mercredi 2 décembre 2020

Randonné Le Plus Loin Possible - Honfleur

Honfleur 

Pourquoi une carte aérienne au lieu de la carte IGN ? 
L'institue à pour l'instant décidé que les IFRAM permettant d'afficher leur cartes sur les blogs ne fonctionnerait plus avec Edge et Chrome. Ma correspondance avec le SAV de Géoportail ne me laisse pas beaucoup d'espoir d'une amélioration. C'est 25%  des recherches pour mon blog. Si vous chercher une rando et que vous obtenez un rectangle gris, comme trace, vous passerez à un autre site, sans savoir que la carte s'affiche sur un autre moteur de recherche. Au fur et à mesure, je remets mon blog à jour avec une carte moins détaillé, mais fonctionnent sur tous les sites. Un lien vous permettra de retrouver une page de réorientation vous permettant d'obtenir la carte sur géoportail. La carte s'ouvrira dans un nouvel onglet. Pour l'instant ce lien fonctionne. Pourquoi faire simple lorsque l'on peu faire compliquer

  

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Bassin de l'Est
S’arrêter à deux kilomètres de Honfleur, ou le traverser rapidement avec le GR 223, cela ne m’a pas parut possible. Malgré la fatigue de la journée, je chausse mes sandales et je parts à la découverte de la ville. Beaucoup de monde en cette fin d’après midi et malheureusement en cette période de Covid 19 très peu de gens masqués, et les distanciations ne sont pas respectées. On me regarde comme un extra terrestre. Hier à la chambre d’hôte j’ai été prévenu l’hôtesse ne se rend plus à Honfleur, Trop de touristes qui ne portent pas le masque. Je m’en suis rendu compte, les gens sont insouciants. La fatigue aidant, je retourne vers mon gîte d’un soir. 
Ma trace et mes photos vous permettrons d'avoir un aperçu de ce charmant village de la côte fleurie connu dans le monte entier grâce aux peintres impressionnistes. A vous 
suivant le temps que vous disposez de fouiller un peut plus ce charmant village.
En aout, recherchant l’histoire de la ville, la première chose qui apparaît sur le site de la Mairie Masque obligatoire. Il était temps. Faut dire qu’en juillet et début aout nous avons plus de cas qu’en mai au moment du déconfinement. Des cas simples, sans hospitalisation. Normal en mai on attendait des testes, et l’on ne testait que les cas grave. Aujourd’hui on pousse les gens dans les laboratoires, dès qu’ils éternuent, il est donc normale de trouver plus de cas symptomatique…
Elle est surtout connue pour son Vieux Bassin pittoresque, caractérisé par ses maisons aux façades recouvertes d'ardoises, et pour avoir été maintes fois représentée par des artistes, dont Gustave Courbet, Eugène Boudin, Claude Monet et Johan Barthold Jongkind, formant l’École de Honfleur qui contribua à l'apparition du mouvement impressionniste. Alphonse Allais et Erik Satie y sont nés dans la même rue. Honfleur est située sur la rive gauche de l'estuaire de la Seine, au nord du pays d'Auge. Elle se trouve géologiquement à la limite des 
formations calcaires du Jurassique (oolithique) à l'ouest et du Crétacé (crayeux) au nord et à l'est. La première mention écrite attestant l'existence de Honfleur émane de Richard III, duc de Normandie, en 1027. Il est également avéré qu'au milieu du XIIe siècle, la ville représentait un important port de transit des marchandises au départ de Rouen vers l'Angleterre. Située au débouché de la Seine, un des principaux fleuves du Royaume de France, au contact de la mer et appuyée sur un arrière-pays relativement riche, Honfleur bénéficiait d'une position stratégique qui s'est révélée à partir de la guerre de Cent Ans. Charles V fait fortifier la bourgade afin d'interdire l'estuaire de la Seine aux Anglais avec l'appui du port d'Harfleur, situé juste en face et de l'autre côté de l'estuaire. Cela verrouillait du même coup l'entrée de la Seine aux navires ennemis. 
Honfleur fut cependant prise et occupée par le roi d'Angleterre en 1357, puis à nouveau de 1419 à 1450. En dehors de cette période, son port servit de base de départ à de multiples expéditions françaises se livrant à des razzias le long des côtes anglaises, avec notamment la destruction partielle de la ville de Sandwich dans le comté de Kent autour de 1450, après que les Anglais eurent quitté la Normandie à la suite de la défaite de Formigny. Après la fin de la guerre de Cent Ans et jusqu'à la fin du XVIIIe siècle, Honfleur continue de se développer notamment grâce à la construction navale, au commerce maritime et aux expéditions lointaines. Cependant, de graves troubles vont éclater lors des guerres de Religion dans la seconde partie du XVIe siècle. La ville est prise par Henri IV au début de 1590. Dans le même temps, la cité participera aussi au mouvement des 
grandes découvertes, avec notamment Jehan Denis qui visitera le Labrador et Terre-Neuve dont il prendra possession au nom du roi de France en 1506. Ces nombreuses expéditions feront du port un des tout premiers de France vers les Amériques et notamment les colonies françaises du Nouveau Continent, d'où les voyages répétés de Samuel de Champlain à partir d'ici, dont l'un aboutira à la fondation de la ville de Québec en 1608. Honfleur fut également une cité corsaire et un de ses fils, Jean Doublet, s'illustrera dans la guerre de course. À partir de cette période, le commerce de 
Honfleur prospère avec la multiplication des relations avec le Canada, la Louisiane, les Antilles, les côtes africaines et les Açores, faisant de la ville l'un des cinq principaux ports négriers de France. Cette époque voit la ville s'agrandir avec le démantèlement d'une partie de ses fortifications, devenues obsolètes, sur l'ordre de Colbert. Abraham Duquesne fait transformer le « hâvre du dedans », simple port d'échouage, en un véritable bassin à flot qui sera terminé en 1684, que l'on surnomme aujourd'hui le Vieux Bassin, et qui contribue à la réputation actuelle de la ville. Une 
partie de la richesse de la cité est assurée aussi par la Grande Pêche sur les bancs de Terre-Neuve, la pêche à la morue, et le commerce des peaux. D'autres marins honfleurais vont s'illustrer dans les guerres de la Révolution française et de l'Empire, il s'agit du capitaine de vaisseau Morel-Beaulieu et des contre-amiraux Hamelin et Motard. La perte des colonies françaises d'Amérique, la concurrence avec le port du Havre, les guerres de la Révolution française et du Premier Empire, avec notamment le blocus continental, causent la ruine de Honfleur, qui ne se releva que partiellement au cours du XIXe siècle avec la reprise du commerce du bois en provenance du Nord de l'Europe. Cet essor fut pourtant limité par l'ensablement du port, qui parvient pourtant à fonctionner encore 
aujourd'hui. Cependant, il ne constitue plus à l'heure actuelle qu'une annexe du port de Rouen, dont il est l'avant-port, en partenariat avec la chambre de commerce et d'industrie du Pays d'Auge. Lors des étés 1923, 1924 à 1925 se tiennent à Honfleur des rencontres internationales pacifistes réunissant des jeunes femmes et hommes de nombreux pays. Honfleur a été libérée le par l'armée belge (brigade Piron). La ville n'a subi aucune destruction pendant la Seconde Guerre mondiale, la faisant figurer parmi les rares cités normandes épargnées. wikipédia

Le Vieux Bassin
Havre de l’Enclos, dénommé havre neuf jusqu’à la construction du Bassin du 
Centre. Il devient ensuite bassin de l’Ouest ou Vieux Bassin. L’ingénieur des Ponts et Chaussées écrit en 1875 dans sa notice sur le port de Honfleur : « Dans l’intérieur de l’enceinte fortifiée se trouvait le port, consistant en un havre d’échouage de 120 mètres de longueur et de 50 mètres de largeur, qui communiquait avec la mer par un pertuis, large de 15 à 20 mètres au plus et situé à peu près sur l’emplacement de l’écluse du bassin de l’Ouest. Ce havre d’échouage, au fond duquel l’eau de la retenue débouchait au moyen d’écluses situées auprès de l’emplacement occupé aujourd’hui par la Petite Poissonnerie, était bordé, du côté de l’ouest, par un quai étroit et par des maisons ; au-delà de ces maisons, 
l’enceinte fortifiée se trouvait sur l’emplacement même où l’on voit aujourd’hui le mur du quai Sainte Catherine. Deux tours dominaient et défendaient l’entrée du port intérieur. C’est dans ce bassin si petit, qui offrait à peine une surface égale à la moitié du plus petit des bassins actuels, que les marins honfleurais armaient leurs navires, en assez grand nombre à la fois, pour Terre-Neuve et le Canada , pour les Indes orientales et la côte de Guinée, enfin pour la course et pour ces expéditions guerrières dans lesquelles leur pavillon figura avec honneur. (…) Tel fut le port de Honfleur jusqu’en 1668, époque où Colbert envoya Duquesne dans ce port pour examiner de quelles améliorations il était 
susceptibles. On décida la démolition des fortifications, dominées par les coteaux voisins de la ville et hors d’état de résister à l’artillerie de l’époque ; le bastion Bourbon (ou de la Barre) et la plus grande partie de l’enceinte du côté de l’Ouest furent rasés ; les 
maisons situées à l’ouest du port (quai Sainte Catherine) furent expropriées et, en 1684 – 1690, le havre d’échouage fut transformé en bassin à flot par la construction d’une écluse munie de portes busquées ; des murs de quai furent construits, une écluse de chasse établie au fond du bassin, la jetée de la lieutenance réparée.Les travaux furent terminés en 1690 ; cette année même une escadre des galères du roi fut tenue à flot dans le bassin. Les autres ouvrages du vieux bassin ou bassin de l’ouest ont été reconstruits successivement depuis 1684 ; ainsi le mur du quai Sainte Catherine a été refait en 1791 – 1794 ; le mur du quai Saint Etienne de 1811 à 1813, époque où la démolition de l’ancien mur, datant d’avant le règne de Louis XIV, fut jugée indispensable. Cet ancien mur, dont il reste des vestiges sous les remblais du quai Saint Etienne, était à deux ou trois mètres en arrière du mur du quai par lequel il a été remplacé. Il peut abriter dès 1668 des vaisseaux de 3 à 400 tonneaux. Au XVIIIème siècle, le Vieux Bassin est réservé aux caboteurs et aux armements pour la pêche. Après la Seconde Guerre Mondiale, le Vieux Bassin est totalement envasé. De grandes manifestations sont organisées par le Comité des Fêtes en 1947 pour 
alerter l’opinion sur ce l’état dans lequel se trouve le Vieux Bassin. Un panneau lotissement à vendre ou des vaches en carton sont alors placés en 1947.Le rétablissement des écluses du bassin de l’Est en 1948 a comme heureuse répercussion d’enlever un peu de vase du Vieux Bassin. En 1977, le parapet situé en face de la rue de la République que l’on nommait autrefois quai de la poissonnerie est modifié. Un élargissement de 4 mètres au niveau du quai Montpensier et de deux mètres vers le quai Sainte Catherine permet de le rendre parallèle au Vieux Bassin ; le parking qui existait jusqu’à cette date est alors supprimé. Ces travaux sont terminés en 1978. Le Vieux Bassin accueille aujourd’hui de nombreux navires de plaisance.
L’église Sainte Catherine

Autrefois surnommée Sainte Catherine des Bois. La première église Sainte Catherine fut sans doute construite vers le XIIème siècle. Elle fut détruite par les troupes du Duc de Salisbury lors de l’invasion anglaise de 1419. L’église actuelle fut construite à peu près au même emplacement.
La première nef est sans doute construite avant 1468, œuvre des charpentiers de marine. En mai 1496, consentement est donné par les seigneurs et dames barons de Roncheville patrons de Saint Etienne et de Sainte Catherine aux paroissiens, habitants et manants dudit lieu de Sainte Catherine de prendre une portion de terre dépendant du presbytère pour agrandir et augmenter l’église dudit lieu et par contre échange les dits habitants cèdent au curé de la paroisse une autre place de terre joignant la précédente et s’obligent à faire mettre et réédifier à leur dépens une maison sur cette place. L’église Sainte Catherine est restaurée en 1879 par monsieur NAPLES, architecte et neveu de monsieur MILLET qui avait établi les plans en 1868, puis sous la direction de monsieur VIOLLET LE DUC. La restauration s’achève en 1887. L’église Sainte Catherine est classée monument historique le 3 mai 1870. Arthème PANNIER en donne la description suivante en 1868 : « L’église Sainte Catherine est un des types les plus curieux qui existent du style ogival fleuri ou flamboyant appliqué à un édifice religieux d’une certaine importance, entièrement construit en bois. Le plan de l’église Sainte Catherine est, jusqu’à la naissance du sanctuaire terminé par des pans coupés, celui d’un vaste parallélogramme, divisé, à l’intérieur, en deux nefs parallèles, accompagnées de bas-côtés très étroits. Les fenêtres supérieures sont 
carrées, à deux baies ogivales trilobées. Les bas-côtés, construits en colombage, sont percés de fenêtres, également carrées, à deux baies, légèrement cintrées dans la partie supérieure. L’encadrement des fenêtres ainsi que le meneau central qui les divise et l’appui sur lequel elles reposent sont ornés de moulures caractéristiques de l’époque. Des poteaux en bois recevaient les entraits et supportaient tout le poids de la charpente, qui ressemblait à une forêt. Le vaisseau se divise à l’intérieur, ainsi que nous l’avons dit, en deux 
nefs parallèles, à peu près de même largeur, flanquées de collatéraux très étroits et très bas dont la voûte en merrain est formée par un quart de cercle. Les deux nefs, composées de douze travées, y compris celle de l’orgue, sont séparées des bas côtés par les poteaux en bois. Au bas de la nef principale est placé un bel orgue dont le buffet en chêne sculpté est 
dans le style du XVIIIème siècle. Dans la nef où est placé l’orgue, sur la droite, est appendu entre deux colonnes un tableau très estimé, représentant le Portement de Croix. A l’extrémité de la nef septentrionale s’élève un magnifique autel à colonnes torses dans le style Louis XIV. Cet autel, qui attire les regards par ses gracieuses proportions, et la richesse de son ornementation, a été exécuté à Rouen, ainsi que l’atteste un curieux devis. Ce de nous apprend que cet autel ornait autrefois la chapelle du Rosaire de l’église Sainte Catherine. Il fut réalisé par Pierre BAUDARD, maître sculpteur pour 650 livres entre 1669 et 1670.

 

Le clocher Sainte Catherine

En regard du portail de l’église Sainte Catherine s’élève un clocher carré en charpente, revêtu d’essente formant des dessins et surmonté d’une pyramide octogone en essente, dont la base quadrangulaire est en forme de doucine. Ce clocher, entièrement détaché de l’église, rappelle, sinon par sa forme, du moins par sa position certains campaniles italiens. Il s’appuie sur un soubassement en pierre qui 
ressemble à un petit édifice dont la face principale est percée d’une jolie porte, surmontée d’une ogive en accolade. Les pièces de bois, recouvertes d’ardoises, qui le relient à ce soubassement sont placées sur les angles comme les étais d’une maison et s’appuient sur le toit qui le surmonte. La face principale est décorée au milieu d’un cadran qui n’a jamais du marquer l’heure. » Les aiguilles de l’horloge du clocher furent posées avant 1907 par monsieur ROMIEU. En décembre 2009, elles furent redorées. Les béquilles du clocher datent de 1718, elles furent placées pour soutenir l’édifice qui risquait de s’effondrer. Pendant les guerres de religion le trésor de l’église Sainte Catherine était disposé dans les caves très solidement fermées. Les administrateurs de l’hôpital y tenaient leurs assemblées (lettres patentes de 1743), les autres pièces étaient occupées par les vicaires. Le musée du clocher est inauguré en 1959.

L’église Saint Léonard 

Eglise de Honfleur, également dénommée Saint Léonard des Champs. Un acte de donation fait en 1186 par Guillaume de CHERAY, archidiacre de Lisieux à l’abbaye de Grestain constate l’union des églises de Saint Léonard et de Notre Dame en une seule cure. Le pape Célestin III confirme en 1197 la possession de l’église de Saint Léonard aux religieux de Grestain. A la fin du XIIème siècle, Guillaume de CHERAY, archidiacre de Lisieux déclare que, sur la présentation de l’abbé et du chapitre de Grestain et par la collation de l’évêque, il possédait la moitié des églises de Notre Dame et de Saint Léonard de Honfleur et qu’il cède cette portion aux abbés de Grestain. L’église Saint Léonard est rebaptisée le 11 ventôse An II Temple de la Raison. Le portail et la première travée de nef sont classés en 1922. La totalité de l’édifice est classé en 1977. Des travaux importants de restauration ont lieu entre 2010 et 2011. Arthème PANNIER en donne la description suivante en 1863 « Vers l’extrémité orientale de la ville s’élève l’église Saint Léonard dont le portail, œuvre remarquable de la fin du XVème siècle ou du commencement du XVIème siècle, attire les regards du touriste par le luxe de son ornementation et la délicatesse de ses sculptures.

 

Lavoir Saint Léonard
Alimenté par les sources de la Côte Vassal, il s’agit du plus ancien lavoir de la ville. Il fut restauré en 1807 sous le mandat de Michel LION DUMONTRY maire de Honfleur. Une pierre indique encore de nos jours cette restauration.

 

 

 

 

 

 

Le phare de l’hôpital



Elevé en 1853, afin de devenir un complément indispensable du phare de Fatouville, remplaçant une simple tour en bois appelée la Tour à feu. Il fut allumé pour la première fois le 1er juin 1857. Le phare est construit sur un socle en granit de près de trois mètres. La tour au-dessus du sol a une hauteur de 25 mètres 50. Elle est construite en pierre blanche. Autrefois, jusqu’en 1908 elle était surélevée d’une coupole qui abritait la lanterne ; lanterne qui se trouve aujourd’hui sur le phare du Butin. Le phare de l’hôpital est éteint en 1908 et mis en vente dès 1911. Acheté par Léo LEFORESTIER négociant à Honfleur, il appartient ensuite à l’Académie JULIAN. Depuis 2004 il est propriété de la ville de Honfleur.

La Lieutenance

La Lieutenance est un des vestiges des fortifications qui furent élevées au XIVème siècle par le roi Charles V. Ces bâtiments qui surmontent la porte de Caen ont été affectés au lieutenant du Roi de 1684 à la Révolution 
d’où son nom. La lieutenance, telle que l’on peut la voir aujourd’hui est le résultat de nombreux remaniements au cours des siècles. Deux édifices sont à distinguer dans la Lieutenance : le soubassement, en pierre, construit autour d’un couloir, est ce qui reste de l’enceinte. Au-dessus les bâtiments en briques et pierres, construits au XVIIème siècle, abritèrent les appartements du lieutenant du roi.Il y avait autrefois un beffroi au-dessus du toit et une horloge. Le beffroi contenait une grosse cloche qui servait à sonner l’alarme, à donner le signal du couvre-feu et à appeler les bourgeois aux réunions publiques. En 1550, les assemblées de bourgeois se tenaient dans les appartements du premier étage de la porte de Caen. En 1684, les lieutenants du Roi qui commandaient Honfleur en l’absence du gouverneur, devaient habiter les logements aménagés dans les constructions de la porte de Caen. La Lieutenance a été cédée par le duc d’Orléans à la ville de Honfleur le 6 août 1785. En 1790, la Ville a loué la Lieutenance au sieur 
MANNEVILLE par adjudication pour 1000 livres. La Ville de Honfleur la loue ensuite à la Douane, puis au Tribunal de Commerce qui y est resté jusqu’à son transfert dans les locaux de l’actuelle mairie. Les Ponts et Chaussées s’y installent vers 1808. En 1860, des travaux de restauration sont entrepris par l’ingénieur ARNOUX. En 1863 fut encastrée dans chacune des deux tourelles une pierre portant les armes de la Ville. La capitainerie du port s’y installe en 1974. Des travaux de restauration ont également lieu en 1988. https://www.ville-honfleur.com/decouvrir-honfleur/

   

                   

     






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Randonnée Le Plus Loin Possible : GR 224 Etape 2017 - Foulbec - Honfleur

mercredi 29 juillet 2020                                                                                 
                                                                                                                                   
Foulbec - Honfleur

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L'institue à pour l'instant décidé que les IFRAM permettant d'afficher leur cartes sur les blogs ne fonctionnerait plus avec Edge et Chrome. Ma correspondance avec le SAV de Géoportail ne me laisse pas beaucoup d'espoir d'une amélioration. C'est 25%  des recherches pour mon blog. Si vous chercher une rando et que vous obtenez un rectangle gris, comme trace, vous passerez à un autre site, sans savoir que la carte s'affiche sur un autre moteur de recherche. Au fur et à mesure, je remets mon blog à jour avec une carte moins détaillé, mais fonctionnent sur tous les sites. Un lien vous permettra de retrouver une page de réorientation vous permettant d'obtenir la carte sur géoportail. La carte s'ouvrira dans un nouvel onglet. Pour l'instant ce lien fonctionne. Pourquoi faire simple lorsque l'on peu faire compliquer



Trace GPS et Topo sans commentaires     Carte IGN                       Trace Randogps

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Le code mobile de cette randonnée est b345789

km      temps   arrêt    vd     vg      dénivelé      difficulté
29,5     5:45     0:15    5,1   4,9         545+         87ad-N1

Je ne pensais pas que la Normandie était aussi vallonnée, c'est un paysage qui me plait bien. j'ai de la chance, il fait beau, sans faire trop chaud. Dans le sud, il a été annoncé de grosses chaleurs. Je suis bien en Normandie, même si cela monte un peu trop à mon goût pour cette année. Je fais le découvreur, mais je le savais en traçant l'itinéraire, sauf que l'on se dit ; ce n'est pas possible, le calculateur s'est trompé. Cela rassure.

De ma chambre d'hôte situé sur les hauteurs du Petit Hébert, je redescends pour rejoindre le GR 224. Arrivé à l’église je poursuis mon itinéraire en prenant sur la gauche le chemin bitumé du Rouge Chevalier. Nous arrivons devant le pignon d’un hangar, la route tourne sur la gauche et descend, nous arrivons au Val. La route fait fourche nous prenons à droite et remontons de l’autre coté du Vallon par la route des Papillons. Nous marchons entre maisons individuelles, granges et fermes, nous avons une vue étendue sur l’horizon, et les falaises blanches bordant la Seine. Au pied de la colline le Marais Verdier. Notre route se termine sur une autre formant Té et s’appelant La Côte Maquaire, nous prenons à gauche, et perdons le balisage 
bleu, partant à droite. Prenons à gauche vers le sentier des hameaux, après la dernière ferme nous retrouvons un chemin montant vers la foret. A la fourche poursuivons le chemin tout droit en lisière de la foret. Nous restons sur la même ligne de niveau et débouchons rue du Pottier.
 
Vieux pressoir copie d'écran google map
 Nous trouvons de vieilles pancartes en bois dont la flèche indique la direction du chemin entre deux grillages et les directions de Saint pierre du val à 4km et Berville à 5 km.   Malheureusement, je ne regarde pas la carte, et ne comprends pas les vieux panneaux en bois du balisage, m’indiquant Berville tout droit. Sur mon GPS je dois tourner à droite, je ne grossis pas la carte et prends la route à droite, pensant que je me détournais pour aller voir le Marais. Je suis tout étonné de ne pas voir le pressoir. Le bon chemin pour le pressoir c’est de couper la route suivre le petite sentier c’est d’ailleurs le GR 224 entre les clôtures, puis prendre à droite la route suivante. Le pressoir étant une bâtisse dans l’angle de cette route. Je prends donc la route sur la droite et descend vers le Hameau Pottier. Nous apercevons le marais, les collines bordant la Seine et les immeubles situés sur les hauteurs du Havre. Je retrouve à la fourche suivante le GR et le balisage jaune sans avoir vue la maison du pressoir, j’en suis étonné en passant devant la ferme du même nom et me dis qu’il doit être dans l’un des bâtiments et je suis un peu dessus. A la fourche entre la rue du pottier et du pressoir, nous poursuivons à gauche la rue du pottier. Dans le virage de la rue face au 721 et du 725 dans un petit renfoncement nous trouvons après les porches un chemin sur la droite, longeant les clôtures, attention le balisage est parcimonieux, nous retrouvons les champs, et apercevons au dessus des arbres le haut des mats et le haubanage du pont de Tancarville. Le chemin fait fourche, nous prenons à droite, et arrivons
à une patte d’oie inversé poursuivons à droite, puis de nouveau une fourche faisons un esse gauche-droite et au carrefour avec un triangle herbeux en son milieu, prenons à droite le chemin de la Picotière. Le GR semble avoir été refait de ce coté, puis nous prenons un chemin herbeux sur la gauche entre des clôtures. Pourquoi ce chemin ? pourquoi ne pas avoir continué la rue du pressoir ? de chemin nous retrouvons le bitume de la rue du Mont Picot, nous débouchons rue du pressoir que nous prenons à droite et un peut plus loin la rue sous le bourg sur la droite. Nous débouchons après avoir longé le parking de l’église sur la D 312. Nous sommes à Conteville. [Histoire ; Herluin, un chevalier, épousa la concubine du duc Robert Ier de Normandie, Arlette de Falaise, et lui apporta en dot le domaine de Conteville. De son union avec Arlette, le comte de Conteville eut deux fils et une fille : Odon ou Eudes, qui devint évêque de Bayeux, et Robert qui prit plus tard le titre de comte de Mortain. La fille, nommée Emma, épousa Richard Goz. Conteville fit partie du domaine ducal jusqu'au moment où Richard Cœur de Lion l'échangea, le 18 janvier 1195, avec les moines de Jumièges, contre le Pont-de-l'Arche. Entre 1180 et 1195, on y trouve Guillaume de la Mare, comme fermier de cette vicomté et de la seigneurie de Boulleville. Richard Ier de la Mare, abbé de Jumièges, rend compte de 20 livres qu’il s'était obligé de payer annuellement pour le manoir de Conteville. En 1199, le roi Jean rendit le Pont-de-l'Arche à l'abbaye de Jumièges et reprit possession de Conteville
 qu’il donna quelque temps après à Gérard de Fornival, pour le service d’un fief de chevalier. Philippe-Auguste échangea Conteville, en 1210, avec l'abbaye de Jumièges, contre le Pont-de-l'Arche. Saint Louis confirma cet échange en juillet 1246. En 1238, Thomas du Buisson vendit à l’abbaye de Jumièges un manoir qu’il possédait à Conteville, situé entre le chemin de Grestain et le chemin qui conduit à la Vigne. Wikipédia]Traverssons la départementale et prenons en face la rue de la petite fontaine. Après avoir vue le haut des mats et des haubans du pont de Tancarville, nous apercevons  les falaises blanches des rives de la Seine. [Le pont de Tancarville est un pont suspendu qui franchit la Seine entre Tancarville (Seine-Maritime) et Marais-Vernier. Dès 1931, l’accroissement continu du trafic des bacs sur l'estuaire incite la Chambre de commerce et d'industrie du Havre (CCI) à réfléchir à un pont sur la Seine. Le 7 décembre 1933, la CCI prend la décision de réaliser un « pont-route » aux environs du bac du Hode-Berville. Le 27 novembre 1935, l’avant-projet d’un pont suspendu, situé à Tancarville est finalisé et adopté dès le lendemain par délibération du 28 
novembre 1935, par la CCI qui demande la concession pour sa construction et son exploitation. La décision de sa construction est actée par une loi du 11 décembre 1940, signée par le Maréchal Pétain à Vichy et déclarant le projet d'utilité publique. En novembre 1951, la CCI, maître d'ouvrage, lance un concours international et quatorze groupements d'entreprises remettent leurs projets en août 1952. La maîtrise d’œuvre est confiée aux Ponts et Chaussées du département de la Seine-Maritime. En 1954, la Chambre de commerce et d'industrie, assistée des Ingénieurs des Ponts et Chaussées, choisit le projet qui sera réalisé. Commencé le 16 novembre 1955, le pont a été mis en service le 2 juillet 1959, dans les délais prévus. Jusqu'à la date d'ouverture du pont de Normandie, il a été le 
pont le plus proche de l'estuaire de la Seine. Son ouverture a entraîné la disparition du bac du Hode reliant Berville-sur-Mer dans l'Eure au Hode dans la Seine-Maritime. Ce bac, dommage de guerre, était réputé pour être « malcommode » En 1959, l'ouvrage possédait la plus longue travée centrale d'Europe : 608 mètres, qui reste à ce jour le record national, et deux travées latérales de 176 mètres chacune. Le poids total de la charpente est de 7 500 tonnes. Ses pylônes ont une hauteur de 123 mètres et supportent une charge moyenne de 6 000 tonnes. En raison de la nature marécageuse des terrains, la fondation du pylône de la rive gauche a une profondeur de 28 mètres, de façon à reposer sur un sol compact. Celle du pylône de la rive droite a une profondeur de 
18 mètres. La hauteur libre pour la navigation, ou tirant d'air, est de 50 mètres. Les câbles sont reliés à deux massifs d'ancrage dont le plus lourd pèse 36 000 tonnes et a des dimensions voisines de celles de l'Arc de Triomphe. Des essais en soufflerie ont permis de vérifier la tenue de l'ouvrage à toutes sortes d'oscillations dues au vent. Ce fut un des premiers chantiers de cette importance à se dérouler sans accident mortel. Wikipédia]. Faisons un esse droite gauche et prenons la route de la petite fontaine, nous descendons jusqu’à la petite station d’épuration et prenons à gauche le chemin dans les champs. Nous débouchons sur une nouvelle route que nous prenons à gauche (chemin de la Grande Chaussée) nous sommes toujours sur le GR 224, 
mais avons abandonné le balisage bleu. Nous remontons vers le village. Sur la gauche au sommet de la petite colline une belle maison au toit de chaume. Nous arrivons devant un carrefour, (sur la gauche un christ en croix). Prenons la route de droite (route du val Auzou), (attention à ne pas prendre dix mètres plus loin la D 312 ) nous sommes sur le GR et un balisage jaune, promenade familiale du marais et de l’estuaire. Sur la droite le pont de Tancarville, passons devant un château (château de la garenne), nous apercevons la Risle que je prends pour la Seine, entre les arbres le mats et les hauban du Pont de Normandie [Le pont de Normandie ; 1989 – 1995,  est un pont à 
haubans enjambant l'estuaire de la Seine et reliant Le Havre, au niveau de la commune de Sandouville, à Honfleur. La conception de cet ouvrage exceptionnel est due à Michel Virlogeux. La construction du pont de Normandie a été confiée, pour la partie béton, au groupement d'entreprises « GIE Pont de Normandie » et, pour la partie métal, à Monberg et Thorsen. Ce « GIE Pont de Normandie » rassemblait sept entreprises :  Bouygues, Campenon-Bernard, Dumez, GTM, Spie Batignolles, Quillery et Sogea. La fourniture et la mise en œuvre des haubans avait été sous-traitée par le GIE Pont de Normandie à Freyssinet. Les études générales ainsi que les études de la partie béton ont été faites par le GIE Pont de Normandie et 
ont été dirigées par B. Raspaud (Bouygues), tandis que les études de la partie métallique ont été confiées à Eiffel et Cowi-Consult. La direction du chantier a été assurée par G. Barlet (Campenon-Bernard) et P. Jacquet (Bouygues). En 1994, la portée principale de l’ouvrage bat de plus de 250 m le précédent record du monde datant de 1993 (Shanghai), mais celui-ci est perdu en 1998 pour 34 m (pont de Tatara au Japon). Son record de longueur de pont à haubans a été perdu en 2003 avec les 2 883 mètres du pont Rion-Antirion et, si l'on considère la longueur de tablier suspendu par haubanage (2 252 m), c’est le  viaduc de Millau qui prend la relève avec 2 444 m. Le coût de construction du pont équivaut à 233 millions d'euros et s'élève à 419 millions en incluant les ouvrages annexes, les études préliminaires et les frais financiers. Le tablier d'une largeur de 23,60 m accueille quatre voies pour des véhicules automobiles, deux voies cyclables ainsi que deux voies protégées pour les piétons. Le tablier est composé de deux parties. Une partie métallique, longue de 624 m, 
surplombe la Seine à 59,12 m. Cette partie est composée de 32 voussoirs de 19,65 m, chacun d'eux est relié à la tête mixte d'un des pylônes par deux haubans fixés de part et d'autre du voussoir. Le reste du tablier est en béton précontraint pour les deux viaducs d'accès ainsi que pour les 58 m de portée attenant à chacun des deux pylônes. Composés en béton précontraint, les pylônes en Y-inversé mesurent 214,77 m et pèsent 20 000 t chacun, dont 11 700 pour les armatures métalliques seules et 150 pour les câbles de précontrainte. Du fait de la sphéricité (ou de la rotondité) de la Terre, les pylônes sont espacés d'environ deux à trois centimètres de plus à leur sommet qu'à leur base. Au nombre de 184, les câbles Freyssinet ou haubans sont composés de plusieurs torons d'acier, entre 31 et 53 en fonction des efforts qu'ils doivent subir. Tous sont protégés contre les agressions extérieures par une couche de cire et une gaine en polyéthylène. Ils sont assemblés en faisceaux et sont habillés d'un revêtement dont le profil est aérodynamique. Sur toute la longueur du pont leur longueur est comprise entre 95 et 460 m. wikipédia]Le chemin du val d’Auzou tourne sur la gauche (laissons un petit chemin sur la droite) chemin plus ou moins carrossable. Nous sommes très proche de la Risle, dans une zone protégée mais cela n’empêche pas les odeurs de souffre en provenance de la raffinerie ou d’autres industries situées sur l’autre rive de venir jusqu’à nous.  Sur la carte le chemin change de nom et se nomme rue de l’épinette nous arrivons aux premières maisons de la Fontaine du Pré (Faubourg de Berville) la rue se nomme du port. Nous arrivons à Berville après avoir longé le canal de retour (je n’ai pas trouvé pourquoi ce canal se nomme ainsi. J’aurai pu imaginer qu’il permettait de sortir du port, pour ne pas encombrer l’entré de ce dernier durant le peut de temps que dure
 une marée haute.) Longeons le canal, nous débouchons dans la rue du bac (on abandonne les balisages jaune et vert). (rue se terminant en bordure de l’estuaire ou se trouvait le bac reliant les deux rives de la Seine avant que le pont de Tancarville 1955, Pont de Bretonne 1977 et plus récemment le pont de Normandie 1995 ne soit construis il me semble que le seul pont permettant de passer sur l’autre rive se situait à Rouen distant de 50km à vol d'oiseau et un peu plus de 60km par la route…). Nous passons devant l’église, coupons la D 105, prenons le chemin piéton, passons devant la Mairie Berville [Ancien port de pêche, Berville-sur-Mer est un charmant village en bord de Seine qui a su garder son authenticité. On y trouve la chaloupe "L'Annick" et le vieux gréement "La fleur des flots", témoins du passé dynamique du port. La forêt du Mont Courel, pour sa biodiversité est remarquable avec notamment la présence de landes. Depuis l’esplanade, vous apprécierez la très belle vue sur le pont de Normandie et le pont de Tancarville. https://www.eure-tourisme.fr/Fiche/Detail/Activite/Berville-sur-Mer/Berville-sur-Mer/PCU-PCUNOR027FS00066 cela fait très dépliant 
publicitaire mais c’est 
également sur un site touristique que j’ai copié ce peu de documentation sur ce village.] Poursuivons la rue du bac, coupons la D 312, poursuivons tout droit, et longeons la mairie par la rue de la Côte Cousin, la route se rétrécie, au carrefour suivant nous prenons à droite l’impasse de la Pannerie (GR, un sentier découverte, un balisage jaune), de rue nous passons à chemin, nous nous dirigeons vers le Mont Courel. Nous avons changé de GR ce n’est plus le 224, mais le 223 – E 9. Grimpons les cinquante deux mètres du mont Courel [Juché sur les hauteurs, le Mont-Courel est une forêt qui offre un point de vue exceptionnel sur l’estuaire de la Seine. Bien connu des randonneurs pour son sentier de découverte, le Mont-Courel révèle une richesse écologique remarquable, notamment grâce à la diversité de milieux qu’il accueille : landes, forêt de résineux, bois de chêne, forêt de ravin. https://fetedelanature.com/edition-2018/la-face-cachee-du-mont-courel]. Nous arrivons au carrefour en l’étoile, laissons le chemin restant sur la ligne de niveau, prenons le chemin de gauche qui nous fait grimper une dizaine de mètres de plus, on abandonne le balisage jaune. Coupons un chemin à l’angle de la parcelle 3&4, descendons en face dans le bois de la Pommeraye. C’est un beau chemin ensaché dans un ravin bordé de beaux arbres, nous débouchons sur la D 312 que nous prenons à gauche passons la rivière vilaine, dans le virage de la route nous trouvons un

château (je n’ai rien trouvé sur cette propriété) Poursuivons la route, cette départementale n’est pas facile tout en courbe, nous n'avons aucune visibilité. Après le château nous prenons sur la gauche la route de la Vallée (D 99) en direction de Saint Pierre du Val, une vingtaine de mètres plus loin nous prenons le chemin sur la  droite, c’est le chemin de l’Epinette, nous grimpons de nouveau, (GR et balisage jaune).
 En se retournant nous apercevons les falaises de silex bordant la Seine sur l’autre rive. Nous débouchons sur la route de la Côte de L’Epinette, poursuivons tout droit. Nous arrivons au carrefour et prenons à droite la rue des Quesnots (impasse des genets sur la carte google map) petite route avec de l’herbe au milieu desservant des maisons, le bitume se termine au niveau d’une fourche, nous prenons à gauche, nous sommes sur le GR et un balisage jaune. Nous débouchons sur le bitume au nouveau d’un carrefour, poursuivons tout droit la route du phare, toute petite route desservant de belles maisons. Attention après une maison à toit de chaume nous arrivons sur un triangle de pelouses devant la haie d’une maison. Le GR part sur la droite, fait un crochet sur un terrain arboré pour revenir sur la route du phare au niveau d’une fourche, nous poursuivons en la prenant à gauche) nous passons devant le phare déséquipé  de Fatouville [La construction du phare commença en 1839 pour se terminer en 1850. Le Phare de Fatouville servait à guider les bateaux sur l’estuaire de la Seine. Arrêté en 1907, il est revendu à un particulier en 1921. Il appartient toujours à la même famille. wikipédia] [Historiquement, ce phare marquait l’entrée de l’estuaire de la Seine, côté Honfleur. « Construit sur le plateau à 101 mètres d’altitude, c’était le phare qui se voyait du plus loin en arrivant au large de l’estuaire, puisqu’il se situe donc à 133 mètres au-dessus du niveau de la mer », explique Anne Durand, la propriétaire des lieux. « La première pierre de ce phare a été posée en 1839 et l’État n’a achevé la construction qu’en 1850. Il a fonctionné plus d’un demi-siècle à l’huile de baleine et à l’essence de colza. Désaffecté en 1907, il n’a jamais été électrifié et a été remplacé par les bateaux-phares marquant l’entrée du chenal. » nos hôtes peuvent bénéficier de la vue qu’offre la tour du phare… À condition d’avoir le courage de gravir les 192 marches.  https://www.ouest-france.fr/normandie/fatouville-grestain-27210/le-phare-de-fatouville-s-ouvre-au-public-5707060] Poursuivons la route dans un virage nous trouvons une patte d’oie inversée poursuivons tout droit, nous arrivons sur une fourche avec un calvaire nous prenons à droite la route de la Côte de Joble en direction de l’ancienne Abbaye sur une cinquantaine de mètres et puis le chemin sur la gauche. Nous descendons dans le bois. Dans le bas nous trouvons une fourche prenons à gauche (GR et balisage bleu), c’est l’impasse du val anglais, je fais un crochet pour voir un lavoir, l’eau par un petit canal rejoint l’étang d’une belle maison. Nous sommes dans la vallée des sources. Nous débouchons sur un chemin carrossable avec de l’herbe dans le milieu, les belles maisons à toit de chaume se succèdent. Nous débouchons sur la D 312 (route de l’estuaire), que nous prenons à gauche sur quelques dizaines de mètres. A l’abri bus nous prenons le chemin de gauche (rue du bois de la Vigne) ou (sur certaine carte, si je ne me trompe pas cela s’appelle le clos du milieu). Ce n’est qu’un peu plus haut, au niveau de la fourche que cela s’appellerait le bois de la vigne. En comparent les deux cartes ont peut si retrouver avec une bonne habitude de la lecture de carte ‘’sur le téléphone’’. Il vaut mieux malgré tout suivre la trace que vous avez copiée.) Nous montons dans le bocage normand alternance de prairies séparées par des haies d’arbres. Dans la montée il faut se retourner pour la vue, le Pont de Normandie, L’estuaire, le havre et la zone industrielle en bordure de la Seine. Nous arrivons à une fourche inversé avec un îlot en triangle, poursuivons tout droit, traversons un bois. Nous arrivons à un carrefour avec un petit triangle d’arbre en son milieu prenons le chemin de gauche (le balisage est sur un poteau ayant quelques faiblesses). C’est un chemin carrossable en foret, nous arrivons devant quelques maisons et prenons sur la gauche l’impasse de l’Arglière. C’est un chemin carrossable desservant
quelques maisons. Nous retrouvons les champs et les prairies. La trace nous fait prendre le premier chemin sur la droite au milieu des champs, sur les cartes elles portent le nom ; impasse des Poiriers, puis nous coupons la route de la vieille côte ou sur d’autre carte le haut de la côte, poursuivons en face par l’impasse des poiriers. De chemin nous passons à bitume. Notre chemin devient impasse aux fleurs. Nous débouchons rue de la petite côte que nous prenons à gauche. Longeons la D 180 (route d’Honfleur), puis nous la coupons (pas facile dans une monté avec un virage, peu de visibilité, c’est une route circulante). Prenons en face la rue du stade. Nous descendons. Quelques centaines de mètres plus loin, poursuivons à gauche la rue du stade, puis à droite la rue de la côte des Mares, c’est une petite route. Dans la fin du virage nous trouvons un chemin sur la droite traversant la foret. Nous débouchons route de la Chiais que nous prenons sur quelques mètres à gauche et à la fourche la rue de Barette sur la droite, c’est une toute petite route desservant quelques maisons. A la fourche suivante nous quittons le GR 223. (Il emprunte l’impasse du bois, puis longe les côtes des Mares pour se rendre à Honfleur par un large détour bien trop long pour mon étape d’aujourd’hui. Le faire en deux étapes était bien trop cours pour visiter la ville. Je voulais avancer.) Je quitte le GR en poursuivant à droite la petite rue Barette, passons une rivière, nous débouchons sur la D 22 (route de la Morelle) que nous prenons à 
gauche. Attention c’est une route très circulante. Laissons la C 10 sur la gauche et la rue de la scierie sur la droite, poursuivons notre départementale très roulante. Nous arrivons au carrefour avec la D 104 que nous prenons en direction du Vivier, La Malortie, Manneville et Ablon nous retrouvons le GR. Cette route est bien plus tranquille que la précédente. Je quitte le GR qui part sur la gauche par un tout petit chemin que l’on voit à peine dans la végétation. Je poursuis ma descente jusqu’aux premières maisons du village d’Ableville. Nous prenons à droite la route d’Ablon. Passons la rivière Morelle, la route change de nom et se nomme chemin du Moulin, nous longeons la rivière et traversons le hameau du Moulin Legrand, la rue monte légèrement. Nous débouchons sur la route d’Ableville et de la Baterie que nous prenons à droite. Nous longeons une ligne sncf désinfectée jusqu’au pont, passons dessous, et poursuivons la route en direction d’Ablon (crochet que l’on aurait peut être évité en traversant la voie ferrée, mais est ce que monter le talus n’est pas plus fatiguant avec un sac de quatorze kilos…) Nous montons de nouveau par la rue charrière Harang (Charrière ; Une expression que l’on utilise guère dans ma contré. (Voie par laquelle peut passer un char, une charrette. Wikipédia.) Nous rencontrons un balisage jaune (le 5). En effet la
La photo n'est pas en rapport avec le texte
route n’est pas large, elle est bordée de beaux arbres. Arrivé sur le plateau nous laissons sur la gauche la rue de Guérie poursuivons tout droit entre une haie, le château  d’Ablon et les champs 
sur la gauche. [À la veille de la Révolution, Louis-Jean-Baptiste de Brévedent est seigneur d'Ablon. En 1809, Ablon s'agrandit par la réunion avec deux autres communes : Crémanville et Ableville. Ablon fut également le siège de la dynamiterie Nobel de 1879 à 1989. Elle cessa son activité après une forte explosion qui tua cinq personnes, dont le directeur de l'usine, et en blessa huit autres le 3 mars 1988. Des vitrines furent brisées jusqu'à Honfleur, située pourtant à plus d'un kilomètre de là. Construit vers le XIIIe siècle par les seigneurs d'Ablon, le château est complètement détruit lors de la guerre de Cent Ans. Un autre château fort est reconstruit sur les mêmes lieux au XVe siècle, en 
surplomb de l'embouchure de la Seine. Il subsiste aujourd'hui de ce deuxième château une seule tour. Église Saint-Pierre-ès-Liens XVe-XVIe siècles. Le château actuel peut-être décrit comme une gentilhommière en briques roses d'époque Louis XVI, au cœur de la campagne normande, entouré d'un parc à l'Anglaise d'une dizaine d'hectares avec cèdre du Liban tricentenaire, pavillon chinois du XIXe siècle, ferme, écuries et pigeonnier du XVe siècle, allée de tilleuls formant une perspective étonnante menant au perron du château, forêt de chênes et d'érables, verger. On note la présence rare de jardins à étages, éléments du parc couramment nommés hauts et bas jardins. Les façades et toitures du château, la tour d'escalier de l'angle sud-est et le colombier font l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le 4 octobre 1990. Le belvédère fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le 24 octobre 1994. Le château et le parc sont fermés au public. Wikipédia.] Entrons dans le village par la rue du clos des Charmilles, passons devant l’église, la rue change de nom et devient des Lilas et prenons sur la gauche la rue des Tilleuls, nous coupons la rue des Magnolias ou nous perdons un balisage jaune, nous apercevons le haut des mats du pont de Normandie, poursuivons par un autre balisage jaune (le 8) en direction de Saint Nicol et de la Broche à Rotir, nous sortons d’Ablon. Après un virage de la route nous trouvons un chemin sur la gauche (chemin Galon). De chemin nous passons à bitume et entrons dans le hameau de la Broche à Rotir, nous débouchons sur la D 140 (route de Genneville) coupons la route et entre les deux entrées de maisons nous trouvons un chemin bordé de haies. Nous descendons et découvrons une nouvelle vallée ou coule le ruisseau l’Orange, nous sommes dans le Val de Cremanville, prenons la toute petite route sur la droite. Je n’ai pas l’impression d’être en Normandie, le paysage est tellement vallonné que mon esprit le compare au Limousin vers les Monts d’Ambazac. La petite route, est parsemée de maisons ou de fermes. Nous arrivons devant une fourche, prenons la route de gauche (chemin du moulin), il descend légèrement. Nous débouchons sur une route formant Té (rue ou place de la Plastique.) Nous quittons le balisage jaune, et prenons sur la gauche le chemin de la Bouveterie, c’est toujours une petite route, mais avec de l’herbe dans le milieu parsemé de maisons, on monte. Après un virage en équerre la route remonte un peu et coupe le chemin Fontaine Jourdain, nous poursuivons en face par une rue toujours aussi peu large et bordé de murs en silex et en meulière séparé de briques. Nous débouchons sur la D 277 (route de la Vallée d’Ingres) que nous prenons sur la droite, nous abandonnons le balisage jaune, passons sous l’autoroute nous entrons dans La Rivière Saint Sauveur, banlieue de Honfleur. Arrivé à la D 580 A (rue Saint Clair) nous prenons à gauche. J’arrive dans une zone industrielle ou j’ai réservé mon gîte d’un soir. 







Vous trouverez toute mon Périple en cliquant sur le lien ; 
https://randosacaudos.blogspot.com/p/mon-periple.html
Trace : 2020-07-29 FOULBEC- HONFLE.gpx


 Fiabilité de la trace originale: B   (559/61/0/-/-/61)

 Distance totale: 28.72 Km   
 Distance analysée: 28.72 Km
 Distance linéaire: 11.61 Km

 Dénivelée positive accumulée: 559.4 m
 Dénivelée négative accumulée: 628.4 m
 Altitude maximale: 97.7 m
 Altitude minimale: -13.8 m
 Altitude initiale: 79.5 m
 Altitude finale: 9.3 m
 Pourcentage de montée: 5.25 %
 Pourcentage de descente: 5.48 %
 Dénivelée positive par Km: 19.48 m
 Dénivelée négative par Km: 21.88 m

Niveau d’effort :
·        0 à 25 = niveau 1 (facile). aucune difficulté physique particulière.
·        25 à 50 = niveau 2 (assez facile). Les difficultés physiques très limitées.
·        50 à 75 = niveau 3 (peu difficile). L’engagement physique reste raisonnable.
·        75 à 100 = niveau 4 (assez difficile). L’effort soutenu, difficulté physique importante.
100 et plus = niveau 5 (difficile). L’effort est très important. I faut une réelle préparation physique.