mardi 2 mai 2017

Rando dans le Montois ; La foret de Sourdun

Sourdun

Je n'avais pas prévu d'aller si loin dans le ''SUD-EST" du Département. C'est en cherchant sur internet quelques informations pour les promenades : " Que trouve t'on sur la rive droite de la Seine ?" Qu'il m'est venu l'idée de compléter ma carte des promenades. J'avais quelques randos situées dans la "Bassée"ou,  j’effleurais le Montois avec "Provins". j'avais traversé ce dernier pour la première fois avec le GRP Thibaut de Champagne. (http://randosacaudos.blogspot.fr/2013/01/grp-thibaut-de-champagne-etape-1.html).  
Le Montois c'est quoi ? [ Région comprise dans les cantons de Provins, Bray, Donnemarie et Nangis
De Montereau, à l’ouest, jusqu’à la lisière de la forêt de Sourdun, à la limite est du département, le Montois domine en balcons et en terrasses toute la rivedroite de la Seine. Ces rebords bien marqués des plateaux de la Brie du Châtelet et de la Brie de Provins ont un caractère rural affirmé. Les collines, les vallons des affluents de la Seine et les combes évasées construisent des paysages pittoresques aux reliefs sensibles, au sein desquels les villages, souvent remarquables par leur
architecture, ont jusqu’à présent été préservés.
La partie du Montois qui comprend les deux entités de la côte orientale du Montois et du
Montois de Donnemarie-Dontilly est fidèle à cette description d’ensemble. Séparées par la vallée de la Voulzie, elles offrent toutes les deux à des échelles plus ou moins grandes, une multitude de lieux typiques, références des paysages ruraux de Seine-et-Marne. Certaines terrasses abritent aussi des champs immenses avec, çà et là, des fermes et des bosquets.
Quand elles sont traversées de grandes portions de routes rectilignes, leurs paysages

peuvent évoquer ceux des plateaux qui les surplombent.
Plus à l’ouest, au contact de l’urbanisation de la vallée de la Seine, le Montois ne présente pas les mêmes qualités d’harmonie. Les infrastructures du TGV et de l’autoroute A 5, les lignes à haute tension, la croissance des villes, l’exploitation de carrières en font un espace en mutation. www.seine-et-marne.fr/content/download/78213/650609/.../29%20-%20Montois.pdf

Février 2017

Départ : Sourdun, Pour s'y rendre rejoindre soit Provins ou Nogent sur Seine Puis la D 619 (ancienne N19) De Nogent direction Paris-Villenauxe la grande - Sézanne

De Provins ; Epernay - Troyes puis Vitry le François - Chalon en Champagne - Troyes - Sourdun
Quitter  la N19 au feu tricolore pour la D 78 direction Gouaix - Herme. Juste avant l'église nous avons un parking

 

Carte IGN    Trace GPS & Topo sans Commentaires        Trace Randogps                


Le code mobile de cette randonnée est b310473
 
Pour envoyer le circuit sur votre appareil mobile : Regarder le tutoriel video en Cliquant ici

 

 Sourdun

  La présence humaine sur le territoire actuel de la commune de Sourdun est attestée en plusieurs points dés le paléolithique supérieur, précisément à l’époque moustérienne (-35000 ans).L’époque néolithique verra la multiplication d’habitats humains avec comme conséquence de la sédentarisation le début du défrichement de la forêt  primitive.
  L’époque gauloise est attestée par un début d’exploitation minière, extraction de la pyrite de fer et raffinage ( Grand-Pleux , et probablement la Croix-de-Fer).

 La conquête romaine va bouleverser complètement la paysage. Défrichement important pour l’établissement d’un ou deux grands domaines agricoles (villae), avec un bâti à la fois conséquent mais aussi luxueux (présence de mosaïque).Les établissements industriels de raffinage de la pyrite prennent alors des proportions considérables pour l’époque, par la construction de bâtiments fixes, de routes, et font appel à une nombreuse main-d’œuvre ( ouvriers, mineurs, bûcherons, charretiers,…) la forêt  de Sourdun présentant une source inépuisable de combustible. Le pouvoir calorifique limité du bois et la conception des fourneaux expliquent le faible rendement du raffinage du minerai, d’où cette présence actuelle du laitier en plusieurs endroits de la commune et des localités voisines.
  Cette civilisation gallo-romaine va disparaître dans le tourbillon des grandes invasions. Aucune trace de l’époque mérovingienne (hormis peut-être à La Fontaine -aux-bois ) ni de l’époque 

     
 carolingienne. Les premières  structures physiques d’un village se situent à la fin du  XIIe s. Les traces sont encore existantes, l’église paroissiale par sa nef, et au «  Vieux-Château » les restes enfouis de la celle Grandmontaine. (http://www.fontaine-fourches.com/701.DOCUMENTS.Histoire.Sourdun.html)
 L'église Saint-Martin, XIIe siècle, XIIIe siècle et XVIe siècle classée au
  titre des monuments historiques en 1971 (wikipédia) Construit auprès d'un ancien prieuré (actuelle mairie) Le stravaux débutaire par le Choeur '1160-1180) et se termina au siècle suivant. Au XVI e siècle la Tour Clocher est implantée. (Information sur place) Remarquer sur le coté la toiture de la tourelle en "Tavaillon" 
 (tuiles de bois, appelées «ancelles» ou «tavaillons» est une technique traditionnelle et ancestrale. Elle fait partie intégrante du patrimoine et de l’architecture traditionnelle des pays de Savoie depuis le Moyen Age. http://www.toiture-tavaillon.com/
La tour clocher ma fait penser (en moins grandiose) aux églises fortifiées de la Thiérache. Vous trouverez une explication sur ses églises http://randosacaudos.blogspot.fr/2016/09/randonnee-le-plus-loin-possible-rosoy.html

Surdulium (1165) ; Surdolium (1196) ; Sourdeuil, Sordueil (vers 1225) ; Sordeul (1263) ; Sordu (1265) ; Seurdeul, Sordeuil (1265) ; Sordeil, Seurdeil (1273) ; Sourdueill (1274) ; Soudeil (1276) ; Sourdeill (1277) ; Sourdu (1293) ; Sordun (XIIIe siècle) ; Sourdul (1339) ; Sordum (1371) ; Sourdin lez Provins (1632) Sordun en 1801. 
Sur la place de l'église remarquer la boulangerie et sa fenêtre en chien assis, muni d'une poulie pour monter les sacs de farine. Prendre en face la rue de Villecendrier  passer devant le puits, au loin nous apercevons la collégiale de Provins. Suivant les cartes GPS vous trouverez des chemins dans les champs, pour une fois la carte IGN est à jour, il n'y a aucun chemin permettant d'éviter la D 78 qui est très roulante. Nous débouchons et traversons la rue de Chalautre, longeons le cimetière en prenant la rue du Vieux Château dans une zone pavillonnaire toute neuve. Nous découvrons dans une propriété privée après un virage à angle droit une ancienne éolienne.
Produisait-elle déjà de l'électricité ? il ma semblé voir des supports. Ou la force du vent permettait-il uniquement de remonter l'eau d'un puits pour alimenter un réservoir permettant d'avoir l'eau courante dans la propriété ? Je n'ai pas trouvé d'explication sur internet. Nous débouchons sur la D 78 que nous prenons à droite sur 1,3 km attention cette route est très passagère, mais l'on a un large bas coté. Les chemins sur la droite ne m'ont pas paru m'arranger, le premier me ramenait en arrière et je ne suis pas sur qu'il existait encore dans sa totalité. Le second n'est pas un vrai chemin c'est une bande de terre herbeuse

 le long du ruisseau des Valigots (ou des Méandres suivant le grossissement que vous réalisez). Un fossé vide d'eau en ce mois de janvier. (Lorsque j'ai grossi la carte au niveau du plan pour lire le nom des rues du village de Chalautre je me suis rendu compte que le ruisseau des Valigots sur la carte rando 1/25 000 devenait ru des Méances sur la planche en plan ou en satellite... J'ai signalé l'erreur à l'IGN ). Nous arrivons à la ferme de Montbron, laissons l'allée menant à l'ancienne entrée et prenons le chemin sur la droite après la ferme. A la patte d'oie nous prenons
le chemin de gauche juste avant le hangar. (au loin nous apercevons la masse de béton de l'hopital de Provins, la collégiale, une forme triangulaire qui doit être la tour césar.) Nous sommes sur un beau et large chemin, mais ne vous endormez pas dessus, coupons un chemin et prenons le suivant sur la droite juste avant les bosquets séparent deux champs. Nous coupons à nouveau le ruisseau des Valigots avec cette fois ci un peu d'eau, à la fourche dans le bois nous prenons à gauche, je me rends compte que je suis sur un balisage bleu. A la seconde fourche nous prenons également à gauche. Je retrouve des marques bleu. Le balisage n'est fait que d'un coté et nous n'apercevons que les croix. Nous longeons le ruisseau qui devient un peu plus conséquent. Après la Fontaine le terrain à été nettoyé, puis le ruisseau abouti dans un immense étang qui mériterait un bon entretien pour être agréable. Nous débouchons rue du 22 aout 1944 que nous prenons à gauche, puis encore à gauche la voie aux vins ou nous remontons jusqu'à l'étang et au ruisseau.
 
   

 Revenons à notre rue. Nous débouchons rue de Soisy-Bouy à Chalautre la Petite,  que nous prenons à gauche. C'est le GRP Thibaut de Champagne (11 Etapes http://randosacaudos.blogspot.fr/2013/01/grp-thibaut-de-champagne-etape-1.html) et nous apercevons à l'angle de la place de l'escargot la "Maison de l'escargot"

[L'échauguette rappelle la vocation originelle du bâtiment, ancienne demeure seigneuriale fortifiée. Diminuée en hauteur, elle abrite à partir du XVIe siècle le cellier du prieuré-cure de Chalautre. http://fr.topic-topos.com/maison-de-lescargot-chalautre-la-petite]
           
  Poursuivons la place de l'escargot qui ressemble plus à une rue et passons dans la rue Chappe [En 1793, l'ancien curé de la paroisse, Claude Chappe (1763-1805), invente un système de télégraphie aérienne, qui permet la transmission de messages au moyen de signaux obtenus à l'aide de bras articulés établis sur des séries de tours. wikipédia] (Vous trouverez un peut plus de détails et des croquis dans "Ouvrir les Yeux 8" station 14 http://randosacaudos.blogspot.fr/2017/01/des-randos-pour-ouvrir-les-yeux-8.html) qui en est le prolongement. Nous arrivons devant l'église.

 [Église placée sous le vocable de Saint Martin, XIIe et XIIIe siècles, contient plusieurs éléments classés au titre d'objet. wikipédia] et prenons à gauche la Ruelle des Bretonnes passage herbeux intra muraux entre des maisons, toujours le balisage jaune & rouge. Nous passons devant la fontaine et le lavoir, puis au dessus du ru des Méances, nous débouchons dans la rue de la fontaine d'Orson que nous prenons à gauche. Laissons une rue sur la gauche puis nous arrivons à une fourche ou nous quittons le GRP partant sur la droite et poursuivons tout droit la rue des Méances le long du ru, chemin bitumé devenant boueux après la station d'épuration. Coupons un premier carrefour (nous trouvons un balisage vert et bleu) et prenons à droite au second, passons au dessus du ruisseau et tout de suite à gauche un chemin très herbeux le long du ru.

 (Le départ est assez large avec des traces de voitures ou de tracteurs venant entretenir les parcelles plantées de peupliers. Ensuite cela se complique un peu. De chemin nous  passons à sentier (utilisé par des motos) mais les ronces sont bien proches.)
  Le sentier débouche sur un chemin formant Té (face à nous dans le bois, une chaine et un panneau Privé ne nous permet pas de continuer tout droit) prenons la branche de gauche. Traversons le ru, nous débouchons sur un chemin dans les champs que nous prenons à droite. Laissons deux chemins sur la gauche (nous trouvons un balisage bleu et vert) et nous débouchons sur un chemin formant Té que nous prenons à gauche (nous trouvons un balisage vert et un autre jaune. Le bleu tourne à droite). Le chemin fait fourche nous abandonnons le large chemin (et les balisages jaune et vert) pour prendre à gauche un chemin grimpant dans les bois. Nous surplombons le ruisseau de Veillein qui serpente en contre bas dans un fossé. Sur la gauche nous apercevons les fortifications du château de Montramé. [Le château de Montramé construit au  XIIe siècle, fut détruit en partie pendant la révolution.
Les bâtiments encore debout correspondent aux dépendances du château, il reste notamment une charmante petite chapelle romane, un escalier en pierre et de belles salles voûtées restaurés en 1927, ainsi que des jardins à la française et les mûrs d'enceinte.
Entre 1463 et 1494, le château de Montramé fut géré par le seigneur Nicolas La Ballue, entre autres, conseiller du roi.
Le château de Montramé fut habité par la famille Du Tillet au milieu du XVe siècle.
Elie II du Tillet, fils de Jean 1er du Tillet et Jeanne Brinon fut seigneur de Gouaix-en-Brie et Servolles, excellemment placé à la cour notamment en tant que secrétaire ordinaire du Dauphin (futur François II en 1557), puis conseiller du roi Charles IX, puis grand réformateur des eaux et forêts de France sous Henri III.
Entre 1484 et 1520, son second fils Jacques 1er du Tillet, écuyer puis chevalier, se forgea un large domaine en tant que seigneur de Montramé et Bouy, Chalautre-la-petite, Servolles…
Sa descendance, Jacques II du Tillet devint en décembre 1643, à la mort de son père, lui succéda en tant que seigneur de Montramé, Bouy…
Puis l'aîné de Jacques II, Louis du Tillet en 1662 devient seigneur, il céda ensuite la demeure à son fils Charles-Claude du Tillet dit « Marquis du Tillet », il était en plus de son titre seigneurial, brigadier des armées du roi.

On peut facilement s'imaginer que Charles-Claude François du Tillet de Montramé y résida aussi jusqu'à sa mort en 1783 avec son épouse Charlotte-Geneviève Pellard de Sebbeval de Beaulieu. Ils eurent 5 enfants qui portèrent eux aussi le titre « de Montramé », cepedant il n'en survécu qu'un qui émigra en Allemagne en 1792.
Depuis 2007 à aujourd'hui, le cadre rustique du château et ses salles voûtées sont louées, afin de recevoir des événements du type mariages, anniversaires... wikipédia. Malheureusement le château à eu une période difficile.... http://www.leparisien.fr/seine-et-marne/les-etranges-dessous-du-chateau-de-montrame-13-02-2002-2002815370.php]
 Nous arrivons à Soisy-Bouy et débouchons rue du "pré de la cour" et arrivons sur la D1 (rue de Provins) que nous prenons à gauche. A la fourche nous quittons  la rue principale pour prendre à droite la rue haute. Nous sortons du village lorsque la route fait un coude sur la droite. Face à nous nous trouvons un chemin dans les champs. Coupons un chemin et prenons le second sur la droite (C'est un carrefour à trois routes) Coupons une route goudronnée et poursuivons en face le long des deux hangars avec une belle enseigne et un nom ;"DUC" [Duc est une entreprise française créé en 1990 spécialisée dans la production de volailles. L'entreprise à son siège social dans le département de l'Yonne.
Duc est un producteur européen de volailles (poulet et dinde) spécialisé dans la production, l’abattage, le conditionnement et la commercialisation de volailles élaborées, certifiées et standard. Ses concurrent sont notamment Doux, LDC (Loué, LeGaulois...) et Glon (Sofiprotéol). Le groupe est implanté en France et en Bulgarie wikipédia] C'est bien ce qui me semblait que cela devait être un élevage de volaille. Nous sommes en hiver et cela ne sent pas (pas comme dans la Beauce sur le GR 32 ou je me suis pris en pleine face l'odeur à faire vomir pulsé par les ventilos. L’odeur nauséabonde à imprégner mes vêtements et ma peau et le soir j'avais toujours ce parfum en moi.) Les hangars ne sont pas clôturés nous sommes certainement loin du poulet de pleine air comme les élevages que j'ai vu dans le nord de la France, sur mon périple du coté de Rosult.) Nous débouchons sur un chemin formant Té en lisière de foret. Nous prenons à droite large chemin bordé d'une bande de terre  herbeuse avant le champs cultivé. Je m'inquiète un peu, je vois des pancartes propriétés privées, je pensais être en foret domaniale de Sourdun. En regardant la carte je me rends compte que je suis dans des bois. Nous rencontrons un chemin plus ou moins carrossable que nous prenons à gauche. Laissons les chemins perpendiculaires, nous arrivons à un carrefour composé de plusieurs chemins certainement créé par des quads ou des engins de carrières. Nous prenons le chemin le plus praticable et le plus proche de la trace du GPS sur la gauche, puis à droite (sorte de grand esse) nous retrouvons un large chemin descendant dans un grand fossé fortement raviné et traversons sans encombre ses bois, pas de grillage, n'y de barrière. Nous débouchons de l'autre coté dans les champs sur un chemin formant Té. Nous avons une vue dégagée sur les vallons de l'Yonne et de l'Aube toute proche. Sur la gauche les cheminées de la centrale nucléaire de Nogent sur Seine. Prenons à gauche, longeons l'orée de bois puis nous sommes dans les champs. Le chemin descend légèrement et l'on remarque que la terre à changée ce n'est plus que de la terre bien grasse, nous y remarquons dans le haut des "Garnières" (nom du lieu ou nous marchons) des terres plus crayeuse. A l'orée du bois, nous débouchons sur un chemin formant Té et prenons à gauche. Nous longeons le bois et trouvons un balisage jaune. En partie haute nous butons sur une chaine et un panneau propriété privée, nous prenons à droite (Le chemin en pointillé sur la carte) nous sommes entre deux propriétés privées dont les bois ne sont pas clôturés, mais les chemins latéraux obstrués par des chaines. Coupons la D78, longeons un bois, traversons sur une vingtaine de mètres un champs et enfin nous arrivons en foret domaniale parcelle 300. 
Nous retrouvons un balisage vert. Nous prenons le chemin de gauche longeons les miradors de chasse et prenons le premier chemin sur la droite. Nous trouvons une ancienne pancarte chasse le Lundi et samedi. C'est une foret très humide comme dans les promenades de Fontaine le Port et Villefermoy.  Nous débouchons sur un chemin formant fourche prenons la branche de gauche parcelle 303-302 (chemin en pointillé sur la carte.) Nous trouvons un balisage composé de ronds bleu (ONF- conseil régionale). Puis au carrefour suivant à droite comme le balisage qui est plus ou moins bien entretenu. N'ayant pas l'itinéraire de ce dernier je préfère me fier à ma trace. 

Nous débouchons sur un chemin formant Té aux parcelles 307-308-305-306, nous abandonnons le balisage et prenons le chemin de droite. Ce dernier, sort, de la foret et longe un champ. Nous avons une belle vue sur la plaine. Nous prenons le premier chemin sur la gauche, parcelle 308-311 et traversons de nouveau la foret. Nous trouvons une pancarte sur les règles de la cueillette. Le sous bois doit être en mars ou en mai jaune de jonquille ou blanc de muguet peut être également des champignons. Longeons un champ après une petite monté pour pénétrer de nouveau en foret. Traversons la D18a poursuivons en face un chemin défoncé, rempli d'ornières, glissant. Nous laissons deux chemins sur la gauche et prenons le troisième.  
Impossible de le louper une "ancienne"
pancarte nous prévient que nous entrons dans un terrain militaire avec des risques de tir. Nous sommes en foret domaniale, on y trouve des numéros de parcelle, notre balisage bleu, et j'ai lu que les militaires avaient déménagé de Sourdun. Je traverse peu rassuré, nous arrivons à un carrefour mal foutu parcelle 325-318 faisons un esse droite gauche pour continuer dans la même direction. Nous débouchons sur un large chemin que nous prenons à gauche, large allée en stabilisé calcaire. Nous débouchons de la foret et prenons à droite (le chemin n'existe pas sur la carte) longeant bois et champ. Face à nous, Sourdun et ce que je pense être l'ancien quartier militaire De Lattre de Tassigny dont une partie est transformé en internat d'excellence et un centre équestre[ Sourdun était le lieu de garnison du 9e jusqu'en 1979 puis du 2e régiment de hussards. Après son déménagement, le site du quartier de Lattre-de-Tassigny a été réaménagé pour recevoir : en 2009, le premier Internat d'excellence. (wikipédia) lire également l'article du parisien http://www.leparisien.fr/sourdun-77171/l-internat-d-excellence-de-sourdun-juge-trop-couteux-12-04-2013-2719467.php) Ce qui est drôle c'est que début février 2017, il y a eu un reportage télévisé sur cet établissement. Ici les élèves ont tous les mêmes habits. Pas de marques. Le port de l’uniforme, serpent de mer revenant régulièrement en période électorale. Nous apercevons également une quantité de panneaux solaire. [Publié le par Le blog de l'écologie positive.
Le 20 janvier dernier a été inaugurée la première centrale solaire au sol d’Ile-de-France.

Située à Sourdun sur un ancien terrain militaire de 15 hectares, elle est recouverte de 20 000 panneaux solaires d’une puissance totale de 4,5 mégawatts, ce qui correspond à la consommation annuelle de 2 000 habitants et permet d’éviter le rejet de 1 400 tonnes de CO2. (Source : http://www.enerzine.com/1/13373+lile-de-france-a-inaugure-sa-1ere-centrale-photovoltaique-au-sol+.html et http://ecoloptimiste.over-blog.com/article-france-l-ile-de-france-inaugure-sa-premiere-centrale-photovoltaique-au-sol-98217807.html] Nous prenons le premier chemin sur la gauche traversant les champs, nous prenons à gauche la D 18a, puis à droite le chemin dans les champs. Laissons le premier chemin sur la droite (qui se termine dans les champs) et prenons le second sur la droite. Nous débouchons sur la rue des vignes, nous retrouvons un balisage bleu, le chemin fait fourche prenons à gauche la rue de Bourg Chéri, poursuivons par la rue Creuse. Longeons un immense corps de bâtiment d'une ferme, puis à droite la ruelle absolue nous trouvons un balisage bleu et jaune et enfin à gauche la rue de l'église.

 



Vous trouverez toute mes randos de la journée en cliquant sur le lien ; 
https://randosacaudos.blogspot.com/p/blog-page_3.html

Rando au porte de l'Aube : Nogent sur Seine

Au porte de l'Aube 

Nogent sur Seine

Lorsque j'ai débuté ma série de petites promenades intitulées "Que y a t-il sur la rive droite de la Seine", je ne pensais pas aller si loin vers "l'Est" du département, je ne pensais pas non plus réaliser des randos aux portes de la Champagne.

 

Carte IGN    Trace GPS & Topo sans Commentaire       Randogps


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Nogent sur Seine
La commune est traversée par la Seine. Celle-ci a été complétée de deux canaux, ce qui a donné naissance à deux îles. L'une d'elle, nommée Île Olive, est entièrement boisée et aménagée pour la promenade. L'autre île est reliée aux rives par deux ponts anciens. Les îles sont connectées par le « déversoir », longue retenue d'eau surmontée d'une passerelle.
Les canaux ont été creusés pour l'implantation des moulins de Nogent, énorme bâtiment qui s'étend sur toute la largeur.
 Nogent-sur-Seine est considéré comme le point le plus en amont navigable sur la Seine.

La ville s'est développée principalement sur la rive gauche. S'y trouvent le centre historique, administratif et commercial, ainsi qu'en aval les silos de l'entreprise agro-alimentaire Soufflet. Sur la rive droite, après une courte zone urbaine et une zone industrielle, s'étendent des marais et zones humides sur la route de Port-Saint-Nicolas (sur la commune de Saint-Nicolas-la-Chapelle),
  surnommé bien à propos route des 21 ponts.
 En 859, les moines de Saint-Denis-en-France trouvèrent refuge en leur villa de Nogent du pagus du Morvois.
Connue depuis l'époque gallo-romaine, Nogent-sur-Seine fut rattachée en tant que commune au comté de Champagne au XIIe siècle.
La ville appartient au diocèse de Troyes. Elle tangente le diocèse de Sens.

L'abbaye royale de Saint-Denis y est propriétaire, en 862 Charles le Chauve leur reconnaissait cette proprièté. Les seigneurs locaux puis leurs successeurs comtaux devaient l'hommage aux moines. Saint-Denis avait dans son vasselage Courroy (à Granges-le-Bocage) et Fleurigny, sans pour autant qu'un lien soit précisé avec Nogent.
Le comte de Champagne devient l'unique seigneur vers 1190. Dès lors, l'économie de Nogent connaît un enchaînement de réalisations qui peut indiquer un changement radical de posture politique : pont, halles, etc ... Le voisinage lui-même se réorganise.
La ville fut détruite par un incendie en 1442.
La seigneurie est engagée à la famille capétienne de Navarre-Evreux, puis dans leur descendance Bourbon-La Marche et Armagnac, en tant que ducs
de Nemours (le duché de Nemours érigé en 1404 à titre viager pour Charles III le Noble comprend Château-Landon, Grez, Nogent-sur-Seine, St-Florentin, Beaufort, Bray-sur-Seine, Pont-sur-Seine, Pont-sur-Yonne, Soulaines, Coulommiers). Cette procédure institue donc un droit de retour à la Couronne et contourne l'interdiction d'aliéner le domaine public.
Le coche d'eau du Val de Seine part de Nogent et conduit à Paris.
La ville est en particulier connue pour la bataille, bataille de Nogent, qui a opposé les armées de Napoléon et de Wurtemberg lors de la campagne de France en 1814. Les 11 et 12 février, le général de Bourmont combattit
Hotel Dieu
 avec un millier d'hommes contre 20 000 Autrichiens (combat qui détruisit à nouveau la ville dans un incendie). Il y gagna ses galons de général de division.
Le 25 octobre 1870, eut lieu, pendant la guerre franco-allemande, le combat de Nogent où fut engagé le 84e régiment provisoire, composé des gardes nationaux mobiles du Morbihan et de l'Indre, des Francs-Tireurs de la Loire et du bataillon des Éclaireurs volontaires de l'Aube.
Nogent était un chef-lieu de bailliage, elle avait un maire qui fut cité dés 1247.
Elle avait aussi un hôtel-Dieu, tenue en 1230 par le frère Eudes, brûlée en 1550, il fut rétablit en 1580 par Denis Boulard, du couvent des dominicains de Troyes et avait sa chapelle. 
L'église Saint-Laurent
 Église Saint-Laurent, construite en plusieurs étapes aux XVe siècle et XVIe siècle. Abri des amours post-mortem d'Héloïse d’Argenteuil et Pierre Abélard avant leur transfert à Paris au Père-Lachaise, elle est ornée de sculpture de Ramus, Paul Dubois et Alfred Boucher. Son orgue et sa tour admirée par Louis XIV, en font un monument très intéressant. wikipédia
L’effort de mise en valeur du patrimoine religieux porte sur la peinture et la sculpture présentées dans l’église mais aussi sur les objets et vêtements lithurgiques. Calices, ciboires, patènes, généralement en argent et datant du XIXe siècle et chasubles brodées sont recensés et protégés par les services des Monuments Historiques. La richesse et la qualité de ces objets composent le « Trésor » de l’église Saint-Laurent. 
Un suivi régulier des restaurations est effectué Ainsi, depuis 1990, la quasi-totalité des tableaux ont été restaurés. (Lire la suite sur http://www.ville-nogent-sur-seine.fr/index.php/patrimoine/histoire-a-prehistoire/69-leglise-saint-laurent.html)


Le théâtre et ancienne porte de la ville avec leur blason
         



 Après ce  petit tour en ville, nous en sortons par la rue des ponts, passons sur le premier pont ou nous avons une vue imprenable sur la moulin et l'ile Olive (lieu de notre parking 22 places) enfin il en reste une ou deux le long du trottoir. Nous suivons un balisage blanc et jaune [Les Moulins Sassot, attestés depuis 862, ont accompagné la ville dans son évolution.
Le moulin barrant la Seine
Simples constructions d'abord, ils deviennent de plus en plus solides, surtout après un premier incendie en 1629. Toujours à la pointe des innovations, l'usine finit par enjamber le fleuve pour alimenter 15 meules. En 1880, Pierre Sassot fait l'acquisition des moulins et y construit un silo en 1901. Ravagés par un nouvel incendie, ils furent reconstruits, en 1908, équipés de turbines et remis en service. Les moulins accueillent, aujourd'hui le siège du groupe agro-industriel Soufflet depuis 1994. wikipédia] Traversons le second pont et prenons à droite l'ancienne route de Villenauxe.  Nous passons devant la maisons Henri IV [Le pavillon Henri IV
La tradition orale situe la construction de cette maison vers 1530. Les recherches effectuées lors de sa restauration en 2000 retiennent 
la seconde moitié du XVIème siècle. A cette époque, Henri IV se préparait à reconquérir le Royaume de France. Transmise au cours des siècles et entretenue par la tradition nogentaise, l'histoire de ce pavillon rejoindrait d'ailleurs celle du « bon roi Henri ». Selon la légende, cette demeure aurait même accueilli les amours, plus ou moins secrètes, d'Henri IV et de la belle Gabrielle d'Estrée. (Lire la suite sur http://www.ville-nogent-sur-seine.fr/index.php/patrimoine/histoire-a-prehistoire/68-pavillon-henri-iv.html) Nous abandonnons le balisage jaune et blanc prenant le pont en bois passant au dessus d'un bras de Seine et poursuivons notre rue dans  le faubourg des ponts. Poursuivons par la passerelle permettant de franchir la ligne SNCF. Balisage jaune. Après le carrefour nous arrivons au plan d'eau de Montreuil, certainement ancienne carrière transformée en étang. Prenons le chemin face à nous, traversons le ruisseau "Noue des nageoires" puis le chemin de planche. (je n'ai pas réalisé la trace que vous voyez. Ne pensant pas que le chemin en faisait le tour. C'est plus tard que je me suis rendu compte qu'il y avait un chemin de planche de l'autre coté. Juste un point je fais sortir ma trace au pont d'Aube. Le souci, c'est que nous sommes obligé de sortir du chemin de planche protégeant du débordement de la noue de pigny et ce n'est peut être pas possible...  dans ce cas il faut pousser jusqu'au parking {cote 64} et prendre la {D 951a} sur la gauche.) 
   
Nous sommes dans tout les cas sur la D 951a que nous avons pris sur la gauche (route des ponts). (On y trouve un balisage très effacé sur les margelles.) Juste avant le village de Port St. Nicolas nous passons de nombreux virages et nous sommes au lieu dit la Fosse aux Nonnes [Entre la ville et le Faubourg des Ponts. Sous une arche, on voit un abîme d'eau, nommé la Fosse-aux-Non nes, parce qu' un carrosse  rempli de religieuses y périt si totalement qu' on n' en put rien sauver. Vous trouverez toute l'histoire dans http://www.memoire-de-maisons.fr/Vie_association_files/M2M-11.pdf]
Traversons le petit village de Port Saint Nicolas. Nous arrivons au grand carrefour de la D951 et la D40. Carrefour immense et dangereux, ça roule vite et il faut franchir le carrefour en une seule fois, sans haricot centrale. Prenons sur la gauche la D40. Nous avons perdu le balisage il partait sur la droite. (Qu'elle idée de réaliser un espace mobil-home dans ce carrefour ? A moins qu'il les vende.) Faisons une centaine de mètres sur la route et prenons le chemin sur la droite après le grillage de la station de pompage. Nous grimpons dans les champs. Pratiquement au  sommet du coteau calcaire nous trouvons un chemin sur la gauche nous faisant traverser la pelouse de Montacran. [C'est un coteau de calcaire sec bien exposé au soleil. Chaleur et ambiance sèche expliquent la présence d'une faune et d'une flore d'affinité méridionale. (Hérité du pâturage itinérant, cette pelouse a probablement échappé à une mise en culture grâce à son rattachement au château de la Motte Tilly. Aujourd'hui cette pelouse est un espace naturel protégé. panneau d'information sur place.) Les premières traces de l'occupation humaine sur ce site remonte à la préhistoire, on y trouve un tumulus sur le site de Montacran et un dolmen classé Monument Historique sur le site du Pavois. wikipédia] Nous avons une belle vue sur Nogent et cette plaine de la Bassée, au carrefour de L'Aube, l'Yonne et la Seine et Marne.
Le chemin est bien tracé jusqu'à l'orée du premier bois. La traversée de la pelouse se fait sans vraiment de chemin, nous retrouvons un sentier à l'orée du second bois qui serpente tout en descendant. Ensuite j'ai un peut perdu l'itinéraire, des pins étant en travers du chemin je n'ai pas vraiment sut ou passer, j'ai longé le champ pour retrouver le chemin en contrebas que j'ai pris à droite. 
Sur la droite nous apercevons l'église du village de Saint Nicolas la Chapelle. Eglise isolée du village. Nous arrivons au carrefour de la liberté. Une plaque sur une pierre levée rappelle l'année de la révolution et du débarquement.
Nous prenons le chemin de gauche traversant un bois et nous longeons une clôture. Nous apercevons les croix du balisage jaune et blanc. Nous arrivons au Plessis Mériot après avoir traversé  la D 140. Notre chemin devait rester en extérieure du village, ce dernier ayant grandit nous voilà dans la rue de la roullière déservant des pavillons. Nous débouchons sur un chemin formant Té, nous prenons la branche de droite, chemin plus ou moins bitumeux, faisant fourche, prenons la branche de gauche jusqu'à l'orée de la foret. Nous  voilà au pied de notre dernière partie en foret de Sourdun. Ce large chemin tourne sur la droite et devient interdit à tout véhicule parcelles 24-25. Nous passons devant un réservoir d'eau ou pour la décoration, ils ont utilisés les pierres pour en faire des mégalithes. Nous grimpons le flanc du coteau boisé et en haut nous prenons le chemin de gauche, (parcelle 21) chemin fortement dégradé par les ornières. Parcelle 228-226 nous trouvons une flèche bleu tournant à droite et nous retrouvons un balisage de rond bleu que nous suivons en prenant à droite comme la flèche nous l'indique. C'est une laie forestière. Nous débouchons sur une route formant Té que nous prenons à gauche, nous arrivons sur un large chemin pas trop loin de la D 619. Lorsque l'on regarde la carte on se demande pourquoi j'ai fait ce crochet ? Il m'a semblé très dangereux de traverser au lieu dit "La Croix de fer". Il y a énormément de monde sur cette route de Paris - Troyes. D'un coté il y a un virage et l'on ne voit pas les voitures arrivée. De l'autre une cote, non seulement on y voit rien, mais en plus c'est la fin de la voie autorisant le dépassement et cela roule vite, très vite. Prenons à droite et suivons la flèche bleu nous informant qu'il faut tourner à gauche. J'ai pris un chemin comportant une barrière ressemblant à une laie forestière. Pas entretenu, branches souples dans le visage, et ronces vous grattant les jambes. Est-ce, le chemin ? qu'il faut prendre ou l'autre un peu plus loin ? J'ai déplacé ma trace en prenant un chemin en trait continu sur la carte en espérant que ce dernier sera mieux entretenu que celui que j'ai pris. Nous débouchons de l'autre coté sur une large route en renforcé calcaire que nous prenons à gauche, nous sommes sur la route forestière du petit étang et arrivons au grand parking de la petite pierre. Cette fois ci nous traversons la D 619 dans une ligne droite.
Le balisage est à refaire
parcelles 323- 246. Nous retrouvons un espace que nous reconnaissons, nous retrouvons la promenade de Sourdun. Prenons le chemin de gauche après avoir franchi le fossé rempli de troncs pour le débardage du bois parcelle 318-325. Nous arrivons de nouveau à ce carrefour mal foutu ou nous faisons un esse droite gauche. Parcelles 326-319. Nous retrouvons des ronds bleu. Nous débouchons sur un chemin, nous abandonnons les ronds bleu et prenons à gauche. Nous sortons de la foret  après avoir emprunté comme on pouvait un chemin fortement défoncé et arrivons dans une vaste zone humide et herbeuse, nous prenons le chemin de droite le long du bois, puis il tourne à gauche et descend au milieu des champs. Nous arrivons à la ferme de la Fontaine aux bois et prenons le chemin sur la droite juste avant la ferme,
    
puis encore à droite à la sortie de cette dernière. Nous longeons le coteau et au premier carrefour après un taillis d'arbrisseaux nous prenons à gauche et descendons au milieu des champs. Je suis surpris ici on replante les haies. Vu les scions plantés les animaux ne sont pas prêt d'avoir un abris contre les prédateurs. 
On replante des haies
Nous arrivons à la D 40, le chemin la longe et à la station de pompage nous prenons à gauche la route menant à Melz sur Seine. A l'entrée du village remarquez la girouette, je n'ai pas réussi à deviner si c'était un géomètre ou un photographe... Traversons le village en prenant sur la droite la rue de la gare, on retrouve un balisage vert et un balisage jaune, traversons la grande noue d'Hermé. On retrouve le balisage blanc et jaune tournant à gauche à la sortie du village. Continuons notre rue ou route ou nous trouvons en bordure des passerelles en bétons plus ou moins détruites, permettant de franchir, à une époque ou la marche n'était pas un loisir, mais un moyen de déplacement, les points bas de la route lors d'inondations. Aujourd'hui l'utilisation des voitures à rendu l'usage de ses aménagements totalement inutile. Franchissons la ligne SNCF, puis le pont sur la vieille Seine, puis des étangs appartenant à la navigation française. Il me semblerait que ses étangs servirons peut être un jours à un projet [Le projet nécessitera la réalisation d’un nouveau canal entre Villiers-sur-Seine et Nogent-sur-Seine, d’une dizaine de kilomètres de long et de 60 mètres de large, en parallèle de l’actuel canal de Beaulieu. 
Il sera aménagé en raccordant 6 des 7 casiers creusés dans les années 1980 pour extraire les granulats nécessaires à la construction de la centrale nucléaire de Nogent-sur-Seine. Les casiers seront approfondis pour atteindre un mouillage de 4,30 mètres.
Enfin, pour enjamber ce nouveau canal, plusieurs ponts routiers et une passerelle seraient construits afin d’assurer la continuité itinéraires routiers et des chemins piétonniers.
http://www.projetbraynogent.fr/le-projet/les-caracteristiques-de-la-liaison-fluviale/] Pour cela il 

faudrait qu'il y est un peut plus de péniches sur la Seine... Plus loin nous traverserons la grosse zone industrielle en bordure de Seine pas de péniches, mais un va et vient incessant des camions.
Franchissons un dernier pont au dessus du canal de dérivation de Beaulieu à Villiers sur Seine [canal de dérivation de beaulieu à villers-sur-seine, canal de dérivation de beaulieu à villiers-sur-seine Longueur en France : 9.1 Km. (Gralon) La reconversion du canal de Beaulieu. L’aménagement du canal de Beaulieu est également un enjeu important du projet. Des réflexions sont menées avec les acteurs du territoire pour envisager la reconversion du canal de Beaulieu. Celui-ci pourrait être dédié aux activités de loisirs (nautisme, pêche…). http://www.projetbraynogent.fr/le-projet/les-caracteristiques-de-la-liaison-fluviale/] Quittons notre chemin en prenant sur la gauche le chemin au pied des peupliers. Nous revenons sur nos pas puis longeons sur la droite l'écluse. Nous longeons le canal. Sur ma carte GPS et sur la carte IGN subsistent des chemins sur notre droite, malheureusement carrière et agriculteurs les ont supprimés.  Passons sous le tapis roulant du déversoir de sable pouvant remplir les péniches. Longeons la clôture, le chemin se divise en deux l'un suis le canal, l'autre la carrière. J'ai suivi le canal n'étant pas sur du chemin le long des grillages et puis je me suis rendu compte qu'il était peut être possible de longer cette boucle de la Seine. J'ai fais ma trace sur la carte sans vraiment y être passé. La boucle de la Seine étant passé nous devrions arriver dans les étangs de la pâture de Beaulieu 
Boucle de la Seine
un large chemin nous amène au village de Beaulieu par le chemin de Bray (en choisissant la carte "plan" on se rend compte de l’existence des chemins. Nous débouchons rue de l'écluse (Si vous avez suivi le canal, au pont prenez à droite la rue du Prieuré, puis à gauche la rue Mortines et encore à gauche la rue de l'écluse.) Nous arrivons à l'écluse de Beaulieu nous retraversons le canal et prenons le chemin sur la droite. Longeons la Seine et nous arrivons au pont de la D619... J'avais trouvé une trace sur internet empruntant le chemin de hallage par les grands prés puis la rue des graviers

et  traversant les usines de la zone industrielle. Je m'étais dit pourquoi pas. Ce n'est pas joli mais après tout pourquoi pas.  Attention il y a des grillages et des portes certes défoncées, mais l'on ne peut pas ignorer la propriété. Et puis en semaine sur les bords du quai ce n'ai qu'un balais de camions allant des usines aux péniches. Je n'avais plus le courage de revenir à Beaulieu. Mon parcours devient atypique ; 

Je grimpe sur le talus menant au pont de la D619 que nous pouvons emprunter en toute sécurité par un petit passage aménagé derrière une barrière de sécurité, puis redescendons vers le chemin en contre bas par une goulotte d'évacuation d'eau. 

Il est plus agréable de longer la départementale par le chemin au pied du talus qu'en bordure de cette dernière. C'est la partie la moins agréable de cette rando. J'ai cherché sur la carte un autre passage notamment pour rejoindre l'étang de Montreuil, mais je ne suis pas convaincu, sur la photo aérienne la carrière en exploitation et les usines m’ennuient un peu. Alors j'y suis retourné.
La photo aérienne ne montre pas le marais entre la départementale et la partie aménagé de l'étang de Montreuil. Le long du nœud routier aucun chemin pour notre sécurité et il y a beaucoup de camions. Les bois de taillis entre les zones industrielles et l'étang de Montreuil sont en réalité des marais. Je n'ai rien trouvé permettant d'éviter ce passage, sans longer dangereusement une route.
Nous prenons le chemin de gauche nous faisans longer l'ile de l'Ormélat, nous quittons l'eau face au pont permettant de se rendre 
dans l'ile longeons la station d'épuration (On ne peut pas continuer tous droit on rentre de nouveau dans une usine et un panneau nous en interdit l'accès.) 
prenons à droite la rue du port au charbon au petit rond point à gauche la rue Fon Barron et au grand rond point la route de Bray D951 nous entrons dans Nogent, prenons à gauche la rue François Bachimont. Nous arrivons à la Halle moderne.
La Halle : comme toute ville alluviale aux activités commerciales anciennes, Nogent-sur-Seine concentrait autrefois de grandes quantités de denrées. Celles-ci étaient au départ stockées dans des bâtiments rue de la Halle. Détruits au XVIIIe siècle, ils ne furent pas remplacés et le marché dû se tenir Grande Rue Saint-Laurent. Après de nombreuses réclamations, la halle fut construite en 1851, à proximité de la Seine. wikipédia
On se rapproche de la Seine puis la longeons par le quai du port au coche [Jusqu’à l’arrivée du chemin de fer, les deux tiers environ de l’approvisionnement de Paris arrivent par la Seine. Le pilier des Nautes atteste de la puissance de la corporation des bateliers, de même que la présence d’un bateau sur les armes de la ville.
Les marchandises sont très diverses : bois de chauffage, bois de construction, pierres, briques et chaux, céréales, foin, charbon de bois mais aussi produits alimentaires, vin, épices et produits exotiques depuis Rouen. En amont et en aval de la ville des pataches perçoivent l'octroi. http://paris-atlas-historique.fr/15.html
poursuivons par la rue de la poterne au sel et l'on prend le petit pont longeant le moulin on ne rentre pas dans la propriété, mais prenons le chemin sur la droite longeons la Seine et grimpons le vielle escalier au pied du rempart. Nous sommes garé en face.