jeudi 2 août 2018

Randonnée Le Plus Loin Possible Carcassonne GR 36

Carcassonne

Loin de Paris je suis partie la veille pour réaliser dès le lundi matin mes nouvelles étapes sur le GR 36 et le GR 367 entre Carcassonne et le petit village de Maury proche de Perpignan.
Semaine difficile avec ses 121 km et ses 3598 mètres de dénivelés positif. Fin juin c'est déjà trop tard, il faisait très chaud, trop chaud.
Je n'avais rien préparé sur Carcassonne j'avais comme idée et comme rêve de voir la cité fortifiée, un point c'est tout. Dommage en traversant la ville basse pour rejoindre mon gîte, j'ai découvert qu'il n'y avait pas que la citée derrière ses remparts. En faisant mon topo j'ai découvert un guide que j'aurais du feuilleter, enfin regarder avant de partir. http://www.tourisme-carcassonne.fr/files/ot-carcassonne/files/brochures/pdf/guidepratiquefr2014.pdf

La ville de Carcassonne entretient la légende selon laquelle le nom de la ville daterait du début du IXe siècle. Au moment des faits, la ville aurait été sarrasine. Charlemagne aurait fait le siège, mais la maîtresse des lieux, dame Carcas, aurait fort résisté. Les deux armées seraient devenues affamées. Tandis qu'il n'aurait resté qu'une mesure de blé et un petit cochon dans la cité, la dame Carcas aurait eu l'idée de démoraliser ses adversaires.
Le porcelet aurait été engraissé, puis projeté par-dessus les remparts. Pensant que la ville avait encore beaucoup de nourriture, Charlemagne aurait fait lever le siège. À ce moment, dame Carcas aurait fait sonner les trompettes (ou les cloches des églises) et, Charlemagne revenant sur ses pas, la dame Carcas lui aurait proposé la paix. D'où l'expression « Carcas sonne ».

Pas de trace pour la visite de Carcassonne on découvre à son rythme on ne peut pas se perdre.

Occupée depuis le Néolithique, Carcassonne se trouve dans la plaine de l'Aude entre deux grands axes de circulation reliant l'Atlantique à la mer Méditerranée et le Massif central aux Pyrénées.
La ville est connue pour son ensemble architectural médiéval restauré par Viollet-le-Duc au xixe siècle 
Cette cité médiévale fortifiée, dont les origines remontent à la période gallo-romaine, doit sa renommée à sa double enceinte, atteignant près de 3 km de longueur et comportant cinquante-deux 
 tours, qui domine la vallée de l'Aude. La Cité comprend également un château (le château comtal) et une basilique (la basilique Saint-Nazaire).
Sauvée de la destruction par l'action et la ténacité de l'archéologue Jean-Pierre Cros-Mayrevieille, puis restaurée au xixe siècle de manière parfois controversée sous la direction de Viollet-le-Duc puis de Boeswillwald.


  La présence des deux montagnes la Montagne noire et les Pyrénées, forme le couloir carcassonnais souvent cité lorsque les climatologues parlent du vent qui souffle dans ce couloir. Cet 
 emplacement est donc un lieu stratégique du sud de la France.
La Cité est construite au bout d'un petit plateau constitué par le creusement de l'Aude à environ 150 mètres d'altitude au-dessus de la ville basse. La première enceinte construite par les Wisigoths suit les dépressions du terrain. Ce plateau se détache du massif 
    
des Corbières sur la commune de Palaja à 260 m d'altitude, passe dans la Cité à 148 m et finit sa course dans l'Aude à 100 m. Du côté Ouest, la pente est assez raide offrant un accès difficile à d'éventuels assaillants. À l'Est, la pente est plus douce et permet un accès aisé des marchandises, mais aussi des attaquants. Aussi, les plus importants mécanismes de défense se trouvent de ce côté de la Cité. 
L’époque féodale ; Le début de la féodalité s'accompagne de l'expansion de la ville et de ses fortifications.C'est aussi la période des comtes de Carcassonne. Le premier comte désigné par les Carolingiens est Bellon auquel succède Oliba II. La charge des comtes est d'administrer la région pour le compte du royaume carolingien. Au ixe siècle, la locution latine Cité de Carcassonne revient régulièrement dans les textes et chartes officiels. En 1082, la famille Trencavel prend possession de la ville, en profitant des embarras de la Maison de Barcelone propriétaire légitime, et l'annexe à un vaste ensemble allant de Carcassonne à Nîmes.
Bernard Aton IV Trencavel, vicomte d'Albi, de Nîmes et de Béziers, fait prospérer la ville et lance de nombreuses constructions. C'est également durant cette période qu'une nouvelle religion, le catharisme, s'implante avec succès dans le Languedoc. Le vicomte de Trencavel autorise en 1096 la construction de la basilique Saint-Nazaire dont les matériaux sont bénis par le pape Urbain II. En 1107, les Carcassonnais rejettent la suzeraineté de Bernard Aton, qui avait promis de rendre la Cité à son possesseur d'origine Raimond-Bérenger III de Barcelone et font appel au comte de Barcelone pour le chasser. Mais, avec l'aide de Bertrand de Tripolicomte de 

Toulouse, Bernard Aton reprend le contrôle de la Cité. En 1120, les Carcassonnais se révoltent de nouveau, mais Bernard Aton rétablit l'ordre quelques années plus tard. En 1130, il ordonne le début de la construction du château comtal désigné sous le terme de palatium. Ce château est constitué à l'origine de deux corps de logis auxquels est ajoutée en 1150 une chapelle qui donne un plan en U autour de la cour centrale. Vers 1240 le château est rehaussé d'un second étage, et la réparation des remparts gallo-romains. Dès lors, la Cité 

de Carcassonne est entourée de sa première fortification complète. À cette époque la Cité est riche et sa population est comprise entre 3 000 à 4 000 personnes en incluant les habitants des deux bourgs qui se sont édifiés sous ses murailles : le bourg Saint-Vincent situé au Nord et le bourg Saint-Michel situé au sud de la porte Narbonnaise. La ville se dote en 1192 d'un consulat, composé de notables et de bourgeois, chargés d'administrer la ville, puis en 1229 d'une charte coutumière.
En 1208, le pape Innocent III, confronté à la montée du catharisme, appelle les barons du nord à se lancer dans la croisade des Albigeois. Le comte de Toulouse, accusé d'hérésie, et son principal vassal le vicomte de Trencavel sont la cible de l'attaque. Le 1er août 1209la Cité est assiégée par les croisésRaimond-Roger Trencavel se rend très rapidement, le 15 août, en échange de la vie sauve de ses habitants. Les bourgs autour de la Cité sont détruits. Le vicomte meurt de dysenterie dans la prison même de son château le 10 novembre 1209. D'autres sources parlent d'un assassinat orchestré par Simon de Montfort, mais rien n'est sûr. Dès lors, la Cité sert de quartier général aux troupes de la croisade.
Les terres sont données à Simon de Montfort, chef de l'armée des croisés. Ce dernier meurt en 1218 au cours du siège de Toulouse et son fils, Amaury VI de Montfort, prend possession de la Cité, mais se révèle incapable de la gérer. Il cède ses droits à Louis VIII de France, mais Raymond VII de Toulouse et les comtes de Foix se liguent contre lui. En 1224Raimond II Trencavel reprend possession de la Cité après la fuite d'Amaury. Une deuxième croisade est lancée par Louis VIII en 1226 et Raimond Trencavel doit fuir. La Cité de Carcassonne fait désormais partie du domaine du roi de France et devient le siège d'une sénéchaussée. Une période de terreur s'installe à l'intérieur de la ville. La chasse aux cathares entraîne la multiplication des bûchers et des dénonciations sauvages, avec l'installation de l'Inquisition dont on peut toujours voir la maison dans l'enceinte de la Cité.
Louis IX ordonne la construction de la deuxième enceinte pour que la place puisse soutenir de longs sièges. En effet, à cette époque, les menaces sont nombreuses dans la région : Raimond Trencavel, réfugié en Aragon, cherche toujours à reprendre ses terres qu'il revendique et le roi d'Aragon, Jacques Ier le Conquérant, fait peser une lourde menace sur cette région toute proche des frontières de son royaume. De plus, ces constructions permettent de marquer les esprits de la population de la Cité et de gagner leur confiance. La Cité fait partie du système de défense de la frontière entre la France et l'Aragon. Les premières constructions concernent le château comtal adossé à la muraille ouest. Celui-ci est entouré de murailles et de tours à l'intérieur même de la Cité pour assurer la protection des représentants du roi. Ensuite, une deuxième ligne de fortifications est commencée sur environ un kilomètre et demi avec quatorze tours. Cette enceinte est flanquée d'une barbacane qui contrôle les abords de l'Aude.
En 1240, Raimond Trencavel tente de récupérer la Cité, avec l'aide de quelques seigneurs. Le siège est mené par Olivier de Termes, spécialiste de la guerre de siège. Ils occupent les bourgs situés sur les rives de l'Aude et obtiennent l'aide de ses habitants qui creusent des tunnels depuis leurs maisons pour saper la base des enceintes. La double enceinte joue son rôle défensif, car Raimond Trencavel est ralenti. La garnison menée par le sénéchal Guillaume des Ormes résiste efficacement. Raimond Trencavel est bientôt obligé de lever le siège et de prendre la fuite face à l'arrivée des renforts du roi Louis IX. En 1247, il renonce devant le roi Louis IX à ses droits sur la Cité. La Cité est définitivement rattachée au royaume de France et est désormais gouvernée par des sénéchaux.
À compter de cette date, la place forte n'est plus attaquée y compris durant la guerre de Cent Ans
Les aménagements et agrandissements qui vont suivre peuvent être regroupés en trois phases. Les premiers travaux sont commencés immédiatement après la dernière attaque de la Cité. Ils permettent de réparer les enceintes, aplanir les lices, ajouter des étages au château et construire la tour de la Justice. La deuxième phase de construction a lieu sous le règne de Philippe III, dit le Hardi : elle comprend la construction de la porte Narbonnaise, de la tour du Trésau, de la porte Saint-Nazaire et de toute la partie de l'enceinte environnante, ainsi que la réparation de certaines tours gallo-romaines et de la barbacane du château comtal. Les bourgs de Saint-Vincent et de Saint-Michel jouxtant l'enceinte sont rasés pour éviter les conséquences d'une collusion entre leurs habitants et les assaillants comme cela s'était produit durant le dernier siège. Enfin, une troisième et dernière phase de travaux se déroule sous le règne de Philippe le Bel et consiste à moderniser la place forte. De nombreuses parties de l'enceinte sont alors reconstruites en utilisant les techniques de défense les plus récentes. Les antiques murailles situées à l'ouest sont également rénovées.

En 1258, le traité de Corbeil fixe la frontière entre la France et l'Aragon près de Carcassonne. Louis IX renonce à sa suzeraineté sur la Catalogne et le Roussillon et en contrepartie le roi d'Aragon abandonne ses visées sur les terres du Languedoc. Désormais la Cité joue un rôle majeur dans le dispositif de défense de la frontière. Elle constitue une deuxième ligne de défense persuasive en arrière des postes avancés que sont les châteaux de PeyrepertuseAguilar, de Quéribus, de Puilaurens et de Termes désignés comme les « cinq fils de Carcassonne ».  

Au xiiie siècle, la Cité de Carcassonne est l'une des places fortes les mieux pourvues de France et sert de réserve d'armes pour les alliés. La Cité n'est jamais attaquée ni inquiétée aussi les troupes qui y sont stationnées sont peu à peu réduites. À la fin du xive siècle, la Cité n'est plus capable de résister aux nouvelles armes à poudre. Néanmoins, sa situation frontalière reste un atout stratégique et une garnison est maintenue. À cette époque, de l'autre côté de l'Aude, une nouvelle ville dite ville basse se construit sous forme de bastide.

Pour les habitants de Carcassonne, la Cité médiévale, située sur une butte difficile d’accès avec ses ruelles étroites et ses lices et remparts vétustes constitue désormais un quartier peu attrayant auquel s'oppose la ville nouvelle formée par la bastide Saint-Louis ou ville basse. La désaffection des habitants pour la Cité entraîne sa détérioration. Les tours se délabrent et la plupart sont converties en garages, hangars et autres bâtiments de stockage. Les lices sont progressivement envahies par des constructions (au xixe siècle, les autorités y recensent 112 maisons). La destruction de la Cité médiévale est alors programmée.

La Cité est sauvée de la destruction totale par Jean-Pierre Cros-Mayrevieille, notable et historien, habitant au pied de la Cité. Dès 1835, il s'émeut de la destruction de la barbacane dont les pierres étaient pillées par les entrepreneurs locaux. C'est à lui que l'on doit les premières véritables fouilles dans la cathédrale de la Cité et la découverte de la chapelle de l'évêque Radulphe. L'écrivain Prosper Mérimée, inspecteur général des monuments historiques, a le coup de foudre pour ce monument en perdition. L'architecte Eugène Viollet-le-Duc, qui avait commencé la restauration de l'église Saint-Nazaire, est chargé d'étudier la restauration de la Cité. En 1840, la basilique Saint-Nazaire à l'intérieur de la Cité passe sous la protection des monuments historiques. Cette protection est étendue à l'ensemble des remparts en 1862.

En 1853Napoléon III approuve le projet de restauration. En 1855, les travaux commencent par la partie ouest-sud-ouest de l'enceinte intérieure, mais restent modestes. En 1857, ils se poursuivent sur les tours de la porte Narbonnaise et l'entrée principale de la Cité. Les fortifications sont çà et là consolidées, mais le gros du travail se concentre alors sur la restauration des toitures des tours des créneaux et des hourds du château comtal. L'expropriation et la destruction des bâtiments construits le long des remparts sont ordonnées. En 1864, Viollet-le-Duc obtient encore des crédits pour restaurer la porte de Saint-Nazaire et l'enceinte extérieure du front sud. En 1874, la tour du Trésau est restaurée.

Eugène Viollet-le-Duc laissera de nombreux croquis et dessins de la Cité et de ses modifications. À sa mort en 1879, son élève Paul Boeswillwald reprend le flambeau puis l'architecte Henri Nodet. En 1889, la restauration de l'enceinte intérieure est terminée. Les travaux de restauration du château comtal débutent la même année et, en 1902, les travaux d'envergure sont achevés et les alentours de la Cité sont aménagés et dégagés. En 1911, les dernières maisons présentes dans les lices sont détruites et les travaux de restauration sont considérés comme terminés en 1913.
Seul 30 % de la Cité est restauré

Les choix effectués pour la restauration des toitures furent fortement critiquésViollet-le-Duc, fort de ses expériences de restauration sur les châteaux du nord de la France, choisit de coiffer les tours d'une toiture conique couverte d'ardoises, contrastant avec les toitures plates couvertes de tuiles romanes des châteaux de la région. Ce choix avait pour lui une logique historique, car Simon de Monfort et les autres chevaliers qui participèrent à la croisade des Albigeois venaient tous du Nord. Il n'est pas impossible que ces « nordistes » aient ramené avec eux leurs propres architectes et techniques. De plus, Viollet-le-Duc retrouva de nombreux fragments d'ardoise lors de ses restaurations de la Cité. C'est pour cela qu'aujourd'hui, on peut observer différents types de toiture dans la Cité de Carcassonne.


Le pont-levis, rajouté à l'entrée de la porte Narbonnaise, est également cité comme un exemple de reconstitution erronée. Par ailleurs, certaines restaurations sont parfois considérées comme trop parfaites et réduisant l'impression d'authenticité. Cependant, malgré ses erreurs, on considère aujourd'hui qu'Eugène Viollet-le-Duc a effectué un travail d'architecture remarquable qui a permis de restituer aux visiteurs une image cohérente sinon fidèle de la Cité de Carcassonne. Ainsi les campagnes de restauration menées aujourd'hui conservent les modifications apportées au modèle originel par l'architecte, car elles font désormais partie de l'histoire du monument.
 https://fr.wikipedia.org/wiki/Cit%C3%A9_de_Carcassonne


En sortant de la gare de Carcassonne, ce qui ma frappé c'est le peut de touristes dans la ville basse. Hors mis deux bateaux passant l'écluse du Canal du Midi et quelques habitants à l'ombre sur la grande place. J'ai rejoint mon hébergement en parcourant des rues vides de Touristes.
Le canal du Midi est un canal français qui relie Toulouse à la mer Méditerranée depuis le XVIIe siècle. D'abord nommé « canal royal en Languedoc », les révolutionnaires le rebaptisent en 1789 « canal du Midi ». À partir du XXe siècle, le canal de Garonne, qui double la Garonne de Bordeaux à Toulouse, prolonge le canal du Midi pour fournir une voie navigable de l'océan Atlantique à la mer Méditerranée : l’ensemble des deux canaux est dénommé « canal des Deux-Mers ».
Ouvrage d'art exceptionnel, considéré par ses contemporains comme le plus grand chantier du XVIIe siècle, le canal du Midi révolutionne le transport fluvial et la circulation dans le Midi de la France de l'Ancien Régime. Le défi, relevé par Pierre-Paul Riquet, son concepteur, fut d'acheminer l'eau de la montagne Noire jusqu'au seuil de Naurouze, le point le plus élevé du canal. Colbert autorise le début des travaux par un édit royal d'octobre 1666. Supervisé par Pierre-Paul Riquet, le chantier dure de 1666 à 1681, sous le règne de Louis XIV.
Le canal du Midi est l'un des plus anciens canaux d'Europe toujours en fonctionnement.
  

Carcassonne est située sur les bords du fleuve de l'Aude. La commune est traditionnellement divisée en deux, la ville basse qui occupe les berges du fleuve à l'ouest et la ville haute (ou cité) qui occupe la colline surplombant l'Aude. La cité est construite sur un petit plateau constitué par le creusement de l'Aude à environ 150 mètres d'altitude au-dessus de la ville basse. La ville basse se situe au niveau de l'Aude dont l'altitude est de 100 mètres.
 L'Aude arrive à Carcassonne après son périple montagneux dans les gorges de la haute-vallée de l'Aude et devient alors un fleuve plus tranquille. Elle passe au Païcherou, longe le cimetière Saint-Michel puis se sépare en deux bras formant une île appelée « l'île du Roy ». Quatre ponts permettent de la franchir : le pont Garigliano, le pont-Vieux accessible uniquement aux piétons, le pont Neuf et le pont de l'Avenir. Le canal du Midi passe également au nord de la ville entre la gare et le jardin André-Chénier jouxtant la bastide Saint-Louis.
Les deux quartiers les plus importants sont la cité ou ville haute et la bastide ou ville basse. Ils sont réunis par celui de la Trivalle avec le pont Vieux traversant l'Aude. La Cité est sise sur un promontoire élevé et entouré d'épais remparts depuis le Moyen Âge. Aussi l'habitat y est dense et vieux. La circulation y est difficile, réglementée et interdite en juillet et en août. La ville basse est une ancienne bastide dont l'organisation suit un plan régulier d'un hexagone aux angles flanqués de bastions. Les rues se coupent en angles droits et sont organisées autour d'une place centrale, la place Carnot. Un boulevard ceinture l'ensemble de cette bastide en suivant les anciens remparts de la ville détruits en 1764 sur ordre de l'évêque Armand 
Au centre de la place Carnot, s’élève la fontaine de Neptune terminée par les sculpteurs italiens Barata père et fils en 1771. Le bassin est en marbre de Caunes et le reste est sculpté en marbre blanc d’Italie.
Lieu de rencontre privilégié des Carcassonnais, cette place très vivante, abrite sous les ombrages des platanes le marché aux fleurs, légumes et fruits les mardis, jeudis et samedis  matins
Bazin de Bezons. Ce boulevard est large et ouvert contrairement aux rues de la bastide qui sont plus étroites. Plusieurs de ces rues de la bastide sont piétonnes. C'est en 1247 que la ville s'étend réellement hors de la cité. Il s'agit de la ville basse ou bastide Saint-Louis.
Bel exemple du style gothique languedocien à large nef (20,25 m) et voûte imposante (23,5m). Clocher octogonal à base carrée qui abrite un carillon de 47 cloches. Riche mobilier d’art : tableaux et lutrin du XVIIe siècle, peintures de Gamelin, Mignard et Subleyras. Rosaces et verrières du XVe siècle. Dans les niches du grand portail se trouvaient 4 belles statues de pierre du XIVème siècle, très dégradées, elles furent déposées à l’intérieur. Elles représentent Saint-Vincent en costume de diacre, Saint-Louis fondateur de la ville-basse et deux apôtres.
Cette église paraît être propriété communale depuis sa construction, laquelle remonte au XIIIe siècle.
« Le bourg neuf ne fut pas plutôt édifié que les paroisses Saint-Michel et Saint-Vincent y furent transférées.
En Août 1283, le roi Philippe étant à Carcassonne, il fit don au Recteur et au Bassin du Purgatoire de l’Eglise Saint-Michel de trois sols, trois deniers, une obole de rente, sur quelques maisons joignant l’église…. » « Son commencement ne fut qu’une petite chapelle » « en attendant qu’à partir de 1285 environ, commence de grossir, d’année en année, au profit de leur développement consécutif, le fonds de contribution des libéralités testamentaires »
Historique sommaire et origines des propriétés de la Ville de Carcassonne – Léon Riba – 1948.
http://www.carcassonne.org/article-page/eglise-saint-vincent

Le portail des Jacobins
(XVIIIème siècle)
Réalisé par l’architecte Dolbeau en 1778 à l’emplacement d’une ancienne porte qui permet tait le contrôle des entrées dans la Bastide fortifiée.Sur le côté droit de la porte se trouvent un reste de rempart et la fontaine des Jacobins datant du XVIIIè siècle. http://www.tourisme-carcassonne.fr/files/ot-carcassonne/files/brochures/pdf/guidepratiquefr2014.pdf

Coupons l'Aude par le vieux pont, (XIVème siècle)
Pont typiquement médiéval, il est jusqu’au XIXème siècle, le seul lien entre la Bastide et la
Cité Médiévale. Enjambant l’Aude, il est aujourd’hui réservé aux piétons et permet l’accès rapide aux remparts.
 
 
Au pied de la citée, entre les remparts et l'Aude, la ville se développe également









  

Derrière les remparts. La promenade dans les rues de la citée

               




         
                                       

 
 














Pour la fin tout de même la signification de ses taches jaunes incompréhensibles sur un site classé comme celui ci. Je suis désolé pour l'artiste ou les artistes, mais je ne comprends pas l'art moderne qui vient défigurer, ou cacher nos magnifiques monuments. Dans un musée, je le comprendrais on amène le visiteur par un parcours spécifique au lieu précis ou les traits sont concentriques. Ici si l'on est pas face à la porte les bandes ne se raccordent pas. Et de loin, même de très loin on se demande pourquoi la ville à peint certaine tour du château.
La seule chose que j'admire ce sont ceux qui ont posés les bandes pour qu'elles forment des cercles. Pour le reste si l'on n'est pas dans l'axe ce ne sont que des tâches jaune.














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