dimanche 2 mai 2021

Petite Promenade N°111 Vulaines - Héricy & Féricy

Petite Promenade Vulaines - Héricy & Féricy

Mars 2019

Promenade à éviter lors de grandes crues

KM  Temps Arret  V/d   V/G   Dénivelé
15     2h30     10       6,4   6           187+

J’avais réalisé une partie de ce parcours avec le GRP Thibaut de Champagne (GRP qui a disparu des cartes IGN et que vous retrouverez dans son intégralité sur ce site dans le menu des randonnées de la journée.) Je me suis dit qu’il serait utile de réaliser cet itinéraire pour, peut être un jour modifier le départ de ma trace Thibaut de Champagne qui à l’époque ne m’avais pas inspiré.
Boucle pouvant se réaliser par le train ‘’ligne R’’ Melun - Montereau, par Champagne, descendre à Vulaines. Ne vous trompez pas. Si vous prenez un Paris - Montereau par Moret, vous circulerez sur la rive gauche de la Seine, Vulaines est sur la rive droite.

Mon départ se fait de la voie de la Liberté ou de la gare. En voiture on peut se garer à la gare ou sur la Voie de la Liberté entre le Pont de Valvins et la D 39. On trouve le GR 2 passant par la gare de Vulaines. 

 

 

 Carte IGN                Trace GPS et Topo sans Commentaires           Trace Randogps                 

 

 Le code mobile de cette randonnée est b323014

 

Pour envoyer le circuit sur votre appareil mobile : Regarder le tutoriel video en Cliquant ici


  De cette rue remonter vers la D 39, puis prendre à gauche l’impasse François Nectoux, nous trouvons une allée permettant de passer sous les voies. De l’autre coté prendre l’avenue de la Gare sur la droite puis de nouveau la Voie de la Liberté sur la gauche, nous avons quitté les balisages. [Pour qu’elle raison cette voie de la Liberté est-elle une impasse se terminant au grillage de la ligne de chemin de fer ?  J’ai connu la route directe, c’était au temps du pont Bailey, pont métallique et bande de roulement en planches qui faisait un bruit infernale à chaque passage de voitures. La route fut déviée et coupée au niveau de la ligne de chemin de fer lors de la construction du nouveau pont en béton.] [La voie de la Liberté est une voie commémorant la victoire des Alliés et la libération de la France, de la Belgique et du Luxembourg pendant la Seconde Guerre mondiale. Elle est matérialisée par une série de 

bornes kilométriques le long du réseau routier entre Sainte-Mère-Église (borne 0) et Utah Beach (borne 00), en Normandie, et Bastogne, dans la province belge du Luxembourg, marquant l'itinéraire suivi par la  3e armée américaine commandée par le général Patton. Wikipédia]

 Que représentent les bornes et la voie de la liberté ?
1 145 kilomètres ... 1 145 bornes entre Sainte-Mère-Eglise en Normandie et Bastogne, en Belgique. Ce sont autant de repères sur la Voie de la Liberté pour matérialiser par chaque kilomètre parcouru en 1944, la trace des soldats qui ont libéré la France et le monde de la barbarie nazie.
(Je vous invite à lire le reportage réalisé par Fr3 Normandie ( http://france3-regions.francetvinfo.fr/normandie/2014/04/25/le-debarquement-en-10-questions-que-sont-les-bornes-et-la-voie-de-la-liberte-465987.html)

Nous entrons dans Vulaines  [Le nom de la localité est mentionné sous les formes villa Velcina en 790 ; Villaines en 1445 ; Vulaines en 1459 ; Vulayne en 1614 ; Vuillaine en 1692 ; Vulaine en 1793 ; Vulaines en 1801, devenu officiellement Vulaines-sur-Seine au XIXe siècle pour le distinguer de Vulaines-lès-Provins.  La première mention écrite du nom est villa Velcina. Cela renvoie à « villa », une exploitation agricole de grande taille possédant des bâtiments d’exploitation. La villa est une création romaine dont le nom a été donné aux fondations ultérieures (du VIe au XIIe siècle). En rapport avec les autres villages ou hameaux environnants, Samoreau, Héricy et La Brosse au XIIe siècle et même Fontaineroux en 1279. Tout cela signifie qu’une grande propriété gallo romaine ou mérovingienne existait peut être à l’emplacement du village. Wikipédia.] Au rond point nous prenons la rue Chapeaux sur la gauche, puis la rue des Bardins sur la droite, puis la seconde à gauche, rue des Genièvres. Nous débouchons de nouveau rue des Chapeaux que nous prenons à droite, (nous retrouvons par ici des traces du GRP) passons devant le lavoir et prenons la rue de la fontaine saint Fiacre sur la gauche. Remontons jusqu'à la rue des Vazaniers que nous prenons à droite. Laissons la rue du gros saule sur la gauche et prenons une cinquantaine de mètres plus loin une ruelle intra muros sur la gauche (normalement balisé en Jaune et rouge). Le sentier tourne sur la droite, nous débouchons rue de l’église que nous prenons à gauche. Au carrefour suivant nous prenons la rue des Aulnettes sur la droite. Laissons la rue du Parc 

sur la droite poursuivons tout droit, notre rue change de nom et devient rue Fossé Derouy, elle est bordé par un bois. Proche de sa lisière (peut être que cela ne durera pas, et que ce sera lors de l’édition de la rando un quartier neuf) nous trouvons au niveau de l’abri bus un chemin sur la gauche. Chemin entre bois et champs, passons sous une ligne à haute tension, le chemin tourne sur la droite. Lors de mon repérage les bois étaient en régénération … j’espère simplement que le champ ne s’agrandira pas et que le chemin ne passera pas sous le socle de la charrue. Logiquement nous longeons la ligne à haute tension sur la droite et débouchons sur le chemin de la Brosse. Nous faisons un esse droite-gauche et poursuivons par un chemin entre champs et bois. Bois toujours en exploitation. Nous débouchons sur la D 227 (route de Machault). Poursuivons par le chemin 

en face, nous sommes dans la plaine de la Brie, le chemin passe sous les lignes à haute tension, laissons un chemin sur la droite et nous débouchons sur un chemin formant Té (chemin de Champagne) que nous prenons à gauche. Nous arrivons au carrefour avec plusieurs chemins, dont l’un est surélevé par un monticule de terre. Il faut prendre pleine ‘’Est’’ le chemin très herbeux se dirigeant sur la droite. (Le soucie ; Vous le trouvez sur la carte IGN, mais pas sur la carte Google Map et c’est cette dernière qui a raison). En effet le chemin rentre dans le bois et se termine un peut avant le ru. Le bois n’est pas facile à traverser, beaucoup de taillis, j’ai sauté le fossé du ru pour retrouver de l’autre coté après mettre arracher les jambes un semblant de 

chemin entre deux champs de l’autre coté du bois. [Sur la carte aérienne je me rends compte qu’il aurait peut être fallut poursuivre par l’autre chemin, il débouche sur un autre qu’il faut prendre à droite. Il tourne sur la gauche, débouche sur le chemin de la Mare aux Renault que nous prenons à droite, puis à gauche pour retrouver le chemin de la rue aux vaches] Nous arrivons à un tracteur ayant pris feu (il ne sera peut être plus là lors de votre passage) prenons sur la droite le chemin de la rue aux vaches. Au carrefour suivant à gauche en direction de Fontaineroux, au carrefour poursuivons tout droit, nous arrivons en bordure du hameau sur le chemin des Coulevreux formant Té avec le notre, nous prenons à droite. Prenons le premier chemin sur la gauche (chemin des Martyrs), nous entrons dans le hameau de Fontaineroux, nous débouchons sur la D110 que nous prenons à droite et prenons la première route sur la gauche (Route de l’Epinard, ou Espinard). Est-ce le même ou quelqu’un de sa famille [Fort connu au XVIIIe siècle, le chevalier de l’Espinard a donné son nom à une petite rue du faubourg de Béthune. Mais  –  Joseph-Paris de son prénom  –  ne semble pas passé à la postérité pour autant. Lillois d’adoption, L’Espinard naît à Genève. Cet ingénieur de formation sert sept ans en Hollande puis seize ans à Lille. Il pose ses bagages dans cette ville avec sa femme et élit domicile rue de L’Abbaye-de-Loos, désormais connue sous le nom de rue Jean-Jacques-Rousseau (Vieux-Lille). https://www.lavoixdunord.fr/art/region/histoire-de-rues-la-premiere-feuille-de-l-espinard-vit-ia19b0n1468972] Epinard ou Espinard ? Cela dépend des cartes… sur la carte Google ; C’est Espinard d’où ma première recherche, mais elle n’a rien à voir de près où de loin me semble-t-il avec Héricy ou Vulaines. En regardant sur la carte IGN, il est écrit ‘’Epinard’’ alors j’ai chercher du coté de Héricy. Pour une fois c’est l’IGN qui a raison.  En fouillant un peu, j’ai trouvé un livre sur Héricy : Histoire d’une Châtellerie et de l’abbaye de Barbeau de C. KH. Loblokoff . J’ai recopié le passage qui nous intéressait [La seigneurie de Vulaines est le château de l'Epinard faisait partie de Vulaines elle-même rattachée à la Baronnie d’Héricy. En mai 1715, le 

Comte de Graville vendait cette seigneurie de Vulaines à Robert de cotte, chevalier de l'Ordre de Saint-Michel intendant et ordonnateur des jardins du roi, Arts et manufacture de France et premier architecte du Roi à Fontainebleau, lequel obtint à ce sujet des lettres royales. Quelques temps après Louis de Cotte succéda à Robert de Cotte lequel était sans doute son père, installa une chapelle privée dans son château de l'Epinard. On en possède l'acte de bénédiction datent de mars 1727. par la suite cette ancienne chapelle fut désinfecter et se trouve à faire partie du logement du personnel du château. 47 ans après la bénédiction qui vient d'être relatée, un enfant naquit le 21 décembre 1874 dans la chambre installer à la place de l'endroit où l'on célébrait autrefois le saint sacrifice. Cet enfant devenu grand devint prêtre et débuta à son sacerdoce comme vicaire a Avon. https://books.google.fr/books?id=8M12DwAAQBAJ&pg=PT219&lpg=PT219&dq=l%27epinard+hericy&source=bl&ots=ikH_vYqK_3&sig=ACfU3U3alF7-3jDmSP4tpPyJ4pHiwjjuPQ&hl=fr&sa=X&ved=2ahUKEwjkntGQ5JjmAhXE8uAKHSsbBXIQ6AEwCXoECAoQAQ#v=onepage&q=l'epinard%20hericy&f=false] Passons un ru et un bel étang clôturé et la propriété de l’Epinard aujourd’hui appelé le Prieuré sur la carte. Laissons les deux voies d’accès à l’ancien château, passons le petit bois, le hangar et la dernière maison, nous prenons le chemin sur la gauche dans les champs (plein nord) en direction d’un château d’eau. Au milieu des champs nous trouvons un chemin que nous prenons sur la droite et l’on se dirige vers le village de Machault que l’on aperçoit au loin. Nous débouchons sur un chemin formant Té, nous prenons à gauche,retrouvons un balisage jaune et traversons la ferme de Boissy. Prenons sa route d’accès sur la gauche (route de Boissy) nous arrivons sur la D 227 à la croix de Boissy, traversons et poursuivons le bitume en face (toujours route de Boissy). Nous entrons dans Ferland quartier ou hameau de la commune de Féricy [Le village est un village rue de plus d'un kilomètre de long ; le cœur autour de l'église, la mairie et agence postale et le domaine de la Salle relie deux rues principales : Le Ferland au sud et le Montceau au nord. Le 

hameau de la Fontaine Ory, situé en contrebas au nord de la plaine, dépend de la commune de Féricy, ainsi que la ferme de la vue située le long de la forêt de Barbeau sur le plateau en allant vers la commune du Châtelet-en-Brie. Wikipédia] [Le lieu est mentionné dès le IXe siècle sous le nom de « Fericiacum ». En tant 

que terre faisant partie du domaine royal, elle fut donnée par Pépin-le-Bref à l'abbaye de Saint-Denis qui la céda à la Sainte-Chapelle de Paris. Par la suite au XIVe siècle, la famille d'Orgemont y possédait un fief, elle-même, détentrice entre 1386 et 1484 du château de Chantilly La première mention de Féricy sur une carte se trouve dans celle de Cassini réalisée au cours du XVIIIe siècle, et étant la première représentation cartographique complète du royaume de France. Il y figure Féricy représentée par un clocher, témoignant de la présence de l'église du village. Parallèlement, il est davantage intéressant de noter la mention de groupements d'habitations isolées : « Ferlan », « Le Monceau » et « Fontaine Auris ». En réalité, cela correspond aux principales rues actuelles de la commune: rue de Ferland, rue du Montceau, et la fontaine Auris (étant un lieu-dit toujours séparé). Ainsi, le village actuel est le résultat d'une réunion progressive de groupements d'habitations initialement éparses. Au moment où ces groupements d'habitations ne sont pas encore des rues, il est toutefois indiqué un chemin, liant le hameau de « Ferlan » à l'église et ses habitations environnantes. Il est à ce jour, la première trace de toute voie de communication du village. Wikipédia.] Dans cette promenade je ne rentre pas plus avant dans le village (je l’ai traversé dans mes grandes randos notamment l’étape 1 de Thibaut de Champagne). Au château d’eau nous quittons le balisage jaune poursuivons tout droit la D 110, (route de Ferland) laissons la rue de la fontaine sur la gauche, poursuivons tout droit. Prenons sur la gauche le sentier intra muros de la Fosse Baudot (elle est derrière, un pignon de maison avec une porte de garage, un peu avant une petite place herbeuse bordé d’un alignement 

d’arbres (square du Générale Leclerc). Nous débouchons dans une sente formant Té avec la notre nous prenons à droite, abandonnons un balisage bleu partant dans les champs, poursuivons le balisage jaune que nous avons retrouvé poursuivons tout droit jusqu’au cimetière et la route de Barbeau (D 107) que nous prenons à gauche. Nous retrouvons un balisage bleu et le GRP (attention ce tracé à disparu des cartes je suppose que le balisage va disparaître faute d’entretien.) Nous quittons le bitume dans le virage de la D 107, poursuivons sur la gauche un chemin entrant dans un bois, il fait immédiatement fourche, prenons le chemin de droite descendant fortement, (chemin du moulin de Tennerie) passons une ruine, nous débouchons sur la route D 107 que nous prenons à gauche. Passons le ru de la Vallée Javot, attention nous arrivons dans des virages sans visibilités et sans accotements… Passons un second ru celui de la Gaudine nous abandonnons le balisage jaune pour prendre à gauche un chemin montant fortement dans les champs
Pour ce Lavoir remonter la rue de l'église
 (normalement c’est le GRP) nous grimpons sur le plateau, laissons un chemin sur la gauche, poursuivons tout droit, puis nous abandonnons le GRP tournant à gauche et poursuivons un balisage jaune (chemin du Cormier) tout droit. Nous longeons quelques bâtisses, et entrons dans le hameau de La Brosse. [Le plateau de La Brosse et de Fontaineroux, qui fait partie de la commune d’Héricy, a été habité dès le Néolithique. Wikipédia]. Nous débouchons rue de la Croix Neuve que nous prenons à gauche, au petit rond point,prenons à droite la rue de la Cave Sainte Geneviève ou nous trouvons une source. [En échange des travaux d’aménagement de l’ancienne fontaine, Alexandre Stoppa obtint l’autorisation de construire une canalisation nommée la “Cave Sainte Geneviève” pour amener l’eau à sa propriété. Aujourd’hui, elle alimente le jet d’eau de la mairie et le lavoir du château. https://www.hericy.fr/la-cave-sainte-genevieve/] [colonel de la garde suisse et lieutenant général des armées de sa majesté Jean-Pierre Stoppa appelé généralement Pierre Stoppa, dit Stouppe, se fait 

construire un joli château, vers 1683 qui sera terminé en 1688. Wikipédia] Descendons la rue, nous entrons dans Héricy [le village d'Héricy a pour origine les entrepôts construits par les nautes sénons, en face de leur port de Samois-sur-Seine, le plus important entre Sens et Lutèce. Sous Louis XIV, Héricy est une des plus anciennes châtellenies du royaume, d’après une lettre patente datant de 1685. Dès avant le XIe siècle, les moines viennent cultiver le pays : les Saints-Pères de Melun au prieuré de Fontaineroux, et surtout les Cisterciens qui construisent l’importante abbaye de Barbeau, une des plus anciennes et des plus belles de France. Louis VII, le père de Philippe Auguste, y a vécu et y est enterré en 1180. Né de la Seine, Héricy a vécude la Seine. Dès le  XIIe siècle, un bac hebdomadaire de Paris à Montereau-Fault-Yonne s‘y arrête pour s'approvisionner à son port aux vins et à ses marchés. Mais l’histoire d’Héricy est surtout liée au pont qui la reliait à Samois-sur-Seine, le seul entre Melun et Montereau-Fault-Yonne. On l’a dit romain, toujours est-il qu'en 1177, il est déjà là, flanqué de ses moulins. C’est sans doute au XIVe siècle qu’il est pourvu de tours et que la cité s’entoure de murailles et de douves. Avec ses 

grosses portes fortifiées au sud et au nord, Héricy a alors le titre de ville. 

Elle a beaucoup souffert de la guerre de Cent Ans. On s’y est battu plusieurs fois et elle est occupée de 1419 à 1429/1430. En juillet 1465, le pont est détruit sur ordre de Louis XI qui est alors en guerre contre la Ligue du Bien Public. Réparé, il est emprunté par de nombreuses troupes toujours dévastatrices, car à chaque passage elles mettent le pays à sac. En 1562, l'arche centrale s'écroule à nouveau. Réparé tant bien que mal, le pont est définitivement détruit par les inondations de janvier 1658. Sous Louis XII, le comte de Melun, Louis Malet de Graville, dont le  château-fort ancestral s’élève au-dessus de La-Celle-sur-Seine, reconstruit Héricy ravagé par les guerres, notamment le portail gauche de la façade de l’église. Cet édifice

remarquable, dont les dimensions témoignent de l’importance de l’ancienne cité (5 000 habitants a-t-on dit), a été commencé à la fin du XIIe siècle (chœur), puis continué au XIIIe siècle (nef et clocher). Elle était accolée à une toute petite chapelle de cimetière très ancienne, devenue aujourd’hui la sacristie. Par la suite, on a agrandi l’église par son bas-côté sud et ajouté un grand portail central, garni de statues, mais il est démoli par les protestants qui ont 

tiré dessus au canon en 1580 et en 1588. Héricy, prévôté royale, a toujours fait partie de la couronne, mais en 1566, Charles IX l’érige en bailliage et baronnie au profit de Jehan d’Argeville. Elle passe ensuite aux Balzac d’Entragues au XVIIe siècle. Au XVIIe siècle, le comte de Graville, baron d’Héricy,  

Jean Edouard de Poussemothe de l’Estoile, fait peindre son blason sur un pilier de l’église. Puis le colonel de la garde suisse et lieutenant général des armées de sa majesté Jean-Pierre Stoppa appelé généralement Pierre Stoppa, dit Stouppe, se fait construire un joli château, vers 1683 qui sera terminé en 1688. Depuis 1958, il est devenu la mairie d’Héricy. Parmi les propriétaires qui s’y sont succédé, citons particulièrement la famille Dinet-Cornille dont faisait partie le célèbre peintre orientaliste Étienne Dinet. Parla suite, on a fait de grands travaux sur la Seine. En 1864, l’État décide de construire l’écluse et un double barrage. Avec l'arrivée du chemin de fer, on construit la ligne et le tunnel de 1893 à 1896. La ligne, inaugurée en 1897, annonce un autre monde. Wikipédia] Coupons la D 227e, nous débouchons Rue de la Fontaine du Sault que nous prenons à gauche, puis la rue fait fourche prenons à

gauche et faisons le tour de l’église [Sainte Geneviève, patronne du village,aurait, selon la légende, fait escale à Héricy vers 451 pour y rassembler des vivres et les convoyer par la Seine aux Parisiens assiégés par les Huns. Cet édifice comprenant trois nefs, dont les dimensions témoignent de l’importance de l’ancienne cité (5 000 habitants environ), a été commencé à la fin du XIIème siècle (le chœur), puis continué au XIIIème siècle (la nef et le clocher). A l’origine, l’église était accolée à une toute petite chapelle de cimetière très ancienne, devenue la sacristie. La chapelle du Sacré-Cœur du XIIIème siècle était réservée à la seigneurie de la Brosse et celle de la Sainte Vierge du XVème siècle, à la seigneurie d’Héricy. A la fin du XVè me siècle, l’église a été agrandie par son bas-côté sud. Un grand portail central a été ajouté, les statues qui l’ornaient 

furent démolies par les protestants lors des guerres de religions.Elle possédait alors sa longueur actuelle mais sera achevée définitivement à la fin du XVIème siècle avec son bas-côté nord.  https://www.hericy.fr/wp-content/uploads/2015/09/livret-2015-histoire-dH%C3%A9ricy-A5.pdf] Poursuivons par la rue de droite et passons devant la 

maison de retraite [Au début du XXème siècle, c’était une école primaire pour jeunes filles comprenant un internat et un orphelinat. 

En 1914, elle fut réquisitionnée pour y installer un hôpital militaire jusqu’en 1919, dirigé par«la Générale Cornille», soeur d’Étienne Dinet. En1920, la maison Sainte-Geneviève devint un centre de colonies de vacances. Puis en 1969, elle se transforme en maison de retraite, ce qu’elle est encore aujourd’hui. https://www.hericy.fr/wp-content/uploads/2015/09/livret-2015-histoire-dH%C3%A9ricy-A5.pdf] Dans le

virage prenons la D 39 puis sur la gauche la rue du Fossé Chevalier, nous faisons le tour de l’ancienne propriété [Ancienne propriété de J.-F. 

Watteville, Colonel des Gardes Suisses de Louis XIV, dite «Le Vieux Logis» et sa Gardes Suisses de Louis XIV, dite «Le Vieux Logis» et sa terrasse terrasse) Sous l'Ancien Régime, le logement des soldats était imposé aux populations rurales. En raison de la proximité du palais de Fontainebleau, Héricy dut faire face à cette obligation.Ainsi, en 1601, pendant un séjour d'Henri IV à Fontainebleau, les habitants eurent à 

loger une compagnie de cent Gardes 

Suisses.Cela pourrait expliquer pourquoi le «très noble Seigneur Jean-François Watteville, commandant le1er Régiment  

des Gardes Suisses de S.M. le Roy Louis XIV», acheta en 1644

des terres à Héricy pour faire construire sa demeure.Ce beau bâtiment existe toujours sous le nom de«Vieux Logis», au coin de la rue du Fossé Chevalieret de la rue de Barbeau. https://www.hericy.fr/wp-content/uploads/2015/09/livret-2015-histoire-dH%C3%A9ricy-A5.pdf] Nous 

reste de l'ancien barrage

Maison du baragiste

débouchons en bordure de la Seine face à l’île aux Barbiers [long de 774,76 kilomètres, qui coule dans le Bassin parisien et arrose notamment Troyes, Paris, Rouen et Le Havre. Sa source se situe à 446 m d'altitude à Source-Seine, en Côte-d'Or, sur le plateau de Langres. Son cours a une orientation générale du sud-est au nord-ouest. La Seine se jette dans la Manche entre Le Havre et Honfleur. Wikipédia]. Prenons à gauche la rue du Cours Robert 

Cornille. En levant la tête à l’angle du mur de la rue de Cornille et du fossé Chevalier, nous découvrons un pavillon [Pavillon Etienne Dinet C’est à Héricy, où il venait passer l’été chez ses grands-parents, qu’Etienne Dinet peignit ses premières œuvres vers 1883-1885 : des scènes et des paysages locaux ainsi que des portraits. Il travaillait dans son atelier qu’il avait installé dans ce pavillon du XVIIIème siècle à l’angle de la terrasse du château. Il y recevait également ses amis artistes. https://www.hericy.fr/wp-content/uploads/2015/09/livret-2015-histoire-dH%C3%A9ricy-A5.pdf] remontons le fleuve. Nous apercevons 

un renforcement des berges par un appareillage de grosses pierres. [En face sur l’île aux Barbiers une maison et le même appareillage sur les berges. Ce sont les reste de l’ancien barrage de l'Île aux Barbiers », la plus grande ile, au milieu du fleuve entre Samois et Héricy où s'adossait jadis un barrage. En 1864, l’Etat décida de construire l’écluse coté Samois et un double barrage. wikipédia et : Histoire d’une Châtellerie et de l’abbaye de Barbeau de C. KH. Loblokoff .] Nous arrivons rue Grande ? Une Grande rue se terminant en cul de sac… c’est du rarement vue. Souvenez vous le village d'Héricy a pour origine les entrepôts construits par les nautes sénons, en face de leur port de Samois-sur-Seine, le plus important entre Sens et Lutèce. Et un pont reliait les deux rives [Le pont de bois gaulois ; Les relations commerciales

entre les deux rives de la Seine nécessitaient la création d'un « grand pont ». Un pont en bois fut construit entre le Bas-Samois (face à la rue du Bas-Samois) et Héricy, s'appuyant en son milieu sur l'île de la Jonchère. Ainsi fut constitué, l'un des ponts le plus long qui ait existé sur la Seine (il avait plus de 300 mètres), entre Montereau-Fault-Yonne et Évry.

Le pont de pierre romain ; Les Romains, maîtres du pays, ayant besoin d'un passage stratégique et colonisateur, utilisèrent et remplacèrent le pont de bois destructible, par un pont de pierre. Ce serait à l'empereur Julien que l'on voudrait attribuer la construction, mais le long règne de Constance Chlore, de 293 à 306, paraît bien plus propice à l'exécution d'une œuvre aussi importante. Le « pont de pierre de Samois » d'une longueur de 300 mètres, fut reconstruit au  XIIe siècle, pour créer un grand chemin royal de Melun, Moret-sur-Loing et Montereau-Fault-Yonne. À l'époque Samois se nommait

Samosius ou Samusius. Il a été trouvé à Héricy dans des sépultures, des monnaies aux effigies de Néron, de Marc Aurèle, de Constantin Ier et autres ; ce qui confirme que les Romains étaient installés sur les deux rives de la Seine. Wikipédia] Un petit peu plus de détail sur ce pont. Samois/Héricy, vestiges d'un pont médiéval XIIe s. et du barrage XIXe s.
Le pont médiéval Les sources écrites et cartographiques montrent l'existence d'un pont de pierre reliant HERICY (rive droite) à SAMOIS (rive gauche) dès le XIIe s.
Le pont passait juste à l’amont de l’île aux Barbier (île de la Roty en 1848) et s’alignait entre la rue 

du Bas-Samois qui se termine par un quai haut en rive gauche et la rue Grande (rive droite).
Un bras actuellement disparu séparait le haut Samois avec le bas Samois (ile de la Cité). Il s'y trouvait trois arches ou baies sur lesquelles étaient installés les "grands moulins".
Le pont est coupé par fait de guerre sous Louis XI. En 1529, il subsiste 19 arches - en état ou non - donc 18 piles. Les arches praticables par les bateaux sont la 1 et la 4 en partant de la rive gauche. Les arches 9, 10, 11, 12 et 17 sont occupées par des moulins. Les arches 7, 8 et 13 sont occupées par des pêcheries.
On ne peut pas dire si le pont avait toujours sa fonction de franchissement à cette époque car si les moulins étaient installés sur les arches et non accolés au tympan aval du pont, le passage se trouvait impossible au moins pour les animaux et les engins tractés. Les documents graphiques 
montrent un délabrement progressif. Jusqu'en 1843, il subsistait trois arches attenante à la berge en rive droite, arche aux oies, Maraud, des religieux, dont l'une supportait encore un moulin. D'autres arches du milieu du lit sont encore debout en 1738 mais elles sont écroulées en 1839. Dans l'île aux Barbier il subsiste des restes de trois piles dont une élevée de plusieurs mètres et une autre en bordure du petit bras dont la base est moyennement conservée. Il n’en subsiste que les noyaux en maçonnerie dégarnis de leurs pierres de parement. Dans L'eau il reste un haut fond du côté de l'ile qui englobe les restes de plusieurs piles. Suite au décret du 18 juillet 1860, un barrage est construit sous la direction de l'ingénieur en chef Chanoine en 1864 sur le grand bras (droit) et une écluse avec barrage également dans le petit bras (gauche) pour assurer un mouillage constant de 1,60 m nécessaire à la navigation. Le barrage comprend deux passes dont une est emprunté par les bateaux lors des hautes eaux. Les deux passes sont séparées par une pile centrale.
Aujourd'hui le barrage et l'écluse ont été démolis et le lit dragué pour assurer un mouillage de 3,20 m.
Il ne subsiste que le bajoyer gauche de l'écluse qui sert de quai et la culée du barrage dans le petit bras et les massifs de départ du barrage sur les deux berges du grand bras. Dans l'ile se trouvent les batiments d'habitation et de travail abandonnés du barragiste. Les berges de l'ile ont été remblayées avec de nombreux blocs de grès erratiques mis au jour lors des dragages. Dans l'eau plusieurs hausses ont été repérées. Ce sont des panneaux en bois de plusieurs tonnes, articulées sur un chevalet métallique, qui retenaient l'eau afin de fournir un mouillage suffisant à la navigation. Pendant les grandes eaux on abattait complètement les hausses pour laisser passer le flux.
  http://archsubgras.free.fr/sitesseine/psitesseine.html C’est en 1843 que les ponts et Chaussées rectifièrent les rives et firent sauter les trois arches subsistantes du pont reliant Héricy à Samois. ] Poursuivons notre remontée de fleuve, par une le quai de Seine René Griffault, durant un court moment nous longeons un bras mort de la Seine que l’on appelle somptueusement l’ile de Thérouenne ou Thérouante (un jour quelqu’un ma affirmé que c’était une   vrai île, alors j’ai pris mon kayak et je me suis promené sur la Seine j’ai retrouvé le petit bras et rapidement je me suis trouvé bloqué par la boue, les troncs d’arbres mort et les détritus. Nous passons quelques maisons de villégiatures, dont certaine sont certainement habitées toute l’année. Le rêve n’est que l’été, l’hiver et en période d’inondation il vaut mieux avoir un appartement en ville, la Seine reprenant son lit, les maisons se retrouve au milieu d’une immensité d’eau. Passons la Maisons de Stéphane Mallarmé [né à Paris le 18 mars 1842 et mort à Valvins (commune de Vulaines-sur-Seine, Seine-et-Marne) le 9 septembre 1898, est un poète français, également enseignant, traducteur et critique d'art. Admirateur de Théophile Gautier, de Charles Baudelaire et de Théodore de Banville, Stéphane Mallarmé fait paraître en revue quelques poèmes en 1862. Professeur d'anglais par nécessité, il est nommé en septembre 1863 au lycée de Tournon-sur-Rhône en Ardèche et séjourne à Besançon et Avignon, avant d'arriver à Paris en 1871. Il fréquente alors des auteurs littéraires comme Paul Verlaine, Émile Zola ou Auguste de Villiers de L'Isle-Adam et des artistes comme Édouard Manet, qui a peint son portrait en 1876. S'il rencontre des difficultés dans son métier de professeur (il est chahuté par ses élèves), il mène une vie familiale paisible, ponctuée de difficultés financières et de deuils, en particulier la mort de son fils Anatole en 1879 à l'âge de huit ans. Il écrit des poèmes très élaborés et reçoit ses amis créateurs lors des Mardis de la rue de Rome ou dans sa maison de campagne, à Valvins, près de Fontainebleau, où il meurt le 9 septembre 1898 à 56 ans. Attiré par l'esthétique de L'art pour l'art, il collabore au Parnasse contemporain dès 1866, cherchant à dépasser son sentiment d'impuissance lié à un état dépressif, il est dès lors en quête d'une beauté pure que seul peut créer l'art : « le monde est fait pour aboutir à un beau livre », affirme-t-il. Il entreprend des œuvres ambitieuses qu'il retravaillera longtemps comme Hérodiade (1864-1887) ou L'Après-midi d'un faune (1865-1876, dont Claude Debussy tirera une de ses œuvres symphoniques les plus célèbres en 1892-1894). Admirateur d'Edgar Poe, il traduit Le Corbeau (1845), qui est publié en 1875 avec des illustrations d'Édouard Manet, et écrit le Tombeau d'Edgar Poe en 1876 (« Tel qu’en Lui-même enfin l’éternité le change... »), avant de traduire en prose d'autres poèmes. Je vous laisse lire le reste de sa biographie sur wikipédia ou d’autres sites. En 1898, Stéphane Mallarmé meurt dans sa maison de Valvins; (Je pense que ‘’wikipédia’’ fait erreur. Sa Maison se trouve sur la commune de Vulaines, hameau du Bas Vulaines s’appelant également Cayenne, mais très proche du Pont de Valvain.) Il est enterré au cimetière de Samoreau. La maison de villégiature où il vécut est aujourd'hui le Musée départemental Stéphane-Mallarmé. L'écrivain André Billy racontait à propos du Pont de Valvins qu'« il a joué dans la méditation de Mallarmé un rôle presque aussi important que son cabinet de travail ou son jardin ». L'historien de la littérature Henri Mondor rappelait que c'est au Pont de Valvins que Mallarmé rencontra un baigneur qui, perdant connaissance, était en train de se noyer : ce baigneur n'était autre que Paul Valéry. De 1895 à 1897, la voie ferrée qui traverse le bas de Vulaine est construite. En 1908 la ligne de tramway Fontainebleau-Valvins est prolongée jusqu’à la gare de Vulaines-Samoreau. En 1908, Maurice Ravel compose « Ma Mèrel’Oye » à la Grangette, maison appartenant à Cipa Godebski, fils du sculpteur Cyprien Godebski et demi-frère de Misia Natanson, près de la maison de Mallarmé. Wikipédia] Nous arrivons au pont de Valvin. [En 1679 est créé le coche d’eau royal entre Paris et Valvins (hameau des bords de la Seine de quelques maisons situé sur la rive gauche qui ne sait pas développer coincée entre la Seine et la Foret. Elle à été englobée par sa grande voisine Avon) Il me semble qu’aujourd’hui Valvins, c’est toujours quelques maisons, une halte fluviale, une énorme station d’épuration et un centre nautique.) L'histoire du Pont de Valvins.
Entre Samois et Samoreau, « un gué permettait assez facilement d’y traverser la Seine. La légende des alcôves veut qu’Henri IV le passe à cheval pour rendre visite à sa chère Gabrielle aux Pressoirs du Roy. Valvins servait de port à Fontainebleau, aussi bien pour la Cour qui y arrivait de Paris en coche d’eau que pour l’exportation des pavés de grès. » À Valvins, un bac fait le service du passage 
de la Seine. D'après H. Stein, ce bac appartenait encore au XVIIIe siècle à l'abbaye de Saint-Germain-des-Prés. Le gouvernement révolutionnaire s'attribue la propriété des bacs et bateaux établis à poste fixe et le droit de passage est vendu aux enchères. Au début du XIXe siècle ce bac est établi juste en face de la rue du Bac actuelle. Entre 1811 et 1825 est construit un pont de cinq piles reliées par des arches en bois, qui supplante le bac. Jusqu'en 1849, il faut payer pour traverser le pont : 1 sou par personne, âne, vache ou cochon ; 2 sous par cheval ou mulet non chargés ; et 3 sous s'ils sont chargés. Le dernier passeur vit jusqu'en 1833, ruiné, ne subsistant que grâce aux besognes courantes du port de Valvins. Pont de Valvins en 1910 (construit en 1811, remanié en 1866, détruit en 1940). En 1866, d'élégantes arches métalliques viennent remplacer la structure de bois. En 1908, on fait passer par le pont la ligne de tramway Fontainebleau–Valvins. En juin 1940, le pont de Valvins est détruit par le génie français pour ralentir l'avancée allemande. Peine perdue, à peine l'armistice signé, un pont de bois est lancé à travers le fleuve. En 1944, le pont est l'enjeu d'une bataille aussi brève (deux jours) que meurtrière (près de 1 000 morts: 180 Américains, 800 Allemands).
Fin de la presque ile
Le 23 août, la 5e division d'infanterie américaine, avant-garde du 20e corps d’armée du général Patton, vient de libérer Fontainebleau, puis Samois-sur-Seine, et tente de franchir la Seine sur le pont provisoire. Mais leur approche est stoppée par une explosion qui détruit le pont (elle est due soit à la neutralisation d'un canon anti-char de l'armée allemande par un chasseur bombardier allié, soit à une charge explosive allemande). Le génie américain tente alors de déployer un pont mobile en travers de la Seine, sous le feu ennemi. Une bataille de position s'engage (artillerie de 75, 105 et 250), les forces allemandes protégées par le talus ferroviaire, les forces américaines à découvert sur la rive opposée. Les Américains ajustent leurs tirs grâce à un petit avion d'observation qui survole le champ de bataille, les Allemands sont renseignés par une vigie placée dans le clocher de l’église de Vulaines (le clocher est bientôt la cible de plusieurs tirs directs, et est détruit). Deux enfants (Robert Tocchio, décoré pour cela par la Croix de guerre et la médaille de la valeur américaine, et son ami André) viennent à la rencontre des Américains et leur proposent de passer à couvert dans un angle mort. Un lieutenant-colonel (Kelley Lemmon) se distingue en traversant la Seine à la nage pour s'emparer de quelques canoës laissés par des plaisanciers sur la rive tenue par les Allemands et en revenant sous le feu (cet acte de bravoure lui vaut la Distinguished Service Cross). Grâce à ces embarcations, une compagnie entière, celle du capitaine Jack Gerrie, peut traverser le fleuve et établir une tête de pont sur l'autre rive. Les Allemands demandent des renforts et une colonne de blindés 
remonte quai des Plâtrerie à Samois, mais elle est immédiatement prise pour cible et en partie détruite par l'aviation américaine. Des chars Panzer positionnés sur les hauteurs de Vulaines bombardent à coup de 75 mm les deux rives du fleuve. Offensives et contre-offensives se succèdent et laissent de nombreux cadavres sur le sol. Le lendemain, 24 août, l'artillerie américaine pilonne la rive ennemie (près de 40 obus toutes les 15 secondes), ce qui permet au génie de déployer un pont mobile posé sur des bateaux au niveau du "campus de Laffemas", face au lieu-dit  Le Bac, à côté du bungalow de Claire Fougea. Les unités américaines se ruent de l'autre côté et se déploient dans Samoreau, Vulaines, puis Héricy et Champagne-sur-Seine. Ce n'est que le lendemain, vendredi, que les Allemands se replient définitivement.




Au fond le pont de Valvins
 Le pont provisoire dure une semaine, avait qu'un pont provisoire de type Bailey soit posé sur les piles de l'ancien pont. Il est très bruyant en raison de sa chaussée de bois. Il faut attendre 1977 pour qu'un pont définitif soit construit, légèrement en amont de l'ancien. Il relie, « pour que la mémoire demeure », le « Rond-point de la liberté » (côté Samois) au « Carrefour Patton » (côté Samoreau). Il est construit en béton précontraint pour le tablier et en béton armé pour les deux piles et les culées. Une étude rapportée par le Parisien (19 octobre 2001) fait état en 2001 d'un trafic sur le pont de plus de 22 000 véhicules par jour. Wikipédia] Remontons la voie de la Liberté, traversons la D39 poursuivons en face  avant la construction du nouveau pont c’était la rue principale et à la place du grillage obstruant la voie ferrée nous avions un passage à niveau. Prenons sur la gauche l’impasse François Nectoux. On trouve un passage souterrain permettant de rejoindre la gare.
 



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