mercredi 2 octobre 2019

Randonnée Le Plus Loin Possible 2019 Etape 1057 Aulus -Ercé

Etape 5 Aulus - Ercé

 vendredi 28 juin
km     temps     arret     V/d     V/g     Dénivelé
16      4:40       0:30       3,4     3,1         689 + (1027 par le calculateur de la carte)



 
Carte IGN
                                                 Trace GPS et Topo sans commentaires

 Trace Randogps                                 Le code mobile de cette randonnée est b313081


 



















La nuit dans le gîte fut difficile, ce n’est pas que mes compatriotes ronflaient, c’est que pour essayer de refroidir le dortoir, nous avons dormis la fenêtre ouverte, et j’ai pu compter les heures et les demi heures jusqu’à minuit, j’ai réussi à sombrer un peut après. Je n'ai plus l’habitude d'entendre égrainer les heures ainsi, chez moi, dans mon village, cela fait de nombreuses années que des habitants se sont plaint auprès du maire. Le clocher et la Mairie reste silencieuse de vingt heure à huit heures. Comme j’avais beaucoup de mal à m’endormir j’étais à l’écoute du moindre bruit, et lorsque tout les bruits parasites du village ce sont éteint, j’ai cru qu’il pleuvait. Mais ce n’était que le chant mélodieux de la rivière coulant à un peut plus de 300 m de là. Nuit courte.
Avec la canicule mes compagnons de chambrés étant cyclistes, ont décider de se lever à 4h45. Ils ont prévu plusieurs cols à grimper aujourd’hui, et préfèrent les réaliser à la fraîche, (même le matin il fait chaud, mais au moins le soleil n'est pas à son zenith). Ils s’entraînent peut être pour l’Ariègeoise, course regroupant chaque année un peut plus de monde, cette année 5300 personnes. Je les laisse se préparer et me lève peut de temps après eux. A 6h30 je suis prêt à partir. 

Je ne suis pas le seul à partir si tôt, dans l’autre dortoir deux autres personnes sont prêtes également à partir pour la haute montagne, ils font peut être le GR 10 qui ne passe pas loin, une branche de ce circuit descend jusqu'à Aulus. Le gardien du gîte m’a indiqué un chemin pour rejoindre 

Ercé sans prendre la route, ce doit être le même chemin que j’ai sur mon GPS. Il faut environs 4 h00 pour réaliser les 14km (8 km par la route). Jusqu’à ce matin j’hésitais. Un bus à la demande doit me prendre à 14h00, je ne dois pas le louper. J’aurais pu le prendre à Aulus comme ont me l’avait proposé, mais ne voulant pas escamoter ma dernière journée de marche, j'ai préféré Ercé, et puis pour l'année prochaine il sera peut être plus facile de partir ou d'arriver de ce village. Hier, je me disais, je vais prendre la route les chemins ne sont vraiment pas facile par ici, il y a encore 500 m ou un peu plus de dénivelés positif, alors que par la route on ne fait que
Cabane de Bazet
descendre. D’après les calculs temps dénivelé j’ai entre 4h30 et 6h00 de marche, il ne fallait pas que je parte après 8h00. 6h30 je parts et sans hésitations je prends le chemin des écoliers, j’ai 7h30 devant moi pour parcourir la quinzaine de kilomètres. Je descends dans le bas du village, au rond point j’ai encore le choix, la route directe ou la montagne ? Va pour la montagne. Je traverse la rivière du Garbet : [C'est un sous-affluent de la Garonne. De 25,1 km de longueur, le Garbet prend sa source dans l'étang du Garbet, sur le flanc nord de la Pique Rouge de Bassiès (2 676 mètres), non loin de la frontière  espagnole. De manière générale, son cours est orienté du sud-est vers le nord-ouest. Après un parcours de 25 kilomètres, il se jette dans le Salat en rive droite à Oust. Le Garbet présente des fluctuations saisonnières de débit bien marquées, comme c'est souvent le cas en territoire de haute montagne. Les hautes eaux se déroulent au printemps et se caractérisent par des débits mensuels moyens oscillant entre 8,28 et 12,50 m3/s, d'avril à juin inclus (avec un maximum en mai). Dès le mois de juin, le débit chute rapidement jusqu'aux basses eaux qui ont lieu durant la plus grande partie du reste de l'année (d'août à février). Durant les basses eaux, le débit mensuel moyen oscille entre 3,47 et 5,11 m3/s, avec un plancher de 3,47 en septembre. Wikipédia] Je prends la D 8f en direction du col de Latrape 1098 m. Un panneau d'information nous indique le chemin par le
Bazet et son refuge par les GR, puis le Col de Latrape à 1h15 par un balisage jaune. Après le premier virage de la route nous quittons le bitume pour emprunter le sentier grimpant sur la droite, c’est le GRP du Val Garbet, mais également le diverticule du GR 10 permettant aux randonneurs de se rendre au gîte et de faire des provisions. Cette partie du chemin vient d’être entretenue l'herbe à été coupé. Cela commence à bien grimper et permet de couper le virage en épingle à cheveux de la route. Coupons cette dernière et poursuivons les 

GR dans le bois de Biscote et Taillade, cela grimpe dur et l’on commence à regretter de ne pas avoir pris la route. De 742m à Aulus nous passons à 977 m. Nous trouvons des panneaux d’informations nous indiquant une rando local balisé en jaune partant sur la gauche et la passerelle de Bazet en poursuivant tout droit. Je poursuis tout droit. Comme nous passons entre les montagnes j’espère que ce n’est pas une passerelle suspendue dans le vide entre deux sommets... Nous arrivons à la cabane de Bazets, un abri qui peut servir en cas de mauvais temps, ou pour les vrais baroudeurs réalisant le GR 10 d'Est en Ouest et disposant de nourriture et d'un matériel de bivouac. Nous quittons les GR pour emprunter un balisage jaune, la grimpette continue dans une prairie et nous apercevons les hauts sommets, autour des 2000 m des pics de Freychet, ou de Cerda, voir encore du Mont Rouge. Le balisage est toujours aussi mal fait sur ce chemin local, mais il va y avoir un trail alors le chemin à été nettoyé et de la rubalise pend aux arbres. Nous passons cette fameuse passerelle de Bazets au dessus du ruisseau du Fouillet. Je suis trempé de sueur, il doit être 7h30 ou 8h00 et je fais mon premier arrêt rafraichissement dans cette eau glacé descendant de la montagne et encore alimenté par les derniers névés. Je plonge 

dans l’eau froide casquette et tee-shirt pour retirer la transpiration, j'y trempe même les pieds. Cela fait du bien mais c'est froid. Quelques heures plus tard je ne saurais toujours pas si cela n’a pas sécher ou si c’est de nouveau de la transpiration… Le chemin descend et n’est pas facile, un tapis de feuille glisse sous les pieds, je n’ai jamais vu un tapis de feuilles pareille, à croire que personne n'emprunte ce chemin, ou que cette partie du sentier est à l’abri du vent. 

Je fais une seconde lessive au ruisseau des Foursons et poursuis ma descente vers le col de Latrape. Nous rencontrons un balisage jaune et un poteau d'information. Nous sommes à Fougarolle, le col de Latrape est à 15mn tout droit et le sentier sur la gauche part vers Souleillous. En débouchant au col, je suis étonné par les habitations que je trouve autour d’une terrasse de café, cela ressemble à un village de villégiature pour les skieurs. Je pense qu'il faut vraiment aimer la nature, le calme, mais en plus le silence pour louer l'été on est tout de même loin de tout par ici !  En regardant la carte, puis en suivant la route je verrais les câbles d’un Téléski reliant le col à la station de sport d'hiver. Derrière la 
montagne c’est la station de ski de Guzet des neiges et de Prat Mataou. Nous débouchons sur la D8f que nous prenons à gauche et descendons la route. Nous trouvons une pancarte nous indiquant sur la droite le Turon d’Isaac à 0h45 et le val d’Ajéou 1h05, par ici le chemin est moins bien entretenu, nous remontons à nouveau. Nous arrivons  à Turon D'isaac. Y avait-il un fléchage ? Fatigué, Est-ce que j'ai prêté attention à cette bifurcation ? je ne vois pas la la fourche et le balisage jaune partir sur la droite et poursuis une belle piste balisée en jaune sur la gauche. (C'est la trace rouge sur la carte. La trace GPS ne passe pas par là. Il ne faut pas faire l'erreur deux fois.) J’arrive dans les alpages du val d'Ajéou et vois que je ne suis pas sur ma trace. Une pancarte me dit que je peux poursuivre un balisage jaune vers le gouffre d'Ajéou. Sur la gauche une bonne route redescend vers la départementale. En poursuivant vers le gouffre je pourrais rejoindre ma trace, mais je ne sais pas en combien de temps et il commence à se faire tard. Je 

prends un chemin non balisé pour couper, mais je m'aperçois vite qu'il ne me rapproche pas alors je bifurque par un sentier sur la droite. Le chemin se termine malheureusement en cul de sac je suis vraiment fatigué, je ne m'en suis même pas rendu compte en regardant la carte. Dans la prairie je me dirige vers le bois. Mauvaise pioche. Faut pas prendre le hors piste en montagne… Après quelques contours, je passe une clôture et entre dans une prairie spongieuse, heureusement qu’il n’a pas plu depuis longtemps. J’aperçois quelques maisons très espacés qui me semble abandonnées, je me dis qu’un chemin doit les relier. Mauvaise pioche, ses habitations d’alpages ne sont plus utilisées depuis des lustres et aucun chemins ne les relie entre elles. Je poursuis en contournant les vaches, saute une nouvelle clôture et m’épuise entre taillis et prairie spongieuses. Enfin je trouve un beau chemin et ma trace, heureusement j’approchais du bord du plateau. Je prends le chemin sur la gauche un panneau d’information me dit 
que poursuivant tout droit je me dirige vers le gouffre D'Ajéou et il y a bien une flèche indiquant le Turon d'Isaac et le col, le balisage existait bien, c'est moi qui l'ai loupé. Je ne fais pas attention à l’autre information, commence à suivre le beau chemin et heureusement je regarde le GPS et je m'aperçois que je m’éloigne de nouveau de ma trace, petite marche arrière et j’aperçois une flèche m’indiquant Ercé à 1h15 (je l’avais vu cette flèche, la fatigue à fait que je ne l’ai pas imprimé). Je prends donc sur la droite un petit chemin qui descend rapidement le flanc de la montagne, nous passons un ancien village en ruine et arrivons à une intersection. le balisage jaune se poursuis à droite, un nouveau 

balisage part sur la gauche. Une information sur un beau poteau en bois comporte une gravure de randonneur et d’un berger. Je prends à gauche et le regrette rapidement, ce chemin de berger n’est pas entretenu, j'ai encore de l'herbe jusque sous les bras, un peu plus loin tout un pan de mur est tombé, à cause du poids du lierre ou des pluies, ravinant le liant en terre maintenant les pierres. Il est impossible de passer sur une dizaine de mètres. On débouche sur une prairie et l’on se demande si l’on a pas perdu le chemin, mais non débouchant sur une route, nous retrouvons le beau poteau en bois, nous indiquant qu’il faut remonter sur la gauche vers la montagne. Le découragement me gagne, il fait 
chaud, j’en ai mare de ses chemins mal entretenus. En descendant cette route on rejoint la D 32 et Ercé. Je quitte le balisage prends à droite retrouve la D 32 que je prends à gauche j’arrive à Ercé. Il est midi je m’approche de la rivière pour trouver un endroit pour manger, manque de chance tout les terrains adéquate ne sont pas accessible et fond partie de propriétés privées. Je me trouve tout de même quelques pierres peut confortable en bordure de l'eau, je me déchausse, fait sécher mes chaussettes et refroidit mes pieds dans de l’eau pas très chaude du Garbet. Après un frugal repas je me dirige vers le centre ville, il me reste encore deux heures avant que l’on vienne me chercher. Je trouve un espace de détente en bordure d’un étang, j’y fais la sieste, sans oublier l’heure. Le mois dernier j'avais fini mon périple avec une douleur au talon d’Achille, cela me faisait un peu peur pour cette semaine de rando.  Aucune douleurs cette fois ci. Trois semaine de repos, et cette fois ci avec la chaleur j'ai but mes quatre litres par jours, les distances étaient plus courtes, j'ai marcher également moins vite.
           







 



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Randonnée Le Plus Loin Possible 2019 - Etape 1056 Massat - Aulus

Etape 4 Massat Aulus


jeudi 27 juin

km     temps     arret     V/d     V/g     dénivelé
23       6:40       2:00      3,5     2,7        1227+

Dure promenade. On monte toute la matinée et la descente sur Aulus est aussi dure que la montée.



Carte IGN                                                Trace GPS & Topo sans commentaires

Trace Randogps                                                      Le code mobile de cette randonnée est b313080

Pour cet itinéraire j'avais le choix avec deux parcours l'un plus court passant par la vallée avec 20 km et 870 m de dénivelé positif. L'autre plus long de trois kilomètres, mais avec 1227 m de dénivelé positif. Je m'étais dit : Je passerais par la vallée, les chemins seront plus sur, reliant les villages entre eux. Mes déboires d'hier, avec les grillages, et une carte non mis à jour m'a un peu refroidi. Il y a aussi et surtout la chaleur annoncée, j'hésite toujours, entre étouffé sur les routes en fond de vallée (600 m) ou essayer d'avoir un peu de fraicheur à 1400 ou 1500 m. La différence se fait également avec le temps de parcours 1h30 de différence entre les deux. Avec la chaleur annoncé et les alertes orange, l’hôte à avancé d’une heure son petit déj. Il faut dire que ce lieu était rempli de cyclistes et de randonneurs à cheval. Mon choix vient de basculer vers les hauteurs, et puis je n'ai plus trop confiance dans mon tracé passant dans la vallée. Prendre des petits pointillés rouges sur des petits pointillés noir représentant un hypothétique chemin je me méfie. 

Me voila partie pour rejoindre le col Saraillé par la D 17 que je prends sur la droite après la chapelle. Nous suivons la route qui sur les cartes portent de jolies noms suivant les hameaux qu’elle dessert Barrabet, puis Tiquet, Tourounc de Coume d’Or,  jusqu'au hameau du col d’Urbens. A l'entré du hameau nous trouvons sur la gauche un balisage jaune et la direction de Peyrou et sur la droite le col d'Ouen et Le Ker, poursuivons tout droit la route et le balisage jaune, passons une grange en bordure de la route et prenons dans un virage la route qui descend sur la droite, vers les quelques maisons du Catou, c’est un balisage  jaune, la marque se trouve sur la grange en bordure de la route. Nous arrivons devant une belle maison perdu dans la prairie, il est de bonne heure mais le propriétaire prend son petit déj sur sa terrasse, avec un bon accent, mais en français, me fait comprendre que le chemin ne passe pas là, mais un peut plus haut dans les herbes et les ronces. En effet après avoir franchi un fossé servant à l’écoulement de l’eau de pluie, des orties, des ronces, et m’être arraché le dessus de la tête avec une branche trop basse que je n’avais pas vu, me débattant avec les épineux, je trouve le chemin 
traverse à gué un ruisseau que l'on suit. Que ses chemins sont mal entretenus et mal balisés. Nous passons un petit pont et le chemin débouche directement dans la cour des maisons du hameau de Bagen ou nous trouvons la D 118, quittons le balisage jaune tournant à droite. Nous prenons la départementale sur la gauche et traversons les quelques maisons, toutes fermer de Caillet. C'est un peu loin de tout ici. Nous passons dans le bas du village de Mourès, ou nous trouvons un calvaire en pierre à l’angle de la rue montant dans le centre du village. Poursuivons la D 118 ou nous retrouvons un balisage jaune. Dans un virage en épingle à cheveux, nous laissons une route sur la droite montant vers la ferme de Brozy ou le hameau de Le Prignou, nous trouvons  un chemin raviné sur la droite,
nous quittons le bitume pour prendre ce chemin ‘’normalement balisé en jaune’’. C’est un chemin qui grimpe rude, encombré de branches sur les premiers mètres, et semblant être abandonné, recouvert d'un tapis de feuilles ne permettant pas de voir ou l’on met les pieds ce qui le rend très glissant. Ce chemin n’est pas obligatoire il permet simplement de couper le virage de la route. Nous longeons le jardin d'une maison, retrouvons la route que nous prenons sur la droite.  Nous débouchons sur la D 17 dans le bas du hameau de Sarraillé. Je suis perdu... On nous indique Massat à Gauche. Cela m’inquiète ma trace me fait revenir en arrière. Tout ce chemin pour retourner à mon point de départ alors que sur la droite les directions indiquées sont celles de villes se situant autour de mon point de chute. D'instinct j'aurais pris à droite et fait une grosse erreur.  Je fais confiance à ma trace et prends tout de même la direction de Massat en suivant la départementale 17 à gauche, passons le lavoir. Logiquement nous sommes sur un balisage jaune, mais les traces peintes sont parcimonieuses et pas entretenues. Dans cette semaine de rando, si je n’avais pas eu de GPS avec ma trace en surbrillance je me serais perdu plus d’une fois. Après deux virages en épingle à cheveux, passons un petit ruisseau nous quittons le bitume pour suivre un chemin sur la droite, avec un fléchage et la direction de Vièle Morte. Nous grimpons rudement dans les bois de Tretton, le chemin fait fourche, nous prenons à droite de chemin nous passons à sentier longeant un ravin, pas facile ce chemin, plus de balisage, enfin trop distant à mon goût. Par ici rien n’est facile. Au moins dans ses bois, je suis à l’abri des rayons du soleil. Nous arrivons à la Bernère. Ça, c’est sur la carte. Sur le terrain nous n’avons aucun panneau, nous arrivons dans une espèce de clairière qui vient juste d'être coupé  toute une zone vient d’être déblayée. Nous débouchons sur un large chemin cimetière de camions. Nous trouvons enfin un panneau d'information et le GRP du Val de Garbet, nous sommes à 1095 m, 
et venons de gravir 455m de dénivelé positif. Nous quittons le balisage jaune pour prendre le GRP et le large chemin sur la gauche. Heureusement toute cette montée ce fait dans la foret ou les bois, il commence à faire chaud même à plus de mille mètres. Le chemin apres avoir fait un angle aigu, fait fourche, la marque du GRP nous dit de prendre à gauche, c'est également une promenade local ou le treck N°9.  Nous arrivons au col de la Vièle Morte ou l’on trouve encore un camion et d’autres véhicules. Le large chemin se termine et nous 

poursuivons par un sentier qui a subit le ruissellement de l'eau, jusqu’au col à 1126 m poursuivons le GRP un peut mieux balisé dans le bois de Pouts, nous traversons une prairie, la montagne se découvre, nous sommes dans la Coume des Lanes, on retrouve les bois et sommes à 1476 m, on attaque la crête des bois de Trabesses et Surges, les bois deviennes plus clairsemés les hautes prairies parsemées de jeunets apparaissent, la montagne aussi, avec ses hauts sommets dépassant les 2000m dont certain sommet n'ont pas encore perdu toute leur névés. le soleil tape dur, il est presque midi mais je ne peut m’arrêter pour manger en plein soleil. C'est dommage qu'il n'y est pas quelques beaux arbres projetant de l'ombres sur cette herbes naturellement rase, je serais bien resté un 
moment à admirer ce paysage magnifique on a une vue sur toute les hautes montagnes avec en cette fin juin quelques névés. Les plus hautes culminent à 2600 mètres, c’est beau. Nous arrivons au col d'Abriette a 1575m, sur la gauche un layon balisé en jaune nous emmène  à l'étang de Lers : 1h20. Dommage c'est bien trop loin. Je poursuis vers le col Dret se trouvant à vingt minutes d'ici. De notre côté la montagne, moins haute est couverte de prairies et d’ajoncs qui commencent à fleurir.  Ce vert avec ses taches de jaune en premier plan avec au font le gris de la montagne minéral relevé de taches blanche de la neige, je ne sais plus ou regarder et j'aurais bien fait ma pose repas ici, je chercher de l'ombre et n'en trouve pas. Nous grimpons doucement jusqu’à 1589 m. Autant le chemin de Massat jusqu’au col de la Vièle Morte ma paru dur, mais ici on suit plus ou moins la crête, on monte et on descend au rythme de la montagne sans difficulté, le chemin ne suivant pas tout à fait le faîte de la montagne hérissé de poteaux et de fil barbelé. Nous descendons vers le col Dret et nous remarquons cette grosse montagne noir "la Pique ou Mont Béas." Elle se dresse devant nous, son sommet culmine à 1903 m. On comprend tout de suite que l’on est obligé de la contourner. Le col se trouve au milieu de la prairie au pied de cette 

montagne. Sur cette crête, j'aurais vu deux personnes descendant dans la vallée par un hypothétique chemin, j'espère qu'ils savent ou ils vont. Sur ma carte je n'ai aucun chemin, j'ai plutôt l'impression  que ce sont les animaux qui ont tracés ce layon descendant dans la vallée... Et puis je vois trois personnes qui discutent au pied du col, ils se séparent l'un va me croiser. Je trouve un peu plus loin un bas de bâton de marche, je le ramasse, la pointe n'est pas usée et elle pourra peut être me servir pour l'un de mes nombreux bâtons fait maison, ou il manque 

justement une pointe d'acier. Un  peu plus loin, je rencontre en effet mon homme sur le chemin, il cherche quelque chose au sol, ne pousse pas sa recherche plus loin et fait demi tour. Je l'interpelle, il cherchait bien son bas de bâton. Nous discutons un peu. Il fait parti d'un groupe dont l'une des personnes rédige des topos de rando, et ils vérifient si l'itinéraire est toujours d'actualité. J'en profite pour lui glisser, que les balisages locaux manque d'entretien et de balises. Sa réponse est cinglante ; il est sur que lorsque l'on ne trouve pas le balisage là ou l'on pense 
qu'elle devrait être, on a l'impression que le chemin est mal entretenu. Ça me fait sourire, c'est à peu près ce que je disais lorsque je donnais un coup de main à mon copain pour baliser les anciens sentiers jaune de de la foret de Fontainebleau, et que l'on me faisait la remarque qu' il manquait des traits par endroits. Pourtant j'appliquais au mieux la règle que l'on m'avait dicté,  toujours perpendiculaire au chemin, la balise suivante devant être vue de la précédente. Généralement le randonneur avait raison. Lorsque je retournais sur le lieu incriminé, 

pour m'assurer que le randonneur avait tord, je trouvais que ma balise n'était pas judicieusement placée. Ce n'est pas en pensant que tout est parfait que l'on améliore le balisage. Pour le baliseur, connaissant par cœur son itinéraire, il est impossible de se tromper. Son travail étant presque parfait... Normal, il à son style de balisage qui se traduit par sa façon de regarder le paysage. On m'avait enseigné, de toujours baliser de la même façon, lorsque c'est possible... Lorsque je commençais à baliser sur les arbres de droite, j'essayais de rester sur cette idée, 

une fois que le randonneur avait compris la méthode du baliseur, son regard se portait automatiquement sur les arbres de droite. Un randonneur venant pour la première fois sur un sentier, c'est tout à fait différent, il est inconsciemment stressé de se promener dans un lieu qu'il ne connait pas. Foret ou montagne, avec pour seul repère des traits de peinture, une carte, une boussole (si, si j'en vois encore...) ou son téléphone avec généralement Google Map, pour se retrouver au cas ou il se perde, il doit être rassuré. Il doit comprendre le style du baliseur. La seule solution pour le rassurer, un trait de peinture toujours visible. Sur les longs chemins rectilignes, quelques traits de rappellent et disposer dans certain carrefour de petits panneaux avec les directions ou le nom des lieux que 

l'on trouve sur une carte, permettant de se situer à coup sur. Le summum on ajoute le temps de parcours ou le kilométrage. Sur la crête et depuis que je suis sur le GRP je n'ai pas de problèmes, des poteaux avec des marques sont visibles. Nous arrivons au col de Dret qui dispose d’un panneau d’information. Aulus se trouve à un peu moins de deux heures.  Je quitte mon randonneur, avant de descendre vers Aulus pour me reposer.  Il est environs midi et je décide de faire ma pose déjeuné. Je trouve un espace à l’ombre au pied des premiers arbres essayant de coloniser 

cette grosse montagne noir. Comme j’ai le temps je fais une sieste. La descente est problématique dans tout les sens du terme.  Le sentier descend en empruntant un sentier dans le talweg que forme la grosse montagne noir et la ligne de crête. Au départ nous apercevons des petits poteaux, cela se poursuis un peu dans la descente, puis le balisage change, des bandes métalliques sont fixées sur le rocher que l’on ne voit pas, ou mal. Habitué à chercher en hauteur, l’œil cherche sur les rares arbres une peinture inexistante (le réflexe du baliseur habitué à baliser sur les arbres). Naturellement on a tendance à partir à droite dans la vallée des Plagnaux, comportant un chemin que les vaches ou les montons ont mieux marquées au sol que le chemin devant être utilisé par les randonneurs. Ce layon descend vers une vallée, alors que tout le reste ce 
dirige vers cette montagne infranchissable. Ce point est pourtant stratégique et mériterait une meilleure information. Je perds les balises, commence à descendre en suivant le layon des vaches, m’aperçois relativement vite de mon erreur en regardant mon GPS, j'essaye de retrouver le chemin en suivant le GPS, coupe ma trace, ne voit n'y balises n'y sentier, je me dis que c'est impossible de partir plus haut vers cette montagne, je passe une bonne demi heure à essayer de retrouver quelques marques de peinture. je commence à paniquer, je ne remonte pas assez haut, coupe à plusieurs reprises, ma trace mais ne suis pas certain que c'est le bon sentier, aucun
pas facile cette descente
  balisage, je bougonne je panique. Mes aller et venue me font approcher de rudes pente, abrupte, impossible de les descendre, enfin je ne pense pas que l'on aurait tracé un GR sur ses pentes. L'autre chemin le plus visible dans cette petite vallée m'éloigne de mon but. Je zig-zag sur le flanc de la vallée, ne pensant pas que nous prenons un chemin aussi prêt de la montagne minérale. Le sentier et les balises ne se voient pas dans l’herbe. Je me calme un peu, pense à ce que m'a dit mon randonneur sur l'idée que l'on se faisait du positionnement des balises...
Aulus dans son fond de vallée

Je remonte à grand peine jusqu'au dernier poteau, avant de me résigner à suivre le vallon m'éloignant de mon but. Je découvre au sol les balises et m'aperçois que le sentier mal marqué au sol se dirige vers la montagne minérale. Le balisage, pas si mal fait que cela, une fois que l'on a compris que le baliseur avait changé de style ... il aurait put rassurer par quelques marques sur les rares arbres. Cela m'impressionne un peu de suivre un petit sentier, qui se voit mal sur ce sol rocailleux accroché sur le flanc boisé de cette montagne, montant plus ou moins, avec par moment la roche nu partant verticalement vers le ciel. Heureusement qu'il y a le balisage, je ne serais jamais passé par là pour me rendre à Aulus. Nous commençons de descendre en passant un espèce de pierrier et entrons en foret. Nous passons le col de la Lau et entamons un virage contournant les rochers, puis c’est la descente du Pic de Cayzardet, je pensais avoir une descente tranquille et bien 
c’est encore une grosse erreur. La haut j’ai perdu mon temps à chercher les marques, ici nous descendons lentement la montagne par un sentier pentu et zigzaguant sur une espèce de crête boisée, même l'été le chemin est glissant par un tapis de feuilles. La chute risque de faire mal on pourrait débouler cette rude pente, seul les arbres pourraient nous arrêter. Quant je pense que j'ai vu un couple avec un porte bébé... Je trouve cela très dure, et je préfère malgré tout la descendre que de la monté. Il ne faut pas se 

laisser entraîner, ce serait la chute assurée. Ce chemin dans les bois n’en fini pas, dans le bas nous n’avons plus de chemin mais marchons dans le lit d’un ruisseau heureusement à sec pour moi, avec les cailloux au fond de son lit, lors de pluie abondante, ou de la fonte de la neige, ce doit être difficile de marcher sur cette portion. Même à sec c'est dangereux, on est fatigué  par cette longue descente abrupt, les cailloux roulent sous les pieds, enfin nous trouvons un large chemin entretenu et relativement plat annonçant le village, nous passons quelques ruines et apercevons le village blotti dans son font de vallée. Fatigué, je me prends le pied entre deux dalles sur ce beau chemin empierré et entretenu desservant les jardins. Je m'étale de tout mon long. Je n’ai plus de jambes.

 



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