jeudi 11 juin 2015

De la Seine à la Loire GR 32 : Etape 8 Sully la Chapelle-Foret d'Orléans-Ingrannes-Fay aux Loges

Etape 8

Départ Sully la Chapelle sur la D 921. Nous trouvons un parking au niveau de l’église.


Carte IGN       Trace GPS & Topo sans Commentaires        Trace Randogps

Le code mobile de cette randonnée est b307541

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Octobre 2014








KM     Temps     arrêt     V/g     V/d     Dénivelé
25,7    4h54      30mn    5,4     4,8        94+


 le GR traverse le village et nous en sortons par la D 921 en suivant la direction de Vrigny et Pithiviers. Vers la sortie du village la route est encore bordée par de beaux arbres. Nous arrivons devant une belle allée bordée d'énormes platanes. Dans le virage nous retrouvons quelques maisons et une rue partant sur la gauche vers la Motte des Ruets. Nous prenons cette rue coupons  à nouveau cette magnifique allée (Je ne l'ai pas pris au départ, il y avait un panneau propriété privée.) Un peut plus loin nous trouvons le "château ou propriété de la Motte des Ruets. Dommage, avec la végétation nous n’apercevons pas cette grosse maison bourgeoise.
 [J'ai trouvé cette article lors de mes recherches et cela ma fait sourire :  Voici ce que j’ai trouvé sur internet concernant la foret d’Orléans : Document d'objectifs – Site Natura 2000 "Forêt d'Or
La Forêt d'Orléans, qualifiée par Plinguet au XVIIIème siècle, de "contrée humide ou noyée, située dans un pays affreux, malsain, malheureux, où l'on trouve nulle part les moindres commodités, ni même, le plus souvent, les premiers besoins de la vie ; où l'on respire partout un air méphitique, et d'où l'on apporte le plus souvent des maladies".] 
pour prendre
Nous quittons la large allée avant l’orée de la foret d'Orléans, et prenons un petit sentier sur la droite, nous traversons un fossé sur un pont  constitué d’anciens poteaux électrique en béton. Nous arrivons au carrefour avec la route de la petite cour Dieu et de la vallée jaune. Abandonnons le GR partant sur la droite pour continuer tout droit en légère monté. Au carrefour de la femme morte nous avons une stèle en l’honneur du maquis de Chilleurs. Voici ce que j’ai trouvé sur internet
[Un ancien combattant a rappelé l'histoire tragique de ces résistants, morts le 13 août 1944. Ces derniers appartenaient à un groupe de maquisards composé d'habitants de la commune. Le 8 août, plus d'une centaine d'entre eux prirent le maquis. Le 11, l'ennemi recevait l'ordre « d'exterminer les terroristes ». Le 13, deux unités allemandes débarquaient au château de Chamerolles - 200 à 300 hommes et une trentaine de véhicules. Les corps des six maquisards sont retrouvés le 16 août. La gendarmerie rapporte alors que « les cadavres étaient ligotés les uns aux autres par des cordes de parachutes et criblés de balles ».
Plusieurs autres hommages ont été rendus. Le premier aux trois autres maquisards, morts le 14 août 1944, à Sully-la-Chapelle. Le second aux capitaine Giry et lieutenant Thomas, deux figures de l'histoire locale. Le troisième, enfin, aux parachutistes anglais et à l'aviateur américain William R. Powell, également tués par les Allemands.
À la fin de la cérémonie, les personnes présentes ont entonné, notamment, Le Chant des partisans et La Marseillaise. Avant cela, le maire de Chilleurs-aux-Bois, Gérard Legrand, a pris la parole, visiblement ému, rappelant : « Nous sommes là, ce soir, pour clamer haut et fort que le dévouement de ces victimes n'a pas été vain. Nous pensons également à leur descendance, qui doit savoir à quel point leurs pères ou grands-pères étaient courageux, des héros ! » Anne-Laure Le Jan annelaurelejan.larep@gmail.com]

[L'abbaye a été fondée en 1119 par l'évêque Jean II. Une église abbatiale est édifiée à partir de 1170 puis consacrée en 1216. Elle est partiellement détruite en 1399 puis pillée durant les Guerres de religions par les Protestants en 1562 et 1567. La maison du prieur et de l'abbé sont construites en 1720. En 1791, l'abbaye est abandonnée. Au XIXe siècle, les propriétaires démolirent une partie des bâtiments. Les matériaux la constituant commencent à être vendus.
Les vestiges de l'ensemble de l'abbaye ont été classés monuments historiques par arrêté du 5 septembre 2012. Ceux de l'église abbatiale avaient été auparavant inscrits à l'inventaire supplémentaire par arrêté du 6 mars 1928 ; les vestiges en élévation et les sols de l'abbaye avaient été inscrits le 22 février 2007 ; ces inscriptions ont été annulées suite au classement de l'ensemble de l'édifice. Les bâtiments de l'abbaye, formant un quadrilatère, étaient entourés par un mur et des fossés.
Plusieurs composantes de l'abbaye ont subsisté : une grande porte en arc brisé et une maison de la porterie ; la façade ouest et le transept nord de l'église ; quelques constructions de l'aile sud ainsi que le préau du cloître.
L'abbaye est actuellement résidence privée et ne se visite pas. (Wikipédia)]
Vous trouverez plus de détail à l'adresse ci dessous
(http://www.loomji.fr/ingrannes-45168/monument/ancienne-abbaye-notre-dame-cour-dieu-42867.htm)
On trouve des cartes postales des ruines de l’abbaye à l’adresse suivante www.communes.com/centre/loiret/ingrannes_45450/cartes-postales-anciennes.html
Je me demande si certain bâtiments ne sont pas transformés en appartement (vu le nombre de boîtes aux lettres à l’entrée,) je n’ai réussi qu’a prendre le porche en photo. Au carrefour nous prenons sur la gauche la D343, nous passons un pont au dessus d’un ru alimentant le petit et le grand étang de l’ancienne abbaye et un peu plus loin nous prenons sur la gauche un chemin forestier pénétrant dans la foret d’Orléans nous quittons le GR 3 B et poursuivons tout droit la route de la mairie.
Le GR quitte notre itinéraire en suivant un sentier sur la gauche dans la parcelle 1000, continuons tout droit. Au carrefour suivant nous prenons à droite la route Duguesclin. Nous débouchons sur une route goudronnée que nous prenons à droite sur une centaine de mètres puis à gauche, route de la Rochelle, nous sommes au lieu dit « la Rochelle » Nous arrivons à Ingrannes village ne comportant pas de panneaux d’entrée. Traversons le village en prenant la route de droite puis la route de gauche nous faisant passer devant l’église continuons cette route vers la ferme des essarts. Quittons la route et penons en face
le chemin nous faisant arrivée à la lisière de la foret, prenons le chemin de droite : chemin de la bordure. Nous passons devant l’étang des crots. Puis nous traversons la D 343 et nous nous dirigeons vers l’arboretum des Grandes Bruyères. Nous passons devant l’entrée continuons notre chemin. L’arborétum se trouve derrière des palissades. Au carrefour nous trouvons une croix puis nous longeons l’étang de la comtesse. Nous arrivons à la D 143 que nous prenons dans un premier temps à droite jusqu’au château de centimaisons.
    
 [Il s'agit actuellement d'un ancien château fortifIé entouré de ses douves en eau. On y accède par un pont dormant de pierre donnant accès à une porte protégée par deux murs qui ont gardé des traces de meurtrières. La place forte conserve une enceinte avec des restes de tours. La maison d'habitation construite sur deux niveaux de facture très simple, flanquée de 2 tours dont l'une ne présente plus que sa base, supportée par deux corbeaux. D'après les rumeurs locales, l'édifice, qui ne manque pas d'authenticité, aurait appartenu à la famine de Polignac.] Revenons sur nos pas, poursuivre la route, nous ne prenons pas la première allée sur la gauche c’est un chemin privé, prenons le second (c’est la même parcelle) mais nous n’avons pas d’interdiction... au  premier carrefour à droite jusqu'à la route. {au cas ou des barrières soient installées continuer la D 143 jusqu’au carrefour et l’on prend la route sur notre gauche} Arrivée sur la route nous prenons à gauche (de ce coté pas de barrière et pas de panneaux d’interdictions) nous suivons la route jusqu'à la ferme de Cercoeur sur cette route nous rencontrons des croix qui m’ont paru bien entretenue (comme celle de Cercoeur) La route faisant un virage à angle droit, nous la quittons pour prendre tout droit une large allée pénétrant dans la foret. Nous nous trouvons au milieu de bois privés mais le chemin semble public nous y remarquons de vieilles marques jaune. Nous arrivons à la route que nous prenons à gauche vers "Les Merlins", puis le premier chemin à gauche vers Les Merlins, (route de la mardelle) ce chemin ne me dit rien, je me demande s’il ne dessert pas uniquement la maison. je ne suis pas tranquille, au début nous trouvons une boite aux lettres. Ne serait-ce pas un chemin privé ou devenu privé ? Dès que l'on aperçois la maison nous ne sommes pas plus rassuré. Abandonné ou en cours de réhabilitation ? cela manque de fleurs de couleurs, un chien ne va t'il pas sortir d'une porte entre ouverte et nous courser.
Je n'aimerais pas habiter dans un lieu si isolé. Je passe devant, rien ne bouge pas un bruit. Je ne vois personne. La maison est dépassé, je me dis ce n'est pas possible quelqu'un va sortir, un gourdin à la main et me crier de ne pas aller plus loin. Mais non personne.  Nous arrivons à l’orée de  la foret, passons un grillage effondré pour pénétrer dans la foret domaniale. (Ce sont des grillages afin d’éviter  aux animaux de pénétrer sur les terres agricoles, mais si ce grillage n'était pas couché, nous n’aurions pas pu passer) Nous sommes sur la route du haut merlin, au carrefour nous prenons la Route de la Chaine sur la droite  en direction de Nestin à Sully. Coupons cette dernière route vers Grand Cour la Chesnaie. Au hameau de la Grand Cour nous prenons à gauche puis à droite vers le hameau de l’Anglochère quittons la route et poursuivons tout droit. Traversons les champs, pénétrons dans un bois et nous arrivons sur une route que nous prenons à droite. Longeons la propriété et après la clôture nous trouvons un passage dans la haie pour rejoindre la chemin de hallage le long du canal d’orléans [Le canal d'Orléans est une ancienne voie d'eau navigable entièrement située dans le Loiret. D’une longueur de 78,65 km, ce canal relie la Loire au canal du Loing et au canal de Briare. Il assure ainsi la
continuité par voie d'eau entre Orléans et Paris vers le nord et Briare et les canaux du Centre vers le sud.
Un premier tronçon est creusé par Robert Mahieu entre Vieilles-Maisons-sur-Joudry et Buges entre 1676 et 1678 et ouvert au transport du bois et du charbon. La construction du canal jusqu’à la Loire est ensuite entreprise de 1681 à 1687 et est inaugurée en 1692. De 1692 à 1793 le canal est en plein essor. De 1 500 à 2 000 bateaux remontent chaque année la Loire depuis Nantes pour gagner Paris. En 1793 le canal devient bien national.
De 1908 à 1921, alors que le trafic de marchandises par voie fluviale est en pleine régression, des travaux de prolongement du canal entre Combleux et Orléans sont entrepris. Avec la disparition complète du trafic, le canal est déclassé en 1954 des voies navigables et entre dans le domaine privé de l’État. Un mandat de gestion a été confié en 1984 au Département jusqu'en 2035. Celui-ci, après une étude stratégique en 2004, a engagé un lourd programme de réhabilitation ayant pour objectif une réouverture totale au tourisme fluvial en 2020 : navigation de plaisance et aménagement des abords pour la randonnée pédestre et cycliste, avec en particulier la construction d'une véloroute. (wikipédia)
] Nous passons l’écluse et devant l’ancienne centrale électrique [Pour faire face à la baisse de fréquentation des bateaux marchands à la fin du 19ème, plusieurs initiatives sont prises telle la loi Freycinet de 1879 agrandissant les écluses mais la conséquence fut que les besoins en eau augmentèrent ! Chaque éclusée consomme de l’eau proportionnellement au volume du bassin de l’écluse. Alors les ingénieurs de cette époque imaginent une alimentation artificielle en construisant l’usine élévatoire de Fay-aux-Loges entre 1908 et 1911.
Elle dispose de :
·         1 bâtiment central comprenant une salle des chaudières et un atelier de réparation
·         une aire réservée au dépôt de charbon
·         une cheminée
les maisons autour de cet usine sont les logements :
·         du contre-maître
·         du conducteur
·         de l’électricien
·         du mécanicien
·         et du chauffeur-concierge
Elle est mise en service en 1911.Elle fonctionne à la vapeur et produit de l’électricité distribuée à 11 sous-stations de pompage installées à chaque écluse du versant Loire. Puisée dans la Loire à Combleux, cette eau est élevée de bief en bief grâce à l’électricité de l’usine, jusqu’au point de partage. Une 12ème sous-station placée au pied de la digue de l’étang de la vallée permet de mettre en réserve l’eau des périodes pluvieuses, pour l’utiliser en cas de sécheresse.
Sans l’usine, l’alimentation naturelle en eau du Canal d’Orléans ne permet d’assurer une navigation normale que pendant les deux tiers de l’année.
Elle fonctionne jusqu’en 1922, car vu les manques de crédits et de trafic, il n’était plus nécessaire de faire appel à l’alimentation artificielle.
Elle fut abandonnée des décennies. En 1995, un restaurateur, conquis par ce bâtiment, releva le défi de le faire revivre ! En effet, l’usine devient, après des travaux d’une ampleur exceptionnelle pour mettre ces bâtiments aux normes de qualité et de sécurité, « les Salons de l’Ecluse » . Mr Charles Pathé organise des réceptions, des soirées, des séminaires etc…
Puis le 17 septembre 1999, le syndicat mixte de gestion du Canal d’Orléans fait l’acquisition de ce bâtiment. Il rentre dans le patrimoine du Canal. Sa cheminée et sa façade sont classés au bâtiment de France le 4 mars 1999.À ce jour, son devenir est toujours en suspens !]
Le canal fait un crochet permettant à une péniche de faire demi tour ou de se garer. Nous quittons ici notre itinéraire et nous y rencontrons également le GR 32 nous prenons sur la droite passons devant le parking sur la route nous prenons à droite puis le premier chemin sur la gauche (GR 32-655) nous arrivons dans les champs.
C’est la première fois que je vois au sol un dé de ciment avec de la mosaïque rouge et blanc et je me dit si le chemin n’est pas bien entretenu on ne le voie plus. C’est peut être un essaie, il est bien difficile de suivre un balisage dans les champs. Un peu plus loin la dégradation du dé de balisage me donne raison on le devine à moitié enfoncé dans la terre par les roues de tracteurs. Nous entrons de nouveau dans la foret par la route de Fay aux Loges à Chilleurs aux Bois. Le balisage en fin de parcours n’est pas évident, beaucoup de broussailles, le GR tourne sur la droite et débouche sur une route goudronnée au grange Brulée. A la Croix de Nessy nous quittons la route pour suivre à droite un chemin. Puis nous prenons le premier chemin à gauche. Nous sommes toujours sur le GR 32. Nous coupons la route de "l’orteil coupé" continuons en face la route bitumée, nous coupons la route et poursuivons dans un chemin situé face à nous jusqu'à Sully. Derrière la pépinière nous trouvons le château de Claireau
[Ce château comprend un vaste corps de logis du XVIIe siècle flanqué de deux tours rondes, seuls vestiges de 'ancien manoir féodal qui avait appartenu à Richard de Longueau, maître de la garde de Courcy en forêt d'Orléans, avant de passer en 1524 à Jean de Pathay dont le petit-fils Claude épousa en 1602 Louise du Lac, fille de Lancelot du Lac, seigneur de Chamerolles, Claude de Pathay tut seigneur de Claireau de 1636 à 1643. Puis la seigneurie de Claireau fut érigée en baronnie & passa à la famille des du Benay, c'est ainsi que François René, marquis du Bellay et baron de Claireau, époux de Marthe-Suzanne de Rochechouart, rebâtit en 1699 le château actuel. Claireau resta dans la même famille jusqu'à ce qu'il fut acheté en 1733 par Louis François Roussel, baron de Courcy, conseiller au Parlement. Les terres de Courcy et de Claireau
Sully la Chapelle
furent ensuite réunies & érigées en marquisat en 1751 par Louis XV en récompense des services rendus par Louis Francois Roussel et sa famille au Parlement ainsi qu'à l'armée par un de ses fils mort des blessures reçues à Fontenoy. Claireau est toujours resté dans la famille de Courcy qui s'illustra dans la diplomatie. (http://www.chateau-fort-manoir-chateau.eu/chateaux-loiret-chateau-a-sully-chateau-de-claireau.html) ] Nous retrouvons notre D 921 entrons dans sully et retrouvons notre voiture au parking

Les autres étapes
Etape :1
Etape : 2
http://randosacaudos.blogspot.fr/2015/04/de-la-seine-la-loire-gr-32- presentation_3.html?view=magazine
Etape : 3
http://randosacaudos.blogspot.fr/2015/04/de-la-seine-la-loire-gr-32-etape-3.html?view=magazine
Etape : 4
Etape 5
http://randosacaudos.blogspot.fr/2015/06/de-la-seine-de-la-loire-gr-32-etape-5.html
Etape 6
http://randosacaudos.blogspot.fr/2015/06/de-la-seine-la-loire-gr-32-etape-6.html
Etape 7
http://randosacaudos.blogspot.fr/2015/06/de-la-seine-la-loire-gr-32-etape-7.html
Etape 8
http://randosacaudos.blogspot.fr/2015/06/de-la-seine-la-loire-gr-32-etape-8.html
Etape 9
 



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mercredi 3 juin 2015

De la Seine à la Loire GR 32 : etape 7 Courcy aux loges - Foret d'Orléans

  Etape 7

Départ Courcy au loge Le parking se trouve devant la mairie et l’école à la sortie du village D 109. Ce village est bizarre, L’église, l’école et l’église ne sont pas au centre du village, mais repoussé au limite de la commune.

Carte IGN              Trace GPS & Topo sans Commentaires       Trace Randogps
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Octobre 2014







KM     Temps     arrêt     V/g     V/d     Dénivelé
25,7    4h54      30mn    5,4     4,8        94+  

Etang de Courcy
Le chemin part le long de l’étang derrière l’école et les aires de jeu. Un sentier balisé passe devant le "chemin des nouveaux nés dans la commune".  Cette allée concerne les enfants nés de  2008 à 2012. C’est une habitude du secteur, nous trouvons la même chose en venant par la D 921 entre Pithiviers et Bourgneuf. En bout de l’étang nous trouvons un ru que nous suivons et nous franchissons un pont. Nous trouvons le sentier jaune entre les clôtures et faisons un chemin intra muraux, nous traversons une rue (D 145 rue de sury) et continuons en face. Le chemin après quelques virages débouche sur une rue que nous
Allée des nouveaux nées
prenons à gauche (petite rue). Nous arrivons à une patte d’oie et prenons la rue de droite nous faisant longer la foret d’Orléans.  [La forêt d'Orléans était jadis appelée forêt des Loges, elle couvrait environ 150 000 hectares. La forêt devient royale à la fin du Xe siècle. À la fin du XVIe siècle, la superficie de la forêt détenue par la couronne n'est plus que de 39 000 hectares, amputée qu’elle est par les défrichements et les donations au clergé. Au XVIIe siècle, la forêt revient au Duc d'Orléans. Très abîmée à la fin du XVIIIe siècle, la forêt est alors classée domaniale en 1848 et les services de l'Office national des forêts se chargent de la reboiser dès le début du XIXe siècle. Le massif de Lorris hébergea les Résistants français pendant la Seconde Guerre mondiale... Le 14 août 1944, 49 résistants sont tués dans le maquis de Lorris, au carrefour d'Orléans.] Après les maisons nous arrivons au grand étang de Brossillon et nous tournons à droite (le balisage  à disparu, par moment quelques traces d’un ancien jaune. Nous arrivons à un carrefour laissons les chemins de gauche et continuons tout droit : "le chemin de  la bordure" en direction de la maison forestière de la noue des Gatis. Ce chemin est très herbeux, nous longeons des propriétés comportant au fond de leurs jardins un étang plus ou moins grand. Ce lieu porte bien son nom. Humide, incultivable, "Gâter" d’où le nom du secteur les Gatis. Nous débouchons sur la route goudronnéert la suivons sur la gauche, passons devant la maison forestière. Nous retrouvons le balisage
Etang Brossillon
jaune  et continuons tout droit la route de Loury à Courcy aux loges jusqu’au carrefour des fontaines. Nous retrouvons à ce carrefour notre GR 32. Nous prenons à gauche la route des Fontaines sur quelques centaines de mètres, puis à droite la route du Liteau. Bien faire attention au tracé du GR, les chemins étant larges et rectilignes nous sommes moins attentif. Je remarque et remarquerais dans les prochaines promenades que les parcelles de cette foret sont propres en comparaisons de Fontainebleau. Attention, je ne parle pas de papiers gras ou autres détritus, je parle de l'entretien des parcelles. Ici pas de branches au sol en attente d'un pourrissement
Etang ou mare derrière les maisons
qui prendra des années.  Pas d'arbres ébranchés cassés, de fût pourrissant sur pied, d'arbres "écoués" en appuis sur un autre. Pas de ronces impénétrables, pas de Phytolaque, raisin d’Amérique, Phytolacca americana L. Fruits toxiques, feuilles toxiques, plante toxique, effets digestifs et neurologiques pouvant être mortels dans les six heures selon la quantité ingérée. Pas d'épineux. Faut bien avoué que moi l'amoureux de Fontainebleau, MA FORET, la plus belle des plus belles, je la trouve depuis quelques années de plus en plus moche et mal entretenue....... Plus rien ne peut pousser en dessous car il n'y a plus d'entretien du taillis, j'aime bien le taillis, cela permet de croire que l'on est seul, dans des secteurs fortement fréquentés,  l'on ne voit rien après quelques mètres. Aujourd'hui c'est devenu un fouillis. Pourtant, elle a autant, voir plus, de titres accrochés à son nom, qu'un colonel de l'ancienne Russie durant la guerre froide en avaient d'accrocher sur sa poitrine. juger par vous même Au fil des décennies, les protections juridiques se sont accumulées pour préserver l’extraordinaire variété de la faune et de la flore et on a abouti à 17 statuts de protection différents ! Des zones Natura 2000 aux réserves biologiques
intégrales ou à la réserve de biosphère Unesco, chacune a ses objectifs et sa gouvernance… (extraie tiré  http://www.liberation.fr/terre/2011/02/08/la-foret-de-fontainebleau-veut-son-parc-national_713154). Alors foret d'exception, en effet exception pour tout, même pour le pire. Plus tard je m'apercevrais que : Ce qui est classé UNESCO et natura 2000 est plus ou moins laissé à l'abandon. Enfin, C'est ce que je pense.
Aujourd'hui à Fontainebleau on trouve ça....... des parcelles comportant des laies forestières nettoyées au gyrobroyeur. Même la DDE n'utilise plus ce système pour couper (à Fontainebleau ) les arbres au bord des routes et les branches coupées sont broyées en copeaux. Si la DDE peut le faire, pour qu'elle raison l'ONF ne le fait pas.
Derrière des pancartes vantant la préservation de la nature on trouve, des arbres morts, des épineux des ronces qui grimpent dans les arbres, (Bord de Loire étape 9 ou 10) ou des herbes trop hautes et touffu pour voir les marais (RLPLP GR 128 étape Marais de Saint Omer)  Comme je suis moins attentif à mon itinéraire mon esprit divague un peu et crache sur ce que j'ai de plus précieux, ma FORET, celle qui ma toujours manqué lorsque je ne la fréquentais pas chaque semaine. 
Au premier carrefour le GR quitte le chemin pour prendre sur la gauche un sentier entre les parcelles 1150 et 1152. A la sortie de la parcelle nous débouchons sur un chemin (Chemin des Blaireaux) que nous
  prenons à droite sur quelques mètres, puis nous tournons à gauche. Le sentier se faufile dans une nouvelle parcelle après avoir franchi un petit fossé. Nous arrivons à l’étang de la vallée du diable. Grand étang. Çà manque de l'eau à Fontainebleau..... La plus grande réserve d'eau que nous avons se trouve être la mare aux évées et ce "trou" d'eau n'a rien a voir avec cet étang. Nous le longeons, coupons la route de Nibelle et continuons en face le GR 32 et 655E. A un carrefour nous débouchons sur la route de Chilleurs, à la Cour Dieu. Nous trouvons la route du Marchais rond sur la droite, que nous prenons en direction de la  route de Sully à Gallerant. Attention à cet endroit nous trouvons le GR 3b nos chemins sont commun. Nous n’avons que des informations sur le GR 3b rien sur le 32 et le 655. Nous quittons le GR 3b pour prendre sur la gauche un sentier au milieu d’une parcelle, nous débouchons sur un chemin formant T (cote 131) nous prenons la branche de droite et rapidement un chemin sur la gauche. On coupe la route des Bois Thomas, continuons en face et nous arrivons sur la route de la petite cour Dieu, continuons tout droit. Au carrefour nous prenons à droite la route de la vallée Jaune  nous quittons les GR. Nous nous dirigeons vers le carrefour des Bois de Thomas. Nous passons devant des maisons isolées et fermées « la Grange Thivet » Au carrefour des Bois Thomas nous prenons la route du même nom sur la gauche en direction de la route de Philiponnet.  Nous arrivons au carrefour de la barrière cassé. Grand carrefour ou les voitures peuvent stationner. Ici je me suis un peu perdu, ma trace sur le GPS  ne correspondait pas à la carte. J’ai pris la mauvaise branche du GR 3b lorsque je m’en suis aperçu, je n’ai pas voulu faire demi tour. Je n’ai pas compris les traces rouge et blanche coupant la parcelle 1049. J’ai cru qu’il me faisait revenir en arrière. Dans les deux cas nous arrivons à la route du Chêne Tortu que nous prenons sur la droite. Nous abandonnons le GR. Au carrefour suivant, nous retrouvons le GR 3b que j’aurai du prendre au carrefour de la barrière cassée.
l’étang de la vallée du diable
Le chemin se resserre et devient un peu plus herbeux et touffu, il faut aller jusqu’au bout. Le GR devient sentier et tourne sur la droite, nous entrons dans la parcelle. Nous débouchons sur le chemin de Traînou à Chambon la Foret, que nous prenons à gauche nous suivons toujours le GR au carrefour suivant nous tournons à gauche, route de sully à galerant.  Nous arrivons au carrefour des Sept routes, nous continuons tout droit. Nous passons le carrefour du chêne à la Bouteille continuons toujours tout droit, jusqu’au carrefour des quatre routes, nous prenons à droite la route de lorry à Courcy aux loges, passons de nouveau le carrefour des Fontaines. Nous refaisons en sens inverse le chemin de ce matin et passons l’ancienne Maison Forestière de la noue des Gâtis suivons la route goudronnée et le chemin de droite derrière la barrière jusqu'à notre parking dans ce sens nous passons au plus cours devant une nouvelle allée avec les arbres des nouveaux nées. Ce n’est pas exactement l’itinéraire que j’avais tracé a l’origine. Mal conçu je recoupais ma trace et cela devenait difficile à suivre.   

 Les autres étapes
Etape :1
http://randosacaudos.blogspot.fr/2015/04/de-la-seine-la-loire-gr-32-presentation.html?view=magazine
Etape : 2
http://randosacaudos.blogspot.fr/2015/04/de-la-seine-la-loire-gr-32- presentation_3.html?view=magazine
Etape : 3
http://randosacaudos.blogspot.fr/2015/04/de-la-seine-la-loire-gr-32-etape-3.html?view=magazine
Etape : 4
Etape 5
http://randosacaudos.blogspot.fr/2015/06/de-la-seine-de-la-loire-gr-32-etape-5.html
Etape 6
http://randosacaudos.blogspot.fr/2015/06/de-la-seine-la-loire-gr-32-etape-6.html
Etape 7
http://randosacaudos.blogspot.fr/2015/06/de-la-seine-la-loire-gr-32-etape-7.html
Etape 8
http://randosacaudos.blogspot.fr/2015/06/de-la-seine-la-loire-gr-32-etape-8.html
Etape 9

 



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mardi 2 juin 2015

De la Seine à la Loire GR 32 : étape 6 Ecrenne - Château de Chamerolle

Départ ; Ecrenne, rue principale du moins ce que j'appelle la rue principale celle qui monte de la rivière et qui passe devant l'école il y a un parking devant l'école.
 

Carte IGN           Trace GPS & Topo sans Commentaires          Trace Randogps

Le code mobile de cette randonnée est b307169

Pour envoyer le circuit sur votre appareil mobile : Regarder le tutoriel video en Cliquant ici

Septembre 2014







KM     Temps     arrêt     V/g     V/d     Dénivelé
34,3    6h19      25mn    5,4     5,1        98+
octobre 2014

 Etape 6

Nous trouvons de la place en haut du village devant l'école. Nous descendons la rue et prenons à droite l'entrée du parc en bordure de l'œuf. [Cette rivière l'Œuf  naît peu avant d’alimenter les douves du château de Chamerolles (Chilleurs-aux-Bois) et se faufile vers le bassin de l’Essonne via Pithiviers.] Nous passons le pont et remontons le cours d'eau. Nous y trouvons des informations sur l'enfant du pays Louis Boussenard (1847-1910) [Louis-Henri Boussenard, né à Escrennes le 4 octobre 1847 et mort à Orléans le 11 septembre 1910, est un écrivain français, auteur de romans d'aventure. Surnommé de son vivant le Rider Haggard français, il est plus connu aujourd'hui en Europe de l'Est, où quarante volumes de ses œuvres furent publiés dans la Russie impériale en 1911, que dans les pays francophones.
Ses contes et nouvelles paraissent dans de nombreux journaux tels que Le Figaro et Le Petit Parisien. Un premier roman, Le Tour du monde d'un gamin de Paris, connaît un grand succès populaire, prépublié en feuilleton en 1879 dans le Journal des voyages.
« Entre deux voyages, il revient au pays natal où il écrit romans sur romans, la plupart paraissant en feuilletons avant d'être édités en librairie. Il promène ses héros à travers le monde ; il les expose à tous les périls, mais fait toujours en sorte que le bon triomphe et que le méchant soit puni : le succès est considérable.] Vous pourrez lire la suite soit sur les panneaux d'informations réparties tout au long

du parc, soit en allant sur Wikipédia d'où provient l'extraie ci dessus. Nous quittons ce parc et continuons dans cette ville toute en longueur. Nous débouchons sur une route, et entrons dans les champs, nous conduisant à la ferme "La Grouelle". Le GR nous fait prendre à gauche. Au départ l'herbe est coupé, mais après plus rien. Le terrain n'est plus entretenu. Il faut contourner la ferme en suivant le grillage sur la droite dans les hautes herbes folles et les branches basses. Nous débouchons devant des silos en fibre, peut être abandonnée, et nous retrouvons un chemin desservant les champs beaucoup mieux entretenu. Nous arrivons à l'autoroute, j'espère que le chemin abouti à un tunnel. Sur Géoportail l'autoroute est construite sur la planche utile aux automobiliste, (échelles 500m & 50m) et 50m correspond au plan de quartier planche inutilisable pour une rando de 30 km. mais toujours en construction sur la planche indispensable aux chemineux comme nous. (Planche 100 & 200 m) Comme l'autoroute à été terminée (d'après la carte en 2009) après le tracé de GR  (j'ai un grand doute........ Mais qu'attend l'IGN pour tenir ses cartes à jour ? Lorsque l'on travail sur une planche et que l'on est consciencieux on met les autres planches également à jour. Ce qui veut dire que si j'achète une carte papier au 1/25000 ème elle ne sera pas à jour......... à environs 12 euros la carte au 1/25 000 c'est une honte. Et si la carte papier est à jour et que Géoportail (gratuit) ne l'ait pas c'est également une honte. Ce n'est pas la première fois que je me plains de cette grande institution, mais il n'y a pas une sortie ou je constate des erreurs de graphisme. Dit comme cela, ça fait anecdotique et digne d'un Français ; jamais content et toujours bougon. Mais lorsque vous avez vingt ou vingt cinq kilomètre dans les jambes, que votre itinéraire fait une bonne trentaine de bornes, vous contez sur la justesse de votre carte pour ne pas en rajouter. Alors messieurs et dame sortez de vos bureaux allez marcher avec vos cartes qui ne sont plus d'actualité et je suis sur que vous reprendrez vos photos aérienne pour mettre vos planches à jour. Oui c'est mon coup de gueule. 
Après le tunnel, Ouf il existait, le GR quitte le chemin en faisant un coude à quatre vingt dix degrés sur la gauche nous traversons une ligne SNCF à voie unique, nous coupons la départementale 152 et prenons en face la D 145 menant à Marreau aux bois. A Marreau (j'ai cherché l'histoire du nom de ce village et je ne l'ai pas trouvé. Par contre sur l'un des sites visités, il est noté en bordure de l'Essonne. Hors d'après ce que j'ai lu et la carte IGN nous le prouve, l'Essonne n'est pas encore formé ici. Ce village est en bordure de l'Œuf et de la Varenne. Il est vrai que cela fait moins classe.)  faite bien attention après un virage nous prenons sur la droite un chemin stabilisé au calcaire entre maisons et champs (je n'ai pas vu le marquage et je ne m'en suis aperçu qu'a la sortie du village.) Cela fait un bon moment que je ne vois plus l'Œuf et nous sommes dans une succession de champs et de bois. Parfois je me sens bien isolé dans cette campagne. Nous arrivons au château de 
Chamerolle [A l'aube de la Renaissance, Lancelot du Lac, Chambellan de Louis XII, gouverneur d'Orléans, entreprend la construction d'un lieu de plaissance et de détente, merveille de l'architecteur du XVIè. Cette demeure deveindra la première place forte protestante des environs d'Orléans. Restauré par le conseil Général aujourd'hui Chamerolles s'admire grâce à sa promenade des parfums. Son jardin renaissance vous permetra de prolonger cette promenade. Voilà ce que nous dit le panneau à l'entrée du parking.] 
                  


Faisons le tour du mur des communs, le balisage nous fait passer par le parking des cars, surprenant... En bout, il est également surprenant, et pas évidant de passez entre la haie (bien entretenu) pour rejoindre et suivre un cours d'eau. Il faut bien sortir de ce guet-apens (il manque un balisage ou un poteau d'information.) Remontons ce cours d'eau il n'y a pas vraiment de chemin (chemin propre et bien marqué), nous sommes dans les herbes et les mottes de terres du champ récemment labouré. Cela manque 
de balisage. Nous arrivons dans la foret d'Orléans [La forêt d'Orléans a jadis porté le nom de forêt des Loges. La forêt d'Orléans a une superficie de 50 000 hectares environ répartis sur 35 communes, dont 35 000 hectares de forêt domaniale, ce qui en fait la plus vaste forêt domaniale de France métropolitaine. La forêt est encerclée par les régions naturelles de la Beauce au nord, du Gâtinais à l'Est et du Val de Loire au Sud ; elle s'étend au Nord de la Loire sur un vaste arc de cercle d'environ 60 km de longueur, d'Orléans à Gien, et de 5 à 20 km de largeur.
Elle comprend trois grands massifs reliés entre eux par des bois privés : à l'Est, le massif de Lorris, environ 14 400 ha (Nord-est, Est et Sud-est de Sully-sur-Loire) ; au centre, le massif d'Ingrannes, environ 13 600 ha (autour d'Ingrannes et Sully-la-Chapelle), enfin, à l'Ouest, le massif d'Orléans, environ 6 600 ha (immédiatement au Nord de l'agglomération orléanaise). Elle devient royale à la fin du Xe siècle.

À la fin du XVIe siècle, la superficie de la forêt détenue par la couronne de France n'est plus que de 39 000 hectares, amputée qu'elle est par les défrichements et les donations au clergé. Au XVIIe siècle, la forêt est revendue au Duc d'Orléans. Plinguet est élève des ponts et chaussées, ingénieur en chef du duc d'Orléans. Après avoir satisfait le Duc dans le travail d'aménagement de la forêt de Montargis qu'il lui avait confié en 1784, il est chargé de réformer l'aménagement de la forêt d'Orléans. Sur la base des archives dont il dispose, il considère que cette forêt a perdu 15 000 hectares entre 1671 à 1721, suite à ce qu'il appelle l’« usurpation des vides », c'est-à-dire l'occupation par les riverains de vides « où la négligence des maitrises laissait croître la bruyère à la place du taillis » et en raison de trop fréquents changements dans les stratégies d'aménagements du massif. 
Plinguet donne des avis sur les routes forestières qu'il faudrait dit-il établir « non pas au hasard, les unes après les autres, mais en combinant d'avance un réseau de grandes artères et de moindres voies, qui embrasse tout un massif » ; il se désespère des énormes abus du pâturage effectué dans les parcelles recépées ou replantées dès l'âge de trois ou quatre ans, livrant les taillis de la forêt d'Orléans aux« ravages de 17,000 bêtes aumailles, 2,500 chevaux et 32,000 bêtes à laine. 
tous les ménages de quarante-huit paroisses obtenaient le droit de prendre dans la forêt d'Orléans telle quantité de glands qu'il leur plaisait, soit pour vendre, soit pour nourrir des troupeaux de porcs. La nature, cette mère commune produit et mûrit le gland qui tombe, germe et pique en terre une racine, laquelle pivote et nous donne un arbre sans le secours d'aucun travail humain. C'est pourtant ce beau, ce sage procédé de la nature que l'on détruit par ces adjudications de paisson et de glandée, tandis que, d'un autre côté, on dépense des sommes pour faire des plantations et créer des bois !
 
À partir de 1789, la Révolution française met fin à son travail. Très abimée à la fin du XVIIIe siècle, la forêt est classée domaniale en 1848, et les services de l'Office national des forêts se chargent de la reboiser dès le début du XIXe siècle.
Le massif de Lorris héberge les Résistants français pendant la Seconde Guerre mondiale. Le 14 août 1944, 49 résistants sont tués dans le maquis de Lorris, au carrefour d'Orléans. (Wikipédia)] Nous quittons le GR à la route forestière de Lourry à Courcy, nous prenons sur la gauche le balisage jaune en direction de la maison forestière de Castille. Nous sommes sur une route bien large et bien droite. Dans les hautes herbes du bas coté  je découvre de belle fleurs que je pense être des (fleures à safran) je me trompe peut être. (Cela ressemble à du crocus, mais c'est peut être une adventis : les Anther ne sont pas jaune.) Il me semble que le loiret est réputé pour la culture du safran c'est la raison qui ma fait penser à cette plante. Ici je comprends la fauche tardive surtout mécanisé au tracteur et girobroyeur. Ces pauvres fleurs doivent faire un effort surhumain pour voir le jour, mais au giro elles auraient disparu depuis longtemps même si ce n'est que des adventifs. Nous arrivons à la maisons forestière, nous quittons le balisage jaune et continuons par la route tout droit. Pensant que j'avais le temps et un long moment sur cette route je ne regarde pas mon GPS (nous ne sommes plus sur le GR, il faut regarder souvent la carte) et je loupe mon chemin à l'orée de la foret qui me faisait contourner le village. Faut dire que cette route est bordée de maisons, des maisons isolées et une sur deux ou trois non occupées en permanance. Ici c'est la tranquilité totale, peut être un peut trop tranquille, pour y habiter en permanence. Je me rends conte trop tard de mon erreur, je ne fais pas demi tour et compte sur ma carte...... pour rattraper ma trace. En bout je prends la départementale 109 jusqu'à Courcy, je traverser le village et rejoins ma trace à sa  sortie. Le village est tout en longueur, cette fois si, j'ai le gps dans la main. A la patte d'oie je prends bien la branche de droite. Après l'étang je retrouve ma trace et un balisage jaune. J'ai laissé la trace en passant par la foret. La fois prochaine, nous passerons par là. Une fois dépasser la maison forestière nous trouvons sur un poteau électrique une vieille trace jaune peut de temps après dans la foret, une barrière sur la droite, nous suivons le chemin nous passons derrière les maisons et je constate que chaque maison à son étang. Le lieu porte bien son nom "Les Gâtis 

(Les termes gâtine ou gastine (avec l'ancienne graphie) sont à l'origine des noms des anciennes provinces françaises du Gâtinois et du Gâtinais. Il désigne au sens le plus ancien un « terrain inculte, inhabité », mais aussi « le pillage, la ruine ». Ils partagent le même radical que les termes gâter et l'ancien français gast « désert, inculte ».{Wikipédia} Le chemin fait un grand virage au carrefour nous laissons les chemins de droite passons devant un grand étang nous trouvons une route goudronnée passons devant quelques maisons nous sommes au Brossillon. Nous arrivons à une intersection et prenons à gauche puis sur la droite entre deux maisons un sentier intra muros et nous retrouvons le balisage jaune. Nous serpentons entre les jardins traversons la D145 continuons en face. nous passons un cours d'eau et arrivons à une aire de jeu le chemin passe dans une allée bordée "d'arbres des naissances" dans la commune. (en réalité il y a deux chemins). Le chemin n'est pas bien marqué au sol, mais bien tondu. Soit on arrive par la gauche de l'école (trace sur la carte) soit par la droite de l'école (Ce que j'ai fais) on emprunte devant l'établissement scolaire la D 109 sur la droite puis à gauche le chemin de la Varnelle. (Ce chemin je le ferais dans l'étape suivante.)
 Revenons à notre itinéraire.
 Dommage j'aurai bien déjeuné autour de cet étang, au soleil et bien installé sur des tables de pique nique, mais les places sont déjà prises par un groupe de marcheurs. J'emprunte donc le chemin sur la gauche (chemin de la Varnelle). Jusqu'à la la D 921, que nous empruntons sur la gauche puis à droite la D144 vers Vrigny.  Puis à gauche au lieu dit la Brûlerie, en bout de ce chemin nous avons une vue sur le château de La Brosse nous prenons le chemin de droite. Je passe devant un beau château dont toute les fenêtres sont fermé, le château de la Brosse.
 [Château de la Brosse XVIIème et XVIIIème siècle ; dans le parc, cèdre du Liban planté en 1734 par Duhamel de Monceau. Ancien château médiéval ; chapelle antérieure à 1663 ; château reconstruit en 1663. Le château de La Brosse portait autrefois le nom de \La Motte-Renault\. Il était, en 1353, la propriété de Guillaume du Moutier ; en 1359 de Bertrand Ysambert ; en 1488 d' André Boutizeau. Il fut acquis en 1503 par Charles de la Motte, seigneur de la Brosse-sous-Buno (Seine-et-Marne), qui lui donna son nom. Il passa ensuite, en 1579 à Jacques de Morainville ; en 1595 à Sébastien Archambault, commissaire royal des Guerres ; et en 1645 il était la propriété de Jean de Guéribalde. Revendu et reconstruit en 1663, il passa à Louis Richer, à Raymond d' Arfeuil puis à Alexandre Du Hamel de Denainvilliers. Il est aujourd\hui entouré de douves. La chapelle est antérieure à la reconstruction de 1663. La bibliothèque du château possède un portrait de Du Hamel du Monceau par Drouet, des manuscrits, des livres et des collections végétales provenant de ce savant. Le parc renferme un Cèdre du Liban planté par Duhamel en 1734.  
http://www.culture.gouv.fr/public/mistral/mersri_fr?]  
Nous en faisons le tour et arrivons dans le village de Vrigny. Avec beaucoup de maisons abandonnées. A la sortie du village nous retrouvons les champs. Nous sommes sur le PR à la "cote 121" nous prenons à gauche et retrouvons la D344 que l'on prend à droite, jusqu' au village de la croix Allard, nous débouchons sur la D921 que nous prenons à gauche puis à droite un chemin nous faisans entrée dans la foret. c'est le chemin des Gaubertins.  A la sortie du bois je ne peux prendre le chemin que j'avais prévu après le ru, il est barré par une ficelle. Une pancarte indique ; propriété privée. Un chemin qui n'existe pas sur ma carte se trouve devant le ru, il me semble parallèle à ma trace, je prends donc ce chemin et m'aperçois un peu plus loin par dessus les arbustes qui poussent dans le fossé qu'il n'y a plus du tout de chemin derrière le cours d'eau éphémère (ce cours d'eau est la Varenne, affluent de l'Œuf) on trouve une pièce de terre d'un seul tenant. Ma crainte c'est que ce chemin, ne débouche pas et ne servent qu'a atteindre des pièces de terre en culture. Mais non, il s'éloigne de ma trace, et cela m'arrange. Au loin, je vois la ferme ou je devais passer et le chemin que je devais prendre qui franchissait le ru par un petit pont, mon chemin qui suit ce cours d'eau m'évite ce petit détour et je retrouve au pont mon itinéraire, pour une fois le socle de la charrue ma fait faire un raccourci, je continue sur la droite. A ma gauche je reconnais le clocher de Marreau au Bois, bientôt j'en verrais le bout je commence à avoir mal aux jambes, normale nous approchons les 28 kilomètres. Cela grimpe un peu jusqu'à la route que je prends à gauche, puis le premier chemin à droite, au loin l'autoroute. De nouveau je suis obliger de changer mon itinéraire, le chemin à disparu, par contre vingt mètres plus loin, j'en trouve un autre qui lui dessert une grange ou un abri pour matériel agricole. Un peu plus loin mon chemin à de nouveau disparu, comme je suis en terrain dégagé (je n'ai qu'aucune parcelle de maïs) je me dirige au jugé vers la route et son pont au dessus de l'autoroute. Je ne sais pas si c'est la construction de l'autoroute qui a modifié la cartographie du lieu, mais l'IGN ou le cadastre aurai pu refaire ses cartes. Je comprends que des chemins au milieu d'une parcelle n'ayant aucune utilité de communication venant butter sur le talus grillagé de l'autoroute disparaisse pour la culture (un choux, c'est un choux) et l'on met au moins deux rangs de betteraves sur sa largeur. Pour un chemineux comme moi, (ou nous) ses chemins sans issus sont inutiles et trompeurs. Alors vaut mieux les supprimer. Mais il faut mettre les cartes à jour. Avec trente kilomètres dans les jambes, lorsque l'on a pas une vision d'ensemble, venir butter sur un grillage ou un champ et, être obligé de faire demi tour. Messieurs de l'IGN s'il vous plait, si vous lisez ses lignes, pencher vous sur vos planches aux 1/25000ème et tenez les à jour, sortez un peu de vos bureaux confortables pour arpenter un peu la campagne. Arpenteur c'est bien le nom des premiers cartographes!!!!!!
Je continue la route jusqu'au village de Laas, je devais prendre un chemin devant me faire traverser une ferme avec une tour, mais ce n'ai qu'une grande pièce de terre. A l'entrée du village je trouve un nouveau chemin (il en faut bien) qui me fait retrouver la D833 de l'étape 5, ici aussi je circule a vue, d'une part j'en ai mare, j'ai dépassé les 30 km et j'ai reconnu au loin la grosse usine spécialiste de la fabrication tubulaire pour séparation des animaux (stabul, ou mangeoire) tant pis je n'aurai que du bitume jusqu'à Ecrenne qui doit ce trouver à une petite à une petite heure. 

Les autres étapes
Etape :1
Etape : 2
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Etape : 3
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Etape : 4
Etape 5
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Etape 6
http://randosacaudos.blogspot.fr/2015/06/de-la-seine-la-loire-gr-32-etape-6.html
Etape 7
http://randosacaudos.blogspot.fr/2015/06/de-la-seine-la-loire-gr-32-etape-7.html
Etape 8
http://randosacaudos.blogspot.fr/2015/06/de-la-seine-la-loire-gr-32-etape-8.html
Etape 9
 



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