samedi 2 septembre 2017

Randonnée Le Plus Loin Possible : GR 7 - Etape 1032 - Montdardier - Saint Maurice de Navacelles

  Montdardier - Saint Maurice de Navacelles ''le rancas''

27 juin 2017
 

 
Le code mobile de cette randonnée est b310762
 
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km    Temps    arret    V/d    V/g    dénivelé
29,6   6:11       1:00    4,8     4,2         657 +
Dure journée aujourd'hui, à l'origine la distance ne devait pas dépasser 23km, mais par un itinéraire difficile, le but ce rendre au cirque de Navacelles, y descendre, longer le cours de la rivière ''La Vis'' dans ses gorges pour remonter sur Saint Maurice. Je craignais deux choses, la canicule et les orages. J'ai eu simplement chaud. Ensuite cela ce complique un peu d’où les 30 km.

A Montdardier le gérant du gîte ma dit ; vous dormirez bien ici, il n'y a pas de bruit dans cette ancienne église réformé. En effet tant
qu'il a fait jour, pas un bruit, mais la nuit venue un animal a perturber le silence. Un oiseau nocturne peut être, j'avais l'impression qu'il était dans l'entrée. Un bruit agaçant comme celui d'une alarme mais en beaucoup moins fort. Le fait d'être seul ma permis de me réveiller de bonne heure. A sept heures du matin, le sac sur le dos me voilà parti. Nous empruntons un beau chemin dans la garrigue, je pense que je suis déjà dans le Larzac Méridionale. Nous passons plusieurs portes entre des clôtures de barbelé. Il ne faut surtout pas oublier de les refermer, ils ne les ont
pas posées en dévers et elles ne se ferment pas toute seul. Sur la carte nous sommes dans les causses de Blandas. On trouve sur le chemin ou dans ses grands espaces, soit des vaches en libertées, soit des moutons. Les vaches, sont le plus impressionnant. Elles peuvent être sur le sentier, surprisent, lorsqu'elles vous regardent, vous n'êtes pas sur qu'elle ne vont pas vous foncer dessus. Leur prairies parsemées d'ajoncs et de buis sont immenses . Enfin prairie c'est un bien grand mot. L'herbe est rase et avec la canicule de la semaine dernière elle c'est transformée en foin. J'appris plus tard que pour une vache il faut dix hectares de terrain, alors que dans le Limousin ils mettent dix vaches dans un hectare. Le gérant du gîte du Rancas à peut être un peu exagéré sur les superficies mais cela montre bien que les conditions de vie ici, sont un peu plus dur qu'ailleurs. Jusqu’à présent le chemin est facile pas moyen de ce tromper. Le balisage semble refait à neuf, je ne sort n'y la carte, n'y le GPS. Lorsque je pense que le randonneur à le droit de passer sur les terres d'élevages, alors que dans le Limousin, du moins dans la Haute Vienne, depuis le remembrement il est difficile de suivre un chemin sans tomber sur une clôture ou une culture. Les cartes ne sont pas à jour et bien souvent il butte sur un barbelé. ''Veulent pas perdre deux rangs de maïs ou de foin pour une bande de ''pingouin ''. (Dixit les paroles d'un éleveur, agriculteur.) vingt ans que je connais ce coin coincé entre la Haute Vienne et la Creuse, ils n'ont pas fait un pas vers le tourisme...Pas le temps à perdre avec ça, ils travail dure. Puis nous empruntons le bitume. Nous débouchons pour peu de temps sur la D 113 passons des clôtures et débouchons sur la D 513 et je me perds... par rapport à ma trace, je suis perdu, nous devions partir dans la garrigue, et l'on continue la route. J'ai du louper un
truc, je retourne en arrière rien que des clôtures et pas une barrière. Le GR continue par la départementale, comme on est sur une route, le marquage est très intermittent, cela m’inquiète fortement mais je ne vois pas comment j'ai pu louper le balisage partant dans les champs, il y a du barbelé partout. Le balisage à été déplacé mais la trace sur la carte ne l'a pas été. Je bougonne contre l'éditeur de cette dernière. Ce crochet nous rallonge. A moins que je me trompe avec le tour du Viganais... ? Impossible la peinture n'est pas de la même couleur. On arrive à un carrefour, on prend à droite …..  La trace
sur mon GPS est bien loin. Pour rejoindre cette trace il aurait fallut que je tourne à gauche. je déborde de l'espace imprimé sur ma carte je suis perdu. Heureusement quelques traits de couleurs rouge et blanche me guide sur le bon chemin. Cette semaine je ne quitte pas le GR7. J'arrive à Blandas que je traverse (alors que je ne devais que l'effleurer) Après la D 158 je retrouve l'ancienne trace. Me voilà au Cirque de Navacelles. Site touristique aménagé. Je me rends tout de même au panorama. L'avantage de cette heure matinale c'est qu'il n'y a personne. Une allée en béton entre deux petits murs, nous amène au musée et à flanc du vide. La vue est grandiose. [la rivière Vis a creusé son lit dans le calcaire des causses (Blandas et Larzac), formant ainsi de vastes méandres. Au fil du temps, l'érosion de la roche a permis à la rivière de couper au plus court, et d'abandonner son ancien lit.





Ainsi est né le Cirque de Navacelles. 
Pour le découvrir intégralement, il ne faut pas manquer la descente au fond du cirque, d'une profondeur de 300m. Là, dans une oasis de verdure, aux abords de la cascade de la Vis, s'est implanté le village de Navacelles. Un sentier botanique, accessible à tous y a été aménagé. 
La forme la plus ancienne connue du nom de Navacelles apparaît dans une charte du cartulaire de Gellone du Xe siècle : «... in villa, que vulgo dicitur Novacella... ». Les moines de l'abbaye de Saint-Guilhem-le-Désert ont été très actif à Navacelles pendant plusieurs siècles. Le nom du mas de Guilhou, un des quartiers de Navacelles, proviendrait de Saint-Guilhem.    
      
 Pas facile la première partie de la descente
Le XXe siècle a vu se généraliser l'orthographe Navacelles alors qu'auparavant c'était Navacelle qui prévalait après avoir été Nova Cella, Novacelle ou Noveselle.
La Vis qui a formé le cirque de Navacelles resurgit à la résurgence de la Foux à 5 km en amont de la cascade. Elle est alimentée par un bassin versant de 198 km2 formé par le bassin en amont de la perte à Alzon, le causse de Blandas, le causse de Campestre et le Larzac méridional. Le débit instantané maximal connu est de 245,0 m3/s le 24 novembre 2003, le débit mensuel minimal entre 2002 et 2012 a quant à lui été relevé en septembre 2011 avec 1,470 m3/s. La moyenne inter annuelle du débit entre 2002 et 

2012 est de 5,34 m3/s.
Néanmoins le débit de la Vis à Navacelles peut être sensiblement différent de ce qu'il est à la résurgence à quelques kilomètres en amont. La déviation d'une partie de l'eau de la rivière dans un canal d'alimentation de la centrale hydroélectrique de Madières située à 12 km en aval de Navacelles modifie les données. Depuis le 20 novembre 2012 la centrale EDF a redémarré après un arrêt de 4 ans. En période de fonctionnement Le débit réservé en aval de la 
déviation est fixé à 700 l/s en été et 500 l/s le reste de l’année. L'eau captée qui ne franchit pas la cascade à Navacelles contourne le méandre du cirque dans un canal.
La nature de la Vis à Navacelles apparaît encore plus spectaculairement lors de crues ou d'assèchements. Les crues, effrayantes dans les gorges, offrent un paysage exceptionnel à Navacelles où la rivière peut envahir le méandre abandonné. L'assèchement à la résurgence ne se produit que très rarement. On conserve dans le pays le souvenir des arrêts de la Vis. La rivière 

resta sèche pendant 24 heures en 1890, pendant deux heures en 1922, pendant 8 heures en 1927 et pendant 6 heures en 1961.

Formation du cirque de Navacelles

Le recoupement du méandre est le fait non moins d'un recoupement classique que d'une accumulation de tufs qui a exhaussé le lit de la Vis. Après le recoupement du méandre intervenu il y a environ 6 000 ans, les tufs se sont incisés sur une dizaine de mètres de profondeur en aval de Navacelles jusque Madières. Cette inversion du rôle de l'eau qui fait 
succéder une incision à une accumulation, phénomène rencontré aussi à Saint-Guilhem-le-Désert, est causée par le rôle de l'homme. La déforestation et la mise en culture du causse se sont accompagnés d'un accroissement du ruissellement aux dépens de l'infiltration. Il en découle d'une part une moindre dissolution d'où moins de bicarbonates à la résurgence de la Vis, et d'autre part l'accroissement du ruissellement gène la croissance des algues et des mousses nécessaires au dépôt des tufs. Cette agressivité mécanique et chimique en provoquant la réincision de la terrasse de tufs a fixé définitivement le recoupement du méandre de Navacelles. wikipédia]
Je reprends mon Gr. Un panneau nous mets en garde : Descente dangereuse dans des pierriers. Risque de chutes.
Navacelles
Randonneurs prenez la route. Je me risque, il sera bien temps de faire demi tour. Au départ le chemin est bien tracé entre deux murets permettant de ce rendre au point de vue, il quitte le ciment et commence à grimper dans la garrigue. Il est assez large et terreux. Le sentier s'élève, la roche apparait. Le sentier un peut plus large disparait pour un petit sentier. je ne vois plus le balisage et prend ce chemin s'approchant du gouffre puis le longe (la route est en dessous ainsi que ma trace. Donc le Gr passait par la route. Lorsque je m'en aperçois je fais demi tour.
Le sentier de 0,50m en corniche ne me plait pas trop, je ne suis pas là pour prendre des risques mais pour suivre le GR. Si le Gr prend la route, ne risquons pas notre vie surtout avec un sac d'un peu plus de quatorze kilo sur les épaules. Aujourd'hui j'ai trois litres d'eau. Le mois dernier on m'avait prévenu que ce serait dure, que s'était les Causses et avec le soleil on desséchait sur place. Le seul endroit pour faire le plein d'eau sont les villages de Blandas ou Navacelles, puis Saint Maurice en fin de parcours. À 9h30 mes bouteilles sont encore pleines. Je trouve une sente m'éloignant du bord, la prend, et
Gorges de la Vis
entame un demi tour. Qu'elle ne fut pas ma surprise de trouver un sentier bien tracé et des balises rouges et blanche. Je retourne ainsi jusqu'au parking et me rends compte que le sentier part un peut plus sur la droite, il faut être attentif, on ne nous indique pas qu'il faut tourner à droite et à cet endroit on regarde plutôt nos souliers pour grimper sur les rochers, que sur le coté pour repérer, la trace rouge et blanche, la haut tout en haut sur un arbre et à droite. Le GR à été une nouvelle fois déplacé et rien n'a été modifié sur la carte. Le chemin est mieux, beaucoup moins prêt du bord, jusqu'au moment, ou, il faut bien descendre. Un nouveau panneau nous annonce que c'est dangereux. Le descente commence. C'est un petit sentier très caillouteux serpentant sur la pente raide. Cela ne me semble pas trop dangereux, il faut faire attention, on glisse facilement sur les cailloux. La descente devient un peut périlleuse, mes deux bâtons ne sont pas de trop pour me retenir. Heureusement que je ne grimpe pas, j'aurais été encombré par ses derniers. Nous arrivons à la route. Je me retourne et me dit vraiment je préfère l'avoir descendu que monté. Pour monter pas besoin de bâtons simplement des ongles pour s'accrocher aux cailloux.
Une fois passé la route, le chemin est meilleur, large, il descend fort tout de même. On passe sous des câbles électriques parfaitement tendu et rasant le bord du précipice qui est tout de même moins impressionnant de ce coté le chemin étant plus large. Passons le pont sur la vis. Pas le temps de voir sa source, n'y de visiter le village, encore moins de me rendre sur le rocher central avec la vierge. Pour cela il aurait fallut dormir ici. Longeons la rivière. Si vous désirer vous rafraichir les pieds c'est le moment. Traversons le charment village de Navacelles, le sentier grimpe, pour atteindre son niveau à flanc de colline le long des gorges de la vis. L'eau vous l'apercevrez, mais il est impossible d'y tremper les pieds. La berge est trop haute et pentue. Imaginez, la falaise, la route bitumée, plus
bas le sentier  bien horizontale, parfois sentier parfois chemin, et la pente trop raide pour atteindre le cours d'eau en contre bas. Il n'y a aucun chemins pour decendre. Au départ c'est un sentier qui grimpe, mais par rapport à ce que l'on viens de descendre ce n'est rien, puis il s'installe sur sa courbe de niveau et n'en bouge pour ainsi dire plus. Le paysage est magnifique, différent des gorges du Verdon. La bas les gorges sont étroites. Ici c'est un peu plus large. A la rencontre du canal de dérivation [De 1902 à 1907, un canal de 12 km est construit pour amener l’eau de la station de pompage en aval de la 
source de la Foux jusqu’à la centrale hydroélectrique de Madières.
Après la première guerre mondiale, les activités et la population commencent à décliner. Les magnaneries (élevage de vers à soie) ferment, c’est le début de l’exode rural. 1980 marque le départ du dernier troupeau de moutons de Navacelles.
http://lodevoisetlarzac.fr/fileadmin/img/lodevoisetlarzac/environnement/Navacelles/DREAL_SI00000497_CirqueNavacellesGorgesVis.pdf] le chemin s'élargit. nous longeons le canal. Nous descendons et trouvons quelques maisons abandonnées.
 

La route passe plus haut le dernier virage en épingle à cheveux à été mal négocier.


C'est au Mas du Pot que nous sommes le plus proche de la Vis. Il ma été impossible de le vérifier, un groupe de mégère gardait la place. Elles attendaient deux copines que j'avais vu un peu plus haut  sous le canal, bien à l'ombre, faisant leur poses en papotant, les doigts de pieds à l'air. Sont pas prêt d'arriver. Elles les attendent 
pour le repas. Il est vrai que la place me semblait idéale. Ombragé et fraiche. Drôle de groupe avec une telle distance entre les randonneurs.... il est impossible de penser qu'elles sont ensemble. La ''cheftaine'' à ma demande si la rivière n'était pas loin, ma fait comprendre qu'elle ne voulait pas d'homme proche de son cercle. J'ai bien vu le chemin qui se dirigeait peut être vers l'eau. Une dame en sortait et je me suis dis que c'était peut être la pose pipi. Délicat de forcer le passage, surtout si cela ne menait nul part. J'ai manger un peut plus loin, pensant toujours trouver une sente pour descendre. Rien, rien de rien, on remonte un peu et j'arrive au virage à angle aigu permettant
de rejoindre le plateau. Je m'arrête un peut plus loin. Comme il est de bonne heure je prends mon temps. Après la grimpette, je suis arrivée. Géniale le panier repas du resto. Trois tranches de rôtis de porc, du taboulé, une banane et une pomme, le tout pour un peut plus de huit euros. La banane fut bien choisi pas trop mur ce qui fait qu'elle ne s'est pas écrasé dans le sac. Je fais la sieste. Il faut bien repartir, dommage j'étais bien à mi ombre. La grimpette est dure, très dure, un sentier dans la caillasse et les éboulis. Le pierrier est difficile à gravir, c'est fatiguant, très fatiguant. Cela monte raide. Durant ma monter je fais quatre poses. Je sais pour l'avoir expérimenté le mois dernier qu'une pose avant une élévation ce n'est jamais bon, mais j'étais arrivée, ou presque. Je trouve que cette partie est plus dure que la montée au chalet Maline dans les gorges du Verdon. La bas on a un chemin ici un pierrier. J'ai peut être oublié après tout. A l'une de mes poses je me fais doubler par mon groupe de mégère. Comprend pas, je n'ai vu personne derrière moi, pourtant entre les nombreux lacets et la végétation rabougrie il est facile de voir quelqu'un qui vous suis. Je les redouble un peu plus loin, chacun faisant sa pose à son rythme. Enfin je sorts de cet enfer. Sur le plateau je fais une nouvelle grande pose pour jouir une dernière fois de la vue sur le haut des gorges. Arrivée à Saint Maurice de Navacelles je cherche mon gîte que je ne trouve pas. Pourtant sur la carte il y a bien le logo du petit chalet. A la place c'est une chambre d'hôte. Par ici certain font les deux. Je sonne personne, le nom sur la porte n'est pas celui que je recherche. Je vais demander à la guinguette de la rue principale... Je tombe de haut, le gîte est à cinq kilomètres sur le Gr 74. A l'opposé de mon itinéraire de demain. Pas possible il se trompe... Je sorts ma carte. Il y a bien le logo des gîtes sur ma carte. Je sorts, ma feuille de route, l'adresse est bien Saint Maurice. Je téléphone, la dame est sur répondeur, mais elle me rappelle rapidement. C'est bien à cinq kilomètres de là. Encore une partie de carte non mis à jour. Me voilà donc parti sur le Gr 74. Je ne peux me fier qu'au balisage, je n'ai pas trouvé le nom
du gîte sur le GPS, le Gr 74 n'y figure pas non plus et mes extraies de cartes ne vont pas jusque là. Etant arrivé, sur le papier j'ai coupé au plus court. Je suis dans le Larzac Méridionale et c'est désertique. Heureusement que je n'avais pas de carte et aucune trace sur mon GPS, je n'aurais certainement pas pris le chemin que l'on m'indiquait et je me serais perdu. Il me semble que pour une nouvelle fois la carte IGN n'est pas à jour. Le GR 74 est un arc de cercle entre St. Maurice et Saint Privat dans l'Hérault. Sur la carte, il ne passe pas par le Gîte du Rancas c'est le Tour du Larzac Méridionale qui y passe, ce dernier étant un GRP le balisage devrait être rouge et jaune. Le GR 74 à t'il été modifié? A t-il une variante ? Il me semble bien avoir vu une pancarte avec Gr 74 à la sortie du village.
 Il me semble bien avoir vue que des traces de couleurs rouge et blanche. Cinq kilomètres c'est long, sur ce plateau proche des gorges de la vis. Je suis inquiet, fatigué, et commence à avoir mal aux jambes. Je suis le balisage sans regarder ce qu'il y a autour de moi. Le chemin se trouve entre des barbelés. Je force un peut l'allure, je panique, j'aurais dû regarder l'heure avant de repartir ou le nombre de kilomètres sur le GPS, il me semble que je marche depuis des heures. Il n'y a rien que des clôtures et ce large chemin. Sur la gauche on devine les gorges. Enfin une route et des fils électriques, le village n'est pas loin. Je passe une ferme abandonnée, ce n'est pas rassurant. Toujours pas de village au loin, pourtant je devrais approcher et dans cette garrigue on devrait le voir, tout de même. Toujours pas de village. La route se termine après un virage. Je suis arrivé. Pour moi les ''Rancas'' c'était le non d'un village, rien à voir c'est le non de la ferme. Le ou les GR traversent la propriété. Ancienne bâtisse qui manque un peu d'entretien, je comprendrais plus tard pourquoi. La dame me montre le dortoir sympa, une ancienne étable. Le reste pas très pratique, il faut sortir pour aller aux sanitaires et à la douche. Pas de chauffage, une douche et un sanitaire pour une quinzaine de places. On sent le bricolage. Au moment du dîner je comprends l'état de la maison, il n'y a plus ou pas d'homme dans la maison et ce sont les copains qui viennent aider. Durant le diner nous avons eu un orage et l' on comprend mieux les épisodes cévenole. Un vent de tempête, une pluie battante à ne pas voir à cinq mètres, imaginer des sceaux se renversant sur vous. trente minutes après c'est fini. La salle à manger fait également salon, et cuisine, la chambre est à coté avec les toilettes et les sanitaires. Je remarque que seul deux poêles à bois chauffent l'ensemble. Elle m'affirme, et je veux bien la croire, que l'hiver cela suffit et qu'en prime cela chauffe le dortoir situé à l'étage et utilisé par les randonneurs hivernaux. Voilà la raison du manque de chauffage dans le dortoir du bas.
La nuit fut difficile. J'ai mal aux muscles des cuisses. Des courbatures, c'est la première fois que ça me fait ça. Il est vrai que j'ai l'habitude de faire trente kilomètres mais pas comme ceux là.

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Randonnée Le Plus Loin Possible : GR 7 - Etape 1031 - Le Vigan - Montdardier

 Le Vigan - Montdardier


26 juin 2017
 


Seconde partie de mon périple dans le sud. Je parts un dimanche après midi pour réussir à choppé le bus en fin de matinée du lundi. Avec la crainte des retards et des pannes du matériel de la SNCF je me suis assuré une sécurité. Je parts dimanche avec la crainte au ventre, je ne sais pas pourquoi mais je suis angoissé. Peut être que ma crainte vient du Cirque de Navacelle.


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km    Temps    arret    V/d    V/g    dénivelé
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Le pont sur l'Arre au Vigan
Le plus long fut d'attendre le bus toute la matinée. Depuis le mois dernier, je sais que Montpellier, n'est pas la solution pour se rendre au Vigan. La solution serait plutôt Nîmes, j'avais les billets de train, je ne pouvais plus les changer. D'après la carte c'était Montpellier le plus prêt, d’où mon choix pour cette ville. Pour les gens d'ici c'est Nîmes le plus simple. Il est vrai qu'à Montpellier, il faut prendre le tram jusqu’à la sortie de la ville puis attendre le bus. Et lorsque l'on a trois heures à attendre c'est long les clôtures 
de l’hôpital, du centre de recherche et de l'IUT, de l'autre coté de la rue, les clôtures du lotissements sur la colline. Tu n'avais qu'a rester au cœur de la ville!!! C'est sur, et c'est ce que j'avais prévu, mais voilà, je regarde une dernière fois les horaires, que j'avais étudié dans tout les sens au moment de mes réservations et me rend compte qu'il y a un bus trois heures avant celui que j'ai choisi. Je me suis dit, temps pi pour Montpellier, le temps est 

orageux mieux vaut grimper tout de suite. Arrivé à la gare routière, rien. Je n'avais pas regardé les petits numéros au dessus de la colonne, le bus de 9:30 ne circule que certain jour. je ne m'étais pas trompé sur ma cheik liste, le seul bus accessibles est à 12h30.  Je n'ai pas eu le courage de reprendre le tram. Deux bus le matin. Un autour de 6:00 et l'autre à midi et demi. Je n'avais pas non plus trouvé d’hôtel, mais la je n'avais pas 
vraiment chercher. Aujourd'hui ce serait à refaire, j'essayerais par Nîmes. Si les horaires ne me convenaient pas. Je le ferais par Montpellier, mais au lieu de coucher en ville, je coucherais en périphérie, dans l’hôtel deux étoiles situé face au deux hôpitaux à la station "Hopital Lapeyronnie". C'est le prix que j'ai payé en ville. Je ne prendrais pas le petit déjeuner, et prendrais le premier bus, à 6h00. Ferais le petit déj au Vigan et comme j'aurais toute la journée,
au lieu de coucher à Montdardier, je coucherais au milieu du cirque de Navacelle. Chose difficile à réaliser avec un départ en début d'après midi. Navacelle est bien à une vingtaine de kilomètres du Vigan et ces vingt kilomètres là ne ce fond pas en quatre heures, il en faut bien le double. Enfin ça c'est ma réflexion première, dans deux jours j'aurai un doute sur la réalisation de ce programme.
Château à Avèze

J'en ai assez d'attendre. Je prends le bus pour Ganges situé à une vingtaine de kilomètres en aval du Vigan. J'aurai un autre paysage et peu être la chance d'avoir un bus en provenance de Nîmes un peu plus tôt. Arrivée avec une heure d'avance à Ganges par rapport à mon planning, je suis désappointé pas de bus. Au mieux, je gagne quinze minutes. Le mois dernier à Colognac, l'hôtesse du gîte nous à dit que le stop marchait bien. Je tente, ça marche 

moyennement. Il ma fallut deux voitures pour faire la vingtaine de kilomètres. J'ai conservé mon heure d'avance.
Du Vigan à Montdardier, il faut 2:45 et s'il n'avait pas plu j'aurais mi ce temps là. Je n'ai pas pris le chemin le plus court, j'ai fait un détour afin de revoir le vieux pont sur la rivière de l'Arre. Je retrouve mon GR derrière le Pont en dos d’âne et le musée Cévenol.  C'est un chemin plus ou moins pavé remontant le long de la rivière, un barrage et une une petite cascade permet au enfant du pays de se divertir dans l'eau. Nous débouchons sur la 
D 48 que nous prenons à gauche traversons le village d' Avèze et passons devant un beau château. A la sortie du village, nous quittons le bitume pour une rude grimpette. La pluie m'obligera à sortir l'imper.
               
                                      
Quatre cent soixante mètres de dénivelé positif d'un seul tenant, par un chemin qui est loin d'être facile, rien à voir avec les chemins de l'Aigoual. Sentier étroit en foret à flanc de colline parfois avec de grandes marches sur le rocher. Dommage qu'il pleuve, par moment la foret s'ouvre sur la vallée du Vigan, mais avec la pluie cela plombe la vue sur la vallée. Avant de grimper une pancarte nous indique Montdardier six kilomètres, je suppose que le village sur la gauche doit être ce dernier, mais 

nous sommes à droit de l'autre coté de la vallée. Nous grimpons toujours et même plus haut que le village, après tout ce n'est peut être pas lui. On continue de grimper. On s'en éloigne. Nous débouchons sur le plateau et nous prenons sur la gauche une ancienne route, sur un peu plus de deux kilomètres. Nous redescendons légèrement, longeons une carrière de lauze et arrivons après avoir viré sur la gauche au village que l'on voyait lors des trouées de la monté. Charmant village, situé en bordure du causse de Blandas, sur la route du Cirque de Navacelle. Il a tout pour une pose un peu plus longue qu'un simple passage, avec son château, ses maisons anciennes, malheureusement un peut délabrées dans le centre ville. C'est dommage car en arrivant par le GR les maisons son bien entretenues, ce n'est uniquement les façades de la rue principale, qui font penser que le villages est sur le déclin. [le village domine la vallée et l'ancienne voie romaine contrôlée jadis 
par une forteresse, une forteresse est édifiée au XIIe siècle sur un monticule, et complétée par un poste d'avant-garde, sur un éperon dominant la vallée de la Gleppe. Elle devient forteresse royale pendant la guerre de cent ans. Restauré au XVe siècle, le château
est confronté aux troubles religieux. En 1628, les troupes du Duc de Rohan détruisent les 
murailles de la forteresse. Rebâti en 1703 par Ferdinand de Ginestous, qui fait appel à Violet le Duc afin de construire un nouveau château de style néogothique sur les ruines de l'ancienne forteresse. Celui ci n'a plus aucune vocation militaire. wikipédia]
C'est un village pour randonneurs qui mériterait un peut plus de monde pour le faire vivre. Des bénévoles ont tenter de dynamiser le village par des panneaux d'informations, mais je suis certain que si j'étais passé en voiture je ne mis serais pas arrêté. Pourtant le resto est bon. Premier gîte atypique, je dors dans l'ancienne église protestante.

La commune dispose de 42 puits, la plupart à l'intérieur de cours privées. Ils sont profond d'une dizaine mètres. Les puits furent jusque dans les année 1960 la seule ressource en eau du 

village. A partir du XXe siècle, l'eau est pompée d'un puits central acheminée vers les citernes du château puis redistribuée par les fontaines du village.
 A partir du XVIème, la Réforme se répand en Cévennes. Un siècle après, la majeur partie du village est protestante. En 1685 le culte protestant est interdit, Louis XIV envoie ses troupes, le village redevient en apparence catholique. A partir de 1702, les protestants « cagoulards » se soulèvent contre les mesures vexatoires. L'église fut incendie et reconstruite vers 1720
   
[Pendant le haut Moyen Âge, Montdardier est une étape sur le chemin de Saint Jacques de Compostelle. Les pèlerins peuvent trouver du réconfort dans un hôpital attribué aux Templiers, qui
possèdent une résidence et des terres sur le village. La dévolution des biens de l'ordre du Temple, l'hôpital est transmis aux Hospitaliers.
Au XIVe siècle, au début de la guerre de Cent ans, la présence anglaise dans le Rouergue provoque de nouveaux travaux de fortifications  
du château. En 1469 le village et la forteresse sont pillés et incendiés par les troupes fidèles au comte d’Armagnac.wikipédia] 
  
         

 J'ai trouvé une ressemblance entre cette rosace et la croix de Malte...
 La croix de Malte, ou croix de saint Jean, est le symbole des Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem. Cette croix, à la forme caractéristique, est utilisée comme symbole religieux, honorifique ou national.


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