samedi 7 février 2015

Rando en Foret de Fontainebleau - Gare de Bois le Roi - Gare de Thomery-By


Ex TMF-2 bis 

Il pourrait également se nommer le chemin des milles mètres de dénivelé positif. 

 
Attention gare de By Thomery un train toute les heures en heures creuses ;  

J'ai modifié mes quatre articles sur le Tour du Massif de Fontainebleau. La première mouture un peu compliqué privilégiait le camping de Samois. Ce dernier fermé depuis les inondations de 2016 rendait obsolète ses quatre promenades. Le TMF se réalise en 2 étapes. (La longueur des étapes n'a pas beaucoup changer.)
L'étape 3 est transformée en Rando de Gare en Gare, au départ de Fontainebleau ou de la Halte  SNCF (Fantôme) au milieu de la foret entre Bois le Roi et Fontainebleau. (Attention cette arrêt ne fonctionne que dans le sens Paris -Fontainebleau. En 2019 je ne suis pas sur qu'elle fonctionne encore...) L'arrivée se faisant à Bourron Marlotte. Il rejoint le TMF après Apremont.

L'étape, que j'avais appelé 2bis  au départ du bivouac de Bois le Roi (en bordure de la route ronde) rejoignait également la Gare de Bourron Marlotte. J'ai modifié cet itinéraire pour lui faire rejoindre la  Gare de Thomery-by. Autre gare perdue en Foret. Horaire de la semaine  Horaire fin de semaine     (Ce parcours n'a plus rien a voir avec le TMF) Ayant gardé les adresses internet j'en rappelle l'origine.



Carte IGN                          Trace GPS et Topo sans Commentaires            

Trace dans Randogps.net                             Le code mobile de cette randonnée est b306800

km      Temps      Arrêt        V/d        V/g        Dénivelé
38        7h45        0h45          4,9        4,5          1192 +

Le départ ce fait de la gare de Bois le Roi.
Dans cette Promenade j'ai essayé de ne pas utiliser les chemins que j'avais déjà parcouru, tout en essayant de garder un attrait à la promenade.

Si vous venez de Paris vous êtes sur le bon quai pour sortir
Si vous venez de Montereau ou que vous êtes garé au grand parking coté place de la gare, il faut prendre le passage souterrain. Attention en semaine vous ne trouverez pas de place pour vous garer.
 
Prendre la rue des Sesçois (rue à la sortie de la gare) sur la droite couper la l'avenue Paul Doumer et prendre en face l'avenue du maréchal Foch. Nous rencontrons le GR1 et accès gare pour le GR 2 ainsi que le TMF. Nous longeons le petit parc de la Mairie et juste avant la rue Louis Périn nous suivons les balisages qui traversent la parc en se dirigeant vers la petite cascade et la statue. Puis suivre le balisage parcours de santé. Passer à l'arrière de la mairie et se diriger vers les haies. poursuivons notre descente par un sentier qui est parfois fort encombré d'herbes. Vue que dans ce petit parc il y a 
un parcours de santé tout neuf, je pense que maintenant l'herbe sera coupé. On trouve un poteau isolé avec les informations du GR et du TMF, se diriger vers le bois ou l'on trouve un chemin de terre (La pancarte n'est pas au niveau du chemin. L'été, elle était au milieu de hautes herbes, aujourd'hui au milieu du parcours sportif). Le chemin débouche dans un autre (chemin du Dessous des Pourris) que nous prenons à gauche, nous quittons le TMF et poursuivons le GR 1. Nous arrivons l'allée de Barbeau (rue) que nous prenons à gauche, nous quittons le GR et prenons à droite l'allée (impasse) du Clos de la Mulatière, en bout sur la gauche nous trouvons un sentier, à son extrémité nous retrouvons la rue qui débouche avenue du Maréchal Leclerc (D 137) que nous prenons à droite jusqu’à la route Poupart d'Avyl que nous prenons à gauche, nous débouchons quai Olivier Métra que nous prenons à gauche et longeons la Seine, nous retrouvons le Gr mais c'est le N°2 (sur la carte il y a une erreur le Gr 1 ne suis pas la Seine vers Melun par la rive gauche, mais 
traverse cette dernière par la passerelle de l'écluse et grimpe vers Chartrette et Vaux le Pénil.) Longeons les belles maisons du bord d'eau. Certaine sont anciennes. Sur la droite un petit sentier en béton nous fait passer sous le pont et nous retrouvons de l'autre coté le quai de la Ruelle avec ses "Affolantes" [Des dizaines de maisons de villégiature des années 1900 surprennent les promeneurs des bords de Seine. Volumes complexes, hauteurs vertigineuses, tourelles médiévales, immenses toitures, vérandas cathédrales, faux colombages...
 Les majestueuses Affolantes des bords de Seine méritent bien leur nom. Ces demeures de villégiature, construites le long du fleuve de 1830 à 1914, de Saint-Mammès à Seine-Port en passant par Thomery, Samois-sur-Seine, Héricy, Bois-le-Roi, Boissettes, appartenaient à des industriels et des commerçants melunais et surtout parisiens. Avec l’arrivée du chemin de fer, ils bâtissent ces villas pour y passer l’été et les week-ends au vert, entre forêt et cours d’eau. On en trouve entre Seine Port et Thomery. «D’un point
de vue social, elles représentent l’accès de la bourgeoisie à une certaine richesse. Elles ont bouleversé l’économie locale. Le personnel, du chauffeur à la nourrice, était issu des villages avoisinants».
Des artistes comme la peintre naturaliste Rosa Bonheur ou le poète Stéphane Mallarmé y séjournent pour y puiser l’inspiration. «C’est l’époque des stations balnéaires et des plaisirs de la chasse. Il y a un besoin de construire sur des sites privilégiés, comme la vallée de la Seine. Les maisons s’implantent au plus près de l’eau car on a régulé le cours de la Seine : on cherche les vues avec de nombreuses ouvertures », reprend-t-elle. Dans la partie sud de leur zone d’implantation, entre Saint-Mammès et La Rochette, la forêt de Fontainebleau sert d’écrin à ces constructions 
affriolantes. Leur architecture est typique du XIXe siècle, avec du pastiche, ces décors collés sur les façades. Le style néo-normand est très en vogue, avec l’engouement pour les cottages de la côte normande. Aujourd’hui encore, une cinquantaine de demeures sont visibles de Seine-Port à Saint-Mammès. «Elles appartiennent à des propriétaires privés et on ne peut pas visiter les intérieurs. «L’avantage, par rapport aux villas des bords de Marne, 
c’est qu’on peut les voir plus facilement. Leurs premiers propriétaires n’ont pas eu le réflexe de se cacher », fait remarquer l’écrivain. Au contraire, ils voulaient montrer leur prospérité. (extraie du Parisien 29 aout 2017 http://www.leparisien.fr/hericy-77850/les-affolantes-font-tourner-les-tetes-en-bord-de-seine-29-08-2017-7221579.php Vous trouverez tout les détails dans le livre  de : Marie-Françoise Laborde, architecte et auteure du livre Les Affolantes des bords de Seine.] Laissons les rues de Chantemerle et de la Seine sur la gauche. Nous arrivons à la dernière maison avec son pignon moyenâgeux [cette 
 maison provient de la ville d’Amiens, me semble t'il. Elle fut démontée pièce par pièce et remonté ici. Dommage le retour de la maison était comme le pignon, mais il y a quelques années il fut démonté et jamais remis à neuf. De rue nous passons à chemin bitumeux entre foret et Fleuve [long de 776,6 kilomètres Sa source se situe à 446 m d'altitude à Source-Seine, en Côte-d'Or, sur le plateau de Langres. La Seine se jette dans la Manche entre Le Havre et Honfleur. wikipédia]
Après la foret nous retrouvons les quelques maisons de Brolles descendant jusqu'à la rive. Juste avant le panneau La Rochette nous trouvons sur la gauche le chemin de la ruelle. Chemin ravagé par le ravinement et les quelques voitures qui l'utilise. Passons la ligne de chemin de fer. Après le pont le chemin fait fourche, nous apercevons du grillage et des bornes. Sur la droite une barrière et deux chemins, l'un longeant la ligne de chemin de fer l'autre c'est celui de la Ruelle. Prenons ce dernier qui pénètre en foret domaniale. Coupons une route et nous arrivons au carrefour de la table du Roi.  Carrefour difficile à traverser, dirigeons nous sur la gauche vers le feu tricolore qui va nous facilité la tache, traversons la 606, puis la route ronde. Je m'étais toujours demandé à quoi pouvais servir ce double feu, coté route ronde. Il est toujours au vert. Il protège le passage piéton. Mais il est vrai qu'à chaque
fois que je passe je n'ai pas vu un seul piéton. Attention les boutons 
 pour la mise des feux tricolores au rouge ne fonctionnait pas le jour de mon passage.  Maintenant j'ai compris son utilité... Poussons jusqu'à la route d'Oran ou nous trouvons la table du Roi qui à été 
déplacée en 1950 pour la fluidité de la circulation. A l'époque on aurai inventé comme aujourd'hui les ronds points elle serait en son milieu...[Tous les ans, au 1er mai, les officiers des eaux et forêts, sous la présidence du maître particulier ou de son lieutenant, s'assemblaient à une table de pierre, dite Table du Roi, pour recevoir les droits et hommages de quelques usagers. Le P. Dan les énumère : c'est l'abbesse du Lys (ou quelqu'un de sa part), avec un jambon et deux bouteilles de vin ; le meunier du moulin de Poignet, à Melun, de même avec un jambon et deux bouteilles de vin ; le boulanger du four à ban du roi, à Melun, avec un grand gâteau ; les habitants du faubourg des Carmes et du Petit-Clos, paroisse Saint-Ambroise de Melun, avec cinq deniers par feu ; les nouveaux mariés et les nouveaux habitants doivent, outre les cinq deniers, chacun un gâteau. En résumé, sauf les deniers encaissés par le receveur du domaine du roi, les redevances consistaient dans les éléments d'un déjeuner pour les officiers des eaux et forêts, et c'est pour cela que la table avait été dressée.
Telle qu'elle est aujourd'hui, elle a éte construite en 1723 et réparée en 1854.
MM. Quesvers et Stein donnent de la Table du Roi la description suivante :
A l'est : TABLE DU RoI ; à l ouest : RESTAURÉE EN 1854 ; sur les quatre bornes placées aux coins : 1723. 
Cette inscription est sculptée en relief sur le rebord de cette table formée d'un seul morceau de grès qui mesure deux mètres sur toutes ses faces ; la date de son érection est gravée en creux sur quatre bornes carrées et presque brutes qui entourent cette table. Les pieds, brisés pendant la Révolution, ont été refaits en 1854, ainsi que le rappelle l'inscription gravée en creux sur le rebord ouest. (Dictionnaire de la foret).] Poursuivons la route d'Oran et au carrefour prenons à gauche la route de la table du roi, Coupons la D 115 poursuivons en face. Nous rencontrons la route de Faÿ à Bois le Roi que nous prenons à droite puis la route Virginie sur la gauche. je pensais rencontrer le GR et le TMF mais les deux ont été remplacés par un balisage jaune que l'on ne voit pas sur place. Je trouve dommage que des randonneurs traversant la foret d'un bout à l'autre soit repoussés de l’attrait principale de notre sylve. Notre foret est connu pour ses rochers et l'on a déplacé les GR hors de chaos rocheux. Lorsque je fais mon périple autour de la France, je suis principalement les GR en espérant qu'il passe par les lieux les plus caractéristiques de la région. Il est vrai que parfois je suis déçu. Réalisant mes topos d'après ce que j'ai vu, je me rends compte, bien trop tard qu'il y avait autre chose à voir à quelques pas de là. Je ne fais pas des kilomètres pour faire des kilomètres, j'essaie de faire des kilomètres pour découvrir notre magnifique territoire qu'autrement que par des panneaux autoroutier. Faisons le tour du basin centrale de la mare aux Evées [La mare aux Enées (sic), lieu de queste et de relai quand l'assemblée pour la chasse à courre est à Chailly, à la Table du Roi ou aux Hautes-Loges. De Salnove, pour préciser, ajoute : A la Mare aux Enées, dans la route Ronde. Il faut comprendre près la Mare aux Evées, par exemple au carrefour du Berceau.
Evée, œuvée ? lieu où les poissons déposent leurs oeufs.  
Mare complètement transformée par les travaux exécutés sous le règne de Louis-Philippe. Ces travaux ont eu pour but d'assainir le territoire marécageux qui l'entoure et d'assurer le débit de la mare par la création d'un ru, lequel, à l'origine, à causé des inondations : ce qu'on a peine à croire aujourd'hui. Sur le plan de 1750, la mare occupe tout l'emplacement délimité par la route circulaire actuelle ; de plus, on y trouve trois autres petites mares, l'une vers le carrefour de l'Épine Foreuse, l'autre près de la route du Nord, la troisième à cheval sur cette même route.« La mare aux Evées était jadis une vaste crapaudière, il est vrai, mais c'était le sublime du genre, le désordre primordial le plus vigoureux, le fouillis marécageux le plus riche, entouré d'un vaste 
 amphithéâtre des arbres les plus vieux et les plus remarquables. La grandeur exubérante de la végétation dans tout ce canton prouvait surabondamment que l'influence de ce marécage n'était rien moins que délétère et les exhalaisons ne pouvaient nuire aux habitations, dont la plus voisine est distante de deux lieues. Mais les forestiers ont cru faire un coup de  maître en appliquant sur ce terrain le principe du dessèchement des marais et vite on s'est mis a faucher le fouillis aquatique, puis à pratiquer des saignées qui se rattachent à une petite mare centrale et il en est résulté un beau soleil dont les rayons sont des fossés d'eau verte et des digues de sable jaune : ce que voyant, les forestiers se sont applaudis, car ils avaient réussi à tracer une figure fort régulière: « Ah ! Messieurs, disait un garde à des artistes, on a fait une bien belle chose de la Mare aux Evées depuis que vous l'avez dessinée : c'est de toute beauté maintenant. » (Dictionnaire de la foret)] Prenons sur la droite l'allée des Frênes, longeons ses nombreux canaux coupons une route faisant le grand tour de la mare, nous débouchons route de Dammarie que nous prenons à gauche et au carrefour la route Palestro à droite (pas de pancarte à ce carrefour). Ce carrefour est mal foutu, laissons un route sur la droite et une dizaine de mètres plus loin nous avons une fourche nous prenons à droite. Coupons la route de l'entrainement, puis passons au dessus d'un fossé drainant les eaux de cette partie très marécageuse de la foret. Nous arrivons route du nord renforcée au calcaire (parcelle 844-850). Nous prenons la route du rocher canon sur la droite (entre la parcelle 844 & 850) nous débouchons sur la route de l'ancien
bornage (parcelle 850). Nous longeons une multitude de Bornes, coupons la route de la Livrée puis nous débouchons sur un chemin formant Té route de Chailly à Bois le Roi (parcelle 856) que nous prenons à droite. Poursuivons notre chemin le long des bornes, puis nous prenons à gauche la route de la Laie, coupons deux routes (routes de chailly à Samois et de Barbizon à Brolle) et grimpons la rude côte nous faisant arriver sur le plateau des Monts de Faÿ. Prenons sur la droite le chemin en bordure du plateau de la route tournante des points de vues de Chailly. Nous trouvons une pancarte de la route du clocher (je pense que la route du clocher et la route tournante sont commune).  Poursuivons la la route tournante du Cuvier 
 Chatillon. il ne faut pas redescdre du plateau avant le point de vue. Le chemin fait fourche nous prenons à droite et arrivons au Point de vue du Camp de Chailly. [Pendant la guerre de 1870 les stratèges militaires y installèrent un « poste d’observation » pour surveiller l’éventuelle arrivée, à cheval bien sûr, des envahisseurs allemands.   [Le camp de Hussards établi en 1840 fut levé au bout de peu de jours ; le carrefour fut disposé à cette époque. Les soldats implantés en contrebas au Bas-Bréau était chargé de défendre ce territoire. En fait, ils furent principalement employés à construire des barrages sur la Nationale 7 (aujourd'hui D607) à l’aide d’arbres abattus en forêt.  « Une nouvelle station de l'Age de la Pierre en forêt de Fontainebleau » .
La société de préhistoire nous informe.
Situation. — Le Point de vue du Camp de Chailly, se compose d'une plate-forme elliptique d'environ 100 mètres de long sur 50 mètres de large, reliée au plateau principal par un isthme étroit, long de 40 mètres. Les dimensions de cette plate-forme étaient autrefois plus considérables et sa largeur devait atteindre près de 115 mètres, avant que les carriers aient converti en pavés une partie du banc de grès sous-jacent.
Des fouilles minutieuses nous ont permis de délimiter ce qui reste de la station, dont la majeure partie a été détruite par l'exploitation des grès ; Au point de vue géologique, le Camp de Chailly appartient au système oligocène (Sables et grès dits de Fontainebleau).
Dans sa partie inférieure, la couche archéologique renferme de nombreux foyers contenant des charbons et généralement délimités par des blocs de grès.
Nous remarquerons, qu'à l'exception de nuclei ou de gros éclats de silex craquelés par le feu.

Matière première. — Le silex de la craie semble avoir été seul employé par les préhistoriques pour confectionner leur outillage. Il provient de galets ramassés dans la forêt même, notamment vers la Glandée, au Carrefour de la Table du Roi et dans les parties basses avoisinant la Seine.
Nuclei. — Le silex a été taillé sur place, aussi avons-nous recueilli un grand nombre de nuclei et de déchets divers.

Dans le coin il existe également quelques gravures rupestres.] Sur la gauche en regardant la plaine de la bière [Appellation, constituant la partie nord-est de la région naturelle du Gâtinais, est délimitée au nord et à l'ouest par la rivière l'École ; à l'est, par la Seine et au sud par la forêt de Fontainebleau. Bière viendrait du bas-latin beria qui signifiait plaine ou campagne 
Bêtise, humaine
rase ; beria a aussi donné, avec le même sens, berrie en vieux français wikipédia] derrière la table ronde encore en place reprenons la route tournante sur la droite, puis après encore à droite la route du Solitaire, sentier à flanc de coteau, il longe par le haut le ''Bas Cuvier'', la route fait fourche et nous prenons à gauche la route de la solitude traversons le Cuvier Chatillon, lieu mythique des varappeurs [Histoire de la varappe : En 1874, le Club Alpin Français (CAF) est fondé à Paris, certains membres commencent à s'intéresser aux blocs de Fontainebleau. En 1908, dans le secteur du Bas Cuvier, Jacques Wehrlin franchit à l'aide de chaussures à clous une fissure qui porte aujourd'hui son nom (coté comme degré 3 de nos jours).
En 1910, le groupe des rochassiers prend forme, qui compte des grimpeurs ayant marqué leur temps, 
tels Wherlin ou les frères Lépiney. Le groupe se bat pour faire reconnaître l'utilité de l'escalade en forêt de Fontainebleau comme terrain d'entraînement auprès des hautes instances cafistes. En 1914, le degré 4 est atteint par Jacques de Lépiney à la fissure de la Prestat (à l'aide d'espadrilles à tiges montantes).
Fondé en 1924 le Groupe de Bleau (GDB) compte les meilleurs alpinistes parisiens de l'époque. Ils gagnaient en technique sur les blocs de Bleau, avant d'attaquer les falaises de la Seine, de l'Yonne, de la Suisse normande…
L'illustre Pierre Allain était aussi fort en bloc qu'en montagne (où son nom se retrouve sur des itinéraires prestigieux au Mont Blanc, dans l'Oisans ou encore en Italie, notamment dans le Mercantour, au Corno Stella). Le groupe comptait d'autres talents comme Boby Arsandaux, les frères
Léninger ou Authenac, rejoint très vite par des  figures marquantes de l'escalade de cette époque comme Pierre Chevalier (inventeur en 1943 de la corde d'escalade en nylon) et Henri Brenot (inventeur du jumar).
En 1934, Pierre Allain ouvre "l'Angle Allain" au Cuvier Rempart (coté 5+, cette voie était à l'époque le premier 6 de la forêt) et invente le chausson d'escalade l'année suivante.
Après la Seconde Guerre mondiale, Pierre Allain eut pour "disciples" des hommes qui allaient marquer l'histoire de l'alpinisme : Jean Couzy, René Ferlet, Guy Poulet, Guido Magnone, Jacques Poincenot, Auguste Fix.
En 1945, Maurice Martin fait l'inventaire des blocs du Bas Cuvier, soit le 1er topo d'escalade.
Un peu plus tard, se distinguèrent Robert Paragot et Lucien Bérardini. René Desmaison, fréquenta également la forêt, ayant une demeure non loin de Larchant. L'enchainement du circuit Mauve de la Dame Jouanne en moins d'une heure demeure une de ses performances marquantes.
Les massifs à la mode sont alors le Cuvier (les rochers les plus durs), la Dame Jouanne (les rochers les plus hauts), Malesherbes, Chamarande, Le Vaudoué (rochers des Trois Pignons aujourd'hui propriété privée).

Apremont ; Mare aux biche ou plutôt du canard
Les massifs des Trois Pignons ainsi que ceux de Malesherbes ont bien failli être privatisés, l'action du COSIROC (Comité de Défense des Sites et Rochers d'Escalade, association née en 1962) a été déterminante dans l'arrêt de ce processus.
En 1969/1970, Pierre Nédélec, avec d'autres passionnés, balise un parcours de randonnée qui fait le

tour du massif des Trois Pignons, le futur parcours des 25 bosses qui, avec un dénivelé de 800 m,  
permet désormais d'offrir un terrain d'entraînement aux longues marches d'approche montagnardes.
Les années 1975-1985 ont vu se distinguer moults grimpeurs passionnés, c'était encore pour certains l'occasion de s’entraîner (et parfois de tester le matériel avant les expéditions en montagne. À l'époque, le Bas Cuvier et la Dame Jouanne était les fiefs, mais l'on découvrait toujours de nouvelles voies également au Rocher St Germain, au Rocher Canon à Appremont, dans les Trois Pignons. Ils ont laissé leur empreinte et parfois leurs noms sur ces rochers : Adelet, Amiot, Ardouin, Caltier, Canteras, Cellier, Cousin,
Divaret, Fort, Lepage, Michel Libert, Didier Mignot, Alain Michaud, Perrin, Tetard, Michel Dufranc, Patrick Cordier, Robert Mizrahi, Jérôme Jean-Charles, Thierry Bienvenu, Pierre Richard, Jacky Godoffe, Jo Monchaussé, Jean-Pierre Bouvier, les Frères Le Menestrel, etc.
Les années 1985-2015 consacre l'activité sportive en tant que pratiquée pour elle-même et non plus comme subalterne à l'alpinisme ou à la falaise. On vient de partout dans le monde pour pratiquer le bloc à Fontainebleau.

De par ses particularités géologiques et sa proximité de Paris, le massif de Fontainebleau occupe une 
place de choix dans l'histoire de l'escalade et de l'alpinisme en France. wikipédia] Descendons le chemin, ou nous rencontrons le GR et le TMF. Traversons le parking, nous arrivons au tunnel permettant le franchissement la D 607. De l'autre coté du tunnel nous abandonnons les balisages et prenons la route de la solitude face à nous. Longeons une parcelle grillagée, coupons la route de Barbizon à Fontainebleau, poursuivons la route de la solitude parcelle 717 grimpant les pentes d'Apremont. En haut de la butte nous rencontrons le sentier bleu à la lettre "Z" que nous prenons à gauche. Attention à bien suivre le balisage qui est difficile à voir par sa couleur bleu terne. Mal positionnée sur les rochers et avec les nombreux faut sentiers il est facile de s'égarer sur cette platière. Le risque n'est pas de se perdre, mais après avoir tourné en rond, de reprendre les marques dans le mauvais sens. On perd du temps et l'on fait des kilomètres en plus avant de s'apercevoir qu'il faut faire demi tour, alors sur 38 et 1100 m de dénivelé positif, ce n'est pas utile. Oups certaine marque jaune sont mieux positionnées pour suivre l'itinéraire que les marques ''ancestrale'' bleu. Nous arrivons à la mare aux biches, ou cela fait plusieurs fois à des saisons différentes, que je vois un canard ou un couple de col vert. Aujourd'hui ce n'est qu'un canard. Attention ici il faudrait plus s'occuper du balisage que de la mare et de ses habitants, le sentier faisant une espèce de boucle mal balisée et difficilement visible surtout que nous descendons entre deux rochers très  étroit. Moi cela me plait fortement, de me contorsionner entre deux rochers et de chercher ou poser le pied, mais des traces semblant plus facile peuvent vous faire perdre l'itinéraire.
Nous arrivons sur une allée ou nous cherchons les balisages qui sont n'y fait et tout à faire de ce coté. Sur la droite nous avons des escaliers et heureusement nous trouvons un balisage orange situé à 2 mètres de haut. C'est le nouveau point de repère que nous devons suivre. Passons des poteaux avec des fils de fer en croix de Saint André et nous arrivons à l'intersection entre le balisage 6 & 6-6. Nous prenons à gauche le balisage 6 vers la gorge aux Néfliers et surtout le balisage orange. Nous  abandonnons sur le plateau le balisage bleu et le jaune que nous venons de retrouver pour suivre sur la droite le balisage orange et la route du cul du chaudron (route ou il manque une pancarte,) (On remercie le ciel que les instances dirigeants la foret on accepté une autre couleur que le bleu. Sans pancarte il était difficile de décrire notre bifurcation)  Nous quittons les balises, sauf l'orange qui se trouve à environ deux mètres de haut. Marquage pour les cavaliers. Nous abandonnons le balisage orange, un peu avant le bitume, traversons la route goudronnée de Sully poursuivons en face la route du Cul du Chaudron, nous arrivons au
carrefour des Monts Girard prenons à gauche (parcelle 732) la route du puits aux géants se trouvant sur la gauche des GR-TMF, nous longeons une parcelle grillagée. Nous arrivons au carrefour du Grand Hêtres, ou nous prenons la route du Faucon sur la gauche, (parcelle 731-739), nous débouchons sur une route faisant patte d'oie poursuivons sur la droite (sur la gauche c'est la route Michelet), coupons la route de la plaine de Macherin et poursuivons en face, nous grimpons la butte en calcaire de Beauce coupons la route Féron. Nous arrivons au carrefour Fauconnier parcelle 738-746-745-737-730 poursuivons la route du Faucon, nous coupons la route ronde D 301 nous y trouvons également le balisage bleu N°7 poursuivons en face la route du Grand Duc. Nous arrivons sur la route bitumée de la Tillet. Nous sommes au carrefour du Grand Duc, traversons la D409 et prenons en face la route de la Fosse à Râteau (parcelle 105) elle fait tout de suite fourche et l'on prend sur la gauche la route Renard, nous arrivons au carrefour Renard, continuons la route renard, couper le sentier bleu et descendons la Gorge aux Houx, nous arrivons à un carrefour avec la route de l’ermitage (parcelles 111-112), abandonnons la route Renard pour prendre la Route Guillaume de Rondelet, vers la route du Mont Aigu (route légèrement à droite) c'est également le GR. Nous
rencontrons le balisage bleu, poursuivons le bleu et le GR, puis la route fait fourche, laissons la balisage bleu partir sur la gauche, poursuivons jusqu'au carrefour ou nous trouvons les routes Paul Delaurme, des Oiseaux de Proies, et la route du mont aigu, Poursuivons parcelle 116 la route Guillaume Rondelet en direction de la route Jean, pratiquement en haut, la route fait fourche, nous avons un petit muret de pierre, laissons peut être par ignorance le chemin de droite semblant se diriger vers des carrières pour prendre le chemin de gauche, le chemin tourne sur la droite et rencontre le chemin de Vers (parcelle 116 ) que nous prenons à droite. Attention ici ce n'est pas facile de ce retrouver la route fait fourche nous prenons à gauche, elle fait de nouveau fourche nous prenons à droite et nous retrouvons la route Guillaume Rondelet (vous dire que j'ai un peu erré dans le coin serait une gageure, mais le secteur n'est pas facile à expliquer) https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi-qalfUoMMrdFpwfs3lwU9ncZRype3D4-qCUoYkDoDesT3_Xyn9BgWrwCP19ttJYnYmmd-g04C6BwVWg3OyTUBFdQuiIJpyvHLeQmWm6JIYuF92YbyBrtkXzpy1740VDFbmXMHm8WpxS0/s1600/IMG_20190311_111206.jpgelle fait de nouveau fourche nous prenons à gauche. C'est un nœud de chemin, je vais voir une grotte. Nous descendons légèrement et arrivons parcelle 116 nous prenons la route Jean. (Laissons sur la droite la route du houx, continuons de descendre la route Jean, nous arrivons à une fourche, en réalité c'est la même route déplacé par les Vététiste, "ou pas", des arbres étant tombes en travers du chemin, ils ne sont pas coupés, on choisi suivant sa morphologie le chemin de droite ou de gauche. Nous arrivons à un carrefour je prends à droite parcelle 121, coupons une route et grimpons dans le Long Bayau, nous rencontrons des escaliers. Dans le haut nous rencontrons la route du Sommet et le balisage bleu que nous prenons à gauche sur une dizaine de mètres puis à droite toujours la route Jean. Coupons la route du Cul Blanc nous sommes sur un plateau calcaire. Traversons le plateau et nous arrivons sur une route formant Té ; sur la gauche la route Dutour. Sur la droite (parcelle 122) la continuité de la route Jean que nous prenons, mais l'on se demande bien pourquoi la route Jean tourne brusquement à gauche vers la route du Long Boyau (parcelle 124) nous débouchons sur un carrefour ou nous trouvons la route Michaux, sur la droite la route du Séquoïa. Poursuivons tout droit par la route Michaux. Au carrefour suivant Parcelle 123 nous trouvons la route du Merisier, du Chêne Rouge et Michaux. Nous prenons en oblique sur la gauche la route du chêne rouge. Nous allons entamer un grand détour pour contourner l'ancien polygone de tir devenu, centre d'entrainement sur piste des motards de la gendarmerie, puis pour traverser la D 607, infranchissable entre l'Obélisque de fontainebleau et https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjWeuWnTJTRA8Z1RVpv_of3amScshD96PlKeB2mY4HD3PDYLv3lJhwvg8aztIzB3G0F1xpk6IBgwkaCasGg6-HVlZOHpwDkYD5Vq0waU9TfYXIVo44YKLduMb0_9b0wohB1EUD6ymO39Ac/s1600/IMG_20190311_124326.jpg la Croix de Saint Hérem.) juste après le carrefour du chêne rouge nous avons un hêtre avec une branche faisant une belle lucarne. Nous débouchons route du Long Boyau que nous prenons à droite. La route fait fourche nous prenons à gauche la route Hélène parcelle 127. Au carrefour qui ne semble ne pas en être un laissons la route Saint Hubert et continuons la route Hélène, nous débouchons sur une route formant Té nous prenons à gauche. On se dirige vers le polygone. A la clairière nous prenons le petit sentier  nous faisant contourner le terrain militaire au plus prêt. La suite n'étant pas facile si vous n'avez pas de GPS continuez la route Hélène jusqu'à la route ronde (ou presque jusqu'à la route ronde) et prendre à gauche la route d'occident qui descend dans un vallon moussu. Parfois il faut mieux se rallonger que de chercher son chemin.) Nous longeons le terrain militaire, puis nous apercevons dans un vallon un sentier qui descend, attention chemin à tiques (j'ai fait l'itinéraire l'hiver et les fougères n'avaient pas encore pointées le bout de leur feuilles.) je suppose que si l'on continue tout droit le sentier retrouve la route d'Occident qu'il faudra prendre à gauche. Descendons dans le vallon jusqu'à la route d'occident que nous prenons à gauche. Nous trouvons deux traces de sentier sur la gauche réalisées par les motos de la gendarmerie, (Sur la gauche nous sommes dans le terrain militaire du Polygone), au milieu des traces, un pin avec un rond bleu perché sur un rocher. [Un peu d’Histoire :
Extraie tiré des adresses suivantes : http://www.motards-de-la-gendarmerie.info/polygone.htm
L'histoire de l'école d'application de l'artillerie à Fontainebleau est étroitement liée aux défaites françaises devant les armées prussiennes puis allemandes.
Installée à Metz par Bonaparte alors Premier consul depuis 1802, l'école a été évacuée le 15 août 1870 sur Paris afin de ne pas être enfermée dans la ville menacée de siège par l'armée prussienne.
Voici un extrait de la correspondance de Napoléon
Correspondance militaire de Napoléon Ier
Extraite de la correspondance générale et publiée par ordre du ministère de la guerre, Tome troisième.
Paris - 1876 
Dispositions ordonnées pour l’école de Fontainebleau au maréchal Berthier
Saint-Cloud, 12 thermidor an XIII (31 juillet 1805)
    "Mon intention est qu’un polygone soit établi à Fontainebleau. On choisira, à cet effet, une allée de la forêt où l’on puisse établir une butte à 240 toises. Il y aura à cette batterie une pièce de 6 et une pièce de 12 sur affût de campagne, un obusier, une pièce de 12 sur affût de côte, une pièce de 12 sur affût de place, une pièce de 24 sur affût de siège, deux mortiers, l’un de 8 pouces, l’autre de 12. La batterie, les plates-formes, la butte, tout sera construit par les élèves et sera établi avant le 1er vendémiaire. Mon intention est que chaque élève aille au polygone trente fois au moins par an, et tire lui-même de boulets et des bombes.
J'ai retrouvé le vase de Soissons*... Loin d'une route accessible en voiture
Il semble que cette lettre de Napoléon soit bien à l'origine de la création du polygone d'artillerie de Fontainebleau. Cet espace militaire, affecté au Ministère de la Guerre par décret de 1875 puis de 1939, sera mis à la disposition de l'Etat-Major Centre Europe après le second conflit mondial.
L'instruction est  très variée ; outre les exercices extérieurs (écoles à feux, batteries attelées, services en campagne, équitation, etc.)
Après la guerre et l'annexion de l'Alsace et de la Moselle, l'école d'application de l'artillerie et du génie est (re)créée à Fontainebleau le 11 décembre 1871.
1874 Création du polygone de tir entre la rocher de la Salamandre et le Long Boyau militaire (155 ha). Un peu plus tard l'école s'agrandira en englobant d'autres dépendances du château : le pavillon Henri IV où sont les chambres des sous-lieutenants, et le pavillon des princes pour les aspirants logés en dortoirs. Un grand polygone est taillé dans la forêt avoisinante. L'instruction, initialement calquée sur celle de Metz évolue vers un enseignement plus pratique. De cette école sont former en dix mois les futurs commandants de batterie de 1914. L'instruction dispensée à ''Bleau" est très variée ; outre les exercices extérieurs (écoles à feux, batteries attelées, services en campagne, équitation, etc.) le programme comprend : histoire et géographie militaires, cours de mécanique, étude de la manœuvre des machines, cours d'hippologie et d'hippiatrique, cours de dessin, coupes géologiques de terrain, étude de l'aéronautique, applications de l'électricité, leçons facultatives de bicyclette, conférences sur le "rôle social de l'officier"; en 1913, cours d'automobilisme.
Le 8 mai 1913, le roi d'Espagne Alphonse XIII et le Président de la république française Raymond Poincaré en visite officielle à Fontainebleau viennent assister à l'école d'artillerie à des démonstrations de tir au canon. Le déclenchement des hostilités en 1914 interrompt les activités de l'école pendant neuf mois.] Nous prenons la route du Venin sur la droite, mais la pancarte semble mal positionnée, elle indique un sentier avant une barrière qui grimpe dans le rocher de la Salamandre, sauf que cette route cavalière n'est pas entretenue et l'été elle sera sous les fougères. Une vingtaine de mètres avant la barrière nous avons un pin avec des branches descendant jusqu'au sol, dont les plus proche du sol ont été coupées à un mètre du tronc. Nous trouvons sur la droite une sente mieux marqué au sol, (même l'hiver) nous permettant de gravir le rocher de la salamandre.
[ François Ier contre Serpent géant Alors que la longueur des plus grands serpents vivant en forêt n’excède guère le mètre, il en est un qui d’après la légende atteignait 18 pieds, ce qui fait quand même plus de 5,80 m, pour un poids qu’on pouvait estimer à un minimum de 160 kg. Pas mal pour un serpent européen, même s’il est bien loin du plus grand serpent capturé, un python réticulé de 15 m. Bien entendu, ce monstre venimeux n’échappait pas à la règle de trois : mangeur, tourmenteur et ravisseur de gens. « L’animal vivait dans les amas de rochers au sein desquels il se dissimulait. Ils lui offraient également protection, car ainsi il pouvait faire face à ses adversaires incapables de l’aborder à plusieurs en même temps. Un beau jour, François 1er décida d’en finir avec l’animal qui semait terreur et désolation. Le roi, à qui on ne la faisait pas, se fit tailler une armure couverte de lames de rasoir, et partit en forêt. Il débusqua le prodigieux serpent qui aussitôt chercha à l’étouffer en enroulant ses anneaux autour de lui, selon la bonne vieille méthode des serpents constricteurs. Mais c’était sans compter avec l’armure inhabituelle de sa courageuse Majesté. Ce qui devait arriver, arriva : le serpent se débita de lui-même en morceaux et le roi eut tout le loisir d’achever la bête sans trop se mouiller. Deux bons coups de dague au travers la gorge et le tour était joué. Il put ainsi rentrer au château sous un tonnerre d’applaudissements et d’éloges, s’assurant du même coup d’un ou deux points supplémentaires aux prochaines élections »
Je rapproche cette légende qui n'est pas précise sur le lieux du rocher de la salamandre amphibien emblématique pouvant vivre sous l'eau et sur terre et emblème de François Premier. (légendes de cet article proviennent : traditions et légendes en seine-et-marne)] Traversons le rocher de la Salamandre, nous débouchons route de Milly que nous prenons à gauche, longeons l'espèce de petit trottoir le long de l'aqueduc de la vanne se trouvant en souterrain à cet endroit, nous apercevons au loin la construction permettant la visite d'entretien de l'ouvrage. Nous arrivons aux parcelles 135-145 et prenons sur la droite la route de la Salamandre (c'est un peut avant la construction permettant les visites d'entretiens.) Nous arrivons à un carrefour ou seul deux routes dispose d'une pancarte. Coupons la route d'Achère et poursuivons la route de la Salamandre, nous grimpons le Mont Enflammé. Nous arrivons au carrefour du Mont Enflammé, poursuivons la route du rocher de la Salamandre parcelle 143. Nous débouchons route de la Chimère que nous prenons à gauche (parcelle 150) en direction de la D 152. Traversons la départementale, nous trouvons un chemin en face que nous prenons après avoir traversé un fossé et passé un petit talus empêchant les voitures de pénétrer dans le massif. Nous arrivons route de Valmy que nous prenons à gauche.  (Pas grand choix dans ce triangle D152-D607et D 301, pas de tunnel comme sur la D 607 au carrefour de l'épine, le seul endroit ou il serait possible de traverser en sécurité serait d'aménager l'aqueduc de la vanne, pour que le randonneur puisse traverser. Avec de la volonté cela devrait être possible et certainement moins cher qu'un tunnel. Un platelage métallique pour ne pas marcher et dégrader la protection du tuyau, un haut garde corps grillagé pour éviter le suicide et le jet de projectiles sur les véhicules, deux escaliers et le tour est joué, et l'on a désenclavé ce secteur qui ne l'était pas il y a encore trente ans. Mais l'on a choisi une autre solution diviser le sentier 9 en deux parties et isoler totalement ce triangle) Nous arrivons parcelle 149 route du Faune, que nous prenons à droite, route devenue sentier qui sera difficile à trouvé l'été. Après une première partie sous les fougères, dans la grimpette le chemin fait fourche nous prenons à droite. Traversons le rocher du Mauvais Passage. La route se perd un peu au milieu de la pente dans un amas de branches laissées au sol (pourtant nous ne sommes pas en réserve biologique.) Nous débouchons route des Dryades que nous prenons à gauche, coupons la route des Satyres, nous arrivons au carrefour du Bonheur (Parcelles 149-157-156-148) ou nous rencontrons le GR 13. Prenons pratiquement en face (parcelle 156) la route de la Tendresse en direction du carrefour des Demoiselles, nous grimpons et coupons la route des Soupirs. Nous traversons un grand carrefour et poursuivons parcelle 155 la route de la Tendresse dans une jeune plantation. Traversons la D 63E2 au carrefour de Jemmapes, prenons en face la route de Jemmapes, nous trouvons sur la droite un beau pin greffé. Passons la barrière, coupons une route et au carrefour suivant nous trouvons sur la droite un beau pin greffé ou l'on voit bien la différence entre le pin sylvestre et le pin laricio. [pins comportant des boursouflures. Greffage des pins dans la forêt de Fontainebleau
la Revue Forestière Française : il est à plusieurs reprises, fait mention du greffage des pins. Or, il y a plus de cent ans, la question avait déjà retenu l'attention des forestiers. Un article paru dans les Annales Forestières en avril 1843  (MARRIER DE BOISDHYVER. - Greffage des pins dans la forêt de Fontainebleau) a donné d'intéressantes précisions sur la greffe herbacée qui était pratiquée. « Cette greffe ne peut s'effectuer qu'à l'époque de la végétation du printemps, au moment où la pousse terminale a acquis les deux tiers ou les trois quarts de son allongement. Elle se fait en fente sur des sujets de trois à six ou huit ans de semis. Le pin sylvestre paraît le plus propre de tous à recevoir la greffe des pins à deux feuilles qui n'ont qu'une sève... « Suivant le plus ou moins de précocité de la saison, le greffage commence à Fontainebleau du 15 au 25 mai et demeure praticable pendant douze à quinze jours. « La pratique a enseigné qu'il faut de préférence s'attacher aux sujets dont la pousse terminale est environ de la grosseur du petit doigts...
« Les greffes se cueillent à l'avance à l'extrémité des branches, latérales des pins dont on veut reproduire L'auteur trouvait comme avantage de la greffe « la propagation prompte des pins les plus précieux, en créant des porte-grains au moyen desquels on obtient sur place des semences qu'il faudrait tirer à grands frais des lieux éloignés, d'où elles arrivent souvent avariées. C'est dans ce 
dessein que le greffage des pins en laricio a lieu annuellement à Fontainebleau, et avant un quart de siècle, cette forêt pourra rivaliser avec la Corse pour livrer des graines de laricio de bonne qualité et à bas prix ».Cent quatre mille pins sylvestres dans la forêt de Fontainebleau ont été ainsi greffés en laricio et autres espèces, considérées à l'époque comme « encore rares ». Consulté par la rédaction de la REVUE FORESTIÈRE FRANÇAISE, sur le sort des pins laricio ainsi greffés, M. Γ Inspecteur principal - CLÉMENT JACQUIOT a bien voulu, par une lettre datée de juin 1949, donner les indications complémentaires suivantes: « On trouve encore des pins laricio greffés dans beaucoup de 
parcelles résineuses de la forêt de Fontainebleau. Ces pins sont toujours vigoureux et d'une forme parfaite. Leur diamètre varie de 60 à 80 cm. Il est assez difficile d'évaluer leur nombre, car ils sont irrégulièrement dispersés dans des peuplements de pin sylvestre. Le nombre ne doit plus dépasser 1.000 ou 1.500, par suite des réalisations progressives au cours des exploitations normales, mais surtout à la suite des incendies qui, au cours des cent dernières années, ont parcouru au moins une fois la presque totalité des parcelles résineuses de la 
forêt.] Revenons sur notre route de Jemmapes Nous arrivons à la parcelles 147 - 153 ou nous rencontrons le GR (qui ne se trouve pas encore malgré le temps sur la carte) nous prenons à droite (parcelles 154-153) la route de la colombe, nous trouvons un très beau pin greffé avec la balise du GR. (profité pendant qu'ils ne sont pas coupés (tous non pas de rond bleu), et qu'ils sont encore en vie. Admirons le travail du forestier réalisé à la fin du 19ème pour peupler ses "affreuses zones désertiques...". Aujourd'hui on recrée de grands espace vierge à grand frais d'engins polluant, qui se combleront certainement sans entretien de ronces, raisin d’Amérique et de Houx. L'ONF ne perd plus son temps à se genre de recherche et une fois qu'ils auront disparut il n'y aura plus que les blogs et les photos pour se souvenir du travail de nos anciens.) Passons le carrefour Colombe poursuivons le GR, nous arrivons à un carrefour parcelle 172 ou nous coupons la route du pinson poursuivons tout droit, la route change de nom et devient route du Pape. Coupons les routes Ypréaux, de la Mésange et des Erables et Déluge poursuivons le GR. Nous arrivons au carrefour parcelle 178. Face à nous des grillages, mais un portillon permet de traverser la parcelle en régénération, nous arrivons enfin au carrefour de la Croix St. Hérem. [M. Domet dit que la Croix de Saint Hérem fut élevée entre 1655 et 1664 ; le marché que nous reproduisons nous fournit la date exacte : 1660. (vous trouverez le texte dans le dictionnaire de la foret.
Cette croix, sur le plan Defer (1697), est appelée la croix de Hérant. Senancour lui donne aussi ce nom. Dans le Livret des chasses du Roi, en 1725, le sieur Mouret l'appelle croix de Saint-Héren ; elle sert neuf fois de lieu d'assemblée pour la chasse à courre. Le 15 octobre 1748, devant le roi, assemblée pour la chasse au sanglier.
Détruite en 1793, elle fut réédifiée en 1827 et reconstruite en pierre en 1864. C'est sur son 

emplacement qu'ont eu lieu les événements historiques que nous allons relater,. mais il ne faudrait pas dire, suivant la formule commune, qu'elle en a été le témoin, car le premier se passe avant sa construction, et les deux autres après sa destruction, avant son rétablissement.
Le 16 novembre 1646, la reine récente va, avec le roi, le jeune Louis XIV, au devant du duc d'Orléans, son oncle, qui revient de la prise de la ville de Mardick.

Le 26 novembre 1804, Napoléon y attend le pape Pie VII, en donnant à sa démarche la couleur d'une rencontre fortuite, au cours d'une grande chasse.
Enfin, le 15 juin 1816, Louis XVIII vient avec son neveu, le duc de Berry, A la rencontre de la princesse Caroline de Naples, qui va devenir la duchesse de Berry.] Traversons la D607 avec toute les précautions nécessaires, deux fois deux voies en haut d'une cote, attention aux voitures qui se mettent sur la seconde fille et qui ne vous verrons pas si l'on vous laisse traverser. Après le haricot central attention aux voitures qui ne mettent pas leur clignotant. Suivons la route ronde sur 200 mètres et prenons sur la gauche la route de la vallée aux Cerfs, nous longeons une parcelle grillagé en régénération ou l'on a laissé trois gros chênes qui n'ont pas survécus à leur isolement. Descendons et prenons sur la droite la route de Clermont. Coupons les routes des Ventes Bourbon et du Forts de Marlotte, ou nous retrouvons un GR, poursuivons tout droit. Nous prenons sur la gauche la route de la Chevrette, passons le carrefour d'Hippolyte, poursuivons tout droit coupons la route de l'inspecteur générale, coupons la route de Jemmapes, et nous arrivons à la route de Valmy. Voilà tout ce détour pour revenir sur la route de Valmy. Si vous ne désirez pas monter au carrefour du Daim par la route de la Fanfare, vous pouvez prendre à droite la route de Valmy, jusqu'au carrefour de la mare d'Episy. Poursuivons donc notre trace par la route de la Fanfare et grimpons le Mont Merle, au carrefour du Daim nous prenons sur la droite la route du Daim, coupons la route d'Anvers et de l'Echo se trouvant au même carrefour et un peu plus loin la route de la Palette. Nous arrivons au carrefour du Rocher aux Nymphes, coupons la D 58. Derrière nous trouvons une fourche avec la route Médicis et des Placereaux, prenons la route des Placereaux sur la gauche, passons sous l'aqueduc de la vanne traversons la D148 et poursuivons en face. Coupons la route de la Percé et au carrefour suivant nous prenons à droite la route d'orient, coupons la route de la Croix du Grand Maître, nous arrivons au carrefour de la mare d'Episy. (Mare qui se trouve dans la parcelle 40. Mare qui n'est que l'ombre elle
La mare en février 2011
mars 2019














même, c'est devenu un trou d'eau boueux faisant la joie des sangliers. Même la petite construction en pierre est presque à sec.) [Ce n'est pas qu'un trou d'eau dans un lieu un peu plus étanche qu'ailleurs il y a une construction en grès délimitant la source. Quoi que sur le site de will77 publié en fév. 2011 j'ai trouvé une photo ou ce n'est qu'un trou d'eau. En 2018 des arbres cachent la construction du puits. Et puis une légende agrémente le site. Celle du chasseur noir, ou Grand Veneur : Le chasseur noir est une très longue légende que l'on peut situer un peu partout en foret voici un extraie se rapportant à ce canton
La mare en 2014
[En 1899  un petit garçon de Veneux-Nadon. (Hameaux devenue village proche de Moret) Ce dernier l’aurait aperçu dans un fourré du Chêne feuillu, à la tombée de la nuit. Il le décrivit comme un grand homme noir habillé de vêtements très collants. Il montait un cheval qui galopait sans faire de bruit. La même année, une jeune Ecossaise aurait rencontré ce fantôme à la Mare d’Episy. Le scénario est classique : aboiements de chiens, sons de cors qui semblent d’abord lointains puis se rapprochent rapidement. Quelques précisions : les notes de l’instrument étaient longues et tristes et les yeux des chiens de la meute flamboyaient comme des braises dans l’obscurité. Le Grand Veneur qui était vêtu de noir, d’une sorte de pèlerine flottante et portait un cor de chasse brillant salua la jeune fille au passage. Détail inédit : les chiens, le chasseur et le cheval semblaient vaporeux, comme effacés.
- Historiquement, il serait tout d’abord apparut à Charles VI, mais aussi à Louis XII en 1499, puis à François 1er, Charles IX, Henri IV et de nouveau à Louis XIV en 1698. Concernant ce dernier, l’abbé Guilbert nous apprend que sur la route de Moret Louis XIV rencontra le chasseur noir qui le prévint de certains faits particuliers dont il ne parla à personne, mais qui furent confirmés plus tard par un maréchal-ferrant, parent de Nostradamus. On rapporte également de façon fantaisiste qu’il aurait rendue visite à Napoléon Ier la veille de son abdication.
                        - En 1553, dans la Gorge aux loups, il serait apparut à Diane, fille d’Henri II, et à son époux Horace Farnèse.
                            - On dit qu’il se rendait visible particulièrement à certaines époques troublées et présageait des événements tragiques, ou la mort dans l’année pour celui qui l’avait contemplé de trop près.
                          - Il aurait annoncé à Louis XVI son décès prématuré et fait de même plus tard au duc de Berry, son assassinat par Louvel. Dans le même ordre d’idées, il aurait été aperçu peu de temps avant la mort du duc et de la duchesse de Bourgogne.       
    
        - Touchard-Lafosse va encore plus loin puisque d’après ce qu’il rapporte l’avertissement du Veneur était adressé directement à Gabrielle d’Estrées. Comme d’habitude le roi part chasser en forêt, mais voyez  plutôt : « Henri IV courait le cerf dans la forêt de Fontainebleau ; Gabrielle l'accompagnait. Il existait dans ce temps-là une vielle tradition populaire sur un prétendu grand-
veneur qui, depuis plusieurs siècles, chassait à grand renfort de meute et de cors dans cette forêt. Lorsqu’un événement sinistre devait se passer à la cour. Alors le grand-veneur était bon à consulter : il donnait des avis salutaires, et prévenait, s'il était écouté, de terribles catastrophes. Or, le roi, pendant un repos de chasse, déjeunait joyeusement avec Gabrielle et plusieurs de ses courtisans, lorsqu'un bruit de chiens mêlé de fanfares se fit entendre assez près.
                      « Bassompierre, montez à cheval, et voyez ce que c'est ! » ordonna le roi.
                Après un quart d'heure d'absence, le compagnon du roi revint: il était pâle et pensif.
                 « Eh bien! lui dit Henri, avez-vous vu le grand-veneur ? »
                « Non, Sire, mais je l'ai entendu assez près » 


                  « Oh! Par ma barbe, c'est trop fort ! »
                « Il m'a parlé, Sire »
                « Et que vous a-t’il raconté ? »
                 « Je ne puis le répéter a Votre Majesté qu'en particulier ».
                      Et le roi s'étant retiré un peu à l'écart avec son favori, celui-ci reprit : « Cette voix, humaine ou infernale, m'a crié que si Votre Majesté ne renvoyait pas dès aujourd'hui Melle Gabrielle, il lui arriverait, à elle, un grand malheur » 
                         Henri ne parla point de cet étrange avertissement à sa maîtresse, et il n'eut garde de s'y conformer. A trois jours de la, Gabrielle d'Estrées expirait dans d'affreuses convulsions »

                       - On assure également qu’il se montre régulièrement tous les cent ans à la Croix de Montmorin.
                        - Divers gens, affirmèrent avoir vu le Chasseur Noir ou entendu son cor, le soir, vers le Rocher aux Nymphes ou pendant les nuits de tempête. D’autres l’ont rencontré par certaines nuits sans lune. extraie de traditions et légendes de seine et marne.]
Ce n'est pas qu'un trou d'eau dans un lieu un peu plus étanche qu'ailleurs il y a une construction en grès délimitant la source.  
                       - On assure également qu’il se montre régulièrement tous les cent ans à la Croix de Montmorin.
                        - Divers gens, affirmèrent avoir vu le Chasseur Noir ou entendu son cor, le soir, vers le Rocher aux Nymphes ou pendant les nuits de tempête. D’autres l’ont rencontré par certaines nuits sans lune.]
extraie de traditions et légendes de seine et marne.]
Prenons sur la droite entre les parcelles 40 et 47 la route des Platanes, puis sur la gauche au carrefour des parcelles 40-47-46-39, nous prenons la route des Bouleaux, (parcelles 39-40), au carrefour, laissons sur la droite la route de la Prise et coupons la route de Cheyssac, un peu plus loin coupons une route sans nom (route de la retraite) et nous prendrons à droite parcelle 29 la route du rocher d'Avon. Coupons la D 606 au grand carrefour de la Croix de Montmorin par les passages protégés. (Attentions si l'on vous laisse passer la route est à deux voies la première voiture vous voit mais vous êtes caché pour l'autre voie et une voiture peut en cacher une autre.) Puis la route ronde. Poursuivons par la route du rocher d'Avon, nous rencontrons le TMF. Nous arrivons au carrefour des Fraillons et prenons sur la gauche la route portant le même nom parcelle 405. Ouf nous arrivons à la gare de Thomery-By.

* - Vase de Soissons ; L’histoire du vase de Soissons selon Grégoire de Tours.
Grégoire de Tours, situe vers l’an 486, au cours de la guerre livrée par Clovis Ier, roi des Francs saliens au Romain Syagrius et peu de temps après la prise de Soissons sa capitale. Les soldats enlevèrent d'un édifice religieux situé dans le diocèse de Reims, avec d’autres ornements liturgiques, un vase, probablement en pierre d'agate, d’une taille et d’une beauté extraordinaires. L’évêque de l'église (Remi de Reims selon des sources anciennes) envoya un émissaire à Clovis pour lui demander qu’à défaut des autres prises il lui restituât au moins cet objet auquel il tenait précieusement. Le roi invita l’homme à le suivre jusqu’à Soissons où devait avoir lieu le partage du butin en l’assurant que dès que le vase lui serait échu, il donnerait satisfaction à l’évêque. C’est donc à Soissons, la ville qui vient d’être prise, que se joue la scène centrale. L’armée est rassemblée autour du butin amoncelé. Le roi demande aux « très valeureux guerriers » de lui céder le vase en plus de sa part. lui répondent : « Tout ce que nous voyons ici est à toi, glorieux roi, et nous sommes nous-mêmes soumis à ton autorité. Agis maintenant comme il te plaira, personne ne peut te résister. » Mais, tout le monde ayant parlé, un soldat — homme léger, envieux et impulsif à la stupéfaction générale, frappe le vase de sa hache en s’écriant : « Tu ne recevras que ce que le sort t’attribuera vraiment ! » Clovis avala l’affront, nous dit Grégoire, mais « garda sa blessure cachée dans son cœur ». L’évêque récupéra quand même son vase, brisé ou cabossé.
Au bout de l’année, ayant convoqué à nouveau l’armée au Champ de Mars, Clovis, passant ses guerriers en revue, reconnut le soldat insolent. Constatant que sa tenue et ses armes laissaient à désirer, il les lui prit et les jeta à terre. Le soldat se baissa pour les ramasser et Clovis en profita pour lui briser le crâne d’un coup de francisque, disant : « Ainsi as-tu fait au vase à Soissons ! »
La version la plus populaire retenue par les ouvrages scolaires de la IIIe République étant : «  Souviens-toi du vase de Soissons ! »
 



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