jeudi 2 novembre 2023

Randonnée Le Plus Loin Possible 2023; Etape 2042 - GR 223 - Pontaubault - Roz sur Couenon

 Mercredi 30 août 2023

Waterloo ! Waterloo ! Waterloo ! morne plaine !
Comme une onde qui bout dans une urne trop pleine,
Dans ton cirque de bois, de coteaux, de vallons,
La pâle mort mêlait les sombres bataillons.  

C'est un peu ce que je ressens depuis deux jours. Je parcours, une morne plaine, verte de prés salées et grise de vase. 
Si Victor Hugo n'avait pas encore visité Waterloo lorsqu'il écrivit "l'expiation" il s'est peut être inspirer de la baie du Mont Saint Michel à marée basse. Jersey ou il était en exil n'étant pas si loin.
Dans la première partie du livre, Napoléon sent qu'il expie quelque chose, mais ne sait pas quoi, et ne sait pas si l'expiation est terminée. Le pèlerin dans cette dernière partie de son trajet, qu'il traverse ou non, la baie par les sables se trouve dans les mêmes conditions. Il lui reste peut de temps pour comprendre ce qu'il fait là.  Heureusement le joyau est au bout de la route. C'est ce qui fait avancer...

Au levé j'ai posé le pied au sol sans me tordre de douleur. Hier soir je suis allé à la pharmacie, heureusement on ne m'a pas parlé de radio, ni d’hôpital. On ma vendu une belle chevillère. Ce matin je n'ai pas plus mal qu'hier soir.

 

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Le code mobile de cette randonnée est b340488

 Km   temps   arrêt   vd   vg    dénivelé

29     5h30      1h30  5,2  4        89 m
 
c'est tout aussi longuet qu'hier, l'avantage on ne risque pas de chuter, nous sommes sur une piste cyclable soit en stabilisé ou en bitume. Après une côte, j'ai cru que je verrai enfin le Mont jusqu'au bout, ce ne fut qu'une apparition.
Hier je n'ai pas trop eu le temps de parler du village de Pontaubault. [Le nom de la localité est attesté sous les formes : de Pontabaudo vers 1140, de Pontalbalto vers 1145, Pontalbalt vers 1150, Pons Aubaudi en 1179. Le toponyme est issu du latin pons, « pont », et d'un anthroponyme, germanique. 
« Le 3 février 1944 à trois heures du matin, les soldats allemands réveillent la population endormie qui sera dirigée et enfermée dans l'église à la suite des déraillements de trois trains de munitions et de troupes près du pont de la Sélune.
Les absents seront désignés comme suspects. Des otages seront choisis et exécutés. Il manque treize personnes. Les habitants doivent leur salut à un soldat allemand qui servait d'interprète. Son cœur battait français. Il parvient à escamoter les noms. Il bredouille en lisant et annonce finalement qu'il ne manque personne. Les Allemands renoncent. Ils laissent les habitants rentrer chez eux.
Par son courage, ce soldat sauva plusieurs vies humaines ; celles de gens qui auraient dû être fusillés sous prétexte que des sabotages venaient du village.
Dans une lettre datée du , cet humble et courageux soldat écrivait : « Ce que j'ai fait dans votre village était normal puisque j'étais alsacien et enrôlé de force dans la Wehrmacht, j'ai fait mon possible pour la France tant que j'ai pu car sous l'uniforme vert battait le bleu, le blanc et le rouge ». »

Au mois de juillet 1944, à la suite des nombreux bombardements, l'église fut détruite. Le , à la suite de l'opération Cobra, les troupes américaines après avoir piétiné pendant des semaines dans le bocage, progressent rapidement vers le sud du Cotentin. Elles atteignent Avranches le et le lendemain, le Brigadier General Dager envoie des éléments du Combat Command B de la 4e division blindée américaine sur Pontaubault. Ils découvrent alors que le pont sur la Sélune est endommagé mais utilisable. Ce pont est la voie d'accès vers la Bretagne. Ils franchissent le pont et repoussent une attaque allemande de la Kampfgruppe Bacherer. Le général Patton allait prendre officiellement le lendemain le commandement de la 3e armée américaine qui avait débarqué quelques jours plus tôt en Normandie. Apprenant la nouvelle de la prise du pont, il ordonna au général Middleton de le faire franchir par la 4e et la 6e divisions blindées. Il fera passer dans les jours suivants sur le pont toutes ses troupes disponibles. Plus de huit divisions vont ainsi le franchir en 72 heures. 

Vestiges dans le cimetière de l'ancienne église avec un portail roman en plein cintre.  L'ancienne église Saint-André de Pontaubault datait du 12e siècle, c'était un modeste oratoire entouré du cimetière. Il était composé d’une nef au portail roman et d’un chœur. L'église était déjà sous le vocable de saint André . Le 3 février 1944, suite aux déraillements de trains près du pont sur la Sélune, les soldats allemands enferment, la population dans l'église, treize absents sont désignés coupables des sabotages. Grâce à François Mutschler, les habitants rentrent chez eux. Mi-juillet 1944, des escadrilles américaines visent la ligne de chemin de fer et le pont voisin, l'église s'effondre. Aujourd'hui, il n'en reste que le portail, dans le cimetière. 
À partir de 1951, le cabinet d'architectes Cornille-Holas d'Avranches propose à la commune plusieurs projets de sa reconstruction à côté du cimetière. La nouvelle église est rebâtie en 1955-1956 par la coopérative des églises sinistrées (M. Fontebonne et le chanoine Pinel étaient directeurs de la reconstruction). Elle est bénie par Mgr. Jean Guyot évêque de Coutances et Avranches le mardi 25 septembre 1956, Mr. Cyr Blier étant maire et l'abbé Étienne Lehot, curé. La maçonnerie et le gros-œuvre sont réalisés par l'entreprise Bollard d'Avranches. Menuiserie, charpente et mobilier d'intérieur sont le travail de la maison Housssard. Les cloches sont fondues aux établissements Cornille-Havard de Villedieu-les-Poêles, l'horloge est l'œuvre du campaniste Biard-Roy de Villedieu, et les vitraux aux motifs géopétriques sont réalisés par l'atelier du maître verrier André Ripeau à Versailles. Après le concile Vatican II (1962-1965), on avance l'autel et on construit un muret en arête de poisson derrière ; les fonts baptismaux sont sortis du baptistère. L'église Saint-André recèle une copie d'une statue de la Vierge noire de l'abbaye Notre-Dame des Ermites à Einsiedeln (Suisse), offerte à un prêtre (l'abbé Lehot ?) qui y fit ses études avant d'être affecté à Pontaubault en 1945. wikipédia]. Je parts de l'ancien pont, en empruntant la piste cyclable rue des Grèves. Passons l'espace pique nique puis le pont métallique SNCF [construit en 1878 de 130m de long une travée fut détruite durant la guerre. https://structurae.net/fr/ouvrages/viaduc-de-pontaubault]. Nous sommes sur la piste cyclable menant au Mont Saint Michel. La piste longe la D 113 (rue du Piquenot). Après le pont SNCF nous poursuivons la piste cyclable, en direction du Mont Saint Michel, elle s'éloigne du bitume et grimpe un peu. Nous débouchons sur une rue sans issu menant à une maison que nous prenons à droite. En son extrémité nous retrouvons la piste cyclable en stabilisée sur la gauche. Incroyable comment sans la voir on entend la voie express, il me semblait qu'hier je ne l'entendais pas. Le vent à dut changer de sens. Nous traversons le hameau de Flagé, et débouchons sur une route formant Té que nous prenons à droite. La route longe les herbus de la Sélune [La longueur de son cours est de 84,7 km ou 68 km. La Sélune prend sa source à environ 175 mètres d’altitude à la limite sud-est de la commune de Saint-Cyr-du-Bailleul et à l’ouest du Parc naturel régional Normandie-Maine. Elle coule librement vers l’ouest jusqu’à Saint-Hilaire-du-Harcouët à une altitude de 64 mètres. Avant l’effacement des barrages, elle formait ensuite deux lacs artificiels : le Grand lac et le Petit Lac. Après la Roche-qui-boit, elle se trouve à une altitude de 19 mètres. Elle se dirige alors vers le nord-ouest et passe au pied du bourg de Ducey où elle se sépare en plusieurs bras. Elle termine sa course à Pontaubault avant de se jeter dans la baie du mont Saint-Michel.wikipédia]. Nous rencontrons quelques maisons isolées, la route est bordée d'un coté par une haie d'arbres. Après des virages nous passons une grosse propriété dont les piliers de la porte sont coiffés de sculptures d'aigles (Le Charbonnet), et débouchons sur un carrefour avec la D 313 E que nous prenons à droite en direction des Grèves et de la Roche Torin. Attention le marquage est mal fait, la croix à été apposée sur le panneau des directions que nous prenons. Nous trouvons la piste cyclable sur la droit, nous permettant de marcher en sécurité. Nous retrouvons la route et longeons les quelques maisons du hameau de Grand Port. Laissons une route sur la gauche, poursuivons tout droit par le polder Saint Michel, pour moi il n'y a rien de changé dans le paysage et c'est normal ; un polder étant une terre gagné sur la mer c'est un champ comme un autre avec des vaches, peut être est-il inondé à marée haute. [L’histoire de la baie avant les polders
 Les voies romaines
Des voies romaines manifestement existaient au travers de la baie ; elles constituent d’ailleurs une preuve formelle de la montée des eaux et/ou de l’affaissement des terres.
Au XIème siècle, Guillaume de Normandie, dit le Conquérant passa par la baie du Mont Saint-Michel avec son armée, en se rendant de Bayeux vers Dol et Dinan ; le fait est attesté par la tapisserie de Bayeux ; la route traversait la baie entre Saint Paer et Feins.
La forêt de Scissy est mythique ; elle aurait existé dans la baie du Mont-Saint-Michel avant sa destruction et son engloutissement par les eaux du fait de l'hypothétique raz de marée de mars 709.
Cet évènement correspondait à la fondation de l’abbaye du Mont Saint Michel ; des religieux qui firent un voyage au Mont-Gargan, eurent la surprise à leur retour de trouver la mer où ils avaient laissé la terre, et des sables mouvants à la place de la forêt ...
L’élément probant de l’existence d’une forêt sous-marine est la présence dans les couches de tourbes des marais de troncs d'arbres couchés, dénommés coërons ou bourbans ; de nombreux troncs d’arbres furent ainsi découverts dans le sous-sol en 1881. Mais ne s’agissait-il que de quelques bois ou bien d’une vaste forêt ! La forêt de Scissy a suscité des débats passionnés au 19e siècle.
Le raz de marée
Un an après la fondation du Mont Saint-Michel, un raz de marée serait survenu dans la baie …
Le mythe du raz-de-marée de mars 709 provient d’un développement de l'abbé François Manet (1764-1844) dans « De l'état ancien et de l'état actuel de la baie du Mont-Saint-Michel et de Cancale, des marais de Dol et de Châteauneuf » aux éditions Everat à Paris en 1839. Selon lui, un cataclysme se serait produit en baie du Mont-Saint-Michel et en baie de Saint-Malo au mois de mars 709. Ce cataclysme, conjonction d'une tempête, de grandes marées et d'un séisme, aurait provoqué en quelques heures l'inondation permanente de la baie du Mont Saint-Michel, qui était antérieurement occupée par plusieurs villages ainsi que de forêts.
Dès 1882, Alexandre Chèvremont dans « Les Mouvements du Sol sur les côtes occidentales de la France dans le golfe Normand-Breton » contredit la thèse précédente, critique les sources et soutient que s'il y a bien eu transgression marine, celle-ci ne se serait faite que lentement, l'étude des sols démontrant qu'il n'y aurait jamais eu de raz-de-marée.
D'après Maurice Cossmann, le séisme de mars 709 est le plus ancien dont nous ayons la certitude en Normandie. D'intensité inconnue, son épicentre serait situé près de Jersey. Il aurait concerné toute la baie du Mont-Saint-Michel, la presqu'île du Cotentin ainsi que les îles Anglo-Normandes.
De son côté, le Bureau des Recherches Géologiques et Minières, établissement public dépendant du Ministère de l'Écologie, ne retient aucun événement en 709 dans la zone de la baie du Mont Saint Michel.
L’abbé Manet mentionna d'autres séismes importants, notamment celui de 1427 qui détruisit en Bretagne une partie de Nantes et engloutit 13 villages des environs de Dol-de-Bretagne ...
Moi je crois que c'était déjà dut au réchauffement climatique. Car aujourd'hui tout est dut au réchauffement et à l'activité humaine... 
L’élevage du mouton

Cet élevage permet de maintenir et entretenir de vastes étendues de prairies recouvertes par la mer, mais de façon irrégulière, dénommées herbus ou prés salés ou encore marais salés. Le substrat de ce type de marais est la tangue composée de vases et de sables très fins, riches en calcaire. Ces zones de pâturage sont quadrillées par des chenaux de drainage, appelés localement « criches », qui forment clôture aux animaux .
Le mouton des prés-salés est réputé pour ses qualités gustatives …
L’exploitation de la tangue :
La tangue ou sablon est un sédiment qui se dépose dans les zones de vasières littorales recouvertes par les hautes marées des côtes de la Manche et qui est formé d'une fraction sableuse principalement à base de débris coquilliers calcaires et d'une fraction vaseuse de limons et d'argiles, comprenant environ 50 % de carbonate. La tangue de la baie du Mont Saint-Michel était traditionnellement exploitée comme amendement agricole. On y venait de loin pour s’en procurer. Les tanguières sont les zones d’extraction, par exemple la tanguière de Moidrey qui resta en activité pendant tout le 19ème siècle.
Les attaques de la mer, par contre, y sont  régulières et nombreuses :
Soixante tempêtes qui ont été identifiées entre 1081 et 2010 ; une trentaine (ou 21 répertoriées ?) ont provoqué une submersion sur une ou plusieurs communes.
-  1604 et 1605 : la partie orientale du marais, fragilisée par le cours du Couesnon, subit des « déchirements des digues » ; les terres de Saint-Broladre sont submergées.
-   Mars 1606, de Château-Richeux à Hirel les digues sont coupées et la mer envahit les bourgs de Saint-Benoît et d'Hirel.
-   1629, 1630 : la partie orientale de la digue est à nouveau touchée, 7 paroisses sont inondées.
-   Janvier 1735: la tempête fait rage. Le marais est inondé par la mer qui passe les digues et par les pluies.
-        Pendant la période révolutionnaire, le marais est laissé à l'abandon alors que de violentes tempêtes dévastent les terres dans cette période : en décembre 1790, janvier 1791, avril 1794, septembre 1798 …
-        Les digues des polders de l’ouest sont rompues en 1815, en 1858 et en 1869 .
-        Inondation de Dol en 1910
-        Une tempête de 1922 endommage la digue construite en 1868 au niveau de la ferme des Nielles ; puis destruction complète lors d’une tempête suivante de mars / début avril 1924.
-        A la fin de la seconde guerre mondiale, le marais de Dol avait été volontairement inondé par
l’armée d’occupation en détruisant certaines installations.
https://www.duboysfresney.fr/index.php?page=docu10013
Cela fait du bien de lire qu'il y a eu des catastrophes dans les temps anciens et que tout ne vient pas obligatoirement de l'activité humaine du XXème siècle. On se sent un peut moins responsable.
Mon père et mon grand père n'avait qu'une idée ; améliorer les conditions de vie. Le surplus est venu après guerre, bien après guerre surtout dans les année 80 (1980) avec l'informatique. Ne pas oublier, l'hiver 54 (1954) ou les ouvriers qui bâtissaient des maisons pour les autres, logeaient dans des taudis, peu chauffés ou dans la rue. En 1958-59 mes parents n'avaient pas de douche dans le logement et n'avaient qu'une chambre, les sanitaires étaient dans la cour, heureusement privatif, mais pour combien d'autres s'étaient à partager avec ses voisins de palier. J'ai connu cela au début des années 70 (1970) à Paris, lorsque l'on rendait visite à une tante habitant dans un vieil immeuble du centre de Paris durant la destruction de la plus grande catastrophe architecturale "Les Halles". A la maison pour la douche on sortait une baignoire en zinc et l'on se lavait dans la cuisine. j'étais trop jeune pour m'en souvenir, mais l'on ma raconté. Progressivement nous sommes montés dans le confort, quatrième étage sans ascenseur, poêle à charbon, (le chauffage centrale est venu plus tard) deux chambres et une salle de bain. Je n'ai pas honte de ce confort. 
Durant toute ma vie j'ai essayé d'apporter un peut plus de confort à ma famille parce que, une petite maison avec un rez de jardin, c'est tout de même mieux pour un enfant, qu'un quatrième étage ou il ne faut pas faire de bruit en jouant, pour ne pas déranger les voisins. Une petite maison, c'est tout de même mieux que d'entendre la porte menant aux caves et aux poubelles claquer jour et nuit parce que personne ne vient changer le ferme porte. C'est tout de même mieux que, pour ne plus entendre la porte claquée on supprime le ferme porte, mais personne ne la ferme en partant. Les odeurs des poubelles emplissent la cage d'escalier. Et encore je suis un privilégié je n'ai pas connu les immeubles avec la vente de drogue. 
Ok, il faut plus de terre pour construire des maisons qu'un immeuble. Ce n'était pas bien grave des engrais faisaient pousser du blé sur des terres jusque là inculte. Aujourd'hui on ne veut plus d'engrais sauf que la terre cultivable est sous le béton et sera inculte même si l'on démoli. Dans les années 80-90 et 2000 on a soufflé toute ses grandes barres d'immeubles, ville dans la ville parce que les gens déprimais dans leur cages à lapin, et qu'il y avait de la délinquance. Pourtant à l'époque de la construction c’était le modernisme.
 Ces jeunes, les 20-30-40 ans, à qui ont à tout donnés ou presque tout, pour leur bien être et leur confort. Aujourd'hui n'ayant plus rien d'autre à faire qu'à rechercher "le pourquoi du comment" lors de catastrophe naturelle serait prêt à bannir père et mère... leur grands pères et grands mères sont déjà en isolement à l'éhpad. Croyant dur comme fer que la fin du monde sera en 2050, et qu'il faut sauver la planète pour leur enfants, accuse leur parent d'avoir fait le mauvais choix. Mais eux, font-ils le bon choix, en nous imposant la voiture électrique, ou il faut deux jours pour descendre dans le sud avec les temps de recharge. En nous imposant de ne plus manger de viande. La viande étant grande consommatrice d'eau (les animaux).  Ils veulent revenir au moyen age. Nous y sommes presque puisque ... déjà à cette époque on avait peur de l'an 1000. C’était la fin du monde. 
Heureusement qu'il n'y avait personne sur terre durant les quatre grande glaciation (3 seulement en Europe). C'est ainsi qu'il y a 65 millions d'années, juste avant la disparition des dinosaures, il faisait en moyenne 25°C à la surface de la Terre – dix degrés de plus qu'aujourd'hui – et les calottes glaciaires des pôles Nord et Sud avaient disparu. Réchauffement et refroidissement son le lot de la terre, cela ne gênait personne, parce que personne n'était là pour disséquer la situation. Aujourd'hui nous sommes là, il y a certainement accélération du phénomène dut à l'activité humaine. Certes. Mais même l'homme des cavernes à essayé d'amélioré sa condition de vie. Va t'on lui reprocher sa découverte du feu. J'ai toujours pensé que l'on ne pourrait pas continuer ainsi : avoir toujours plus. D’où mon envie d'habiter proche d'une foret. Demain lorsque l'on aura plus le droit de circuler, même en électrique. Je pourrais toujours me promener à pied en foret. Avec le covid on a vu l’engouement des gens à quitter leur cages à lapin pour la petite maison à la campagne. On a déjà oublié l'ennuie du confinement. le climat se lit en millénaire, nous on remonte à 40 ans. Les prévisionnistes on déjà bien du mal à prévoir le temps de demain, et ils avoue que la semaine ou la quinzaine n'est pas fiable, alors prévoir ce que sera le climat dans 30 ans... Essayons de corriger nos erreurs sans tomber dans la caricature d'aujourd'hui. Oh la la les polders et les tangues grises me font divaguer, le moral n'est pas au beau fixe. Toujours avec le covid on a vu que l’arrêt de toute activité humaine améliorait considérablement les choses et qu'il faudrait que cette non activité perdure des années pour ne pas que la température augmente. Seulement les rayons des magasins se sont vidés, et l'on ne pouvait plus bouger de chez soit.
Je ne suis pas climato-sceptiques, je ne nie pas que la température augmente, mais j'en ai marre que toute les minutes on nous accuse, nous les consommateurs. J'en ai marre que que tout les soir on nous parle du climat à la météo. Nous y sommes pas pour grand chose... car on nous tente avec des innovations plus ou moins indispensables. Il faut produire de la richesse pour le pays et puis après ILS nous accuse... C'est votre faute. Produisez plus, aller fini les ordinateurs, les téléphones, les voitures, les plats cuisinés, d'aluminium, de fer... revenons à l'état primaire. Non je ne voit pas la vie comme ça. D'ailleurs aujourd'hui on part toujours en vacances. Désolé, j'ai acheté un diésel parce que dans les années 80 c'était bon pour la planète, cela supprimait le trou de l'ozone. Aujourd'hui je suis toujours au diesel parce que je fais 600 à 700 km avec un plein. Je n'ai pas les moyens d'acheter un hybride et le tout électrique, ne sert qu'à aller "pisser" au bout de la rue. Une demi heure pour recharger, à condition qu'il n'y est personne devant soit. Et on appel cela le progrès. Il va falloir regréer des hôtels au bord des routes et sur les autoroutes pour les vacances. Vraiment le moral n'est pas au beau fixe]. Après une petite butte, j'aperçois le Mont. Sauver l’œil va enfin être attiré par quelque chose. Erreur, il faut attendre la Roche de Torin pour enfin le voir en continue. Laissons la route de Céaux sur la gauche, poursuivons vers la Roche de Torin. Au carrefour nous laissons la direction du Mont Saint Michel pour les vélos sur la gauche. Je suppose que plus tard il prendrons le même chemin que le piéton que je suis. En 2023 une belle piste en stabilisée se construit pour se rendre à la Roche Torin. Nous longeons le ruisseau Besnier, puis passons un pont au dessus d'un canal ou d'une rivière canalisée et nous arrivons à La Roche Torin qui ne m'a pas laissé un souvenir impérissable. Je n'ai pas vu de roche... hormis un enrochement. Que du sable, juste un enrochement pour maintenir le sable lorsque la mer s'approche un peu trop. Une maison mais je n'ai pas très bien compris si elle était habitée ou squattée. Enfin nous revoyons le Mont Saint Michel et plus l'on s'approchera plus nous aurons les détails. La marée est basse le GR fait un grand détour passe par les salines, le polder de Saint Avit, puis un petit crochet par la petite grève avant d'arriver au Mont.  devant moi l'herbu, de l'autre coté le Mont et Tombelaine, sur la rive en face Groin du Sud ; le départ pour la traversée à pied, mais personne ne s'y présente. J'ai le choix comme nous sommes à marée basse, de suivre le GR sur la gauche ou traverser l'herbu en longeant la digue de la Roche Torin, Je vois au loin deux personnes qui se promènent sur l'Herbu proche des méandres de la Sée ou de la Sélune [Il s'agit d'une digue submersible construite à l'est du Mont-Saint-Michel, à partir de la pointe de Roche-Torin. Elle est détruite en 1983-1984 pour tenter de ralentir l'ensablement de la baie. La Compagnie Mosselman, devenue la Compagnie des polders de l'ouest, entreprend en 1857 la construction de la digue « afin d'éviter les divagations de la Sée et de la Sélune vers le sud et de préparer ainsi la poldérisation des 1 500 ha. La construction est abandonnée la même année par la Compagnie Mosselman, qui renonce ainsi à sa concession. En 1859, l'État en reprend la construction, sans la mener à terme. Les travaux sont arrêtés, en effet, en 1860, alors que la digue n'est plus qu'à 1 550 m du Mont. Bloquant les sédiments, la digue favorise l'extension et la fixation des herbus. De nombreuses études sont menées qui confirment les conséquences désastreuses de l'ouvrage sur le caractère maritime du Mont. Finalement, la digue de La Roche-Torin est détruite en 1983 et 1984. François Mitterrand vient en personne le 24 juin 1983 ôter la première pierre. Malheureusement, l'opération ne provoque pas les effets attendus. Si une partie des herbus disparaît, les nouveaux contraints ainsi créés viennent engraisser le banc du Grand Blanc. https://www.wikimanche.fr/Digue_de_La_Roche-Torin]. A ce moment là, je ne connaissais pas les "Criches" et les chenaux de drainage. Je dirais avant de vous raconter mon histoire ne suivez pas ma trace. Je vous déconseille de suivre ma trace lors de la marée montante, il sera certain que vous appellerez le 112 et qu'un hélicoptère viendra vous arracher à l'herbu. Je ne me méfie pas, je ne réfléchi pas, deux personnes se promènent devant moi, il y a les montons dans l'herbu le terrain est dure, il et vert peut être de la salicorne je décide de couper en ligne droite par l'herbu. De mes 1,76m je ne vois pas que l'herbu est sillonnée de chenaux. Je ne vois qu'une immensité verte jusqu'au Mont. Pour l'avoir visité hier je sais que le Mont est entouré de sable et de boue, je me méfie des rives de la Sélune - noir. Je pense toujours aux tangues [La « terre grise » sédiment marin, composée d’un mélange de fragments de roches et de restes d’organismes marins, principalement des coquilles de mollusques, la tangue est une poudre très fine dont les grains mesurent en moyenne 50 micromètres, soit un demi centième de millimètre !
On la trouve entre l’estuaire de la Rance jusqu’à la baie des Veys à l’embouchure de la Vire près de Carentan (entre les plages d’Utah et Omaha Beach), en passant par la baie du Mont Saint Michel et les hâvres de la côte ouest du Cotentin. La tangue est plus connue pour son comportement physique étrange à l’origine des fameux sables mouvants de la baie, les « quicksands » des anglophones.
Mélange de sables fins, de tangue et d’eau, le sable mouvant est doué de propriétés curieuses.
C’est un mélange « thixotrope » : solide au repos, il se fluidifie sous l’action de vibrations, par exemple sous les pas d’une ou plusieurs personnes, puis revient à son état solide après un certain temps. Elle y constitue des vasières d’épaisseur variable, allant d’une simple pellicule abandonnée au retrait de
la mer, à une bonne grosse vasière dépassant la hauteur du genou, voire plus… On explique son comportement instable par sa faible granulométrie et sa richesse en carbonates. On retrouve ces mêmes propriétés chez certaines marnes ou argiles calcaires gorgées d’eau. Des liaisons fragiles s’établissent au repos entre les particules fines carbonatées, les ions positifs et les molécules d’eau. La forte teneur en eau lorsque les liaisons sont rompues déstructure le sol. L’eau agissant comme un lubrifiant favorise le glissement des particules les unes par rapport aux autres. Si l’on ne disparait pas dans un tel sable mouvant, le corps humain étant moins dense, on peut cependant s’y enfoncer jusqu’à la poitrine…mieux vaut alors ne pas être dans l’eau, au risque de se noyer ! https://www.cheminsdelabaie.com/la-tangue/]. Je pense que si je reste dans l'herbu, avec les moutons il n'y a aucun danger. Je me répète surtout ne faite pas cela par marrée montante. J'avais complètement oublié que l'herbu était entrecoupé de ruisseaux et de canaux transversaux. On peut vite se retrouver encerclé par la marée montante et être pris au piège. Moi je n'ai eu le droit que de marcher dans la boue. J'ai suivi les drailles des moutons. Si le mouton passe je me disais que je pouvais passer, j'avais oublié les chenaux,  je n'ai pas pensé qu'une rivière la Guintre [Elle prend sa source à Précey, sert de limite entre Céaux et Servon, passe à Courtils où elle est canalisée avant de se jetter dans la baie du Mont-Saint-Michel au sud-est de la pointe de Roche-Torin. Elle reçoit le ruisseau du Hamel. La Guintre et le ruisseau Landais « dessinaient, avant leur dérivation, deux chenaux encaissés qui rejoignaient dans les herbus l'estuaire commun de la Sée et de la Sélune ». Sa dérivation pour endiguer des polders a transformé la Guintre en affluent de la Sélune. Une porte à flot empêche la mer de remonter son cours. wikipédia], coupait l'herbu. Pourtant je connais... j'en ai fait l'expérience involontaire dans un herbu d'un havre dans mes précédentes pérégrination, ou j'avais suivi la trace des moutons plus lisible que le GR. Mais on oublie c'était en 2019. Certain chenaux, trop large, pour le traverser d'un grand pas. Il m'a fallu un long détour pour trouver un passage pas trop boueux. c'est fastidieux. Plus j'avance vers le mont et plus j’infléchis ma trace vers le GR. Je ne vois plus mes deux personnes, soit elles ont fait demi tour, soit elles sont descendu vers la Sélune, elles sont peut être cachées par les restes de la digue et les herbes. Les herbes... Tant que l'on a de la salicorne (ou autres herbes que je ne connais pas) on voit ou l'on pose le pied, mais par endroit, l'herbe est haute et n'a pas pu être coupé par ce que l'on trouve des parties plus moles qui ne doivent pas supporter le poids du tracteur, et l'on ne voit plus ou l'on met le pied, on ne peut plus entrevoir les chenaux. J'avais comme point de mire la fin du pont au dessus du Couesnon. Je galère dans les hautes herbes. Petit à petit je me dirige vers le début du pont.  De loin je vois les bus déferler et décharger leur flot de fourmis qui comme de bon guerrier ce dirige tous, vers cette magnifique fourmilière ; le Mont. Enfin je sorts au niveau du Pont. Je retrouve mon Gr. J'avais prévu la visite de la fourmilière, mais je n'y fais qu'un petit tour. La rue principale et les remparts de droite. Hier j'ai fait ceux de gauche il y a beaucoup moins de monde. Le monde... c'est une fourmilière, dans la rue principale surtout ne tomber pas, on vous piétinerait, ne vous arrêtez pas pour une photos on vous bousculerait. suivez au pas de l'escargot le flot, profiter des arrêts pour faire votre photo. Vous me direz il n'y a pas de visite du Mont Saint Michel sans l'abbaye. Bon courage... D'une part il semble que l'abbaye, soit payante. Je ne parle pas de la visite, c'est normale qu'elle soit payante. il me semble que le lieux ou les pèlerins  se rassemblaient pour écouter la messe, c'est a dire la nef et le chœur est payant. Les deux fois que je suis allé sur le Mont il y avait la queue jusqu'en bas des marches. Je n'ai pas vraiment put lire les informations devenues inaccessibles par la foule. Pour le pèlerin reste l'église qui elle, est ouverte et gratuite. Après tout à l'époque des pèlerinages, l'abbatial était peut être fermé aux voyageurs. Maintenant c’était peut être gratuit, il y avait tellement de monde sur les marches qu'il ma été impossible de grimper. Mon gîte n'était pas loin, cela ne ma même pas donné envie de mi rendre le soir. aujourd'hui avec le pont on a plus besoin de surveiller la marée. Dégouté. J'ai tellement été déçu par tout ce peuple, que je me suis contenté d'un wikipédia pour l'histoire de ce lieu trop célèbre par sa protection au patrimoine mondial de l'unesco. Oui je ne mets pas unesco en majuscule, le faite de son classement amène trop de monde deux à trois millions de visiteurs par an. Trop c'est trop. Comme la dit César en 47 avant Jésus Christ ; Veni, Vidi, Vici. Je suis venu, j'ai vu, je suis parti et je n'ai même pas consommé. Je reprends la passerelle, jusqu'à la terre ferme ou je traverse le Couesnon sur le pont barrage [Le barrage du Couesnon, Il remplace le barrage de la Caserne. Les travaux débutent en mai 2006 et sont prévus pour durer exactement deux ans avec une mise en service durant l'été 2008. Ils se déroulent en deux phases : une sur la rive ouest du Couesnon et la seconde sur la rive est. Quatre vannes sont construites à partir de chaque rive portant le total à huit vannes. Le nouveau barrage sur le Couesnon est finalement mis en service avec un an de retard en mai 2009. Il constituait la première étape du programme du désensablement du Mont-Saint-Michel. Le barrage est surmonté d'un pont-promenade, ouvert au public le 18 juin 2010. Il permet aux promeneurs de déambuler d'une rive à l'autre en profitant d'un point de vue original sur le Mont-Saint-Michel. En hommage aux moines copistes du Mont, les alphabets latin, grec, arabe et hébreu sont gravés sur le garde-corps. Le barrage a été conçu par l'architecte Luc Weizmann et les ingénieurs Denis Carlier, Jean-Louis Dupuy et Jean-François Heitz. Il a coûté 34 millions d'euros (au lieu des 36 millions initialement prévus). Sa mission est de retenir un maximum d'eau, puis, six heures après la marée haute, de lâcher cette masse liquide pour refouler les alluvions vers le large, par un « effet de chasse ». Il est équipé de huit vannes, pesant 20 tonnes chacune. À son maximum, son débit peut atteindre 100 m³ par seconde. Le 2 octobre 2010 est annoncée la fermeture du barrage pour trois à quatre mois, afin d'effectuer des travaux d'amélioration de l'accès au barrage-promenade pour les touristes. Le 21 octobre 2010, les concepteurs du barrage reçoivent le Grand prix national de l'ingénierie à l'occasion des 9e Rencontres de l'ingénierie à Paris. Le barrage du Couesnon est officiellement inauguré le 31 octobre 2015 par François Hollande.wikipédia]. Après le pont je retrouve des marques Blanche et Rouge qui longent sur la gauche les rives canalisées du Couesnon. Je trouve un petit coin tranquille pour me poser et me restaurer, je suis à l'ombre, j'aperçois le Mont sans voir la foule. Cela me permet de regarder ma carte. Je viens de terminer le chemin du littoral 223 en Normandie, et débute le GR 34, chemin du littoral en Bretagne [Le Couesnon, fleuve de moins de 100 km, est la frontière entre la Normandie et la Bretagne depuis le Xe siècle. « La légende demeure mais en réalité la frontière entre les deux départements est située à cinq kilomètres à l´ouest de Couesnon, donc le Mont est bien en Normandie et le restera », rappelle Patrice Roux de la mission du Mont-Saint-Michel.
« Dans sa folie, le Couesnon mit le Mont-Saint-Michel en Normandie. » La légende est claire, la rivière qui se jette dans la baie a placé le rocher du côté des Normands et non du côté des Bretons. Actuellement, le cours d´eau terminant son parcours à l´ouest du monument sert de référence pour séparer les départements de la Manche et des Côtes-d´Armor. Cependant, les habitants se sont livrés à de multiples querelles à propos du célèbre site. Mais les travaux de désensablement risquent d´inverser la tendance. Afin de rendre le caractère maritime du Mont-Saint-Michel prévu en 2002, une partie de la digue-route permettant l´accès aux remparts sera démolie et remplacée par un pont-passerelle, et le lit de la rivière sera détourné pour se jeter à l´est du rocher. Conséquence : le rocher sera du côté breton puisque le canal sert de délimitation entre les deux régions. La polémique, vieille de plusieurs siècles, pourrait refaire surface. « La légende demeure mais en réalité la frontière entre les deux départements est située à cinq kilomètres à l´ouest de Couesnon, donc le Mont est bien en Normandie et le restera »]. Donc je ne suis pas encore en Bretagne mais je suis sur d'être sur le GR 34 [Le GR 34 a été élu "GR préféré des Français 2018" dans le cadre du concours national MonGR préféré organisé chaque année par la FFRandonnée
Le sentier des douaniers breton dans sa partie finistérienne a été élu "GR
préféré des Français 2018" avec près de 24% des 55 000 suffrages exprimés. Je dois faire parti des 76 % des randonneurs qui admirent, qui disent que c'est beau, mais qui se lassent des escaliers, des criques, de la mer. Heureusement je l'ai fait à marée basse, donc avec des roches là ou il y a de l'eau à marée haute c'est tout de même plus attrayant que la vase du mont Saint Michel, mais l'on se lasse de tout. À l’origine, il serpentait plus à l’intérieur des terres. Aujourd’hui, le GR 34 est exclusivement côtier. Le « sentier des douaniers » borde l’ensemble des côtes bretonnes sur plus de 2000 kilomètres. Depuis l'îlot rocheux et la baie du Mont-Saint-Michel, dans la Manche, le GR 34 atteint son but à Saint-Nazaire, en Loire-Atlantique. Assurément,  avec cet itinéraire, vous découvrirez toute la richesse et la variété de la Bretagne maritime. Le GR 34 part des herbus de l’une des sept merveilles du monde, le Mont Saint-Michel, dont il longe la baie direction Cancale. Jusqu’à Saint-Brieuc, en passant par Saint-Malo, il ne quitte quasiment pas le littoral – grâce soit rendue à la servitude du même nom – et c’est toute la Côte d’Emeraude qu’il révèle. https://www.ffrandonnee.fr/randonner/sentiers/gr-34-le-sentier-des-douaniers]. Grosse erreur de ma part, il manque un poteau. Je suis toujours étonné par le manque d'informations au départ d'un nouvel itinéraire. Je suis ma trace et après le pont je prends à gauche et ne vois pas le  GR 34 partir à droite. Il poursuis la baie en longeant les polders, puis les traverses pour monter à Roz. Et lorsque j'écris monter je sais de quoi je parle. Une variante poursuit par la baie. J'en ai un peu ma claque de la boue. Je remonte le Couesnons par les deux  GR, le 37 et le 39.  Après le pont barrage au lieu de prendre à droite je prends à gauche le GR 37 (Cœur de Bretagne, Du Mont-Saint-Michel (Manche) à Camaret-sur-Mer Finistère (780km)) et le GR 39 (Du Mont St Michel (Manche) à Hoscas (Loire-Atlantique) Parc Naturel région de Brière vers Guérande , le Croisic - 323 km). Nous remontons la rivière, passons le pont supportant la D 478 menant à Beauvoir. A notre gauche sur la colline nous apercevons le moulin de Moidrey. Un vrai moulin avec ses ailes qui tournent [datant de 1806 a repris du service après plus d'un siècle d'oubli et une restauration qui s'est achevée en 2003. Classé par l'UNESCO au patrimoine mondial en 2007. Depuis sa restauration, son meunier fabrique des farines à partir du blé noir, blé, seigle... et c'est avec beaucoup de passion et d'humour qu'il assure des visite commentées du moulin. https://www.ot-montsaintmichel.com/patrimoine-culturel/moulin-de-moidrey/].  Laissons les routes sur notre droite et poursuivons le bord de la rivière. Le chemin quitte le Couesnon pour s'enfoncer dans les marais constitués par l'anse de Moidrey [Jusqu'aux années 1850, l'anse de Moidrey constitue le point d'entrée dans la partie maritime de la baie du Mont-Saint-Michel, le Couesnon divagant entre les falaises de Saint-Broladre et le Mont Saint-Michel. Au 19e et 20e siècles, le fleuve est canalisé et les terrains situés à l'ouest transformés en polders. L'anse de Moidrey, encore soumise à l'action des marées, constitue un piège à sédiments, à la base de la formation de tangue. On a pu en retirer jusqu'à 300 000 m3 par an. À partir de 1969, les portes à flot du barrage de la Caserne empêchent la mer de remonter dans le Couesnon canalisé, les terres s'assèchent. Sur la rive droite, les terrains gagnés sont aménagés : l'hippodrome Maurice-Jan et un village de gîtes y sont implantés. Entre 1971 et les années 2000, les terres de la rive gauche sont exploitées en pâturages, production de foin et cultures. De 2005 à 2015, l'anse de Moidrey est remise en eau grâce au nouveau barrage du Couesnon, et au creusement d'une quinzaine de mares ; elle permet de stocker une quantité importante d'eau (environ 1,5 million de mètres cubes). Parallèlement, l'anse de Moidrey redevient ainsi une zone humide. Elle est propriété du Syndicat mixte Baie du Mont-Saint-Michel qui, avec le conservatoire d'espaces naturels de Normandie, procède à des travaux de restauration écologique en 2019-2020 ; un sentier d'interprétation sur sept kilomètres et un observatoire en tangue, réalisés en 2020, permettent de découvrir le site et la faune qui l'a conquis, avec en vedette le pélodyte ponctué, un petit crapaud rare en Normandie. 7 km de cannaux. https://www.wikimanche.fr/Anse_de_Moidrey]. Nous arrivons à la ferme de Moidrey. Je quitte le GR uniquement parce que je pense gagner quelques mètres par rapport au tracé du GR. Passons la barrière, approchons nous de la propriété de droite et nous trouvons un sentier dans l'herbe sur la gauche, longeant la haie puis un bâtiment agricole. Ce sentier devient rapidement un chemin bordé de beaux arbres (peupliers). Nous arrivons au chemin carrossable, poursuivons en face par la voie verte piste cyclable en stabilisé, en direction de Saint Malo. Nous coupons une route et faisons un esse droite gauche, nous poursuivons toujours la voie verte, qui est toujours protégé du soleil par une haie d'arbres. Par endroit nous apercevons le Mont Saint Michel. Les champs sont maraîcher, laissons une rue sans issu sur la gauche, poursuivons la voie verte. Nous sommes à la limite des départements de la Manche en Normandie et de l'Ile et Vilaine en Bretagne. Après un virage sur la droite, nous débouchons sur la route au carrefour avec un triangle de verdure en son milieu. Quittons la piste cyclable et prenons à gauche, passons devant un silo et un hangar. Nous arrivons  au carrefour de la D 797 prenons en face la direction de Roz centre bourg. Nous commençons à grimper. Je pense être arrivé, le bourg étant au bout de la route... grossière erreur. Nous ne sommes que dans le hameau de la Rue, je loupe un sentier sur la droite me faisant grimper la falaise. Je grimpe par la route. Au carrefour je suis le panneau Roz Bourg et la grimpette se poursuit au première maison du Val Saint Revert, je pense arriver bientôt mais non, il reste encore du bitume à réaliser sur le plateau. Au carrefour avec de petits parterres en pavés, laissons la D 289 sur la gauche poursuivons tout droit toujours la D 289, j'en ai plein les jambes, j'arrive enfin à Roz. Entre deux propriétés on aperçois la baie du Mont Saint Michel. Enfin j'aperçois le clôcher de l'église lieu de rendez vous. Avant d'arriver à ce monument nous passons un lavoir.
 

Le Mont Saint Michel

[Le Mont-Saint-Michel ; tire son nom de l'îlot rocheux consacré à saint Michel où s’élève aujourd’hui l’abbaye du Mont-Saint-Michel. L’architecture du Mont-Saint-Michel et sa baie en font le site touristique le plus fréquenté de Normandie et l'un des dix plus fréquentés en France. Premier site après ceux d'Île-de-France, suscitant comme ailleurs une réflexion sur la régulation des flux touristiques. Une statue de saint Michel placée au sommet de l’église abbatiale culmine à 157,10 mètres au-dessus du rivage. Élément majeur, l'abbaye et ses dépendances sont classées au titre des monuments historiques par liste de 1862. Par ailleurs, le mont bénéficie d'une seconde reconnaissance mondiale en tant qu'étape des Chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle en France pour « les pèlerins du Nord de l'Europe (qui) passaient par le Mont lorsqu'ils se rendaient en Galice ». En 2020, la commune comptait 27 habitants.
Le mont Saint-Michel, dans le « pays » de l'Avranchin, est un îlot rocheux à l’est de l’embouchure du Couesnon, lequel se jette dans la Manche. Pointement granitique d’environ 960 mètres de circonférence, cet îlot s’élève au-dessus d'une plaine sablonneuse à 92 mètres d’altitude. La construction de l'abbaye modifie cette perception : la hauteur du rocher à l'abbatiale fait 78,60 mètres, celle du sol de l'abbatiale au sommet de la tour fait 34,70 m, la flèche atteint une hauteur de 39,80 m. La statue de saint Michel de 4 m de hauteur culmine ainsi à 157,10 mètres.
Sur le plan géologique, ce pointement est une intrusion leucogranitique (leucogranite à biotite et muscovite) de petite dimension mise en place dans le socle cadomien (encaissant schisteux briovérien) au cours de l'orogenèse calédonienne (525 Ma). Cette intrusion dégagée de sa gangue schisteuse et mise en relief par l'érosion (le leucogranite présentant une plus grande résistance à l'érosion que le schiste), offre une superficie émergée d’environ 7 ha, au-dessus de laquelle se dresse l’abbaye. La partie essentielle du rocher est couverte par l’emprise au sol de l’abbaye du Mont-Saint-Michel et de son domaine. Le rocher ne représente qu’une petite partie de la commune qui s’étend aussi sur la digue et plusieurs dizaines d’hectares de polders.
En 1846, Édouard Le Héricher le décrivait ainsi : « Le Mont Saint-Michel apparaît comme une montagne circulaire qui semble s’affaisser sous la pyramide monumentale qui la couronne. On voudrait prolonger sa cime en une flèche aiguë qui monterait vers le ciel (la flèche actuelle ne date que de 1899), dominant son dais de brouillards ou se perdant dans une pure et chaude lumière. De vastes solitudes l’environnent, celle de la grève ou celle de la mer, encadrées dans de lointaines rives verdoyantes ou noires ». La baie du Mont-Saint-Michel est le théâtre des plus grandes marées d’Europe continentale, jusqu’à 15 mètres de marnage, différence entre basse et haute mers. La mer rejoint ensuite les côtes « à la vitesse d’un cheval au galop », comme le dit l’adage. 
À l'origine, il était connu sous l'appellation de mont Tombe. Il devait y avoir deux oratoires, l'un dédié à saint Symphorien, l'autre à saint Étienne, édifiés par des ermites aux VIe et VIIe siècles, ainsi que le rapporte la Revelatio ecclesiae sancti Michaelis archangeli in Monte Tumba. À la suite de cette première christianisation du mont Tombe, est érigé un oratoire en l’honneur de l’archange saint Michel en 708 (709 pour la dédicace), comme l'indiquent les Annales du Mont-Saint-Michel rédigées au début du XIIe siècle. Aubert, évêque d'Avranches, installe sur le site une communauté de douze chanoines pour servir le sanctuaire et accueillir les pèlerins. C'est à cette époque que le mont accueillit, à l'est du rocher, les premiers villageois qui fuyaient les raids vikings. Ce premier habitat a dû abriter les différents corps de métier nécessaires à l'édification du premier sanctuaire : tailleurs de pierre, maçons, tâcherons et charpentiers. Puis il a dû accueillir les laïcs chargés d’approvisionner la communauté religieuse. « Malgré les nombreuses reconstructions qui ont, petit à petit, façonné le bourg que nous connaissons aujourd'hui, le noyau primitif du village demeure encore perceptible : il correspond en effet à une zone caractérisée par une organisation parcellaire relativement complexe et un enchevêtrement de constructions desservies par des ruelles tortueuses ». Il s'agit, grosso modo, du secteur où se trouvent implantés l'église paroissiale Saint-Pierre et son cimetière. La plupart des habitations devaient être construites en bois et en torchis.
À partir de l'an 710 et pendant tout le Moyen Âge, le mont fut couramment surnommé par les clercs « mont Saint-Michel au péril de la mer » (Mons Sancti Michaeli in periculo mari).
Les premières traces écrites d’un établissement religieux au Mont le rattache au diocèse d'Avranches, lui-même suffragant du métropolitain de Rouen. Le cadre géographique de la province ecclésiastique de Rouen reprend d'ailleurs celui de la circonscription administrative romaine de Seconde Lyonnaise, dont fait partie l'Avranchin, lui-même correspondant peu ou prou au territoire de la tribu armoricaine des Abrincates. Puis, cette province ecclésiastique va servir de cadre à la future Normandie.
En 867, le traité de Compiègne concède le Cotentin, ainsi que l'Avranchin (bien que ça ne soit pas clairement stipulé), au roi de Bretagne, Salomon. En 870, à la suite d'un raid viking, la population des environs s'y réfugie et y crée un bourg. L'Avranchin, tout comme le Cotentin et la plus grande partie de ce qui sera appelé plus tard Basse-Normandie, ne faisaient pas partie du territoire concédé au chef viking Rollon en 911. Le mont Saint-Michel restait sous la domination politique du roi de Bretagne, bien que le pouvoir religieux continuât d'émaner essentiellement du diocèse d'Avranches dans l'antique province ecclésiastique de Rouen, ville devenue entre-temps la capitale d’un embryon d'État normand. Le territoire du Mont était encore sous domination bretonne en 933 lorsque Guillaume Ier de Normandie, dit Guillaume Longue Épée, « obtint du roi de France un agrandissement notable de son territoire, avec le Cotentin et l'Avranchin, jusqu'alors contrôlés par les Bretons. C'est donc à cette date que le Mont est officiellement rattaché à la Normandie », la frontière politique de l'Avranchin se fixant transitoirement à la Sélune, fleuve côtier qui se jetait à l'est du Mont. Guillaume Longue Épée fit d'importants dons de terres à la communauté des chanoines montais, ces domaines étant presque tous situés entre le Couesnon et la Sélune.
Richard Ier de Normandie, fils de Guillaume Longue Épée, eut à cœur de poursuivre l’œuvre de réforme monastique de son père et il ordonna aux chanoines à qui le Mont avait été confié de renoncer à leur vie dissolue ou de quitter les lieux. Tous partirent sauf un, Durand, qui se réforma par amour pour l'archange. C'est ainsi que s'y établirent en 966 des bénédictins issus de différentes abbayes telles, sans doute, Saint-Taurin d'Évreux et Saint-Wandrille. L'histoire de cette fondation est relatée dans l'Introductio monachorum, qui figure au début du Cartulaire du Mont-Saint-Michel. Le premier abbé fut Maynard Ier. Une tradition bien établie veut qu'il s'agisse du réformateur Mainard, chargé de restaurer l'abbaye de Saint-Wandrille mais cette hypothèse reste controversée. C'est lui qui aurait fait édifier l'église préromane appelée Notre-Dame-sous-Terre, construite à cette même période. En 992, un incendie détruit le village et l'abbaye. Maynard II, neveu du précédent, qui était aussi abbé de Redon, lui succéda jusqu'en 1009. « À cette époque, le Mont scelle la bonne entente entre les deux ducs, de Normandie et de Bretagne ».
En 1009, le duc de Normandie décide d'exercer un contrôle direct sur l'abbaye du Mont-Saint-Michel et l'abbé Maynard II, issu de la communauté de Saint-Wandrille, est évincé et doit se replier à l'abbaye Saint-Sauveur de Redon, pour être remplacé par l'abbé Hildebert Ier, préféré par Richard II.
Pendant le premier quart du XIe siècle, les bonnes relations perdurent entre les moines du Mont et les ducs, sous les abbés Hildebert Ier (1009-1017) puis Hildebert II (1017-1023) qui commence la reconstruction de l'église romane par la crypte du chevet. Mais elles se gâtent lorsque le duc normand Richard II, qui protégeait l'abbaye à l'instar de son père, décide de remplacer l'abbé montois par un abbé extérieur et réformateur, d'abord le Romain Supo puis le Bourguignon Thierry, déjà abbé de l'abbaye de Jumièges et gardien de l'abbaye de Bernay, alors dépendance de l'abbaye de Fécamp.
Profitant de la Régence d'Havoise de Normandie, sa sœur, sur la Bretagne et de l'agression du chef viking Olaf sur Dol-de-Bretagne en 1014, le duc Richard II de Normandie repousse vers 1027-1030 la frontière avec la Bretagne de la Sélune au Couesnon.
Le nouveau duc Robert Ier de Normandie, dit Robert le Magnifique, nomme en 1027 un abbé d'origine mancelle, Aumode, à qui il confie en 1032 sa nouvelle fondation, l'abbaye de Cerisy. L'abbé Supo est donc rappelé et dirigea l'abbaye montoise jusqu'à sa retraite à l'abbaye de Fruttuaria avant 1048.
En 1030, Alain III, duc de Bretagne, entre en conflit avec son cousin, le duc Robert Ier de Normandie, fils de Richard II. C'est la toute puissance de Robert « le Magnifique » qui a dans son duché de Normandie, solidement rétabli le pouvoir ducal. C'est dans cette optique d'hégémonie qu'il demande à son cousin Alain III de lui prêter un serment de fidélité. Celui-ci refuse et oblige le duc de Normandie à utiliser la force. Après la construction d'une forteresse, celle de Cheruel, le duc de Normandie lance une expédition en Bretagne. Alain riposte en lançant une contre-offensive dans l'Avranchin, mais il est repoussé avec de lourdes pertes. Son oncle Robert le Danois, archevêque de Rouen, sert de médiateur lors d'une entrevue au Mont-Saint-Michel. En 1031, Alain et son frère Eon de Penthièvre font une donation au Mont-Saint-Michel.
Le duc Guillaume le Conquérant s’intéressa de près aux successions abbatiales et octroya des bénéfices, tant temporels que spirituels, à l'abbaye du Mont qui avait soutenu financièrement la conquête de l'Angleterre. Ainsi, certains moines montois furent appelés à diriger des abbayes anglaises. Grâce aux revenus des terres et prieurés octroyés par le duc, l'abbatiale romane est rapidement achevée. À la mort du Conquérant, le Mont traverse une période trouble mais grâce à l'excellente administration de ses abbés, notamment Bernard du Bec, l'abbaye connaît un grand développement intellectuel.
C'est Henri Ier Beauclerc qui le premier bâtit un fort, sans doute sommaire, sur le rocher, et qui fut aussitôt assiégé par ses frères Robert Courteheuse et Guillaume le Roux, afin de le déloger, dans la guerre fratricide qui les opposaient. Après la bataille sur les grèves, le duc de Normandie, Robert, concède à son frère Henri le Cotentin.
L'enceinte fortifiée de la ville est commencée à la suite des largesses de Saint Louis venu en pèlerinage en 1254, avec l'édification de la tour du Nord et vers 1257, d'une porte barrant le seul accès possible à la plate-forme par les grands escaliers à l'est. Le village, à cette époque, beaucoup plus petit, groupait ses maisons tout en haut du rocher près de l'entrée de l'abbaye. À la même époque, l'abbé Richard Turstin, construit, à l'entrée du monastère, la salle des gardes des bâtiments abbatiaux. Cette enceinte, qui ne ceinturait que le sommet du Mont, entre la tour du Nord, le chevet de l'église paroissiale Saint-Pierre et les murs du logis abbatial, sera achevée, vers 1311, par l'abbé Guillaume du Château.
L'essor du pèlerinage s'accompagne d'un intense mouvement commercial. Les marchands sont regroupés dans le chemin des Loges, venelle située au pied de l'abbaye. Les loges de commerçants sont de petites cellules (comme les trois visibles dans la maison de la Truie) dans lesquelles ils vendent aux miquelots des coquilles Saint-Jacques ou une spécialité montoise (l'ampoule en plomb que l'on remplit du sable des grèves), progressivement remplacées à partir du XIIIe siècle par des enseignes de pèlerinage.
En 1314, est installée au Mont la première garnison composée d'un homme d'armes et de cinq servants, logée par l'abbé dans la porterie et dont la solde est supportée par le roi, les moines arguant du fait que jusqu'à présent ils s'étaient défendus eux-mêmes. Les abbés seront, pour la même raison, capitaines de la ville et abbaye du Mont-Saint-Michel tout au long du XIVe siècle et s'attachent, en donnant en fiefs pris sur les domaines de l'abbaye, le service armé de nombreux seigneurs du Cotentin et de l'Avranchin dont les Painel de Hambye. En 1346, les Anglais épargnent le Mont mais ravagent Avranches. En 1365, Tiphaine Raguenel, femme de Bertrand Du Guesclin (alors gouverneur de Pontorson), jugeant la place sûre, s'y installe avant le départ de Du Guesclin pour l'Espagne. Sous le gouvernement du 29e abbé, Pierre le Roy, de 1386 à 1410, on y réalise quelques nouvelles fortifications : à l'angle nord-est de la Merveille, couronnement octogonal de la tour des Corbins ; aux pieds, longue courtine-terrasse dominant le bois. En 1393, on flanque la porte de 1257 de deux tourelles. Ont édifie en avant de la barbacane de grands degrés, et l'abbé se fait construire un logis fortifié, ainsi que la tour Pénine, à base carrée, en charge de surveiller le Grand Degré.
Les remparts urbains que l'on voit aujourd'hui sont pour l'essentiel l’œuvre de l'abbé Robert Jollivet. En 1417, il ceint la ville basse et le pied du Mont d'une enceinte continue à parapet crénelé sur mâchicoulis. La courtine est flanquée de six tours dont : tour du Roy, de l'Arcade, et Cholet, et on bâtit des entrepôts afin d'y tenir les provisions et les munitions. Au chevet de l'église, on creuse une citerne filtrante, et le seul accès à la ville est barré par une porte fortifiée, la porte du Roy. En 1420, le Mont résiste à l'invasion des Anglais, mais l'abbé Jolivet fait allégeance au roi Henri V d'Angleterre. C'est le prieur Jean Gonault qui assure l'intérim. En 1425, c'est Louis d'Estouteville qui est nommé par Charles VII capitaine du Mont et améliore encore les fortifications (la barbacane du Roi). Le , nouvel assaut des Anglais mené par Lord Scales, qui se solde encore par un échec, les assaillants abandonnant deux de leurs bombardes, que l'on peut voir à l'entrée de la ville. C'est Louis d'Estouteville, en 1441, qui aurait bâti la tour Boucle. Cette tour, d'un genre nouveau, capable de résister à l'artillerie, était équipée de batteries couvertes suffisamment aérées. En 1534, Gabriel du Puy, gouverneur militaire du Mont pour le roi François Ier y apporte encore quelques améliorations : éperon de la tour Boucle, porte de l'Avancée, tour Gabriel (du prénom de son concepteur et non de l'Archange). En 1577, des huguenots déguisés en pèlerins tenteront de s'emparer du Mont ; les habitants les chasseront. Le Mont est inspecté en 1691 par Vauban. En 1731, Louis XV prend possession du Mont, restaure les remparts et transforme en prison d'État, l'abbaye, fonction qu'elle assurera jusqu'au Second Empire. En 1830, la forteresse est transformée en prison politique après les émeutes de Juillet. En 1862, Napoléon III classe le Mont. Sont inhumés dans la chapelle Saint-Martin de l'abbaye les ducs de Bretagne, de la maison de Rennes :
Conan Ier le Tort ( 992), qui, lors de la confirmation d’une donation faite à l’abbaye du Mont-Saint-Michel, le en présence de l’ensemble des évêques de Bretagne, prend le titre de Princeps Britannorum ;
Geoffroi Ier Béranger ( 1008), époux d'Havoise de Normandie, grand bienfaiteur de l'abbaye en donnant les revenus de Saint-Méloir-des-Ondes et Saint-Benoît-des-Ondes. 
Une légende affirme que le Couesnon, lors d'une de ses fréquentes divagations, se serait mis à déboucher à l’ouest du Mont, faisant ainsi passer ce dernier en Normandie. Si cette légende est exacte, le Mont aurait été situé à l'ouest du Couesnon en 1009 et la divagation du Couesnon se situerait quelques décennies plus tard. Si elle est fausse, le Couesnon se jetait déjà à l'ouest du mont Saint-Michel en 1009.
Quoi qu'il en soit, le Mont-Saint-Michel aura été breton de 867 à 933, de manière géopolitique, sans jamais avoir été intégré à l'archidiocèse de Dol, de même, la fondation d'un collège de chanoine par l'évêque d'Avranches dès le VIIe siècle, le choix de saint Michel comme saint protecteur de l'empire par Charlemagne, puis les donations de Rollon pour restaurer la collégiale et enfin sa conversion en abbaye bénédictine en 966 par une communauté de moines issue des abbayes de Saint-Wandrille, de Jumièges et de Saint-Taurin d'Évreux, toutes situées en Normandie, indiquent clairement l'appartenance permanente du Mont à la sphère d'influence de l'église franque puis normande, distinctes de l'église bretonne, ce qui rend la question de la localisation géographique exacte plutôt secondaire. La limite officielle entre la Bretagne et la Normandie est désormais fixée indépendamment de la localisation d'un cours d'eau – et précisément à km à l’ouest, au pied du massif de Saint-Broladre.
Il faut noter que l'hypothèse d'une divagation importante du Couesnon est parfaitement cohérente et vraisemblable, tant les lits des cours d'eau pouvaient varier, en l'absence de toute canalisation – et parfois de plusieurs dizaines de kilomètres. Le fait que l’embouchure du Couesnon se trouvait à 6 km du rocher au XVIIIe siècle n'apporte aucune information sur sa position au fil des siècles précédents – la topographie rend même inévitable qu'il ait bougé régulièrement. En revanche, aucun texte n'atteste qu'il ait basculé d'un côté du mont Saint-Michel à l'autre.
Le pèlerinage du mont Saint-Michel est attesté au IXe siècle et il est vraisemblable que les miquelots trouvent à cette époque le gîte et le couvert dans l'une des auberges du village, apparues pour les accueillir au pied du mont. Le village s'est ainsi développé à l’ombre de son abbaye médiévale, grandissant au tournant de l'an mil grâce à la protection des abbés bénédictins.
L’économie du Mont est tributaire, depuis douze siècles, des nombreux pèlerinages, notamment jusqu’à la Révolution française. On vient de toute l’Europe du Nord en pèlerinage à l’abbaye : depuis l’Angleterre, la France, notamment du nord et de l’ouest.
C’est sous l’épiscopat de Mgr Abel-Anastase Germain qu’ont lieu le , les fêtes grandioses du couronnement de saint Michel en présence d’un cardinal, de huit évêques, d’un millier de prêtres et d’une foule innombrable. Ce jour-là, alors que le canon tonne et que joue une musique militaire, l’évêque manque perdre la vie : en effet, juché au sommet d’une échelle pour couronner la tête de l’Archange, Mgr Germain est sur le point de perdre l’équilibre et de tomber dans le vide.
Déjà depuis le XIXe siècle, les auteurs et peintres romantiques venaient au mont, pour son charme unique et ses qualités pittoresques, tel Guy de Maupassant. À la fin du siècle, plusieurs hôtels sont établis au Mont. Dans la deuxième moitié du XXe siècle, la mutation du site en un lieu de visite de rang mondial a fait de la petite commune normande l’une des premières destinations touristiques de France.
La fréquentation du site et de l'abbaye est concentrée dans le temps. Elle est la plus forte au cours de la période estivale et de certains week-ends printaniers qui concentrent le tiers des visiteurs du Mont-Saint-Michel, avec une moyenne journalière approchant les 12 000 visiteurs et des pics dépassant les 16 000 visiteurs par jour, avec un flux de visiteurs de moins en moins dense au fur et à mesure de l'ascension vers l'abbaye (un tiers seulement montant jusqu’à l’abbaye). Le temps moyen de visite est de deux à trois heures. « Au cours d’une journée, c’est entre 11 h et 16 h que la densité de visiteurs sur le site est la plus forte ».
Le Mont connaît un déclin de fréquentation depuis le début du XXIe siècle, passant de 3,5 millions de visiteurs à 2,2 millions en 2013. Le site pâtit en effet des nouvelles conditions de desserte de la presqu’île et de la mauvaise réputation du Mont-Saint-Michel qui fait payer cher des prestations médiocres.
Depuis le , les visiteurs peuvent se rendre au Mont par les nouveaux ouvrages d'accès créés par l'architecte Dietmar Feichtinger qui a remporté le concours du projet Saint-Michel. Une nouvelle digue et une passerelle sur pilotis laissant passer l'eau en dessous desservent désormais l'île. Cependant, le déclin touristique se poursuit, en raison notamment de la hausse des tarifs de stationnement, de la traversée à pied qui prend 50 minutes ou des navettes qui n’effectuent qu’une partie du parcours. wikipédia. je vous laisse le choix de compléter vos connaissances sur ce lieu sur des sites peut être moins généraliste.]






















































 
 
 
 
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