mardi 2 mars 2021

Petite Promenade en Foret de Fontainebleau N 107 Larchant 3


Petite Promenade en Foret de Fontainebleau

Promenade N° 107  Larchant 3



   Carte IGN              Trace GPS et Topo sans commentaires      Trace Randogps                         
 
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Aout 2019

Km  temps V/d   dénivelé
10  2h30       4,0     148
En refaisant les promenades dans les bois de la commanderie (Larchant) je me suis rendu compte qu’il manquait une promenade. Je me suis souvenu que je n’avais pas fait la partie centrale pour deux raisons ;
1   J'en avais décrit une partie dans les grandes promenade, en réalisant le GR13
2   Durant cette balade j’ai failli m’y tuer en me prenant le pied dans les grillages délabrés des escaliers en palettes, situé derrière le chalet Jaubert. Vous me direz ; fallait bien faire quelque chose, le site sur-fréquenté par les varappeurs et les randonneurs se rendant à la Dame Jeanne, avaient pas mal détériorés le chemin. J’aurai préféré des marches en grès comme on le faisait à l'époque de Denecourt, malheureusement trop rarement aujourd'hui. Je me suis dit en l'absence d'inspiration qu'il serait intéressant de réaliser une petite promenade de plus dans ce secteur.  

Larchant 3

Sur la route menant au chalet Jaubert et à la Dame Jeanne nous trouvons de nombreux parkings, je m’arrête au second (il me semble que c’est celui se nomment parking de la Justice. Traverser la route et suivons le petit sentier bleu numéro 19.  Il traverse un bois de pins, puis fait un coude à l’équerre sur la gauche. Par un beau sentier nous débouchons sur le chemin de La Chapelle La Reine à Nemours que nous prenons à gauche (Le balisage bleu fait une boucle, laissons la branche de droite, Grande Boucle par Monory la dame Jeanne) Poursuivons le balisage bleu se dirigeant vers le chalet Jobert et « la Justice » nous rencontrons rapidement le balisage blanc et rouge, laissons le chemin et suivons les balisages bleu et rouge et blanc partant sur la droite dans la parcelle. Nous arrivons au niveau des rochers et au pied des escaliers, cette fois ci je les montes, mais j’ai toujours une appréhension. Une année j'ai failli me tuer dans le sens de la descente, fatigué par ma journée de marche je me suis pris le pied dans le grillage arraché et avec mon gros sac à dos j’ai dévalé la pente me rattrapent je ne sais comment pour ne pas m’écraser la face sur les rochers. Je me rends compte que cela ne sait pas amélioré, c’est peut être pire, de grand morceaux de grillage ont été poussé dans le sable, c’est une honte pour un site autant touristique…
    

  


Après une partie sablonneuse nous avons de nouveau un petit escalier pour enfin arrivé au sommet, quittons un instant le GR pour se diriger sur la droite, vers le point de vue ou nous devinons le marais [L’originalité de ce marais réside dans son caractère endoréique : c’est une "fenêtre" sur la nappe phréatique et n’a donc pas de contact direct avec un réseau superficiel. La mise en eau du marais est due à l’affleurement de la nappe phréatique, et le seul exutoire, en hautes eaux, se situe au niveau d’un gouffre. Le marais possède un régime hydrique très irrégulier avec des variations du niveau, de l’ordre de 1,5 m, perceptibles dans une période moyenne d’une trentaine d’années.
Sur le marais, plusieurs formations végétales particulièrement intéressantes sont présentes. Elles confèrent à la réserve un intérêt floristique significatif grâce notamment à la diversité des milieux liée à la présence de l’eau. 469 espèces de 

flore ont été inventoriées au cours de nombreuses prospections. http://www.reserves-naturelles.org/marais-de-larchant] face à nous la basilique [un petit résumé sur cette construction. Cette église est l’un des joyaux de l’architecture gothique d’Île-de-France. Les travaux durèrent un peu plus de trois siècles, de la fin du XIIe siècle au début du XVIe siècle. Les dimensions de l’édifice sont impressionnantes : longueur intérieure totale (y compris la nef ruinée): 57 m, longueur du transept: 29 m, hauteur des voûtes: 18 m, hauteur de la tour: 50 m. On pénètre dans l’église par les portes latérales du transept. Le chœur est composé d’une seule travée, dans le prolongement de l’abside sur un plan semi-circulaire. L’intérieur était éclairé à l’origine par deux rangs de hautes et larges baies, encadrées d’archivoltes moulurées retombant sur des colonnettes. Les façades du transept sont éclairées chacune par un
triplet de hautes fenêtres. Cette église eut à subir de nombreuses vicissitudes au cours de siècles, dégâts des troupes armées, ouragans, tempêtes. Des dégradations irrémédiables eurent lieu durant les guerres de religion. Le chevalier du Boulay pilla les 
reliques en octobre 1567 et le comte de Montgomery incendia l’église et le village en 1568, laissant l’église en partie dans l’état où nous la voyons aujourd’hui. Le désastre final intervint le 25 septembre 1675, par l’écroulement du pilier nord-ouest de la grande tour, qui entraîna la ruine d’une partie de la nef. Des travaux de restauration furent effectués dans l’urgence et sans grand soin au cours du XIXe siècle, afin de permettre la réouverture de l’église au culte. L’église fut classée Monument 
historique par Prosper Mérimée au milieu du XIXe siècle. Une grande campagne de restauration eut lieu au début du XXe siècle, sous la direction de l’architecte Albert Bray. Au début des années 1980, une nouvelle campagne de restauration de l’église fut engagée, sous l’impulsion de l’Association Culturelle de Larchant et l’appui des structures officielles, État, région, département et commune. Wikipédia] Sur la droite une montagne blanche au milieu de la verdure c’est le Mont Blanc (beaucoup moins haut que le toit de l’Europe seulement 112m) ce 
sont les sables blancs. Revenons sur le GR et poursuivons le balisage, remarquer ses magnifiques rochers, des blocs toujours plus gros, plus haut, un rocher plus fin formant une arche repose sur un autre il faut le ver un peu la tête. Laissons les escaliers sur notre droite et poursuivons le GR, un peu plus tard laissons le balisage bleu descendre le Maunoury sur la droite nous poursuivons le balisage blanc & rouge, le sentier devient un peu moins visible, de nombreux faut chemins nous égare un peut il faut plutôt prendre les sentes sur la droite et nous retrouvons des 
escaliers que nous descendons. Nous arrivons sur un chemin (parcelle 112 – 107). Nous abandonnons le GR pour prendre le chemin sur la gauche. A la première fourche nous prenons le chemin de droite. Nous arrivons devant une nouvelle fourche nous prenons à droite.  Le chemin grimpe au milieu d’un petit vallon boisé de châtaigniers, et parsemé de petits rochers moussus, gardons le chemin de droite sans s’occuper des sentiers adjacents. Le chemin devient difficile, il faut traverser une dizaine de mètres d’orties avant de retrouver la route de Busseau que l’on prend à gauche. (A la rencontre du
dernier chemin adjacents j’aurai certainement du prendre à droite, il devait rejoindre un chemin plus accessible.) Nous arrivons à l’intersection avec la route de Larchant poursuivons tout droit en direction de Villers. Mon idée était de suivre le chemin dans la parcelle s’appelant « le Murger » pour retrouver les Terres Blanches ou le Bas du Mont. Arrivé au beau chemin gravillonné du Moulin à Vent un propriétaire sortant du chemin dans une belle voiture de sport m’en a dissuadé, il paraît que rien n’est praticable. Je suis son conseil et m’engage pas sur ce chemin, ayant peur de me retrouver dans 
un entrelacs de propriétés privées clôturés. Le conducteur s’éloignant doucement, et me surveillant certainement dans son rétroviseur, je n’ai pas osé suivre mon idée. Par ici, ils ne doivent pas rencontrer souvent de randonneurs, nous sommes loin de tous sentiers balisés. Poursuivons jusqu’au chemin juste avant 
l’autoroute. Malheureusement il est impraticable dès que l’on aborde la foret. Il ne me reste qu’à poursuivre par la route, franchir l’autoroute nous arrivons à l’intersection avec la D 104 que nous prenons à gauche, nous repassons l’autoroute. Malheureusement dans en traversant par la route le bois, je ne 
rencontre pas de chemins pouvant me faire abandonner le bitume. J’arrive à Bessonville, que nous traversons, remarquer la fontaine. A la sortie du village (ou presque) nous prenons la voie sans issu sur la gauche, après la dernière maison nous retrouvons un chemin nous faisant traverser les champs. Laissons les chemins de droite et de gauche. Je n’ai pas le courage de prendre les chemins sur ma gauche pour voir si les chemins se dirigeant vers le Moulin à vent aboutissent sur des grillages ou sur le chemin gravillonné. Je poursuis tout droit jusqu’à l’entrée de la foret de la commanderie. La chemin tourne sur la gauche et descend fortement, passons une maison isolée et nous débouchons sur la route de Larchant que nous prenons à droite, jusqu’au chalet Jaubert. Au chalet vous avez deux options poursuivre par la route jusqu’au parking, ou passer par le chalet, dans ce cas prendre à gauche le GR 13 jusqu’à la rencontre du balisage bleu que l’on prend à droite, jusqu’au parking.

 Quelques photos en plus en bordure du plateau





 
Après les rochers les sous bois



Après la foret les champs et le village que nous traversons


      
 



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Petite Promenade En Limousin N° 106 Lac de Saint Pardoux : Lac de Saint Pardoux - Masmaraud

Devant nous se déroulait un pays vert et mouvant,
silencieux et profond, coupé de haies épaisses,
empli d'ombres puissantes et tout mouillé d'eaux vives.
Point de fleuves, des rivières, point de lacs, des étangs,
point de vallées, des vallons, une gravité touchante.
Nous étions en Limousin."

Jérôme et Jean Tharaud

Je vous propose aujourd’hui une Petite Promenade dans le Limousin, au lac de Saint Pardoux.
Il y a quelques temps, je vous avais proposé une promenade de la journée autour de ce lac. La boucle la plus proche de l’eau. En Réalisant ce parcours je me suis aperçu qu’il existait deux petites promenades. Je vous en propose une aujourd’hui. La fin du lac coté barrage.

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Le lac de Saint Pardoux et ses polémiques
Sa superficie est de 330 hectares, et il est situé à une altitude de 360 mètres NGF. Il se trouve au confluent de la Couze et du Ritord.
Son jeune âge fait que sa superficie n'est pas encore stabilisée, l'érosion plus rapide des berges est toujours en cours. Il a servi de sujet d'étude pour une thèse sur l'évolution morphologique des lacs de barrage artificiel.
Le lac a fait l'objet de plusieurs polémiques quant à sa réputation d'avoir un taux de radioactivité supérieur à la normale, du fait de l'extraction d'uranium à proximité par la Cogéma mais aussi par la simple présence de ce minerai à l'état naturel dans le sol de la région. Les anciens travaux de sécurisation du site avaient ainsi été mis en cause. En conséquence, la vidange périodique du lac, initialement prévue en 2008, a été avancée de deux ans et a eu lieu à l'hiver 2006-2007. À cette occasion, les installations ont été vérifiées et les sédiments ont été curés par Areva. Wikipédia LIMOGES Environnement
samedi 10 avril 2010 - 11:34
La pollution radioactive du lac de Saint-Pardoux (87) serait plus forte qu’avant le curage. Le collectif "Sous nos pieds" demande la transparence.
En 2007, les niveaux de radioactivité relevés sur les sédiments dans le lac avaient conduit le Conseil général et Areva à procéder à un curage, à l’occasion de la vidange. Problème réglé pour les uns, forcément pérenne pour d’autres : la polémique subsistait. De sorte qu’a été mis en place un dispositif vérifiant la radioactivité des nouveaux sédiments, sous le contrôle d’un comité technique. « Le public et le milieu associatif en ont été écartés et plus aucune information n’est délivrée quant à la réalité des pollutions actuelles », déplore le collectif "Sous nos pieds". Or, selon ce dernier, une récente étude du laboratoire universitaire Pe@rl, commandée par le Conseil général, confirmerait les craintes : « Le lac serait aujourd’hui plus pollué encore que lors de la récente vidange », indique le collectif, soupçonnant le Conseil général de garder le secret alors que se profile la saison estivale.

Aussi demande-t-il copie du rapport de Pe@rl, avec l’objectif d’assurer l’information du public, tout en interrogeant le Conseil général et Areva sur leurs intentions pour remédier à cette situation.   Créé il y a quelques mois, "Sous nos pieds, héritage nucléaire du Limousin", rassemble une quinzaine d’associations et des mouvements politiques : Adepal, Adex, Objecteurs de croissance, Air de nos campagnes, Attac, Chlorophylle, Limousin Nature Environnement, Corrèze Environnement, Guéret Environnement, Sources et rivières du Limousin, Vélorution, Gauche alternative et écologiste, Jeunes démocrates, les Verts, NPA, Parti occitan ? http://www.sortirdunucleaire.org/Saint-Pardoux-la-radioactivite
En effet curé en 2007 le Lac de St Pardoux semble à nouveau atteindre les mêmes niveaux de pollution 3 ans après. Pour le moment le débat n’est pas sanitaire, aucune étude épidémiologique n’a jamais été réalisé par le passé afin de mesurer les impacts réels sur la santé. Toutefois le débat est bien démocratique puisque nous devons tous demander des comptes sur l’avenir de notre environnement comme le demande le collectif Sous Nos Pieds depuis sa création : déchets liés à l’ancienne exploitation des mines d’uranium, pollutions de l’eau…Communiqué de presse du 4 août 2010 Pollution radioactive du lac de St Pardoux : tourisme ou déchets il va falloir choisir
A l’occasion de la manifestation « Randonnez vous au Lac de St Pardoux, organisation d’une campagne d’information sur la pollution radioactive du lac. Le collectif « Sous nos pieds, l’héritage nucléaire du Limousin » s’était étonné il y a quelques mois que le comité de suivi de la contamination radioactive du lac de Saint-Pardoux soit resté muet sur les résultats de 2008 et 2009. A notre demande insistante, le Conseil Général a bien voulu enfin nous les faire parvenir.

Site touristique d’importance du département de la Haute Vienne, le site est en effet situé au coeur des anciens sites miniers d’uranium aujourd’hui sites de stockage de déchets radioactifs.
La pollution radioactive du lac avait été reconnue après plus de 10 ans d’alertes du milieu associatif, et le lac était curé en 2007 à l’occasion de sa dernière vidange. (Ces 11000 m3 de boues contaminées sont aujourd’hui stockées comme déchets radioactifs au centre de stockage de Bellezanne.)
Dés 2007, le milieu associatif alertait le Conseil Général et AREVA sur le fait que cette opération de curage ne réglerait pas le problème de la pollution continue du lac, en l’absence de mesures de traitement à la source du problème. A cette époque le Conseil Général clamait au contraire que le problème était réglé, titrant même son bulletin d’information ainsi : « un étang tout neuf ! »


A la demande des associations un piège à sédiments avait alors été mis en place afin de vérifier la contamination éventuelle des nouveaux sédiments arrivant dans le lac, et un comité technique avait été créé. C’est le résultat de ses observations que le Conseil Général cachait jusqu’alors que nous voulons rendre public, car elles montrent la persistance d’une pollution radioactive du lac bien supérieure au seuil fixé par l’arrêté préfectoral du 31 décembre 2003, prescrivant à COGEMA le suivi et la surveillance de ses rejets d’eau aboutissant au lac de Saint-Pardoux. Cette pollution est située au niveau de l’anse de Chabannes, à l’arrivée du cours d’eau le Ritord, lui aussi très contaminé.
Le collectif Sous nos Pieds a donc décidé de profiter de la manifestation touristique du 5 septembre afin d’informer le public de la réalité des pollutions. La contamination des sédiments du lac de Saint-Pardoux n’est cependant qu’un exemple de la pollution des eaux en aval des anciens sites miniers, reconvertis aujourd’hui pour certains en lieux de stockage de différents déchets radioactifs.
Le collectif demande maintenant que toute la lumière soit faite sur ce que comptent faire le CG et AREVA pour remédier enfin à cette situation.
http://blog.vertchezmoi.net/pollution-radioactive-du-lac-de-st-pardoux/
 http://www.lepopulaire.fr/saint-pardoux/transport/2016/04/08/la-piscine-de-saint-pardoux-prend-forme-peu-a-peu_11861777.html

Revenons à notre promenade.


Km   Temps    V/d & g   Dénivelé
6      1h05           5,5            135 + 


Comment ce rendre dans ce village ? c’est relativement facile ce rendre à Saint Pardoux prendre la D 44a en direction d’Oradour sur Glane, Nantiat, Le Buis, et on passe la route d’accès sans voir un panneau nous indiquant que le village de Masmaraud situé sur le haut de la colline. Une fois trouvé, il faut garer la voiture. En traversant à pied, le hameau, il m’a semblé que ce n’était pas facile. J’ai donc gardé le titre mais je me suis garé à la digue du lac ou nous trouvons beaucoup de places de parking. Ce parking à la
facilité de se trouver sur la D44a, à environ 2 km de Saint Pardoux. Laisser dans un virage la C7 en direction de Champ Communal et Chantot, passer un pont traversant la rivière de la Couze, Lorsque la route fait un virage sur la droite très serré, nous trouvons un nouveau panneau directionnel en direction de Nantiat et un tout petit nous indiquant le site de la digue. Prendre ce chemin empierrer sur environ 400 m. Il est très large, cela permet d’éviter les trous et les grosses pierres. Dans le bout une large surface plane permet de
garer la voiture.
En cherchant les caractéristiques du barrage j’ai trouvé ce très long sujet sur l’origine de la création du lac, il m’a semblé intéressant après deux promenades en bordure de ce plan d’eau d’en connaître les origines.  Attention ce n’est qu’un extraie le texte complet se trouve sur internet, voir adresse en fin du document.
[Comme son cousin de Vassivière, le lac de Saint-Pardoux n’a rien de naturel. Ce plan d’eau de 330 hectares ne doit son existence qu’à la présence d’une digue érigée dans les années 1970, sur la Couze. Ses eaux s'étendent sur le territoire de quatre communes : Saint-Pardoux, Razès, Compreignac et Saint-Symphorien-sur-Couze. Découvrons les origines de cette retenue d'eau, qui n'était pas, au départ, 
destinée à un usage touristique. Avant la construction de la digue, il y avait de la vie dans la vallée de la Couze, entre Saint-Pardoux, Compreignac, Razès et Saint-Symphorien. Une présence humaine dont les vestiges sont encore présents sous les eaux du lac, et que l’on peut redécouvrir à l’occasion des vidanges décennales. Autrefois, il y avait trois autres ponts : le pont de la Perche et le ponceau de Puymoulin sur lequel seuls piétons et charrettes pouvaient circuler, et le pont de Santrop (parfois écrit sans le "p") qui reliait Saint-Pardoux à Razès. Naissance du Lac Tout commence en mai 1968. Il y avait alors des fonds destinés à créer, soit des 
ensembles touristiques, soit des projets de rénovation rurale dans chaque département. Pendant qu'étudiants et CRS s'affrontent dans le quartier latin et bientôt partout en France, un grand projet se dessine en Haute-Vienne... « Monsieur Morin, ingénieur en chef du service régional d’aménagement des eaux a été chargé par le préfet de rechercher un site qui puisse accueillir un projet de rénovation rurale dans le département de la Haute-Vienne », « L’ingénieur en chef avait ciblé trois sites sur la Haute-Vienne. C’est Saint-Pardoux qui a été retenu, par sa configuration, le fait qu’il ne nuisait pas beaucoup à l’agriculture. À l’époque, il n’était 
pas question de tourisme. Le plan d’eau devait être destiné à former une retenue qui puisse irriguer les terres du Haut-Limousin et du Poitou. À la fin des années 70, quand s’est constitué l’office de tourisme Gartempe-Saint-Pardoux, ses présidents successifs et les élus municipaux ont rédigé un petit mémoire sur les caractéristiques du plan d’eau et sur l’origine du projet, sur la naissance du projet. Le 4 novembre 1968, le préfet prenait un arrêté approuvant la création d’un syndicat intercommunal des vallées de la Couze et du Vincou. Le maire de Bellac de l’époque a beaucoup oeuvré pour transformer ce plan d’eau en site touristique et y exercer des activités de 
loisirs comme le ski nautique, dont il était fondateur du club de sa ville, avec aussi voile, baignade etc. » le 19 septembre 1969, le conseil syndical confirmait ces décisions d’engagement et de financement des études préliminaires. le 24 mars 1970 un rapport sur l’état d’avancement des études préliminaires, et un compte-rendu de l’état d’avancement d’études confiées au bureau d’études et de réalisation urbaine pour l’exploitation touristique du lac. « On commence à parler de tourisme. La zone d'aménagement différé a été créée officiellement le 15 octobre 1970 et elle concernait non seulement les terrains noyés, mais aussi ceux nécessaires aux aménagements touristiques. La superficie était d’environ 
900 hectares. c’est trois fois la superficie actuelle du lac ! C’est au cours du 4e trimestre 1970, que débutait, avec le concours des services des domaines, l’acquisition des terrains destinés à être noyés. Ce n’est qu’à la fin de 1970 que la ville de Limoges et le département de la Haute-Vienne, intéressés par le potentiel touristique du projet, adhèrent au syndicat qui se transforme en Syndicat mixte des vallées de la Couze et du Vincou. « Depuis les choses ont grandement évolué, puisque les villes de Limoges et de Bellac se sont retirées. Il ne restait plus que le département et les quatre communes riveraines du lac, et de fait le conseil général a pris en main, à lui seul, la propriété intégrale et il n’y a plus de syndicat. En 1974, la quasi totalité des opérations de débroussaillage, de nivellement ont été effectuées. La première mise en eau a eu lieu en 1976, pour vérifier qu’il n’y avait pas d’éventuelles fuites. Puis on a vidé le lac pour le remettre en eau en 1977. Le lac de Saint-Pardoux est inauguré en juillet 1977. On déplore l’existence de seulement deux plages surveillées sur les trois prévues, celles de Santrop et Fréaudour. « Le lieu est surtout dans l’immédiat le paradis des pêcheurs et des promeneurs avides de nature à l’état brut ». L’aménagement des sanitaires, des postes de sécurité, des buvettes et snacks n’est pas encore terminé. On se contentera de 
structures provisoires pour cette saison inaugurale. Deux campings sont attendus pour l’été 1979, une troisième plage est annoncée près de la base nautique de Chabannes. Tout cela n’empêche pourtant pas le succès immédiat de l’endroit qui « connaît la foule certains week-ends ensoleillés ». Mais notre confrère de l’époque ne peut s’empêcher de rappeler qu’il s’agit là d’une « foule qui apprécie le caractère sauvage du lac ou déplore le peu d’aménagements ». Une foule qui goûte également peu la décision du syndicat mixte de faire payer 5 francs l’entrée aux parkings des plages de Santrop et Fréaudour, pour rémunérer les personnes ayant cédé leurs terrains et qui en assurent la surveillance. Résultats : les visiteurs préfèrent se garer le long des routes étroites qui longent le lac. Les années 80 et 90, principalement marquées par les premières vidanges décennales du lac en 1987-88 puis 1997-98 et la prise des commandes par le conseil général de la Haute-Vienne. Cela ressemble presque à un long fleuve tranquille, comparé au début du nouveau millénaire… Début octobre 2006, lors de la vidange décennale, 10.000 mètres cubes de boues « radiomarquées » sont raclées par des pelleteuses, dans la anse de Chabannes, avant d’être évacuées par camions vers le site de stockage de l'ancienne mine de Bellezane, à une vingtaine de kilomètres de là, sur la commune de Bessines-sur-Gartempe. Un épisode douloureux dont la plaie n’est toujours pas totalement refermée dix ans après. « Quand on entend “ne va pas te baigner à Saint-Pardoux c’est radioactif”, c’est du n’importe quoi ! », râle le maire de l’époque. « J’ai le sentiment qu’il fallait faire, et c’est ce qui a été fait, des travaux importants 
d’élimination de certains déchets que moi je n’appellerais pas “radioactifs” parce qu’ils sont bien en dessous des normes à ne pas dépasser. C’étaient des résidus venant de sites miniers qui affectaient effectivement une partie du lac, notamment sur le Ritord (principal affluent de la Couze), mais cette partie là a fait l’objet de travaux. Je pense qu’il y a eu une communication un peu nonchalante. Cette communication a fait du mal. Elle a fait beaucoup de mal au lac. Il ne passe pas un mois, encore aujourd’hui - mais c’était plus important il y a 10 ans - sans qu’on reçoive un coup de fil à la mairie de quelqu’un de Limoges nous demandant si les eaux sont propres, voire même "est-ce 
que c’est toujours contaminé ?". Alors c’est vrai que les eaux en Limousin le sont toujours un peu de manière naturelle, mais il y a une comparaison qui n’a pas lieu d’être. » « Les opposants se sont tus, sans doute parce qu’ils n’avaient plus de raisons de s’opposer à la réalité. Il y a eu beaucoup d’exagération, mais le lac en a beaucoup souffert. Dans le langage des gens, on dit “oui, il y a peut-être un danger”, mais non, il n’y a pas plus de danger qu’ailleurs », insiste le maire de Saint-Pardoux. À la naissance du lac en 1977, il y avait encore la Cogema. Elle est partie du secteur dans les années 90 à peu près. Et le grand reproche que je fais à la Cogema, c’est d’être partie en laissant persister une situation anormale
et très critiquable. Ça n’affectait d’ailleurs qu’une partie du lac. Quand on a regardé, à l’époque, les analyses, les contrôles, ça affectait surtout - toujours en dessous des normes - la zone située face à Santrop, alimentée par le Ritord, donc des eaux venant des anciens sites miniers. » Pour ses 40 ans, le lac de Saint-Pardoux a reçu un joli cadeau : une piscine dernier cri, construite sur le site de Santrop, dotée d'un parc aquatique en extérieur avec bassins ludiques et toboggans géants. Le nouvel équipement a ouvert ses portes au public fin mai 2017. De quoi relancer l'attractivité du site et tourner définitivement la page de la décénie précédente. Vous retrouverez en détail le sur https://www.lepopulaire.fr/gf/PC_longform_stpardoux/] N’ayant pas trouvé de 
document sur la barrage proprement dit, il me semble que c’est un barrage poids [barrage construit à partir d’éléments de maçonnerie en béton, de roche et de terre et conçu pour retenir l'eau en utilisant seulement le poids de la matière qui s’oppose à la pression horizontale de l'eau s’exerçant sur le barrage. Les barrages-poids sont conçus de telle sorte que chaque section de barrage est stable, indépendamment de toute autre section de barrage. En 2008, environ 3 200 barrages sont de type poids à travers le monde wikipédia] Après toutes ses explications partons enfin en promenade. Au panneau d’information Digue du lac 363 mètres, suivons la flèche le tour du lac site de Chavanne par Masmarraud balisage orange, jaune et GRP, nous tournons le dos au barrage. Le chemin fais fourche nous poursuivons tout droit le balisage jaune et GRP, passons un pont de bois on aperçoit entre les arbres le barrage, poursuivons sur un beau sentier rempli de racine en bordure du lac, le sentier débouche sur un chemin que nous prenons à gauche, nous longeons le lac, toujours balisage jaune et GRP. Nous arrivons de nouveau sur une fourche, laissons le chemin partir sur la droite il est barré par une chaîne, poursuivons par la branche de gauche. Passons un nouveau pont avec de petits escaliers, balisage jaune et GRP. Le chemin fait fourche, nous laissons un sentier sur la droite, on s’éloigne un peu de 
la rive, nous laissons sur la droite un sentier, et poursuivons le balisage. Dans un virage nous arrivons à une intersection en Y, laissons face à nous les deux chemins se dirigeant vers les petites plages, et prenons à droite, il manque un peut de balisage dans ce coin, nous contournons une petite anse et arrivons à une intersection avec un panneau d’information. Compreignac – Pierre Blanche 365 m. Une flèche nous indique que sur la droite nous allons à Chabanne par le tour du lac de Saint Pardoux balisage jaune et orange, nous abandonnons le GRP et le balisage jaune pour prendre sur la droite le balisage orange. Nous grimpons vers le plateau, nous arrivons à une intersection de routes gravillonnées (sur la 
droite le chemin est privée), il manque un peut de balisage, mais le bois est en régénération et cela ressemble à une clairière, poursuivons tout droit, il fait de nouveau fourche laissons le chemin de droite. Nous entrons de nouveau dans le bois, puis c’est une alternance de bois et de prairies, nous arrivons aux premières maisons de Masmaraud traversons le village, notre chemin devenue rue débouche sur l’artère principale du village que nous prenons à droite et retrouvons le GRP. Dans le village nous cherchons un peu le balisage.  Nous laissons une rue sur la droite et poursuivons tout droit un chemin empierré le long d’un mur. Nous sommes sur le GRP et le balisage orange. Nous débouchons sur la D 44a, nous retrouvons le chemin que nous avons pris en voiture. Nous sommes au pont de la Perche 345m prenons cette route gravillonnée, nous trouvons une fourche laissons les gravillons et prenons à gauche le chemin se 
dirigeant vers la rivière de la Couze [C'est un affluent gauche de la Gartempe, et donc un sous-affluent de la Loire, par la Creuse et la Vienne. De 35,2 km de longueur, la Couze prend sa source dans les monts d'Ambazac, à 605 mètres d'altitude, près de Saint-Léger-la-Montagne. Elle coule vers l'ouest, remplissant avec son principal affluent le Ritord le lac de Saint-Pardoux. Elle prend la direction du nord-ouest, approchant Saint-Symphorien-sur-Couze et baignant Balledent, avant de se jeter dans la Gartempe près de Rancon. Wikipédia] Ouf nous ne grimpons pas, mais c’est reculé pour mieux sauté. Nous retrouvons le balisage, que j’avais un peut perdu sur la large route, nous longeons la rivière et arrivons au pied du barrage, il faut bien remonter jusqu’au parking par un chemin sur la droite.
 



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