jeudi 2 décembre 2021

Randonnée Le Plus Loin Possible 2021; Etape 2029 - Gouberville - Cherbourg GR 223

 

Carte IGN        Carte GPS & Topo sans Commentaires          Trace Tandogps

Le code mobile de cette randonnée est b301540

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Vendredi 24 septembre 2021

 

Km    Temps    arrêt    vd    vg    dénivelé

38      6h55       1h54    5,5  4,3     731 + ?

 Heureusement que j'avais prévu. Hier c'était une longue étape et aujourd'hui c'est encore plus long puisque l'on approche les 40 km. Je me doutais que je n'aurais pas le courage de retourner chercher à manger. Dix kilomètres aller retour. J'aurais peut-être fait l'effort de rentrer à pied, 5 km malgré la grosse monté , si l'on m'avait proposé de me descendre en voiture. Je regrette un peu, même si je le savais que cette chambre d’Hôte ne proposait pas le repas. En arrivant j'ai remarqué le macaron GR 223 je me suis imaginé que l'hôte serait un peu plus dispo avec le piéton. A ma première étape on m'a proposé le repas et ce n'était pas négocier lors de la confirmation. Tout autour de la France on m'a souvent proposé un repas improvisé, surtout lorsque j'arrivais le jour de fermeture des rares commerces du hameau, ou on n’emmenait au resto, ou aux commerces.   

Durant mon frugal dîner, cela m'a permis de faire la connaissance d'un couple de mon age visitant la région en voiture préférant pique niquer dans la cuisine. La dame n'avait qu'un mot à la bouche "Culture", visite de musées. Ils habitent le Loiret et viennent souvent à  Fontainebleau, elle connaît la forêt. Elle vient pour y faire avec son groupe de l'aquarelle à Barbizon. Elle pouvait me citer tout les musées de la région, mais entre autre, l'Auberge à Ganne et Rosa Bonheur. Sa première question lorsqu'elle a sut que j'étais à pied fut ; Vous est-il possible de faire des visites. A ma réponse négative, elle fut outrée. Elle ne comprend pas que l'on puisse marcher sans se donner le temps de visiter un musée. Avec le Covid, son itinéraire était improvisé, les portes de la liberté étaient ouvertes il fallait vite partir, pour rattraper le temps perdu. Cette balade était plutôt improvisée, ils mangeaient le guide à la main, à la recherche des musées à visiter le lendemain. La carte touristique du Cotentin était accrochée sur le mur de la cuisine, elle s'est précipitée dessus pour vérifier les lieux touristiques. Elle à mangé un peut plus sereinement son guide correspondait à la carte. Ils partaient deux fois par an pour visiter des pays étrangers, mais fut totalement muette lorsque, parlant de la Sicile, je lui ai dit, alors vous avez fait le tour historique... Elle avait peut être fait le tour des iles Eoliennes considérées comme plus touristique que culturelle. Elle emmène ses petits enfants en vacances, sur des circuits de visites culturelles avec une association. Jean Yann célèbre acteur, humoriste, disait ; la culture c'est comme la confiture, moins on en a, mieux on l'étale... Aujourd'hui au petit déjeuner, elle ne m'a même pas salué. d’ailleurs l'hôte m'avait mis à part... faut dire que je l'avais bousculé je lui avait demandé le petit dej à 7h30, au lieu des 8h30 me semble t'il. Ce fut négocié à 8h00. Pas très randonneur cette chambre d'hôte, surtout qu'il s'avait que j'avais un peu plus de 35 km à faire. Il partait du principe que les autres randonneur rejoingnait Cherbourg en deux jours, je n'avais qu'à faire la même chose. 

 

Ma trace prévoie de reprendre le même chemin qu'hier. Je change légèrement mon itinéraire en empruntant la D 116 en direction de Néville. Passons la statue de la vierge et poursuivons le bitume. Sur notre droite laissons le premier chemin conduisant à un champ et prenons la route suivante. C'est une petite route de campagne avec de l'herbe dans le milieu. Le bitume se termine devant une patte d'oie, nous poursuivons par le chemin de gauche, et arrivons devant une seconde patte d'oie. Prenons à gauche un chemin plus ou moins bitumé. Nous longeons une clôture et une habitation. Poursuivons notre chemin plus ou moins carrossable jusqu'à la mer. Normalement nous sommes sur un chemin balisé mais je n'ai pas vue beaucoup de peinture. Une fois retrouvé les dunes, nous prenons le sentier à gauche c'est le Gr 223 ainsi que le GR du tour du Val de Saire. Je quitte rapidement le sable sec et mou pour descendre sur la plage et rencontre malheureusement du sable mouillé et mou. Par endroit je me rends compte de la force de courant côtier, il est visible à l'œil nu. Nous arrivons aux blockhaus de la pointe de Néville [Durant la 2nde guerre mondiale, la marine allemande fit construire une batterie d’artillerie à Neville sur mer, la batterie « Blankenese ». La construction commença avec un certain retard jusqu’en août 1942 et ne fut achevée que 2 ans plus tard, à la mi mai 1944. Cette batterie est une pièce du Mur de l’Atlantique dans le Cotentin. Elle fut équipée de 4 canons anglais antiaériens de 94mm. Ces derniers avaient été pris lors de l ‘occupation allemande  des îles anglo-saxonnes en 1940. Elle fut positionné derrière les dunes ce qui fait qu’aujourd’hui l, à cause de l’érosion  importante  à cet endroit, la plupart des bunkers se retrouvent sur la plage. Les soldats qui furent postés à cette batterie étaient plus expérimentés pour les engagements terrestres et leurs canons n ‘étaient pas adaptés à des cibles navales mobiles. Ainsi le matin du 18 juin 1944, la batterie fut la cible de bombardements de navires américains. Du fait de la trop faible portée des canons, elle ne put riposter. La batterie fut alors évacuée. Mais avant de se replier vers les Festungs (en allemand Festung désigne une forteresse), les Allemands , dans le cadre du plan « Henrich » sabordèrent la batterie en détruisant plusieurs  bunkers et en sabotant les armements et les équipements intransportables. Quatre jours plus tard, le 20 juin, les Américains, dont la mission est de libérer le Cotentin atteignent la batterie de Neville sur mer. Ce qu’il faut savoir, c’est que d’après le journal de guerre de l’Etat major du Kriegsmarine, la division des opérations navales, la batterie de Neville sur mer faisait déjà face à des combats depuis le débarquement, le 6 juin 1944. Ainsi le 7 juin la batterie tire sur de petites unités navales ennemies qui se retirent. https://www.google.com/url?sa=t&source=web&rct=j&url=https://vicq-sur-mer.fr/accueil-mairie-de-vicq-sur-mer/tourisme-et-patrimoine/vicq-sur-mer-patrimoine-historique/blockhaus-de-neville/&ved=2ahUKEwikpYzAjfTzAhWJy4UKHSdKD5wQFnoECDQQAQ&usg=AOvVaw1vGbsIcQNp1Z0MRnGfHLHQ]. Nous poursuivons le long d'un marais, et après un fortin ruiné, poursuivons le long de l'anse jusqu'à la route d'accès  des Haysettes, continuons le sentier jusqu'à la D 216 (sur certaine carte seulement) venant mourir en bordure de mer. Poursuivons le long de la baie, nous arrivons au rocher de Dumont. Après avoir passé une construction en pierre ressemblant à un puits, c'est peut un ancien fortin [Le fortin de Réthoville est une ancienne construction militaire.Il est construit entre 1756 et 1759 sur le bord de mer pour protéger les villages proches des incursions de pilleurs. Il en existe au moins cinq autres de même type dispersés sur les côtes du Cotentin. Il est alors situé à 30 mètres de la plage et à six mètres au-dessus du niveau de la mer. Il est armé de deux canons servis par des habitants de la commune. En 1830, on renonce à armer cette batterie dont l'entretien coûte trop cher. Laissé à abandon, il est acheté par un Parisien, Jacques Collette, qui l'aménage pour venir y passer ses vacances. Au fil du temps, la mer se rapproche peu à peu de lui. En février 2016, la tempête fait reculer la grève de dix mètres et met le fortin à mal, qui gît, désormais, éventré sur la plage. https://www.wikimanche.fr/Fortin_de_R%C3%A9thoville]. Un peu plus loin, nous trouvons de nouveau des blockhaus. [La batterie WN 127 RETHOVILLE fait partie, comme sa voisine à Néville-sur-Mer, du "mur de l'atlantique" érigé par les nazis durant la Seconde Guerre Mondiale. Avec le recul du trait de cote, de plus en plus des blockhaus se retrouvent maintenant sur la plage, rongés petit-à-petit par les vagues. Certains servent de support à de très jolis graffiti.]Poursuivons le long de la cote, nous sommes entre mer et marais [La Pointe de la Loge, commence en front de mer par un petit cordon dunaire, qui va laisser place dernière lui à des zones dites « humides », caractérisées par 4 entités écologiques très complémentaires : La mare Jourdan est une zone s’étendant sur 14 hectares. il comprend un petit plan d’eau bordé d’une roselière (végétation haute constitué essentiellement de roseau). Ces formations abritent nids et couvées de nombreux oiseaux et assurent une forte épuration des eaux. Elle est drainé par un réseau de fossés et ne dispose plus d’aqueduc fonctionnel pour sa vidange. Le marais de la Fossette, est une petite zone humide de 6 hectares. Il est aussi constitué d’une mare et de prairie humide drainée juste par un petit fossé. Il ne 
présente pas d’exutoire direct vers la mer. Géographique sur le site de la Pointe de la Loge, la mare de Vrasville est dans son fonctionnement associé au site du marais de Réthoville Il dispose d’un ouvrage de vidange à la mer. Cet ensemble est constitué de prairies humides pâturées, traversés par un réseau de fossés alimentés par la rivière de Varouville, et de plusieurs gabions de chasse.Le Marais du Hable est alimenté par deux cours d’eau. Son bassin versant d’alimentation s’étend depuis la commune de Saint Pierre Eglise au Sud jusqu’à la commune de Cosqueville au nord. Le marais est une zone prairial de 50 hectares presque toujours en eau, dont l’intrusion d’eau de mer a lieu par l’ouvrage de vidange. https://www.conservatoire-du-littoral.fr/siteLittoral/198/28-pointe-de-la-loge-50_manche.htm]. Nous arrivons à l'extrémité de la D 316 (route des mares) Traversons le parking plus ou moins sauvage et poursuivons le long de l'anse rocheuse à marée basse des Ecales vers le rocher Tabot. Nous arrivons à une nouvelle route menant à la plage de Vicq. ICI, il manque un panneau d'information ... Traversé du ruisseau de Hacouville INTERDITE A MAREE HAUTE. On trouve cette information un kilomètre trop loin. Certain marais traversés précédemment communique avec la mer par des canalisations passant sous la dune, sauf ici. Il n'y a pas de pont, et un courant du diable. une fois face à ce ruisseau, on ne peu pour le franchir n'y descendre sur la plage, n'y le traverser par le marais, du moins je n'ai pas voulu prendre le risque d'essayer. J'ai eu la chance d'arriver à marée
Courant et contre courant au ruisseau de Hacouville
descendante et de pouvoir le sauter, en me mouillant légèrement les pieds. [Si vous êtes à marée haute il faut prendre la route sur la gauche jusqu'à l'entrée de Réthoville. A la fourche avec des conteneurs et une croix de pierre prendre le bitume de droite. Déboucher sur la D 116 que vous prenez à droite, au carrefour de la grande ferme poursuivre tout droit en direction de Cosqueville. Longeons les grillages de la station d'épuration, passons une barrière, comportant derrière une grille et nous arrivons à un carrefour avec un chemin. Sur la gauche le chemin carrossable se dirige vers une carrière. Sur la droite nous prenons un chemin (chemin des Routeux) qui normalement est balisé. Nous arrivons au hameau de Rémond, de chemin nous passons à bitume. Traversons le hameau et à la fourche poursuivons par la D 26, balisage jaune (route de Vicq), passons des emplacements de mobil-homes, nous arrivons sur un large parking ou nous trouvons le GR et l'information du ruisseau intraversable à marée haute. Total 3,2 km à la place de 1,6 km. Ce qui rallonge considérablement la balade au lieu de 38 km cela nous porte à un peu plus de 40 km] [La zone d’étude se caractérise par la présence de marais arrière-littoraux par lesquels transitent les eaux continentales avant de rejoindre le littoral. Ces marais sont apparus à la fin de la dernière glaciation suite à la remontée du niveau marin qui a entraîné la formation d’un cordon dunaire. Les dunes ainsi formées ont progressivement empêché l’écoulement des cours d’eau descendant des bassins versants et entrainé l’inondation d’espaces fortement végétalisés devenus aujourd’hui des marais arrière-littoraux au fond desquels repose une fine couche de tourbe. Aux XIXe et XXe siècles, à des fins agricoles et sanitaires, l’homme a asséché les marais en construisant des tunnels, intitulés nocs ou nôs, qui passent sous la dune et permettent d’évacuer les eaux douces continentales vers la mer. Ces nôs sont généralement équipés d’une porte à flot qui limite la remontée d’eau salée. Marais du Hable. D’une superficie de 30 ha, le marais du Hable est alimenté par les ruisseaux de Hacouville, du Hameau Denneret et d’Angoville qui reçoivent les eaux d’un bassin versant important de 1287 ha. Un nô assure la continuité des écoulements au travers de la dune et débouche à environ 1 km au nord-est de la plage du Vicq. L’absence de porte à flot à son exutoire permet à la mer de pénétrer facilement sur le marais. Ainsi, il n’est pas rare que par moyens et forts coefficients, des intrusions marines soient observées (SERAMA, 2010).
Plage du Vicq Commune de COSQUEVILLE - Manche.frhttps://www.manche.fr › imageProvider
]. Poursuivons le long de la cote, longeons le marais (Mare Jourdan) à son extrémité, je ne comprends pas bien le tracé du GR dans la roselière faut dire qu'avec le camping nous avons pas mal de sentier. Longeons la plage du Sablon, poursuivons derrière la digue, descendons les quelques marches et poursuivons, vers la Pointe de la Loge et ses quelques habitations, par la rue bitumé. La rue fait fourche, prenons à gauche. Nous longeons des pavillons saisonniers et 
trouvons un chemin devant des maisons qu'emprunte le GR sur la gauche. Je ne l'ai pas vu et j'ai pris un sentier à gauche sur la dune. Je retrouve le balisage après le groupe de maisons. Cela me permet de voir la plage de la Saline. Poursuivons par la baie de Toqueboeuf. Nous débouchons sur le bitume du hameau du Fort Joret et prenons à droite, faisons le tour du petit cap. Nous changeons de vue, nous avons comme point de mire le phare du Cap Lévi. Quittons le bitume et poursuivons sur la droite le long du littoral en longeant les anses de la Saline, ou je loupe "l'allée couverte" sorte de dolmen, poursuis par l'anse de la Vissière, ou je loupe la croix de pierre de Prométhée. [Située à la pointe de Fréval, elle commémore le naufrage du sous-marin Prométhée survenu le 7 juillet 1932, qui fait 62 victimes sur les 69 membres d'équipage.Elle est inaugurée le 29 janvier 1933. Depuis 2009, le monument est entretenu par le comité du Souvenir français du Val de Saire, avec l'aide de la mairie. Mais l'érosion de la côte constitue un danger pour sa survie. https://www.wikimanche.fr/Croix_du_Prom%C3%A9th%C3%A9e_(Fermanville)] Poursuivons par la grande plage de l'Anse de la Mandrée, traversons le parking, longeons les quelques maisons en bordure du chemin de Fermanville. Nous arrivons à une fourche, quittons le bitume pour prendre un sentier sur la droite contournant le cap par la petite falaise du Castel de la Mandré, nous retrouvons la route, les plages sont beaucoup moins agréables de ce coté, fini le sable, bien venu aux cailloux. Nous sommes au hameau d'Inglemare. Ici la carte en 2021 n'est pas à jour, la trace nous faisait passer sur la falaise entre la mer et la carrière, en contournant le port Pignot. Aujourd'hui nous passons devant la carrière. A la fourche prenons à gauche, le chemin monte dans la lande, puis fait fourche, poursuivons à droit, nous retrouvons le sentier du littoral au niveau de l'Anse des Longs Camps, et attaquons notre remonté vers le Cap Lévi [
La présence de hauts-fonds et de
courants puissants a rendu nécessaire la construction d'un phare au XIXe siècle pour protéger la progression des navires vers le port de Cherbourg. Détruit en 1944, le vieux phare a été remplacé par une tour de 36 mètres de haut en 1947. Les Vikings étaient connus en tant que navigateurs, c'est pourquoi ils utilisaient pour se repérer des points aisément identifiables de la côte qu'ils nommaient dans leur propre langue, le vieux norrois. Capellewic signifie « anse de la chapelle », référence probable à une chapelle bien visible érigée en ce lieu, édifice servant d'amer. Lorsque le toponyme n'a plus été compris, il a été remotivé partiellement à partir de l'appellatif toponymique et nom commun cap. Des archéologues y ont trouvé des traces de peuplement gallo-romain. À l'époque gallo-romaine, une voie romaine relie la cité d'Alauna (près de Valognes) à l'anse du cap Lévi, dont elle est le débouché maritime jusqu'au développement du site de Cherbourg au IVe siècle. Des vestiges de cette époque, notamment des tuiles, ont été mis au jour par Charles de Gerville en 1830 au village du Perrey. Le , le roi d'Angleterre et duc de Normandie Henri II débarque à Fermanville, au cap Lévi, en provenance de Portsmouth, avec sa cour. Le , le sous-marin Prométhée a coulé lors d'essais en mer, au large du cap Lévi, causant la mort de 62 marins, ouvriers et ingénieurs de l'arsenal de Cherbourg et du Creusot. Une croix commémorative de cet accident se trouve à Fréval (à l'extrémité Est de l'anse de la Mondrée). Un accident a tué 5 marins et pyrotechniciens démineurs le , au large du cap Levi. Il a eu lieu sur la gabare la Fidèle, lors d'un transport de grenades qu'on se préparait à immerger dans la fosse du cap Lévi (70 m environ). Il s'agissait de la 6e campagne de destruction de 1 400 grenades périmées (grenades du type « contre nageurs de combat »). Ce type de munitions est depuis confié à des entreprises spécialisées via une agence de l'Otan qui en a par exemple transféré 650 tonnes à une entreprise allemande en 2005 (pour un coût de 1 000 €/t). Ces pratiques d'immersion de munitions anciennes ont cessé depuis l'an 2000 selon la marine nationale, notamment à la suite de cet accident. Une stèle en mémoire des disparus de La Fidèle se trouve au large du cap Lévi.Wikipédia] Nous apercevons le haut du phare. Contournons le cap et arrivons au parking de ce dernier, laissons le sur notre gauche et poursuivons le long de la falaise. [Le cap Lévi ferme à l'est la rade de Cherbourg et est prolongé en mer par les haut-fonds de Biéroc où se forment de puissants courants, le raz du cap Lévi. À la suite de nombreux naufrages, dont celui de la frégate La Résolue en , la construction d'un phare est décidée en 1850. Ce phare constitue le relais entre les phares de Goury et de Gatteville. Deux phares y ont successivement été construits : le premier, datant de 1858, est dynamité par l'armée allemande en  ; le second a été allumé le . En 1850, l'ingénieur J. de Serry dessine, sous la supervision de Charles-Félix Morice de la Rue une tour carrée en granite rose de Fermanville et gris de Montfarville. Sa hauteur est limitée à 31 mètres pour ne pas gêner la vue des guetteurs de la vigie située sur une petite hauteur environ 500 mètres en arrière. La construction commence en au début de l'année 1854. En raison d'un conflit entre l'État et l'entrepreneur Lévesque portant sur le coût du chantier, le contrat est cassé en 1856, réattribué à l'entrepreneur Baude qui achève les travaux en 1858. Le phare est allumé le de cette année. En 1901, avec l'installation d'une cuve à mercure permettant de faciliter le mouvement de la lanterne et donc d'en augmenter la puissance, la première optique à feu fixe blanc et éclats rouges est remplacé par une optique à éclats rouges d'une portée de 30 km par temps clair et 12 km par temps de brume. Après avoir utilisé comme combustible de l'huile végétale, puis minérale puis des vapeurs de pétrole, le phare est électrifié en 1937. Pendant la Seconde Guerre mondiale, le phare est utilisé par la Kriegsmarine comme poste d'observation pour surveiller les pêcheurs. Son feu est démonté en 1941 et envoyé à Paris. À la fin du mois de , les Allemands en déroute font exploser la tour. Les Allemands partis, un feu provisoire est mis en place sur les ruines, dans l'attente de la reconstruction. Les plans du nouveau phare sont confiés aux architectes René Levavasseur et Jacques Chauliat. Ils gardent le principe de la base carrée mais en incurvant les faces vers l'intérieur. L'ouvrage est bâti 100 mètres en arrière de l'ancien phare et mesure 28 mètres de haut. Le phare fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le Le second phare du cap Lévi est une tour de forme quadrangulaire à faces incurvées, concaves, maçonnées en pierre de granite rose. Le dernier étage est un couronnement circulaire vitré, au-dessus duquel est installé la lanterne. Les bâtiments d’habitation et d’exploitation sont séparés de la tour. L'Architecte : René Levavasseur et Jacques Chauliat. Constructeurs : Clot. Hauteur au dessus de la mer : 36,85 m. Hauteur : 28 m. Hauteur focale : 33 m . Optiques ; 1948 : feu à éclats rouges de 5 secondes, focale 0,25 m à 4 panneaux (3e ordre). Actuel : feu à éclats rouges de 5 secondes, focale 0,375 m à 4 panneaux (3e ordre). Automatisation : 1975. wikipédia]. Poursuivons le sentier sur le bord de la falaise, entre le phare et le Vieux Fort, le granite forme une petite falaise de 1 à 3m de hauteur, surmontée par une arène granitique. Dans cet univers de lande d'herbes rases, de fougères et d'ajoncs, nous arrivons à la pointe du vieux fort. Contournons ce dernier devenu chambre d’hôtes. Le passage le long de la falaise peu occasionner quelques crainte surtout les jours de grand vent. On peut éviter ce passage en prenant la D 210. Poursuivons le sentier en bordure de la falaise, le paysage est magnifique, notre sentier débouche sur la D 210 que nous prenons à droite et descendons vers le petit port du Cap Lévi. Longeons le port, à l'angle d'une maison, prenons le chemin sur la droite longeant la grève de cailloux en direction de la jetée, de chemin, nous passons à sentier et longeons l'anse du Pied Sablon. Nous débouchons sur une petite route plus ou moins bitumineuse que nous prenons à droite. Ici les plages et les criques sont caillouteuses. Devant une barrière de bois donnant accès à un champ le chemin se rétréci pour devenir sentier. Puis je me trompe, sans tout à fait me tromper... Le sentier fait fourche, sur un chemin carrossable et je prends à gauche, remonte la falaise le long des clôtures avant de m'apercevoir que je ne suis plus sur ma trace. Je suis sur le diverticule du GR 223 évitant la pointe du Brulé. Je suppose que par mauvais temps il est difficile, voir impossible de passer par le sentier du littoral bien proche de l'eau. Je fais demi-tour et retrouve un sentier au pied de la falaise à l'angle d'une maison. Ce passage est très peu fréquenté, les herbes et le taillis empiètent sur le chemin. Je passe un point humide, ou j'enfonce dans la boue jusqu'aux chevilles. En nettoyant mes chaussures, une vague un peu plus forte que les autres, me submergera les pieds. Me voilà avec les pieds mouillés jusqu'à Cherbourg. Nous arrivons à l'anse du Brick. Première déviation. Au niveau des premières maisons un panneau d'information nous indique que le GR est dévié, je pense me souvenir que l'arrêté municipal indiquait que la falaise s'écroulait. Un sentier à été récemment tracé perpendiculaire à la pente. La dizaine de mètres est difficile à gravir, "roide" comme on disait dans les temps anciens. Je ne suis pas sur, que ce sentier va perdurer, avec la pluie ce ne sera qu'une ravine de plus creusant la falaise. Nous débouchons sur la D 116. (Dans le futur je suppose que la pointe du Brulé sera interdite et qu'il ne restera que le GR 223 juché sur le haut de la falaise pour rejoindre Cherbourg). Poursuivons notre itinéraire en empruntant le bitume sur la droite, nous longeons le hameau de l'Anse du Brick, attention après avoir enjambé le rail de sécurité, rien n'est prévu pour le piéton... seul dans le hameau un faible espace, nous permet de marcher entre la route et les murets des propriétés. Poursuivons notre descente jusqu'au virage et un peu avant la fin du hameau nous trouvons un chemin carrossable en biais, descendant un peu plus que la route le long des habitations. Après avoir desservi quelques maisons nous apercevons la digue de l'anse du Brick et débouchons sur le sentier de l'ancien GR. (je suis surpris, il est encore bien entretenu. Je l'emprunte sur la droite juste pour voir, si j'ai eu raison de suivre l'arrêté communale. Il est entretenu dans cette partie au dessus de l'eau parce qu'il dessert des jardins, mais à un moment on ne peut aller plus loin des grillages sont scellés au sol et l'on voit bien que la falaise s'est écroulée derrière.) Prenons à gauche, passons le petit pont au dessus d'une rivière et après un esse, poursuivons par la route sur la digue renforçant le fond de l'anse. Le GR remonte sur la gauche vers le parking en empruntant un chemin piéton et cycliste, nous franchissons la D 116 grâce à une passerelle. (C'est ici que je voulais couper par le sentier du littoral, passant par la pointe du Brick et le rocher du Grand Castel, jusqu'à Bretteville, puis les petites routes jusqu'à Cherbourg. Mon hôte m'avait dit qu'il était en partie interdit dut aux éboulements. Qu'il fallait utiliser la départementale. Je ne vois pas le balisage du sentier locale, à moins qu'un arrêté préfectoral me l'interdise. Je ne me souviens plus. Mon hôte m'a dit qu'il fallait monter jusqu'au point de vue. Il est de bonne heure. je suis partie sur le GR, je reste dessus et ferais aujourd'hui les 37 km. En passant par la route on doit raccourcir de 5 à 6 km l'itinéraire. Il est vrai qu'une grande partie du GR n'est pas très intéressant. Il montre tout de même l'intérieur du littoral avec de petits villages, des terres entrecoupées de haies, et malheureusement des zones pavillonnaires modernes, avec les même maisons et les mêmes crépis. Mais surtout et c'est ce qui m'a le plus stupéfié, au détour d'un chemin, je me suis retrouvé, très loin d'un paysage de bord de mer. Comme sur mon parcours au Nez de Jobourg, d'un seul coup, nous voilà dans un paysage de collines 
couvertes de bruyère, d'ajoncs, et de fougères. Ce n'est plus les falaises du bord de mer, mais des collines aux vallées étroites ressemblant à ce que l'on trouve dans nos plus vieux massifs.) Nous débouchons dans la rue d’accès au camping et d'un restaurant. Longeons ce dernier et remontons la route du Castel desservant les villas, jusqu’à apercevoir une antenne relais. Entre les maisons nous avons une belle vue sur le parcours réalisé et le Cap Lévi. Dans le virage prenons le chemin conduisant à l'antenne. Il est dommage que le point de vue situé derrière l'antenne ne soit pas signalé. Après être passé sur une petite crête, nous arrivons à l'extrémité d'une falaise ou nous trouvons un ancien fortin, à moins que ce ne soit un muret construit par sécurité au dessus d'un blockhaus. Nous y trouvons une table d'orientation et un paysage sur 180 degrés. C'est magnifique, sur la droite la cote et le Cap Lévi, sur la gauche se dessine Cherbourg, sa rade avec ses fortifications en pleine mer. Revenons sur le chemin et poursuivons le GR, nous redescendons vers la route, et 
débouchons sur une petite route desservant une maison que nous prenons à gauche sur quelques dizaines de mètres, puis un chemin sur la gauche, nous remontons vers le hameau de Noyons. Laissons un premier chemin sur la gauche, puis à la seconde fourche nous poursuivons tout droit. Nous sommes dans le bocage. Nous arrivons aux première maisons de Maupertus (village constitué de plusieurs hameaux) [Le toponyme est issu de l'ancien français mal pertuis, « mauvais passage », dont mal pertus est une forme locale et désignerait l'entrée du port. wikipédia] prenons la rue de Noyon sur la gauche. Nous grimpons. Des maisons en pierre bordent la rue, à la fourche nous prenons à droite, la rue (chemin de la Courtellerie) sur la droite nous trouvons quelques marches descendant au lavoir. Nous débouchons sur la D 611 que nous prenons à gauche. Nous arrivons devant une fourche et prenons à droite (chemin des Landelle) après la dernière maison, nous retrouvons le bocage normand. Passons des terres maraîchères. A la fourche poursuivons le chemin carrossable sur la droite, nous arrivons au petit hameau des Fontaines, remontons la rue sur la gauche. Au sommet la route fait fourche (sur la gauche nous avons un oratoire) poursuivons le bitume sur la droite. Nous retrouvons le bocage et après un petit muret de pierre, prenons le chemin sur la droite. Après deux virages à gauche et avoir longé des propriétés isolées, nous retrouvons le bitume que nous prenons à droite (c'est le chemin de vauclair) (Nous avons une vue sur la mer). Au carrefour nous abandonnons le bitume et poursuivons tout droit par le chemin carrossable (chemin de la Chasse du Clos de la Haie). nous débouchons sur la D 320, que nous prenons à droite, sur quelques mètres, puis le chemin de gauche. Nous débouchons sur la D 901. Remontons la départementale sur la droite, traversons (attention c'est une voie à grande circulation reliant Cherbourg à Barfleur). Prenons sur la gauche, la route bitumée des Diligences, c'est une petite route bordée de haies. Traversons le hameau de Douet Piquot, au carrefour nous quittons le bitume et poursuivons tout droit le chemin carrossable, et retrouvons le bocage, puis le bitume à la fourche avec la rue des Fonderies. Nous retrouvons également une petite zone pavillonnaire. Poursuivons tout droit. La rue descend, nous arrivons à un carrefour avec des conteneurs à déchets. Attention à ce carrefour nous trouvons en poursuivant tout droit le GR 223 A [Le 223 A (périphérique piéton de Cherbourg.) Il rejoint le 223 au niveau de la baie de Querqueville sans traverser la grande citée.] Prenons à droite la rue de Douet Picot sur une vingtaine de mètres, puis à gauche la rue de la Banque, nous grimpons. A la fourche poursuivons tout droit. La petite route est bordée de clôtures et longe la vallée du Grand Val. Nous recoupons la D 901 que nous prenons à droite sur une cinquantaine de mètres puis à gauche en direction du hameau aux Piquots par la route des Chasses Guillard. Nous remontons la petite colline parsemée de maisons, parfois moderne, parfois un peu plus ancienne. Gardons le bitume jusqu'au carrefour formant Té , prenons à droite. Les maisons s'estompent peu à peu. De bitume nous passons à chemin carrossable, et longeons (en 2021) un grillage entourant une prairie (ou un jardin) arborée. Cela manque de balisage, sur un panneau routier interdisant les véhicules à moteur, seul un balisage local nous indique que nous devons tourner à droite et nous engouffrer sous une haies d'épineux. Ici j'ai longtemps réfléchi, si cela valait vraiment le coup de descendre la colline, alors qu'en poursuivant le chemin carrossable je reste sur le plateau et rejoint par le hameau du chemin des Becquet la branche du GR descendent vers Cherbourg. Je me dit que maintenant que j'ai emprunté le 223 il serait ridicule de l'abandonner maintenant. Nous descendons dans le Grand Val, le long du ruisseau du Pas Vastel. Je ne suis pas déçus, une fois le terrain dégagé nous sommes dans une vallée étroite avec une vue sur la colline d'en face parsemé de bruyères d'on le point culmine à (156 m). Je ne suis plus au bord de la mer mais pour un cours instant à la montagne n'importe ou à l'intérieur de nos plus anciens massifs. C'est surprenant, c'est magnifique. Je commence à avoir mal aux jambes, mais cela vaut le coup. La descente n'est pas facile, humide. Laissons un chemin remontant sur la gauche, passons un ruisseau et remontons tout de suite derrière sur la gauche, le paysage change nous sommes dans un bois. Le chemin remonte c'est aussi dur qu'à la montagne, ou alors je suis vraiment fatigué. Nous arrivons à un carrefour prenons à droite, nous redescendons jusqu'à un carrefour ou nous prenons à gauche et nous remontons pour déboucher sur un large chemin carrossable, menant à un point de vue. Le GR tourne à gauche. Malgré la fatigue je prends à droite pour me rendre à ce belvédère "appeler les Roches". Je ne regrette pas nous avons une vue magnifique sur toute la rade et le Cap Lévi. Reprenons notre itinéraire, nous sortons du bois et prenons sur la droite la route du fort. Nous longeons le Fort de Digosville [En 1999, la municipalité a racheté le fort de la Batterie de Bretteville-Haut, à la Marine qui l’a cédé après avoir procédé à une vaste opération de déminage. Cette zone embrasse toute la rade de Cherbourg, à l’ouest, jusqu’au cap Lévi de Fermanville, à l’Est. Pour mémoire, ce fort faisait partie intégrante des défenses de Cherbourg contre l’envahisseur. Construit en 1878, sous l’aire Napoléonienne, à 75 m d’altitude, il est entouré d’une douve. En 1910, cette batterie est remaniée avec des armes plus modernes, des soutes bétonnées. Et, durant la Seconde Guerre mondiale les Allemands y établissent un camp, en le réarmant. « Ce site communal de 7 ha dispose d’une vue imprenable, d’une réelle histoire, de paysages et se situe surtout en zone touristique du Plan local d’urbanisme ». Malheureusement le projet semble abandonné.
La digue de Collignon est une défense maritime du port de Cherbourg, située à Tourlaville. Elle constitue, à l'est, la partie ultime de la digue de Cherbourg, fermant ainsi la rade de Cherbourg, en prolongeant la digue de l'Est, dont elle est séparée par la passe Cabart-Danneville. Elle prend appui sur le rivage, au milieu de la plage de Collignon. Le 10 février 2014, Ports Normands Associés la rachètent à la Marine nationale, avec l'Île Pelée et la digue de l'Est. https://www.wikimanche.fr/Digue_de_Collignon 
La tradition locale affirme que l'île Pelée était originellement un rocher rattaché à la terre. Vers 1740, Voisin La Hougue soutient qu'« elle était encore vers le milieu du seizième siècle reliée à la terre ferme ». C'est seulement lorsqu'est envisagée la construction d'une rade que son intérêt est pris en compte. L'ingénieur La Bretonnière imagine le premier de pouvoir s'appuyer sur elle pour construire une digue. C'est ce qui fut fait avec la construction de la digue de l'Est, de 1890 à 1894. Le 19 décembre 1855, le trois mâts français Colbert se fracasse sur les rochers de l'île. Au début des années 2000, elle sert de base d'entraînement au Groupe de plongeurs démineurs de la Manche. Le 10 février 2014, Ports Normands Associés (PNA) la rachètent pour 570 000 € à la Marine nationale, avec la digue de l'Est, la digue de Collignon et 304 hectares d'emprise maritime. https://www.wikimanche.fr/%C3%8Ele_Pel%C3%A9e  
Sa construction commence en 1779, sur l'emplacement d'un ancien petit fort, et s'achève en 1784. « Il comportait trois batteries casematées pouvant recevoir 108 bouches à feu de gros calibres, dont 14 mortiers et 84 pièces de canon tirant à boulets rouges. » Il est baptisé dans un premier temps « fort royal », après la visite du roi Louis XVI lors de sa venue à Cherbourg le 23 juin 1786. Dans un second temps, il est renommé « fort national de la Révolution » par Napoléon, et finalement appelé « fort de l'ile Pelée » en 1848, sous la République. Un grand chantier est installé sur la plage de l'Onglet. On recrute des ouvriers, venant de différentes régions de France ; l'on fait venir des matériaux de Brest et du Havre, le charbon vient de Prusse, alors que le fer vient de Suède. Il faudra cinq ans, à plein régime pour construire ce fort. De nos jours, on peut accéder depuis la rade jusqu'au minuscule port qui le précède. faisant partie du port militaire de Cherbourg, il est interdit d'y pénétrer sans l’autorisation de la Marine Nationale, qui limite l’accès pour des raisons de sécurité. Une rampe de béton mène à l'imposante porte d'entrée principale de ce fort. Ainsi l'on remarque que les formes du fort sont assez arrondies dans le but de posséder une meilleure force d'attaque et de défense. Ce fort servait donc à se défendre de l'éventuel envahisseur, c'est pourquoi le rez-de-chaussée contenait les magasins à vivres et munitions, et l'étage comprenait les casemates ainsi que les batteries. L'intérêt stratégique de l'île s'estompe après la Première Guerre mondiale : les 250 soldats qui y sont affectés quittent l'île en 1920. Durant la Seconde Guerre mondiale, les Allemands y apporteront quelques innovations comme l'électricité et les monte-charges par exemple. Il sert de prison d'État sous le Directoire. Devenu « fort national », le fort de l'île Pelée accueille en l'an III, le général chouan Pierre Dezotteux-Cormatin (1753-1812), ancien major général de l'armée catholique de Bretagne. Il y restera jusqu'en 1800. Le 14 messidor de l'an V (2 juillet 1797), cinq nouveaux prisonniers y sont amenés. Ce sont Philippe Buonarroti (1761-1827), Charles Germain, Louis Blondeau, Jean Baptiste Cazin et Moroy, tous condamnés à la déportation par la Haute cour de justice de Vendôme (Loir-et-Cher) pour avoir tenté de renverser le Directoire, auxquels on adjoint le Conventionnel Marc Vadier (1736-1828). Quelques jours plus tard, le ministre de la Guerre Claude-Louis Petiet autorise Thérèse Poggi, femme de Buonarroti, à séjourner avec son mari. Vadier est libéré le 12 septembre 1799 et les autres le 21 germinal de l'an VIII (30 mars 1800). https://www.wikimanche.fr/Fort_de_l%27%C3%AEle_Pel%C3%A9e]. Dépassons la digue. Nous pouvons marcher sur la petite bande de sable entre la route ou le front de mer, je choisis la route et son
cheminement en bitume, protégé par des poteaux en bois. Passons un blockhaus puis longeons un parking bordé par une digue, nous longeons une plage avec un cordon sablonneux qui devient rocheuse à marée basse. Nous arrivons à un rond point le GR tourne sur la gauche. Ma trace et la carte me disent de poursuivre tout droit. Ne connaissant pas l'itinéraire du nouveau tracé, étant très fatigué, je poursuis ma trace. Un ancienne route, avec des manques de bitume, large route servant de parking, parking sans beaucoup de voitures, bordé d'une digue de gros cailloux, et de l'autre coté en site propre une quatre voies. Face à nous le port de commerce et un bras d'eau. Je regarde ma carte il y a un pont. Personne sur ce bout de route, je commence à m'inquiéter sérieusement, je suis très fatigué, ce bout de route est assez long, et je n'aimerais pas arrivée au bout et être obligé de faire demi tour. Ici impossible de prendre la voie rapide à pied pour passer le bras d'eau. C'est interdit, et protégé par des palissades anti bruit, et c'est bien trop dangereux. Je rencontre un couple de promeneurs, la fatigue me fait peut être parler en mélangeant un peu mes propos, ils sont interloqués par ma question. j'obtiens tout de même ma réponse il y a bien une passerelle permettant de traverser l'arrière port des Flammands. Impressionnant, nous passons sous la voie expresse et au dessus du port. Traversons le parking et poursuivons à droite par le boulevard des Flamands, nous longeons un parking à bateau et entrons dans Cherbourg, enfin pas tout à fait, nous sommes en banlieue de Cherbourg, Immeubles et ports de commerces vont se succéder jusqu'à la gare. Poursuivons le boulevard en longeant les grillages de la gare maritime, nous sommes sur une piste cyclable. Nous arrivons à un rond point poursuivons tout droit. C'est moche, que des bâtiments industrielles. Je suis tellement fatigué que je ne les vois même pas. Par le boulevard maritime nous longeons la gare des cars ferries. Nous arrivons à un nouveau rond point prenons la direction du centre ville, passons une ligne de chemin de fer, nous arrivons au port de Cherbourg, 
je longe ce dernier, puis le traverse en empruntant le pont tournant et poursuit sur la gauche ma remonté vers la gare. L'histoire de Cherbourg fera l'objet d'un article. Trop fatigué, je me rends directement à 
mon hôtel proche de la gare. Un immeuble qui ne paie pas de mine, je suis bien accueilli par une jeune hôtesse, j'en suis étonné. La chambre est très bien pour le prix, c'est propre, il me semble que cela à été refait, il n'y a pas trop longtemps. Le seul bémol c'est que je suis au rez de chaussé coté rue, il fait encore chaud, la fenêtre est ouverte, mais les volets fermés. Faut faire un choix. ce n'ai pas grave pour une nuit. Ce devait être un ancien hôtel particulier une belle frise au plafond fait le tour de la pièce, elle est coupée au niveau du mur du cabinet de toilette, et une rosace centrale certainement en plâtre trône au milieu du plafond (le plafond est d'un autre temps. un temps ou l'on s'avait travailler le plâtre). Pas le temps de s'écrouler sur le lit, il est tard après la douche, je parts à la recherche d'un point de restauration.

 


 
 
 
 
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