mercredi 2 mars 2022

Les Sentiers créés par Samois 13 - 14 &15 - Les sentiers 14 & 15

 Pour ne pas que l'on oublie.

Année 2019

En me promenant sur les anciens sentiers jaunes 13 - 14 -15 dans le Rocher Cassepot, je me suis aperçu que le sentier 14 subissait une toilette et un renforcement spectaculaire dans sa descente du plateau de la Tour Denecourt. J’ai pensé que depuis que les sentiers avaient changés d'association pour leur entretient, (anciennement ils étaient entretenus par un bénévole adhérant de l’association qui les avaient créés.) Les nouveaux héritiers réussissaient, là ou mon ami le baliseur avait toujours échoué. Un peut plus tard je me suis rendu compte que deux sentiers (13 &14) avaient été déviés et faisaient place aujourd’hui à un passage de vtt.

Ils ont décapités le sentier 13 et déplacés le sentier 14. Pourquoi ?

Pour qu’elle raisons ont-ils modifier le sentier 13 au niveau du plateau de la Tour Denecourt et dévié le départ du sentier 14. Alors que la descente du sentier 13 avait été renforcé par des escaliers.

Le promeneur lorsqu’il arrive à la route Remard et qu’il lira sur la pancarte, qu’en prenant cette dernière il n’était pas obligé de grimper le rude sentier jusqu’à la route de la Tour Denecourt pour poursuivre son itinéraire. Il fera l’impasse de la Tour, surtout qu’une fois monté, il faudra redescendre par le même chemin. Inutile de grimper. Dans l'autre sens c'est pire, on a déjà grimper la route Remard, on ne va pas continuer la grimpette pour un empilement de pierres... Même si aujourd'hui la vue est belle, puisque l'on peut l'éviter.

Pour le 14, je peux le comprends. La descente n’était pas facile. Il y a plus de 20 ans mon ami le baliseur avait réussi à obtenir l’autorisation d’y installer des troncs sur la partie en corniche pour maintenir la terre du sentier, mais rien de plus. Aujourd’hui le sentier se poursuit au pied du plateau et rejoint l’ex sentier 13 et l’escalier en grès récemment construit. L'ancien départ du 14 n'a pas beaucoup changé, peut être quelques paves en plus, sauf qu'il est réservé au VTT, qui ensuite emprunte la dérivation du 14 et du GR pour rejoindre l'ancien balisage 13. Chercher l’erreur.

Ce que je ne comprends pas, c’est que cette déviation est utilisée par les VTT. On déplace le 14, on supprime une partie du retour du 13 mais les vététistes empruntent le GR et un petit bout du sentier 14 nouvellement déplacé. Pourquoi ? 

Les Vététistes ont créé des kilomètres de sentier vélo dans le Cassepot en site propre. Pourquoi ne pas leur avoir donné l’autorisation de déboucher sur le Plateau de la Tour, sans toucher au sentier 13 et 14 ?

Sauvegardons les Sentiers Samoisiens. ANCIENNEMENT BALISE en JAUNE.

 Pour Samois les Sentiers Jaune devenus bleu, avaient une utilité. Diversifier l’accès à la TOUR DENCOURT. Ils n'ont rien à voir avec les sentiers Bleu Denecourt.

 Ces sentiers de promenades, sont nés dans l'esprit d'un homme Mr René Maus qui entra au conseil municipale de Samois en 1959 et y resta pendant près de 20 ans, ou il manifesta une intense activité tournée vers Samois et son environnement exceptionnel, entre Seine et Foret. Il luttait contre toutes dégradations du site : Ses protestations contre des façades dénaturées, des projets immobiliers inopportuns, (Aujourd'hui il serait dépité que sa perception du village, soit bafoué par les plans d'urbanismes successifs.) Sa volonté de faire respecter les sentiers (intra muros) en agaçait plus d'un. Inlassable marcheur, il réalisa de nombreuses excusions dans la Vannoise, le Quéras, l’Oisans, les fjords de Norvège et le Népal, ou me semble t’il, il participa à la marche d’approche du toit du monde lors d’une expédition française.

Digne émule du sylvain Denecourt, il créa, avec M. Guillo Lohan après deux ans d’un dur labeur les SENTIERS AUTO-PEDESTRES de Samois, qu’il entretenait avec l’aide des jeunes de la commune. (Extraie les cahiers Samoisiens N°8 décembre 1979.) Il organisa pour l’association les Amis de Samois, dont il était le président, des randonnées mensuelles en foret, regroupant quelques Samoisiens et des Parisiens utilisant la halte en foret pour retrouver le groupe.

1960 - La création des sentiers ‘’JAUNE’’

Le dimanche après-midi, le but de la promenade des Samoisiens étaient de rejoindre la TOUR DENECOURT se trouvant à quelques kilomètres, par le seul chemin existant qui se trouve être, la Route du Cèpe et la route Remard. Deux routes parfaitement rectilignes. A la TOUR DENECOURT, les Samoisiens se retrouvaient autour d’un rafraîchissement à l'estaminet existant à l’époque. Après la pose, ils revenaient tranquillement par le même chemin. C'était un peu lassant. D’où l’importance des sentiers et de la Tour Denecourt pour Samois.

Ils tracèrent de petits sentiers traversant les parcelles de la foret à l'image de ceux créés par Mr. Denecourt. Ils eurent l’idée de créer un premier chemin au départ de Samois (N° 1 sur les très anciens guides devenu 13 dans les années 1970), rejoignant la TOUR DENECOURT. Le retour se faisant par la vallée de la Seine. Puis viendra deux branches. L'une au départ de la TOUR DENECOURT. (Dans les années 1960 la tour était accessible aux voitures et disposait d’un estaminet.) Très beau parcours (TROP BEAU parcours, puisque les vététistes veulent le prendre. Je me demande bien pourquoi, puisque aujourd'hui il est rempli de fausses pistes VTT évitant les rochers.) Il sillonne la crête Nord du rocher Cassepot,  ou nous trouvons de beaux rochers. Il était l’itinéraire complémentaire au circuit bleu N°3 de Denecourt qui n’avait certainement pas trouvé intéressent ou pas eu le temps de créer un sentier dans cette partie du Cassepot. Le troisième itinéraire (aujourd’hui 15) partait de la Tour de Samois traversait toute la plaine et retrouvait la liaison du sentier bleu 3-4 au Rocher Cassepot. Cette itinéraire était un peut compliquer, le retour se faisait par le 3-4, puis le 3, le 14.  Comme il n’y avait pas beaucoup de pancartes, sans guide on ne savait plus, par qu’elle chemin retrouver Samois. Surtout qu'à la tour un second choix devait être réalisé revenir par le 13 foret, ou corniche de la Seine. Dans les années 80, et dans un souci de guider par la main un randonneur débutant, le 15 fut légèrement dévié pour venir boucler au pied du CASSEPOT avec le sentier 14. Le jaune bouclait avec le jaune et du début à la fin on avait la couleur jaune comme guide ce qui pouvait rassurer les randonneurs néophytes. 

En 2020 ils ont oubliés le soixantième anniversaire et le nettoyage de la plaque commémorative.

Les Sentiers de Samois N° 14 & 15 

Dans cette page, j'ai regroupé les deux sentiers pour un départ de Samois. Le sentier 14 ayant un départ à la Tour Dénecourt (Départ du temps ou la monté à la tour était possible en voiture.) Après la tempête de 1999 et la fermeture définitive des routes bitumées forestières, mon ami le baliseur avait pensé regrouper le 14 et 15 en un seul. Cela aurait obligé de débaptiser les sentiers suivant. Les anciens guides seraient caducs. Ce qui est difficile à faire sur le terrain est facile à réaliser sur internet. 
  
Ex-sentier jaune N° 3 & 4 - devenu 14 &15 dans les années 1970 et balisage bleu dans les années 2000

Description du sentier t’elle qu’il était à l’origine. Pour ne pas oublier qu’il montait à la Tour Denecourt. Pour ne pas oublier qu’il n’a pas été créé par Denecourt. Pour ne pas oublier qu’avant d’être bleu, il était jaune. Hommage aux créateurs.  

Voilà ce que nous disait la présentation de ses sentiers dans un vieux guide

Ces sentiers de promenade, créés par une Association de Samois­ sur-Seine” (aujourd’hui cette association a abandonnée par manque de bénévoles l’entretien des sentiers.) Ils ont été inaugurés en 1960. Ils permettent, notamment aux habitants de Samois-sur Seine, de parcourir des parties intéressantes de la forêt par des sentiers agréables, évitant les routes, et aux autres touristes venus en voiture, de rejoindre leur point de départ après avoir réalisés une excellente promenade. Ils sont auto pédestres. Ils peuvent être empruntes dans les deux sens.

(Je rappelle que ses sentiers ont été créés à l’époque ou la voiture avait une grande importance, et qu’il n’existait pas ou peut de sentier en boucle dit auto-pédestre hors mis les sentiers bleus, à Fontainebleau.)

Carte IGN        Trace GPS et Topo sans Commentaires        Trace Randogps

 Le code mobile de cette randonnée est b345870

 Pour envoyer le circuit sur votre appareil mobile : Regarder le tutoriel video en Cliquant ici

  Sentier 15 ; Tour de Samois - Les Ecouettes - Partie Nord du Rocher Cassepot Par le sentier 14 - Tour Denecourt - Retour à Samois Par le Rocher Katherine Mansfield et la Corniche de la Seine

Ce circuit est le plus complet, des sentiers Samoisiens (13, 14, 15) Il montre de multiples aspects de la forêt. Il peut être parcouru en une matinée ou en un après-midi, mais mérite de faire l’objet d’une promenade de la journée.
 
 Année 2019

Km     Temps   Arrêt    V/d      V/g        Dénivelé
13        2h30      0h20    5,2       4,6             550 +

DEPART & ARRIVEE ; D 137 (route de Bois le Roi), situé à l’entrée de la commune, en venant de Bois le Roi.  Parking de la salle des Fêtes (Samoisienne).

De Fontainebleau, prendre la direction d’Avon, avenue franklin Roosevelt passant à la gare, passer au dessus du chemin de fer, au feu, tourner à gauche, direction Samois. Passer le rond point et après environ 2 km vous entréz dans le village. A la fouche prendre à gauche la rue des Turlures. Aux dernières maisons la route se situe à l'orée de la foret tourne sur la droite (attentions en 2021 il est difficile de se croiser.) Après la carrière du centre équestre (prévision qu'il déménage), vous traverser le parking du cimetière. Arrivez au monument aux morts prendre la route sur la gauche. Longer un espace herbeux et vous arrivez à la salle des fêtes. Le parking se situe sur une surélévation, se trouvant sur la gauche.

En venant de Melun. Le plus simple est peut être de suivre la direction de Fontainebleau par la D 606, par l’avenue Thiers (se mettre dans la file du milieu avant d’arriver au pont) passer sous le Pont SNCF poursuivre la direction Fontainebleau, nous entrons en foret. Nous arrivons au grand carrefour avec des feux tricolores suivre Fontainebleau centre – Bois le Roi. Au second feu suivre  Fontainebleau centre – Bois le Roi (route de gauche). Après le feu Poursuivre la D 606 ancienne route de Bourgogne (ne pas prendre la voie de gauche en direction de Bois le Roi) Suivre tout droit Fontainebleau-Bois le Roi-Champagne. Au rond Point Suivre Samois. Au rond point de la Croix de Vitry, c’est la route de gauche D 138 (route de Bourgogne) A la pyramide (Croix de Toulouse) prendre sur la gauche Samois centre, D 116 Le Chatelet, Fontaine le Port Samois centre. Passer le pont SNCF et au rond point suivre Samois centre sur la droite. après environ 2 km, vous trouverez la salle des fêtes sur la droite (non indiqué) si vous arrivez au monument aux morts vous avez loupé le parking. Faite demi tour. Longer un espace herbeux et vous arrivez à la salle des fêtes. Le parking se situe sur une surélévation, se trouvant sur la gauche.

Mais de Melun et par un temps ensoleiller il est plus agréable de rejoindre Samois par les bords de Seine. Rejoindre la rive droite (pas très facile avec le sens de circulation dans la ville) prendre la direction de Vaux le Pénil – Chartrettes, remonter la Seine D 39, passer le pont SNCF, puis les silos, nous longeons la voie ferrée puis la traversons. Nous traversons le charment village de Chartrettes. Recoupons la voie ferrée et nous retrouvons la Seine. Nous longeons de jolies maisons en bordure de la Seine et arrivons au pont de Fontaine le Port prendre à droite D 116, la direction de Bois le Roi. Traverser la Seine et entrons en foret laisser sur la droite l’entrée de la base de loisir, laissons également l’accès à Samois sur la gauche. Situé dans un virage sans visibilité c’est un accès accidentogènes. Nous arrivons à un carrefour avec un stop carrefour également accidentogènes. Prendre à gauche Samois D137. A l'entrée dans le village, nous trouvons sur la droite la salle des fêtes et le parking (pas facile à voir) Si vous arrivez au monuments aux morts vous avez dépassé la salle des fêtes.
Faite demi tour. Longer un espace herbeux et vous arrivez à la salle des fêtes. Le parking se situe sur une surélévation, se trouvant sur la gauche.

Mais les week-end, pour les parisiens ou les randonneurs prenant le train dans le sens Melun Fontainebleau. Ils peuvent descendre à la Halte en Foret située entre Bois le Roi et Fontainebleau (train de 8h16 au départ de Paris & 8h43 au départ de Melun. Il arrive à Fontainebleau Foret à 8h54. Vérifier les horaires sur la fiche https://www.transilien.com/sites/default/files/atoms/files/r-2020-moret-sd.pdf) C’est un arrêt au milieu de la foret uniquement à la descente se trouvant après la gare de Bois le Roi. A la sortie de la halte vous trouvez le sentier 15. En suivant le sens de description vous éviterez le Rocher de Samois et la corniche de la Seine. Pour ne rien louper, faire la promenade en sens inverse.


Samois ; [Le nom de la localité est mentionné sous les formes Samesium en 986 ; Samois en 1169. Chamois au XVIIe siècle (Carte Boisseau). Une forme Salamoyen, rencontrée au XIVe siècle, peut laisser penser que Samoy serait une variante du nom Salomon, souvent porté dans le Nord au Moyen Âge. Le nom de Samois-sur-Seine a été substitué à 

celui de Samois par décret du 5 janvier 1903. Située au bord de la Seine et à la lisière de la forêt de Fontainebleau, de nombreux écrivains, artistes et autres personnalités y séjournèrent. Les premiers hommes recherchaient des situations insulaires, afin de se protéger et de se défendre plus facilement. Les marécages et les nombreuses îles se trouvant sur le bas-Samois, plus nombreuses autrefois, offraient une situation privilégiée. Aujourd'hui, on peut en reconnaître trois :

« l'Île aux Barbiers

 », la plus grande, au milieu du fleuve où s'adossait jadis un barrage (« l'Île de la Jonchère » jointe à celle au Barbier par le service des Ponts et Chaussées au siècle dernier) ;

« l'Île du Berceau », accessible par le quai Franklin Roosevelt en empruntant les ponts qui surplombent l’Avau Terre, le bras de la Seine situé entre Samois et l’île. Cette dernière est particulièrement connue

pour avoir vu se dérouler de 1983 à 2015 le Festival Django Reinhardt.


« l'Île de Thérouenne » (ou Thiérouante), plus rapprochée de la rive droite de la commune d'Héricy, se devine encore (face au stade de La Touffe et en aval) mais commence à se combler par l'amas de vases, de roseaux et parfois de déchets ménagers, donc à fusionner, avec la terre ferme.

 

 

 Le pont de bois gaulois.

Les relations commerciales entre les deux rives de la Seine nécessitaient la création d'un « grand pont ». Un pont en bois fut construit entre le Bas-Samois (face à la rue du Bas-Samois) et Héricy, s'appuyant en son milieu sur l'île de la Jonchère. Ainsi fut constitué, l'un des ponts le plus long qui ait existé sur la Seine (il avait plus de 300 mètres), entre Montereau-Fault-Yonne et Évry.

 

Le pont de pierre romain

Les Romains, maîtres du pays, ayant besoin d'un passage stratégique et colonisateur, utilisèrent et remplacèrent le pont de bois destructible, par un pont de pierre. Ce serait à l'empereur Julien que l'on voudrait en attribuer la construction, mais le long règne de Constance Chlore, de 293 à 306, paraît bien plus propice à l'exécution d'une œuvre aussi importante. Le « pont de pierre de Samois » d'une longueur de 300 mètres, fut reconstruit au XIIe siècle, pour créer un grand chemin royal de Melun, Moret-sur-Loing et Montereau-Fault-Yonne. À l'époque, Samois se nommait Samosius ou Samusius. Il a été trouvé à Héricy dans des sépultures, des monnaies aux effigies de Néron, de Marc Aurèle, de Constantin Ier et autres ; ce qui confirme que les Romains étaient installés sur les deux rives de la Seine.

 

Un lieu de passage et de commerce ; Port fluvial de Samois-.sur-Seine. 

La présence de ce pont explique que Jeanne d'Arc soit passée par Samois lorsqu'elle a voulu traverser la Seine pour se rendre de Vaucouleurs à Chinon. En 1779, les voyageurs se rendant de Paris à Fontainebleau prennent le coche d'eau jusqu'à Valvin, pour un prix de 2 livres 10 sous. Le voyage dure douze heures wikipédia]

Du parking nous apercevons la tour perchée au sommet du rocher de Samois. Le balisage se trouve entre le banc et la salle des fêtes. Il grimpe vers le rocher. (En 2021, il est possible de grimper directement vers la tour, la photo étant plus ancienne).  Durant une période le chemin montait en direct à la tour, raviné il fut obstrué par la végétation afin de préserver certainement la colline. En 2021 je me suis rendu compte que le terrain est dégagé, ce qui nous donne une belle vue sur la tour mais le chemin est de nouveau recréé. [ le Rocher de Samois a lui aussi sa légende. Rien de très gai. « une tradition qui s’appuie sur la sonorité du sol du Rocher pour affirmer qu’il est creux et renferme dans ses profondeurs une prodigieuse nappe d’eau, capable de submerger le pays si le Rocher venait à se disloquer par suite de quelque cataclysme. Cette tradition était à ce point conservée naguère qu’en septembre 1858, à la fête de Saint-Loup, (Patron de Samois) les eaux d’un orage et d’une trombe formidables, transformant les rues du village en torrents et se coalisant avec l’ouragan, emportèrent jusqu’à la Seine les établissements forains, dont les propriétaires s’arrachaient les cheveux de désespoir, pendant que les habitants terrorisés se lamentaient et que les anciens surtout criaient « que le Rocher était crevé et que tous allaient périr ] Victor Bouquet : Notice historique et archéologique de  Samois-sur-Seine, chez E. le Deley, Paris 1913,  p18]. Nous arrivons à la tour [La Tour de Samois : A été construite au sommet du rocher en 1879 par Isidore Hébert, sculpteur sur bois, sur un terrain concédé par la commune pendant 25 ans. C'est à l’origine un pôle d’attraction touristique, avec une guinguette et des balançoires, puis un local administratif.  Jusqu’en 1905 la situation de la tour sur un point haut servi de repère géodésique page 46 d’un siècle de cartes postales édité par les Amis de Samois nous trouvons une représentation de la tour avec son installation au sommet.
Laissée en mauvais état au terme de cette concession. En1928, la commune en prend la gestion. Remise en état, elle est ouverte aux visiteurs, son gardiennage est abandonné en 1936. Depuis la plate-forme, équipée d’une table d’orientation en 1962, on découvre un vaste panorama forestier. Elle fut fermée dans les années 1980-90 suite à de nombreuses dégradations, un escalier en bois qui ne devait plus être aux normes de sécurité, et c'était également me semble-il le lieu de rassemblement nocturne qui ne servait pas uniquement à admirer les étoiles..... . Extraie des sites :
http://randosacaudos.blogspot.fr/2013/02/2-petite-promenade-en-foret-de.html & http://www.samois-sur-seine.fr/rubrique.php?id=154&do=art&id_art=266 ]  

Face à l'escalier de la tour se trouve le rocher des Sacrifices.  Culminant à environ 118 m, avec une tour (qui était) accessible aux publics. L’endroit était autrefois à découvert et on avait une belle vue sur la forêt de Fontainebleau, la vallée de la Seine et la campagne qui s’étendait au-delà. Victor Bouquet croyait que cet endroit, du fait de son élévation, (et que Samois fut créé par les Nautes) aurait pu être un sanctuaire druidique. On peut tout envisager tant qu’aucun élément n’est là pour affirmer le contraire. Limosin a bien cru que c’était le légendaire Samothès, qui avait donné son nom à Samois. L’un des parents de Bouquet supposait avoir découvert au sommet du rocher, un autel à sacrifices druidique. On doit cette fameuse théorie des druides sacrificateurs à Théophile-Malo Corret de La Tour d’Auvergne, militaire et celtisant français du XVIIIe, pour qui les monuments mégalithiques étaient l’expression typique de la civilisation celte. Même s’il n’est pas le premier à en parler, c’est lui qui dépeignit le dolmen comme un autel, car selon sa théorie ces monuments étaient des tables sur lesquelles les druides pratiquaient des sacrifices humains à des fins divinatoires, ou encore des promontoires destinés à s’adresser aux foules. Ces idées ont circulé pendant un bon bout de temps dans tout le pays et pour certains sont toujours d’actualité. On peut facilement supposer qu’à l’époque de Bouquet il était encore courant de se ranger du côté de ce genre d’explications. La pierre druidique du Rocher est toujours en place. Influence de Bouquet oblige, elle est parfois connue dans le village sous le nom de Pierre des Druides, ou Roche des Druides et au moins deux personnes du coin m’ont dit qu’au « temps des gaulois » ces derniers y faisaient des sacrifices humains ou d’animaux.  La table de sacrifice est encastrée au centre d’un groupe de trois roches. Vous ne pouvez pas la manquer. D’après Bouquet, la pierre tabulaire était percée d’un trou qui débouchait sur l’un des bords antérieurs. Cette cavité est aujourd’hui condamnée par du ciment. J’ignore pour quelle raison, mais je trouve ça plutôt bizarre. http://traditionsetlegendesdeseineetmarne.blogspot.com/2009/05/canton-de-fontainebleau.html. Pour ma pare j'ai connu cette cavité ouverte. Je l'ai retrouvé fermé par du ciment en même temps que l'accès menant au sommet de la tour... Du ciement en trop peut être !!! Vous avez dit bizarre comme c'est bizarre...] Laissons sur la gauche de la tour le sentier 13 retour 15 et prenons sur la droite le sentier 15, passons derrière la tour, traversons le petit groupe de rochers descendons le chemin. A mi pente nous prenons à droite vers les réservoirs alimentant en eau Samois. Traversons la route du rocher de Samois poursuivons en face par le sentier serpentant dans de petits rochers. Nous arrivons devant un énorme bloc appelé le Gros Bourdon ou nous y trouvons la plaque commémorative des créateurs des sentiers jaune de Samois devenus, malheureusement bleu. Je dis Malheureusement car aujourd'hui on les appelles Denecourt alors qu'ils n'ont rien a voir avec se premier visionnaire des promenades en foret de Fontainebleau. [Les sentiers samoisiens, nés de la volonté et de la persévérance de deux membres influant de l'association les Amis de Samois, René Maus et Georges Guillo Lohan. Nombreux furent ceux qui voulurent montrer leur attachement à ces sentiers qui permettent de parcourir les massifs forestiers aux alentours du village (sentiers numérotés 13, 14 & 15) : les marcheurs venant des trois sentiers convergèrent vers la plaque à la mémoire de René Maus apposée sur le Rocher du Grand Bourdon (il me semble que c’est une erreur il ce nomme GROS Bourdon) où furent rappelés les deux ans de travaux acharnés nécessaires pour la création des sentiers. http://amis.de.samois.free.fr/Bulletin%20Municipal.pdf Voilà ce que j’ai trouvé sur internet. Je ne suis pas écrivain et je ne sais pas écrire d’hommage. Pour moi ce fut autre chose qu'un état civil, un maire ou un ''animateur'' de promenade. Monsieur Maus, fut Maire de la commune de Samois avant 1977, président de l’Association Les Amis de Samois. C’est à cette époque que je l’ai connu. J’avais 20 ans. Je commençais tout juste des promenades un peu lointaines en foret. Pour moi, ce fut autre chose qu’un simple guide de promenade. C’est lui qui me mit le pied à l’étrier de la découverte de la foret de Fontainebleau et me fit comprendre que derrière les rochers, le sable, et les arbres, il y avait autre chose : Une histoire, des légendes, de la science. Il m’impressionnait, il connaissait tout sur tout. Je ne l’ai, malheureusement pas connu longtemps. Lorsqu’il organisait des promenades une fois par mois pour l'association, vous pouviez lui poser une question sur la foret, jamais en difficulté, pas besoin de notes, il avait tout en tête. Malgré tout dans son sac il avait son carnet. Dans le groupe, il parlait avec tout le monde, de tout et pas spécialement de notre sylve. On avait envie de venir à ses promenades de l'écouter. Montagnard confirmé, il avait fait l’une des marches d’approche du sommet mythique de l’Himalaya. Nous avions fait en aout 1978, l’ancien TMF en deux jours. Dures journées, ou les derniers kilomètres lui rappelait certainement des épisodes de la guerre et les longues marches des colonnes de prisonniers. C’est plus qu’un ami que j’ai perdu. Il ma transmis un bien précieux, un livre sur la foret : Histoire de la forêt de Fontainebleau, par Paul Domet. 

(Paul Domet a passé les trois-quarts de sa vie en forêt de Fontainebleau. Pour la faire revivre dans sa mémoire, il a commencé à se raconter à lui-même l'histoire de la forêt. Réalisant qu'il n'existait pas de livre sur le sujet, il a lu tout ce qui avait été écrit et a décidé de publier le résultat.) J’ ai dévoré ce livre.
Aujourd'hui, grâce au net j'essaie de transmettre ce que j'ai eu tant de mal à apprendre...
Devant cette plaque il ne faut pas oublier le deuxième sylvain de la commune M. Guillo-Lohan, le « second sylvain » Samoisien décédé lui aussi. 
 L’ancien maire de Samois-sur-Seine, Georges Guillo-Lohan, est décédé chez lui ce mercredi 18 mars 2015, à l’âge de 79 ans. Passionné de nature, il connaissait par cœur la forêt de Fontainebleau. ” Une exceptionnelle mémoire lui permettait de décrire tous les itinéraires qu’il avait parcourus et de les faire revivre à ses auditeurs, souligne l’actuel maire, Didier Maus. Avec mon père, il avait créé en 1960 les sentiers samoisiens, balisés de jaune, qui permettaient de marcher autour de Samois.
Georges Guillo Lohan, également président des Amis de Samois, également maire de la commune, il a poursuivi mon éducation pour la connaissance de la foret. Voilà ce que ma compté mon ami le Baliseur. Lors de l’inauguration des sentiers « JAUNE » il avait été crée une chanson  
LE CHANT DES SENTIERS SAMOISIENS
Sur l’air des « Chevaliers de la table ronde »
Compagnons de Samois-sur Seine
Allons voir les nouveaux sentiers (bis)
Allons voir … oui, oui, oui
Allons voir … non, non, non
Allons voir les nouveaux sentiers. (bis)

En suivant toutes les marques jaunes & bleues, vous irez aux crêtes du Cassepot. (Bis)
Vous irez … oui, oui, oui,
Vous irez … non, non, non,
Vous irez aux crêtes du Cassepot. (bis)

Vous trouverez d’autres marques jaunes & bleues
Pour aller à la Tour Denecourt. (bis)
Pour aller … oui, oui, oui,
Pour aller … non, non, non,
Pour aller à la Tour Denecourt. (bis)

A travers bruyères et fougères,
Vous verrez de très beaux rochers. (bis)
Vous verrez … oui, oui, oui,
Vous verrez … non, non, non,
Vous verrez de très beaux rochers. Bis)
Vous pourrez regagner la Seine,
Qui miroite au pied de Samois. (bis)
Qui miroite … oui, oui, oui,
Qui miroite … non, non, non,
Qui miroite au pied de Samois. (bis)

Et pour nous payer de nos peines,
Vous suivrez souvent nos sentiers. (bis)
Vous suivrez … oui, oui, oui,
Vous suivrez … non, non, non,
Vous suivrez souvent nos sentiers. (bis)

Chaque année, dans notre village,
Vous viendrez toujours plus nombreux (bis)
Vous viendrez … oui, oui, oui,
Vous viendrez … non, non, non
Vous viendrez toujours plus nombreux. (bis)
 
 Par-ci, par là nous retrouvons des traces Blanche & Rouge du GR 2 passant part ici avant d'être détourné par les bords Seine. Notre sentier butte sur le chemin de derrière le rocher, nous prenons à gauche et longeons les grillages des propriétés. Coupons la route de la Coimelle, puis des Turlures, le 
sentier tournicote un peu dans tout les sens avant de changer brusquement de direction. (Mon ami ma dit que les créateurs lui avaient avoués qu'il s'étaient un peut égarés dans la parcelle. Ne voulant pas refaire se dur travail de trace, ils ont brusquement obliqués pour reprendre l'itinéraire qu'ils avaient prévus.) Nous coupons la route verte, longeons un peu la route de la fausse oronge, avant de la couper. Attention à cette endroit nous trouvons un sentier non balisé faisant le tour de la plaine de Samois, poursuivons l'ancien balisage jaune devenu bleu, nous coupons la route de l'agaric, coupons une seconde fois le sentier sans balisage et nous débouchons sur le chemin longeant la la ligne SNCF au niveau de la Halte en foret.  
Les personnes venant en train peuvent démarrer ici. Elles louperont, La Tour de Samois et la Corniche de la seine qui se fait avec la prom N° 13. LA promenade peut se faire à l’envers.
- A la sortie du train et du quai sur la gauche la route longeant la voie ferrée. En Venant de Samois suivre la route le long de la voie sur la droite du sentier. Rapidement nous arrivons au pont de la route d'Aumale, prenons cette dernière sur la gauche, passons sous le pont quittons la route d'Aumale pour suivre le chemin sur la droite le long des voies sur une cinquantaine de mètres. le sentier part sur la gauche  dans la (parcelle 357). Coupons la route de la girolle, puis la D 116 (route de Fontainebleau à Fontaine le Port. reprenons notre ancien balisage jaune dans la parcelle 367. Nous y trouvons de magnifiques pins greffés [Greffage des pins dans la forêt de Fontainebleau Dans le numéro de la Revue Forestière Française, il est fait mention du greffage des pins. Or, il y a plus de cent ans, la question avait déjà retenu l'attention des forestiers. Article paru dans les Annales Forestières en avril 1843 (p. 220-224) MARRIER DE BOISDHYVER ,a donné d'intéressantes précisions « Cette greffe ne peut s'effectuer qu'à l'époque de la végétation du printemps, au moment où la pousse terminale a acquis les deux tiers ou les trois quarts de son allongement. Elle se fait en fente sur des sujets de trois à six ou huit ans de semis. Le pin sylvestre paraît le plus propre de tous à recevoir la greffe. le greffage commence à Fontainebleau du 15 au 25 mai « La pratique a enseigné qu'il faut de préférence s'attacher aux sujets dont la pousse terminale est environ de la grosseur du petit doigts...
De nombreux conseils sont encore donnés : une planche montre en détail toutes les opérations.
L'auteur trouvait comme avantage de la greffe « la propagation prompte des pins les plus précieux, en créant des porte-grains 
au moyen desquels on obtient sur place des semences qu'il faudrait tirer à grands frais des lieux éloignés, d'où elles arrivent souvent avariées. C'est dans ce dessein que le greffage des pins en laricio a lieu annuellement à Fontainebleau, et avant un quart de siècle, cette forêt pourra rivaliser avec la Corse pour livrer des graines de laricio de bonne qualité et à bas prix ».
REVUE FORESTIÈRE FRANÇAISE
Cent quatre mille pins sylvestres dans la forêt de Fontainebleau ont été ainsi greffés en laricio et autres espèces, considérées à l'époque comme « encore rares ».
Le sort des pins laricio ainsi greffés, M. Γ Inspecteur principal -CLÉMENT JACQUIOT a bien voulu, par une lettre datée de juin 1949, donner les indications complémentaires suivantes:
« On trouve encore des pins laricio greffés dans beaucoup de parcelles résineuses de la forêt de Fontainebleau. Ces pins sont toujours vigoureux et d'une forme parfaite. Leur diamètre varie de 60 à 80 cm. Il est assez difficile d'évaluer leur nombre, car ils sont irrégulièrement dispersés dans des peuplements de pin sylvestre, notamment à la (Croix de Toulouse. Plaine de Samois), (Barnolets), (Monts Girard), etc..
Le nombre ne doit plus dépasser 1.000 ou 1.500, par suite des réalisations progressives au cours des exploitations normales, mais surtout à la suite des incendies qui, au cours des cent dernières années, ont parcouru au moins une fois la presque totalité des parcelles résineuses de la forêt. ] Le sentier tourne à l'équerre sur la droite devant un pin jumeau. C'est une greffe qui n'a pas réussi. D'un coté un pin sylvestre de l'autre un Laricio. Nous faisons de nouveau un angle aigu sur la gauche, traversons la route de l'Amiral poursuivons en face. Dans cette partie j'ai retracé le chemin d'origine dans la parcelle 367. Il a été déplacé par le carrefour, pour soit disant des mesures de sécurité lors de la traversé de la route de Bourgogne D138. En effet la route fut aménagé par une couleur différente devant soit disant faire ralentir les voitures. Le projet fut vendu en disant qu'il serait créé un parking au niveau du carrefour. Malheureusement ce fut de l'argent dilapidé pour rien. Mon ami avait dit personne ne stationnera à cet endroit, il est difficile de le trouver sans signalisation. Les rendez-vous se ferons à la Croix de Toulouse ou à la maison forestière de Bois le Roi, et c'est ce qui se fait. Quant à la signalisation au sol elle ne sert à rien. Personne ne ralentie ou s'arrête pour vous laissez passer. Pour mon propre plaisir je chemine sur l'ancien sentier que l'on voit encore sur la carte, sur les arbres, avec un œil aguerri nous apercevons sous les lichens quelques traces jaune d'origine. Cela ne va pas durer j'ai remarqué en 2020 que la parcelle va subir un rajeunissement. J'abandonne le sentier actuel lorsqu'il fait un angle aigu sur la droite. Sur la gauche, une trace de sentier que nous prenons simplement pour éviter des ronces, ensuite c'est un peu galère, il n'y a plus trace au sol, il faut soit faire confiance à son GPS, soit avoir de bon yeux pour deviner les traces jaunes sur certain arbres. Nous arrivons à la route de Bourgogne (D 138). [Voie célèbre qui va de Paris  à Lyon. Empruntée dès l’antiquité par titus Labienus lieutenant de César, à la tête de quatre légion et ce dirigeant vers Melun. Sous François I elle est utilisée pour les chasses. En 1600 Henry IV la fait aménager pour permettre aux dames de la cour de suivre les chasse en voiture. Peu sure et mal entretenue Louis XIV lui préfère la route de Chailly pour rejoindre Fontainebleau. En 1685 le maître des Eaux et Foret doit faire couper les buissons pour empêcher les brigands de dresser des embuscades.] De l'autre coté de la route (si vous avez suivi la trace) le sentier est encore marqué au sol, certainement grâce aux VTT (cette fois ci je suis contant de leur passages). Nous débouchons route de l’hexagone et nous retrouvons l'ancien sentier. (Il est tout de même plus simple d'utiliser le nouveau sentier, sauf pour les puristes.) Nous contournons le carrefour des Ecouettes et coupons 
successivement les routes de la Plaine de Bois le Roi, de la Biche, des Ecouettes, du cerf, puis nous recoupons la route de l’hexagone (elle fait le tour du carrefour des Ecouettes ou nous coupons également le GR 1E. Le sentier serpente dans la parcelle 229 puis fait un large virage sur la droite. Les vététistes n'ont pas compris pourquoi ce virage et l'on coupés, les randonneurs ont suivis, beaucoup malheureusement prennent la promenade pour un salon de discussion et ne marche pas curieux. Ce large virage passait pas trop loin d'un arbre remarquable, un hêtre qui s'est marié avec son frère jumeau juste à coté. Aujourd'hui avec un virage si loin nous sommes obligé de le chercher cet arbre, les baliseurs ayant abandonnés le chemin initiale pour suivre celui des VTT. Nous coupons la route de la meute et arrivons à la route Eugénie. Nous trouvons pour l'instant et pour environs 20 ou 40 ans une parcelle grillagée, elle fut clôturée en 2018 ou 2019, pour régénérer des bois dépérissants. Les grillages évitent aux grands animaux de venir brouter au printemps les jeunes bourgeons très sucrés et aux sangliers de venir manger les jeunes pousses, ou de les déraciner. C'est également une intersection de sentier. Si l'on passe, par l'ouverture du grillage (pas facile avec un sac à dos) nous sommes sur le sentier de raccordement 15 - 12 se dirigeant vers La butte Saint Louis. Prenons la route Eugenie sur la gauche coupons la route du Luxembourg, puis un peut plus loin la route du Rocher Cassepot. Au pied de la cote le sentier tourne sur la gauche entre les petits rochers. [ A l'origine le sentier balisé en jaune N°15 grimpait la côte jusqu'au sentier bleu 4 - 3 se trouvant au sommet qu'il prenait à gauche, se sentier de liaison rencontrait dans une boucle, le sentier 3 qui d'un coté part vers la croix d'Augas, puis la Tour Denecourt. De l'autre à la tour Denecourt chemin plus direct, il rencontrait le sentier anciennement balisé en jaune N°14. La description d'un vieux guide nous compte qu'il faut suivre le 4-3 jusqu'au Belvédère du Sport et à ce niveau on devait retrouver le sentier 14. A l'époque (dans les années 1980) il y avait moins de pancartes qu'aujourd'hui et souvent on se trompait à l'embranchement du  sentier bleu N° 3 et l'on était un peut perdu. Idem au belvédère, si l'on ne voyait pas le jaune on partait pour la croix d'Augas. Mon ami avait eu des commentaires d'autres associations et s'était rendu compte que beaucoup de promeneurs cherchaient leur chemin à cet endroit. Il eu l'idée de modifier le sentier 15 en passant au pied de la côte pour rejoindre sans emprunter du bleu, le sentier anciennement jaune N°14 à l'intersection avec la route du Rocher Cassepot. Pour rien vous cacher son idée était de supprimer l'un des numéro. Au lieu d'avoir les sentiers jaune 13-14-15, il n'y aurait eu que les sentier 13 et 14. Cette idée lui est venue avant la fermeture des routes forestières aux voitures. Le 14 serait partie de Samois au lieu de la Tour Denecourt. Mais voilà les guides avec la nouvelle numérotation venait de paraître.] Poursuivons par la gauche après le groupe de petits rochers nous arrivons à la route du Rocher Cassepot et du sentier anciennement balisé en jaune N°14. Fin de l'ancien sentier jaune N° 15. Si vous prenez à droite, vous grimper par la route Des Graviers vers le sentier bleu N° 3, en prenant cette même route légèrement sur la gauche nous partons vers les crêtes Nord du Cassepot en suivant l'ancien balisage jaune devenu bleu du sentier 14. [Rocher Cassepot ; Casse-pot, nom vulgaire de la bétoine. En 1804, 50 hectares sont encore replantés, moitié en pins.
Mme de Sévigné raconte qu'on avait surnommé Cassepot le chevalier de Béthune qui, après avoir enlevé et épousé malgré ses parents Melle Desmarest, cachait ses amours dans la forêt de Fontainebleau et dirigeait ses promenades de préférence du côté du Rocher Cassepot.
En 1652, le pâtre du troupeau commun des habitants de Changy est assassiné, au Rocher Cassepot, par Pierre Poissard, de Villiers-sous-Grès. I,'assassin est exécuté le 29 mai de la même année, sur la place du marché de Fontainebleau.
En 1659, moins grave affaire. Le taureau du troupeau de Bois-le-Roy conduit
par Etienne Guoquelard, au rocher Cassepot, creva une « cavale » appartenant à un habitant du village. Quoique le pâtre ait prétendu, pour sa défense, que la «cavale était vagabonde », il lui en coûta 15 livres de dommages-intérêts (7 novembre 1659, Boucher, notaire). Dictionnaire de la foret]Le chemin bordé de rochers est à peine plus large qu'un sentier, il monte gentiment. Dans le haut juste au moment ou le chemin redescend, il tourne à l'équerre sur la droite et serpente d'Ouest en Est, dans une zone rocheuse coté Nord du rocher Cassepot. Remarquer ce drôle de rocher dépassant des autres, on à l'impression qu'il a des crêtes sur le dos. A l'époque ou mon fils nous suivaient je l'avais appelé '' Casimir'' puis ''le Petit Dinosaure''. Le sentier serpente en crête, parfois fait des circonvolutions dans les rochers, il faut faire attention aux fausses pistes. Nous coupons une première route cavalière assise sur la dune de sable parsemer de rochers, très peut emprunté par le promeneur, on a du mal à la voir. Peut de temps après dans un virage nous avons une roche percée avec un ''Z'' qui malheureusement s'efface d'année en année. C'est la roche percé choisi par les créateurs des sentiers de Samois,dont on retrouve la trace dans la troisième édition de 1975  du guide des promenades. Aujourd'hui nous retrouvons un ''Z''  proche de la route du Faon avec ses deux autres congénères "X et Y" mais le vrai "z" semble être ici. 
               
 
Par endroits le sentier quitte la crête pour descendre sur son versant nord afin de mieux découvrir des groupes de rochers, il remonte ensuite et poursuit son sinueux parcours soit en crête, soit en flanc du Cassepot. Nous coupons la route de la Conterie et après une légère descente, nous côtoyons les rochers "Y" du Saurien (sur la gauche du sentier), quelques mètres plus loin (sur la droite du sentier) le "X" du Guichet  (sur l'ancien guide nommé un peut plus haut les lettres sont mal placées elles se trouvent dans le sens ou nous faisons la promenade avant la route de la Conterie, alors que sur le terrain elles se trouvent un peut avant la route du 
Faon. (ici pas moyen de se tromper sur les rochers le guichet ressemble bien à une table.) Bien sur je ne vous parle pas du rocher "Z" que l'on trouve dans cette petite descente avec son trou au raz du sol, pour moi ce n'est pas le rocher choisi par les fondateurs du sentier. Coupons la route du Faon beaucoup plus large que les deux autres précédemment traversées, car emprunté par le GR 1E. Le sentier descend gentiment dans les pins, puis remonte dans ce que je pense être la dernière grosse zone rocheuse avant la tour Denecourt. Le balisage tourbillonne dans les rochers et redescend dans la plaine. Coupons la D 116 poursuivons dans la plaine. Nous arrivons au carrefour avec la route du Rocher Cassepot et d'Aumale (parcelle 375) prenons la route d'Aumale à droite sur une vingtaine de mètres puis le sentier part sur la gauche pour traverser la parcelle. L'ancien sentier Jaune N° 14 est commun au GR. Nous trouvons de petits rochers avec des traces rouges. Sur mon ancien guide il est noté que l'on rencontre des rochers Striés en forme d'escargot, constitué de bande blanche et rouge, d'une remarquable netteté. Cela c'était en 1960 depuis la pollution à fait son œuvre, les marques blanche son devenues grise reste des traces rouges se démarquant sur le gris, mais ce n'est plus aussi net que cela. Traversons la route jean Bart "interdite à la circulation depuis 1999". Poursuivons en face dans un sentier difficile pour les chevilles par un sol parsemé de petits pavés pointus. Le sentier remonte légèrement puis fait fourche le nouveau balisage comme le GR, poursuit tout droit. D’où mon incompréhension à cet endroit il devient commun au Vététiste jusqu'au sentier 13 qui malheureusement à disparu de ce versant. Le sentier créer par Samois monte la rude pente de la branche droite serpente comme à la montagne avant de terminer sa course sur le plateau de la Tour Denecourt.
Ancien départ du sentier jaune N°14
 Attention en empruntant cette branche vous êtes malheureusement sur un sentier devenu VTT et vous l'emprunter de votre propre initiative et sous votre propre responsabilité. Au vue de la pente et des virages il est impossible à un vélo de s'arrêter, sans passer par dessus le guidon. Une chance malgré tout si vous désirez emprunter cet itinéraire nous avons une vision sur le départ et tout le long de ce parcours qui n'est pas très long. La chance également c'est que nous sommes  à contre sens et on peut les voir arrivés. D'un coté comme dans l'autre vous risquez de rencontrer des vélos.          
[La tour Denecourt a été construite en 1851 selon le guide Denecourt-Colinet, ou en 1853 (Herbet insiste sur cette date en précisant que la date de 1851 est fausse), par Denecourt, sur le sommet ouest de la chaîne du Rocher Cassepot. Inaugurée par Napoléon III le 22 novembre 1853, elle fut baptisée Fort L'Empereur. Bâtie seulement à pierres sèches, elle s'écroula le 28 janvier 1878  par un tremblement de terre. Fut rebâtie, plus haut et plus solide, par Colinet au moyen d'une souscription publique. En 1882, elle fut rebaptisée Tour Denecourt et un médaillon représentant Denecourt, oeuvre du sculpteur Adam-Salomon y fut scellé. Restaurée en 1916 par Mme Colinet.  
Claude François DENECOURT (1788-1875) concepteur des sentiers bleus de la forêt de Fontainebleau,  né en 1788 à Neurey-en-Vaux (Haute-Saône) et mort en 1875 à Fontainebleau. « Sylvain de la forêt de Fontainebleau », il a consacré l'essentiel de sa vie à faire connaître (et contribuer à créer de toutes pièces) les richesses de la forêt de Fontainebleau. 
Biographie ;Combattant de l'Armée napoléonienne, il est promu sergent en 1814. Après 14 années passées à Versailles, il est nommé concierge d’une caserne de Fontainebleau en 1832, avant d’être révoqué en raison de ses idées républicaines. À 44 ans, il découvre les beaux paysages de la forêt qui lui apportent beaucoup de réconfort. Il décide alors de consacrer tout son temps et une partie de ses économies à faire connaître ce lieu aux touristes. Autodidacte, ayant découvert les livres à vingt ans auprès d’un instituteur alors qu’il sait à peine lire et écrire, il publie ses premiers guides très rapidement. 

Les guides Denecourt
Il profite du succès d’une grande manœuvre militaire qui se déroule en octobre 1839 pour publier un petit fascicule permettant de se rendre sur les lieux afin d’apercevoir les troupes. Dès lors, ce guide sera réédité sans cesse jusqu’à sa mort (11 éditions rien qu’entre 1839 et 1848), accompagné de nombreux ajouts.
  Chaque édition était accompagnée d’une carte réalisée selon les volontés de Denecourt lui-même. La carte permet de repérer les différentes visites proposées dans le guide. C’est son approche pratique et concrète de la visite en forêt qui fait le succès des guides de Denecourt. 
Les sentiers de promenade
À partir de 1842, Denecourt ne se contente pas d’indiquer les promenades, mais il commence à tracer lui-même les chemins en forêt, avec l’autorisation tacite de l’administration des eaux et forêts, parfois avec l’aide des carriers et autres tailleurs de pavés : à sa mort, 150 km de sentiers sont ainsi tracés et balisés au moyen de flèches bleues, afin de ne pas s’égarer. 
 

Il fait également aménager des fontaines, des grottes et fait édifier une tour d’observation appelée « Fort l'empereur » lors de son inauguration en 1853 par Napoléon III (actuellement Tour Denecourt). Il baptise enfin les lieux les plus remarquables : 600 arbres, 700 rochers, sites et points de vue. Ces noms, souvent empruntés à la mythologie, à l’histoire ou à la littérature, sont l’occasion pour Denecourt de raconter les légendes – qu’il a souvent inventées lui-même – liées au lieu. En 1855, les plus grands écrivains (Lamartine, Hugo, Sand, Musset, Baudelaire…) lui rendent hommage à travers un recueil de textes où il est nommé le « Sylvain » de la forêt de Fontainebleau par Théophile Gautier.

De nos jours, ces sentiers bleus Denecourt – couleur utilisée sur les panneaux indicateurs qu’il faisait réaliser – existent toujours, baptisés « Denecourt - Colinet », du nom de Charles Colinet (1839-1905), l’autre sylvain et continuateur de l’œuvre de Denecourt.
Claude François Denecourt est ainsi considéré comme un des pionniers de la randonnée pédestre et des chemins de randonnée modernes. ]
Grimpons les quelques marches pour admirer un paysage à 360°,
surtout depuis que l’ONF à éclaircie le pied de la tour de ses grands arbres
nous obstruant le panorama. Sur la gauche la vallée de la Seine se dessine. Des tables d'orientations permettent de mieux apprécier le paysage. Dans le bas des escaliers de la tour, descendons la route sur une vingtaine de mètres, nous trouvons sur la gauche l'ancien balisage jaune devenu bleu du sentier N°13, ainsi que le GR 1E. Descendons le sentier, coupons la route Remard. [ (Charles), né à Château-Thierry le 9 janvier 1766, mort à Fontainebleau le 20 septembre 1828,  homme de lettres, bibliothécaire du chateau, auteur d'un Guide de Fontainebleau publié en 182O, et aussi d'ouvrages scatologiques. Dictionnaire de la foret] montons en face un sentier peut facile dans des rochers affleurants le sol. Le sentier débouche sur la crête qui fut bien plus dénudé que cela il y a quelques années. [Il m'a été compté que les arbres avaient été coupés par l'armée Allemande afin d'installer des Batteries de DCA pour  protéger le Pont de Valvins. En cherchant bien nous retrouvons des bases cylindriques en béton qui malheureusement deviennent de moins en moins visible.] Le sentier descend dans une zone un peu plus sablonneuse et fait un esse droite - gauche avant de rentrer dans une sapineraie. Coupons la route Bezout [géomètre, né à Nemours le 81 mars 1730, mort aux Basses-loges le 27 septembre 1783, enterré à l'église d'Avon. Voici son épitaphe
GÉOMÈTRE SAVANT, PHILOSOPHE PAISIBLE
 
PÈRE, ÉPOUX, CITOYEN, AMI TENDRE ET SENSIBLE,
SON SAVOIR FUT PROFOND, SON ESPRIT PÉNÉTRANT.
IL CONNUT LES PLAISIRS QUE DONNE LA SAGESSE,
 
IL VÉCUT POUR LES SIENS, CULTIVA LEUR TENDRESSE
ET FIT DE LEUR BONHEUR SON BONHEUR LE PLUS GRAND
POUR SAUVER DE L'OUBLI SON NOM ET SA MÉMOIRE
CE MARBRE ÉTAIT SANS DOUTE UN TÉMOIN SUPERFLU
MAIS DES REGRETS QUE LAISSE APRÈS LUI SA VERTU
L'AMITIÉ SE CONSOLE EN PARLANT DE SA GLOIRE
L'EUROPE A VU PÉRIR ET PRESQUE AU MÊME TEMPS
 
EULER SI RENOMME CHEZ LES GERMAINS SAVANTS,
BEZOUT ET D'ALEMBERT, NON MOINS CHERS A LA FRANCE.
OH ! QUEL SIÈCLE FÉCOND EN VERTUS, EN TALENS,
POURRA DE CERTAINS NOMS REMPLIR LE VIDE IMMENSE!  

Qu'il repose en paix! Dictionnaire de la foret] ou nous abandonnons le GR1E, et poursuivons en face. 

 Pour les randonneurs venus en train et descendus à la halte en foret. Pour rejoindre la gare de Fontainebleau suivre le GR 1E sur la droite. Si vous êtes courageux vous pouvez poursuivre jusqu'à la route Bonnier et suivre la ligne SNCF jusqu'à la gare.

Après un virage sur la droite nous descendons vers le rocher Katherine Mansfield [(14 octobre 1888 - 9 janvier 1923) est une écrivaine et poétesse néo-zélandaise. Puisant son inspiration tout autant de ses expériences familiales que de ses nombreux voyages, elle contribua au renouvellement de la nouvelle avec ses récits basés sur l’observation et souvent dénués d’intrigue. Le 9 janvier 1923, elle meurt des suites de sa tuberculose à l’institut Gurdjieff situé au Prieuré d'Avon près de Fontainebleau. Elle est enterrée à Avon (Seine-et-Marne). Deux recueils de nouvelles sont publiés après sa mort, The Dove’s Nest et Something Childish, ainsi que ses lettres et journaux. lettres repeinte en 2021] Une plaque commémorative fut posée sur un rocher. Contournons le rocher sur la gauche et poursuivons notre descente dans la sapineraie. Plus nous descendons, moins nous avons de sapin et le feuillus apparais. Dans le bas le sentier fait un brusque virage en équerre sur la gauche, et se poursuis dans ce que j'appelle la plaine de la Madeleine. Nous coupons la route du Champignon poursuivons en face, le boisement change nous ne trouvons que du feuillus. Le sentier débouche à l'angle de la route du Rocher Cassepot et Gaston Bonnier [Gaston Eugène Marie Bonnier (né le 9 avril 1853 à Paris - mort le 30 décembre 1922 à Paris) botaniste français. En 1889, il participe à la fondation de la Revue générale de botanique, qu’il dirige jusqu’en 1922, et fonde la même année un laboratoire de biologie végétale à Fontainebleau. Je vous laisse lire la suite sur wikipédia]. Remontons cette dernière située le long de la ligne de chemin de fer. Nous arrivons sur la route de Bourgogne D 138 prenons à droite traversons le pont SNCF au milieu du pont en dos d’âne nous traversons (cela nous permet d'avoir une vue des deux cotés. Laissons le chemin après le pont, et nous trouvons sur la gauche un sentier descendant le talus et tournant sur la droite dans le bas. coupons la route Farewell, poursuivons en face, traversons au rond point la départementale 137 et continuons en face, le sentier fait fourche sur la droite nous rencontrons le balisage blanc & vert du TMF poursuivons sur la gauche l'ex sentier jaune N°13 et le TMF blanc et vert. Après un virage à droite nous descendons vers le chateau de la Madeleine [Bâtie sur la lisière de Fontainebleau, du côté de Samois, au penchant d'un coteau qui regarde la Seine, presque en face de la petite Chartreuse de Valvins où mourut Stéphane Mallarmé. la Madeleine n'avait certainement pas l'aspect bourgeois et lourd qu'elle présente aujourd'hui. Les deux ailes dont elle est flanquée, au lieu d'être plus élevées que la partie centrale du bâtiment, étaient plus basses qu'elle. C'était un pavillon assez exigu, de style dix-huitième siècle, composé d'un rez-de-chaussée et d'un étage mansardé, dont la porte, du côté de la forêt, s'ouvrait au ras du sol, et dont les fenêtres, du côté de la Seine, donnaient sur un jardin à la française, encadré de charmilles. Les communs et les écuries étaient dissimulés derrière un rideau d'arbres. Le principal, d'aucuns diraient l'unique agrément de cette maisonnette, était le voisinage de la forêt et le coup d'oeil admirable dont on jouit sur la Seine. Elle arrive, à la hauteur de Samoreau, dans un tournant d'une courbe molle, s'attarde à caresser ses berges plates ou bien encore à respirer la fraîcheur que les grands bois répandent sur elle, et puis elle passe, avec un léger froufrou de robe traînante, entre la Madeleine et les hameaux épars de Vulaines et de Valvins, pour se perdre au-dessous de Samois, dans un bruit lointain de guiguettes ou de coups de filets plombés tombant sur l'eau. C'est évidement ce ravissant spectacle qui avait enchaîné Tattet à cette rive, car il aimait trop les arts pour ne pas aimer la nature. Mais il n'était pas homme à se contenter de la vue des choses, il voulait en jouir de toutes les façons, aussi son premier soin fut-il d'embellir l'intérieur de la Madeleine. Les murs étaient à peu près nus, quand il en devint propriétaire ; il appela un peintre décorateur qu'il chargea de peindre sur les panneaux blanc et or de son petit salon, dans un encadrement de style Empire, les figures des neuf Muses, afin que, lorsqu'il leur plairait de venir le voir, Arvers, Guttinguer et Musset se crussent chez eux au milieu d'elles ». Léon Séché, La Jeunesse dorée. Acquise le 13 juin 1851, Tattet y passa les dernières années de sa vie. Il est enterré non loin de là au Cimetière de Samois. http://www.musset-immortel.com/La-Madeleine-Musset-Tatttet.html.
Le très ancien domaine de la Madeleine, divisé entre le château, appelé aussi "Ermitage" et le Moulin, visible des bords de Seine. Le château et l'ermitage de La Madeleine, fondé par le gentilhomme breton Jacques Godemel avec l'assentiment du roi Louis XIII. L'ermitage devient rapidement un lieu de pèlerinage. le château de la Madeleine dont la plus célèbre habitante a été Fortunée Hamelin.
Celle-ci a attiré par son charme les plus beaux esprits de son temps, dont Bonaparte, Talleyrand, Victor Hugo et Chateaubriand. A sa mort en 1851, Alfred Tattet achète l'ermitage de la Madeleine.
Son ami, Alfred de Musset, est fréquemment de ses invités. A l'occasion de l'un de ses séjours, ce
dernier écrit le célèbre poème "Souvenir" immortalisant ainsi son escapade avec Georges Sand en 1833 à Fontainebleau.  [le très ancien domaine de la Madeleine, divisé entre le château, appelé aussi "Ermitage" et le Moulin, visible des bords de Seine. Fondé par le gentilhomme breton Jacques Godemel avec l'assentiment du roi Louis XIII, cet ermitage devient rapidement un lieu de
pèlerinage. Louis XIV y fit construire un pavillon et un bassin pour accueillir les eaux des sources afin d'alimenter un moulin en contrebas. Les carmes du prieuré des Basses-Loges à Avon s'y installent, puis cèdent l'ermitage, en 1750, à Louis François Thouron de Morangel. Le nouveau propriétaire construit, en avant du pavillon édifié par Louis XIV, deux bâtiments, auxquels est ajouté un autre édifice en 1752. Vendu comme bien national durant la Révolution, l'ensemble réintègre le domaine royal sous Charles X. La monarchie de Juillet l'inscrivit sur la « liste civile » du roi Louis-Philippe. C'est de ce dernier que madame Hamelin, ancienne Merveilleuse du Directoire, espionne durant l'Empire, devenue légitimiste sous le règne de Louis-Philippe, reçoit à bail en 1830, les 2 hectares, 75 ares et 21 centiares de l'Ermitage de la Madeleine, avec la maison, ses dépendances, son jardin et son parc, le tout pour la somme de 300 francs l'an. Madame Hamelin y fréquentera de nombreuses années le couple Victor Hugo ses voisins et y attirera d'éminentes personnalités artistiques et politiques de l'époque dont Chateaubriand, Berryer ou encore Laure Regnaud de Saint-Jean d'Angély. Par ailleurs, elle se prit de tendresse pour la petite Antonia surnommée Tony, la fille du boulanger de Samois, dont elle s’occupa telle une réelle grand-mère de substitution jusqu'à sa mort. À la mort de madame Hamelin, en 1851, la Deuxième République renverra le domaine au privé, en le cédant à l'agent de change, Alfred de Tattet, enterré au cimetière de Samois-sur-Seine, ami de George Sand et d'Alfred de Musset, qui y feront là maints séjours et y composeront certaines de leur œuvres. Démoli, le château est rebâti en 1912. Après la Deuxième Guerre mondiale, le château, aujourd'hui propriété privée, est le siège du SHAPE (en anglais Supreme Headquarters Allied Powers Europe, SHAPE) signifiant « Centre de commandement militaire des forces alliées en Europe » pour l'OTAN. L'ensemble sera restauré en 1991 par l'institution qui l'occupe. Wikipédia] Aujourd’hui propriété d’un éditeur.] Au mur nous prenons à gauche et  longeons les communs du château de la Madeleine l'ancien sentier jaune N°13 est commun au TMF et au GR 2. Nous passons une clairière obligée sous la ligne à haute tension amenant l’électricité à la ligne SNCF Paris-Lyon, nous avons une belle vue sur le coteau de Vulaines et sur la droite les bois de Samoreau. nous abordons une zone humide et traversons  la route bitumée de l'Agaric, [Les agarics, appelés aussi psalliotes (il n'y a pas de consensus chez les mycologues concernant l'appellation préférable), sont des champignons basidiomycètes du genre Agaricus, appartenant à la famille des agaricacées. Il en existe de très nombreuses espèces, qui, pour la plupart, se ressemblent fortement. Certains espèces sont comestibles, mais d'autres sont toxiques, comme l'agaric jaunissant (Agaricus xanthodermus). L'espèce la plus consommée est Agaricus bisporus, cultivé de façon industrielle en champignonnière sous le nom de champignon de Paris. Les espèces « sauvages » croissent de façon souvent abondante, dès les premières pluies de l'été, dans les prés et les taillis, parfois dans les bois clairs.] Poursuivons notre chemin  nous longeons des clôtures, nous sommes au hameau des Platreries [Ce hameau comporte une succession de belles demeures, parmi lesquelles "La Pêcherie" qui fut autrefois un restaurant réputé sous le nom de "à la Bonne Matelote".
S'y trouve également la maison qui abrita les amours clandestines de Victor Hugo et de l'épouse du propriétaire de l'époque, François Biard
.
https://www.samois-sur-seine.fr/rubrique.php?id=154] Nous ne verrons que les grillages.
Nous sommes sur la route du parc, et restons à flanc de coteau. Sur la droite nous trouvons un banc et un point de vue, aujourd'hui sur des terrains de sport, un collège et le coteau de Vulaines. (Hier sur des bâtiments militaires), Il se nomme ''point de vue Mallarmé''. Ce qui avait fait dire un jour ou il était en forme à mon ami baliseur et animateur de rando, "nous voilà au point de vue bien mal nommé puisqu'ils nous donne une vue sur des bâtiments militaires" [Étienne Mallarmé, dit Stéphane Mallarmé, né à Paris le et mort à Valvins (commune de Vulaines-sur-Seine, Seine-et-Marne) le poète français, également enseignant, traducteur et critique d'art. Admirateur de Théophile Gautier, de Charles Baudelaire et de Théodore de Banville, Stéphane Mallarmé fait paraître en revue quelques poèmes en 1862. Professeur d'anglais par nécessité, il est nommé en septembre 1863 au lycée de Tournon-sur-Rhône en Ardèche et séjourne à Besançon et Avignon, avant d'arriver à Paris en 1871. Il fréquente alors des auteurs littéraires comme Paul Verlaine, Émile Zola ou Auguste de Villiers de L'Isle-Adam et des artistes comme Édouard Manet, qui a peint son portrait en 1876. Il écrit des poèmes très élaborés et reçoit ses amis créateurs lors des Mardis de la rue de Rome ou dans sa maison de campagne, à Valvins, près de Fontainebleau, où il meurt le à 56 ans. Attiré par l'esthétique de L'art pour l'art, il collabore au Parnasse contemporain dès 1866, cherchant à dépasser son sentiment d'impuissance lié à un état dépressif, il est dès lors en quête d'une beauté pure que seul peut créer l'art : « le monde estfait pour aboutir à un beau livre », affirme-t-il. Il entreprend des œuvres ambitieuses qu'il retravaillera longtemps comme Hérodiade (1864-1887) ou L'Après-midi d'un faune (1865-1876, dont Claude Debussy tirera une de ses œuvres symphoniques les plus célèbres en 1892-1894). Admirateur d'Edgar Poe, il traduit Le Corbeau (1845), qui est publié en 1875 avec des illustrations d'Édouard Manet, et écrit le Tombeau d'Edgar Poe en 1876 (« Tel qu’en Lui-même enfin l’éternité le change... »), avant de traduire en prose d'autres poèmes. En 1887, il fait paraître une édition de ses Poésies qui montrent sa recherche stylistique, comme dans le Sonnet en X, « Ses purs ongles très haut dédiant leur onyx », ou le sonnet en octosyllabes Une dentelle s'abolit (« Une dentelle s'abolit/Dans le doute du Jeu suprême/À n'entrouvrir comme un blasphème/Qu'absence éternelle de lit. »). L'aboutissement de cette ambition du poème absolu apparaît dans le poème graphique de 1897 Un coup de dés jamais n'abolira le hasard. Cette recherche d'une expression tendue vers l'épure lui vaut cependant dès l'époque le reproche d'hermétisme qui reste attaché à l'art mallarméen. La renommée de Stéphane Mallarmé se consolide encore à partir de 1884, quand Paul Verlaine l'inscrit dans sa série des Poètes maudits par la publication d'un long article sur Mallarmé, et, porteur de modernité et proche des avant-gardes en art comme en littérature, il est reconnu comme un maître par les jeunes générations poétiques, d'Henri de Régnier et des symbolistes à Paul Valéry. Ainsi, auteur d'une œuvre poétique ambitieuse, Stéphane Mallarmé a été l'initiateur, dans la seconde moitié du XIXe siècle, d'un renouveau de la poésie dont l'influence se mesure encore auprès de poètes contemporains comme Yves Bonnefoy. Ayant un rôle prépondérant dans l'éclosion de la Modernité poétique, il est aujourd'hui considéré comme l'un des plus grands poètes de la langue française. À partir de 1874, Mallarmé, de santé fragile, effectue de fréquents séjours à Valvins près de Fontainebleau. Il loue pour lui et ses proches le premier étage d'une ancienne auberge au bord de la Seine. Il finit par l'acquérir et l'embellit de ses mains pour en faire son home. Là, les journées s'écoulent entre deux parties de pêche avec Nadar ou d'autres illustres hôtes, face à la forêt miroitant dans la Seine, et le poète alors de dire : « J'honore la rivière qui laisse s'engouffrer dans son eau des journées entières sans qu'on ait l'impression de les avoir perdues. » Suite sur wikipédia. Sa maison est devenue un musée départemental.] Coupons la route de l'île, nous arrivons aux premières maisons de Samois sur Seine, quittons le GR 2, le TMF balisage Blanc et vert et remontons sur la gauche l'ex balisage jaune N°13. Nous sommes sur le chemin de Thérouenne, dans le haut nous longeons le petit parking puis traversons la D137 face à la maison forestière de Samois. Faisons un  esse gauche droite. Poursuivons par le petit chemin le long de la clôture. De sentier nous passons à chemin, qui serpente le long de la clôture, coupe un sentier sans balisage, puis la route Farewel, poursuivons en face l'ancien balisage jaune du sentier N°13. Dans un virage nous trouvons un petite sentier sur la droite c'est le sentier de raccordement 13 - 15. Prenons se sentier sur la droite, nous arrivons devant un beau pin greffé. L'itinéraire se complique. A l'époque ou mon ami avait tracé cet itinéraire c'était le seul existant. Depuis il fut créé un sentier non balisé mieux entretenu que le sentier officielle très visible et faisant le tour de  se magnifique pin, ce qui engendre bon nombre d'erreur. Au pin il ne faut pas emprunter le chemin le mieux marqué au sol, mais le sentier que l'on à du mal à voir au sol sur la droite. Il débouche route du bornage que l'on prend à gauche. Coupons la route du Cèpe, quelques pas après le carrefour nous trouvons un hêtre avec une belle lucarne (une branche voulant prendre son essor, puis se ravise pour retourner vers le tronc pour se lier à lui.) Notre chemin débouche sur la route des Turlures que nous prenons à gauche. Nous arrivons au pavillon des eaux de source de Samois. [Elle rendait hommage à ce conseillé municipal qui à donné l’eau courante à Samois en 1926…. Le Pavillon Magnier. La légende est elle une légende ?   Il existe bien une nappe d’eau sous le rocher de Samois « La nappe de Champigny » Le Pavillon Magnier, (nom du constructeur) abritait les anciennes pompes alimentant le village en eau potable. Le puits est aujourd’hui bouché.De nos jours la station de pompage est a moitié enterré au pied de la butte derrière la Samoisienne, (nous y passeront sur le chemin de retour) entre la tour et le rocher appelé "Le gros bourdon". Les légendes sont tenaces et parfois réelle, au lieu que l'eau ne se trouve dans la butte (comme tout réservoir au dessus d'un village, on trouve sous le rocher à une grande profondeur des nappes d’eau : Une eau souterraine  dont le forage capte les nappes de Champigny et de Saint-Ouen.

Nos ancêtres avec leur baguette de sourcier avait peut être "senti" l'eau, mais n'avaient peut être pas les moyens de l'atteindre, et par dépit on crée cette légende.
l’histoire de l’eau à Samois.  Nom de son constructeur, plus connu sous le nom de : Pavillon des eaux de sources. Il recouvrait les anciennes pompes qui alimentaient le village en eau potable. Aujourd’hui les pompes sont retirées et le puits est bouché, Déjà en 1952, le pavillon fut abandonné pour une station de pompage plus moderne.
L'histoire de l'eau.
Nous trouvons page 138 dans Samois Du Village rural au bourg rurbain par Georges Guillo Lohan.
Une pétition fut adressée au Conseil Municipal de Septembre 1911 afin d’obtenir une nouvelle fontaine au bas Samois. Une étude fut demandée au service des Ponts et Chaussées ainsi qu’une étude pour alimenter toute la commune en eau. La Guerre de 1914 retarda la réalisation  qui ne sera mise en service qu’en 1925.
En 1913 on envisage de creuser un puits au lieu dit « le Rocher » En février 1914 le géologue rend un rapport favorable et en juillet 1914 le Conseille municipal fixe les base du projet d’adduction d’eau. Puits foré au pied du rocher et réservoir au sommet de la colline. Avec la déclaration de la guerre en aout, le projet fut abandonné. Après la guerre un riche propriétaire Samoisien reprend à ses frais, le creusement du puits d’essais jusqu’à 10 mètres. Il fallut attendre 1921 pour trouver l’eau potable dans la nappe e Champigny à 64 mètres de profondeur, et il fallut attendre encore cinq ans avant la mise en service du réseau. L’obstination du Conseil municipal en vint à bout, en particulier celle de Jules Magnier, conseiller municipal qui se bâtit durant 22 ans pour faire arriver l'eau dans chaque maison. Entrepreneur de maçonnerie, il se chargea en 1924 de la construction du bâtiments des machines. Je passe de nombreuses années, avec tout les aléas, problèmes du à la guerre, à l’augmentation de la population et au modernisme  pour en arriver à 1980 ou le puits de la foret à tendance à s’ensabler, il est abandonné, pour un puits en bordure de Seine. La qualité de l’eau s’en ressent. En 2005 après bien des péripéties un forage est organisé dans un terrain privé (la foret étant classée même la partie communale est sous protection. Il est impossible de réaliser le forage dans l’ancien puits qui n’est plus en état de fonctionner. Cette fois c’est un forage à 70m qui fut réalisé dans un terrain privé (ancien terrain de boule en bordure de la foret. En 2008 l’accord de prélèvement est accordé et de nouveau Samois à une eau potable……  ce qui nous amène à la tradition ou la légende…que l'eau pourrait surgir du rocher et inonder le village (Vous trouverez ce livre à la Mairie ou a l’association ‘’Les Amis de Samois’’ http://amis.de.samois.free.fr/index.htm). Prenons sur la droite la route du pavillon Magnier. 
Nous trouvons sur la gauche un arbre (hêtre dont le tronc à poussé à l'horizontale. Peu de temps après nous quittons cette belle route pour grimper dans le rocher de Samois, Nous passons devant un roc percher appelé la tête de mort ou le cyclope. Poursuivons tout droit vers le taillis sous les pins. Sur la gauche la tour. Nous trouvons sur la droite un rocher avec deux bosses surnommé le chameau. Redescendons vers le parking par le chemin emprunté en début de promenade.
 
Quelques photos en plus de ce merveilleux sentier qu'il faut garder en intégralité aux pietons
 


 

 

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 


 
 
 
 
Mon coup de Gueule 

Il y a fort longtemps j’ai accompagné un ami qui entretenait les sentiers jaune de Samois. Ses sentiers (13-14-15) ont été créés à une époque ou le loisir se développait, ou la voiture se démocratisait. La randonnée s’étoffait et voulait toucher le plus grand nombre de personnes. Aux GR sillonnant la France par étapes, il fut créé des sentiers en boucles, de quelques heures ou à la journée, on était sur de retrouver sa voiture après un bon moment de pleine air. ILS ETAIENT BALISES EN JAUNE et s’appelaient les Sentiers Auto-Pédestre. C'était bien vue des autorités dirigeantes qui souhaitaient faire de la foret de Fontainebleau comme d'autres forets périurbaine un lieu touristique et de détente qui ne soit plus réservé au "Sachant".

Le sentier 13 part de Samois et faisait une boucle en passant par la TOUR DENECOURT.

Le sentier 14 avait son départ à la TOUR DENECOURT. A l’époque, elle était accessible en voiture et faisait une belle boucle autour du ROCHER CASSEPOT. Le 14 parcoure la crête coté EST du rocher Cassepot partie oubliée par les créateurs des sentiers bleu et l’on revenait par la face Sud en empruntant le sentier bleu n°3.

Le sentier 15 part de Samois. Il permet de réaliser une boucle représentant une quinzaine de kilomètres. Elle nous fait découvrir la ‘’plaine’’ espace sans rocher dans cette partie plane de la foret, puis rejoint le sentier 14 au pied du CASSEPOT ou l’on parcourt les rochers par la CRETE ‘’EST’’ DU ROCHER CASSEPOT jusqu’à la TOUR DENECOURT ou l’on retrouve le sentier 13 permettant de rejoindre Samois par la vallée de la Seine et une zone humide, ce coin drainant toute les pluies ayant traversées le sable de la foret.

En 1979, après le décès du créateur des SENTIERS JAUNE auto-pédestres de Samois, le second sylvain de Samois, un homme qui a marcher dans les pas du premier, adorant la Vannoise, avec quelques responsabilités dans la commune et mon amis reprennent à bout de bras, ce dur travail d’entretien des sentiers à Fontainebleau. Pas facile ici, pas facile à Fontainebleau. Mon ami, appris du créateur la technique du balisage, pas de trait parallèle, il ne serve à rien on ne les voient pas. Un trait perpendiculaire au sentier et de ce trait on doit voir le trait suivant. Pas facile lorsque ses sentiers sont décriés par les uns, et que l’on n’est pas soutenu par les autres. (On n’aimait pas la couleur jaune à Fontainebleau avant que l’administration ne décide de créer ses propres sentiers et impose cette couleur. On n’aimait pas n’ont plus la façon dont ils étaient entretenus). Lorsque l’on se balade en foret ou ailleurs, on ne se rend pas compte du travail de fou que cela demande, surtout lorsque l’on est seul ou presque et que l’on tient à ce que les sentiers soient toujours parfaitement balisés et entretenus pour ne pas dégoûter les randonneurs débutants. Sachez simplement, que je l’ai vu passer durant une vingtaine d’année, une grande partie de son temps libre pour tracer ou du moins rénové ce fil d’Ariane. Un peu de peinture ici, un renforcement de sentier par là, afin d’éviter un futur ravinement. Je l’ai vu modifier, les tracés du 14 et du 15 afin que les promeneurs laissant leurs voitures sur le parking du sentier 15 réalise la boucle complète sans chercher comment rejoindre le parking. Un reproche que d'autres associations lui avaient faite.

   Il a eu l’occasion d’obtenir des supports d’affiches. Il a eu l’idée de les utilisés pour guider le promeneur en posant des pancartes indiquant les lieux, la distance et les temps de parcours (sur les sentiers 13-14-15, il ne devait rester que 5 ou 6 plaques d’origine en émail. Certaine sont toujours présente ‘’collector’’ datent de la création des sentiers) il en à mis à chaque intersection importante, pour guider le promeneur débutant, ou, le promeneur peu sur de lui, ne sachant pas trop bien lire une carte, n’ayant pas de topo guide. Vous me direz, aujourd’hui avec le GPS sur le téléphone ce n’est plus trop utile. Le tel ne donne pas la distance restante à faire… Cela ne devait pas plaire, régulièrement on lui arrachait, et inlassablement, il les a remplacés, jusqu’au jour, ou enfin, on a compris que ce n’était pas si mal dans cette foret façonnée pour le public, d’informer le randonneur sans qu’il soit obliger d’acheter un guide, ou de savoir lire une carte. L’un n’empêchant pas l’autre. Il fut ravi de la proposition d’uniformisation de la signalétique. 

 Il claqua la porte du bénévolat en foret lorsqu’il s’aperçut que son travail n’était pas compris, n’y soutenu par l’association qui a vu la naissance des sentiers. Après avoir été ignoré à plusieurs reprises lors des divers aménagements, imposés. Il est vrai qu’étant en activité, il lui était difficile de se rendre à des rendez-vous en semaine. Mais jamais on lui a demandé son avis avant qu’il ne soit trop tard. Lorsqu’il fut dans l’obligation du changement de couleur, lorsque l’administration à décidé de créer des sentiers jaune en foret et qu’elle ne voulait pas de fausses interprétations, ces nouveaux sentiers venant parfois se mélanger aux anciens. Oh, ce n’est pas particulièrement le changement de couleur qui le chagrinait. Il ne voulait simplement pas de bleu pour les sentiers de Samois. Pour lui le Bleu devait être réservé aux sentiers HISTORIQUE DENECOURT, voir les Colinet mais pas aux sentiers rattachés. Après plus de vingt ans de service au sein de la foret et de l’association de Samois, après un ultimatum, il démissionna. Tu n’ai qu’une petite main, et tu appliqueras demain ce que nous avons décidé hier, un point c’est tout. Il a très mal pris cette réalité.

Après la dématérialisation de la couleur ‘’fétiche’’ de Samois, (une chanson avait même été écrite sur ce thème pour l’inauguration des sentiers) ce fut la décapitation du sentier 13 par le loby du VTT. Environ 40 000 licenciés en France, ils leur fallaient bien un circuit spécifique dans la mythique foret de Fontainebleau. Sur les 25 000 ha de foret, 17 000 ha en Domanial, dont environ 6 000 ha de rochers, le loby vététiste de plus en plus puissant, choisit la Tour Denecourt comme lieu de rendez-vous. Le lieu le plus représentatif de la foret. La Tour Denecourt construite à l’extrémité du rocher Cassepot. L’ONF à profité de la tempête de 1999 pour fermer les routes d’accès menant à la tour. Le piéton était redevenu le maître de ce lieu. L’ONF en dégagent la végétation au pied du ‘’Fort l’Empereur’’ y à redonner de la splendeur. Aujourd’hui le piéton, ce Roi d’hier y est le malvenu. Sur un sentier de 0,80 à 1 m de large la cohabitation randonneurs – vélos est bien difficile. Comme la cohabitation voiture – vélo peut l’être.  Ils ont bien plantés ça et là, des banderoles sur le partage des chemins, mais si l’on peut partager un chemin de plus de 2 mètres, il est impossible de partager un sentier de 0,80 m sans que l’un ou l’autre ne se retrouve dans les branches, les ronces, les orties ou les fougères bordant les sentiers. Le règlement de l’ONF interdit les vélos sur les sentiers, c’est écrit noir sur blanc. Mais personne ne le respecte.

Alors POUSSE-TOI que je m’y mette.

Ce n’est pas grave VIRONS les randonneurs qui ont plus de 150 km de sentiers et prenons leur sentiers, déjà tout tracés sur la crête du Cassepot, ils nous intéressent. Il n’y a pas de circuit VTT à Fontainebleau. Il m’a été rapporté que les vététistes désiraient toute la crête ‘’Nord’’ du Cassepot. On ne leur a laissé, (il paraît avec beaucoup de palabres, je plaisante je n’y étais pas), que les flancs du rocher. Mais ils ont obtenus le plateau de la TOUR et les 150 ou 200 m du sentier 13. Grâce à ce relâchement ils ont virés le randonneur venant de Samois et empruntant le sentier 13 de son BUT LA TOUR DENECOURT et de revenir à Samois sans faire demi Tour. Je l'ai constaté les promeneurs à la route Remard prennent à droite et ne monte plus à la tour. Ou prennent à gauche sans monter à la tour.

Une fois sur le plateau de la tour, il est possible de redescendre par les escaliers du sentier 13 devenu escalier pour le 14 et le GR. Alors pourquoi ce détournement et priver les promeneurs du sentier 13  de la Tour Denecourt ? Pour simplement une centaine de mètres (peut être un peut plus) d’un parcours incompréhensible de VTT.  Incompréhensible, parce que les vététistes ont créés un parcours en site propre sur le flanc du Cassepot et qu'ils empruntent un bout du sentier 14 et du GR nouvellement déplacé.

 Je me demande pourquoi on ne leur à pas donné l’autorisation de créer à partir du plateau de la tour leur propre sentier.

Tout le monde était content. La tour était partagée.  Le promeneur, marchait en sécurité sur les sentiers balisés, il fallait juste faire attention au croisement de GR et du 14.

Pourquoi n’ont-ils pas trouvé cette solution ?

Les vététistes vont penser, que je suis un vieux réac qui n’accepte pas le changement et le modernisme. Ce n’est pas tout a fait vrai, ce n’est pas tout à fait faut. Ont a le droit de faire notre sport favori nous aussi. OK, mais pas sur les sentiers piétons. La LIBERTE DES UNS S’ARRETE LA, OU COMMENCE CELLES DES AUTRES. En ville et sur les routes le cycliste réclame des pistes en site propre, la rue avec les voitures étant dangereux pour eux, alors pourquoi en foret prenez-vous les sentiers des piétons ? En ville les pistes cyclable sur les trottoirs sont réputées dangereux pour le piéton.  DEMANDER l’AUTORISATION de créer vos propres chemins sans prendre ceux des autres, parce que pour nous PIETON c’est DANGEREUX de ce trouver nez à nez avec un groupe de vélos se croyant au championnat du monde de VTT. C’est DANGEREUX pour NOUS PIETON. Les sentiers ont été crées avec du sang (ampoules sur les mains) et de la sueur, pour le plaisir de la marche. Oui c’est un coup de gueule, Non je ne suis pas contre le partage avec les VTT et les chevaux, sur un chemin s’appelant "ROUTE" en foret de Fontainebleau, d'une largeur de 2m. Je ne suis pas contre des sites réservés aux vélos. La foret de nos ROIS est devenue Péri-Urbaine, et est façonné pour le loisir, il faut donc l’accepter, mais chacun à sa place. A une époque lointaine il était apposé sur les sentiers des logos rappelant que les sentiers étaient interdits aux vélos (cela ne servait pas à grand-chose, mais au moins le vététiste ne pouvait pas ignorer qu’il était dangereux pour le piéton. Négocier vos propres chemins, apposer un logo vélo, pour que le piéton ne viennent pas sur vos sentiers, un point c’est tout et laisser les sentiers des randonneurs aux randonneurs.

En effet sur un chemin de plus de 2 m de large il y a de la place pour tout le monde. Il est vrai que parfois le randonneur ne ressemble pas à un groupe mais à un troupeau, et plus personne ne passe, même pas le piéton venant en face. Il m’est arrivé de me retrouver dans les orties afin de laisser passer un groupe d’une cinquantaine de personnes, tout étonné de me trouver dans les orties lorsqu’ils ont levés ou tourner la tête au traditionnelle BONJOUR, auxquelles ils n’ont pas répondues. En vélo, en freinant et avec un P-B-M (je traduis ; parce que ce sont des mots que l’on aimerait entendre bien plus souvent PARDON-BONJOUR-MERCI) ses trois mots magiques font que la marée humaine s’ouvre pour laisser passer le cycliste.

Je suis amer, car je me suis fais bousculé ainsi que mon chien en laisse plus d’une fois par des groupes de cyclistes pour des champions du monde, ils fonçaient comme des C.. sur le sentier N°13 sinueux sans visibilité. Un jour, cela à même tourné vinaigre. Mon chien en bout de sa laisse à rallonge,( il à bien le droit lui aussi à un peu de liberté), ce fait bousculer pour la troisième fois par un vélo, au point qu’elle crie et qu’elle boîte. Le type ne s’arrête même pas. Pourtant ils ont des freins à disques ET LA LAISSE NE FAIT PAS PLUS DE 5 M. Sauf que cette fois ci, je n’ai pas bougé du sentier. Il n’y avait pas de place pour deux, il à été obliger de me bousculer, tout en freinant au dernier moment, et de s’arracher un peu dans les branches bordant le chemin. Je me demande même si ce ne sont pas les branches qu’il l’on fait freiner… Deviner qui avait tort ? Heureusement que ses copains plus réalistes on réussi à le calmer EN LUI RAPPELANT QU’ILS N’AVAIENT PAS LE DROIT D’ETRE LA. Je vous rassure le vélo n’avait même pas une égratignure et c’est ce qu’il a regardé en premier. C’est que cela coûte un bras ses engins là. Il n’a même pas demandé par politesse si le chien allait bien, il ne nous a même pas donné son nom et son téléphone au cas ou le chien soit obligé d’aller chez le vétérinaire. Un mufle. Ce qui m’étonne le plus se sont les clubs qui n’apprennent pas le PARDON-BONJOUR-MERCI à leurs membres. Cette politesse et ce respect du randonneur manque beaucoup à certain vététiste, comme au randonneur le Merci. C’est toujours Le POT DE TERRE CONTRE LE POT DE FER, d’alu ou de carbone.

Depuis je m’interdis de marcher les week-ends, et durant les vacances sur les sentiers spécialement tracés pour NOUS LES PIETONS. Toujours Le POT DE TERRE CONTRE LE POT DE FER, d’alu ou de carbone.

Si tous les randonneurs s’étaient donné la main. Les sentiers EX JAUNE de Samois, serait peut être toujours présent sans faire demi tour à la Tour Denecourt.

Il n’est pas trop tard, on peut toujours rêver. Le plateau de la tour est suffisamment grand pour une cohabitation.