mardi 2 août 2022

Promenade N-S & M - N° 47 Montbarbin – Crécy la Chapelle – Esbly

J’ai repris mes grandes promenades dans le Nord de la Seine & Marne en modifiant l’itinéraire. On parle d’une quatrième vague de covid 19, pour fin juillet ou début Aout, et l’on pense à un nouveau confinement. Jamais je ne finirais mes découvertes dans la vallée des Morins. Au lieu de passer par Paris et rester une heure trente dans le train,  je prends la voiture, et le train uniquement sur quatre ou cinq gares. 

Mon départ en voiture se fait de Montbarbin. Petit hameau se trouvant sur la D 934 à quelques kilomètres de Crécy la Chapelle. J’ai choisi cette petite gare en espérant des places de stationnements gratuites. Devant la gare nous trouvons un petit parking.

Parcours de Gare en Gare. Ligne P. De Paris prendre un transilien omnibus pour Meaux, s’arrêtant à Esbly. Prendre la correspondance Esbly-Crécy la Chapelle. Un train toute les heures.

Horaire au départ de Esbly ; https://www.transilien.com/fr/les-fiches-horaires/resultats/?completeDayResearch=false&date=2021-07-09&departure=Esbly&destination=Cr%C3%A9cy-la-Chapelle%20(Cr%C3%A9cy-la-Chapelle)&endTimeSlot=18%3A00&errors=&idStopPointDestination=stop_point%3AIDFM%3AmonomodalStopPlace%3A47894&idUic7Departure=stop_area%3AIDFM%3A68653&startTimeSlot=08%3A00

Horaire au départ de Crécy la Chapelle ; https://www.transilien.com/fr/les-fiches-horaires/resultats/?date=2021-07-09&departure=Cr%C3%A9cy-la-Chapelle&destination=Esbly%20(Esbly)&endTimeSlot=18%3A00&idStopPointDestination=stop_point%3AIDFM%3AmonomodalStopPlace%3A47322&idUic7Departure=stop_area%3AIDFM%3A68293&startTimeSlot=08%3A00&completeDayResearch=false&errors=

 

Carte IGN          Trace GPS & Topo sans Commentaires           Trace Randogps

Le code mobile de cette randonnée est b346286

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Km     Temps    Arrêt     V/d       V/g       Dénivelé

28       4h45       0h30     6           5,4           411

Juillet 2021

Sortons de la gare et prenons le boulevard sur la gauche, passons la ligne SNCF, au feu tricolore prenons sur la droite la D 934 (avenue de l’ensoleillée), puis à gauche, la rue cimentée du Tertre qui monte fortement le long d’un fossé. Nous sommes sur un balisage jaune. L’allée se divise en deux devant un tertre avec une croix, prenons à droite. De cet endroit nous une belle vue sur la vallée du Grand Morin [La vallée du Grand Morin, surnommée la vallée des peintres, a inspiré nombre d'artistes réputés du XIXe siècle, comme Toulouse-Lautrec, Van Gogh et Corot. Les charmants villages de Crécy-la-Chapelle et de Villiers-sur-Morin, nichés au bord de la paisible rivière ponctuée de lavoirs et de moulins, offrent au regard des promeneurs et amateurs de peinture des vues à la fois pittoresques et photogéniques. Un parcours artistique, ponctué de chevalets, permet de découvrir les différents endroits où des artistes renommés ont puisé leur inspiration. https://www.france-voyage.com/tourisme/vallee-grand-morin-1490.htm] [Le Grand Morin, Il est couramment admis que les sources du Grand Morin se situent sur la commune de Lachy. Un petit cours d'eau nommé « Ruisseau de l'étang de la Morelle » relie les étangs de la Morelle aux sources du Grand Morin. SANDRE localise néanmoins la source du Grand Morin au niveau des étangs de la Morelle, sur la commune de La Villeneuve-lès-Charleville. Le Grand Morin se jette 118,2 kilomètres plus loin dans la rivière Marne à Condé-Sainte-Libiaire (à l'est de Marne-la-Vallée). Un bras moins important conflue avec la Marne plus en aval, en limite séparative des communes de Lesches et Esbly, les deux bras et la Marne formant ainsi l'« île de Condé ». C'est la plus grande rivière après la Marne, de la région naturelle de la Brie, avec son jumeau septentrional le Petit Morin (débit moyen moitié moindre de celui du Grand Morin). Son importance anthropique est telle qu'elle a donné son nom à un des terroirs de la Brie : « la Brie des Morins » et en a structuré l'occupation humaine depuis l'Antiquité (orientation des voies de communication et urbanisation francilienne dite « en doigt de gant » le long de la vallée). Son tracé est orienté dans le sens est-ouest, avec un parcours très sinueux de 43 km dans le département de la Marne, puis de 77 km en Seine-et-Marne. En plusieurs endroits, le cours de la rivière se divise en deux bras, formant de petits îlots sur des distances assez courtes (La Celle-sur-Morin, Coulommiers, Jouy-sur-Morin, La Ferté-Gaucher). Wikipédia]. Après le tertre la rue fait fourche prenons la rue du Fresne sur une cinquantaine de mètres, puis à gauche le chemin des Brebis (rue mal bitumée desservant quelques maisons) nous sommes sur un balisage jaune. De bitume nous passons à chemin dans les champs, au carrefour prenons à droite, le chemin sur le plateau. Du bord de la colline nous longeons la vallée du Morin. Le chemin fait deux coudes et débouche à l’entrée du village de Mont-bercy, coupons la D 33, poursuivons en face. Le bitume tourne sur la gauche poursuivons tout droit le chemin de terre dans les champs. Alternance de bois et de champs, le chemin fait fourche nous poursuivons tout droit un chemin très herbeux. Notre chemin butte sur un chemin formant Té devant les grillages des jardins de propriétés, prenons à gauche, nous débouchons sur la D 85 (route de Férolles) que nous prenons à droite, nous suivons le GR1, le PR de la Venise Briarde & un balisage violet. La départementale fait fourche prenons à droite la rue des Chantrennes. Laissons les rues adjacentes. Nous abandonnons le GR et le balisage violet lorsqu’il tourne à droite et le PR lorsqu’il tourne à gauche, poursuivons tout droit, la rue devient chemin cimenté avec des marches, nous descendons vers Crécy la Chapelle. Nous débouchons rue des Baulnes que nous prenons à gauche, puis à droite les petits escaliers (peut être la fin de la rue Saint Fiacre, coupons la rue Nationale (D 934), prendre en face la rue de La Chapelle (D 235) en direction de Crécy Centre. [Le nom de Crécy-la-Chapelle existe depuis le 1er octobre 1972. À cette date, la commune de Crécy-en-Brie a fusionné avec celle de La Chapelle-sur-Crécy, et a pris le nom de Crécy-la-Chapelle. "Crécy" désignait le résidu de la fabrication du fer, il y avait des forges au dessus de la ville de Crécy. "La Chapelle" fait allusion à un oratoire puis à une chapelle qui précédait l'église paroissiale dédiée à Notre-Dame de l'Assomption (le vocable « Notre-Dame » désigne la Vierge Marie situé à la chapelle sur Crécy. L'endroit aurait été habité dès l'époque néolithique. Selon la légende, Crécy aurait été fondé en 930 av. J.-C. par le "duc d'Hibros" venu en Gaule à la tête de 2 000 Sicambriens. La rive gauche du Grand Morin aurait été le berceau du village, puis il se serait déplacé sur un petit îlot, fortifié pour l'occasion. En 277, l'empereur Aurélien serait passé par Crécy plusieurs fois en utilisant la grande voie romaine qui relie Senlis à Troyes. En 861 les Normands pillent, saccagent et brûlent Crécy, Meaux, Melun et toute la région. Vers le Xe siècle, la terre de Crécy fut donnée aux Bouchard, comtes de Melun, de Paris, de Corbeil et de Vendôme, qu'on dit apparentés aux Montmorency. C'est à partir des IXe et Xe siècles que fut édifiée la première forteresse. Isabelle/Elisabeth, comtesse de Crécy, apporta la ville en dot à Guy le Rouge de Montlhéry, comte de Rochefort. Guy et son fils Hugues de Crécy, se joignant aux ennemis du roi Philippe Ier de France, dotèrent Crécy d'une redoutable défense. Il fit grandir le village qui devint ville et le fit entourer d'un fossé alimenté par l'eau du Morin. Outre le château, il fit construire un formidable rempart double, flanqué de 99 tours, dont certaines existent toujours. Quatre portes voûtées avec pont-levis permettaient d'y entrer : la porte de Meaux, la porte de la Chapelle, la porte de Dame Gilles et la porte Marchande qui a été supprimée au XVIIe siècle. La rébellion étant finalement matée par Louis VI, celui-ci confisqua les terres. Hugues de Crécy se retira alors dans un monastère, où il termina ses jours. À sa mort, sa sœur Lucienne de Rochefort (sœur d'Hugues de Crécy et 1re femme, répudiée, du roi Louis), mariée à Guichard III de Beaujeu, hérita de ses biens, reprenant ainsi les terres de Crécy. La ville passe ensuite aux mains de leur fils Humbert III de Beaujeu, qui partit pour la Terre sainte. Le domaine appartint ensuite à Robert II, comte de Dreux et de Braine, petit-fils de Louis VI. Crécy est ensuite possédée par Thibaut V de Champagne-Navarre, puis par son frère Henri III de Champagne. À la mort de ce dernier sa fille Jeanne de Champagne en hérita. Le domaine fut ajouté à la Couronne de France, en 1284, lors du mariage de la comtesse-reine Jeanne avec Philippe le Bel. Cependant les Châtillon ont pu conserver des droits sur Crécy et Crèvecœur-en-Brie, puisque le connétable Gaucher V en est dit le châtelain et qu'il les échangea en 1289/1303 avec le roi Philippe contre le comté de Porcien. Sa situation, à la frontière de la Champagne sur la route de Troyes, et surtout sur une voie d'eau alors navigable, favorise le commerce et en fait une étape où les marchands, allant de foire en foire, s'achalandent au passage en productions locales. Le dynamisme des commerçants de Crécy est un héritage dûment conservé puisqu'aux XIIe et XIIIe siècles, on comptait des fabriques de peaux, de laine, de draps, le commerce des bestiaux et du bois, la production de vins. Des quais et un port avec une porte marchande, qui disparaîtra durant la première moitié du XVIIe siècle, existaient le long des brassets et au bord de la rivière. Au commerce florissant s'ajoutait, au XVIIe siècle, une population de magistrats, notaires, etc. En 1358, la ville est touchée par la Grande Jacquerie. Le 4 juin 1392, Charles VI donne Crécy à son chambellan Bureau de La Rivière, qui reçut aussi Croissy et Gournay. À partir de 1400 Crécy, qui reste fondamentalement un bien de la Couronne, devient souvent l'apanage de différents membres de la famille royale. La reine Isabeau le reçoit en février 1427 d'Henri VI d'Angleterre, avec Brie. Le château délaissé, mal entretenu devint difficilement habitable et commença à tomber en ruine. En 1429, Jeanne d'Arc et Charles VII traversent la ville au retour du sacre. En 1436, les Anglais s'emparent de la cité, puis les Armagnacs et les Bourguignons s'en disputent la possession. Plus tard, les Écorcheurs essaient de s'en emparer. Charles VII donne en avril 1441 tous les revenus de la ville à son fidèle Denis de Chailly, sire de Chailly, Bourron et La Motte-Beauvais de Nangis, bailli de Meaux. La seigneurie revient à la Couronne en 1465, date à laquelle Louis XI la cède à Antoine de Chabannes, Grand-maître de France, comte de Dammartin-en-Goelle et sire de St-Fargeau, qui la possède jusqu'à sa mort en 1488. Le 23 septembre 1522, Louis Poncher, trésorier de France, ou ses héritiers l'acquièrent pour 40 000 livres tournois, avec les terres et seigneuries de Moret, Brie-Comte-Robert, la Ferté-Alais, Torcy et Tournan, que le roi François reprendra en totalité le 12 août 1528 en échange d’Orbec-en-Auge. Catherine de Médicis la possède de 1562 à 1589, Gabrielle d'Estrées en 1595, puis le duc de Vendôme, son fils, vers 1614. En 1574. En 1635, Louis XIII fait effectuer les réparations du château et des fortifications. En 1641, le roi Louis y fonde un couvent, le domaine appartenant depuis 1640 à Pierre-César du Cambout, marquis de Coislin (1613-1641). Les Coislin possédèrent Crécy jusqu'au 16 août 1720, où Louis XV le reprit à l'évêque de Metz Henri-Charles. En 1674, un établissement charitable fut fondé par quatre femmes de Crécy-en-Brie. Cette fondation avait pour but d'instruire les jeunes filles pauvres et d'assister les malheureux. François-Joseph de Béthune-Chârost, marquis puis duc d'Ancenis son père le duc de Chârost et d'Ancenis Paul-François de Béthune, puis François-Joseph Ménage de Mondésir), également sires de La Chapelle-sur-Crécy, sont les derniers seigneurs engagistes de Crécy. Le 8 avril 1762, la terre de Crécy cesse d'appartenir à la Couronne. Louis XV, après l'avoir récupérée sur Ménage de Mondésir, la cède avec d'autres possessions (Gisors, Pontcarré, le comté d'Armainvilliers dont Tournan) au comte d'Eu (1701-1775 ; petit-fils de Louis XIV), en échange de la principauté de Dombes. Le comte d'Eu lègue en 1775 à son cousin germain le duc de Penthièvre (1725-1793 ; autre petit-fils de Louis XIV et grand-père maternel de Louis-Philippe), qui sera le dernier seigneur de Crécy. Crécy traversera la Révolution française sans troubles importants mais, à la suite d'une grave crise économique, deux industries seulement subsistèrent, celles de la tannerie et du bois. Lors de la campagne de France les armées coalisées occupèrent la ville durant 9 jours. Les camps étaient établis dans les prés de Saint-Martin et de la Couture. Les occupants pillèrent, volèrent et maltraitèrent les habitants qui se révoltèrent, mais devant une telle force, ils se réfugièrent dans la forêt de Crécy où les envahisseurs n'osèrent les poursuivre. La ville faillit toutefois être brûlée. Wikipédia]. Juste avant le petit pont franchissant un bras du Grand Morin, nous prenons à droite le Mail des promeneurs, sur la droite passons la barrière longeons le bras d’eau. Nous trouvons un petit pont (peut être la sente des Baulnes que nous prenons à gauche faisons le tour des bâtiments. Nous arrivons place de la Mairie, contournons par la droite cette dernière, nous apercevons le Beffroi du XIXe siècle [construit sur une tour du XIIe. Il servait de tour de guet pour prévenir d'éventuelles attaques ennemies. Il abrite des cloches datées de 1624. Sa construction en briques rouge lui donne une couleur particulière.
Le beffroi est situé en entrée de ville à l'emplacement d'une tour de l'enceinte médiévale construite par Hugues de Monthléry. La construction de cet édifice (consécutive à la démolition de l'ancienne mairie) avait pour but de ré-équiper la ville avec une horloge publique.
http://www.petit-patrimoine.com/fiche-petit-patrimoine.php?id_pp=77142_5] Faisons demi tour prenons à la fourche la rue du Marcher, puis la place du marcher, prenons juste avant le bras du Grand Morin le quai des Tanneries sur la droite, J’ai trouvé intéressant de relayer l’histoire de la
ville au travers le travail des élèves de l’école primaire ‘’Le verger d’Elisa Ecole Montessori Elisa [Au XVIème siècle, il y avait déjà des tanneurs à Crécy la chapelle. Le métier de tanneur consiste à partir d’une peau morte de caprin, d’ovinou de bovinà produire du cuir. Le cuir sert à fabriquer des chaussures, des manteaux, des vêtements, des harnachements pour les animaux ou des cuirasses pour les guerriers. Il y a 4 étapes pour tanner une peau : La première étape est le travail de la rivière. Le travail de la rivière correspond au nettoyage des peaux pour enlever les saletés. La peau brute en poil se nomme cuir vert. Ensuite, on plonge les peaux dans un bain de chaux. Cela s’appelle le pelanage. L’ébourrage est le fait d’enlever les poils. On finit par l’écharnage qui permet de retirer le tissu sous-cutané et la graisse avant de les relaver dans la rivière. Le tannage ; Le mot tannage vient du tan qui est une écorce de chêne que l’on écrase pour faire de la poudre. Pendant cette étape, le cuir devient imputrescible car les produits qu’on utilise, rentrent dans la peau. Il existe des tanins végétaux et minéraux. Pour les tannins végétaux, on creuse des fosses pour y mettre les peaux et le tan. On renouvelle le tan périodiquement. On laisse la peau de veau de 6 à 8 mois et de bœuf environ 2 ans dans les trous. Plusieurs expressions sont nées de ce travail : « Il faut du temps au tan » et l’expression familière «tanner quelqu’un». En ce qui concerne les tanins minéraux, ils existent depuis l’antiquité. Mais c’est à la fin du XIXème siècle que le tannage au chrome apparaît. Le temps de préparation diminue et n’est plus que de quelques jours voire quelques heures. Ensuite, ils font sécher le cuir et le tape avec un maillet. Autrefois, le travail des tanneurs s’arrêtait là. Ils donnaient aux corroyeurs le cuir. Le corroyage ; Corroyer signifie parer, apprêter. Le corroyage est une longue étape qui rend le cuir imperméable et plus fin. Le cuir peut être manipulé jusqu’à 200 fois. Le finissage Le finissage donne son apparence au cuir. Les métiers des tanneurs faisaient travailler les bouchers, les bûcherons qui fournissaient l’écorce du tan et les meuniers, qui réduisaient cette écorce en poudre –certains moulins s’étaient spécialisés, mais la mouture du tan pouvait être une activité complémentaire à celle de la farine. En aval, les métiers étaient nombreux, citons entre autres les corroyeurs qui préparaient le cuir à différents usages, les ceinturiers, les bourreliers, les gantiers, les faiseurs d’étui ou les teinturiers. C’était donc une activité économique importante pour une ville. A chaque ville son quartier des tanneurs.  Elisa Vincke http://www.patrimoine-environnement.fr/wp-content/uploads/2019/05/PJP-Montessori-Classe-primaire-verticale.pdf  dans le bout de la rue nous quittons le bitume pour suivre tout droit le chemin de ronde le long du bras d’eau, passons par le petit pont, nous arrivons dans la ruelle pavée du chemin de ronde. [(Nous le faisons en sens inverse. ) Passage du Guet : partant de la rue Dam' Gilles (qui tient son nom, comme son pont d'ailleurs, d'un ancien seigneur créçois : le damoiseau Gilles de Cuisy, d'où l'écriture élidé de « Dam » - une erreur fréquente est d'écrire « Dame Gilles »), à côté d'une maison où logea le peintre Corot (plaque), une entrée passant par un porche bas débouche sur une étroite ruelle pavée, zigzaguant entre deux anciennes tours de la première ceinture (d'où son nom), pour rejoindre une passerelle sautant un brasset du Grand Morin typique de Crécy.] Nous débouchons rue Dam Gilles que nous prenons à droite. Nous trouvons après le N° 17 un petit passage sans issu pavé menant à un bras d’eau. [Crécy la chapelle est aussi nommée la Venise Briarde car la ville est traversée par des canaux et des rivières. L’histoire de la ville et son développement économique sont inséparables de l’eau. Il y a eu deux ports, des moulins et des tanneurs jusqu’à leur déclin après la révolution française. La rivière a permis à chaque propriétaire d’avoir des lavoirs. Elle permet actuellement de déployer le tourisme. Après le pont Dam-Gilles, à Crécy, avant 1873, il y avait 2 ports: un port marchand et un port au bois grâce à la voie d’eau du Grand Morin. Le port marchand était situé sur la rive droite et le port au bois sur la rive gauche. Au port marchand, on trouvait les productions locales (peaux, laines, draps, vin). La famille Roëser a créé la scierie en 1778. Elle existe toujours. Ils ont commencé en étant fabricant de tonneaux. En 1881, à cause de l’épidémie de phylloxéra qui attaqua les vignes d’Ile-de-France, elle décida d’arrêter définitivement la fabrication des tonneaux et de se tourner définitivement vers leur scierie. La famille Roëser utilisait le port pour le bois flotté. Le bois était transporté par péniche ou par flottage jusqu’à la scierie. Il provenait de la forêt de Crécy. Vers les années 1908,les ports disparaissaient. Jules Thirot A Crécy. http://www.patrimoine-environnement.fr/wp-content/uploads/2019/05/PJP-Montessori-Classe-primaire-verticale.pdf] Revenons dans la rue et poursuivons la rue Dam Gille. Nous arrivons au carrefour entre la rue Serret (bienfaiteur de la ville) et Du Barrois dans l’angle de la rue sur une maison nous trouvons un médaillon et une plaque. [Charles Étienne Louis Camus, né à Crécy-en-Brie le 25 août 1699 et mort au Louvre, à Paris, le 4 mai 1768, est un mathématicien et astronome français. Fils d'Étienne Camus, chirurgien à Crécy-en-Brie, et de Marguerite Maillard. Il a fait ses études au collège de Navarre de l’université de Paris. Professeur et secrétaire perpétuel à l’Académie royale d'architecture, examinateur des ingénieurs et du corps royal de l’artillerie de France, examinateur au concours d'entrée à l’École royale du génie de Mézières (1748-1752), il est notamment l’auteur d’un Cours de mathématiques qui sera longtemps utilisé. En 1736, il participe avec Pierre Louis Moreau de Maupertuis, Alexis Claude Clairaut et Pierre Charles Le Monnier à l’expédition de Laponie pour déterminer « la figure de la terre » en arc de méridien. Il est élu membre de l’Académie des sciences en 1727 et de l’Académie d'architecture en 1739, et il est également membre la Royal Society britannique. wikipédia]. Prenons sur la droite de cette maison la rue de Penthièvre [Dernier seigneur de Crécy, descendant de Louis XIV. Il fut d’une Grande générosité et bienfaiteur pour la ville, il fit construire l’église Saint Georges de 1770 à 1782 à la place de la chapelle de l’ancien château en ruine. Panneau d’information]. Nous passons un bras du Morin ou nous pouvons admirer d’un coté un lavoir de l’autre la roue d’un ancien moulin [En 1748, Crécy La Chapelle, Il y en avait 5 moulins en 1748. C’était une activité économique importante pour la ville. Le moulin de Voulangis-Le moulin de la Chapelle (1226-moulin à pot puis restaurant en 1975) - Le moulin de Crécy – Penthièvre - Le moulin de la Maltournée ou moulins Nicole(Slava)-Le moulin de Serbonne. A cause de la construction des moulins, le niveau d’eau du Morin était surélevé. L’activité des ports gênait l’activité des moulins parce que les troncs qui flottaient, pouvaient se casser ou être mal dirigés. Les Moulins servaient à faire de l’huile de noix et de la farine et du tan. Il y avait aussi des moulins à drap. Le Nôtre modifia le moulin de La Chapelle à huile pour créer un moulin à pots qui servait à alimenter des bassins, des cascades, des fontaines et des jets d’eau du château de Crécy la chapelle. Les moulins patrimoine essentiel de Crécy ! Le difficile métier de lavandière ! A crécy la chapelle, il y avait un grand nombre de lavoirs. Certains lavoirs flottaient sur l’eau et avaient un système d’engrenage pour pouvoir les ramener sur la rive. Pour une lavandière le travail était très dur parce qu’il fallait travailler par tout temps : l’hiver l’eau étant très froide, cela faisait mal aux mains. Plus elle lavait de linge, plus elle gagnait d’argent. Les lavoirs étaient à l’origine à ciel ouvert et certains furent couverts vers le XIX siècle. Les lavandières ont apprécié cette action. Certaines lavandières travaillaient pour plusieurs personnes et d’autres pour une famille en particulier. C’était aussi un lieu de rendez-vous pour se partager les nouvelles du moment. Dans les années 1960, les lavandières disparaissent peu à peu à cause de l’arrivée de la machine à laver. Maël Jarrige. http://www.patrimoine-environnement.fr/wp-content/uploads/2019/05/PJP-Montessori-Classe-primaire-verticale.pdf]. Nous arrivons à l’église saint Georges [Eglise Saint-Georges Saint Louis L'église actuelle a été édifiée entre 1779 et 1781. Le clocher est une réutilisation de la tour de l'ancien lieu de culte, construit en 1216. L'inscription sur la façade correspond à un écrit révolutionnaire indiquant que l'église a été fermée au culte pendant la période révolutionnaire. la façade est percée d'un portail rectangulaire et surmonté d'une inscription latine signifiant "temple de la Raison et de l'Etre suprême", placée sous un cordon mouluré couvert de tuiles et encadré par deux consoles sculptées, elle-même coiffée d'un oculus. chaînage d'angles autour de la façade. https://www.patrimoine-religieux.fr/eglises_edifices/77-Seine-et-Marne/77142-Crecy-la-Chapelle/172058-EgliseSaint-Georges-et-Saint-Louis]. Reprenons les rues de Penthièvre, puis de Dam Gilles sur la gauche, passons le pont au dessus du Grand Morin au carrefour nous prenons sur la droite de la route de Melun (D 235)en limite de Volangis c’est également une intersection de balisages jaunes, La Venise Briarde, Crécy la Chapelle à Esbly, & le PR des Trois Châteaux . Dans le virage de la D 235 prenons le chemin carrossable (chemin vert) restant à plat le long de la vallée du Grand Morin. Il dessert quelques maisons, espacées par des prairies et des plantations de peupliers balisage jaune. Le chemin en stabilisé se termine par une sorte de parking devant un terrain pour gens du voyages sédentaires, poursuivons dans les champs, il devient herbeux. Nous sommes sur un balisage jaune. Au carrefour prenons le chemin de gauche, nous arrivons devant des maisons isolées (balisage jaune et balisage bleu). Au carrefour à prendre à droite, le chemin fait fourche prenons comme le balisage la branche de gauche, (rue du Val). Attention le balisage, nous informant que nous tournons à gauche se trouve sur un poteau au niveau du chemin. Nous grimpons, passons une maison de villégiature, et débouchons dans Voulangis,  par le chemin devenu rue du Val, dans le quartier de la ronce, prenons comme le balisage jaune, la rue de la Ronce sur la gauche, (Un raccourci ; poursuivre tout droit la rue de la ronce) quittons le balisage bleu et prenons sur la droite la rue de l’Orme, coupons la ruelle de la jolie, puis la rue de Villiers, nous sommes toujours sur le balisage jaune. Après le N° 17 nous prenons la ruelle intra-muros du Rondet, le sentier serpente entre des murs (Attention ne pas entré dans la propriété privée dont les portes ont disparues, notre chemin tourne sur la droite dans ce chemin dont les herbes vont jusqu’au genoux. Nous débouchons dans le quartier du Bout du Haut (Quartier de Volangis) prenons la rue sur la gauche, et 200m plus loin le sentier de la Mare Pottier (rue sans issu) (balisage bleu et balisage jaune, sur la droite. Quittons le bitume et continuons tout droit le chemin dans les champs, nous sommes toujours sur un balisage jaune. Nous longeons la lisière des bois. Le chemin devient un peu moins visible par des hautes herbes, il tourne à l’équerre sur la droite. Nous ne rentrons pas dans la foret, suivons le chemin le long du bois, comme le balisage jaune, nous tournons à gauche et arrivons sur un carrefour avec un chemin empierré et un mur. Une branche du balisage jaune prend à droite (branche rejoignant la gare de Montbarbin et formant un raccourci.) Poursuivons le balisage jaune longeant le long mur de la Ferme des Dames de Chelles. Nous débouchons rue du Touarte que nous prenons à droite. Nous longeons le long mur de la ferme des Dames de Chelles (nous sommes à Villiers sur Morin) [Le Château des dames de Chelles, situé au haut du village s’appelait au 16° siècle « la grange à l’abbaye » (en référence à l’abbaye de Chelles). Il a appartenu à la fin du siècle précédent à Mlle Malvina La Perre de Roo, fille d’un colombophile (commandeur de l’ordre de la couronne d’Italie) qui a été mêlé à notre histoire nationale en donnant à la France les pigeons voyageurs pour le service de dépêches pendant le siège de Paris en 1870. http://pif.rando.free.fr/pifphotos/rand0506/pif-ptm20060611.htm À l’emplacement actuel du château (ferme de Chelles) se situe le plus ancien village gaulois identifié. Son nom était LORCIENNE(S) ou l’URSINE. Cette terre seigneuriale appartenait à l’abbaye de Chelles qui la garda jusqu’à la révolution. Toutefois il existait, à côté de petits fiefs, laïques ou non, dont les chanoines du chapitre de Meaux étaient les gros décimateurs. Ils relevaient des comtes de Champagne et de Brie, et à partir de la réunion de ces provinces à la France en 1285, au roi qui avait un château à Crécy. https://www.villiers-sur-morin.fr/histoire-villiers-sur-morin/] Descendons la rue (balisage jaune).Nous passons devant la grille ou malheureusement nous n’apercevons pas le château des Dames de Chelles, quatre boîtes aux lettres indiquent que le bâtiment a été réhabilité en appartements. Poursuivons notre descente le long du mur végétalisé avec du lierre, nous passons une petite porte dont l’appareillage en pierre est impressionnant. Sur la gauche après les prairies, nous avons en 2021 une maison, à l’angle de cette dernière un petit chemin. (C’est ici que l’on peut rejoindre la gare de Montbarbin pour juste une petite rando). Prenons le sentier intra muros sur la gauche, passons les poteaux empêchant aux véhicules à moteur de passer, nous serpentons entre les clôtures, dans l’angle d’un mur en pierre un lavoir en bordure du ru de retz [vers 1675 Le cardinal de Retz vient visiter le domaine des Dames de Chelles, il s’égare dans ce ravin et parvient jusqu’à une source. De la pointe de son stylet, il grave le nom « Retz » sur la pierre qui formait alors la voûte. Cette pierre a aujourd’hui disparu, mais la source porte depuis le nom de Fontaine de Retz. Sur le panneau d’information nous trouvons des représentations de tableaux de différents peintres représentant la source et le lavoir]. Poursuivons notre sentier mal empierré, nous débouchons dans la grand rue que nous prenons à droite, (nous sommes sur le chemin des peintres due la vallée du Morin) [La vallée du Grand Morin, surnommée la vallée des peintres, a inspiré nombre d'artistes réputés du XIXe siècle, comme Toulouse-Lautrec, Van Gogh et Corot. Les charmants villages de Crécy-la-Chapelle et de Villiers-sur-Morin, nichés au bord de la paisible rivière ponctuée de lavoirs et de moulins, offrent au regard des promeneurs et amateurs de peinture des vues à la fois pittoresques et photogéniques. La Vallée des peintres du Grand Morin, de Corot à Dunoyer de Segonzac, entre Villiers-sur-Morin et Crécy-la-Chapelle, la petite Venise briarde. https://www.france-voyage.com/tourisme/vallee-grand-morin-1490.htm . Sous le Second Empire, commencèrent à  arriver les artistes  attirés par la qualité de l’environnement. Le peintre Amédée SERVIN, né en 1820 à  Paris, eut le coup de foudre pour le Pays Créçois, avant de devenir la « Maître de la vallée du Morin ». Amédée SERVIN, élève de DROLLING, camarade d’atelier de HENNER, ULMANN, BAUDRY puis de DIAZ, DUPRE, ROUSSEAU et MILLET, invitait ses condisciples à  Villiers pour partager avec eux sa joie de représenter la vie rurale du Village, de retrouver les lumières toutes en nuances des paysages de la vallée, et de fuir Paris, qui déjà  alors étouffait la plupart des sites de son environnement. Il crée en 1860 le « Cercle Artistique de Villiers » et fait venir de nouveaux peintres et artistes. En 1896, Lili GRENIER, élève de la princesse MATHILDE et modèle de DEGAS, achète une première maison rue du Touarte avant de réunir plusieurs maisons de Montaigu et d’y construire « sa maison ». Elle fut la femme d’Albert GRENIER, élève avec Louis ANQUETIN et TOULOUSE LAUTREC, de Ferdinand CORMON, qui fit venir à  Villiers ses condisciples: Emile BERNARD, Maurice DENIS, TOULOUSE LAUTREC. Suzanne VALADON, élève de HENNER, et son fils Maurice UTRILLO séjournent au petit Mortcerf… La liste est encore longue ! En 1900 Villiers attire les artistes. On y compte sept auberges, soit environ une pour 70 habitants. Certains de ces peintres décorèrent les murs des auberges en règlement de quelques repas bien assurés. Ces oeuvres disparurent progressivement avec le temps ou furent « démontées » par des amateurs « éclairés ». Jules Grenier est né et mort à Villiers (1844-1888), fils d’un modeste vigneron, devint handicapé à la suite d’une mauvaise fièvre typhoïde. Il fut le propagateur de la sténographie en Brie et fonda un cercle de gazettes sténographiques. Son oeuvre principale s’intitule « la Brie d’autrefois », recueil de mœurs et de coutumes de la vallée du Morin, réédité en 86 par les éditions Amatteis. Grenier consacra ses dernières forces à un projet de ligne de chemin de fer entre Esbly en Coulommiers. Il a en partie réussit, le train s’arrête aujourd’hui à Crecy. https://www.villiers-sur-morin.fr/la-vallee-des-peintres/].  Puis à gauche la ruelle Isaac, ruelle sans issu en 2021, à la fin du bitume prenons le premier chemin sur la gauche sentier de Larre 2, (nous sommes toujours sur le balisage jaune). Nous débouchons sentier du pré de la motte faisant Té avec le notre, prenons à droite, laissons sur la gauche un chemin et débouchons sur le chemin carrossable du pré de la motte que nous prenons à gauche. Nous arrivons à une patte d’oie inversée, poursuivons tout droit. Laissons la rue de la Tuilerie sur la gauche un peu plus loin nous avons une intersection de balisage jaune, prenons le sentier des Grains sur la droite, (balisage jaune) nous côtoyons le ru de Dainville. De sentier nous passons à chemin carrossable et débouchons rue du réservoir que nous prenons à gauche. Nous arrivons rue du hameau de Dainville (D 406) que nous prenons à gauche. Dans le virage nous prenons à droite le chemin des Roches (rue bitumée & balisage jaune) en direction de la vallée des peintres du Grand Morin, nous quittons le balisage et prenons sur la gauche le chemin (bitumé à son départ) des Grosses Nelles, il dessert quelques maisons. Nous quittons le bitume pour retrouver un chemin dans des prairies entrecouper de bosquets d’arbres. Le chemin fait fourche, prenons la branche de droite, laissons un sentier sur la droite, nous retrouvons quelques habitations, et une autre grande allée en stabilisée desservant des maisons, nous débouchons sur un chemin carrossable bordé d’un mur en ciment, nous prenons à droite la rue de Bonnetin (balisage jaune). (Nous rencontrons un balisage jaune et rouge souvenir du GRP des Deux Morins). Le chemin fait des coudes à angle droit, et nous débouchons après avoir laissé un chemin sur la droite, rue de Montaigu que nous prenons à droite. Longeons le bois, laissons à la sortie du bois un chemin sur la gauche et longeons un haut mur, prenons sur la gauche le chemin (rue bitumée) des carreaux à Bonnetin. De bitume nous passons à chemin et débouchons chemin des Fourches que nous prenons à droite, nous approchons de l’autoroute, notre chemin tourne à l’équerre, puis fait fourche, nous prenons à gauche. Longeons un profond fossé, on se croirait à la montagne en bordure d’un ravin. Le chemin fait fourche nous ne prenons pas celui de gauche avec son portique, mais le sentier de la fontaine sur la droite, nous longeons le ru de la misère que nous ne voyons pas caché au font du ravin, par la verdure. Descendons quelques marches et nous trouvons un lavoir aménagé loin de toutes habitations. Poursuivons notre descente, le sentier fait fourche, la branche de droite descend rudement vers le ruisseau. Il est peut être préférable de prendre cette branche utilisée par les VTT, jusqu’au ru puis de le suivre sur la gauche. Le chemin sur la carte continue tout droit mais lorsqu’il arrive au niveau des clôtures des habitations il n’est pas entretenu, il a une forte pente, par temps de pluie c'est très glissant. Ne disposant pas de marches, il faut bien faire attention ou l’on se retient, le sentier étant bordé d’épineux et de ronces. Nous débouchons rue de la Picardie (D 8A) que nous prenons à gauche, passons sous l’autoroute, nous longeons le Grand Morin [l'origine du mot "Grand Morin" ne fait pas l'objet d'un consensus scientifique, les toponymes Morin et Mœurs désignent un marais, du mot More qui signifie "marais" en celtique gaulois. Pour d'autres, comme Auguste Longnon, Morin viendrait du lot Mucra, déformation du latin (au IXe siècle, le Grand Morin se nomme Mogra, puis au XIIIe siècle Mucra). Dans les variantes modernes, on trouve aussi l'orthographe "Morain" sous l'Ancien Régime). Les toponymes Morin et Mœurs désignent un marais, du mot More qui signifie "marais" en celtique gaulois. Pour d'autres, comme Auguste Longnon, Morin viendrait du lot Mucra, déformation du latin (au IXe siècle, le Grand Morin se nomme Mogra, puis au XIIIe siècle Mucra). dans les variantes modernes, on trouve aussi l'orthographe "Morain" sous l'Ancien Régime). Il est couramment admis que les sources du Grand Morin se situent sur la commune de Lachy. Un petit cours d'eau nommé « Ruisseau de l'étang de la Morelle » relie les étangs de la Morelle aux sources du Grand Morin. SANDRE localise néanmoins la source du Grand Morin au niveau des étangs de la Morelle, sur la commune de La Villeneuve-lès-Charleville. Le Grand Morin se jette 118,2 kilomètres plus loin dans la rivière Marne à Condé-Sainte-Libiaire (à l'est de Marne-la-Vallée). Un bras moins important conflue avec la Marne plus en aval, en limite séparative des communes de Lesches et Esbly, les deux bras et la Marne formant ainsi l'« île de Condé ». C'est la plus grande rivière après la Marne, de la région naturelle de la Brie, avec son jumeau septentrional le Petit Morin (débit moyen moitié moindre de celui du Grand Morin). Son importance anthropique est telle qu'elle a donné son nom à un des terroirs de la Brie : « la Brie des Morins » et en a structuré l'occupation humaine depuis l'Antiquité (orientation des voies de communication et urbanisation francilienne dite « en doigt de gant » le long de la vallée). Son tracé est orienté dans le sens est-ouest, avec un parcours très sinueux de 43 km dans le département de la Marne, puis de 77 km en Seine-et-Marne. En plusieurs endroits, le cours de la rivière se divise en deux bras, formant de petits îlots sur des distances assez courtes (La Celle-sur-Morin, Coulommiers, Jouy-sur-Morin, La Ferté-Gaucher). sur ses 120 km de parcours, le Grand Morin commence à 185 mètres d'altitude à sa source en région Grand Est, pour finir à 44 mètres d'altitude à son confluent en Île-de-France ; son altitude intermédiaire est à mi-parcours de 100 mètres (point kilométrique 60 du cours, à Jouy-sur-Morin). La rivière connait un cours régulier sans chutes naturelles (la pente naturelle varie de 1 à 2 % seulement) ; les seules chutes sont dues aux ouvrages anthropiques (seuils de retenues de moulins), aux dénivelés du reste très modérés et en pente douce (franchissables en embarcation légère). Le plateau de la Brie (Bassin Parisien) où évolue le Grand Morin est compris entre une altitude de 200 mètres à l'est et 100 mètres à l'ouest ; la vallée de la rivière peut parfois être abrupte et encaissée, surtout dans sa partie amont, avec des différences d'altitude entre le fond de rivière et le haut du coteau de 50 à 100 mètres. Wikipedia]. A une cinquantaine de mètres du pont de l’autoroute, dans un virage de la route, nous trouvons un chemin sur la droite, passons sous le pont SNCF. Nous sommes toujours sur un balisage jaune, longeons la voie ferrée. De chemin des Près, nous passons à rue bitumée des Près, un trottoir pouvant servir de parking pour la gare de Couilly Pont aux Dames permet de marcher en sécurité. Nous débouchons rue Cyprien Borgnon (D934), prenons à droite, traversons la rivière. Nous avons un petit parc avec un magnifique cèdre. Au carrefour poursuivons à droite, nous arrivons devant un nouveau carrefour avec un îlot arboré en forme de triangle. Prenons à gauche nous entrons dans Couilly Pont aux Dames par la rue Pasteur [Le nom Colliacum ou Coulliacum est attesté très tôt dans plusieurs documents administratifs, notamment dans une charte de Charles le Chauve en 853, puis au cours des siècles suivants sous les formes Cuelly, Coully-en-Brie et Couilly. Il s'agit vraisemblablement d'une formation toponymique gauloise ou gallo-romaine. Le second élément est apparemment le suffixe d'origine gauloise āko devenu ACU en gallo-roman et généralement latinisé en -acum, dans les textes. Suffixe locatif à l'origine, il désigne à l'époque romaine la propriété. Albert Dauzat et Charles Rostaing estiment que le premier élément Couill- est issu de l'anthroponyme latin Colius. Michel Roblin pense que Couilly provient du latin collis, « colline ». Le nom de Couilly-Pont-aux-Dames est né du rattachement du village de Couilly au hameau de Pont-aux-Dames, par délibération du conseil municipal le 26 juin 1929. Situé dans la partie est du village actuel, ce hameau s’appelait "Hameau du Rus". Il a changé de nom après l’installation de l’abbaye des religieuses bernardines et est devenu Pont-aux-Dames. Il est question de Couilly dans une charte de Charles le Chauve datant de 853, en faveur de l'abbaye des Fossés qui deviendra plus tard Saint-Maur. En 1096, les religieux de l'abbaye de Saint-Germain-des-Prés qui possédaient des terrains sur la rive gauche du Morin, offrirent à l'église de Couilly des reliques de Saint-Georges qui prit ce saint comme vocable. En 1100, Couilly et Saint-Germain-lès-Couilly formaient deux paroisses distinctes tout en étant à l'origine qu'un seul et même bourg séparé par un pont sur le Morin. Le territoire originel de ce bourg s'étendait loin car Montry et Esbly en ont été séparés pour les ériger en cures au XIIe siècle. Dépendance de la châtellenie de Crécy, Couilly était entouré de fossés de défense. Les seigneurs qui régnèrent sur Couilly sont les mêmes que ceux de Crécy, de Hugues de Montlhéry à la maison de Châtillon jusqu'au rois de France jusqu'au XVIIIe siècle. À cette date, François Boula seigneur de Quincy s'en rendit acquéreur. Le 8 avril 1762, la terre de Couilly cesse d'appartenir à la couronne. Louis XV la cède, avec d'autres possessions, en échange de la principauté de Dombes au comte d'Eu, dont hérite en 1775 le duc de Penthièvre qui en sera le dernier seigneur. Début août 1590, lors du siège de Paris par le roi de Navarre, les troupes de la ligue catholique du duc de Mayenne s'emparent de la Ferté-sous-Jouarre, Meaux, et Couilly où eut lieu un combat afin de venir délivrer Paris assiégée. Couilly souffrit des exactions des diverses troupes durant la Fronde. Près du pont qui sépare Couilly de Saint-Germain existait au début du XIIIe siècle un Hôtel-Dieu, dont les logis furent affectés en 1226 à la fondation d'une abbaye bénédictine de femmes dédiée à Notre-Dame, expliquant l'origine du déterminant complémentaire Pont-Nostre-Dame puis Pont-aux-Dames, l'abbaye ayant été transférée au hameau de Rus (ou Rue) qui est rebaptisé Pont-aux-Dames. Le déplacement de l'abbaye est peut-être lié à une crue de la rivière. En 1590, après la bataille d'Ivry, sa cavalerie légère étant à Charenton, Henri IV ordonna à son maréchal de camp M. de Givry d'aller à Couilly avec 300 ou 400 chevaux et quelques arquebusiers, ainsi que 700 ou 800 reîtres. En effet, ses ennemis, les troupes de Charles de Mayenne envoyées par la Ligue, devront obligatoirement passer à Couilly pour lui faire lever le siège. Le changement de nom de la commune de Couilly en Couilly-Pont-aux-Dames n'intervient cependant qu'à la suite de délibérations du conseil municipal le 26 juin 1929, officialisées par un arrêté du 21 janvier 1930. wikipédia]. Nous passons une maison à colombages, arrivons à une nouvelle fourche prenons à gauche la rue Pasteur, la rue me semble bordée de vieilles maisons. Nous arrivons à l’église Saint Georges [Il existait, au XIe siècle, une église déjà ancienne, et face à cette même église, sur la rive gauche du Grand Morin, se trouvait une autre église qui fut donnée par l'évêque de Meaux Gauthier II de Chambly, en 1096, à l'abbaye de Saint-Germain-des-Prés de Paris ; elle en prit le nom, ainsi que le village : Saint-Germain ou Saint-Germain-sous-Couilly, et Montry et Esbly dépendirent de cette paroisse. Quelque temps après, l'église paroissiale de Couilly, sur la rive droite du Grand Morin, reçut des reliques du saint martyr Georges (dont le corps serait venu d'Espagne vers le milieu du IXe siècle) et prit le nom d'église Saint-Georges.

Histoire de son ancienne abbaye cistercienne.

Hugues de Châtillon, comte de Saint-Paul, seigneur de Crécy, et sa femme Marie d'Avesnes, fondent en 1226, une abbaye, appelée initialement abbaye du Pont ou du Pont Notre-Dame. L'abbaye du Pont-aux-Dames (Pons Dominarum), paroisse de Couilly (châtellenie de Crécy), diocèse de Meaux, était une abbaye cistercienne de femmes. Elle fut établie dans une Maison-Dieu au hameau du Pont à Couilly, sur le Grand Morin, et transférée, par ses fondateurs en 1239, dans le hameau de Rus, qui prit le nom de Pont-aux-Dames ; quant à l'ancien lieu, il porta le nom de Pré de l'Hôtel-Dieu. Gaucher de Châtillon, seigneur de Crécy, cède la châtellenie au roi, en janvier 1289. Et par des chartes de juin, 1294 et 1299, l'abbaye obtint la dîme du pain et du vin dépensée par l'Hôtel du roi, Philippe le Bel, la reine Jeanne de Champagne, ou leur fils aîné, lors de leurs séjours royaux à Crécy-en-Brie, Becoisel-en-Brie (château de Becoiseau), Crèvecœur-en-Brie, ou Villeneuve-le-Comte. L'abbaye constituait un lieu d'internement pour de grandes dames tombées en disgrâce, ainsi en 1774, Madame du Barry y fut exilée après la mort de Louis XV, pour près d'un an. L'abbaye devient bien national à la Révolution, où vendue en novembre 1792, elle subit des dégâts. L'armée prend possession des lieux et la saccage. Le 24 août 1796, l'endroit est acheté par Pierre Roëser de Crécy-en-Brie. Aujourd'hui, on trouve à son emplacement, la Maison de retraite des artistes de Pont-aux-Dames, achevée en 1905. La communauté des religieuses portait : « d'azur à un pont de trois arches et demies d'argent, sur une rivière du même et sur ce pont une Vierge ». wikipédia]. Faisons le tour de l’église par la droite, le chemin gravillonné remonte la rue Eugène Léger nous retrouvons la rue pasteur au niveau du chevet, que nous prenons à droite (nous sommes sur un balisage jaune). Au niveau du parking nous prenons le rue (chemin des Caves) nous sommes sur un balisage jaune et violet. Longeons les barrières protégeant le trottoir et prenons à droite toujours le chemin des caves, cette rue monte légèrement. Après une propriété nous trouvons un chemin sur la gauche (chemin de la croix Saint Fiacre) que nous prenons, nous sortons du village retrouvons les champs. Dans le haut juste à la patte d’oie nous trouvons la croix en fer avec ‘’une pelle et un râteau’’, prenons à gauche la rue de Moulignon sur une centaine de mètres puis le chemin de gauche dans les champs. Nous longeons l’orée du bois de Courcelles, en bordure du chemin nous trouvons quelques noyers. Le chemin tourne à l’équerre sur la droite, et un peu plus loin sur la gauche. Nous débouchons sur un chemin formant Té, nous prenons à droite un chemin bordé d’un fossé ou coule le Ru du Corbier. Le chemin est bordé de merisiers, nous sommes toujours sur le balisage jaune. Nous pénétrons dans les bois, d’un coté du chemin c’est le bois de Courcelles de l’autre du Pré Biquet. Laissons un chemin sur la droite, passons un espace sans arbres en 2021, le chemin fait fourche nous prenons à gauche (balisage jaune). Dans le bois du Pré Biquet le chemin fait un coude nous longeons un mur (nous devons longer l’ancien parc du château de Quincy voisin) Dans le mur nous avons une brèche que nous franchissons, derrière nous trouvons une allée et un parcours de santé. Longeons ce dernier tout droit. Nous débouchons sur une pelouse face au château. [l’origine du nom : Quincy est mentionné sous les formes Villa Quinci en 1165 ; Quinciacum en 1169 ; Quinci en la chatelerie de Miauz et La fort meson et le porpris de Quinci en 1275 ; Le fief de Quincy en 138 ; Quincy lez Meaux en 1448 ; Quincy en Brie en 1541. En 1807, l'ancienne commune de Segy est rattaché à Quincy, et la commune prend alors l'appellation de Quincy-Segy. Un décret du 2 mars 1929 donne le nom de Quincy-Voisins à la commune. Voisins est un ancien hameau de Quincy-Ségy, son nom est mentionné sous les formes Villa de Visines en 1439 ; Voisins, en la parroisse de Quincy au XVIIe siècle ; Voisin en 1757 (Cassini). Voisin (vicinus), comme toponyme, est un dérivé du latin vicus (bourg, village). Il faut attendre l’an mil pour que les sources écrites mentionnent le village. En 1005, une charte d’un évèque de Meaux cite le hameau de Ségy, alors paroisse indépendante. Au milieu du XIIème siècle, le toponyme de Quincy est cité dans plusieurs actes alors que la seigneurie passe dans les mains d’un puissant lignage, les Cornillon qui contrôlent la ville de Meaux pendant tout le siècle. Dans la première moitié du XIIIème siècle, c’est sous l’impulsion de Pierre de Cornillon, mort vers 1250, que Quincy connaît de profonds changements. Les habitations se regroupent autour de l’église Saint-Denis qui vient d’être construite en même temps qu’une maison forte. L’économie du village est agricole : céréaliculture et viticulture assurent les revenus seigneuriaux. Les diverses donations effectuées par Pierre de Cornillon montrent que le terroir produit alors aussi bien du vin blanc que du vin rouge. http://www.quincy-voisins.com/pages/notre-ville/histoire-et-patrimoine/ & wikipédia] [Le château ; Au cours du XVIIème siècle, la famille Sévin fait bâtir le château, qui est plusieurs fois agrandi ou remanié jusqu'à nos jours. En 1712, François Boula rachète la seigneurie à Charles Sévin, dit le Marquis de Quincy. Trois ans plus tard, le nouveau seigneur finance la reconstruction de l'école. Son petit-fils, Antoine François Alexandre Boula de Nanteuil est nommé intendant de Poitiers en 1784. Lorsqu'il est arrêté au château de Quincy en 1794, l'assemblée communale intervient en sa faveur au nom des services rendus par sa famille et obtient sa libération. Son fils, ultraroyaliste convaincu, est maire du village jusqu'en 1830. Le curé de Ségy, Jacques Hébert, a moins de chance pendant la Révolution : il est tué dans la prison de Meaux lors des massacres de septembre 1792. http://www.quincy-voisins.com/pages/notre-ville/histoire-et-patrimoine/ Acheté par la commune en 1988, il a été rénové pour une ouverture au public en 1995. C'est aujourd'hui le centre culturel de Quincy-Voisins avec une médiathèque, un conservatoire de musique et un centre de loisirs municipaux. https://tourisme.seine-et-marne-attractivite.fr/5720393-chateau-de-quincy-voisins] Ici le balisage n’est pas très clair, je le trouve sur une barrière coté parc, mais comme ce n’est pas la trace de la carte, je passe entre la tour et les bâtiments pour rejoindre la trace que j’avais coté cours d’honneur du château. Prenons l’allée face à nous et sortons du château par les grilles.

Ici nous avons le choix soit de couper soit de poursuivre par le balisage jaune.

En sortant du parc nous pouvons prendre tout droit l’allée Germaine Tailleferre (belle rue bordée d’une prairie et de platanes. Coupons la D 436 (avenue du maréchal Foch). Nous arrivons au carrefour avec la rue Benoist (D 85 P) prenons en face la rue Butel. Nous avons retrouvé notre trace.

Si vous poursuivez la trace ; avant les grilles au niveau du passage pour piéton, prenons à droite, une piste cyclable et piétonnes, nous débouchons rue de Boigne, que nous prenons à droite et retrouvons un balisage, au niveau du cimetière la rue tourne à gauche, nous arrivons sur la place du village (parking) sur la droite l’église qui en 2021 se trouve sous un échafaudage. Traversons l’avenue de la république, prenons en face la rue de Meaux, puis à gauche, la rue Tiers. Nous passons devant le Temple [La montée du protestantisme ; Au XVème siècle, Quincy vit la montée du protestantisme dans la région. François Vatable, érudit reconnu et futur professeur au Collège de France, est nommé curé de la paroisse en 1521. Il est alors membre du cénacle de Meaux, un groupe évangélique dirigé par l'évêque Guillaume Briçonnet et Lefèvre d'Etaples. Comme les autres membres du cénacle, il prépare sans doute les esprits à la Réforme protestante qui connaîtra un grand succès dans le pays meldois et notamment à Quincy. Les guerres de religion viennent alors troubler la tranquillité de la communauté villageoise dans laquelle protestants et catholiques cohabitent. En 1562, des calvinistes saccagent l'église. En 1590, les armées de la Ligue catholique attaquent le village qui est défendu par deux forts. Plus d'une centaine de personnes, réfugiées sous les voûtes de l'église, meurent étouffées par la fumée de l'incendie allumé par les ligueurs. Quincy retrouve la paix avec l’accession au trône d’Henri IV. Catholiques et protestants se partagent le village. En 1685, la révocation de l'Edit de Nantes provoque le départ des réformés qui refusent d'abjurer leur foi. L'un d'eux, Étienne Robert, ancien forgeron de Quincy, fonde la ville de Neu-Isemburg, près de Francfort, avec ses compagnons. Il en devient le premier maire en 1701. Le temple protestant construit en 1834. http://www.quincy-voisins.com/pages/notre-ville/histoire-et-patrimoine/] Coupons la D 436 (avenue Foch) prenons en face la rue Colette. Nous quittons le balisage jaune poursuivant la rue et prenons entre les maisons le sentier rejoignant l’aqueduc souterrain de la Dhuys que nous longeons sur la gauche. [L'aqueduc de la Dhuis (également écrit Dhuys) et prononcé est un aqueduc souterrain d'Île-de-France et d'Aisne en France. Construit entre 1863 et 1865 pour alimenter Paris en eau potable à partir de la Dhuis, il parcourt 130 km presque à l'horizontale. Actuellement, il sert essentiellement à fournir en eau le complexe Disneyland Paris et l'est de l'Île-de-France. Wikipédia. (Et cela me fait mal au ventre… Chaque été on nous dit que l’on manque d’eau potable, et on la gaspille pour des manèges … Au départ l’aqueduc il était bien prévu pour alimenter en EAU POTABLE l’Est Parisien, comme l’aqueduc de la vanne alimente le sud. Aujourd’hui l’ l’Est Parisien est alimenté par quoi, la Seine ou le canal de l’Ourcq, Dépollué ? Alors que la Marne et le Grand Morin ne passe pas aussi loin que cela du parc à thémes. L'aqueduc est un ouvrage souterrain, qui capte une partie des eaux de la Dhuis (ou Dhuys), un petit cours d'eau de la Marne et de l'Aisne d'une vingtaine de km de long, affluent du Surmelin. La longueur totale de l'aqueduc varie suivant les sources, entre 129,6 km et 131,162 km. Sa pente est faible : élevé de 128 m d'altitude à son début, il ne descend que de 20 m à 108 m d'altitude à son extrémité, soit une pente de 0,10 m/km, suffisante toutefois pour l'écoulement de l'eau par simple action de la gravité. Son débit moyen est de 22 000 m3/jour. L'ouvrage est, par endroits, constitué d'une conduite en maçonnerie de 2,20 m de hauteur et 1,80 m de largeur, sur une emprise au sol de 10 m de large. De nombreuses parcelles de cette emprise sont la propriété de la ville de Paris. La prise d'eau de l'aqueduc se situe sur la commune de Pargny-la-Dhuys, dans le département de l'Aisne, à 85 km à vol d'oiseau à l'est de Paris. L'ouvrage traverse successivement le sud de l'Aisne, la Seine-et-Marne, la Seine-Saint-Denis, avant de parvenir à Paris par la porte de Ménilmontant et d'aboutir au réservoir de Ménilmontant. L'aqueduc franchit 21 vallées d'une profondeur comprise entre 20 et 73 m au moyen d'autant de siphons. Son parcours emprunte les plateaux de l'est parisien, se terminant sur le massif de l'Aulnoye et la colline de Belleville. Il fait usage de deux grands siphons : l'un entre Dampmart et Chessy pour franchir la Marne, l'autre entre Rosny-sous-Bois et Le Raincy près du plateau d'Avron. Jusqu'à son franchissement à Chessy, l'aqueduc suit plus ou moins le cours de la Marne, en altitude sur sa rive sud. Après Chessy, l'aqueduc oblique vers le nord avant de se diriger vers l'est et Paris. Le 19 juillet 2018, une passerelle reliant Chessy à Dampmart a été ouverte au public, assurant ainsi la continuité terrestre du parcours de la Dhuys depuis son début. Elle a été posée à l'endroit exact où se trouvait le pont-aqueduc en pierre qui franchissait la Marne à cet endroit et qui fut détruit pendant la Seconde Guerre mondiale, en 1940 durant l'invasion allemande. Celui-ci a été remplacé par un siphon immergé. Une partie des pierres restantes de ce pont a été utilisée par le sculpteur Jacques Servières pour sculpter des statues. Wikipédia.] Nous débouchons au carrefour avec les rue Benoist et Braunston, prenons la rue Butel sur la droite (nous retrouvons le balisage jaune). Au carrefour faisons un esse gauche – droite et prenons à droite la rue du Mont, desservant quelques maisons puis devient chemin descendant vers un bois. Laissons un chemin sur la gauche, nous débouchons sur un chemin formant Té que nous prenons à gauche (balisage jaune) nous longeons un ru, faisons un esse gauche-droite et débouchons sur un chemin formant Té, nous prenons à gauche remontons vers voisin et l’ancien hameau des Aulnois. Nous débouchons sentier des Quarterons que nous prenons à gauche, traversons la rue du Pavé des Roizes. Nous quittons le balisage jaune tournant à droite et  poursuivons en face par la ruelle des Chats, prenons à droite le sentier des Prés du Ru. Il dessert quelques maisons, puis devient chemin nous passons entre trois poteaux, traversons un bois et débouchons sur un chemin formant Té que nous prenons à gauche, nous sommes sur le GR 14A. Nous descendons tranquillement vers le canal de chalifer que nous suivons [Le canal de Meaux à Chalifert ou canal de Chalifert long de 12,6 kilomètres coupant plusieurs méandres de la Marne, entre Meaux (au niveau du canal Cornillon) et Chalifert. Les travaux de construction ont débuté en 1837 pour une mise en service en 1846. Il compte trois écluses (à Meaux, Lesches et Chalifert) et un embranchement avec le canal du Grand Morin à Esbly (qui reliait la Marne au Grand Morin à Saint-Germain-sur-Morin). Il comporte un passage en tunnel de 294 mètres. Wikipédia] passons un bras d’eau entre la Marne et le Grand Morin, nous arrivons devant un pont que nous prenons et traversons le canal, quittons le GR longeant ce dernier et entrons dans Esbly par la rue de Condé [C’est vers 1140 qu’apparaît la première mention sous la forme “Capela Esbeliaci” de ce qui n’était encore qu’un hameau de la paroisse de St Germain les (ou sous) Couilly. Esbly a porté plusieurs noms au cours des âges : Abeli, Abelicum, Esbliaco, Esbliacum, E Beli, Ebli, enfin Esbly. La commune porterait son nom actuel d’Esbly depuis 1789. La situation géographique d’Esbly se caractérise par ses nombreuses voies d’eau : la Marne, le Morin, le Canal de Meaux à Chalifert, la branche alimentaire et le rû de Coupvray. Le franchissement de la Marne s’effectuait par un bac payant, celui du Morin par un péage. Certains bâtiments, témoins du passé d’Esbly, ont subsisté au travers des âges. Un premier moulin existait à Esbly en 1228 ; le moulin actuel a été construit en 1530 par la famille Charlet qui habitait le château. La terre d’Esbly est réputée bonne mais difficile à cultiver. Le coteau Nord (actuellement rue des Vignes) produisait dit-on les meilleurs vins de Brie. Un pressoir communal existait d’ailleurs à l’emplacement de l’église. Sur les routes circulent diligences et services réguliers des malles-postes. Une ligne régulière de bateaux-poste sur le canal de l’Ourcq fonctionne à partir de 1820 entre Paris et Meaux jusqu’à … la concurrence du chemin de fer. Un projet de construction d’un chemin de fer de Paris à Strasbourg voit le jour en 1833. https://esbly.org/histoire-et-patrimoine/] Prenons la rue Victor Hugo sur la gauche, laissons la rue de Trévise sur la droite et prenons la rue de la Place de l’église [Une chapelle fut érigée en 1185 par l’Evêque de Meaux, Simon de Lizy. Un chapelain venait officier le dimanche. L’église, présente aujourd’hui sur notre commune, fut rebâtie sur un terrain donné par Monseigneur Charlet, Seigneur d’Esbly. Elle fut inaugurée le 24 juin 1692. https://esbly.org/histoire-et-patrimoine/]. Sortons de la place et prenons la rue Mademoiselle Poulet, puis la rue du Parc sur la droite. Prenons à gauche la rue du Commandant Berthault sur la gauche.Traversons, l’avenue Charles de Gaulle et prenons, la petite rue sur la droite Allée des Commerces, menant à la gare.

De la gare d’Esbly nous avons des trains pour Paris ou Meaux et une correspondance pour Crécy la Chapelle.




 



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