vendredi 3 juin 2016

Rando Insolite en foret de Fontainebleau N°5 – Rocher D’Avon-Petit Mont Chauvet-Bouligny-Rocher Fourceau-Bourron Marlotte-Kosciuzko-Long Rocher-Haut Mont-Malmontagne- Rocher Brulée


Des randos pour ouvrir les yeux……… N°5


Je me posais la question suivante : Qu’elles points d’intérêts pourraient faire parcourir la foret à un randonneur peu motivé pour une promenade de la journée ? Personnellement je peux partir un matin sans but précis, faire et refaire les mêmes secteurs, avec la même joie, et découvrir ici un arbre avec une lucarne, là un rocher aux formes bizarres. Parfois de l’amertume lorsque les parcelles traversées ne sont pas dans l’état que l’on espérait les revoir. C’est en parcourant le Fort des Moulins qu’il m’est venu l’idée de réaliser des randos montrant les traces laissées par nos ancêtres. Ce secteur en est riches. Des traces du style inscriptions sur des rochers (sauf les rupestres), Monuments, ou fondations de bâtiments, plaques commémoratives. 
Il y a quelques temps sur un chemin de rando, j’ai croisé un groupe monstrueux. Il a fallut que je me pousse dans les ronces pour laisser passer ce troupeau. Qui m’a vu ? Qui m'a salué ? Peu de monde. La tête baissée, ils regardaient leurs pieds. Ils papotaient. Fallait voir leur têtes, lorsque je leurs disais bonjours…….. ! Peu la  lève.... la tête. Un peu lourde en ce dimanche matin. Peux ont entendu, ceux qui me découvre, on des yeux stupéfait, "c’est qui ce C.. "qui nous dérange !!!!  Il n’était que 10h00, ils n’étaient certainement pas exténués. Je me croyais dans le métro à une heure de pointe. A un moment je leur ai crié ne regardez pas vos pieds mais le paysage......
Cela ma donnée l’envie de rechercher dans mes souvenirs les points, ou Denecourt et d'autres Sylvains remerciaient ses donateurs par une inscription sur un rocher, une plaque de marbre, ou en fonte d'un jeune sculpteur. C’est un bon point de départ. Quelques recherches sur internet me font compléter ceux que je ne connaissais pas. J’en arrive à réaliser sept circuits de plus de 20 km regroupant un bon nombre de ses points. Bien sur, les circuits restes ouverts, n’ayant pas la prétention de tout connaître. On pourra me prévenir de modifier tel ou tel circuit pour se rendre sur un point inconnu de moi.
J’ai omis tous ce qui est gravures rupestres, d’une part parce que j’en connais fort peu. A
l’époque ou je fréquentais les promenades du GERSARD je ne marquais pas sur la carte les « trous » "appelés chambre ou grotte tout dépend de leur formations" ou l'on trouvaient ses marques. Je comptais sur ma mémoire, qui aujourd’hui est défaillante. Et, puis les gravures rupestres, elles datent des époques gauloise ou moyenâgeuse, il faut les respecter et éviter cela.
Un prénom gravés sur une triple enceintes, emprunte rupestre assez fréquente en foret, datant je crois du moyenne âge. Je ne souhaite pas être la cause de se ravage. Par contre des gravures modernes, visages, poissons, noms, phrases vous en aurez, elles me semblent moderne et plus curieuse qu’historique.
Il est vrai que demain..... elles seront historique.

  Carte IGN avec localisation     Trace GPS & Topo sans Commentaires       Trace Randogps

Le code mobile de cette randonnée est b309651

Pour envoyer le circuit sur votre appareil mobile : Regarder le tutoriel video en Cliquant ici

Hé oui ! je n’ai pas mis non plus les points GPS. On ne joue pas au géocache.... Avec les points GPS on ne regarde plus autour de soit, mais son écran. Le tracé passe à coté de ce que l’on doit voir, à vous d’ouvrir les yeux, d’être curieux, de regardez, autour de vous. Ne soyez pas comme les moutons d'écrits plus haut. Si vous ne trouvez pas ce que j’ai vu, ce n’ai pas grave, vous aurez peut être vu autre chose, la foret rengorge de très beaux chênes, hêtres, arbres reliés, arbres greffés, champignons aux couleurs diverses, végétaux plus ou moins rares dans nos contrées.  

Une chose encore. Le temps de parcours ne tient absolument pas compte du temps de recherche. Sur certain point inconnu de moi, je suis revenu trois, quatre, cinq fois. Parfois après avoir abandonné plusieurs semaines, je revenais les idées plus clair et trouvais en trois minutes ce que j’avais cherché des heures.
Bonne promenade.

 Circuit 5
               
Petit Mont Chauvet- Bouligny-Rocher Fourceau-Gorges au Loup-Bois Ménites-Haut Mont-Malmontagne-Rocher Brulé-Rocher d’Avon

Décembre 2015

KM     Temps     Arret    V/d    V/g     Dénivelé
34,7    6h58        1h00      5      4.3         722+sur GPS  420+ sur la carte

Départ parking situé avenue de Maintenon. Lorsque vous êtes à Fontainebleau au carrefour de l’Obélisque prendre à droite la D58 après la carrière équestre prendre à droite au niveau des grosses bornes avec des chaînes.

Laissons le sentier bleu partant sur la droite et grimpons au petit Mont Chauvet. Vous me direz à froid comme cela il y a de quoi ce faire un claquage, vous avez raisons et puis s’épuiser dès le départ alors que l’on a un peu plus de 400m de dénivelé positif…. Dans la journée. Alors prenez sur la gauche la petite route renforcée en calcaire. Vous y trouvez un balisage bordeaux. Cette route grimpe tranquillement. Nous arrivons sur le plateau et au mail Henry IV [Le mail qu'Henri lV avait fait disposer était entre deux murailles qui longeaient le jardin potager, le jardin des canaux, l'écurie de la vénerie, le manège, la petite écurie, et s'étendait depuis le carrefour de la Croix Saint-Jacques jusqu'à la place où s'élevait le pavillon de la Chaussée, au débouché de l'allée de la Chaussée, aujourd'hui avenue de Maintenon. Aujourd'hui on appelle Mail Henri lV le Petit Mont Chauvet ou montagne de Henri IV, ce qui est un contresens, puisque le mail se jouait sur un terrain plat.
C'est au pied du Mail Henri IV qu'a eu lieu, le 31 janvier 1825, un duel entre le commandant Vast-Vimeux et le général Bouvet de Lozier, à cause de la femme de ce dernier, née Céline Dejean. Le général y fut tué, et le clergé de Fontainebleau lui refusa l'honneur d'une sépulture chrétienne. (Dico de la foret.)]
Une magnifique vue sur le château, Fontainebleau et Avon en arrière plan la vallée de la seine sur la gauche, le fort des moulins, avec la croix du calvaire et le Mont Ussy. Quittons le balisage bordeaux pour continuez la route renforcée de calcaire. Nous trouvons un monticule lui aussi de calcaire en forme de voûte fermé par une grille.

Station 1 : Emplacement des canons d’entraînement de l’école d’artillerie

Longeons le talus et dans la dernière partie on trouve en passant entre les arbres, une petite ouverture (1b) permettant de voir l’intérieur de la pièce. En bout du talus prenons à droite.  On trouve un socle en fonte. Prenons un petit bout de ce chemin puis le premier sentier sur la gauche. Le sentier descend rudement, une partie est obstruée par des arbres, mais un sentier de détournement à été crée. Nous arrivons à la route d’occident que l’on prend à droite.

Station 2 : Nous passons deux maisons : les anciennes poudrières. Nommé ainsi dans les anciens documents. Nous arrivons au carrefour et prenons sur la gauche la route de la
Vallière. Une fois en haut nous prenons sur la gauche le sentier bleu serpentant sur la crête entre les rochers. Nous sommes sur la route du rocher Bouligny. Beaux points de vues sur notre gauche, nous trouvons également de beaux rochers en équilibres sur leur socle et aux formes sculpturales. Nous rencontrons la lettre M.

Station 3 : gravure La Bohème 1941 Cette grotte se nommant sur le guide AFF grotte Decamps et à peut être servi de refuge à quelques maquisards durant la guerre.
Un peu plus loin nous trouvons un sentier sur la gauche nous faisant passer sous un auvent  puis un dolmen et nous découvrons la roche que j’ai baptisé des chevaliers  C’est la ;
Station 4 : (pour les connaisseurs Roche Bédollière.) Mais, on ne retrouve pas se nom dans les guides AFF en ma possession édition 1975 & 1994.
Passons sous un autre auvent et remontons sur la droite pour rejoindre le sentier bleu N° 9 que nous prenons à gauche. Coupons la route du Mail Henri IV, nous rencontrons le GR 11 et poursuivons les deux balisages sur le chemin de crête se nommant route de Bouligny. En bout du mamelon le chemin se divise en deux. Nous abandonnons le sentier bleu partant sur la gauche pour suivre sur la droite le GR. On peut bien entendu suivre le fléchage bleu au milieu  des deux tracés permettant de nous rendre à un point de vue sur l’EST de la foret et par beau temps les immeubles de Montereau. Descendons, nous débouchons sur la route d’Estrées que nous prenons à droite, au carrefour nous coupons l’aqueduc de la vanne en souterrain ainsi que la route Médicis. Poursuivons par la route de la Fanfare. Nous grimpons par cette route pavée. Au carrefour du Daim quittons le GR et prenons à gauche la route de la Trompe, nous débouchons route de Valmy que nous prenons à gauche. Ce secteur est planté de beau Epicéas. Puis à droite la route de la Palette et encore à droite la route de Jemmapes (On revient en effet sur nos pas, mais je n’ai pas trouvé de chemin plus explicite. Pas simple lorsque l’on a pas de GPS de couper dans la parcelle 70.) Au milieu d’une grimpette on trouve un sentier sur la droite bien marqué au sol nous faisant grimper au sommet du chaos rocheux. Le sentier serpente dans la fougère entre les rochers, nous apercevons une cheminée. Nous arrivons à la
Station 5 : Une belle grande caverne aménagée en bivouac avec une belle cheminée. Je n’ai jamais vraiment compris pourquoi cet abri éloigné des sites de varappes et de randonnées avait été aménagé.
Continuons de remonter, le secteur étant en régénération naturel après un incendie l’itinéraire n’est pas facile, personne dans ses rochers n’a voulu débarder les arbres. Les passages entre les rochers permettant de serpenter dans ces anciens bancs de coupes sont encombrés d'arbres, ronces fougères.
Oui, faut passer entre les branches
 Difficile d’y circuler sans faire de la varappe. Passons sous les arbres et descendons légèrement sur l’autre versant ou nous trouvons un sentier plus ou moins facile sur la gauche. Ce secteur n’est vraiment pas facile, à expliquer aux marcheurs sans GPS . Dirigeons nous vers l’Ouest, descendons vers les restes de l’ancienne carrière pour remonter sur la gauche. Lorsque la foret reprend le dessus. Le sentier de crête est beaucoup plus facile à suivre l’inconvénient ; Nous en trouvons plusieurs desservant les emplacements des carrières. Si vous avez un GPS vous suivrez plus facilement la trace et découvrirez certainement les fondations des abris (appelé également loges) de carrier.

Station 6 : Abri B1 & B2
Le sentier serpente dans les anciennes carrières et nous arrivons à la

Station 7 : Abri de carrier B3
Ensuite le sentier part un peut sur la droite vers un front de taille que nous suivons direction Ouest et nous arrivons à la

Station 8 : Abris B4 & B5 Ces derniers abris je les ai trouvés par hasard le jour ou je récapitulais mon circuit et la dernière caverne ressemble plus à un bivouac, on y trouve une porte. Etant caché par des rochers, on a l’impression d’avoir une courette devant l’entrée. Ensuite le sentier n’est pas facile j’ai essayé de suivre le plus possible le front de taille, mais on abouti dans le taillis et les fougères. C’est pour cette raison que la première fois je n’avais pas vu ces derniers vestiges j’étais sortie plus tôt. Je me dirige sur la gauche vers la route de
Jemmapes arrivée à cette dernière je la prends à droite.  Au carrefour nous retrouvons la route de la fanfare que je prends à droite jusqu’au carrefour suivant ou nous rencontrons le GR et la route Valmy que je prends à gauche. A une centaine de mètres nous arrivons à un carrefour sur la droite la route des Eclats. Sur la gauche nous trouvons soit la continuité de cette route, soit un chemin de débardage ou peut être les deux, que nous prenons.  Laissons ce qui semble être un chemin sur la droite et prenons le second toujours à droite. Nous entrons dans une nouvelle zone qui à brûlé en 2010 laissons un chemin de débardage sur la droite et prenons le second. Nous débouchons devant de gros rochers. Sur le plus gros j’aperçois une cheminée. Faisons le tour du rocher, ce n’est pas facile sur l’autre face au raz du sol, un trou permet d’entrer dans une grande caverne ou l’on peut ce tenir debout. Encore un bivouac. Je ne pensais pas trouver autant de bivouacs dans le coin. Ressortons. Je suis déçus j’étais passé là en 2013 c'était encore désertique. Les arbres n'étaient que de la semence et faisaient un tapis vert entre des rocher très blanc, je trouvais cela magnifique. Ce coin désertique avec ses rochers blanc, ses restes de carrières. Je me disais voilà le paysage que les carriers nous ont laissés juste après leur départ. Aujourd’hui (2015) les pins ont 1,60 m et l’on commence à ne plus rien voir. Durant l’exploitation et surtout le débardage des troncs non calcinés, les engins ont détruit des maisons de carrier ce qui a provoqué des protestations. Un alignement de pierre en angle me faisait penser au fondation d’une immense maison.
Cheminée de la caverne
Aujourd’hui cela n’a pas beaucoup changé, les murs sont peut être un peu plus haut. Pourquoi ce double mur ici ? A quoi servaient-ils ? La caverne et le double mur sont la

Station 9 : Double murs
Poursuivons le sentier dans les jeunes pins qui contourne la zone anciennement brûlé. Nous faisons un large quart de cercle et nous débouchons sur le GR 11 que nous prenons sur la gauche. Nous débouchons sur la route de Jemappes que nous prenons à gauche puis à droite la route des Forts de Marlotte, c’est toujours le GR, que nous quitterons au carrefour du Chevreuil. Poursuivons la route des forts de Marlotte, coupons la route ronde (D 301) et poursuivons en face par la route bitumée interdite à la circulation (c’est toujours les Forts de Marlotte). Dans un virage la route goudronnée change de nom, elle devient route du Chêne Pinguet et nous trouvons la
Station 10 : stèle en hommage au Colonel Provost
Poursuivons la route. Nous longeons depuis un moment la réserve biologique des gorges aux loups. Réserve intégrale : Les deux prochaines stations ce situe à l’intérieur de cette parcelle, donc par grand vent il n’est pas recommandé d’y pénétrer puisque la zone n’est pas entretenue. Je ne vois pas la différence entre marché sur cette route ou nous longeons la réserve et pénétrer à l’intérieur. Les risques sont simplement un peut moindre…… En 2013 des panneaux chasse en cours étaient disposés à l’entrée des chemins ? Dans une réserve ! Par temps très calme en appréciant les risques et sous votre entière responsabilité, allons voir ses deux stations. Vous prenez le premier chemin sur la gauche route des gorges aux loups. Vous ne pouvez pas dire que vous ne saviez pas, nous sommes obligés de franchir un panonceau : Réserve Biologique. Vous avez remarqué que sur la carte le chemin à disparu. Descendons. Franchissons les arbres au sol par les chemins qui les contourne, remarquez les arbres qui ont poussés dans ce terrain difficile devenus ruines. Que pousse-t-il à la place ! du houx et même pas à boule rouge…. Dommage que l’on n’ai pas sut ‘’PROTÉGER’’ ce lieu, il y avait un merveilleux sentier Denecourt qui serpentait aux pieds de ses ruines et avec de l’entretien peut être qu’a la place du houx on aurait de jeunes arbres qui deviendront eux aussi un jour très vieux. Aujourd’hui avec les tempêtes notamment celle de 1999 il nous reste que des ruines pourrissantes.
Mais au faite que verrons-nous ? Est-ce que cela vaut le coup ? Dans la descente et sur la gauche

Station 11 : Roche La Fontaine ; Ou roche des fées.
C’est une roche avec une « chambre » comportant des gravures rupestres. Pour quelle raison j’en donne l’endroit ? simplement parce que les gravures sont protégées par un mur en pavés cimentés. Le mur à été construit sur les gravures (j’espère que les plus intéressantes sont derrière) et il en reste un peu à l’extérieure.
Juste à coté un peut plus bas un énorme rocher moussu gravé

Station 12 :  Roche Bébé ; Avec la mousse et à l'automne les feuilles, on devine simplement la gravure.  
(On pourrait continuer de descendre (comme la trace sur la carte) mais le chemin devient compliqué, il faut passer des arbres au sol, se battre avec des fougères plus haute que soit. Il faut prendre comme axe le centre de la vallée et descendre comme ont peut par le meilleur sentier tracé par le passage des animaux. Celui qui nous semble le plus praticable afin d’arriver sur la route de la grande mare que l’on prend à droite. L'été hors mis attrapé des tiques ce passage n'apporte pas grand chose.) Remontons la route jusqu'à la route bitumée du chêne Pinguet que nous prenons à gauche. Vous la suivez jusqu'à la mare aux fées ou vous trouvez le sentier bleu. Après avoir vue leur cachette avec la trace de leurs griffes, (roche de la fontaine) voici la mare de ses mêmes fées. venaient-elles batifoler en ce lieux ?, On peut toujours y croire.... Ce non n’est qu’une dénomination romantique du XIXème. Anciennement elle était appelé « la Grande Mare » et ceci jusqu'en 1809. Empruntons sur la gauche la route du chêne Pinguet. Nous trouvons le sentier bleu N° 11 que nous prenons sur la droite. Nous descendons parmi des rochers, et débouchons sur la route de la Grande Vallée que nous prenons à gauche. Traversons le camping-bivouac, le parking puis la D 58 et continuons en face le sentier bleu. Nous sommes parallèles à la route des longues Vallées et lorsque les traces bleus tournent sur la gauche, nous le quittons pour prendre la route des Longues Vallée. Le chemin fait fourche gardons les longues Vallées. Nous coupons un premier carrefour et au second celui avec la route de Croc Marin nous franchissons la barrière à droite. Quittons la foret domaniale, le chemin fait fourche, il faut prendre celui de gauche, il est parallèle à la Grande Vallée puis s’en éloigne. Nous grimpons une nouvelle fois, au sommet nous trouvons des affiches "propriété privé" battant au vent, le premier chemin sur la gauche est fermé par une chaîne, mais le second est ouvert et nous permet d’atteindre la
Station 13 table du roi  & socle de croix en grès : comportant un trou carré au centre.
Poursuivons vers le socle carré ou nous jouissons d’une merveilleuse vue sur la plaine. Nous trouvons un sentier, descendons le mamelon (ne pas prendre la fourche de gauche.) que les anciennes cartes nomme le Mont Faucon, il serpente pour rejoindre un chemin.  Il semblerait que le réservoir ne se trouve pas exactement la ou il se trouve sur la carte ou alors ce n’est pas celui que nous allons passer après avoir pris sur la gauche la large route que nous rencontrons. Nous arrivons à une intersection avec des routes bitumées et circulantes que nous prenons à gauche (balisage jaune) sur une centaine de mètres puis le premier chemin de nouveau à gauche, toujours balisage jaune. Poursuivons ce chemin jusqu’au premier carrefour ou nous prenons le chemin de droite qui se termine dans la parcelle. Cette partie de bois semble être privé (on trouve un peut plus loin un tennis) dirigeons nous vers la droite pour rejoindre la route nous apercevons les maisons. (J’ai pris cet itinéraire simplement pour éviter de marcher en bordure de la route.) Il nous reste une centaine de mètres avant le carrefour de la D 148 que nous prenons à gauche et nous arrivons à la


Station 14 : Ancienne Chapelle Kosciuzko ;
Nous retrouvons ici un balisage jaune remontons la départementale sur environs 200 mètres, suivons le balisage jaune sur la gauche au premier chemin. Sur la borne de gauche nous trouvons de tracé  un triangle en plus  des traits de la limite entre le domaine publique et privé



Station 15 : Borne limite de terrain
 Sur le chemin après un premier groupe de rocher nous trouvons sur le second des gravures toujours dans un triangle que je n’ai pas sut déchiffrées





Station 16 : Roche avec gravures
 Nous arrivons à un carrefour pas trop explicite entre la route Desquinemare et de la Grande Vallée (il manque des pancartes pour que cela soit plus claire) Prenons à droite la route Desquinemare, nous traversons ce qui semble être l'ancien mur d’une propriété . C'est peut être la propriété ou concession Zeltner.

Peut être la base de l'ancien pont
 (* Culée de pont) Après avoir lu des chemins de fer de sablières au Tacot des lacs, j'en déduis que ce mur est en réalité les culées d'un ancien pont, il me semble également que dans mes repérages j'ai utilisé l'ancienne voies (un espèce de monticule en pente douce.) Nous prenons à gauche la route des Carrières, on grimpe de nouveau, nous débouchons route de la Gravine que l’on prend à gauche sur quelques mètres pour continuer la route des carrières sur la droite qui ressemble plus à un sentier en son départ. Nous grimpons encore pour redescendre de l'autre coté. Coupons la route du Long Rocher continuons en face, puis prenons la route du râle à gauche. Nous arrivons à un carrefour avec la route de la Garenne de Gros Bois. Nous retrouvons également le sentier bleu que nous prenons sur la gauche. C’est la route de Canepetière, nous grimpons à nouveau. Dans le haut ne prenez pas comme le balisage l’indique l’affreux escalier sur la gauche continuez de grimper jusqu’en haut ainsi vous ne louperez pas le pin greffé (vous trouverez les raisons et la technique de cette procédure dans http://randosacaudos.blogspot.fr/2013/04/8-petites-promenades-en-foret-de.html en haut de page. [Je ne comprends pas les raisons d’avoir aménagé ce passage qui était utilisé par des randonneurs indélicats qui coupait à cet endroit pour rattraper le 
groupe. Ce passage à dut se dégrader encore plus avec la fréquentation des VTT. Personnellement j’aurais préféré que ce passage soit renforcé par un tronc d’arbre au sol ou un autre moyen sauf d'affreuses barrières en bois a peine équarri, pour éviter aux randonneurs et Vététistes de passer facilement. Quelques pavés auraient retenu le sable.] Le haut du chemin à l'abandon se dégrade de plus en plus, prenons à gauche pour nous rendre au point de vue du Haut Mont. Regardez également les blocs de grès prédécoupé avec ses énormes ‘’boîte à coin ‘’ Nous trouvons sur la gauche du point de vu (après les barrières) un sentier nous permettant de descendre tranquillement au pied de la carrière dans "le chantier". Le chemin n’est pas facile…. Au pied du banc de grès il y a des arbustes piquants alors il faut marcher sur les écales en faisant attention de ne pas se tordre les chevilles. Dirigeons nous vers les immenses cairns, tout en restant le plus près possible de du front de taille, nous passons devant la
 
Station 17 : ce qui doit être les fondations d’un ancien abri de carrier. Poursuivons notre chemin si possible en utilisant celui du front de taille, nous passons devant un petit bloc de grès certainement abandonné par les carriers celui-ci n’est pas homogène il comporte des rognons

 
Station 17a  Dut à un manque de lien entre les grains de sable (Loiseau massif deFontainebleau P121). Pour essayer de comprendre les sables et grès de Fontainebleau moi j’aime bien ce site : http://members.geosciences.ensmp.fr/medard/index_Fbleau.htm. Il y a beaucoup de dessins, plans, photos
 Poursuivons notre sentier qui devient plus facile et nous passons devant une ‘’chambre’’ (nom que l’on donne à Fontainebleau ; à une cavité dans un rocher.)
                 
            
 
 Station 18 : On y trouve quelques gravures : il me semble qu’elles sont bien trop faciles à découvrir pour être d’origine ancienne, mais elles donnent une idée de ce que l’on peut trouver de plus classique en foret. Quadrillages, sillons, anthropomorphe, nom.  A quelques mètres nous apercevons la
  
 

Station 19 : un abri de carrier et derrière un abri de branchage, il est toujours présent un an après mon premier passage.
Ici nous trouvons un sentier nous permettant de rejoindre le chemin au dessus de nous, que nous prenons à gauche nous retrouvons également le sentier bleu. Nous abandonnons notre chemin pour prendre à droite la route du Tsar puis à gauche la route de Russie. Nous avons retrouvé une branche du sentier bleu 17 que nous quittons au croisement de la route du Courlis pour continuer la route de Russie. Nous arrivons à un grand carrefour ou nous prenons sur la gauche la route de la Garenne de Gros Bois. Passons un autre carrefour et au suivant nous prenons à droite la route de la Paisson, nous rencontrons également le balisage vert & blanc du TMF. Nous l’abandonnons au croisement suivant pour continuer la Paisson. Nous arrivons à la
Station  20 : Monument Petit (Une énigme pour moi ! : Pourquoi toute ses plaques en foret pour des personnalités qui ne me semble pas avoir réalisées un fait d'arme, ou apportées une amélioration, un lègue à notre sylve.)
Prenons sur la droite la route Biron. Coupons le GR11 et le TMF, au carrefour de la Malmontagne nous retrouvons le sentier bleu 17 que nous prenons à gauche c’est également la route de la Malmontagne. Au sommet nous pouvons prendre sur la droite pour voir le point de vue. Revenons route de la Malmontagne que nous poursuivons jusqu'à la route du Puits Fondu, que nous prenons à droite, nous passons devant un pin greffé, à l’intersection avec la route du lord nous avons une grande excavation                           
Puits Fondu
   Station 21 : Le Puits Fondu
Au carrefour nous prenons la route Milady sur la gauche c’est également le GR et le TMF  nous passons devant la
               
               Station 22 : Pylône de Guet


Poursuivons notre route jusqu'à la rencontre d’une branche du sentier bleu 17 et de la route du râle que nous prenons à gauche. Coupons la route de la Malmontagne descendons cette dernière vers le rocher des Princes quittons le sentier bleu et poursuivons notre chemin vers la D148 et prenons en face la route de la Plaine du Rut. Nous coupons la route Vidossang **  [Cette dernière route mérite un commentaire : Duel Vidossang – Zamet, Pour ce duel pas de pancarte, pas de point bleu, pas de gravures sur un rocher…… et une interrogation sur le lieu exacte du combat. A l’origine cette route ne portait pas ce nom.  On retrouve un peu la situation du duel Gizka à Belle croix.]
Coupons la route Médicis et l’aqueduc de la vanne (je signale sur la droite la station de relance et de traitement des eaux de l’aqueduc. [Vulgairement appelé ‘’usine Desquinemare ***’’. Quelques  

 informations sur l’aqueduc seront dans la prochaine présentation. Je n’ai pas trouvé nécessaire de réaliser un détour. Ce sont des bâtiments cubiques sans intérêt extérieur. L’intérêt est à l’intérieure cela ce visite en groupe sur demande.] ) Poursuivons la plaine du Rût et grimpons le rocher brûlé. Au sommet nous trouvons un chemin de crête que nous prenons à gauche nous serpentons entre fougère et rochers et passons devant la


Station 23 : Roche à Claude. Avant …. Mais en février 2014 cette roche était un bel abri avec des murs tout autour. 

Roche a Claude Aujourd'hui
  La sortie n’est pas très évidente le mieux c’est de changer de versant en passant sur un tronc dans un groupe de rocher, nous trouvons un sentier suivant la crête sur l’autre versant puis le sentier s’élargit et descend vers la route de la Prise que nous prenons à gauche. Nous gardons cette dernière jusqu'à la route des platanes que nous prendrons à gauche après avoir coupé la D 301. Au carrefour de la mare d’Episy, nous prenons sur la droite la route d’Orient sur une cinquantaine de mètres. Nous trouvons sur la droite la mare d’Episy et sa construction en pierre au dessus de la source

Station 24 : La mare d’Episy
Revenons à notre carrefour et prenons à droite la route d’Augier, au carrefour des Placereaux, nous prenons à gauche la route du rocher d’Avon. Nous trouvons après avoir coupé la route de la mare aux Pressoirs, sur un rocher aux ras du sol une borne ronde IGN scellé dans le rocher.


Station 25 : Borne IGN
 Au carrefour suivant nous prenons la route de Diane se trouvant un peu sur la droite et grimpons au rocher d’Avon. Au sommet nous trouvons un sentier de crête et un balisage jaune que nous prenons sur la gauche. Suivons le ou les sentier(s) parfois balisé(s) de jaune pour nous rendre sur l’extrémité ‘’Est’’du rocher d’Avon. Nous trouvons en son sommet un point de vue et sur la dalle rocheuse la
                 
            Station 26 : Sur la dalle la plus plate nous trouvons un double triangle géodésique.
Attention, ici nous rencontrons le sentier bleu N°10, il fait une boucle. La fin du parcours ne va pas être facile nous allons passez de la branche Nord à la branche sud pour revenir à la branche nord. Lorsque j’ai refais le parcours, je me suis planter et j’avais loupé le belvédère.
Nous prenons donc la branche de droite du sentier bleu (Nord) ou nous avons une belle vue sur Fontainebleau et Avon. Nous grimpons sur un belvédère "Louis Philippe", le traversons et changeons de sentier, nous prenons la branche (sud) sur notre droite le sentier descend et nous trouvons sur un rocher à notre gauche la gravure sur la face plate d’un grand rocher.

      Station 27 : Dégât du froid 1879

Continuons de descendre, nous trouvons la route de la Percée (pas de pancarte) très encaissée, que nous prenons à droite, nous rencontrons la branche (Nord) du sentier 10 que nous prenons à gauche. Notre chemin est coupé par la masse d’un grand et gros rocher marqué d’une ‘’*’’, passons en dessous par le tunnel c’est la
               

 Station 28 : Le Manoir d’Obermann
Poursuivons notre sentier jusqu'à la rencontre d’une route coupant se dernier. Nous quittons la branche nord du sentier bleu, prenons à gauche la route de Poitier et remontons vers la branche sud du sentier 10 que nous prenons à droite nous passons au belvédère Louis VII marqué d’un ‘’G’’
               
                



Station 29 & 29a : Gravures, Fer à cheval, noms, dates, Trompette. Des gravures se trouvent sur tout les rochers du belvédère.
Poursuivons le sentier 10 nous serpentons et essayons de trouver la route d’Estrée. Elle se trouve dans un virage juste après une étoile. Nous prenons à droite, le chemin est devenu un sentier tout encaissé des arbres sont en travers (janvier 2016). Nous rencontrons la branche sud du sentier 10 que nous prenons à gauche. (Pas très visible dans ce vallon), on peut continuer la route d’Estrée jusqu'à la route de Cheyssac que nous prenons à gauche. Dans les deux cas nous arrivons sur la route de Cheyssac si vous avez trouvé le ‘’bleu’’ face à vous, vous trouvez un fléchage bleu entrant dans la parcelle en régénération. (Dans le cas contraire la flèche bleue se trouve sur la droite.)  En s’enfonçant dans cette parcelle mal commode nous trouvons la      









Station 30 : Monument Renaud mort en ce lieu d’une chute de cheval. Dommage que le monument ne soit pas entretenu (chaîne cassées, et la parcelle mal entretenue "ronces".)
Revenons sur nos pas et poursuivons la route de Cheyssac. Nous avons de belles vues sur le château et le jardin du grand parterre.
 Ici deux circuits peuvent ce faire.
             fins de parcours : 1) vous êtes fatigué.
             2) il vous reste un peu de temps et de forces.
1)      Continuez la route de Chessac vous déboucher sur l’avenue de (pavée) de Maintenon, traversons la D58 et nous trouvons en face le parking.


    2)      Prenons la première route sur la gauche, nous rencontrons le sentier bleu 9-10 que nous prenons à gauche, laissons le sentier bleu N°9 partir sur la droite, continuer le 10 nous trouvons la lettre (B) sur un rocher à droite

Station 31 : il se nomme l’homme qui veille
Poursuivons le sentier et passons devant ‘C’
               
            Station 32 : La grotte de la biche Blanche. Nous y trouvons de belles gravures et une légende.
Poursuivons le sentier bleu celui-ci fait une large boucle à droite. Dans le retour et juste avant un virage à gauche, nous trouvons un sentier. Quittons le sentier bleu continuons tout droit. Au carrefour prenons le premier chemin sur la droite, nous rencontrons le sentier bleu N°9 que nous prenons à gauche, nous arrivons à la route du rocher d’Avon que nous prenons à droite, passons un carrefour traversons la D58 poursuivons en face, nous arrivons à l’avenue de Maintenons et à notre parking.




Lexique

                Station 1 : Voilà ce que nous dit le panneau d’information placé au pied de la butte. Vous ne

l’avez pas lu ! faut redescendre…….  Je suis gentil en voila un résumé. Je vous charrie un peu le site est fait pour cela. Mais le titre de la promenade c'est ouvrir les yeux.   

Après la défaite de 1870 l’école d’artillerie s’installe à Fontainebleau. En 1875 un polygone de tir d’une longueur de 6km et d’une largeur de 250m est créé. Outre les différentes batteries fixes, il est installé des pièces remarquables comme ce canon de 5m de long avec une culasse de 3 mètres de circonférence tirant des projectiles de 100 kg jusqu'à 20 km. Aujourd’hui ne reste à l’armée que le polygone, la gendarmerie y entraîne ses motards. Si l’histoire et la création des terrains militaire en foret de Fontainebleau vous intéresse voici des liens sur quelques blogs. Le miens bien sur, puisque j'ai une promenade autour des anciens terrains militaires, mais j’ai repris les informations sur d’autres sites. http://randosacaudos.blogspot.fr/2013/08/15-petites-promenades-en-foret-de.html 

                (Sincèrement cela vaut le coup de lire ses lignes.)
               Station 4 : Roche Bédollière. Émile Gigault de La Bédollière, né le 24 mai 1812 à Amiens, mort le 24 avril 1883 à Paris 1er arrondissement, est un écrivain, goguettier, journaliste et traducteur français. Après une recherche sur internet, il aurait écrit sur Denecourt. Je mets tout cela au conditionnel.  les initiales ne sont pas celle de Denecourt et le nom lui-même comporte une faute d’orthographe……
Par contre sur la face de ce rocher une belle peintureet quelques gravures modernes sur les rochers alentours.
              
         
  Station 5 : Caverne, Abri. Je rappelle que le feu est interdit en foret les textes disent même : "tous transport de moyen pouvant mettre le feu (briquet & cigarettes sont interdit en foret." Trois bivouacs sont autorisés pour une nuit Bois le Roi – Bourron Marlotte (disposant d’eau) et hippodrome de la solle (sans eau).



Si je ne pense pas que ce soit la résidence principale, vu l’étroitesse des bâtisses, elles font peut être partie de ce que nous appelons aujourd’hui des bivouacs pour se protéger de la grosse pluie, du vent, on y trouve des cheminées peut être pour ce réchauffé et réchauffé le maigre repas. L’été être à pied d’œuvre du levé du jour au couché du soleil. Retournant en ville en fin de semaine, le dimanche étant un jour
sacré.  D’après ce que j’ai lu ils couchaient souvent sur le sable humide et attrapaient « Le rhume de la Saint Roch » (la silicose de nos mineurs) le dos sur du sable humide, le torse au soleil et le travail ou ils respirent en coupant les blocs de grès des fines particules de silice. Voici ce que j’ai trouvé sur ce travail arasant.  


 


Quelques photos d'abris


   


La dernière grotte avant le double mur on ce tient debout



les traces de ces hommes, les « sans noms et sans grades » qui exploitèrent les carrières de grès pendant près de 600 ans... près de Moret. 
Au cours de l’histoire, le grès permit d’élever des menhirs et des dolmens. Roche abrasive, le grès est utilisé comme polissoirs pour les haches. Il a également servi de supports pour l’art rupestre. On notera que le grès est une roche non gélive (qui ne gèle pas) mais dont la dureté ne permet pas qu’elle soit sculptée, contrairement au calcaire. Sa principale utilisation est la fabrication de pavés. En effet, les carriers de la forêt de Fontainebleau ont taillé le grès pour paver les rues, construire les fondations d’un bon nombre de maisons anciennes, d’églises, de châteaux et de nombreux ouvrages L’exploitation des carrières dans la forêt de Fontainebleau a cessé en 1907 ; Il en reste aujourd’hui des vestiges dont les plus remarquables sont des pierres empilées ou en vrac recouvertes de végétation En effet, des alignements grèseux s’étendent sur 120 km, de Rambouillet à Montargis. Jean explique que le grès est une roche composée de sable (quartz) cimentée par de la silice dissoute pendant une époque fort longue et lointaine où le bassin parisien était envahi par la mer. Il nous précise qu’une platière est une plaque de grès parfois longue de 3 km de long et d’une épaisseur variant de 3 à 10 mètres. Arrivée devant un front de taille de la carrière du Rocher de la Combe, Jean nous explique les tâches accomplies par les carriers, dans un paysage dont il est difficile aujourd’hui d’imaginer qu’il fut lunaire, où la végétation n’avait pas encore pris place, sous le soleil écrasant de l’été. Les carriers ne  travaillaient pas l’hiver, mais, venant de Moret-sur-Loing ou de villages en bordure de forêt, ils partaient de leur logis, à la levée du jour et ne quittaient la carrière qu’à la tombée de la nuit. Les carriers, contrairement aux charbonniers, ne dormaient jamais dans la forêt. Les entrepreneurs occupaient 10 à 15 ouvriers carriers, répartis en batteries de 4 compagnons. Chaque maître carrier payait un droit de fortage pour exploiter les carrières de grès de la forêt, ce qui donna lieu à de nombreux conflits. Les compagnons carriers enlevaient d’abord la végétation au dessus du front de taille, puis décapaient le sol afin de préparer le plan de chute. La première phase de l’exploitation consistait à  l’abattage d’un bloc, le plus important possible. Des coins en fer étaient disposés en ligne dans des mortaises appelées aussi "boites à coins" sur le dessus de la platière, permettant de détacher des blocs de 200, 300 voir 400 tonnes. Les carriers établissaient une distinction entre trois catégories de grès à partir de coups de marteaux frappés sur la roche. Les sons obtenus « pif, paf ou pouf » indiquaient la qualité du grès : grès dur ou vif (pif), franc, cohérent, « bien nourri » exploitable par les carriers (paf), mou et friable (pouf).
Dans une partie de la carrière appelée « atelier », les carriers débitaient les gros blocs en blocs plus petits jusqu’à atteindre la dimension d’un pavé. Les écales formées par les grès sont les déchets restés sur place. Ces écales étaient utilisées pour former un chemin, créer un quai de chargement des pavés rangés dans des charrettes tirées par des chevaux. Le transport des pavés jusqu’aux charrettes était effectué à dos d’hommes ou de femmes, comme l’illustre une reproduction présentée par Jean dont le sac à dos contenait une foule de documents judicieusement sélectionnés pour mieux nous éclairer. rythme de production était de 6 pavés par carrier et par heure, durant une journée de 12 heures. La rémunération était fixée pour cent pavés. Souvent mal nourris, minés par la fatigue, parfois l’alcool et surtout la silicose, les carriers ne vivaient guère plus de 40 à 45 ans. Ils ne se spécialisaient pas et tous étaient capables de mener les tâches de l’abattage à la de taille des roches. http://www.lesamisdemoret.fr/index.php?option=com_k2&view=item&id=22%3Ales-carriers-de-la-foret-de-fontainebleau&Itemid=1194
Site traitant du sable de Fontainebleau ; http://photonaturefontainebleau.over-blog.net/article-fontainebleau-sable-et-carrieres-0633-97035369.html

Station 10 : Stèle Henri Paul Augustin Provost
Né le 12/11/1848 à Paris, il est Saint Cyrien  et a été nommé Sous Lieutenant le 1/10/1869. Il fait la guerre au
14e régiment d'infanterie et est contusionné par un éclat d'obus à la bataille de Sedan le 1/9/1870. Après la guerre, il est nommé Lieutenant et sert comme officier d'ordonnance de généraux. Breveté d'état major, il est nommé Capitaine en 1877. Après avoir réalisé des travaux topographiques en Algérie dans la province d'Oran durant sept mois en 1881, il est nommé à saint Cyr comme professeur adjoint de topographie de 1881 à 1885. Il sert ensuite dans divers régiments d'infanterie. Chef de bataillon en 1892, il rejoint l'état major de l'école de Saint Cyr comme directeur des exercices d'infanterie, puis après sa promotion comme Lieutenant Colonel, commandant en second de l'école. Il est  et est nommé Chevalier de la Légion d'Honneur le 30/12/1892. En octobre 1896, il passe au 4e régiment d'infanterie. Il est mort le 22/9/1898
http://military-photos.com/stcyr.htm
                
 Station 11 : un abri sous roche que l’indicateur Colinet-Denecourt désigne sous le nom « d’Abri Jean de la Fontaine » et les traditions sous celui de Roche aux Fées, ou  des Fées. 
 Comme bon nombre de ses congénères, cet abri est facilement identifiable grâce à ses gravures, témoins emblématiques d’un art rupestre actif, s’enracinant au Mésolithique pour se perpétuer jusqu’à des périodes historiques plus récentes. On y observe un répertoire de sillons et de grilles, ainsi qu’un « chariot » ou un char, un anthropomorphe et au moins deux figures animales.
Le plan de la cavité
Avant qu’on décide de la murer en novembre 1955, ce rocher recelait « une grotte mystérieuse qui se terminait en un étroit couloir ». Celle-ci, large à son entrée d’un peu moins de 2 m, pour une hauteur de 80 cm environ, est en fait un long boyau s’enfonçant sur plus de 4 m dans la roche. Paul Domet rapporte que cette cavité était « l’entrée de la demeure souterraine des fées » et les motifs gravés « les traces que ces dames, au retour de leurs danses nocturnes, ont laissées de leurs ongles (griffes serait peut-être plutôt le mot propre), dans leur empressement à fuir les premières lueurs de l’aurore, par lesquelles, paraît-il, toute fée bien élevée ne doit pas se laisser surprendre ».
Le fabuleux chariot
Cette légende aurait été racontée à Domet par un vieux bûcheron. J’ignore si son origine est véritablement ancienne, mais le climat Rocher aux Fées qui apparaît déjà sur un plan général de la forêt de 1727 semble bien abonder dans ce sens.
Vous trouverez une version beaucoup plus longue à l’adresse si dessous ( l’histoire si dessus provient également de ce site. http://traditionsetlegendesdeseineetmarne.blogspot.fr/2009/05/canton-de-fontainebleau.html

 Voilà ce que nous livre le cahier du GERSAR 1988. Il consacre les P 38 à 49 à cette grotte.
Les gravures  du premier coup d’œil pas facile de si retrouver
  Je n'ai
copié que les relevés et dessins trouvés. sur place. 
Que nous dit cette association. Résumé : Aucune publications hormis le dessin d'un chariot publié par M. Baudet nous indique ce que l'on peut trouver à l'intérieur de ce boyau de 4m de profondeur. Fermé depuis 1955, elle n'a subit que très peut de dégradations moderne. Afin de réaliser des photos et un relevé précis l'association après de longues démarches ont l’autorisation de réaliser un trou d'homme afin de procéder à ses relevés. 

La grotte à été ouverte 10 jours l'été 1981 . Le plus drôle. j'ai découvert et recherché les traces de l'anciens sentier bleu des gorges aux loups durant mes vacances de cette même année, j'ai vu cette grotte ouverte (j'dois avoir une diapo sur ce rocher) mais les gravures rupestres ne m’intéressait pas encore seul Denecourt et ses sentiers comptaient et je suis passé à coté sans y mettre le nez, eu l'objectif de mon appareil photo. Mais aurais-je trouvé cela intéressant.... Aujourd'hui oui, mais il faut avoir suivi quelques promenades avec l'association pour y sélectionner les bons traits. C'est un peut comme dans un ciel étoilées, on doit y voir un charriot, un grand et petit ours, un lynx, un dragon il faut y faire le tri. Quant à moi je n'ai jamais trouvé de charriot dans l'alignement des étoiles.  Je ne vous livre pas 
l'ensemble des explications ce serait trop long, et pas logique envers les auteurs. Mais la représentation des gravures cela apaisera vos interrogations, et j’espère   que personne ne cassera le mur pour réaliser ses propres photos. 
Cela ne sert à rien..... Un moulage raté du chariot à nécessité 5h00 de travail pour nettoyer la gravure.
Au Mont Eveux un moulage catastrophique à anéantie à jamais la gravure de cervidés.  Laissons intacte à nos enfants et petits enfants les traces de nos ancêtres en foret de Fontainebleau.

Station 12 :  Roche Bébé. Nom grave vers 1790, en l'honneur d'une demoiselle Colbert, dans une fête offerte par M. de Cheyssac.  http://docplayer.fr/7332650-Dictionnaire-historique-et-artistique-de-la-foret-de-fontainebleau.html
              
  Station 13 Table du Roi & socle de croix. J’ai trouvé : La Table du Roi est un site préhistorique situé dans la Foret sur les hauteurs de Montigny-sur-Loing. On y accède par des sentiers balisés et on a une superbe vue sur la vallée du Loing. Sur https://fr.wikivoyage.org/wiki/Montigny-sur-Loing

Nous trouvons également sur http://www.t4t35.fr/Megalithes/AfficheSite.aspx?NumSite=5818 Les mégalithes du monde. Référence DRTAB0 avec pierre druidiques. L’adresse est la bonne ainsi que les photos le commentaire nous laisse sur notre fin : Donnée pour être un dolmen, il s'agit une table rectangulaire de 2 mètres sur un sur cinq piliers, eux aussi parfaitement taillés. L'épaisseur de cette dalle est de 27 centimètres et le tout est haut de 1 mètre, légèrement incliné vers le haut au nord-est. Une sorte de marche est visible au sud-ouest de la table. Un cube taillé de 60 centimètres de côté, est placé à 25 mètres au nord-est de la table, au bord de la falaise. Il présente une cuvette à son sommet. Cet ensemble fait penser à un autel en plein air, avec le fait étrange d’avoir des dimensions exactes en mètre.
Difficile d'être catégorique sur le fait qu'il soit druidique, difficile également de l'attribuer à l'église catholique.
Sur le site des AFF hors mis les dimensions de la table il nous dise que l’origine en est inconnu. Quant au bloc carré avec son trou carré en son centre. S’agit-il de l’emplacement de la croix X…. dont parle Félix Herbet dans son dictionnaire. La question reste posée. http://new-aaff.aaff.fr/images/VOIX-DE-LA-FORET/HISTOIRE-3/tableduroidemontignysorques.pdf

Station 14 ; Thadeus Kosciuszko Né en Pologne en 1746. Il fait de brillantes études militaires en Pologne puis en France jusqu'en 1773. Son pays est alors partagé entre la Prusse, la Russie et L'Autriche. Ne pouvant rien faire pour l'indépendance, il gagne l'Amérique en 1776, et entre dans l'armée comme colonel. Il se lie d'amitié pour la vie avec le Général La Fayette qui admire sa bravoure. Comme La Fayette, Kosciuszko a joué un rôle de premier plan dans la Guerre d'Indépendance des Etats Unis et les américains le considèrent comme un de leurs héros nationaux. Kosciuszko rentre ensuite en Pologne où il combat à côté du général Poniatowski pour l'indépendance.


                         
                                          Cinq photos de ce qui reste de l'ancienne chapelle
Malheureusement, le pays est de nouveau partagé et Kosciuszko décide de s'exiler en France. En 1792, il devient "Citoyen d'honneur de la République Française". Il continue à aider sa patrie, mais ne peut éviter un troisième partage en 1795 . En 1798, il rencontre l'ambassadeur suisse Pierre Zeltner . Il habitera chez lui à Berville, jusqu'en 1815. Il s'intéresse à la vie locale, aime s'entretenir avec les paysans, fonde des pâturages irrigués, des pépinières, s'initie à la fabrication des sabots auprès du sabotier de Montigny, afin d'exporter cette technique en Pologne, crée des tuileries à Cugny, à l'Aulnaye, fait extraire la tourbe des marais, tente de multiples façons d'améliorer les conditions de vie des petites gens. Il est parrain de nombreux enfants, aide de nombreux orphelins, est aimé de tous...

Lorsqu'en 1814, les armées coalisées sont en France, un corps de Russes et de Cosaques dans les environs de Fontainebleau commet les pires violences, meurtres, incendies... Kosciuszko prend un cheval et se rend là où les fumées annonçaient le danger, il trouve les hordes qui venaient piller, et reconnaissant à l'uniforme un régiment polonais, reproche le pillage et se fait connaître: "Je suis Kosciuszko". A ce nom, chefs et soldats se jettent aux pieds de l'ancien Génénéralissime en demandant pardon et se mettent à réparer leurs méfaits, à éteindre les incendies, à sauver ce qu'ils pouvaient... A compter de ce jour, notre région fut à l'abri de toute attaque.
Kosciuszko se retira en Suisse après le Congrès de Vienne, dans la famille Zeltner. Il meurt le 16 Octobre 1817. De nombreuses commémorations ont lieu depuis dans le monde entier. En France, il fut décidé de construire, à Montigny, un monument sur le haut du hameau de Sorques. Le fils de P. Zeltner est à l'origine du projet. Propriétaire de "La Gravine", il a été en Pologne. Il a créé la carrière du Long Rocher pour procurer du travail aux ouvriers des tuileries au chômage depuis la mort de Kosciuszko. Le terrain de Sorques est offert par Frantz Zeltner. Le projet comportait une crypte voûtée terminée par une chapelle circulaire, le tout recouvert de terre, pour former un tertre identique à celui formé aux environs de Varsovie.
Le 9 Octobre 1836 la population de Montigny, hommes, femmes et enfants, se met au travail, au son de la musique et dans une atmosphère de fête. Une souscription fut proposée et de nombreuses familles de Montigny y répondirent. On trouve les noms des anciens du village : Bordier, Fournereau, Gelé, Frichet, Genty, Pasquier, Paupardin, Pichon, Rocheron, Tholimet, Vernot... et bien d'autres. Le tertre atteint cinq pieds, un banquet cloture la journée. Il est décidé que cette fête aura lieu chaque année. Zeltner décide aussi "d'offrir le monument à la commune de Montigny, sous réserve qu'elle l'entretiendra...".
L'année suivante, pour l'inauguration de la chapelle Saint Thadée, les gens de Montigny (rebaptisé "Polognia sur loing") et des environs sont 10 000, le 3 Septembre 1837, mais le roi Louis Philippe interdit la fête, sur la plainte de l'Ambassadeur de Russie qui craint un soulèvement en faveur de la Pologne toujours envahie. Les Polonais venus en délégation sont chassés, le banquet interdit, mais les travaux continuent sur le terrain privé, le tertre continue à monter. "Polognia sur Loing" rentra dans l'obscurité mais beaucoup d'émigrés polonais sont venus dans notre région. L'ampleur des cérémonies dépassait en effet largement le cadre de la Seine et Marne.
Malheureusement la voûte c’est effondrée. Reste un tunnel et la colossale porte sur la route.
Extraie ; http://www.montigny-asme.com/bulle-1997/bul-02g.htm
                 * Culée de pont. Zeltner et le long rocher.
texte tiré du livre : Jean Chaintreau, Fontainebleau-Nemours, Des chemins de fer de Sablieres au Tacot des lacs. 150 ans d'histoire. Editions Amatteis 1989 (Page 23 et 24)

C'est en 1837 que fut construit "Le chemin de fer du Long Rocher au Canal du Loing" sur les communes de Montigny sur Loing et d'Episy. L'histoire remonte a l'arrivée en France du général Kosciuszko, héros de l'indépendance de la Pologne, qui s'installe au domaine de Berville a la Genevraye. Il était accompagne d'un ami  suisse, Zeltner qui obtint le 20 mars 1830, une concession de 66 hectares pour l'exploitation de sable et de grès au long rocher. Lieu dit situé près de la route D 148 (Fontainebleau - Sorques) Pour faciliter le transport des paves, il fit établir par l'ingénieur Hageau un petit chemin de fer sur la pente du rocher et passant à travers la plaine de Sorques, afin de conduire les marchandises jusqu'au canal du Loing ou elles devaient être embarquées et dépensa des sommes considérables pour ce travail. A bout de moyens, ne trouvant pas de débouches, laissa accumuler les annuités dues à la liste civile et finit par céder son entreprise à une société qui ne fonctionna jamais. Un jugement de juin 1850 déclara le bail résolu.  (C. Colinet- Journall'Abeillede Fontainebleau 21 juin 1895)
Le docteur Dalmon écrit en 1923 dans le bulletin de l'Association des naturalistes de la vallée du Loing :
Les produits étaient amenés au canal latéral du loing au moyen d'un chemin de fer.... Ce chemin de fer funiculaire avait sa forge a la maison qui sert actuellement aux bouchers Rousseau, dits Petit-Jean. (Nous sommes en 1923). Ce boucher ce souvient de caisses de paves suspendues a une chaîne réfléchie sur une poulie et glissant sur un rail fixe dans le pavage de la route. Le train plein en descente remontait par contrepoids le train vide.
Il semble cependant qu'un dessin de Zeltner représentant l'ancienne chapelle de Kosciuszko en 1834 montre vaguement deux rails passant à proximité. Une voie de 0,40m amené non loin des ruines de la chapelle les wagonnets Decauville au chargement des tombereaux sur le chemin de Fontainebleau. on sait que cette ligne exista jusque vers 1925. La carrière appartenait alors à Mme Vve Courcault. Il ne reste rien du quai de chargement, mais on distingue, la plate forme de la voie "qui s'appelle route des carrières" on y rencontre aussi les culées du pont de la cavalière.

                Station 21 : Puits Fondu. c'est vraisemblablement ce puits qui est creusé en 1535 par Pierre Dubois, d'après les Comptes des Bâtiments. Dictionnaire de la foret.
Il m'a semblé avoir lu mais je ne sais plus dans qu’elle livre, ou peut être n’est ce qu’une histoire que l’on m’est raconté. Ce qui me semble bizarre c’est que je n’ai pas retrouvé cette histoire dans les légendes de Seine et Marne. Je vous la livre tout de même.
Géologiquement Ce serait la table de grès ou de calcaire qui se serait brisé. Le sable du dessus aurai coulé dans cette faille comme dans un entonnoir. La légende nous disait : L’armée napoléonienne en poste dans le secteur (Une grande bataille c’est déroulé à deux pas d’ici , enfin un peu plus loin tout de même. Sur le plateau de Surville proche de Montereau février 1814.) Donc les soldats auraient cachés de la poudre ou des armes à cette endroit et pour une raison inconnu l’ensemble aurait explosé ce qui à formé cet excavation. A moins que ce ne soit une réserve de nourriture….. Après la victoire de Montereau le sud de Paris est toujours menacé par les coalisés, les soldats auraient fait sauter la réserve avant de se replier. Ce n’ai qu’un souvenir de mémoire……….
                 
                 Station 22 : Pylône de Guet.  Les pylônes de Franchard, du Long-Rocher et de la Croix de Vitry sont élevés en 1904, pour lutter contre les incendies de forêt. (La forme de celui de la croix d’Augas est récent le précédent si je ne m’abuse, était trop petit. Les arbres ayant un peut diminués son champ de vision et puis comme nous sommes sur le point le plus haut de la foret, que Fontainebleau est dans une cuvette, les réceptions télévisées étaient à une époque difficiles, cette tour sert de relais.) En effet, trois importants incendies ravagent plusieurs centaines d'hectare de bois, en 1893 à Apremont, en 1897, dans les gorges de Franchard, et en 1904 au plateau de Belle-Croix. Ces incendies provoquent l'émotion de l'opinion publique et font la fortune des marchands de cartes postales. http://fr.topic-topos.com/tour-de-guet-de-franchard-fontainebleau
(J'ai déjà constaté quelques erreurs sur ce site ou alors les tours ont été démontées. Il me semble qu'il faut lire Malmontagne à la place du Long Rocher, Croix d'Augas à la place de croix de Vitry (cette dernière croix étant dans un creux il aurait fallu construire une tour super haute pour avoir une vue dégagé sur la foret.) A moins qu'il ne site celle situé sur le plateau des Longues Vallées
Voilà pour la création. Mais comment cela fonctionne ? Mardi 25 juillet 1995, 13h30. Thomas prend son service quotidien en haut des 135 barreaux du pylône de Franchart, au coeur de la forêt de Fontainebleau. La plate-forme tangue mollement à 42 mètres au-dessus de l'océan d'arbres qui s'étend à perte de vue. Première tâche, contacter par radio le PC du service de surveillance des feux de l'ONF (Office national des forêts) à La Faisanderie, sorte de quartier général de la forêt où sont regroupés différents services. «Franchard à 2. Je suis en haut. Vent moyen. Visibilité 4 sur 5. RAS.»
Le talkie-walkie crachote bientôt le même message sibyllin en provenance des six autres tours de guet disséminées sur les points culminants des 22.000 ha de la forêt de Fontainebleau. Ce système de surveillance fonctionne de mai à octobre. C'est l'une des mesures prises après les derniers grands incendies survenus en 1976. Depuis, malgré l'extension du domaine forestier et la multiplication du nombre de départs de feu, aucun n'a pris des proportions considérables. L'ONF consacre 500.000 F (76224,5 €) par an à la prévention. Outre un investissement sur l'entretien et le quadrillage de l'espace par des chemins forestiers, l'office a acquis ses propres moyens d'intervention, notamment six camions-citernes dotés de pompes.
Thomas ouvre un roman, jumelles au cou. Toutes les deux ou trois pages, il interrompt sa lecture pour scruter l'horizon. Vigie anti-incendie, un job d'été comme les autres pour cet étudiant. «J'aime la solitude, la nature et... je n'ai pas le vertige! 200 F (30,4 €) par jour, (Je préfère en franc cela représentait une bonne journée. Aujourd'hui 30 euros ne représente pas grand chose.) en espérant qu'il fasse beau : les jours de pluie, pas de travail, pas de paie!»
14h22. La radio reprend vie.
«Coquibus à 2. Fumée blanche à 150, je répète...»
Thomas pointe ses jumelles vers l'ouest. Rien en vue pour le moment. Au PC, deux techniciens de l'ONF viennent de tirer sur une carte murale un fil noir qui part du pylône du Coquibus et traverse la carte selon un angle de 150°. Mais pour arriver à déterminer le point exact d'où part le feu, une triangulation, c'est-à-dire trois relevés, s'impose. « Pylône Barnolets à 2, je confirme : fumée à 290.
 2 à Franchart. Tu peux faire une visée à 250?»
Thomas se précipite sur l'appareil de visée, un gros rapporteur placé au centre de la plate-forme et muni d'un compas.
«Franchart à 2, ça y est, je la vois, elle est à 255.»
La fumée se voit à l'oeil nu. Elle s'épaissit de seconde en seconde. A La Faisanderie, trois fils se croisent maintenant sur la carte. Leur intersection tombe au cœur du massif des Trois Pignons. Sur la radio, une voie féminine rappelle tous les effectifs ONF à La Faisanderie.
14h37. La radio déverse maintenant ses messages en continu.
« 90 (le code de la voiture dépêchée sur place, ndlr) à 2. J'arrive sur les lieux. Foyer à la parcelle 129. Transmettez au CCF (camion-citerne de forêt, ndlr) de prendre le chemin de la Croix Saint-Jérôme.
 190 (un garde à pied, ndlr) à 90. Prévenez les pompiers et faites venir une tronçonneuse.»
15h12, carrefour du Rocher des Souris. La première citerne de la caserne des sapeurs-pompiers de Fontainebleau arrive dans un nuage de poussière et croise celle de l'ONF, qui a déjà vidé ses 2.500 litres d'eau. Le feu a pris au pied d'une colline. Le vent pousse les flammes à travers un chaos escarpé de rochers, de fougères, de bruyères et de bouleaux. Deux cents mètres plus haut, un garde de l'ONF attend qu'on rebranche sa lance. La sueur trace des sillons sur son visage déjà noirci. Il a arrosé le bas de la colline mais le feu continue sa progression vers le sommet. La chaleur est suffocante.
15h25. Le lieutenant, des sapeurs-pompiers de Fontainebleau, dirige les manœuvres avec le responsable de l'ONF. Il demande par radio l'engagement d'un deuxième groupe. «Il faut absolument le prendre en tenaille avant qu'il n'arrive au sommet. Mettez une équipe sur le flanc gauche.» 15h45. Au pied de la colline, huit camions-pompes se relaient sans interruption dans un puissant mélange d'odeurs de gas-oil et de fumée âcre.  15h55. Tout en haut du Rocher des Souris, un petit plateau de sable et de rochers d'environ 300 m2, planté de jeunes pins, la vue est stupéfiante de beauté sur les gorges des Trois Pignons. Au loin, derrière le clocher d'Arbonne, la plaine du Gâtinais vibre sous le soleil. Une bourrasque de vent et les flammes surgissent de sous les rochers. Deux pompiers ont posé leur lance: la pression est insuffisante. Avec une rage dérisoire, ils tapent du pied sur le feu et arrachent les buissons de bruyère à la main. «Faut pas qu'il passe, hurle l'un deux. Putain, faites monter des pompes-relais!» Ça gueule de partout à travers le crépitement des flammes. Dix minutes plus tard, deux jeunes pompiers volontaires de Milly, presque des enfants, émergent péniblement des fougères. Sur leur dos, une pompe portative et des tuyaux enroulés.
17h. L'incendie paraît maîtrisé. Mais la ronde des camions-pompes des sept casernes mobilisées se poursuit. «Nous continuerons d'arroser jusqu'à 22 ou 23 h ce soir, et encore demain matin, affirme Jean-Pierre de l'ONF. Ici, le sol est fait de tourbe et le feu progresse sournoisement à 20 ou 50 cm sous le sol. Il faut noyer pour éviter une reprise.» 
 Efficace : deux hectares seulement ont brûlé. Sans doute pas de manière accidentelle. L'ONF comme les pompiers qualifient la majorité des incendies de «volontaires». Pour eux, le terme englobe la pyromanie, l'intention de nuire, mais aussi le jet d'un mégot dans un fourré par temps sec.
PIVOIS Marc]
J'ai trouvé cet article poignant, pour ceux que l'histoire des incendies en foret intéresse voici un lien avec la revue forestière traitant le sujet (http://documents.irevues.inist.fr/bitstream/handle/2042/27782/RFF_1951_5_364.pdf?sequence=1)
Un lien également avec l'arrêté préfectoral de 2011 interdisant de fumer et d'apporter des allumettes ou tout appareil producteur de feu à l'intérieur du massif (http://s4.e-monsite.com/2011/06/01/54278717arinterdictions-2011-pdf.pdf)

**Duel Vidossang -Zamet;
La route de Vidaussang, dans la Vente au Diable, est un lieu pour placer un relais quand l'assemblée pour la chasse est à la Vente au Diable ou au Puits de Moret.
La route de Roger, maintenant dite de Vidossan, ainsi nommée à cause d'un duel qui là fut fait, où ledit sieur de Vidossang fut tué par le sieur Zamet l'an mille six cens huit (P. Dan). Plus loin, le P. Dan signale le puits de la Tranchée en la route de Vidossang. Sur le plan de 1778 est marquée la route de Vidossang, qui est la même que la route actuelle.
Malgré cette ancienneté relative, nous ne croyons pas que la route actuelle soit la route de Vidossang du P. Dan et de Salnove.
Dans les lettres de rémission accordées par Henri IV à Jean Zamet, le meurtrier de Vidossang, il est dit que le duel a eu lieu sur la route de Fontainebleau à Montigny; de plus, le puits de la Tranchée, qui existe encore, n'est pas du tout sur la route de Vidossang. Enfin, il suffit de considérer la carte pour voir que la route actuelle n'est pas très ancienne et fait partie du système des routes créées sous Louis XIV. C'est au moment de son ouverture qu'on a pu lui donner ce nom, parce qu'elle coupait la route de Montigny près de l'endroit où le duel avait eu lieu.
La famille Zamet est d'origine italienne. Le premier qui vint en France, non, comme le disent les Dictionnaires, à la suite de Catherine de Médicis, mariée depuis plus de trente ans, mais avec l'espoir de se placer sous sa protection. Sébastien, né à Lucques vers 1549, était, dit-on, ouvrier cordonnier. Il abandonna son état pour prendre celui de financier. Profitant des troubles du temps et des besoins d'argent occasionnés par la guerre, il acquit rapidement une fortune immense. Lui-même se qualifiait de seigneur de dix sept cent mille écus ; ce titre, qui semblait un mépris de la richesse foncière, ne lui suffit pas ; il se mit à acheter des fiefs et devint ainsi baron de Murat et de Billy, seigneur de Beauvoir et de Casabelle; il possédait en outre les charges de capitaine et surintendant des Bâtiments de Fontainebleau et de superintendant de la maison de la Reine. En épousant Madeleine Leclerc du Tremblay, il légitima les enfants qu'il avait eus d'elle, Jean et Sébastien.
Sébastien entra dans les ordres et devint évêque et duc de Langres: ce fut lui qui éleva à son père et à son frère un somptueux tombeau dans l'église des Célestins de Paris.
Le fils aîné, Jean, suivit la carrière des armes.
Le duel célèbre dans lequel il tua le sieur de Vidossang, qui s'était moqué de sa façon de danser la gaillarde, au bal des filles de la Reine, (le lendemain il recevait un cartel, auquel il s'empressait de répondre ; mais après avoir blessé son adversaire, il était frappé à mort. (Bibl.- F. Herbet. Duels tragiques dans la forêt de Fontainebleau. Bourges, 1899.)  Cela ne nuisit point à sa carrière. Le roi lui accorda des lettres de rémission ; il prit part, comme mestre de camp du régiment de Picardie, au combat des Ponts-de-Cé, où Bassompierre critiqua sa manœuvre, et il était maréchal de camp quand il fut tué au siège de Montpellier, en 1622. De Jeanne de Gost Roilhac, il eut Sébastien II et Marie-Christine, qui fut mariée au marquis d'Antin.
Jean avait succédé à son père, en 1614, comme capitaine et surintendant du château de Fontainebleau. Après sa mort, sa veuve fut investie des mêmes charges jusqu'à ce que son fils eût l'âge compétent pour les tenir. Sébastien II est mort à Fontainebleau le 1er novembre 1632.
Pour lui donner le nom de Zamet, on a choisi, en 1835, une route qui coupe la route de Vidossang. C'est le souvenir du duel qu'on a voulu rappeler: mais il faut bien remarquer que le premier et le plus célèbre des Zamet est le père du duelliste. (Dictionnaire de la foret.)

*** ‘’usine Desquinemare’’ Les eaux des aqueducs de la Vanne, du Loing et de la Voulzie convergent vers la chambre de réunion de Desquinemare où elles sont mélangées .
 Qualité de l’eau distribuée à Paris-centre et incidence des gastro-entérites aiguës / INSTITUT DE VEILLE SANITAIRE
Lors du mélange, les proportions d’eaux brutes sont ajustées afin de respecter les normes de
Potabilité du mélange final. L’eau de l’un des aqueducs peut également être renvoyée au milieu
naturel, par exemple si la turbidité est supérieure à 1 NFU (Nephelometric Formazine Unit). Les eaux
de source ne sont pas admises dans les aqueducs « amont » si leur turbidité dépasse 2 NFU.
Deux aqueducs, nommés historiquement Vannes et Loing, sont utilisés en aval de Desquinemare
pour acheminer l’eau jusqu’à Paris. Les conditions du mélange font que les eaux transportées par ces
deux aqueducs peuvent ne pas être de qualité identique. L’eau de ces deux aqueducs est chlorée à
Desquinemare à une concentration voisine de 0,4 mg/l de chlore libre. Dans la suite du rapport, les
deux aqueducs aval, transportant l’eau chlorée, seront respectivement nommés « A » et « B » pour
Vanne et Loing afin d’éviter toute confusion avec les aqueducs amont, transportant les eaux brutes
non chlorées.
Le temps de transport entre le poste de Desquinemare et Paris oscille entre 36 et 48 heures.

Station 23 Roche à Claude.

Avant …. Mais ce n’ai que février 2014 cette roche était un bel abri avec des murs tout autour, la première fois que je l’ai vu, je me suis posé la question avait elle servi lors de la Roche a Claude Aujourd'hui construction de l’acqueduc, est-ce une cabane d’ermite…… 
 
Aujourd’hui plus de questions les murs ont été détruit par des varappeurs indélicats pour satisfaire leur passions. trace de magnésie sur les prises (elles n’existaient avec les murs)Sans mur pour se protéger ce n’ai même pas un auvent pouvant nous protéger de la pluie.
            Station 24 La mare d’Episy : Mare alimentée par une source : la fontaine d Episy. (Dico sur la foret) Cette mare ma toujours impressionné, du moins lorsqu’elle est en eau, certainement alimenté par la source sous la construction en pierre, j’ai vu ne pas pouvoir atteindre cette dernière sans ce mouiller les pieds, mais c’était il y en a longtemps la photo numérique n’existait pas.  Je ne connais pas les raisons de son nom, j’avais entrevu que c’était le nom du Canton (ancienne division de la foret), mais après avoir chercher dans le dico de la foret je me suis aperçu que nous sommes dans le canton des sentiers d’Avon. Comme il y a été creusé quelques puits, fontaines et autres retenues d’eau en foret pour désaltérer les animaux, les chevaux et les chiens lors des chasses à cours (peut êtres mêmes les hommes) il se peut que se soit le seul nom de libre pour ne pas confondre un lieu de regroupement. J’ai trouvé un article très intéressant sur l’hydrologie de la foret, les textes sont cours et les photos sont belles http://photonaturefontainebleau.over-blog.net/article-52701867.html


 Station 28 Le Manoir d’Obermann : Héros d’un roman de Sénancour, qui y aurait logé son personnage (guide Aff-1994) Étienne Pivert de Senancour, né à Paris le 16 novembre 1770 et mort à Saint-Cloud le 10 janvier 1846, est un écrivain du premier romantisme français. Oberman (1804) est le roman qui lui vaudra la gloire auprès des romantiques. (wikipédia)   
Nous trouvons un médaillon de bronze, représentant l’auteur, réalisé par David d’Angers, à la demande des Amis de la Foret et de l’Administration Forestière et fut inauguré en mai 1931 (guide Aff-1994)
               
             Station 29 & 29a : Gravures, Fer à cheval, noms, dates, Trompette 
Gravures réalisées par des militaires certainement en poste de garde (le petit mont chauvet n’est pas très loin). C’est peut être pour tromper l’ennui d’une garde certainement trop longue ou rien n’occupe l’esprit. Certaine gravure ont été réalisées certainement par des artistes ou futur artiste.
    
  



Station 31 : L’homme qui veille .  regardez bien ; Le haut du rocher représente la tête. On imagine, un bonnet de nuit, en dessous deux yeux, puis le nez.  Est-ce naturel ou y a t’il eu un petit coup de burin pour accentuer l’illusion ? Avec les sentier Denecourt on est sur de rien.

Station 32 ; La grotte de la biche Blanche Aménagé par Denecourt nous y trouvons des gravures d’une bonne facture. Certainement des militaires en poste. 

La biche blanche est un animal fabuleux présent dans de nombreux contes et légendes médiévaux. Elle apparaît comme un animal fantastique surgi de l'au-delà pour égarer les chasseurs. Certaines femmes se métamorphosent la nuit venue en biche blanche, suite à une malédiction et attendent qu'un chevalier leur donne un baiser d'amour pour reprendre forme humaine. http://www.fontainebleau-photo.com/2012/04/sentier-denecourt-n10-le-rocher-davon.html
J'ai également trouvé

L’abonnée des mauvaises nouvelles
                           Il y a encore peu de temps de ça, les habitants de Bois-le-Roi croyaient qu’une biche blanche (ou une Dame Blanche) apparaissait au sommet de la Butte Saint-Louis quand un événement grave se préparait. Jusqu’ici, je n’ai découvert aucune mention d’un quelconque témoignage évoquant un présage de ce type, même si certaines personnes auraient aperçu l’animal durant la fin des seventies. De plus je ne parviens toujours pas à comprendre la relation qui existe entre cette tradition et le récit historique plus ou moins légendaire attaché à ce tertre. http://traditionsetlegendesdeseineetmarne.blogspot.fr/2009/05/canton-de-fontainebleau.html
 

 

 

  Vous trouverez toute mes randos de la journée en cliquant sur le lien ; https://randosacaudos.blogspot.com/p/blog-page_3.htm