lundi 2 octobre 2017

Randonnée Le Plus Loin Possible Randonnée : Etape 59 - Verdun - Freines en Woëvre

  Verdun - Freines en Woëvre 

24 juillet 2017

 

Le code mobile de cette randonnée est b180322

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km    Temps    arret    V/d    V/g    dénivelé
32,4    6:05       0:45     5,3     4,7         482 +

Me voici revenu sur la branche principale de mon périple, si tout va bien je verrais la ligne bleu des Vosges en aout.
Verdun n'a pas changé, sa gare est toujours aussi vide de trains et la gare routière toujours aussi venteuse et sans informations. Cet arrêt en pleine campagne me semble surréalisme, beaucoup de gares TGV, sont perdues en pleine nature. Une vingtaine de personnes descendent. Deux bus de 50 ou 60 places nous attends, je ne suis pas sur que plus de dix
personnes ont pris place dans le premier bus, (le second à fait le voyage à vide.) Les locaux ont repris leur voitures ou des amis sont venus les chercher. Hors mis Verdun et Bar le Duc cette gare en pleine campagne ne connais aucune autres destinations. J'ai vraiment apprécié Avignon avec son train passant en gare centrale avec toutes les correspondances et fait son terminus à la gare TGV.

Je sais que le plus dure de cette journée cela va être le cumul de s'être levé tôt, le trajet en train et les trente kilomètres à réaliser dans une grosse demie journée. Il commence à pleuvoir. Je traverse Verdun en passant  devant la porte Saint Paul
 avec ses deux arches & ponts levis [C'est en 1877 que l'on ouvrit une brêche dans les rempart et que l'on créa la Porte Saint Paul. A l'époque il s'agissait de relier le centre ville de Verdun à la gare nouvellement créée. Jusqu'en 1929, date de démolition des remparts, elle était l'unique passage pour les voitures.
La Porte St Paul, qui donne sur la Place du m
ême nom, a conservé ses deux pont-levis, ses créneaux et l'ensemble de ses mécanismes, ainsi que ses mâchicoulis (ouvertures permettant de balancer des trucs lourds ou brûlants sur les belliqueux assaillants). http://verdun.over-blog.net/article-10772170.html] puis juste avant la Meuse cette formidable tour certainement d'une ancienne 
fortification. La porte Chaussée. [Construite en 1380 le long de la Meuse, elle était l'une des trois portes monumentales du Grand Rempart de Verdun. Remaniée en 1690, elle sert de prison militaire à l'État de 1755 à 1860 avant d'être rachetée par la ville en 1889. La porte Chaussée est construite en 1380 grâce à la générosité Jean Wautrec, un riche drapier et le Premier Magistrat de la Cité. C'est l'une des trois portes monumentales du Grand Rempart, qui symbolise le nouveau statut de Verdun, devenue ville libre d'Empire en 1374. Elle porte tire son nom d'une route établie au XIIe siècle par une riche famille de Verdun. En 1690, lors des travaux de fortifications de Vauban, la porte ogivale est remplacée par un portail  

en plein cintre surmonté d'un fronton toscan. À la même époque, la tour sud qui s'est effondrée à la suite d'un affaissement du sol est reconstruite à l'identique avec les anciennes pierres. En 1755, la tour est cédée à l'État qui en fait une prison militaire. Cette dernière est fermée en 1860 lorsque les médecins militaires dénoncent les conditions de vie épouvantables  des prisonniers. En 1880, le pont-levis est détruit. Le génie militaire veut percer l'une des tours pour agrandir le passage pour les véhicules, mais les habitants s'y opposent. Une voie d'accès est alors construite pour contourner la porte. Wikipédia] Une fois passé la Meuse, on a une belle vue sur le haut de la ville et le centre mondial de la paix. Quelques bâtiments à larchitecture intéressante sont également de ce coté. J'aurais dû suivre le petit canal et le jardin de Londres formant un arc de cercle à l'intérieur de l’enceinte. La corde ma paru plus court. Puis c'est la longue sortie de ville, par la porte Saint Victor.
      
 
[Pour franchir les remparts de Verdun par le Sud il vous faudra emprunter la Porte Saint Victor. De là vous aurez une vue imprenable sur l'Eglise Saint-Victor, construite au XIVe siècle dans un style plutôt gothique, et sur la cathédrale. Le portail et le clocher de l'Eglise Saint-Victor n'ont été érigés qu'en 1840. 
  Quant à son autel baroque, il abrite une Vierge à laquelle on attribue la sauvegarde de la ville lors de l'attaque de la cité par les sournois "Huguenots" le 3 septembre 1562.
le petit canal et le jardin de Londre
  http://verdun.over-blog.net/article-10027466.html ] Nous sortons des murs de protection entourant la ville. De zone pavillonnaire, puis industrielle en zone commerciale nous arrivons enfin dans la campagne. Pas encore de balisage pour ce bout de chemin tout ce fait à la carte et au GPS. Une bonne grimpette nous fait gagner les champs et les bois. Attention la petite route est fréquentée par des camions venant déverser leur déchets inertes dans une 
ancienne carrière, les chauffeurs ne sont pas très sympa et vous frôle. Nous montons et nous redescendons immédiatement vers Belrupt. La perspective est jolie. Nous traversons le village et entre deux maisons nous prenons un chemin sur la droite desservant plusieurs habitations.  Nous remontons, pour redescendons sur la voie de la liberté D 903. Pas de balisage sur ce début de parcours, et l'on redescend à nouveau. En bas il ne faut pas se tromper de chemin dans ce carrefour mal foutu, il faut bien prendre le chemin longeant la foret. Dans le bois de la Béholle nous regrimpons vers l'aérodrome de Verdun le Rozier que nous longerons un moment. Nous débouchons sur l'autoroute A4 que nous longeons  
également, et la traversons grâce à un pont bien venu ne communiquant quavec les champs. Poursuivons entre bois et champs. Ce parcours ma paru un peu long, j'attendais bien plus tôt la jonction du Gr de Pays des Hauts de Meuse. Nous descendons vers Sommedieux que nous traversons, passons au dessus de la rivière ou ru "Beudat" et remontons dans les champs, puis les bois. Je n'ai pas pris de risques en empruntant les chemins de transverses, jai suivie les larges routes de ce bois. Une fois trouvé le GRP nous avons une alternance de chemins et de sentiers très herbeux. Jusqu’à présent j'avais des giboulées et je séchais entre deux averses. Maintenant le temps ce gâte, je suis dans un bois de jeunes feuillus, le sous bois est sombre, les cimes s'entrecroisent on ne voit plus le ciel, ce dernier est devenu gris presque noir, j'ai l'impression que la nuit va tomber. Je fais une pose regarde l'heure, il n'est que 14:30 cela me rassure, j'ai cru qu'il était déjà 17:00. J'en profite pour sortir l'imper et j'ai eu raison, la pluie ne s'arrêtera pas avant l'arrivée. Nous traversons un ancien champ de bataille ; Les chemins sont un peut plus profonds, mais surtout ils portent le nom de ''tranchée''. Nous traversons le village de Mont Villers, quittons la foret et les monts  que lon appelle  par 
Reste d'un passé industriel
ici, des ‘’Côtes’’ pour la plaine, en même temps je quitte le Grp pour rejoindre Bonzé par la D 21. Je suis un peu fatigué et vue le temps j'aimerais êtres un peu plus tôt à l'abri. La D 21 est un raccourci. A Bonzé je retrouve peut de temps mon Grp que je quitte définitivement à la sortie du village pour me rendre par un petit sentier longeant la route à Fresnes en Woëvre ma destination. On longe une base de loisirs et un camping, vu le temps je suis bien content d'être au sec ce soir. Belle chambre d’hôte, un peut chère il est vrai. Dommage que l'extérieure laisse un peut à désirer. C'était un ancien restaurant et ce sont deux couples qui ont transformés une partie en chambres d’hôtes, l'autre en habitation privée. c'est très bien. Je profite d'une éclaircie pour aller acheter quelques victuailles pour demain midi. il faut en profiter la supérette est ouverte un lundi et dans les villages traversés, je n'ai pas vu beaucoup de commerçants. Faut dire ayant de 
quoi manger à midi je n'ai pas beaucoup cherché. [La Woëvre : située dans la région Lorraine, principalement dans les départements de Meuse et de Meurthe-et-Moselle, et des Vosges pour une plus faible partie. La Woëvre s'étend sur la rive droite de la Meuse depuis la vallée de la Chiers au nord, jusqu'à la ville de Neufchâteau au sud. Son flanc ouest longe la Meuse, son flanc est déborde en Meurthe-et-Moselle. Elle englobe le lac de Madine et la partie ouest du parc naturel régional de Lorraine.
            

C'est dans ce domaine que Dagobert II établit sa résidence et fut assassiné.
Quelques batailles militaires de la Première Guerre mondiale se sont déroulées dans la Woëvre.
Dès le GRP nous trouvons un sentier
"Le reflet du soleil resplendit dans l'eau du fossé, traverse les prés d'un long scintillement où les trous d'obus accrochent des taches éblouissantes. La Woëvre s'enveloppe de brume nacrée, elle monte, légère, vers le ciel bleu pâle. Le sol soudain manque, je me retrouve assis dans la boue, à deux pas d'un rondin dont je considère l'épaisseur avec un effroi rétrospectif." Maurice Genevoix, le 30 octobre 1914. Wikipédia] 
 












Une Foret cela naît, vie et si personne ne l'entretient elle meut. Alors pour l'entretenir on prend des engins de plus en plus gros, de plus en plus lourd, comme il coûte cher on les fait rouler par n'importe qu'elle temps. Si au moins après leur passages ils remettaient en état le chemin... Il possède tous une lame pour pousser les troncs, ils pourraient remblayer en partie les ornières. Il est vrai que cela prendrait du temps. Le temps c'est de l'argent, alors personne le fait et nous les "pauvres randonneurs" par un sale temps pluvieux on à de la boue jusqu'aux genoux.

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Randonnée Le Plus Loin Possible Randonnée : GR 7 - Etape 1035 - Dio - Bédarieux


  Dio - Bédarieux

30 juin 2017

 

Le code mobile de cette randonnée est b310775

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km    Temps    arret    V/d    V/g    dénivelé

19,1   3:40       0:10    5,2     5,0        321 +
J'étais une nouvelle fois seul dans ce magnifique gîte, je me suis levé de bonne heure désirant partir autour de 7:30. Hier je n'ai pas fais ma vaisselle, et je ne tiens pas à ce que ce soit l’hôtesse du lieu qui la fasse. Elle doit m'apporter mon casse croute autour de 7h20. En attendant je retourne à ma baie vitrée pour admirer une dernière fois ce château au soleil levant. Je ne partirais que vers 8:00 l’Hôtesse est trop sympathique et intarissable sur sa
région d'adoption, il me semble qu'elle est d'origine Picarde. Hier elle ma dit qu'il ne faut pas plus de 1h30 pour rejoindre Bédarieux. Cela me semble étonnant, j'ai une vingtaine de kilomètres, il me faut au moins quatre heures. Ce matin je lui montre mes extraies de carte, elle est stupéfaite par l'itinéraire et le trouve très touristique, il quitte les terres rouge pour retourner vers le minérale en passant par de beaux villages. En réalité le GR 7 ne passe pas à Bédarieux il va à Lamalou les Bains. 
Il fait beau, je n'ai plus mal aux jambes, j'ai tout de même pris un dolipane ce matin. Je traverse les terres rouge par un chemin creusé par le ruissellement de l'eau dans le ruffe.
Nous débouchons dans la plaine d'Oulious avec quelques arpents de vignes, nous rencontrons la D8 que nous prenons à droite sur quelques centaine de mètres et prenons à gauche un chemin nous faisant traverser la plaine basse ou nous retrouvons les vignes. Traversons le village de Boubals. Après avoir monté nous redescendons par un chemin vers la rivière d'Orb. La aussi nous trouvons des vignes, une chapelle et la tombe Saint Pierre. 
[En 1135 le pape Innocent II confirmait l'église paroissiale Saint Pierre parmi les possessions de l'abbaye bénédictine de Joncels comme l'avaient fait, avant lui, ses prédécesseurs, les papes Grégoire VII et Pascal II dans la deuxième 
moitié du XIème siècle. L'église restera affectée au culte jusqu'à la fin du XVIIIème siècle, période au cours de laquelle le service sera transféré à la nouvelle église paroissiale du Mas Blanc bâtie à partir de 1692. Construite au XIème siècle, l'église Saint Pierre offre toutes les caractéristiques des sanctuaires préromans de notre région : c'est un édifice orienté, à nef unique et chevet quadrangulaire légèrement trapézoïdal 
dont les chainages d'angle ont été dressés en carreau et boutisse, autrement dit en blocs alternés. Parmi les éléments significatifs de cette période il faut signaler la fenêtre axiale de chevet avec son linteau échancré en demi lune et une assise de pierres en arête de poisson ou "opus spicatum" visible sur le mur Sud. L'entrée primitive, à arc plein-cintre, est au Nord,
dissimulée par le presbytère
construit dans la deuxième moitié du XIIIème siècle lorsque le vicaire de Caunas reçut obligation de servir l'église. A l'intérieur, le choeur est couvert d'une voûte en berceau tandis que la nef a reçu de fausses voûtes d'arêtes en briques au XIXème siècle ; elle était jusque là couverte d'une charpente apparente. http://www.latoursurorb.fr/boubals__la_plane.htm]  
 
 
              
Nous arrivons au grand village de la Tour sur Orb, longeons un instant la D35 passons sous le viaduc et grimpons par une route peu large comportant de nombreux virages vers le village de Boussagues. Village fortifié sur une colline.
 D'après ma trace nous contournons le village. Je décide de passer par le centre pour le photographier et me rend compte que le GR à été détourné et passe également par là. A la sortie du village nous avons une église en ruine devant le cimetière. 

[Solidement campée en retrait de la Haute Vallée de l'Orb, elle apparaît, impressionnante par ses vieilles murailles, ses édifices médiévaux et autres vestiges, signes de grande puissance et de grande histoire. En 863, la forteresse de Boussagues est démantelée par le roi Charles II le Chauve... puis rebâtie aussitôt !
Divers vestiges (table de sacrifice druidique, voies romaines, scène de théâtre antique, roche Tarpéïenne) permettent de faire remonter l'histoire de Boussagues à l'invasion romaine ; elle a pu représenter un point stratégique de l'Empire Romain.
Des ressources minières importantes (plomb, argent) ont permis un essor continu jusqu'au XIV° siècle. Boussagues comptait alors 3000 âmes et dominait la Haute Vallée de l'Orb quand la Grande Peste la décima. Néanmoins, seigneurs, consuls, archiprêtres conservèrent la citadelle.
Ancien village fortifié, Boussagues recèle deux châteaux (du XII° au XVII° siècle) et deux églises. Notre-Dame de la Pitié, église romane 

             
  
                    
 (choeur du XII° et nef du XVI° siècle, qui aurait été reconstruite en 1520 après une forte crue de l'Orb ayant détruit et emporté la nef du XII° siècle), et l'église gothique de La Trinité, attenante au cimetière du village, dont les ruines sont encore visibles.
http://www.latoursurorb.fr/boussagues.htm] Poursuivons la route. Face à nous la montagne de L'Espirousse s'approche de plus en plus. Elle me semble austère, impénétrable de ce coté par ses petits monts les uns à cotés des autres. Nous redescendons vers "la mare" rivière parallèle à l'Orb. [ L'Orb 
prend sa source dans les monts de l'Escandorgue au mont Bouviala (Aveyron), alt. 884 m., dans la commune du Clapier, proche du village de Roqueredonde. La longueur de son cours est de 136 km. Entre Ceilhes-et-Rocozels et Avène, il remplit le lac du barrage des monts d'Orb, avant de s’écouler dans les gorges de l’Orb jusqu’au Bousquet-d'Orb. À la hauteur de Bédarieux, le fleuve amorce une courbe pour couler vers l’ouest et contourner les monts de Faugères. Après avoir passé la hauteur de la ville thermale de Lamalou-les-Bains, il tourne vers le sud à hauteur de Tarassac où il est rejoint par le Jaur, et traverse le massif des Faugères par des gorges étroites, en direction de Roquebrun. Quelques kilomètres en amont de Cessenon-sur-Orb, il rejoint la plaine biterroise et atteint Béziers où il croise le canal du Midi. Il est rejoint par le Lirou au pied du pont vieux. Environ 15 km après Béziers, l’Orb se jette dans la mer Méditerranée à la station balnéaire
de Valras-Plage. wikipédia] Le GR à été dévié, nous passons par Clairac on s'approche de la rivière, la longeons puis remontons pour passer au dessus du pont du Diable malheureusement les rives de la rivière sont trop pentu et arborées pour apercevoir l'arche immense de ce pont, pour un si petit cours d'eau. Nous débouchons sur la D 922. J'étais prêt à poursuivre le GR 7 vers Lamalou les bains. Une pancarte m'indiquant que cette dernière se situait à 11 km. Comme 
je ne voyais pas la distance de Bédarieux je sorts ma carte et mon GPS. J'avais déjà oublié qu'il fallait quitter le GR et que normalement c'est un balisage local qui devait m'amener à la gare en passant par Villemagne l'Argentière. Je quitte le Gr pour descendre la D 22 E5. Juste avant son intersection avec la D922 il doit ce trouvé un chemin sur la droite. Pas de balisage locale mais le chemin existe. Nous sommes dans les vignes. Je surveillais mon GPS mais j'ai tout de même loupé le petit chemin me permettant d'arriver en ville, je poursuis par cette allée cimenté qui doit
également servir d’exutoire pour les eaux de pluie lors des orages. Je dois être dans un ancien cours d'eau. Je sorts de ce qui devait être l'ancien lit de la rivière et me retrouve sur la départementale et doit faire un petit retour en arrière pour retrouver ma trace, ce qui me permet de passer en ville. Le cœur de Villemagne l'Argentière se situe autour de sont ancienne abbaye.[Situé dans les Hauts cantons de l'Hérault, Villemagne-l'Argentière est bâtie dans la vallée de la Mare. Fin du VIIe siècle : fondation d'une abbaye par Clarinus Lubila qui était un moine de l'ordre de Saint-Benoît du Mont Cassin.
Ce monastère détruit pas les Sarrazins est rétabli au temps de Charlemagne. Il se trouvait dans le diocèse de Béziers.
Au concile d'Aix-la-Chapelle (Aachen) (vers 818), apparaît le nom de Villemagna parmi les dix neuf monastères de Septimanie qui étaient exemptés de présents et de soldats, mais ne devaient à l'Empereur que leurs prières. Le nom de Villemagne découle de la présence d'une villa gallo-romaine dans la vallée de la Mare.
En 893, l'abbaye, qui était placée sous le vocable de Saint-Martin, y ajoute celui de Saint-Majan. Deux moines de Villemagne, Sulsani et Centulle, dérobent à l'abbaye de Lombez les reliques de saint Majan, confesseur d'Antioche.
      
Au Xe siècle, les seigneurs de Narbonne donnent à l'abbaye de nombreuses reliques. L'abbaye se trouvait sur une des branches du chemin de Saint-Jacques, allant vers Saint-Pons, Castres, etc.
Le nom de l'Argentière vient de l'exploitation de mines de plomb argentifère qui faisaient la richesse de l'abbaye ainsi que celle des vicomtes de Narbonne et Béziers.
En 1156, Louis VII autorise l'abbé de Villemagne à mettre l'abbaye et ses dépendances à l'abri de fortifications et de fossés. Cette autorisation est renouvelée en 1212 par Philippe Auguste.
Au XVIe siècle, l'abbaye est pillée et ruinée par les troupes protestantes commandées par Claude de Narbonne, baron de Faugères.
Au XVIIe siècle, l'abbaye est réunie à la congrégation de Saint-Maur. Des travaux de restaurations de l'abbaye et de l'église paroissiale Saint-Martin sont entrepris.
En 1793, l'abbaye et ses dépendances sont vendues comme biens nationaux. Wikipédia] Traversons la rivière "La Mare" sur un pont métallique dont les planches ne sont pas rassurantes. Il est interdit à tout véhicule et bientôt même les piétons n'oseront plus passer dessus. L'autre pont pour rejoindre
Bédarieux est bien plus loin et il faut emprunter la départementale. Ensuite nous n'avons que de la route, je n'y ai rencontré aucune voiture. C'est une petite route de montagne grimpant de 208 m à 315m ce qui nous donne une belle vue sur le village et l'abbaye. Au départ la route s'élève en serpentant dans les bois, lorsque le sommet est atteint et que nous sommes sur le plateau nous marchons entre deux murs de pierres sèches ressemblant à ceux que l'on trouvent dans les monts du Vaucluse. Ce plateau est parsemé de belles villas.  A l'extrémité du plateau nous redescendons vers Bédarieux. En traversant la ligne de chemin de fer, je me dis qu'il n'y a pas beaucoup de train qui doivent passer sur les voies, celles ci étant toute rouillées. En effet il y a deux bus SNCF pour un train. Me voilà avec deux heures d'attente. Hors mis la déserte local je n'ai vue qu'un bus pour Montpellier. J'aurais du approfondir les horaires j'aurais peut être pu gagner une nuit d'hôtel en me rendant à Montpellier mais cela me semblait si loin Montpellier. Le département du Languedoc 
doit rétablir la ligne  Bédarieux-Bézier en 2018 et le trajet devrait couter 1€. En attendant je mange un magnifique casse croute. Casse croute moderne avec tout dedans, poulet, salade, tomates. Un régal.  Une heure plus tard mon bus arrive. Je suis inquiet il ne part pas par la route que je pensais, pour moi j'avais dépassé l'axe de Bézier depuis deux jours donc à la sortie de la gare il devait prendre à gauche comme le bus de Montpellier, et il part à droite. Vraiment je situe mal mes villes de transport par rapport à mes villes étapes. Avec le bus on a une belle vue sur la montagne de L'Epinouse et les Cévennes.
Nous n'arrivons pas dans Bézier par le bon coté. Du plateau viticole et la zone artisanale nous descendons directement dans le centre sans aucune vue sur l'ancienne ville. Je recherche mon hôtel qui normalement n'est pas trop loin de la gare.
Une fois trouvé, je fais le tour de la ville mais ne commence pas par le bon coté. Hors mis une église avec ses tuiles vernissées, et les arènes qui ne ressemble absolument pas à ceux de Nîme, nous trouvons quelques façades du siècle dernier. N'étant pas adepte de l'architecture civil, je marche pour ne rien voir. A mon avis la visite de Béziers si l'on est pas un historien ce situe autour de la cathédrale avec les vielles rues, et le parc des poètes. La plus belle perspective se situe avec le vieux pont sur l'Orb. De là on a une vue sur la cathédrale.

En attendant mon train à Béziers



Béziers est une très vieille ville : 2700 ans d'histoire qui commencent avec l'installation d'une population exogène au début du VIe siècle av. J.-C. sur une acropole très anciennement fréquentée

Durant l'âge du fer (VIIIe – IIe siècle av. J.-C.), Béziers constitue l'un des principaux oppida de la Celtique méditerranéenne. Dès la première moitié du VIe siècle av. J.-C. l'occupation se densifie et se structure selon une trame pérenne. Les productions locales de céramiques, déjà nombreuses, sont quasi exclusivement tournées et l'influence très hellénisante. Ce noyau ancien connaît à la fin du VIe siècle avant notre ère, un important développement aboutissant à l'urbanisation dense de plus de 35 hectares. la ville s'avère très singulière. De multiples fouilles archéologiques entreprises depuis 
les années 1980 ont révélé que Béziers fut construite par les Grecs au VIe siècle av. J.-C. Certains archéologues considèrent qu'il pourrait s'agir de la plus vieille ville de France, devant Marseille.
La renommée contemporaine de Béziers s'est faite à travers la viticulture, sa feria, qui rassemble chaque été environ un million de participants autour du 15 août.

 La ville est située sur un majestueux promontoire dominant l'Orb et le canal du Midi et qui constitue un dernier contrefort du Massif central dans la plaine du Bas-Languedoc, au sein de ce qui fut un des plus grands vignobles du monde.  
Les arènes de Béziers sont un édifice construit en 1897, à Béziers, à l'architecture calquée sur celle des arènes espagnoles, Construction en 1897 à l'initiative de M. Fayot, ancien directeur des arènes de Nîmes avec deux constructeurs et financiers biterrois MM. Gleizes et Sautel, en pleine période de prospérité viticole du Biterrois. Après l'incendie des arènes en bois du terrain Palazy le dimanche 6 septembre 1896 par un nommé Neurisse, M. Fayot, directeur des arènes de Nimes, en novembre 1896, rencontre le maire de Béziers Alphonse Mas pour lui faire part d'un projet de construction d'arènes d'une capacité de 12500 voire jusqu'à 15000 spectateurs sur le lieu actuel, le plateau de Valras.
  Un accord de construction est passé avec deux constructeurs et financiers biterrois MM Gleizes et Sautel. Les travaux débutent le lundi 18 janvier 1897. Si un secteur des arènes sont en bois, l'enceinte et une grande partie des étagères – pierres, briques, ciment – sont terminées permettant d'accueillir, avant la corrida d'inauguration fixée au 11 juillet 1897, « une novillada de muerte » avec 6 toros du Petit-Badon le 27 juin, et le 4 juillet 6 toros de Viret. La gestion et les difficultés financières pour terminer les arènes de Béziers, amenèrent le 6 octobre 1898, le Tribunal de commerce à dissoudre la société Gleizes-Sautel-Fayot. Castelbon et d'autres actionnaires, dont la ville de Béziers, apportant leurs concours financiers, permirent dans les années qui suivirent à l'architecte Carlier d’exécuter les travaux - dont ceux des loges - pour terminer les arènes en 1901. 
Les arènes après 1911 connurent quelques vicissitudes (guerre de 14/18, malfaçons...). Il fût même question en 1912 de les détruire. Heureusement en 1919, grâce aux actives démarches de la Société Tauromachique, de MM Azais et Gaillard président de la Chambre de commerce, fût créée la Société Immobilières des Arènes, permettant de retrouver à la mi-mai 1921 une plazza remise en état et terminée. Une seconde inauguration eût lieu le 29 mai 1921 avec les maestros Luis Freg, Saleri II et Limeno face à 6 toros de Veragua…
Si Castelbon de Beauxhostes, mécène éclairé, aficionado, laic et homme de gauche, épris de culture d'éducation populaire, permit à Béziers de devenir un temps « un Bayreuth français », les initiateurs des arènes permirent aussi que Béziers fût un temps « la Séville française ».
Béziers se situe à 12 km de la mer Méditerranée et à 50 km des montagnes moyennement élevées du Haut-Languedoc telles que le massif abrupt du Caroux (1 090 mètres d'altitude), l'Espinouse (1 124 m) et les monts de Lacaune, dans le Tarn (1 267 m). (Dans mon topo je n’ai noté que les monts de L’Espinouse parce qu’il me semblait le plus proche.) (Je suis également étonné de lire que je suis sur les contreforts du Massif Central. Je réduisais ce dernier au seul Puy de Dôme, Cantal et la haute Loire) Pour moi-même les Cévennes ne faisait pas partie du Massif Auvergnat. C’était les Cévennes. Lacune des courts de géographie, ou oublie !!!)  

La ville comprend deux grands groupements de milieux naturels :
  1. une grande zone à dominante cultivée (vignes) tramée ou ponctuée de haies et de petits bois,
  2. une zone littorale bordée d'un cordon dunaire, riche en zones humides (La Grande Maïre, Les Orpellières) abritant de nombreux oiseaux (souvent avec une part significative de l'effectif national).

À la bordure orientale de la vieille ville, les allées Paul-Riquet forment une vaste esplanade à l'emplacement des anciens fossés puis du jeu de Mail. Au nord, elles débouchent sur le théâtre, édifice inauguré en 1844, typique du style des théâtres dits « à l'italienne » ; au sud, sur le parc dit plateau des Poètes. Ce parc de cinq hectares, aménagé en 1867, est planté de nombreuses essences en provenance du monde entier. Béziers possède en outre sur son territoire, l'œuvre maîtresse du Canal du Midi voulu par Pierre-Paul Riquet, son inventeur, à savoir les neuf écluses de Fonserannes, site classé patrimoine mondial de l'humanité par l'Unesco, tout comme le canal et le Pont-canal de l'Orb. Wikipédia. (A pied et en quelques heures je ne suis pas allé aussi loin.)
 

      
          
        
        
                     
        
                   
      



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