jeudi 2 février 2023

Randonnée Le Plus Loin Possible ; Dans le Jura - Etape 99 – Monthières - Bellegarde

 

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Km       Temps  Arrête   V/d     V/g   dénivelé + dénivelé – ibp  classé 4 sur une

19,5     4h20     3h00     4,5     2,5         623          1381          96    échelle de 1 a 5

 

Jeudi 1 Septembre

Distance totale: 19.73 Km 

Dénivelée positive accumulée: 743.74 m

Dénivelée négative accumulée: 1501.84 m

 Altitude maximale: 1614.44 m

Altitude minimale: 343.8 m

Pourcentage de montée: 11.46 %

 Pourcentage de descente: 12.1 %

 

J’ai le choix de reprendre en sens inverse le GRP du Tour de la Valserine pour rejoindre le GTJ au col du sac, ou de poursuivre le GRP jusqu’au Crêt de l’Eguillon ou l’on retrouve le GR 9 et la GTJ. Je choisi ce dernier itinéraire. Je rejoins la D16 seul route du village et traverse la station de skie de Monthières, le village n’étant constitué que de résidences de loisir. A la sortie du hameau (il n’y a pas d’église) après le télésiège de la Pelat, nous trouvons un sentier sur la gauche et commençons à grimper. Ce matin il fait frais et il y a du brouillard, j’ai mis mon gilet, mais aux pieds de la montagne je le retire. Cette fois ci, je suis vraiment parti, coupons la piste de skie, puis passons sous le télésiège, nous retrouvons la piste de skie que nous prenons et il faut bien faire attention dans le milieu de la pente le balisage qui se trouve en hauteur tourne sur la droite. Grimpons le talus et poursuivons plus ou moins la même ligne de niveau, nous débouchons sur un grand espace pouvant servir de parking ou de stockage de grumes. Traversons le parking et prenons la route qui descend sur quelque centaine de mètres, puis nous quittons le bitume pour prendre un sentier sur la gauche grimpant dans la foret. Nous faisons deux virages en épingles à cheveux dont le premier est à gauche. La foret s’éclaircie et nous voilà dans les prairies à 1428 d’altitude (au parking du télésiège à la sortie de Monthières, nous étions à 1069 m). Le temps est boucher un brouillard à couper au couteau, cette fois ci les gouttelettes d’eau sont tellement lourdes que le nuage redescend sur notre versant. Nous grimpons vers la Pierre à Fromage [Cette pierre est le vestige du muret de protection de l'ancien goya, qui empêchait au bétail d'aller polluer l'eau.]. Nous arrivons au crêt de l’Eguillon, 1508 mètres. Le soleil perse les nuages, nous retrouvons le GTJ, et retrouvons également les vaches sur ses hautes prairies. Le sentier part sur la droite, le long de la clôture et nous grimpons dans ce milieu minérale vers le Crêt de la Goutte point culminant de notre journée 1621 m. Le ciel s’est ouvert et cette fois ci dans la brume j’ai une belle vue sur les Alpes et le Massif du Mont Blanc. Il n’y a pas de doute, je vois bien le Mont Blanc. Poursuivons notre sentier en crête du Grand Crêt d’Eau, nous commençons à descendre et changeons de vallée. Le paysage est magnifique, Sur la gauche le pays de Gex, la chaîne du jura se trouvent coupé par le Rhône passant au pied du Crêt d’eau et derrière la montagne de Vuache, un peu sur la droite le plateau du retord et le Grand Colombier et en bas tout en bas Bellegarde coincé entre La Valserine et le Rhône. Je me trouve un endroit pour manger, j’ai largement le temps Bellegarde est en bas et je le pense tout proche. Je m’installe au soleil et regarde les quelques randonneurs grimpant vers l’Eguillon, ou les trekkeurs descendant en courant. Faut bien être entraîné pour faire du treck par ici. Malgré la brume mes yeux n’arrivent pas à se détacher du paysage, de ses roches, de cette nature. Je fais une sieste. Il faut bien repartir. Nous descendons vers Sorgia d’en Haut, ou nous contournons une ancienne bâtisse, les vaches peuvent venir boire elle ont un réservoir [LES« GOYAS », réserve d'eau pour le bétail et milieu de vie pour la faune aquatique. Leau est rare et précieuse en montagne, notamment dans les massifs karstiques comme le Jura. Or une vache peut boire jusqu'à 100 litres d'eau par jour. Alors, les éleveurs et bergers stockent l’eau qui tombe en abondance l'hiver dans des citernes ou des goyas. Typiquement jurassienne les goyas sont des marres artificielles creusées et étanchéifiées par l'homme, souvent située dans des anciennes dolines (dépression de forme circulaire, spécifiques des reliefs calcaire, comme. le Jura). Cette eau est ensuite utilisée pour l'abreuvement des animaux d élevage durant la saison de pâturage. Les goyas tel que conçus aujourd’hui constituent également le milieu de vie de toute une faune aquatique grenouilles, crapauds, tritons, couleuvre, libellules... panneau d’information.]. Lorsque l’on est à Bellegarde et que l’on regarde cette montagne on se demande bien comment on descend de la.  La descente de la Sorgia est facile, nous sommes encore dans des prairies. A la limite prairie – foret, au Sorgia d’en bas nous trouvons un chalet d’ébergement en gestion libre. J’ai fait quelques photos. Nous poursuivons notre descente qui devient beaucoup plus raide. Notre GR tourne sur la droite et la descente s’accentue, devient très raide, difficile à descendre, mais également très difficile à monter. Je rencontre de vrai randonneurs et il souffre à la monté. Cela me réconforte, dans les montés je trouve que j’ai beaucoup de mal, je souffre, m’arrête souvent. Je vois que nous en sommes tous là. Le balisage tourne sur la gauche puis nous avons une fourche et prenons à droite, Nous sommes encore à flanc de montagne, il ne faut pas buter sur une racine ou des cailloux la chute est assurée. Nous arrivons aux prairies et le chemin forment Té prenons à gauche, le passage le plus difficiles est passé, nous débouchons sur la route du Credo que nous prenons à droite. Nous passons des bâtiments agricoles, puis une lignée habitation. Poursuivons notre descente avec une vue sur le plateau du Rotord et des montagnes encore un peut plus loin, proche de nous la carrière. Nous passons un poteau nous indiquant la commune de Bellegarde. La route fait un esse important, le balisage dans le premier virage prend sur la gauche un petit sentier dans la foret. Nous descendons. Ayant perdu mes notes, il me semble en regardant la trace que c’est ici, pour des raisons de sécurité le sentier à été dévié sur la gauche. Des filets nous empêchent de poursuivre par le chemin face à nous. J’ai cru que c’était dut à la carrière, mais non, nous passons au pied de cette dernière. Nous coupons la route du Crédo et poursuivons notre descente dans les bois. Nous débouchons sur la route sans issu des peupliers menant aux maisons portant le même nom. Il me semble que c’est ici que le GR est dévié. Il me semble qu’il prend à droite. Je suis fatigué et je ne vois pas très bien par ou il nous fait passer, j’hésite. Après réflexion, je décide de prendre l’ancien tracé j’ai vu des traces de VTT et de chevaux, donc il débouche quelque part et surtout il n’est pas coupé. Nous poursuivons la descente en bordure d’un fossé qui devait au printemps être un ruisseau. Nous débouchons sur le bitume proche d’un carrefour. Il me semble qu’ici je retrouve le GR. Nous sommes à Lancran. Prenons à droite jusqu’au carrefour et prenons sur la gauche la route de la Molière, nous contournons un quartier résidentiel. Nous arrivons sur la D 16 route de la Fromagerie. Le chemin se poursuit dans une pelouse le long d’un bâtiment d’habitation, passons des tables de piques niques. Traversons le parking. Prenons la Rue Grande sur la droite. Au carrefour, levé la tête, nous étions là haut. La montagne est reconnaissable par ses antiennes, que nous avons vu tout à l’heure lors de notre début de descente (un balisage jaune d’une promenade se dirigeais vers elle). Nous sommes au carrefour de la D 16 et de la D 991, ma trace me fait prendre à gauche et passer devant l’église, alors que la direction de Bellegarde se trouve derrière moi. J’ai une seconde hésitation, il me semble que c’est beaucoup plus court par la départementale. Je suis fatigué, mon esprit n’est plus à la rando, le but à été atteint avec le franchissement de Crêt des Neiges et du Reculet, j’ai eu la chance de voir même si c’était dans la brume, le jet d’eau du Léman, le Massif du Mont Blanc, et un chamois. Maintenant ce sont juste des kilomètres de transition, pour atteindre la suite de mon itinéraire la Vuache et le Massif de la Chartreuse (que je ne pensais pas faire). Je me force à poursuivre ma trace, passe devant l’église. Après les maisons nous avons une magnifique vue sur le plateau du rotor, et des falaises lointaines. Nous arrivons au cimetière, prenons la route de gauche desservant le parking et, plus bas une école primaire. A l’extrémité nous trouvons un chemin carrossable descendant dans la foret. Au carrefour nous prenons à gauche (La Voie du Tram) [Désaffectée en 1940, la Voie du Tram est réaménagée depuis 1991 entre Bellegarde et Chézery. Ce sentier en pente douce permet d'accéder à de nombreux sites, en dehors de toute circulation automobile. https://www.terrevalserine.fr/fiches/Valserhone/Sports-pedestres/La-Voie-du-Tram/158527/]. Nous quittons au carrefour suivant en Forme de Té la voie du tram pour prendre le chemin sur la droite, nous sommes toujours sur la GTJ, le 509 et GR 9. Nous arrivons devant une maison isolée avec un bâtiment de l’autre coté du chemin, et avons l’impression de rentrer dans une cour de propriété privé, nous trouvons un chemin le long de la clôture de la maison (balisage blanc et rouge). Le chemin tourne sur la droite, puis redescend sur la gauche, passons quelques ruines et nous arrivons au Pont des Oules. Un amas de roche calcaire. Au départ cela n’attire pas l’œil des roches nous venons d’en voir. Nous débouchons sur un chemin qu’il faudrait prendre à gauche, face à nous, une immense bande de roche calcaire tourmenté et une passerelle. Après la fatigue des jours derniers et sans avoir lu le topo guide, nous tournons à gauche et poursuivons notre chemin dans une gorge sans eau. J’avais vu sur la carte que le site comportait une étoile, qu’il était noté Perte de la Valserine. Il y avait ‘’des touristes’’, des promeneurs, me regardant avec des yeux ronds. Je dénotais avec mon gros sac à dos et mes chaussures de montagne. Sur la passerelle métallique des personnes regardaient ses cailloux blancs. Curieux, je pose mon sac en bordure du chemin et me dirige vers ce pont pour voir ce qu’il y a de si intéressant. Il n’y a rien. Qu’un gouffre en forme de gorge, gorge que l’on a sécurisée par cette passerelle. Le spectacle est grandiose, sur une cinquantaine de mètres de large, peut être plus, et peut être deux ou trois cent mètres de long, un paysage lunaire. La rivière à creusée la roche et comme nous sommes en eau très basse dut au manque d’eau de cette été très chaud, se sont de profondes failles parallèles, à fontainebleau on appellerait cela des diaclases. Parfois on aperçoit l’eau au fond de la gorge. Elle stagne en attendant de franchir le rétrécissement. Je ne suis plus fatigué, je vais chercher mon sac, franchi de nouveau la passerelle et remonte la rivière, enfin les failles jusqu’à retrouver l’eau libre, pour faire des photos de cette nature tourmentée. C’est magnifique. Je pense qu’en hautes eaux cela doit être encore plus impressionnant l’eau devant courir sur les rochers. [la Valserine fut aussi frontière à de multiples reprises : entre la France et la Savoie (1601-1760), puis zone franche (1815-1923) et ligne de démarcation pendant la seconde guerre mondiale (zone libre située rive droite). Dans sa section aval, la rivière a creusé des gorges profondes dans la roche calcaire donnant lieu à de surprenants étranglements ou sites naturels parfois impressionnants : pont du Diable, pont des Pierres et pour finir les pertes de la Valserine. Il s’agit d’une grande dalle calcaire dans laquelle s’engouffre le cours d’eau avant de disparaître après avoir creusé de profondes marmites de géant… https://www.ain-tourisme.com/fiches/Valserhone/Espaces-Naturels-Sensibles/Les-Pertes-de-la-Valserine-ENS-de-l-Ain/171367/]. Je reviens sur mes pas, mais j’aurais bien poursuivi plus haut. Je poursuis le GR. Je pensais que cette fin de parcours serait longue et sans intérêt, j’étais prêt à Lancran à couper et à prendre la départementale, cela aurait été une grossière erreur, notre chemin va de surprise en surprise, passerelle au dessus de la rivière, passerelle traversant la rivière, escaliers, grotte, on va de surprise en surprise jusqu’à Bellegarde. [LES PERTES DE LA VALSERINE la Valserine prend sa source au Planet d'en Haut, entre Mijoux Let le Tabagnoz à environ 1200 mètres d'altitude. Elle traverse des zones humides, des forêts et longe la Réserve Naturelle de la Haute Chaîne du Jura. Curiosité : En descendant le cours d'eau, des vestiges témoignent du passé industriel de la ville toute proche, Bellegarde-surValserine, où se trouve sa confluence avec le Rhône. En remontant le cours, découvrez des marmites aussi appelées «oules», dues à l'érosion tourbillonnaire, ainsi que le spectaculaire site des Pertes de la Valserine : profond canyon au fond duquel coule la rivière. Panneau d’information]. Quelques centaine de mètre plus loin nous retrouvons la rivière, nous arrivons à Métral [Un métral, ou mestral, est le nom donné autrefois à un fonctionnaire nommé par le seigneur pour le représenter, responsable d'une mestralie ou métralie (subdivision de la châtellenie). Étymologiquement, il dérive du mot mestre, du latin magister (le maître). Dès le XIIe siècle, dans les comtés de Genève et de Savoie, une partie des portions du domaine relevant des châtelains est confiée à un métral, qui la gère à son profit, et son appelées « métralies » ou « mestralie ». Au cours des siècles, les métralies sont peu à peu englobées dans les châtellenies ou rachetées par le seigneur, de sorte qu'au XVe siècle, le métral devient plus souvent un subordonné du châtelain. Son rôle se limite alors à celui d'un fonctionnaire chargé au sein d'un fief ou d'une paroisse de la perception de quelques redevances et de l'exécution de décisions comtales ou ducales et judiciaires. En 1430, lorsque le comte Amédée VIII de Savoie fait refondre, sous le nom de Statuts de Savoie (Statuta Sabaudiæ), les multiples lois jusque-là en vigueur d'un bout à l'autre de son duché, on y évoque la fonction de mestral. Dans ce texte, le métral est l'agent d'exécution du châtelain. Wikipédia]. Est-ce avant ou après que nous passons sur une passerelle au dessus de l’eau, il me semble que c’est juste après pour franchir une courbe de la rivière, puis nous arrivons à un ancien barrage ou moulin une passerelle métallique nous fait franchir la rivière et changer de rive, nous poursuivons en foret et dans la gorge notre descente vers le Rhône et Bellegarde. Enfin descente est un bien grand mot, le sentier est accroché sue le flanc de la gorge et suit les dénivellations du terrai. Des escaliers nous fait franchir sans difficultés les passages posant problèmes. Nous sommes sur un magnifique chemin touristique. Au bout d’un moment on se demande bien ou se trouve la ville, on marche on marche, et l’on est toujours dans les gorges à l’abri des bois. Nous arrivons au viaduc, immense arche traversant la rivière, le sentier grimpe et débouche en ville. Incroyable je suis pratiquement à la gare, et pas très loin du centre ville. Après avoir trouvé mon gîte d’un soir, je fais un petit tour en ville et en bordure du Rhône. Je lui trouve une drôle de couleur, un peu laiteuse. [long de 812 kilomètres (un tiers en Suisse et deux tiers en France). Il prend sa source dans le glacier du Rhône, en Suisse, à une altitude de 2 209 m, à l'extrémité orientale du Valais, dans le massif des Alpes uranaises. Il parcourt 290 km en Suisse, se jetant dans le Léman pour en sortir à Genève. Il entre ensuite en France, où il parcourt 522 km3, selon l'Encyclopédie Larousse, ou 545 km, selon le SANDRE, prenant son virage vers le sud à Lyon. Il termine son cours dans le delta de Camargue pour se jeter dans la mer Méditerranée. Port-Saint-Louis-du-Rhône est la dernière ville traversée par le Rhône. En termes de débit, de tous les fleuves s'écoulant en Méditerranée, le Rhône est deuxième après le Nil, si l'on ne tient pas compte de la mer Noire, où se jettent en particulier le Danube et le Don. Finissant son cours dans une mer sans marée, le fleuve a formé un delta avec des bras qui se sont déplacés globalement d'ouest en est au cours de la période historique. Désormais endigué, son delta est figé, hormis lors de crues exceptionnelles comme en 1993, 1994 et 2003. Il est parfois identifié à l'Éridan, qui est le nom d'un dieu fleuve de la mythologie grecque, fils d'Océan et de Téthys.

Le nom du fleuve est attesté sous les formes Rhodanus en 62 avant J.C. [Jules César, De bello gallico, Liv I, c. 6], Rodanus fluvius en 869, Rodonus en 915, Rodeno volvente en 941, Aqua Rodani en 1265, Rozer au XIIIe siècle, Aqua Rodagni en 1460, La rivière de Rosne en 1492, Aqua Rodanni en 1493.

Selon la légende, le nom de ce fleuve remonte à la venue de Grecs en provenance de Rhodes, en effet, ils vinrent faire du commerce avec la bourgade Ligure située sur le haut de la colline de l'Hauture, Thelinée (plus tard Arles) située juste au-dessus d'un fleuve important qui se dirigeait vers la Méditerranée toute proche. Ces grecs de Rhodes lui donnèrent le nom de leur ville, Rhodes d'où par la suite le couloir rhodanien et plus tard les Romains le nommèrent Rhodanus. Pline l'Ancien, dans son Histoire naturelle, estimait que le Rhône tire bien son nom de Rhoda ou Rhodanusia, colonie de Rhodiens bâtie jadis à l’une de ses embouchures, aux environs d'Aigues-Mortes. En réalité, le nom est pré-celtique ou plus probablement celtique, même si les plus anciennes attestations du nom se trouvent chez les auteurs grecs ou romains. Wikipédia]

Bellegarde [La ville, localisée au confluent du Rhône et de la Valserine. Bellegarde-sur-Valserine est située au pied de la partie jurassienne du département de l'Ain, au fond d'une vallée délimitée par le plateau de Retord à l'ouest et par le massif du Grand Crêt d'Eau et le Vuache à l'est. Le défilé de Fort-l'Ecluse, passage creusé par le Rhône entre ces deux montagnes est la principale voie d'accès (en France) au pays de Gex, au pays genevois et donc au sud du Léman. À Bellegarde, le Rhône vient buter sur le Massif du Jura et oblique alors vers le sud en direction de Seyssel, Culoz et le Lac du Bourget. Enfin, Bellegarde-sur-Valserine est au débouché est de la cluse de Nantua, principal axe de franchissement du Jura sud. Cette situation au sein d'un carrefour de voies naturelles en Y explique la genèse et le développement de la commune. Le octobre 1956, Bellegarde devient Bellegarde-sur-Valserine. La commune était autrefois un hameau de la celle de Musinens.

En 1601, le Bugey avec ce qui deviendra Bellegarde est rattaché à la France. 

Le pont sur la Valserine dit de Lavardin — du nom du maréchal de Lavardin — devient, peut-être à sa mort en 1614, le pont de Bellegarde, de Roger de Bellegarde, gouverneur de Bourgogne dont dépendait le Bugey. Lui-même tire son nom de Bellegarde dans l'actuel Gers. La ville de Bellegarde dans le Loiret a la même toponymie. Jusqu'au XIXe siècle, Bellegarde n'est qu'un hameau faisant partie de la commune de Musinens. Le village se trouve sur les hauteurs vers le château de Musinens. Le site, inhabité, est mentionné par César dans ses Commentaires sur la Guerre des Gaules. Le passage sur le Rhône lui donnait alors une certaine importance stratégique. Les roches surplombant le fleuve furent détruites en 1701 pour compliquer le passage. Ce passage était défendu par une tour qu'un historien local fait remonter aux Romains et qui a été submergée par la mise en eau, le 11 janvier 1948, du barrage de Génissiat quelques kilomètres en aval. Non loin de là, le Fort l'Écluse a pendant longtemps défendu la voie menant du pays de Gex à Bellegarde. Le monument peut encore être visité. Au XIXe siècle, le hameau de Bellegarde-sur-Valserine prend de l'importance et plusieurs usines s'installent pour utiliser la force du Rhône. En 1858, le conseil municipal de Musinens décide de changer le nom de la ville en Bellegarde, décision confirmée par un décret impérial du 6 décembre 1858. L'un des moteurs de développement de la commune fut la présence de lignes de chemin de fer : la ligne Lyon - Genève dès 1858, avec un nouvel axe vers Évian à partir de 1881 et enfin un autre en direction de la Dombes en 1882. La centrale hydraulique de la Jonction de Valserine est construite à partir de 1871. En août 1884, l'usine électrique de Louis Dumont, avec sa retenue d'eau, fit de Bellegarde-sur-Valserine la première ville électrifiée de France juste avant La Roche-sur-Foron en 1885 et Bourganeuf en 1886. Selon les sources, 30 ou 90 lampes ont été installées pour l'éclairage public et certains particuliers. La concession caduque fit que l'éclairage fut interrompu jusqu'en 1886. De nos jours, Musinens n'est plus qu'un quartier de la ville, où sont cependant situés la majorité des habitants ainsi que la zone industrielle moderne.

Église Notre-Dame de l'Assomption, rue de la République (centre ville) : érigée en 1853 et bénie en 1855. Wikipédia

Montées

 Distance Km

 Km au total en %

 

 

 Entre 30 et 55%

 0.14

 0.71

 

 

 Entre 15 et 30%

 1.656

 8.39

 

 

 Entre 10 et 15%

 1.244

 6.31

 

 

 Entre 5 et 10%

 1.864

 9.45

 

 

 Entre 1 et 5%

 1.586

 8.04

 

 

 Total

 6.49

 32.9

 

 Terrain plat

 

 Dénivelées de 1 %

 0.831

 4.21



 Descentes

 

 Entre 1 et 5%

 2.585

 13.1



 

 Entre 5 et 10%

 3.204

 16.24



 

 Entre 10 et 15%

 2.549

 12.92



 

 Entre 15 et 30%

 3.639

 18.44



 

 Entre 30 et 55%

 0.431

 2.19



 

 Total

 12.408

 62.89



 

Total trace: 

 19.73

 100 %




Le Plus des Photos















































Le Mont Blanc aujourd'hui je l'ai vue et j'en suis sur














































 

Gîte en gestion libre du bas Sorgia


















 

 

 

Les pertes de la Valserine











































La descente de la rivière jusqu'à Bellegarde















































































































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