sur les pancartes. Au sommet du "Sablas" on t'indique le Pont du Gard tout droit, mais ce n'est pas le Gr, lui, il tourne à gauche sur la crête. Ensuite on descend dans les cailloux. On arrive à une première construction comportant une arche,
          
complètement ruinée, puis enfin l'aqueduc. Il y a du monde mais pas trop, des canots, par vague, mais cela peut encore aller, ce n'est pas un défilé permanent. Tout le monde ce rassemble 
sur les plages avant et après le monument pour le prendre en photo. Il y a même des baigneurs. J'ai deux bonnes heures devant moi, mon hôtesse doit ce rendre à l'hôpital, voir un voisin qui vient de ce faire opérer et ne pourra pas être là, avant dix sept heures. Je peux prendre mon temps pour manger, faire la sieste. je ne me suis pas baigné, pas de maillots. J’aurai pu tremper les pieds, mais j'ai trouvé que cela faisait trop touriste, ou vagabond....... Déposer son sac à dos aux milieux des serviettes et des maillots de bain, pour retirer ses chaussures et chaussettes.... odorantes, pour simplement se tremper les pieds jusqu'au genoux, j'ai trouvé que cela donnerait l'idée 
d'ablutions minimum, "d'un chemineau" (Vagabond, mendiant errant dans les campagnes. http://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/chemineau/15077) Vu l'effort que je fais pour me laver, et le poids que je porte pour me changer tout les deux jours, au pire trois jours, cela m’ennuierais que l'on me prenne pour un sans abri. Quoi qu'ici avec la chaleur que j'ai, il m'est possible de passer à l'eau mes vêtements trempés de transpiration (même le short) de les sécher au soleil et de les remettre le lendemain. Lorsque j'ai estimé pouvoir partir, j'ai quitté mon emplacement à l'ombre pour me diriger vers ma chambre d'hôtes, en traversant le Gardon par le fabuleux pont. De l'autre coté nous abandonnons le GR 6 pour prendre sur la droite le 63. Je le perds et traverse "le musée", cherche la sortie par le parking. [Haut de 48 mètres, il compte une triple rangée d'arcades superposées : 6 arches au niveau inférieur, 11 au deuxième et 35 au troisième. Sa longueur atteint 273 mètres dans la partie supérieure (360 à l'origine avec 12 arches supplémentaires). Il fut utilisé jusqu'au VIème siècle, puis devint un péage au Moyen-Age, et enfin un pont routier du XVIIIE au XXeme siècle. Au premier siècle de notre ère, Nîmes, colonie prospère, voit sa population approcher des 20 000 habitants. Au
pied du mont Cavalier, la fontaine de Nemausus ne suffit plus pour alimenter en eau potable les besoins quotidiens de la ville, mais aussi les thermes, les fontaines et les nombreux jardins. On décide de construire un aqueduc pour acheminer l'eau provenant de la source d'Eure à Uzès vers le site nîmois : 50km de canalisations à percer et enfouir sous la terre. Sur le tracé de l'ouvrage le Gardon fut un obstacle sévère, résolu par la construction du Pont du Gard.
Ouvrage utilitaire, le Pont du Gard était aussi un oeuvre de prestige, sensée marquer la supériorité de la civilisation romaine urbaine, alors au faîte de sa puissance et de son épanouissement.

Plus vieux olivier
Le plus gros du chantier dura de 10 à 15 ans sous les règnes de Claude et de Néron, et moins de cinq ans pour le Pont du Gard. L'ensemble de l'aqueduc compte plusieurs centaines de mètres de tunnels, trois bassins et une vingtaine de ponts, dont le Pont du Gard reste le plus spectaculaire.
L'aqueduc proprement dit est un chef-d'œuvre d'ingénierie, témoignage de l'extraordinaire maîtrise des constructeurs anciens : le dénivelé n'est que de 12 m pour une longueur totale de 50 kilomètres, soit une inclinaison moyenne de 24 cm/km ou encore 0,24 mm/mètre.
Vers Pont du Gard
Ces chiffres éloquents permettent de prendre la mesure de la prouesse technique réalisée par les ingénieurs romains qui ont donc dû faire preuve d'une grande précision pour permettre à l'eau de s'écouler par gravité jusqu'à Nîmes.
Il serpentait dans les garrigues sur près de 50 km, contournant les collines ou les traversant par des conduits souterrains, franchissant les vallons par des ouvrages aériens.
La construction du Pont nécessita 21 000 m3 de pierres, roches calcaires extraites dans les carrières romaines situées à proximité 
du site antique. Toutes les fondations, ancrées dans la roche, lui permirent de résister aux assauts du temps et aux crues redoutables du Gardon, les célèbres gardonnades. http://www.avignon-et-provence.com/monuments/pont-gard] Qu'elle chaleur, faut bien avouer que tout est fait pour passer devant les boutiques et les caisses. Le pont est payant, même aux marcheurs..... sept euros. Personne aux caisses. Comme j’ai loupé le balisage J'ai eu du mal à trouver la sortie du parking trop grand ou pas assez de monde pour me montrer la sortie. J’ai choisi une chambre d'hôte en hauteur à quatre ou cinq kilomètres de là. Après avoir bien transpiré dans la grimpette, j'arrive dans le charment village en pierre de Castillon du Gard, avec vue panoramique sur l'aqueduc. Ma chambre est au calme avec une vue sur la vallée opposée à celle de l’aqueduc. Dommage trop fatigué je ne suis pas ressorti pour photographier l’ouvrage illuminé.
               
 

L'aqueduc de la vue panoramique
        
               

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