jeudi 4 décembre 2014

Randonnée Le Plus Loin Possible : GR 121b Etape 39 - Lille - Villeneuve d'Ascq

Du 25 aout 2014 au 29 aout 2014

En bleu : Ma trace - En rouge : Mon parcours après la déviation du GR (non mis à jour sur la carte IGN) - En  mauve : Le GR "supposé"


 

Carte IGN           Trace GPS & Topo sans Commentaires          Trace Randogps

Le code mobile de cette randonnée est b306558

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  Etape 39    Lille - Villeneuve d'Ascq 31 km    

Jeudi 28 aout

 km  Temps  arr  V/d   V/g  Dénivelé 

 31,4 5h56  0h54  5,3   4,6      185+

Je rejoints le grand boulevard, avant de retrouver la campagne j'ai un assez long parcours dans la banlieue entre immeubles, tram voitures et piste cyclable. Le temps est gris et une petite bruine fait sortir les parapluies. Je pensais que ses kilomètres seraient pénible, mais la voie est très larges et il reste de beaux immeubles. Nous serions à Paris je dirai des immeubles Haussmannien. Ces immeubles alternent malheureusement avec des constructions modernes en verre et en acier. J'ai des soucies avec mon GPS (je

sorts ma carte). Je ne sais pas pourquoi les manipes que je fais pour obtenir le trakback ne veut plus s'afficher correctement. Je mets un temps fou à retrouver un moyen de suivre ma trace en gros plan. Je me retrouve à la sortie de la ville sous les ponts de l'autoroute et de la ligne de chemin de fer, ici le paysage change. Sous les ponts c'est une décharge, entre les ponts un campement insalubre. Mon itinéraire me fait prendre de petites rues entre autoroutes et ville. C'est une bande de terre ou je ne me sens pas bien. Je ne voudrais pas y passer la nuit, c'est un peut lugubre, Faut dire que le temps est gris, il bruine plus ou moins, le talus de l'autoroute n'est pas entretenu, il y a une alternance de hauts murs et de portes automatiques entrecoupé de parcelles de champs ou de terrains vagues... vaguement propres et cultivés entrecoupés de quelques maisons construits de brique et de broc ; tôles ondulées et plastiques grillage défoncés jardins non entretenues avec de hautes herbes, : poules, lapins, oies en libertés. J'arrive dans la rue principale du village de Wasquehal que je quitte rapidement pour

prendre une impasse qui ma encore semblé lugubre, fin de semaine  je suis fatigué, il ne fait gris, et, tous me semble gris. Je retrouve la rivière "la marque" et le GR 121b que nous suivons. Le chemin aménagé, n'est pas terrible, nous trouvons le talus d'une ligne SNCF qui nous bloc la vue, la rivière boueuse fait très sale. Non, elle est très sale. On trouve entre les roseaux cannettes, papier, et plastique. J'ai même vue un caddie barbotant dans une boue noir sous un ciel gris. Même les arbres son tagués. Je sorts de cet aménagement et de la petite zone industrielle situé sur l'autre rive pour me retrouver en ville (j'y était déjà) mais je veux dire dans des rues avec des habitations ou des bâtiment industrielles.

Château de Flers

L'un des châteaux sur l'ancien GR

Le GR remonte jusqu'au boulevard menant directement à Lille Europe. La je rencontre un problème de balisage. Le GR suis le boulevard N 450 et le métro. Ma trace monte dans une zone pavillonnaire verdoyante. Je commence par suivre le balisage, des voitures garées sur le trottoir m'oblige à marcher sur le boulevard et celles qui circulent ne ralentissent pas. Je vais ou par là ? Est ce que cela ne va pas me rallonger ?

Je fais demi tour pour suivre l'itinéraire que j'avais sur la carte qui malheureusement est encore fausse et pas à jour. Je ne retourne pas jusqu’à ma trace mais remonte par la D 64 qui coupe mon précédant tracé mais je suis vite bloqué. Ce parcours passait le long d'un château, qui a interdit le passage sur son territoire..... Faire demi tour et suivre cet affreux boulevard ou continuer pour retrouver la trace. Sur le petit écran de mon GPS j'ai du mal à estimer la taille des routes. Quand à ma carte, elle n'a pas de détail et puis maintenant que je suis en haut de cette colline je n'ai pas envie de descendre. Je prends la mauvaise décision ........ de continuer pour rejoindre ma trace un peu plus loin. Je pourrai a un rond point largement couper cette partie du parcours. Je poursuis ma D 64 (parcours rouge) et descend la colline vers Hem au rond point je dois prendre la D6d. Sur mon GPS c'est un trait sur la carte et dans la réalité c'est une deux fois deux voies avec séparateur central menant à l'autoroute. Il y a beaucoup de voitures. Pas de panneaux interdisant aux piétons d'emprunter la route, mais ce n'est pas une raison. Ma carte papier n'est plus lisible, elle a pris l'eau. comme ont dit dans le Limousin et peut être ailleurs "elle est trempe"  De nouveau que faire ! demi tour ? c'est presque 2 km et regrimper (j'ai plus de 30 bornes aujourd'hui) Couper et retrouver la trace après Hem ! mais dans ce cas j'escamote une grande partie du GR121b. Dire que tout cela est dut à une carte IGN qui n'est pas à jour. Je trouve en bordure de la Départementale un chemin desservant une petite zone commerciale, que j'emprunte, je suis en sécurité, je déchante rapidement arrivée à la rivière "la marque" pas de pont le chemin tourne sur la droite le long de la rivière, mais je ne voix pas s'il débouche, il desserre peu être qu'un vague terrain terrière le talus. Je vais d'embuche en embuche, j'ai pas du tout envie de faire demi tour, je suis si proche de l'autre rond point et de la petite route. Je grimpe le talus, franchi la barrière de sécurité passe le pont au dessus de "la marque" par la 

bande d’arrêt d'urgence. Je retrouverais bien un petit sentier de l'autre coté ou je marcherais sur le talus derrière la barrière il reste 100 à 200 à faire. Mais manque de chance le talus n'est pas coupé et l'herbe m'arrive au genou, je ne vois pas ou je mets les pieds et le talus est en 

 dévers. Reste la bande d’arrêt d'urgence. Ouf, je suis arrivé. Sur la carte papier j'ai tracé en bleu mon projet, en rouge mon parcours qui est ma trace, en rose l'estimation de la nouvelle trace du GR 121b (soit elle suit "la marque" soit elle coupe par les pointillés du bois).

Je passe devant un hôpital, puis une zone pavillonnaire en construction ou je retrouve mon GR. Et la, j'en reste assis à l'intersection la déviation du GR débouche de la droite par un chemin qui est ma trace. Je suis prêt à repartir en arrière pour vérifier ou il diffère de la carte, et puis je ne mis engage pas mes deux jours à 38 et 35 km de suite mon bien fatigué et je préfaire avancer, plutôt que de vérifier le parcours. La suite se passe plus ou moins en ville, entre des zones en constructions et des terrains de sport. A Flers entre les petits immeubles nous passons devant un petit  chateau très long mais pas très large. [Le chateau qui à son fronton porte la date 1661 avait la forme quadrilatère ne comporte plus aujourd'hui que deux ailes. Son architecture de briques et de pierres blanches représente les constructions traditionnelles médiévales. Dévasté pendant la Révolution de 1789. Aux XIX et XXe  siècles, le chateau connais une seconde vie. Il devient une ferme et tout les appartements sont transformés en étables et en écuries. En 1968 c'est l'expropriation pour la création de la ville nouvelle, en 1973, il est confié à l'"EPAM" qui restaure le bâtiment, en 1991, il devient bâtiment municipal.  Puis, nous entrons dans la ville nouvelle de Villeneuve d'Ascq. Voila ce que nous dit internet

A la fin des années 1950 un projet sort des cartons : implantation d'une ville nouvelle dans le Nord. Avec plus de 60 000 habitants sur 2 746 ha, la ville nouvelle est la seconde commune la plus étendue de Lille Métropole ; c'est aussi une technopole et l'une des principales villes de la région Nord-Pas-de-Calais.
Issue, le 25 février 1970, de la fusion des trois communes Ascq, Annappes et Flers-lez-Lille, elle est le berceau du premier métro automatique du monde (le VAL). Elle fut aussi le théâtre d'un événement historique tragique, le massacre d'Ascq.

Villeneuve-d'Ascq est surnommée « la technopole verte », en raison de la forte présence de pôles de recherche - on y trouve les campus de l'Université de Lille 1, de l'Université Lille III et de nombreuses écoles d'ingénieurs - et d'entreprises dans un espace plutôt aéré. Grâce à ses zones d'activités, son parc scientifique de la Haute-Borne et deux centres commerciaux, Villeneuve-d'Ascq est l'un des plus importants pôle économique de la région Nord-Pas-de-Calais ; des multinationales y ont placé leur siège social.

Les villes nouvelles explications :
 La politique des villes nouvelles françaises est une politique d'aménagement du territoire mise en œuvre en France à partir de la fin des années 1960 jusqu'à nos jours, et ayant pour application pratique la réalisation de neuf villes nouvelles sur le territoire. L'objectif était d'éviter la concentration urbaine dans les grandes métropoles et notamment à Paris et de réaliser un développement urbain multipolaire.
Plusieurs outils réglementaires et institutionnels nouveaux sont mis en place spécialement à cette fin. Cette politique est toujours en œuvre puisque deux villes
nouvelles - Marne-la-Vallée et Sénart - sont toujours en cours d'aménagement.
Le gouvernement adopte en 1965 un nouveau Schéma d’aménagement et d’urbanisme de la région parisienne (SDAURP). Celui-ci décide de renforcer le desserrement de la région et de mettre en valeur des pôles de développement éloignés du centre de l’agglomération, qui puissent acquérir une véritable autonomie. Ces nouveaux pôles doivent se faire ex-nihilo (en dehors de villes existantes) mais sans être trop éloignés du centre de Paris, tous étant situés entre 15 km et 50 km de la capitale. Cette stratégie d'aménagement du territoire va à l'inverse du plan précédent pour l'agglomération de Paris - le Plan d'aménagement et d'organisation générale (PADOG) - qui prévoyait de limiter le développement de la région
parisienne par le développement des villes situées à l'extérieur de celle-ci. Ce plan parisien est conçu et mis en place par les équipes de Paul Delouvrier, délégué général au District de la région de Paris entre 1961 et 1969. À l’origine, ce schéma décide de la création de huit villes nouvelles aux alentours de Paris, mais sans décider d’implantation précise. Finalement, leur nombre est ramené à cinq.
Au niveau national, d'autres villes nouvelles sont décidées autour des agglomérations de Rouen, Lyon, Lille et Marseille. Pour cela, un Groupe central des villes nouvelles (GCVN) est créé en décembre 1970 pour coordonner l'ensemble du programme.

Il s’agit alors de constituer neuf villes nouvelles dont cinq en région parisienne. Elles ne doivent pas constituer des banlieues dortoirs : les premiers grands ensembles du début des années 1960 sont alors l’anti-modèle. Au contraire, elles doivent constituer des bassins de vie bénéficiant d'une relative autonomie au sein de l'agglomération parisienne, avec une capacité d’accueil suffisante pour assurer un équilibre entre habitat et emploi. Ces villes doivent, à terme, parvenir à fixer la population sur place sous la forme de nouveaux centres urbains et attirer la population des banlieues périphériques chroniquement sous-équipées

(Merci wikipédia) 
Souvenir des fortifications de 1939 -1945 Isolé au milieu du parc l'une des rare fortification que j'ai rencontré sur mon parcours. Il est vrai que la Belgique comme le Luxembourg et la Hollande, étaient neutres et qu'il n'était pas nécessaire de fortifier à outrance, nous n'avions rien à craindre de ce coté. Le faire aurait à l'époque, peut être été considéré comme un acte belliqueux. 
Nous commençons par un immense parc composé de plans d'eaux, de belles allées en ciment et de l'herbe bien tondu, c'est propre, cela change du début de la rando. Le temps c'est amélioré, le soleil pointe le bout de son nez, le moral revient. Un peut tôt pour manger, il n'est que midi, dommage j'aurai du profité de la belle herbe ou des tables de pic nique car après je n'ai rien trouvé à ma convenance; plus en bordure d'eau, trop boueux. Nous sortons du parc et suivons "la Marque" je trouve un petit coin pour manger juste avant la départementale un endroit pas trop boueux en bordure de l'eau. Le GR fait un grand détour et l'on se demande pourquoi ? il me semble que l'on pourrait continuer en bordure de l'eau, mais je suis la trace et le GR. Nous arrivons dans un village et je quitte le GR pour suivre la D 941 jusqu’à mon hôtel. La première et dernière partie comportent un trottoir et le milieu une piste cyclable. Je rentre dans Villeneuve d'Ascq avec les nuages et la bruine. Au départ c'est une petit zone pavillonnaires, puis de petits immeubles. Je me disais ; j'ai trouvé un hôtel pas cher, en plein centre ville : géniale. Et c'est géniale ..... à trois pas d'un immense centre commerciale et petits restos, mais la ville ne ma pas plu. Elle a pourtant des atouts, centre ville piéton, espaces vert arborés, petits immeubles, commerces, mais trop serré, trop sombre. Même
les arbres en pleurs de tristesse sur les bâtiments en brique et en verre, la sève ou le liquide poisseux tombant des arbres tache le pavé, les vitres. j'ai cru être à Paris ou du moins dans ses villes de la proche banlieue. "J'connais j'y ai vécu trente ans". Ça ma foutu un sacré bourdon. Ce dernier parcours ne ma pas surpris c'est ce que je pensais trouver durant toute cette semaine.
 
 
 
 
Vous trouverez toute mon Périple en cliquant sur le lien ; 
https://randosacaudos.blogspot.com/p/mon-periple.html
 
 
 
 

Randonnée Le Plus Loin Possible : GR 121b Etape 38 - Armentières (Lommes) - Lille

Du 25 aout 2014 au 29 aout 2014


Carte IGN      Trace GPS & Topo sans Commentaires          Trace Randogps

Le code mobile de cette randonnée est b306554

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  Etape 38    Lomme (Armentières) - Lille 35,2 km   

Jeudi 27 aout

 km  Temps  arr  V/d   V/g  Dénivelé
35,2  6h36  1h00  5,3   4,5      72+

Eglise Pérenchie
Est ce que cela vaut le coup de quitter Armentières.....? De ce taper tout ses km en bordure de la Départementale, pour un hôtel bon marcher? qui plus est :  dans lequel j'ai été déçus par un manque de propreté et d'entretien. Tout cela pour revenir en arrière et retrouver le Gr 121b en bordure de la dérivation du Lys, à 2 km  du point ou je l'ai quitté la veille. C'est que je n'ai pas trouvé de couchage économique dans le coin. Mettant fixé pour cette année un maximum de 50€ par couchage. 
J'ai été surpris par ce que j'appelais la banlieue de Lille. Je pensais trouver un chemin horrible dans une banlieue sordide, telle que j'en ai rencontre sur le GR 2 entre Villeneuve Saint Georges et Paris ou encore toujours sur le GR 2 entre Pîtres et Pont de l'Arche, ou l'on passe dans la sablière et que l'on contourne une immense zone industriel. Mais de ce coté de Lille, l'on rencontre encore de la campagne, beaucoup de cultures maraichères.
Mairie de Pérenchie
 Je voulais, moi qui n'aime pas la ville, visiter la capital des Flandres. Lille. Pour quelqu'un qui n'aime pas la ville, cette semaine je ne fais que cela. Donc me voila partie pour 35 km, alors que Lille ne ce trouve qu'a une dizaine de bornes de l'endroit ou je me suis reposé. Mais je ne voulais pas qu'il soit dit que j'escamotais le GR 121b.
Je retourne vers Armentières par de petites routes, beaucoup plus sympa que la départementale et pas beaucoup plus long. Je traverse Pérenchies et Houplines, je retrouve les bords du Lys et le GR 121B. Le GR quitte brusquement l'eau pour  traverser la ville de Frelinghien puis nous sommes de nouveau dans la campagne.
 Je quitte le GR 121b au lieu dit "le corbeau" La D57 me rapproche de Lille nous passons sous l'autoroute et nous entrons dans la banlieue : petits pavillons en bordure de la route. J'arrive rapidement sur les bords de la Dêule. Je fais une pose, au sec sur un renfort en ciment d'une 
La Lys
 passerelle permettent de franchir l'eau et de rejoindre le parc de la citadelle. Durant ma pose casse croûte je n'ai jamais vue autant de monde courir et autant de péniches commerciales sur ce petit cours d'eau. 
Frelinghein
 La longueur de son cours d'eau est de 58,8 km. On considérait au XIXe siècle que la Deûle prenait sa source dans le Pas-de-Calais, un peu au-dessus de Carency. Elle était alors navigable à partir de Courrières.

La Deûle entre dans le département du Nord près de Bauvin (cote 23) pour se jeter dans la Lys à Deûlémont (cote 11,25). Entre Bauvin et Lille un important port fluvial y a été construit.
La Deûle sépare le plateau crayeux, qui domine sa rive droite, des sables tertiaires déposés sur sa rive gauche.
                
                                        Sur la route une Ferme Templière
La rivière Souchez, qui constitue le cours amont de la Deûle, est formée de la réunion, de deux ruisseaux, le Carency et le Saint-Nazaire. 
À Lille, entre la haute Deûle et la basse Deûle, a été creusé en 1751 un canal autrefois dit Canal de l'Esplanade - détournant une grande partie de la rivière hors de la ville.
Les eaux du Canal de la Moyenne-Deûle reçoivent aussi depuis quelques années l'eau claire de deux pompages. Le premier amène de l'eau qui inonderait les caves du musée des Beaux-Arts de Lille si elle n'était pas pompée. Et l'autre est destiné à faire baisser la nappe superficielle située en aval de Lille, car depuis l'arrêt des grands pompages industriels autrefois situés à Marquette et St André cette nappe remonte en menaçant d'inonder de nombreuses caves dans des maisons construites depuis l'après-guerre.
Ce petit canal n'a plus d'intérêt pour la navigation, suite au creusement (au milieu du XXe siècle) du canal à grand gabarit situé à l'ouest de la Citadelle.

Historique de la canalisation

Premiers aménagements

     
À la fin de l'Antiquité, la haute deûle (au Sud de Lille) est déjà très occupée par l'Homme. La Deûle, encore capricieuse et pleine de méandres a été naviguée au moins dès l'époque gallo-romaine entre Lille et la Lys.
  • En 1244, Marguerite, comtesse de Flandre, concède l'usage des marais de la Haute-Deûle aux riverains et habitants des paroisses locales. Le lacis de chenaux et tourbières est peu à peu drainé par un canal navigable. La jeune ville de Lille achète alors la Haute-Deûle, et le châtelain fait creuser un canal de Lille à Don.
  • En 1271 Jean III de Lille (mort en 1272 ou 1276), seigneur et châtelain de Lille, gagne en dot de la comtesse Jeanne de Flandre cette portion de rivière, qu'il achève de faire canaliser de Don à La Bassée, en drainant au passage les marais d'Haubourdin. La Deûle sera ensuite définitivement connectée à la Scarpe, connectant entre eux plusieurs bassins versants et 
                                
  • Au XIIIe siècle, les eaux de la Deûle alimenteront les fossés qui protègent le château dit de Courtrai (situé près de la porte de Courtrai), qui fut la plus grande forteresse construite sous Philippe le Bel)
  • Au début du XVIe siècle, la navigation est encore étendue au Sud par la canalisation de la Souchez jusqu'à Courrières et la cité drapière de Lens, aux frais des bourgeois de la ville de Lille.

Les projets de Vauban 

Après que les armées de Louis XIV se furent emparées de Lille (1667), Vauban médita un vaste projet de canalisation inter-bassins afin, non seulement de disposer d'eau pour inonder les fossés de la nouvelle citadelle de Lille, mais aussi de retarder la marche des troupes ennemies en cas de contre-invasion depuis les Pays-Bas.
 Ce projet comportait : un canal de jonction entre la Scarpe et la Sensée (terminé en 1690),un canal à bief de partage (aujourd'hui canal de la Haute-Deûle), entre la Scarpe  jusqu'à Courrières (terminé en 1693). Le bief de partage étant alimenté par l'Escrébieux,
une déviation des eaux de la Deûle à la traversée de Lille depuis l'île Rihour (où avait été fondée la ville) jusqu'à la nouvelle citadelle, créant le « bras de la Barre ».
La ville de Lille assuma toute la charge de l'entretien de la voie d'eau depuis le Fort de Scarpe jusqu'à Deûlémont, et perçut les péages jusqu'en 1798, date à laquelle le Consulat reprit en charge l'exploitation.

En partant un  héron sur un panneau fait le beau devant l'appareil photo. Nous entrons dans le parc et contournons la citadelle. Je suis un peu déçu : Je pensais la traverser et voir l'organisation des bâtiments construits par Vauban. Mais encore utiliser par les militaires, il faut en faire le tour en longeant les murs et le fossé plein d'eau. Je rentre dans Lille avant d'arriver dans le vieux Lille.
Lille : préfecture du département du Nord et chef-lieu en région Nord-Pas-de-Calais. Surnommée la « Capitale des Flandres », Lille est, avec ses 227 533 habitants au dernier recensement de 2011, la principale ville, de Lille Métropole Communauté urbaine, intercommunalité qui regroupe 85 communes et compte environ 1,2 million d'habitants. Dans sa partie française, l'unité urbaine de Lille est au quatrième rang en France par sa population, avec 1 018 809 habitants au 1er janvier 2011, derrière Paris, Lyon et Marseille, et son aire urbaine est la cinquième de France avec 1 158 306 habitants en 2010. Plus largement, elle appartient à une vaste "conurbation" formée avec les villes belges de  
 
 
Mouscron, Courtrai, Tournai et Menin qui a donné naissance en janvier 2008 au premier Groupement européen de coopération territoriale, l'Eurométropole Lille Kortrijk Tournai, qui totalise plus de 2 100 000 habitants. Avec les villes de l'ancien bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, elle participe aussi à un ensemble métropolitain de plus de 3,8 millions d'habitants, appelé « aire métropolitaine de Lille ».
      Son nom en ancien français (L’Isle),  proviendrait de sa localisation primitive sur une île des marécages de la vallée de la Deûle où elle a été fondée. Lille et ses environs appartiennent au ancien territoire du comté de Flandre. Ville de garnison, Lille a connu une histoire mouvementée 
                                                   

       du Moyen Âge à la Révolution française. Connue pour avoir été la ville la plus assiégée de France, elle a appartenu successivement au comté de Flandre, au royaume de France, à l'État bourguignon, au Saint-Empire romain germanique et aux Pays-Bas espagnols avant d'être définitivement reprise par la France au terme de la guerre de Succession d'Espagne. Elle est encore assiégée en 1792 lors de la guerre franco-autrichienne et très durement éprouvée par les deux conflits mondiaux du XXe siècle au cours desquels elle est occupée.
   
                                                                                   
Cité marchande depuis ses origines, manufacturière depuis le XVIe siècle, la révolution industrielle en fait une grande capitale industrielle, principalement autour des industries textiles et mécaniques. Leur déclin, à partir des années 1960, ouvre une longue période de crise et ce n'est qu'à partir des années 1990 que la reconversion vers le secteur tertiaire et la réhabilitation des quartiers sinistrés donnent un autre visage à la ville. La construction du nouveau quartier d'affaires Euralille à partir de  
1988, l'arrivée du TGV en 1993 et de l'Eurostar en 1994, le développement d'un pôle universitaire qui accueille au début des années 2000 près de 100 000 étudiants, le classement Ville d’art et d’histoire en 2004 et les manifestations de Lille 2004, Capitale européenne de la culture, constituent les principaux symboles de ce renouveau.
(Merci Wikipédia pour ses deux informations.)

Tout cela valait bien le détour, Il est vrai que lorsque je lis cela moi j'ai envie de fuir et de passer très loin. Ils existent des GR ou des GRP contournant Lille, mais ils passent également par d'autres grandes ville. Je ne suis pas déçu par le vieux Lille.
 Je me rends à mon hôtel tout proche du boulevard périphérique en bordure d'un jolie parc dans une rue calme.

 


 
 
 
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