dimanche 11 mai 2014

26 - Petite Promenade en Foret de Fontainebleau - Petit Mont Chauvet – Le Rocher Bouligny

26 - Petit Mont Chauvet – Le Rocher Bouligny

Refait en 2017. Attention aux tiques durant la période chaude même l'herbes des chemins est haute. Une modification nous n'empruntons plus la route de l'inspecteur général. Il ne vient plus sur sont chemin et ce n'est qu'une ronce.


Sixième édition pour ses P.P.F.F toujours basé sur une distance de plus ou moins 10 km.
 La Foret de Fontainebleau ce n'est pas qu'Apremont et, Franchard. Ce n'est pas n'ont plus que des sentiers bleu, des GR, des TMF. Je les ai fréquenté, je les fréquente encore, un peu moins souvent aujourd'hui : Il y a trop de vélo à mon gout. Si encore ceux ci étaient respectueux des piétons qui EUX sont sur leur territoire, mais non je fonce, je gueule, avec la phrase devenu célèbre (casse toi pauvre c.. tu gênes ma progression) , je bouscule car je ne maitrise pas mon engin et je veux absolument passé, les ronces c'est bon pour tes molets pas pour mes pneus (j'risque d'crever). Je suis désolé mais c'est du vécu. On a même bousculé mon chien que je tenais en laisse à deux reprises. Mais c'est surtout une superficie de plus de 25 milles hectares, peu fréquenté dans son espace total. J'espère que vous m'accompagnerez dans mon jardin 'secret'. Les itinéraires peuvent être réalisés dans l'après midi. Un GPS n'est pas indispensable mais utile se sera votre seul fil d'ariane, je ne suivrais pas obligatoirement le balisage. Des guides très bien fait sont édités pour cela. Le parcours sera en noir, la partie "histoire locale" en vert. L'histoire provient de divers documents de ma bibliothèque mais surtout d'internet. Une bonne partie de ma doc à été numérisé et se retrouve sur la toile, ce qui me facilite la tâche fastidieuse du clavier en la simplifiant par un copier collé.
Un lien permettra d'obtenir une carte un peu plus grande que celle présente sur ce blog et vous permettra de réaliser la promenade sans mon inséparable GPS

 

Carte IGN                    Trace GPS et Topo sans Commentaires

 Trace Randogps              Le code mobile de cette randonnée est b141942


Pour envoyer le circuit sur votre appareil mobile : Regarder le tutoriel video en Cliquant ici


 KM       Temps          Arret        V/d          V/g      Dénivelé
 9,3          2h15             20           4,1          3,6         180


Parking : Fontainebleau, carrefour de l’obélisque prendre la D 58 en direction de La Genevray –Bourron Marlotte passer la carrière d’obstacles du centre d’entrainement de la cavalerie et un peu plus loin sur la droite prendre l’allée de Maintenon chemin pavé jusqu’au parking.
Prendre sur la droite la route de la plaine des pins qui est également le sentier bleu 'N°9 Est' nous suivons le sentier bleu qui grimpe dans le Bouligny, [Les Bouligny était au XVIIIe siècle une famille de diplomate.] ont coupe une route sans pancarte (route des pins), au carrefour ou nous coupons la route Lemonnier,[premier médecin de la reine Marie-Antoinette, préconisa l'emploi du pin sylvestre pour le repeuplement de la forêt de Fontainebleau. Cette culture fut pratiquée en 1785, mais il y avait des pins à Fontainebleau bien antérieurement, témoin le Jardin des Pins au XVIe siècle.] nous apercevons le poteau avec son petit toit jaune indiquant que le pipeline de gaz passe pas loin sous nos pieds, continuons le sentier bleu.  Au carrefour de la Vallière [Louis César de La Baume Le Blanc, duc de Vaujours, puis duc de La Vallière, est un militaire et bibliophile français, né le 9 octobre 1708 et mort le 16 novembre 1780. petit-neveu de la duchesse de La Vallière, maîtresse de Louis XIV, et de Marie-Thérèse de Noailles. Le duc de La Vallière a fait publier Ballets, opera, et autres ouvrages lyriques (1760) et la Bibliothèque du Théâtre-Français (1768,) dont le principal rédacteur est Barthélemy Mercier de Saint-Léger.] Nous coupons la route d’occident [sur la gauche nous apercevons une maison (il y en a une seconde un peu plus loin) ce son des anciens dépôts de munition……. pour en savoir plus voir fin de page] ses dépôts sont à l’abandons.  Continuons notre sentier bleu légèrement en biais sur la droite. Nous grimpons sur le rocher Bouligny, nous avons quelques vues sur la butte Monceau et la Tour Warnery. Nous arrivons à l’intersection des sentiers bleus prendre le chemin de gauche (le chemin de droite était l’ancien sentier desservant le rocher des Demoiselles, abandonné, depuis qu'il est dangereux de traverser la D 607. Une deux
derrière cette boule une pancarte
 fois deux voies très roulante. Dommage que l’on est pas réussi avec des aménagements à utiliser l’aqueduc de la vanne comme pont.) en contrebas  trois rochers noté G – H – I (la dent et l’avaloir de Gargantua). Poursuivons sur la gauche notre sentier bleu, nous parcourons l’autre face de la crête du rocher Bouligny  nous passons à D rocher Buridant [Personnage du drame « La Tour de Nesle » d’Alexandre Dumas c’est une roche à Desquamation polygonale, sur certain grès de la forêt on peut remarquer des formes ressemblent à une peau de crocodile, appelé « desquamations polygonales ». De forme  pentagonale ou hexagonale, soit 5 ou 6 côtés. Ces étranges motifs pourraient être attribuées à une érosion prolongée des grès lors de leurs formations par dissolution de la silice.]  on coupe la route du rocher de Bouligny , nous serpentons dans les rochers à la rencontre de la route de la Vallière nous quittons le sentier bleu et prenons cette dernière à droite, nous descendons, coupons l’aqueduc de la vanne en souterrain dans cette partie de la foret, puis la route Médicis. [Famille de Florence qui a donné plusieurs reines à la France.Catherine de Médicis est née le 13 avril 1519 à Florence (Italie) et morte le 5 janvier 1589 à Blois (France). Elle grandit en Italie, d'où elle est originaire par son père. À la mort de ses parents, elle hérite du titre de duchesse d'Urbino, puis de celui de comtesse d'Auvergne à la mort de sa tante Anne d'Auvergne en 1524. Par son mariage avec le futur Henri II, elle devient Dauphine et duchesse de Bretagne de 1536 à 1547, puis reine de France de 1547 à 1559. Mère des rois François II, Charles IX, Henri III, des reines Élisabeth (reine d'Espagne) et Marguerite (dite « la reine Margot »), elle gouverne la France en tant que reine-mère et régente de 1560 à 1563.
Catherine de Médicis est une figure emblématique du XVIe siècle. Son nom est irrémédiablement attaché aux guerres de Religion opposant catholiques et protestants. Partisane d'une politique de conciliation, elle est l'instauratrice en France de la liberté de conscience pour les protestants, et a de nombreuses fois tenté de faire accepter le concept de tolérance civile. Aujourd'hui, la tendance historiographique la réhabilite, et reconnaît en elle une des plus grandes reines de France.
 Néanmoins, son rôle dans le massacre de la Saint-Barthélemy contribue à en faire une figure controversée.(extraie de wikipédia)] et nous prenons en biais sur la droite la route de l’éclair. le chemin est herbeux, nous nous dirigeons vers le l’ancien champ de tir du Mont Merle (il semblerait que se champ de tir soit désinfecté pour l’armé mais il resterait actif pour le club de tir sur 10m et 25m, c’était un champ de tir équipé pour 200m) ce sont des informations datent de 2005. Le jour ou je suis passé c’était le calme plat et j’ai constaté la pousse de sapins au milieu du champs tir, il me semble que l’on ne craint rien à longer la clôture nous sommes sur la route Pompadour, [La marquise de Pompadour, maîtresse de Louis XV, s'était fait construire un hôtel à Fontainebleau, qui, racheté par le roi, devint l'hôtel du Gouvernement, c'est-à dire du Gouverneur.
] on coupe la route du Mont Merle,et continuons en face, nous arrivons à la route de Valmy [La bataille de Valmy est la première victoire décisive de l'armée française pendant les guerres de la Révolution ayant suivi le renversement de la monarchie des Bourbons. Elle eut lieu le 20 septembre 1792 lorsqu'une armée prussienne commandée par le duc de Brunswick essaya de marcher sur Paris.]
 Ici deux choix : 

Zone à traverser
        1) Le tracé qui passe dans les fougères pour atteindre les crêtes du Rocher Fourceau (aujourd'hui un chemin facilite l'accès)

        2) Contourner la difficulté.
Le contournement du Rocher Fourceau :
{passage sans hors piste : Lorsque nous arrivons à la route de Valmy nous prenons à gauche la route de Valmy, jusqu'à la route de l’Engoulevent et le GR 11 que nous prenons à droite nous suivons le GR 11, nous traversons le rocher Fourceau par un large chemin et à la rencontre de la route de Jemmapes nous prenons à droite. Nous laissons la route de gauche et retrouvons notre trace à la seconde que nous prenons à gauche rte de l’Engoulevent}(PS: sur la carte, la route de l'Engoulevent à disparu lors de sa traversée du rocher Fourceau)
 Commençons notre hors piste. Nous grimpons un peu en biais dans les fougères pour atteindre la crête du rocher Fourceau suivant le chemin suivi, nous arrivons dans le haut à l’angle d’un rocher avec une petite excavation ou nous trouvons une triple enceintes et un arboriforme dont la tête est une cupule corps et jambe semble soutenir un long coup et les bras ont trois doigts et, un cadrillage. Ce qui me gêne pour affirmer que ce sont bien des représentations de l'art rupestre ce n’est pas les traces de craie qui renforce le trait pour la photo, mais les numéros 2 et 12 qui indiquerai une facture plus récente.

[L'expression « art rupestre » désigne l'ensemble des œuvres d'art au sens large (sans appréciation esthétique) réalisées par l'Homme sur des rochers, le plus souvent en plein air. La plupart des auteurs l'opposent aujourd'hui à l'art pariétal, (art sur parois de grottes en intérieur). Cette forme d'art occupe une part majeure dans l'art préhistorique. Sa pratique est restée continue jusqu'à nos jours ; elle n'est pas le fruit d'une ethnie ou d'une culture particulière, mais est relativement universelle.]
Une chose est certaine c’est le type de réalisation que l’on trouve dans certain trou de rocher en foret. Pour des raisons de conservation je ne mettrais pas le point GPS du lieux. Si vous êtes intéressé par ce genre de recherche, je vous conseille de vous rapprocher du groupe G.E.R.S.A.R qui, dans les années 1980-1990 organisait des randos découvertes en foret. Déjà à cette époque les cavernes et les gravures étaient cacher par du sable, des branches, de la mousse afin que ses fragiles …….. dessins soient conservés le plus longtemps possible [Un répertoire qui couvre 12 millénaires. A partir de quelques représentations attribuées au Paléolithique, l'art rupestre se développe plus particulièrement au Mésolithique.
Les sillons rectilignes sont les plus abondants. Des simples traits alignés, on passe aux quadrillages, 
omniprésents, et aux motifs géométriques élaborés comme croix, chevrons, étoiles, représentatons circulaires et dérivés, puis à un répertoire semi-figuratif. Celui-ci comprend des représentations humaines et animalières (cervidés), d'armes ou d'outils, et d'autres gravures convenues plus énigmatiques. Parfois explicite (signe vulvaire, lancéolé), la désignation utilisée par les chercheurs reflète plus souvent leur perplexité (claviforme, arboriforme, scaliforme, tectiforme...). La comparaison avec l'art rupestre extra-régional met en évidence un symbolisme graphique largement répandu.
La référence à l'archéologie permet d'attribuer certaines gravures au Néolithique, à l'Âge du Bronze (boucliers, lances) ou au Moyen-Âge, comme la triple-enceinte. Quelques représentations comme le  symbole des neuf cupules échappent à toute analyse.
Enfin, la christianisation puis l'alphabétisation des populations ont été fidèlement mémorisées par les grès de Fontainebleau, jusqu'à nos graffiti modernes.] Au sommet nous trouvons un sentier que nous
suivons sur la gauche, on y trouve le soubassement d’ancienne loges de carrier et des mares, qui risque d'être à sec l'été. Lorsque le rocher se divise en deux crêtes nous prenons la crête de gauche. Nous trouvons une trace qui nous permet de passer entre les rochers et les arbres tombés puis ce sentier s’infléchit sur la droite, descend dans le vallon vers la route de Jemmapes.[

village de Belgique, célèbre par la victoire remportée par l'armée française le 6 novembre 1792. Le Duc de Chartres, depuis Louis Philippe, roi des français, a pris part à l'action.

C'est pour cette raison que les forestiers de 1835 ont donné ce nom à un carrefour et à une route de la forêt.] Parcelle 71-76-75 Nous prenons la route de L’engoulevent à l’angle des parcelles 76 – 75 j’ai eu de la chance j’ai suivi la trace et suis sortie des fougères juste à l’angle pour suivre cette route qui ressemble à un sentier, nous suivrons après la monté le petit sentier (parcelle 76) de droite et pas la route qui s’élargissait sur la gauche. C’est toujours la route de l’engoulevent [L'engoulevent est un passereau de la famille des Martinets.] très herbeuse pour une fois on a des pancartes, puis nous coupons la route de l’inspecteur générale (peu d’autorité sur l’entretient des chemins cet inspecteur......)  au carrefour suivant nous prenons à gauche la route Hyppolyte, puis à gauche la route du chevreuil nous arrivons au carrefour du chevreuin et prenons la route des forts de Marlotte sur la gauche[ Fort est pris dans l'acception de montagne ou de bois fourré servant de repaire aux animaux.] et le GR 11 en bas nous prenons la route de Jemmapes sur la gauche puis à droite, nous suivons le GR. Nous passons dans le Rocher Fourceau et une parcelle dénudée laissant apparaitre une ancienne carrière de grès. Cette
         
parcelle à subit un incendie, les forestiers ont coupés les arbres, le feu à du dénuder les rochers ce qui les
               
  a rendu blanc éclatant, moi j’aime bien. Cela montre comment était, tous les monts rocheux durant
 














l’exploitation des carrières. Un seul bémol il semblerait que les engins forestiers ont détruit d’anciennes loges de carrier) de l’autre coté nous retrouvons la route de Valmy que nous prenons à droite, toujours le


 Peut être la reconstruction d'une loge de
 carrier



GR, on contourne la carrière dénudé et plus loin, la ou les rochers, non pas subi l’incendie nous retrouvons les carrières recouverte de mousse. Nous laissons une route sur la gauche et prenons la suivante sur la gauche route de l’Eclats qui n’est pas tracé au sol puis nous prenons la route du Daim sur la droite jusqu’au Carrefour du Daim. Nous prenons la route de la trompe sur la gauche, nous coupons la route d’Anvers et en bout à droite la route Médicis, nous suivons l’aqueduc de la vanne qui est en souterrain dans cette partie puis nous retrouvons le GR que nous suivons sur la gauche par la route de la Fanfare, après le sommet on descend
Balais de sorcière
 légèrement pour prendre sur gauche la route du Bouligny nous passons sous un balais de sorcière (c’est la pousse anarchique des épines de pins). Au sommet nous trouvons de petites flèches bleu et un point de vu sur le coté Est de la foret, au loin sans le brouillard nous apercevons les immeubles de Surville (Montereau) suivre les fléches pour







Mare de Bouligny





revenir sur nos pas et poursuivons le sentier bleu N°9 et le GR  passons devant la mare du Bouligny avec sont eau noir puis nous quittons le sentier bleu  et poursuivons sur la droite le GR nous descendons la route du Mail Henri IV. Nous coupons la route d’occident au sommet sur l’un des gros rocher une belle peinture. Continuons en face et grimpons sur le mail Henri IV [Le mail qu'Henri lV avait fait disposer était entre deux murailles qui longeaient le jardin potager, le jardin des canaux, l'écurie de la vénerie, le manège, la petite écurie, et s'étendait depuis le carrefour de la Croix Saint-Jacques jusqu'à la place où s'élevait le pavillon de la Chaussée, au débouché de l'allée de la Chaussée, aujourd'hui avenue de Maintenon. Aujourd'hui on appelle Mail Henri lV le Petit Mont Chauvet ou montagne de Henri IV, ce qui est un contresens, puisque le mail se jouait sur un terrain plat.
C'est au pied du Mail Henri IV qu'a eu lieu, le 31 janvier 1825, un duel entre le commandant Vast-Vimeux et le général Bouvet de Lozier, à cause de la femme de ce dernier, née Céline Dejean. Le général y fut tué, et le clergé de Fontainebleau lui refusa l'honneur d'une sépulture chrétienne. (Voir Duel tragiques. Fontainebleau. M. Bourges. 1899.) ] [Voilà ce que nous dit le panneau d'information au pied du mail : Sur près de 1000 mètres jusqu'au sommet du peti Mont Chauvet, qui offrait naguère une vue spectaculaire sur le chateau et sur l'ensemble du massif forestier, le mail était à la fois un lieu de promenade et un terrain de jeu. On y pratiquait, le jeu du mail (du latin malleolus, petit marteau) ancien du croquet, qui consistait à pousser une boule de bois dur à laide d'un petit maillet en bois de forme cylindrique, cerclé d'un anneau de fer à chaque extrémité et emmanché d'un morceau de bois de forme flexible.] au sommet belle vue sur le château la porte de
 Maintenon nous suivons sur la gauche le sentier avec un balisage bordeaux qui fait le tour du mail nous apercevrons d’anciennes constructions militaire en calcaire
[Un peu d’Histoire :
Extraie tiré des adresses suivantes :  

http://avoneducationdefense.blogspot.fr/2010/01/lecole-dapplication-dartillerie-1871.html

L'histoire de l'école d'application de l'artillerie à Fontainebleau est étroitement liée aux défaites françaises devant les armées prussiennes puis allemandes.
Installée à Metz par Bonaparte alors Premier consul depuis 1802, l'école a été évacuée le 15 août 1870 sur Paris afin de ne pas être enfermée dans la ville menacée de siège par l'armée prussienne.
Voici un extrait de la correspondance de Napoléon
Correspondance militaire de Napoléon Ier
Extraite de la correspondance générale et publiée par ordre du ministère de la guerre, Tome troisième.
Paris - 1876 
Dispositions ordonnées pour l’école de Fontainebleau au maréchal Berthier
Saint-Cloud, 12 thermidor an XIII (31 juillet 1805)
    "Mon intention est qu’un polygone soit établi à Fontainebleau. On choisira, à cet effet, une allée de la forêt où l’on puisse établir une butte à 240 toises. Il y aura à cette batterie une pièce de 6 et une pièce de 12 sur affût de campagne, un obusier, une pièce de 12 sur affût de côte, une pièce de 12 sur affût de place, une pièce de 24 sur affût de siège, deux mortiers, l’un de 8 pouces, l’autre de 12. La batterie, les plates-formes, la butte, tout sera construit par les élèves et sera établi avant le 1er vendémiaire. Mon intention est que chaque élève aille au polygone trente fois au moins par an, et tire lui-même de boulets et des bombes.
Il semble que cette lettre de Napoléon soit bien à l'origine de la création du polygone d'artillerie de Fontainebleau. Cet espace militaire, affecté au Ministère de la Guerre par décret de 1875 puis de 1939, sera mis à la disposition de l'Etat-Major Centre Europe après le second conflit mondial.
L'instruction est  très variée ; outre les exercices extérieurs (écoles à feux, batteries attelées, services en campagne, équitation, etc.)
(photo tirée des sites internet si dessus)
Emplacement des champs de manœuvre et de tir.

Après la guerre et l'annexion de l'Alsace et de la Moselle, l'école d'application de l'artillerie et du génie est (re)créée à Fontainebleau le 11 décembre 1871.
1874 Création du polygone de tir entre la rocher de la Salamandre et le Long Boyau militaire (155 ha).
Situé en dehors de l'agglomération et loin des habitations, l'école gérait probablement un dépôt de munitions au Mail henri IV.
(photo tirée des sites internet si dessus)


 aujourd’hui
   

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Pour les exercices pratiques, c'est-à-dire le tir au canon, un polygone est créé dans la forêt alors que les sapeurs du génie construisent des éléments de fortification au lieu-dit du "mail Henri IV.

Ces vestiges de l'ancien dépôt de munitions sont encore visibles de nos jours.
Voici un extrait de carte donnant l'emplacement des ces ruines, route d’occident. Nous passerons proche de ses deux maisons lors de notre prochaine promenade
(Je ne voyais pas l’intérêt de ses maisons en foret pensant que c'était des dortoirs lors des manœuvres de l'armée en foret) 

Extraie tiré de l’adresse ci dessus
Un peu plus tard l'école s'agrandira en englobant d'autres dépendances du château : le pavillon Henri IV où sont les chambres des sous-lieutenants, et le pavillon des princes pour les aspirants logés en dortoirs. Un grand polygone est taillé dans la forêt avoisinante. L'instruction, initialement calquée sur celle de Metz évolue vers un enseignement plus pratique. De cette école sont former en dix mois les futurs commandants de batterie de 1914. L'instruction dispensée à ''Bleau" est très variée ; outre les exercices extérieurs (écoles à feux, batteries attelées, services en campagne, équitation, etc.) le programme comprend : histoire et géographie militaires, cours de mécanique, étude de la manœuvre des machines, cours d'hippologie et d'hippiatrique, cours de dessin, coupes géologiques de terrain, étude de l'aéronautique, applications de l'électricité, leçons facultatives de bicyclette, conférences sur le "rôle social de l'officier"; en 1913, cours d'automobilisme.
Le 8 mai 1913, le roi d'Espagne Alphonse XIII et le Président de la république française Raymond Poincaré en visite officielle à Fontainebleau viennent assister à l'école d'artillerie à des démonstrations de tir au canon.

Le déclenchement des hostilités en 1914 interrompt les activités de l'école pendant neuf mois.
 Cette promenade n'est pas concerné par ce qui suit ce n'est pas notre secteur. Cela concerne  la promenade 15 (Rocher de la Salamandre) ou nous traversons le polygone. Mais l'information est bonne à savoir.......
Attention dans cette zone on trouve encore des obus ………
ANCIEN POLYGONE D'ARTILLERIE DE FONTAINEBLEAU
  TERRAIN MILITAIRE
DANGER DE MORT
IL EST INTERDIT POUR VOTRE SÉCURITÉ DE TOUCHER MANIPULER RAMASSER TRANSPORTER TOUT OBJET MÉTALLIQUE SE TROUVANT À LA SURFACE DU SOL OU PARTIELLEMENT ENFOUI
FEUX STRICTEMENT INTERDITS
  DANGER DE MORT

Voici la carte approximative ou il est susceptible de trouver des obus





poussons un peu plus loin pour une vue sur la foret Nord ouest revenons sur nos plat, nous revenons à notre point de vue et descendons en direct vers notre parking.