vendredi 2 juin 2023

Promenade en Auvergne ; Boucle Dordogne-Source chaude-Puy Gros

Un petit séjour dans le Puy de Dôme en hiver ma fait redécouvrir ses magnifiques paysages. J’ai essayé de réaliser les promenades en utilisant uniquement des chemins balisés été comme hiver. Cet hiver 2021, nous avions espoirs d’avoir de la neige, il en est tombé en grande quantité, trop tôt pour nous. Nos vacances étant début mars. Deux semaines avant notre arrivée, la pluie à lessivé la neige. Il ne reste que quelques plaques par-ci, par-là.

Je vous propose une balade qui n’est pas inédite, vous trouverez un bon nombre de traces sur internet.

Le Mont Dore ; Située à une altitude de 1 050 m, elle est entourée de volcans parmi lesquels le puy de Sancy, point culminant du Massif central. Sur les flancs du puy de Sancy, deux torrents, la Dore (à ne pas confondre avec la Dore, affluent de l'Allier) et la Dogne se rejoignent pour former la Dordogne. Au cours de la période révolutionnaire de la Convention nationale (1792-1795), la commune a porté le nom de Les Bains-du-Montdor. La ville se nomme Boains en occitan auvergnat.  La ville est connue essentiellement comme station thermale. Les Celtes puis les Romains utilisaient déjà les eaux des monts d'Auvergne pour leurs propriétés sur la santé. Au Moyen Âge, cette pratique a tendance à disparaître sauf justement au Mont-Dore où l'on continue à soigner les affections pulmonaires et rhumatismales. L'accès était alors gratuit et la fréquentation très populaire. Au XIXe siècle, le capitalisme naissant commence à s'intéresser à cette richesse naturelle et les stations thermales comme La Bourboule et le Mont-Dore vont se développer surtout à partir de 1830 ; commenceront alors à se créer des casinos, des hôtels, autour des établissements de soins. Les eaux sont les plus siliceuses de France, elles sont aussi chargées de gaz et d'acide carboniques, leur température est comprise entre 38 et 44 °C. On y soigne l'asthme, les affections respiratoires et les rhumatismes. Sont également traitées les sinusites et autres affections nasales telles que les polyposes naso-sinusiennes. Parmi les curistes célèbres qui ont fréquentés les eaux du Mont-Dore, citons : Madame de Sévigné, le marquis de Mirabeau (père du fameux orateur), Alfred de Musset, Charles Nodier, Honoré de Balzac, Anatole France, Marie de Hohenzollern-Sigmaringen (mère du roi des Belges Albert Ier), Marie de Saxe-Cobourg-Gotha (reine de Roumanie), Marcel Proust, Marie Bashkirtseff, Georges Clemenceau, le maréchal Jean de Lattre de Tassigny, Paul Bourget, Francine Bloch… De plus, deux princesses de sang royal français firent des séjours au Mont-Dore dans les premières années du XIXe siècle : la duchesse d'Angoulême, fille de Louis XVI et de Marie-Antoinette, et la duchesse de Berry, belle-fille du roi Charles X. Ces deux dernières possèdent une rue dans la station. Tout comme George Sand qui suivit une dizaine de cures à la fin de sa vie. Celle-ci écrivit un de ses romans, Jean de la Roche, en prenant comme sujet la station du Mont-Dore. De son côté, Anatole France publia Jocaste dont l'action se situe également au Mont-Dore et dans les environs. Wikipédia. L’histoire complète du Mont Dore et de son architecture https://www.villesdeaux.com/download/inventaire/patrimoine-le-mont-dore.pdf

Vous penserez ; Le Puy Gros, il l’a déjà fait, l’édition précédente en faisait le tour et se perdait dans la plaine autour du lac Guéry. Dans celle-ci nous en parcourrons le sommet.

Carte IGN            Trace GPS & Topo sans Commentaires          TraceRandogps

Le code mobile de cette randonnée est b346706

Pour envoyer le circuit sur votre appareil mobile : Regarder le tutoriel video en Cliquant ici

2 mars 2021

Km     Temps        Arret     V/d          V/g          Dénivelé

15        3h10           0h20      4,7           4,3              774+

 

Nous partons de l’ancienne gare du Mont Dore [Construite en 1899 Plusieurs bâtiments accolés forment un L ouvert sur une grande esplanade. Sur la droite, hangar à structure métallique : Décor en fonte : pilastres cannelés, rinceaux et mufles de lions. Briques rouge et jaune pâle formant un décor géométrique (hourdis du pan de métal). Quai des voyageurs protégé par un auvent en charpente métallique reposant sur des colonnettes en fonte. https://www.villesdeaux.com/download/inventaire/patrimoine-le-mont-dore.pdf Les trains de voyageurs ont déserté la gare du Mont-Dore le 2 novembre 2016. La gare du Mont-Dore est totalement fermée. Une étape de plus avant la fermeture plus que probable de cette ligne. L'agent SNCF qui travaillait en gare du Mont-Dore est parti en retraite. Il ne sera pas remplacé. La SNCF explique que le nombre de voyageurs qui achètent des billets de trains en gare est de plus en plus faible, ils préfèrent passer par internet. Il est vrai aussi que six mois sans train, cela n'aide pas à attirer des clients dans la gare. Si les trains ne circulent plus, c'est à cause d'un problème sur le matériel voyageur qui était utilisé sur cette ligne. Les autorails légers pour les lignes à faible trafic, ne sont pas toujours détectées par les circuits de voie, ce qui pose des problèmes de sécurité. Les rames doivent donc circuler obligatoirement par deux ; la SNCF manque de matériel et a décidé de supprimer l'aller-retour quotidien qui circulait entre Clermont et Le Mont-Dore pour employer l'autorail sur d'autres lignes de la région. Une voie rénovée, pour rien. Depuis tout juste six mois, les trains ne remontent plus la vallée de la Dordogne et la SNCF a entamé des travaux qui vont limiter la capacité de la ligne. La voie d'évitement de La Bourboule a été supprimée et cette semaine, la signalisation va être allégée. Désormais, les soixante kilomètres de ligne de Volvic au Mont-Dore seront exploités sous le régime de la VUTR (Voie Unique à Trafic Restreint). Il ne pourra y circuler qu'un seul train à la fois: le train de fret de bouteilles minérales de la société des Sources du Mont-Dore. Le retour d'une desserte voyageur par rail paraît impossible et la ligne semble en sursis. Une ligne qui a pourtant été totalement rénovée il y a trois ans. La voie est neuve et peut tenir une trentaine d'années sans souci. Après la fermeture du tronçon entre Laqueuille et Ussel en 2014, c'est un nouveau tronçon de ligne qui disparaît. La gare de Laqueuille, un noeud ferroviaire autrefois très animé, sera déserte. Il ne reste plus que le trajet Clermont - Volvic encore exploité par rail, mais rien ne dit que la pérennité de cette desserte est assurée. Emmanuel Moreau France Bleu Pays d'Auvergne. https://www.francebleu.fr/infos/transports/la-gare-du-mont-dore-est-fermee-la-ligne-sncf-menacee-1461862625. Les trains semblent être remplacés par des cars, les week-ends -Trois le matin, trois l’après midi. En semaine cinq le matin et trois l’après midi. Attention pour certain il faut changer de bus au milieu du parcours]. Nous trouvons de la place sur le parking de la gare. Dirigeons nous vers le pont traversant la Dordogne. (Attention les quelques lignes suivantes ne sont pas sécuritaire, même si j’ai suivi une personne local sur ce chemin, et que nous y trouvons des panneaux VTT. Ce morceau d’itinéraire, d’une part emprunte un cheminement privé (SNCF), passe sous un pont en longeant la Dordogne, sans barrière de sécurité. Si vous emprunté ce parcours, vous le faite sous votre propre responsabilité. Le randonneur qui écrit ses lignes ne pourra pas être responsable d’un quelconque problème ayant mis en ligne un itinéraire de substitution.) 

 

Itinéraire de substitution : Remonter la l’Avenue Guyot Dessaigne le long des anciennes voies de garage. Prendre l’avenue des Belges (D 996) sur la gauche, puis l’avenue de la Gare sur la gauche. Nous retrouvons la trace rue des Chasseurs Alpins, un peut avant la gendarmerie et l’aire d’atterrissage de l’hélicoptère des secours en montagne.   

 

Nous trouvons au niveau du parapet du pont une grosse grille ouverte permettant de pénétrer dans l’espace SNCF, un chemin, un peut moins herbeux semble tracé par de fréquents passages (VTT marron N° 49). (Pourquoi ce passage. En tant que touriste, je cherchais un chemin le long de la Dordogne au départ du Mont Dore, n’ayant rien trouvé sauf la D 130. C’est en revenant d’une balade que j’ai suivi une personne locale empruntant ce passage. L’atypique de l’itinéraire me plus. Je me demande même pourquoi ce n’ai pas plus sécurisé. Bien sur les dangers ne sont plus les trains, la ligne est barrée par de grosses traverses de chemins de fer en forme de croix de Saint André à mi chemin entre la Bourboule et le Mont Dore. Le passage sous le pont SNCF en bordure de la Dordogne, est non sécurisé. Mais surtout le passage se trouve dans une propriété privée de la SNCF.) Nous passons devant la fosse de retournement des locomotives, le sentier longe la Dordogne [Elle prend naissance sur les flancs du puy de Sancy (1 885 m), dans la chaîne des monts Dore, par la réunion de deux torrents, la Dore se trouvent à 1 694 mètres d'altitude en 1864, et reçoit à 1 366 mètres d'altitude la Dogne. Après avoir traversé le Massif central et le Bassin aquitain, elle conflue avec la Garonne pour former l'estuaire de la Gironde, qui débouche sur l'océan Atlantique. Au bec d'Ambès, dans le département de la Gironde, elle se jette avec la Garonne dans un estuaire commun, la Gironde. D'une longueur de 483 km, la Dordogne est navigable en aval de Libourne. Contrairement aux apparences, le nom de la Dordogne n'est pas un assemblage récent des noms de la Dore et la Dogne. Son nom vient d'un ancien Durānius, dérivé de la racine préceltique dur-, dor-. En breton comme en gallois, langues celtiques, l'eau se dit dour/dwr. Les formes médiévales ont adopté un suffixe redoublé -ononia : Dorononia fluvius (VIe siècle), Dornonia (VIIIe siècle) qui évolue en Dordonia (IXe siècle) par un phénomène de dissimilation donnant ainsi l'impression d'une étymologie Dore-Dogne. Aimoin de Fleury est le premier auteur connu à utiliser le nom dordonia. En occitan, le cours d'eau porte le nom de Dordonha. Wikipédia]. Dans le virage nous passons sous le pont SNCF sur un chemin cimenté non sécurisé au pied de la pile du pont. Nous débouchons rue des Chasseurs Alpins, que nous prenons à gauche, passons devant la gendarmerie et l’aire d’atterrissage de l’hélicoptère des secours en montagne. Nous sommes sur le GR 30 accès. Laissons une rue sur la droite et prenons la suivante sur la gauche, passons au dessus de la Dordogne et prenons tout de suite à droite ‘’flèche jaune’’, nous sommes rue de la rue du Queureuilh, longeant la Dordogne et la zone industrielle, en direction des ateliers municipaux. Laissons le bitume entrant aux ateliers, pour prendre sur la droite un sentier, interdit aux cavaliers, longeant la Dordogne. (Ne pas emprunter la passerelle au dessus de la Dordogne). Après la zone industrielle le sentier longe la ligne de chemin de fer. Cette fois ci la ligne SNCF est protégée par un grillage. Nous coupons une route et trouvons des flèches d’informations. Poursuivons tout droit en direction de Murat le Quaire, 6km. La Bourboule 5km, et  La Vernière 2,5km. Poursuivons tout droit, passons un moulin moderne (peut être une centrale électrique). Le chemin est initiatique (il dispose de pancartes sur le volcanisme). Il descend et se rapproche de la rivière. Passons une passerelle en bois, nous sommes sur la rive droite de la rivière, sous couvert de sapins. Le chemin fait fourche avant une passerelle, il s’élargie. Nous trouvons un bâtiment (Moulin Compissade) [Son histoire débute en 1898. Il est décidé de construire cette centrale afin de fournir de l’alimentation électrique au funiculaire des Capucins qui fut le premier de France à traction électrique. 118 ans plus tard en 2016, la centrale est remise en service et fournie 487 kw d’électricité qui alimente 380 foyers. Panneau d’information] Sur la droite une voie d’accès carrossable menant à la D 996. Restons en fond de vallée, passons la passerelle au dessus de la Dordogne, nous grimpons un peut. En contre bas nous trouvons la Source Croizat, en 2021 existait deux bassins d’eau chaude, ou gratuitement on pouvait profiter à l’air libre des bienfaits de cette eau thermale. L’hiver c’était extraordinaire (je ne l’ai pas connu avec de la Neige.) Mais on se serait cru en Islande, le paysage en moins, ici nous sommes au fond d’une vallée étroite creusée par la Dordogne. J’y suis passé trois ou quatre fois, à des heures différentes, je ne l’ai jamais vue sans personnes. La source de la discorde j’ai mélangé plusieurs extraies de blog, pour surtout connaître l’histoire de cette source. Pour le reste je n’ai jamais été agressé, les familles ou les jeunes en maillots de bain même en plein hiver s’agglutinants dans les bassins ou sous le ponton ne mon pas choqué. Même si à chaque fois que je suis passé, j’ai trouvé qu’il y avait trop de monde pour y tremper un doigt de pied. (Nous étions en pleine épidémie de Covid 19) Je n’ai pas trouvé que les abords ressemblaient à des poubelles, hormis que manquant de place aux abords des constructions, les affaires des nombreux baigneurs s’étalaient sur la rive. [Ne cherchez plus le réservoir d'eau chaude et les bassins de la source d'eau chaude naturelle de Croizat. L'accès à cette magnifique source avait été aménagé en octobre 2011 par la section S.E.V.E. du Conseil Général. Cette source était devenue par là même facilement accessible et ne présentait plus un caractère de dangerosité. La mairie de La Bourboule, a lancé des travaux le 14 avril 2021 pour détruire les aménagements du site de la source d’eau chaude de Croizat qui lui appartient.  La sur fréquentation du site "Cette source a été longtemps le secret des Bourbouliens et des habitants du massif du Sancy, mais à partir du moment où on a crée des accès facilités, les gens sont venus de plus en plus nombreux et on en a parlé sur internet à tel point que l'été dernier on a compté 25.000 personnes sur ce site qui fait quelques dizaines de mètres carrés seulement , il fallait que ça s'arrête même si je le regrette, ça devenait trop dangereux on aurait eu de graves problèmes depuis 2016 un arrêté préfectoral interdit la baignade dans le réservoir en béton et les bassins aménagés autour en raison aussi des incivilités, des détritus abandonnés, de comportements à caractère sexuel équivoques qui nécessitent régulièrement l'intervention des gendarmes.!" A l'année ce sont 35.000 personnes qui viennent se baigner d'après le maire dans ces eaux arsenicales réputées pour leurs effets bénéfiques pour l'asthme et la peau. https://www.francebleu.fr/infos/societe/puy-de-dome-polemique-a-la-bourboule-autour-de-la-demolition-du-site-de-la-source-de-croizat-1619020665] L’histoire de la Source ;

 [ Extraie des blogs http://humeurs-verticales.over-blog.com/2015/06/les-sources-croizat-et-felix.html &http://sources-auvergne.forumactif.org/t4-source-chaude-croizat-mont-dore-bourboule, ou vous trouverez des photos sur les sources. Le trajet de la Dordogne, entre le Mont-Dore et la Bourboule suit le rebord nord de la caldera dite de la Haute-Dordogne. Il s’agit d’une dépression de 5 km de diamètre et de 250 m de profondeur, peu visible car remplie par les produits de l’activité volcanique postérieure. Son effondrement est la conséquence de l’émission brutale de volumineux écoulements de cendres. Le réseau de failles constitutives de l’effondrement a favorisé l'ascension de nombreuses sources géothermales. Ainsi, entre le Mont-Dore et la Bourboule, la vallée de la Dordogne est jalonnée de multiples émergences dont les plus importantes sont Monneron, Croizat, Félix et Choussy. L'exutoire de la source Croizat est localisé en rive gauche de la rivière, sensiblement en face d’une ancienne .fontaine pétrifiante (source de la Compinade ou Compissade) et à une centaine de mètres en aval d’une ancienne usine électrique dont les ruines se trouvent à hauteur du pont sur la rivière. La source a été découverte lors des travaux de construction de la ligne de chemin de fer reliant Laqueuille au Mont-Dore. Elle dispose d’un Arrêté d’Autorisation Ministérielle d’exploitation datant du 28 avril 1912 et d’une Déclaration d’Intérêt Publique du 12 février 1935 qui établit un périmètre de protection d’une superficie de 7,2 ha.

Elle a été rachetée à son inventeur, M. Croizat, par la Compagnie des Eaux minérales de la Bourboule qui cherchait à accroître ses ressources. L’eau de Croizat, très fortement minéralisée, chaude (4O° C) et surtout très abondante (débit de plus de 100 litres à la minute) pouvait constituer un complément important pour alimenter les baignoires, piscines et douches de la station. La compagnie, fit réaliser, probablement vers 1987, un forage de 33 m de profondeur, et une galerie de 170 m de longueur. Partant horizontalement du lit de la Dordogne, la galerie recoupait le forage à 108 m et se prolongeait au-delà vers le sud sur 62 m. Ce prolongement, qui n’eut pas le résultat escompté, avait pour objet de recouper la faille de la vallée de la Dordogne par laquelle les eaux sont supposées remonter. Une pompe servait à relever l’eau du puits, d’où elle était acheminée jusqu'a l’établissement thermal par une canalisation en fonte de 3 kilomètres de long. De grands réservoirs pouvaient permettre de la stocker. La galerie servait à évacuer le trop-plein qui se jetait dans la Dordogne.

En 1936, des analyses révélèrent la présence de germes obligeant la Bourboule à arrêter l’exploitation. Parmi les causes possibles avancées à l’époque, les rejets de la station d’épuration du Mont-Dore (réalisée en 1934) à 650 m en amont furent évoqués. En 1937, dans le but de capter l’eau au griffon, un premier forage est réalisé dans l’axe du puits jusqu’à 75 m de profondeur. Les températures en profondeur sont de 45 °C, mais les eaux sont toujours polluées et le forage est rebouché. Entre le 23 août 1938 et le 17 mai 1939, un deuxième forage est exécuté à partir du fond du puits (décalé de 80 cm du premier). Prévu initialement à 200 m de profondeur, il sera arrêté, du fait de la guerre, à 170 m, sans avoir atteint le griffon. L'autorisation d’exploiter fut retirée en 1957. De nouveaux forages sur la zone furent réalisés dans les années 1968-1969, mais se soldèrent par des échecs (éboulements, rupture du trépan).

Les eaux de Croizat sont les plus minéralisées de la commune du Mont-Dore. De part leur composition physico-chimique (chlorobicarbonatée sodique riche en arsenic) et isotopique, elles se distinguent de celles de l’établissement thermal du Mont-Dore et correspondent à celles des sources de la Bourboule. Avec sa voisine Félix, il s’agit d’eaux relativement peu modifiées et leur température d’équilibre avec le réservoir géologique profond a été estimée de l’ordre de 140 °C.

La source Croizat (dont l’exutoire de la galerie a été sommairement réaménagé par le même Conseil Général) connaît une grande affluence. En toutes saisons la baignade dans ses eaux chaudes et salées est très fréquentée.]

 [Les Souvenirs ; Source captée à plus de 200 m de profondeur grâce à un forage initial de 26 m, prolongé à 171 m en 1938, puis jusqu'à 214 m en 1969, elle a été exploitée jusque dans les années 40. L'eau remonte jusqu'à un petit bassin profond de 1,70 m environ, dans lequel on peut prendre un un bain de 38- 39°. Je suis venue m'y baigner en semaine au mois de mai, d'autres personnes étaient là ou sont venues après, pour se tremper aussi. On peut y entrer par 2 côtés, un avec une échelle, mais il ne faut pas être trop gros pour passer entre 2 barreaux. Si on a peur d'entrer dans le bassin, on peut toujours s'adosser au mur sur lequel se déverse le trop-plein d'eau, mais le sol est très glissant. Le forage traverse des terrains volcano-sédimentaires. L'eau est riche en arsenic, chlore. Elle contient aussi du sel. C'est une eau thermo-minérale, chlorobicarbonatée, carbogazeuse. Sa minéralisation totale atteint plus de 8 gr par litre, ce qui est important. Le débit est de 120 l. par minute. Elle est préconisée contre l'asthme et le psoriasis entre autres. Le bassin très petit ne peut contenir que quelques personnes à la fois, à condition qu'elles ne bougent pas trop. http://sources-auvergne.forumactif.org/t4-source-chaude-croizat-mont-dore-bourboule] Poursuivons la descente sur les quelques cinq cent mètres en aval, ou nous trouvons la source Félix (pour Félix Chabory). [L’émergence apparaît dans un bassin situé au milieu d’un pavillon à l’architecture néo-classique, datant de la fin du XIXe siècle. Le bâtiment est interdit au public, mais on y trouve des photos dans les pages citées plus haut. Les eaux thermales suintaient naturellement du rocher. Le site fut acheté par L. Chabory, directeur des thermes du Mont-Dore. En 1895, il décida de réaliser un forage de 6 mètres de profondeur qui permit de recueillir l'eau directement au sortir du rocher. La source a été autorisée à l’exploitation par un arrêté ministériel du 25 mai 1897. Avec un débit de 14 litres à la minute et une température de 30° C, elle était intéressante et l’exploitant choisit de l'ouvrir aux curistes. Le pavillon fut construit, abritant quelques baignoires. Mais le petit établissement ne rencontra jamais le succès espéré, essentiellement du fait de son isolement au fond de la gorge de la Dordogne, entre les deux grands centres du Mont-Dore et de la Bourboule. Une inspection administrative de 1928 révèle qu’à cette date le site ne recevait qu’une cinquantaine de malades par saison. Il fut abandonné peu après. On peut encore boire l’eau au tuyau d’évacuation situé sous le pavillon. Bien que moins chargée en minéraux que Croizat, l'eau de la fontaine Félix est très salée. Il semble que la source ait été embouteillée à une certaine époque, pour permettre des cures à domicile. Aujourd’hui, comme de très nombreuses sources minérales auvergnates, les sources Félix et Croizat sont à l’abandon. L’établissement Félix, propriété du Conseil Général est dans un état de ruines avancées. http://humeurs-verticales.over-blog.com/2015/06/les-sources-croizat-et-felix.html En 2021 ou 22 les bassins on été détruit. une fontaine à été construite] Passons le pont en pierre, nous changeons de nouveau de rive et montons jusqu’au hameau de Le Genestoux, de chemin nous passons à bitume. Traversons ce charment hameau par un esse gauche –droite en suivant la rue, elle fait un virage à droite et prenons le chemin sur la gauche. (Ne pas monter vers la départementale.) Nous descendons, franchissons grâce à un portillon la voie ferrée et continuons le long de la Dordogne. Nous apercevons en haut de la Montagne, le clocher de Murat le Quaire. Dépassons le butoir coupant la ligne de chemin de fer, nous quittons le balisage marron et sommes sur un trek noir, sur le balisage bleu et le GR. Poursuivons le chemin jusqu’à la route. Nous abandonnons les balisages locaux, partant sur la gauche et poursuivons sur la droite le GR 30, le panneau d’information nous annonce le Lac Querry à 7,5 km, Murat le Quaire à 5km et les planches à 500 m. Nous traversons la zone industrielle de la Bourboule par le Boulevard des Vernières. Longeons un magasin de matériaux, faisant l’angle d’une rue, prenons à droite, longeons le magasin en remontant la rue, nous sommes sur le GR, un balisage vert et un VTT, nous arrivons à la ligne de chemin de fer que nous devons franchir grâce à des portillons. Attention cette partie de ligne est encore me semble t’il en activité, uniquement pour la déserte de l’entreprise d’embouteillage des eaux de la Bourboule ou du Mont Dore. Poursuivons par un chemin serpentant le long d’un ruisseau et de deux murets, il forme un U et traverse le ruisseau de la Vernouze. Nous commençons à grimper et longeons des bâtiments, puis une stabule, de chemin nous passons à bitume, nous débouchons au carrefour des D 219 et D 996 au hameau des planches. Traversons la départementale au passage protégé ce qui nous permet de prendre la rue sans issu montant à notre gauche (GR 30), en direction du Lac Quéry 7 km, et le Hameau de Lusclade à 500 m. Longeons les quelques maisons et prenons sur la droite le sentier grimpant dans la montagne, GR 30 en direction du Lac Quéry. Attention nous sommes sur un chemin privé. Nous grimpons entre deux clôtures de Barbelés, le chemin serpente jusqu’à une ferme isolée, et débouche sur un autre formant Té, prenons à gauche comme le GR. De chemin nous passons à rue et traversons le hameau de Lusclade, nous sommes à 1069m d’altitude. Sur la petite placette constituée par deux rues nous trouvons une fontaine, et des panneaux d’informations, sur la gauche nous allons à Murat le Quaire et au Rousse. Poursuivons tout droit, le GR 30, vers le Lac Quéry et le Buge. Le chemin fait tout de suite fourche prenons à gauche (GR) Poursuivons notre grimpette entre bois et prairies, belle vue sur le Sancy et le Capucin, nous sommes au pied du Puy Gros. Le chemin fait fourche au niveau d’une canalisation d’eau, (belle vue sur la vallée de la Bourboule) laissons sur la droite l’échalier passant la clôture, poursuivons le GR et le balisage vert, puis de nouveau une fourche, nous sommes au Buge, laissons le balisage local partir sur la gauche en direction de Murat le Quaire et poursuivons sur la droite le GR en direction du Mont Dore 7 km, et du Lac Quéry 5,5 km, et le vieux Loup à 500 m, nous sommes sur le GR 30 et le PR 10. Passons des ruisseaux, nous sortons du bois, en longeant son orée bordé de hêtres tortueux.  Commençons notre périple sur les hautes prairies, plus ou moins rocailleuses. Sur la droite le Puy Gros (vous aurez peut être la chance de voir des animaux. Il me semble avoir vu des bouquetins, à moins que ce ne soit que des chèvres. Bien suivre le GR 30, nous arrivons sur un chemin, laissons sur la gauche le balisage jaune. Prenons à droite le large chemin en direction du Lac Guéry, du Mont Dore et Erassudas. Nous sommes à 1339 m d’altitude. Juste avant de basculer sur la ‘’plaine du Lac Guery’’ au niveau d’une borne en pierre de lave.  Nous entamons un virage à droite et grimpons jusqu’à 1365 m, après avoir passé une barrière (GR), par un petit sentier difficile dans les cailloux, que l’on voit à peine. Nous avons une magnifique vue sur la Banne D’Ordanche, toute la plaine se terminant vers le lac Guery, au loin le Puy de Dôme avec sa chaîne des puys, les Combrailles, et devant nous ; le Puy Gros. Poursuivons notre monté jusqu’au sommet du Puy Gros. Le chemin devient un peu plus rocailleux. Nous arrivons après un petit escalier au sommet à 1485 m d’altitude. En plus des précédentes montagnes nous avons une vue sur le Sancy et la vallée du Mont Dore, nous avons encore une vue sur le haut de la Roche Sanatoire, le Puy de la Tache, le Puy de l’Angle. Redescendons par le GR 30. Le sentier n’est pas facile. De ce coté il reste de longue langue de neige, verglacé, c’est jolie mais dangereux. Je n’ai pas pris mes chaînes à chaussure et glisse un peu. Laissons un premier chemin situé à mi pente, nous sommes sur le PR 11 et GR 30 longeons une clôture, dans le creux de la vallée quittons le GR 30 et prenons sur la droite le chemin balisé descendant. Nous retrouvons les bois et les hêtres tout tortueux avant de traverser le bois par un chemin bien marqué au sol. La descente est raide, le chemin serpente, et débouche sur un chemin forestier formant Té, que nous prenons à droite, coupons un ruisseau. Dans une clairière nous dépassons l’ancien buron du Suc de Paché, transformé me semble t’il en gîte. C’est très jolie, une vue imprenable sur le Mont Dore, tranquillité assuré, mais n’oublier pas le pain… Poursuivons notre descente. Dans un virage un ruisseau, passons une barrière, quittons la large route pour prendre après avoir franchi un échalas un petit sentier sur la gauche, le balisage est effacé, nous n’avons que des flèches aux endroits stratégiques. Le sentier est peut facile, très raide, nous longeons une maison et débouchons sur une route que nous prenons à gauche. Dépassons quelques maisons avec des toits en lauzes et nous arrivons au hameau des Planoles, que l’on devine par le toit des maisons à notre droite. Nous débouchons sur la route menant à ce hameau que nous prenons à gauche. Descendons la rue ‘’chemin Legal’’ la rue fait une boucle sur la gauche autour des maisons du hameau. Après une partie droite nous prenons sur la gauche le sentier de ‘’Legal à la Fougère’’ (la Fougère étant à 500 m), il est balisé et à flanc de colline. Nous arrivons sur un chemin mal empierré ou je me tords sans gravité la cheville, et je m’étale de tout mon long dans le chemin, qui un peu plus loin devient rue. Nous traversons le hameau de la Fougères avec une petite chapelle oratoire, à moins que ce ne soit un ancien four à pain. Passons un beau calvaire, dont le tour malheureusement sert de parking. Laissons un balisage vert sur la gauche partant sur le Lac Guéry et poursuivons la rue qui descend, sur la droite en direction du Mont Dore 3 km, et La Bourboule. Nous traversons le hameau du Marais. La rue fait fourche, nous avons un rond point en forme de triangle, laissons sur la droite l’allée du Champ Pilloux, poursuivons notre descente par la rue La Fougère. Au carrefour suivant prendre à gauche. Poursuivons la descente jusqu’à la D 996 (Av. de la Bourboule), que nous prenons à gauche après avoir traversé une rivière. Un Trottoir nous permet de marcher en toute sécurité. Nous remontons la vallée en direction du Mont Dore. Gardons la Départementale jusqu’à l’avenue de la Gare, que nous prenons à droite. Face à nous le Puy Gros nous domine.

 Quelques photos supplémentaires

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  

 

 

Vous trouverez toute mes randos de la journée en cliquant sur le lien ; 
https://randosacaudos.blogspot.com/p/blog-page_3.html