mercredi 2 août 2023

Randonnée Le Plus Loin Possible 2023; Etape 1070 – Mirepeix – Buzy

jeudi 25 mai


CarteIGN     Trace GPS           Trace Randogps

 

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Le code mobile de cette randonnée est b327756 


Km      Temps      arrêt     vd     vg       dénivelé

32         5h40       2h00     5,6    3,7     550+ 460-


IBP 88 HKG


Il faut quitter ce petit nid douillet. Aujourd'hui j'ai trente deux kilomètres à faire, heureusement sans grosses difficultés , seul la fin comporte un peu plus de dénivelés. le GR se trouve dans la pleine en limite de la montagne. Le temps est encore très couvert. Pour l'instant je ne regrette pas d'être sur le chemin des pèlerins. Je reprends ma route d'hier toujours aussi dangereuse en sens inverse, normal c'est la route de Pau. Lorsque j'avais réservé je ne m'étais pas rendu compte que j'étais aussi près de la capitale du Béarn. Satisfait d'avoir trouvé mon gîte, je modifiais la trace du suivant en me demandant combien de kilomètres j'allais faire en plus et ne regarde pas ce qu'il y a après. Tant pis pour la capitale du Béarn, de toute façon fallait faire un choix ; visiter, ou tourner la page des Pyrénées. Cette fois ci je m'arrête à Nay [La commune est drainée par le gave de Pau, le Béez, un bras du gave de Pau, le canal de la Grau, le ruisseau Coudé, le ruisseau de Tutet, et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 9 km de longueur totale. Le gave de Pau, d'une longueur totale de 192,8 km, prend sa source dans la commune de Gavarnie-Gèdre et s'écoule du sud-est vers le nord-ouest. Il traverse la commune et se jette dans l'Adour à Saint-Laurent-de-Gosse, après avoir traversé 88 communes. Le Béez, d'une longueur totale de 24,1 km, prend sa source dans la commune d'Asson et s'écoule du sud vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans le gave de Pau sur le territoire communal, après avoir traversé 4 communes.

Nay est mentionné au XIIe siècle. Son nom béarnais est Nai ou Nay

Les premières mentions de Nay remontent vers 1120 où l’on décrit un bourg ravagé par un incendie. C’est là que les moines de Sainte-Christine de Gabas qui était "un des trois plus grands hôpitaux de la chrétienté " (les deux autres étant celui de Mont-Saint-Bernard et celui de Jérusalem), achètent cette étendue de terre ainsi que le terroir et tous les biens à lui attachés, terres cultivées ou en friches.

Sa position géographique, au pied des coteaux et comportant un gué traversant le gave dans un méandre, explique le choix des religieux : il y passe un chemin menant de Lourdes à Pau par la rive gauche, il contrôle l’accès à la vallée de Ferrières ainsi que l’accès à la vallée d’Ossau par Arudy. Mais la route d’Ostabat puis le col de Roncevaux moins élevé que le col des moines ou le Somport fut privilégiée par les pèlerins et le déclin de Sainte-Christine aurait entraîné celui de Nay.

La bastide est créée en 1302, par Marguerite de Moncade, après avoir établi un contrat de paréage avec l'hôpital Sainte-Christine de Gabas, institution propriétaire du terrain. Marguerite de Moncade (1245-1319) était vicomtesse de Béarn, veuve de Roger Bernard III (1265-mars 1302, 1er comte de Foix-Béarn). Nay comptait alors treize maisons.

Son marché créé par Gaston Fébus (1331-1391) existe toujours. En 1381, par suite d’un conflit entre Gaston Fébus et Jean II d’Armagnac, un incendie ravage la bastide. Des remparts sont construits sur les instructions de Gaston Fébus, ils sont achevés au XIVe siècle.

Paul Raymond note qu'en 1385, Nay comptait cent-huit feux. On trouvait dans la commune un couvent de récollets. L'hôpital dépendait alors de l'abbaye de Sainte-Christine (Espagne).

Les ateliers sont organisés, les corps de métiers sont très diversifiés et spécialisés (cardeurs, tondeurs, fileuses, brodeuses etc.).

La Manufacture royale de draperies et teinturerie à Nay est construite sous le règne d’Antoine de Bourbon et de Jeanne d’Albret, sans doute vers 1558. Située hors de l’enceinte de la ville, au bord du canal du moulin, à l’emplacement de l’actuelle « Maison Mouyen », la « Manufacture de la draperie deus rey et reine » était chargée de produire des pièces de drap, et comprenait un atelier de tissage, regroupant sous un même toit plusieurs métiers, un moulin à foulon et une teinturerie. L’ensemble ne fonctionna que peu de temps et ne se releva pas de la mise à sac de 1569. Il faudra attendre deux siècles pour en voir apparaître une deuxième. Les marchands deviennent très vite les notables de la région et les représentants prestigieux de la cité. Ces marchands vont intégrer également le domaine religieux grâce au système des confréries. La confrérie de Sainte-Anne liée aux tisserands et marchands drapiers sera ainsi très influente et se perpétuera encore longtemps.

Sur le chemin je trouve des pierres avec de troles de striures. Comme si quelques choses les avaient gravées. 

 Avec l’urbanisme caractéristique des bastides on voit apparaître de nouvelles préoccupations. Ainsi, si auparavant le village était ordonné autour de l’église ou du château, la bastide s’agence autour de la place du marché et des halles, donc autour d’un pôle économique.

De plus, le premier étage des halles correspond à la maison commune où se réunissaient les jurats, donc un pôle politique. Le religieux est, quant à lui, à la périphérie.

Enfin l’émergence de cette pré-industrie va également influer sur le visage de la cité. Seule la Maison Carrée, édifice prestigieux de cette époque, a été conservée jusqu’à nos jours. Il s’agit d’un hôtel particulier. Vaste demeure du centre-ville, elle présente une architecture digne des plus grands architectes de la Renaissance avec sa cour intérieure et ses galeries sur quatre niveaux présentant les ordres doriques, ioniques et corinthiens.

Nay eut néanmoins beaucoup à souffrir tout au long de son histoire : le bourg fut détruit en 1543 par un énorme incendie, à l'origine confuse, qui le consuma entièrement. À peine remis, survinrent les guerres de religion, et en 1569, les papistes la pillèrent et les huguenots la reprirent avec vigueur. Parmi les protestants qui émigrèrent, figure un sieur Olivier, ancêtre du célèbre acteur britannique Laurence Olivier. La vieille bastide eut d'autres enfants célèbres, dont De Solano né en 1772 qui reçut la charge de gouverneur des îles Manille. Par la suite, Nay devint une cité très industrielle, spécialisée dans les filatures (Dupont & Dupond), prospéra dans ce domaine à tel point qu'elle fut surnommée le petit Manchester. Plus tard, on voit, notamment pour le XVIIIe siècle, un éclatement des ateliers sur toute la région de Nay et de Pau. La culture du lin est concentrée sur l’axe du gave de Pau. Il s’agit surtout d’une multitude de petits ateliers souvent familiaux. La fabrication des toiles, mais aussi la préparation du lin se fait à la campagne et à domicile. Les tisserands peuvent être également itinérants, mais beaucoup sont également et surtout paysans.

Dans le secteur nayais, les ateliers se trouvent tous dans un rayon de 8 km autour de Nay. Nay fait office de centre marchand. On y trouve néanmoins des manufactures près des cours d’eau spécialisées dans la fabrication des couvertures de laine et des cadis (grosses étoffes de bure). En centre-ville, la Manufacture royale de bonnets à la turque créée par les frères Poey d’Oloron aux environs de 1740 produit ces coiffes en laine exportés en Orient, dans le pourtour méditerranéen. Au début du XIXe siècle, l’industrie traditionnelle de la toile est quasi moribonde. Souvent basée sur des ateliers familiaux, elle doit faire face à la concurrence des étoffes de coton.

La plupart des usines du XIXe siècle de la plaine sont ainsi situées sur ces canaux. Le renouveau du secteur textile du XIXe siècle diffère de celui du XVIe siècle par une caractéristique majeure : au XVIe siècle, c’est le marchand qui est au sommet de la hiérarchie ; au XIXe siècle, il devient secondaire et laisse la place à l’industriel accompagné de l’ingénieur. Le renouveau de la production se fait surtout par l’apport de nouvelles technicités, de modernité mécanique. Ainsi durant tous les XIXe et XXe siècles, des ingénieurs formés aux Arts et Métiers, et des mécaniciens de haut niveau originaires du Nord sont appelés par les Nayais. Ils sont d’abord employés, puis vont très vite fonder leur propre usine. L’activité lainière concerne la fabrication sur Nay de draps de laine, couvertures, cadis, la bonneterie, le béret. Par exemple : l’usine Blancq pour la bonneterie, couverture et béret, qui existe encore aujourd’hui. Une partie est aujourd’hui reconvertie en Musée sur le béret.

L’usine Berchon qui fabriquait le fameux tissu des Pyrénées se trouve également dans le centre-ville. Les industriels deviennent très vite les notables de la cité. Beaucoup seront maires ou conseillers municipaux. Ils vont redéfinir la ville de Nay d’un point de vue urbanistique et vont tout d’abord s’attaquer à la place, peut être jugée trop médiévale. En effet, l’architecture des maisons étaient certainement héritière de la bastide médiévale : deux côtés de maisons de la place centrale sont ainsi rasés, la halle médiévale détruite, une nouvelle mairie-halle voit le jour. Celle-ci est monumentale ; elle regroupe tous les services administratifs, les pompiers, l’école, les gendarmes en plus du marché au rez-de-chaussée. Les allées Chanzy sont dessinées, lointaines cousines des grands boulevards ; le pont est décalé pour être dans le prolongement de la mairie. Une perspective est ainsi réalisée avec la mairie au fond, les allées Chanzy, le pont. La crue de 1826 avait condamné le pont et le pont provisoire construit en 1834 coûtait très cher à la municipalité. Le projet de construction d’un pont solide et définitif est décidé par le conseil général des Basses-Pyrénées en 1828. La construction du pont dans l’axe de la place du marché imposa la démolition des maisons bordant le côté de la place. Ce qui fut terminé en 1869. Toutes ces nouveautés sont l’œuvre de la municipalité pendant les mandats successifs de Paul Rey maire de Nay élu de 1875 à 1919 : l’école primaire supérieure de garçons en 1885 rue des Pyrénées, l’électricité en 1890, l’école de filles en 1896, la maternelle en 1898, l’école primaire supérieure de filles (1909). Enfin à l’initiative des abbés Dupont, la création d’un hospice est amorcé. L’achat de deux maisons contiguës au Moulierats (actuel collège Saint-Joseph) permit bien vite l’accueil de quatorze hommes et femmes âgés et infirmes qui trouvèrent un toit où s’abriter, une table où manger, un asile où se soigner. Les abbés Dupont parachevèrent leur œuvre en édifiant l’hospice Saint Joseph qui fut inauguré au mois d’octobre 1897 après cinq années de travaux. La période antérieure à la construction de la bastide n’a laissé que peu de traces. Il reste néanmoins la motte castrale des seigneurs de Nay située sur les hauteurs de la ville. De la bastide du XIVe siècle, sont conservés le parcellaire et le plan urbain en damier, ainsi qu’une partie des arcades des garlandes de la place du Marché. L’enceinte, primitivement construite en bois, puis reconstruite en galets disposés en arête-de-poisson à la fin du XIVe siècle sur l’injonction de Gaston Fébus, est visible aujourd’hui sur une trentaine de mètres derrière l’église Saint-Vincent. Le reste du mur est en grande partie conservé mais dans des propriétés privées. Quatre échauguettes (une seule présente aujourd’hui) permettaient la surveillance du lieu. Trois portes en fermaient l’accès. Certains documents d’archives signalent des tours qui n’ont, pour l’instant, pas été retrouvées sur le terrain. Malheureusement je n'aurai pas le temps de voir tout cela.

La Maison carrée ou de Jeanne d'Albret fut construite au XVIe siècle. Cet hôtel particulier fut construit dans le style de la Renaissance italienne. Organisé entre place, cour et jardin, il témoigne de la prospérité due à l'activité textile. La Maison Carrée - classée M H - est une merveille d’architecture de la seconde moitié du XVIe siècle. Commencée probablement par un marchand de laine, Pedro Sacaze, elle fut construite finalement par son gendre, François de Béarn-Bonnasse, capitaine du roi Charles IX. Elle est composée de deux corps de logis entre cour et jardin, reliés d’une part grâce à une tour-escalier rampe sur rampe et d’autre part, par des galeries ou loggias superposées. La façade ouest comporte quatre niveaux de galeries présentant les trois ordres antiques (dorique, ionique et corinthien), la façade Est est inachevée avec ses trois niveaux dont le dernier en bois. Restaurée dans les années 1990, elle accueille aujourd’hui le musée de l’Industrie et des expositions temporaires.

La Marie-Halle : l’hôtel de ville construit en 1839 et inauguré par le duc d’Orléans, est une immense halle sur deux niveaux : marché au rez-de-chaussée, services administratifs à l’étage. À l’origine, on y trouvait également la première école des garçons, la gendarmerie et les pompiers.

Je vous laisse lire les activités de la période contemporaine dans wikipédia. https://fr.wikipedia.org/wiki/Nay_(Pyr%C3%A9n%C3%A9es-Atlantiques)

L'église Saint-Vincent fut édifiée aux XVe et XVIe siècles et est classée aux monuments historiques. Le mur ouest date d'avant la bastide, ainsi que la cloche de 1245, qui sonne toujours. Le clocher (33 mètres) fut ajouté en 1520. Elle recèle des tableaux, des statues, un devant d'autel sculpté, la chaire à prêcher datant du XVIe siècle et un bénitier en forme d'enfeu au mur sud, tous classés ou inscrits aux monuments historiques.

L'église possède encore un très bel orgue historique de style baroque commandé au facteur d'orgues Gérard Brunel habitant à Oloron Sainte-Marie en 1673. Sa dernière restauration a été réalisée par Bathélémy Formentelli et a été inaugurée en 2006 par Michel Chapuis et Jean-Paul Lécot. Depuis l'association créée autour de l'orgue organise régulièrement des concerts. Du 5 au 7 juin 2007, Jean-Paul Lécot enregistre, en collaboration avec le haute-contre Dominique Visse, des œuvres de Marc-Antoine Charpentier transcrites pour l'instrument. Wikipédia]. Après l'église, je reviens vers la place centrale et reprend la D 36 en direction d'Asson. A l'entrée de la ville je prends la rue de la Heche sur la gauche , ayant loupé quelques centaine de mètres plus haut la rue des Pyrénées,rue que je retrouve. Nous longeons le cimetière et face à la mairie, nous trouvons au N° 21 un grand porche et un immense parking autour du bâtiment des services techniques. Dirigeons nous vers le parking et suivons le mur de la propriété. Nous trouvons un chemin herbeux , bordée sur la droite d'un fossé et d'un petit talus, et le GR 78. Nous longeons en périphérie un quartier de la ville, débouchons sur la D 35 au niveau d'un grand carrefour avec un calvaire. Traversons la départementale et prenons sur la droite le chemin bitumé de la ferme. Nous trouvons une pancarte d'information sur le temps de trajet pour l'étape suivante des pèlerins. Les Pyrénées ne sont pas encore réveilles, les rideaux sont tirés et je ne verrais pas les montagnes. M'approchant du massif montagneux j'espère que ce sera la dernière étape de transition. Nous arrivons devant une fourche contournant une propriété, poursuivons sur la gauche le GR par le chemin de la ferme. Nous arrivons devant une fourche dont la branche de droite conduit à une exploitation agricole, prenons à gauche, puis le premier chemin sur la droite. Après avoir traversé les champs nous arrivons au chemin de Brouquet. Traversons un ravissant pont sur un bras du ruisseau de Lalanne, nous approchons du carrefour de la D 35 et prenons sur la gauche la route de Capbis (D 335), nous passons quelques maisons isolées et arrivons à Arroudé. Le temps ne se lève toujours pas. Dans le virage de la route nous coupons le ruisseau de l'Arrius Soulens. Peut de temps après nous trouvons un poteau d'information au niveau du chemin carrossable de Hourtane , traversant le Beez et menant au moulin de la Trau. Le GR quitte le bitume pour se rendre à Bruges, et sainte Colome. Je prends ce chemin avant de me rendre compte que je ne suis plus sur ma trace. Croyant prendre un raccourci contournant le village, je fais demi tour rejoint la route et poursuis la D 335. Normalement, je suis sur un balisage jaune. Nous longeons le Beez, traversons un hameau de deux maisons et arrivons à un pont de pierre comportant trois arches. Panneau d'information du Giros, indiquant l'altitude et les noms des petites promenades. prenons à droite la route des Forges, après les maisons nous trouvons un chemin protégé par un calvaire. [À CHACUN SA CROIX
Moi je suis condamnée à rester là, les bras en croix. Je voUS Vois passer, et parfois, ceux qui croient me font un petit signe
(de croix), Mais ne croyez pas que j'ai toujours été ici.Non, jai été déplacée au gré des aménagements du village : tantot à un croisement, tantôt sur une place. Mais...ne restez pas là les bras croisés, continuez votre chemin et vous rencontrerez d'autres de
mes semblables.
bois,croix de fer..croix de pierre Érigées pour différentes raisons, nos croix de viillage sont des symboles de dévotion.
Placées au centre du bourg, à la croisée des chemins, au milieu du ci metière et dans bien d'autres lieux, on venait à leurs pieds pour espérer de bonnes récoltes (croix de rogation), pour se souvenir d'un être cher (croix de commémoration) ou à l'occasion de processions chrétiennes (Rameaux, Ascension)
Elles sont aujourd'hui bien moins nombreuses que par le passé, on les a platées sur les sommets, les sources, et les fontaines, mais aussi aux limites du village. La plupart du temps en pierre d'Arudy... Mais les plus impressionnantes sont faites en bois (Panneau d'information
ste. Colome]. Le calvaire commence pour moi, normalement nous sommes sur un balisage jaune. Je n'ai pas vus beaucoup de peinture. A l'entrée du chemin, nous trouvons sur la droite des barrières en bois noyées dans l'herbe. Parfois je regrette que l'on empêche les motos cross de circuler... Le chemin est impraticable, herbes jusque dessous des bras, branchages et ronces venant vous cingler le visage, je dépense beaucoup plus d'énergie à me frayer un chemin que si j'avais emprunté le GR, tout cela pour essayer de gagner quelques kilomètres. Je peste contre les associations , ou les administrations départementales, qui crées un circuit, le font inscrire sur les cartes et l'abandonne sans rien dire, la trace reste sur la carte mais devient rapidement impraticable. Je peste également contre la FFRP qui se vente d'avoir des milliers de kilomètres de chemins balisés, (pour certain ils n'ont pas dut rembourser beaucoup de frais de peinture), et entretenus. Ils n'ont certainement pas de représentants partout. Ils additionne des kilomètres comme d'autres des chiffres, sans vraiment vérifier si ses petites promenades sont encore accessible. Faute de bénévoles pour entretenir ses sentiers, Il y aurait un grand ménage à faire. Je retrouve mon GR sur la route de Capbis que nous prenons à gauche. Nous longeons le haut mur d'un château et quelques maisons. Après un virage nous trouvons, la chambre d'hôtes du bonheur et un poteau d'information, carrefour du Régadé. Manque de chance la pancarte devant indiquer notre itinéraire et le temps qu'il reste à parcourir jusqu'à la prochaine bourgade est cassée, quittons le bitume et prenons à droite, le chemin de Pouyhague, cette fois ci comme c'est le GR le chemin est correct. Nous arrivons à la ferme de Trabalic, il doit également y avoir deux trois maisons,ou nous trouvons un autre poteau d'information. Prenons le chemin de gauche traversant les prairies. Je rencontre un pèlerin. De loin, je le croyait très fatigué, courbé, regardant le sol, cherchant ou mettre le pied. Après quelques mètres sur le chemin de Millet, je fus comme lui, à chercher ou mettre le pied pour ne pas glisser dans la boue. Ce bout de chemin est épouvantable, utilisé à la fois par le tracteur, les vaches et les moutons. Avec la pluie de ses jours derniers, ce n'est qu'une ornière boueuses. Nous débouchons sur la D 35 que nous prenons à gauche et traversons le village de Mifaget. L'église est ouverte et l'on y trouve un tampon pour la crédentiale. [Au cœur du village béarnais de Mifaget passe la voie du piémont en direction de Saint-Jacques de Compostelle. L’église de Mifaget se trouve sur ce chemin. Construite par Gaston IV en 1114, elle est vouée à Saint-Michel, archange protecteur des pèlerins. Son originalité réside dans sa crypte qui se présente avec une coupole en calotte creusée sous l'abside. Sa visite peut être accompagnée de commentaires audio. Pour la visite voir le site internet. Des XI et XIIIè siècle de style roman, nous y trouvons des sculptures du tympan sud et des chapitaux mêlent les syymboles du Christ, l'agneau mystique, visages et thèmes végétaux, animaliers, des montres https://resa.tourisme64.com/activites/bruges-capbis-mifaget/PCUAQU064FS000M4-eglise-saint-michel/ et panneau d'information

Ancienne commanderie admisitrée par les Augustins relevant au XIIe s. de Sainte-Christine du Somport. C'est un vaste domaine agricole doublé d'un hopital accueillant les pèlerins. Il était autrefois positionné près de l'égliseL’édifice a été éprouvé par le tremblement de terre de 1980. Long de 16 mètres, il présente deux particularités notables : un portail roman dont le tympan est décoré d’un grand chrisme en bas-relief et une crypte qui fut longtemps un lieu de pèlerinage en l’honneur d’un saint guérisseur du nom de Plouradou qui n’est pas connu par ailleurs . https://www.sauvegardeartfrancais.fr/projets/bruges-capbis-mifaget-eglise-saint-michel-de-mifaget/ et panneau d'information].

Dans les villages traversés nous pouvons rencontrer des pierres incrustées dans les enduits des maisons [SOUS LES MAISONS...
Vous m'avez sans doute remarque en passant, je suis ce bloc prisonnier du mur de la maison., On m'a laissé là par pure fantaisie à une époque où tout allait moins vite, Aujourdhui, il n'est pas rare qu'une voiture vienne se cogner le flanc contre mes rondeurs... Heureusement je suis dur comme un roc ! Je suis un bloc d'ophite, une roche pas du tout du coin. Et si vous voulez savoir Comment je suis arrivé là, montez donc au sommet de la colline, vous en saurez plus sur ce qu'on appelle les blocs erratiques .. panneau d'information.
Un
bloc erratique est, en géologie et en géomorphologie, un fragment de roche d'origine morainique qui a été déplacé par un glacier, parfois sur de grandes distances. Lors de la fonte du glacier, le bloc erratique est laissé sur place. Wikipédia] Passons le parking et prenons sur la droite la route de Sainte Colome, ou nous trouvons un panneau d'information ; Le village se trouve à 2h30. Passons une ferme, la route change de nom et porte l'estampille de la prochaine ferme ''ferme de Lasserre'', grosse ferme avec un beau corps de logis , dans le style ; maison de maître. Après les deux maisons du lieu, nous quittons le bitume pour continuer un chemin carrossable qui se termine aux bâtiment du lieu dit de Fouraa. Prenons la passerelle au dessus du ruisseau Arriou de la Houn de Mesplé, . Nous débouchons sur une petite route desservant des hameaux ou de simple ferme, puis sur la D 232 . Après un virage, le GR tourne sur la droite pour se rendre à Sainte Colome , en regardant la carte je pense qu'il est peut être plus court de passer par la route, je ne calcule pas que le chemin monte moins haut que la route. Très beau village, c'est le premier ou je remarque que les tympans des maisons sont gravés de la date de construction [Le village, 356 habitants, altitude 530 m,possède de belles maisons rurales du XVIe siècle ornées et décorées de sculptures et caractéristiques de l’habitat rural ossalois. Ruines d’un château ou « Maison Forte » du XIIIe siècle. Très belle église Saint Sylvestre du XVIe siècle (classée Monuments Historiques). Sainte-Colome est situé sur le chemin de Saint-Jacques en Ossau et marque la séparation de la voie du Piémont (GR78) et de la voie d’Ossau (GR108).
Les pèlerins suivent la voie du Piémont en empruntant le « Cami dou Seignou … Le Chemin du Seigneur ».
https://www.valleedossau-tourisme.com/vallee-dossau/les-18-villages/sainte-colome/

Le toponyme apparaît sous les formes Sancta-Columba (vers 1100, titres de Mifaget), Sente-Colome (1277, cartulaire d'Ossau ou Livre rouge), Sanctus-Silvester de Sainte-Colome (1655, insinuations du diocèse d'Oloron), Sainte-Colomme (1863, dictionnaire de Paul Raymond). La grotte Tastet, fait partie d'un groupe de huit gisements connus en grotte et en abri datant du Magdalénien moyen et supérieur situés dans un rayon de moins de 2 kilomètres autour de la ville d'Arudy, à une altitude comprise entre 400 et 500 m. la grotte Tastet est la seule grotte ornée connue (en 2013) dans les Pyrénées béarnaises. De nos jours, son entrée fait 0,5 m de hauteur pour une largeur de 1 m. Elle ouvre sur une salle de 10 m2 pour une hauteur maximum de 2 m, suivie d'une galerie étroite et rectiligne d'environ 15 m de long orientée vers le sud-est. Il semble qu'au Magdalénien son entrée ait été précédée d'un auvent, aujourd'hui disparu. Elle a été fouillée à partir de 2012 par l'équipe de Jean-Marc Pétillon, avec une 8e campagne de fouilles en 2020. L'intérieur de la grotte leur a livré des séquences du Magdalénien moyen récent (environ 17 800 à 16 800 ans cal. AP à l'intérieur, surmontant une couche du début du Magdalénien moyen datée à 18 000 - 17 800 ans cal. AP.
L'extérieur, sous l'ancien auvent, a été fouillé jusqu'à une couche datant du tout début du Magdalénien moyen (vers 19 ka cal. AP). Le Magdalénien supérieur est totalement absent du site. Elle a livré 74 pièces d'industrie osseuse dont 33 du Magdalénien moyen récent : lissoirs et aiguilles à chas en os ; et en bois de renne des outils intermédiaires de type coin/ciseau, plusieurs pointes de projectiles uniquement à biseau simple, des fragments de baguettes demi-rondes. L'industrie lithique de la même époque inclut un outillage sur lames régulières façonnées au percuteur tendre organique ; une dizaine de fragments de lames robustes en silex du Bergeracois ; des supports de microlithes fabriqués à partir de blocs ou d’éclats, dont presque une centaine de lamelles à dos tronquées de type triangle scalène. Sa décoration pariétale, dans le style du Magdalénien moyen, inclut deux bisons, deux chevaux et une série de traits gravés, le tout en un panneau d'environ 1 m
2 sur la paroi sud de la petite salle. Elle est connue depuis les années 1970. wikipédia]. Ici aussi je quitte le GR ou plutôt je ne le reprends pas. Après l'église il descend sur la gauche (je loupe la grotte). Je poursuis la D 232 en direction de Sévignacq-Meyracq, que nous traversons. A l'entrée du village je retrouve le GR , coupons la D 934 et poursuivons en face, par le petit chemin bitumé de Hoignas. Aux dernières maisons nous entrons dans un bois par un chemin terreux. Ayant repéré un chemin évitant la pointe que le GR fait en limite du bois de Carrère, je me plante lamentablement, je ne regarde pas le GPS les chemins rencontrés me semblant privé et comportant des pancartes : Attention Palombières. Je m'en rend compte un peu tard et étant proche de ma trace je décide de couper à travers bois en suivant une trace d'animal dans les fourrés. Mauvaise idée, j'ai perdu beaucoup d'énergie. La première partie est acceptable, rapidement nous arrivons dans les ronces et les arbrisseaux intraversables ils faut louvoyer entre branches et ronces. Heureusement elles sont peu hautes et mais les arbrisseaux touffus, je perds un temps infini à essayer de contourner tout cela. Je débouche dans une prairie ou je cherche un chemin dans l'herbe haute. Heureusement mon GPS me donne la direction. Enfin je retrouve le balisage Blanc et Rouge avec la mention Croix de Buzy. Ce qui m'inquiète c'est que ce n'est pas dans le sens ou je vais. Aurais-je pris le chemin à l'envers. Nous arrivons au Bescat. Confiant je descends le chemin de Lasserre (rue bitumée), je regarde ce beau village aux toits d'ardoises lové, dans le creux du vallon avec son église excentrée. Je ne vois pas ou ne comprend pas la marque sur un poteau m'indiquant que je tourne à droite. D'ordinaire la balise est positionné en amont de la bifurcation, ici elle indique la bifurcation et le sentier très peu large se voit à peine entre un talus de pierre et le muret d'une maisons. (Le sentier se trouve après le N°7 de la rue. Ce sentier intra muros devrais nous donner une vue sur la montagne , du moins nous avons même part temps nuageux une belle vue sur le village. Nous descendons quelques marches remontons la rue Herrelore, et trouvons un panneau d'information nous indiquant le temps de parcours pour rejoindre mon gîte d'un soir. Prenons la rue de l'église que nous remontons. Le GR prend le sentier devant le cimetière ou normalement nous avons un beau panorama sur la montagne. Nous poursuivons par la rue du Pouey. Dans le virage en épingle à cheveux nous prenons le chemin de droite, nous sommes sur le GR. Après deux virages d'équerres, nous descendons vers la route, dans le bas nous avons un dernier virage d'équerre à gauche, et débouchons sur la D 232, que nous prenons à droite, et débouchons sur la D 920 que nous prenons à droite. Route très fréquenté par les voitures. Ne pas traverser tout de suite. Sur la droite nous avons un espace herbeux planté d'arbres. On y trouve quelques roches je suppose que ce sont les dolmens ou menhirs indiqués sur la carte. [Le monument est fouillé par Édouard Lartet en 1842. L'archiviste Paul Raymond publia un article à son sujet dans la Revue archéologique en 1867. Dans cet article, Paul Raymond signale la similitude entre la forme de la table de couverture et la carapace d'une tortue. En 1880, la construction de la ligne de chemin de fer d'Oloron à Laruns manqua de le faire disparaître. La Société des sciences, lettres et arts de Pau parvint à le sauvegarder. Il fut initialement envisagé de démonter le monument et de le remonter dans le parc Beaumont de Pau mais finalement il fut juste déplacé à une quarantaine de mètres de son emplacement d'origine grâce à l'aide de M. Beigbeder, conducteur des Ponts et Chaussées pour la compagnie de chemin de fer. À la suite d'une confusion avec un énorme rocher naturel déposé par le glacier d'Ossau, situé de l'autre côté de la route départementale D920, l'édifice est classé au titre des monuments historiques en 1889 sous le nom erroné de Calhau de Teberno. Le dolmen est recouvert d'une monumentale table en marbre gris longue de 3,75 m, large de 2,55 m et épaisse de 1,20 m, dont le poids est estimé à 7 tonnes. La chambre funéraire est délimitée par sept orthostates, tous en marbre gris, et sa hauteur sous plafond atteint 1,60 m. Le déplacement du dolmen s'accompagna d'une fouille. Selon le rapport de fouille de M. Recurt, on y recueillit «79 silex taillés, 86 objets en bois de renne, des morceaux de poterie dont un rebord de vase, un aiguisoir, une meule à grains». A proximité immédiate de l'emplacement initial (66 m) du dolmen, il existait autrefois une dalle (1,81 m de long pour 1,72 m de large et 0,40 m d'épaisseur en moyenne) couverte de pétroglyphes. Elle comporte une dizaine de cercles, dont un groupe de trois d'où partent de part et d'autre trois arcs de cercle figurant comme des ailes. Pour la protéger, cette dalle a été déplacée dans la cour de l'hôtel Pouts accueillant la Maison d'Ossau à Arudy. Wikipédia]. Je le photographie de très loin, j'ai déjà traversé, le site est dans le virage, je suis fatigué, pas envie de traverser et de monter le talus. J'aurais du m’approcher. La route descend et je trouve mon gîte au centre du village. C'est une ancienne maison bourgeoise en restauration.

Qu'apporte l'indice IBP?

L'indice IBP est un système d'évaluation automatique 

 

de la difficulté d'un itinéraire 

 

parcouru en vélo tout terrain, en vélo de route, en randonnée pédestre ou en course.

 

Cet indice est très utile pour connaître la difficulté de différents itinéraires et afin de 

 

pouvoir les comparer.

 

 Il est important de ne pas confondre le degré de difficulté d'un itinéraire avec l'effort 

 

physique déployé pour le réaliser : un indice IBP de 60 sera un parcours très difficile pour 

 

une personne non entrainée, normal avec une préparation physique moyenne et très facile 

 

pour un professionnel.

Dénivelée positive accumulée: 550 m

Dénivelée négative accumulée: 460 m

Altitude maximale: 564 m

Pourcentage de montée: 4,3 %

Pourcentage de descente: 4,1 %


Montées

 Distance Km

 Km au total en %

 

 Entre 30 et 55%

 0

 0

 

 Entre 15 et 30%

 0.527

 1.67

 

 Entre 10 et 15%

 0.547

 1.73

 

 Entre 5 et 10%

 2.378

 7.52

 

 Entre 1 et 5%

 8.429

 26.65

 

 Total

 11.88

 37.56



Descentes

 

 Entre 1 et 5%

 8.314

 26.29


 

 Entre 5 et 10%

 1.892

 5.98


 

 Entre 10 et 15%

 0.821

 2.6


 

 Entre 15 et 30%

 0.07

 0.22


 

 Entre 30 et 55%

 0.031

 0.1


 

 Total

 11.128

 35.18







Vous trouverez toute mon Périple en cliquant sur le lien ; 
https://randosacaudos.blogspot.com/p/mon-periple.html 

 

 

 

Randonnée Le Plus Loin Possible 2023; Etape 1069 – Lourdes – Mirepeix

Mercredi 24 mai


CarteIGN         Trace GPS            Trace Randogps

Pour envoyer le circuit sur votre appareil mobile : Regarder le tutoriel video en Cliquant ici

Le code mobile de cette randonnée est b326555

Km     Temps      arrêt     vd      vg      dénivelé

31       5h50        1h10     5,4    4,4      494+ - 626-

IBP 83 HKG

Avant de quitter Lourdes je remarque la toiture en forme de bulbes très brillants que je n'avais pas vue hier. [L'église Ukrainienne, Consacrée en 1982. Construite dans un style néo-byzantin par l’architecte ukrainien Myroslav Nimciv, elle est reconnaissable grâce à ses cinq coupoles dorées. Ouvert à tous, ce lieu de culte appartient à l’Église gréco-catholique ukrainienne.
Il s’agit de l’unique église catholique orientale à Lourdes. Par son architecture et ses fresques, elle offre une ouverture sur la spiritualité et la culture de l’Orient chrétien. Les polychromies couvrant ses murs, réalisées par le célèbre peintre polono-ukrainien Yuriy (Jerzy) Nowosielski, sont une
interprétation moderne saisissante de la tradition byzantine. La figure monumentale de la Mère de Dieu en prière ainsi que plus de soixante figures de saints et prophètes interpellent profondément tout en favorisant la contemplation et la méditation. https://www.lourdes-infotourisme.com/offres/eglise-catholique-ukrainienne-lourdes-fr-3152626/ ]. Ce détour me permet d'avoir une vue fugitive sur la montagne enneigée que l'on risque de ne plus voir d'ici une heure ou deux. Je rejoins le GR 78 en empruntant le passage Bernadette, je traverse une nouvelle fois le pont au dessus du Pau [Le terme « gave » désigne un cours d'eau dans les Pyrénées occidentales. Il s'agit d'un hydronyme préceltique désignant de manière générale un cours d'eau. Ce nom de gave est utilisé comme nom commun et a une très grande viralité — presque envahissante, puisque certains cours d'eau pyrénéens ont perdu, depuis un siècle, leur nom local pour devenir « le gave de... » Sa source la plus en amont se situe au cirque de Gavarnie. Il porte le nom de « gave de Pau » à partir de Luz-Saint-Sauveur, recueillant les eaux du gave de Gavarnie et du Bastan. Sa longueur est de 190,7 kilomètres. À partir de la confluence avec le gave d'Oloron, il prend le nom de « Gaves réunis » juste avant d'arroser Peyrehorade, puis 10 km en aval, de se jeter dans l'Adour sur le territoire du département des Landes.

Parmi les sources qui l'alimentent, le gave de Pau compte aussi la fameuse source réputée miraculeuse de Lourdes. Wikipédia] et longe par la gauche le sanctuaire et la basilique. Il est 8h00, les autocars déversent déjà leur touristes. C'est un parcours de transition, nous longeons le Pau dans la forêt de Lourdes, et sommes coincés entre la rivière et la montagne boisée. Nous n'entendons que le bruit de l'eau coulant sur un lit de cailloux ou descendant un peu plus rapidement, mais avec un bruit de cataracte un petit barrage ou simplement une section un peu moins profonde et plus rocheux. Lors d'un arrêt, Je fais une tentative d'y mettre un doigt de pied. En mai, ce n'est pas chaud. 
 
 
 
 
A Rieulhès,  
 
nous trouvons un panneau d'information sur le lieu. [La montagne de la Pale, qui domine le village est le repère des spéléologues. On y retrouve les principales grottes d’initiation des Hautes Pyrénées (panneau d’affichage)]. L'église [En 1898, grace à un père de Betharram, natif du village. Les Habitants financent et construisent eux-mêmes leur église. Les Marquilliers et Marquillières ; Nommé par le conseil de fabrique de la paroisse, le Marquillier était au XVIème siècle, un homme irréprochable dans son comportement. Il avait un rôle important, gérant les biens de l’église, son embellissement, et le décorum lors des cérémonies et fêtes religieuses. Il s’occupait également des habits du prêtre, et de tout le linge de l’église. Il tenait le registre paroissial. C’était au XVIème siècle une fonction exclusivement masculine. Aujourd’hui leur rôle n’est plus aussi important, mais indispenssable pour la gestion matérielle de l’église et l’organisation des cérémonies. Aujourd’hui la fonction est principalement féminine, basée sur le bénévolat, mais repose toujours sur les mêmes valeurs de sens du devoir, dévouement, respect des règles, des usages, la valeur du partage. Panneau d’information]. Traversons la rivière, puis la D 937, nous empruntons la route menant à Poueyté, que nous quittons à l’entré du hameau en prenant un chemin sur la gauche traversant un bois. Nous arrivons à Saint Pé de Bigorre. [Pittoresque village au charme paisible, a conservé de son riche passé un patrimoine exceptionnel dont une abbatiale classée Monument Historique qui a célébré son Millénaire en 2022. Le patrimoine naturel de Saint-Pé-de-Bigorre est tout aussi remarquable. Les célèbres Grottes de Bétharram vous invitent à un grand voyage au centre de la terre. Le massif autour du village comprend 1800 grottes.
Se promener dans Saint-Pé-de-Bigorre, c’est parcourir 10 siècles d’histoire. L’édification du village remonte à l’an 1022 ! La légende raconte que le Duc Sanche de Gascogne, après une guérison miraculeuse en ce lieu, fonde une abbaye dédiée à saint Pierre ("saint Pé" en bigourdan). Des moines de l’abbaye bénédictine du XIe siècle aux artisans cloutiers du XIXe siècle, des pèlerins en chemin pour Compostelle aux charbonniers, le village a conservé de nombreux témoignages encore visibles de son riche passé. Arcades, vieilles portes cloutées, linteaux sculptés et datés, lavoirs... prenez le temps de parcourir les ruelles et laissez-vous surprendre et charmer par le village et son patrimoine ! Malheureusement je n’aurai pas le temps de m’y attarder. Ce petit hameau entre Béarn et Bigorre. Situé sur le passage des pèlerins de Saint-Jacques de Compostelle, le hameau s’agrandit et devient un des hauts lieux de pèlerinage du Sud-Ouest jusqu’au XIIIème siècle. Ensuite, le monastère connaît une histoire mouvementée avec notamment l’occupation anglaise au XIVème siècle (guerre de «Cent ans») et les guerres de Religion (incendie de la ville en 1569 par les protestants) pour finalement être fermé après la révolution (1791). Plus tard, les bâtiments accueillent un petit séminaire et un lycée. Parallèlement, le bourg devient un centre artisanal important grâce à l’exploitation des matières premières de la forêt de Trescrouts. Cloutiers, charbonniers, tailleurs de pierre, fileurs et tisserands, fabricants de peignes en buis… animent le village jusqu’à la révolution industrielle du XIXème siècle.
Les arcades, qui font l’originalité de la place, sont communes à toutes les agglomérations abritant des marchands comme les bastides. Au XIIème siècle, l’église abbatiale s’ouvre à l’Est sur la place, lieu du marché et des réunions publiques, par un monumental portail orné de douze statues en pierre représentant les apôtres. Ainsi, les passages couverts, encadrant la place, étaient le reflet du cloître intérieur de l’abbaye bénédictine. Sous les arcades étaient installées des échoppes d’artisans. Les cartouches sur les linteaux de portes indiquent que la presque totalité de ces
maisons a été reconstruite aux XVIIème et XVIIIème siècles, en partie suite à l’incendie de 1569. Cependant, les arcades de couleur ocre, en briole (pierre issue de carrières situées au Nord du village) sont plus anciennes et remontent pour certaines à la fin du Moyen-Âge. C’est le cas des maisons n°8 et n°2 où on peut voir une sculpture représentant un personnage. Le marbre gris qui a servi à réaliser encadrements de portes et chaînages d’angle de nombreuses maisons, provient des carrières de la forêt de Trescrouts, au Sud du village. La fontaine à vasque a été taillée dans le marbre du Castéra (carrière située à 300m au Nord de la place des Arcades) en 1892 par le tailleur de pierre Basile Courade. Le blason est celui de Saint-Pé-de-Bigorre. file:///d:/Downloads/BROCHURE%20PATRIMOINE%202018%20web.pdf ]. Beau village avec une place et ses maisons sur arcades son église fortifié et ses jardins en terrasse qui malheureusement ne sont pas en très bonnes états. Lors de mon passage, le temps est gris, les nuages bas j’ai la fatigue de lundi qui se fait ressentir et me demande si je vais tenir encore dix jours. Nous rejoignons la Rive gauche du Pau et une longue route nous attend, la D 152. La route serpentant. Par moment nous longeons le Pau, à d’autre nous nous en éloignons pour laisser place à des prairies peuplées de vaches ou de moutons. Nous passons 

 
 

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
  le long des grottes de Betharram. [entre Béarn et Bigorre, elles marquent la frontière entre les Pyrénées Atlantiques et les Hautes Pyrénées.
la grotte traverse une montagne qui a été creusée par l'eau au fil des siècles. Nous vous offrons un monde souterrain, une véritable 
féerie de concrétions calcaires aux formes étonnantes, sublimées par l’éclairage particulièrement soigné . Après la visite du premier étage des Grottes, vous descendez les 250 marches du Gouffre qui mènent à la rivière souterraine. Avec 800 mètres de roche au dessus de vous, vous effectuez une agréable promenade en bateau. Le voyage se poursuit avec le petit train qui vous ramène à la sortie.

L’Histoire :

Découvertes en 1819 par un ancien grognard de Napoléon, les grottes commencent à attirer l’attention des naturalistes à partir de 1836 grâce à l’exploration du professeur Mermet. Les premiers grands explorateurs sont trois membres de la section du Club Alpin de Pau : Larry, Campan et Ritter. En 1888, ils découvrent un certain nombre de puits reliant le premier étage des grottes aux étages inférieurs. En 1889, Armand Vire, directeur du Laboratoire de biologie souterraine au Muséum d’Histoire naturelle venu explorer Bétharram relate dans les Mémoires de la société de spéléologie (Tome III / n° 14 - juin 1898) la découverte de l’étage inférieur et donc, de la rivière souterraine. Léon Ross (1847-1933), artiste-peintre et photographe, né à Saint-Malo en 1847, installé dès l’année 1880 dans les Pyrénées, suit ces dernières explorations. C’est l’un des tous premiers photographes paysagistes des Pyrénées. Le 13 avril 1907, Edouard-Alfred Martel (1859-1938) entreprend avec Léon Ross, la coloration de la rivière pour en connaître la résurgence. En 1907, Emile Cartailhac (1847-1933), pré-historien, y découvre de nombreuses griffures et bauges d’ours. Homme d’aventures, dès 1900, L. Ross entreprend l’aménagement de chemins dans la grotte afin d’en faciliter l’accès et la visite. Il construit également une usine électrique sur le Gave de Pau pour électrifier l’ensemble des grottes. Léon Ross, aussi intrépide que ses ancêtres corsaires malouins, part à l’aventure du monde souterrain. D’abord, il construit sur le Gave de Pau une usine électrique pour éclairer entre autres, l’hôtel Royal de Lourdes (situé à 15 km). Sur le trajet de la ligne, il propose aux habitants de découvrir et d’utiliser la force électrique pour s’éclairer et se chauffer… Une vraie révolution ! En 1902, il jette sur le Gave de Pau un pont pour accéder à l’entrée des grottes dans de meilleures conditions. Officiellement en 1903, les grottes sont ouvertes au public : Léon Ross a 53 ans. Les visiteurs arrivent en voiture à cheval de Lourdes et Pau. Plus tard, ils viendront en voiture automobile et en car. Il crée ensuite une ligne d’autobus au départ de la cité mariale. D’autres viennent en train jusqu’à la gare de Lestelle-Bétharram, puis se rendent à pied aux grottes et reprennent le train à Saint-Pé-de-Bigorre. En 1918, son fils Albert lui succède. De 1913 à 1925, il creuse le tunnel de sortie. Les visiteurs sortent alors directement de la grotte sans avoir à remonter le gouffre. Il lance aussi une écurie de courses et ses trotteurs courent dans le grand sud-ouest. Un 
Arrivée à Betharram
support de publicité novateur puisque ses chevaux s’appellent Grottes de Bétharram I, Grottes de Bétharram II, etc… Une excellente idée promotionnelle ! À sa mort en 1926, Marie, son épouse courageuse et volontaire, relève le défi et prend la suite de son affaire avec succès. En 1955, leur fils Edmond sonorise déjà les explications principales données par les guides du site. Il les traduit en cinq langues afin de satisfaire les demandes des visiteurs étrangers : une première en France à cette époque ! En 1973, il construit un petit train à traction électrique : enfin, les 600 derniers mètres ne se font plus à pied… Aujourd’hui, c’est Albert Ross, 4e génération, qui gère et perpétue cette belle aventure. Depuis 1996, ils ont entrepris des travaux pour rendre accessible aux handicapés en fauteuil roulant la visite du premier étage des grottes : les 120 marches d’origine sont désormais remplacées par une rampe d’accès.
https://www.betharram.com/historique ]. Malheureusement le ‘’chemineux’’ que je suis n’a pas de temps pour visiter la grotte, il faudra qu’il revienne. Cela pourrait être possible, il suffit que ce soit prévu dans le temps de parcours. Le seul inconvénient c’est le sac, le gros sac à dos. Lorsque vous vous présentez, dégoulinant de sueur, le tee short trempé, le short mouillé dans le dos de la ceinture à mi fesse, vous n’êtes pas le bienvenu. On vous regarde plutôt comme un sans domicile fixe, que comme une personne réalisant des promenades itinérantes autour de la France. Nous arrivons à Lestelle Bétharram, Je suis surpris. Je n’ai pas l’impression d’entrer dans un village, mais dans un centre monastique ou nous trouvons de splendides bâtiments. [Un jour, des petits bergers gardent leur troupeau sur les rivages du Gave de Pau. Tout à coup, ils sont attirés par une lumière qui provient du bord de la rivière et découvre dans un buisson ardent, une statue de la vierge resplendissante de lumière. Avertis de la découverte les habitants de Lestelle Bétharram décidèrent de construire une petite niche sur le rivage opposé du Gave.
La Madonne ne semblant pas être d’accord sur le choix des Lestellois, revenait miraculeusement, sur l'autre rivage. Les Lestellois décident alors de l’enfermer dans dans leurs église. En vain. Les habitants décident alors de construire une chapelle sur le lieu même de la découverte. Ce miracle n’est pas situé dans le temps.En juillet 1616, une grande croix est plantée sur la colline qui surplombe le Sanctuaire. Deux mois après, cinq paysans du village de Montaut, se reposent après une longue journée de travail dans les champs, lorsqu’une tempête s’abat avec violence sur la colline qui domine Bétharram. La violence du vent fut telle que la croix est en peu de temps à terre. Peu d'instants après être écroulée au sol, la croix se relève toute seule dans une lumière éblouissante.... La nouvelle répendue, dans les jours suivants, une foule de chrétiens arrivent à Bétharram, dont les parents de Bernadette Soubirous, pour remercier Dieu des miracles accomplis. En 1623 le premier calvaire de Bétharram est inauguré. Deux cents ans durant, le Sanctuaire s'appellera Notre Dame du Calvaire. Au XVII siècle, la Vierge offre grâces et miracles. Bétharrarn est le second pèlerinage du royaume.
Pierre de Marca, archevêque de Paris, raconte quatre vingt deux miracles, entre 1620 et 1642 : aveugles, paralytiques, cancéreux délivrés de leurs maux, noyés sauvés des flots, etc...
Ces sauvetages donnent naissance à une gracieuse légende qui a son importance puisque qu'elle a donné le nom à Bétharram (Beau-Rameau, en béarnais Béth- Arram) :
Une fillette, attirée par une fleur particulièrement belle écloise sur le rivage du Gave, se penche pour la cueillir et tombe dans les eaux tourbillonnantes.
Les vagues la submergeant, la vierge apparaît alors et la sauve en lui tendant un rameau.

Je vous laisse découvrir Bétharram sur le site https://www.lestelle-betharram.fr/betharram-histoire/histoire-betharram/la-legende ]. Encore un village chargé d’histoire que je n’ai pas prévu de visiter. Normalement le GR traverse la ville et cela me suffit pour sélectionner ce que je veux voir, mais le balisage est détourné. Je ne pense même pas à m’aventurer dans les rues, le nouveau parcours court-circuite totalement la ville et c’est dommage, l’église est à visiter. https://www.lestelle-betharram.fr/betharram-histoire/patrimoine/la-chapelle-notre-dame je n’aime pas les modifications non inscrites sur la carte, on ne sait jamais le nombre de kilomètres en supplément qu’il va falloir réaliser, ni même si le parcours modifier, vous ferra rattraper votre trace. Ici cela semble court. Le chemin de croix est en réfection les promeneurs sont interdits de passage. On rejoint la Croix des Hauteurs par la route. Une chance la croix des hauteurs est indiquée sur la carte, le détour n’est pas important et surtout rejoint l’ancien balisage. Du coup je ne m’aventure pas d’avantage dans le village et j’ai bien tord. Je prends tout de suite à gauche la route menant à Asson qui se trouve à onze kilomètres, deux bonnes heures de marche. Asson aurait dut être mon point de chute pour cette étape. C’est à cet endroit que le GR tourne en angle d’équerre, mais je n’ai pas trouvé de gîte. Il me semble que ce que j’avais trouvé ne prenait les touristes, pas moins de deux nuits, ou était complet. Lorsque l’on me dit cela j’ai toujours un doute, préparent mes promenades deux mois à l’avance, je me dis que l’hôte à espoir de remplir son gîte avec un groupe et pour plusieurs jours. Et voilà comment on se retrouve bien loin du GR. Pris de panique, pas de gîte c'est tout mes parcours qui s'écroulent, obliger de tout refaire ou sauter une étape comme dans les Hautes Pyrénées, ou j'ai un trou de 60 km. Cette année là, à mi parcours une chambre me refuse et n'ayant rien trouvé d'autre à moins de 40 km je n'ai pas pu recoller au parcours de l'année d'avant, j'ai perdu ma trace en moyenne montagne, mais découvert le chemin des Pèlerins. je cherche des chambres d’hôtes, dans les villages autour de la ville, elles ne sont pas légions ou alors ce sont des gîtes à la semaine. J’ai remarqué que je trouvais plus de gîtes à la semaine que de nuitées. Depuis le COVID les chambres d’hôtes imposaient deux nuits minimums. Je cherche une grosse ville, du moins une grosse tache sur la carte dans l’espoir de trouver un hôtel ; Nay, me semblent assez grand, et ce n’ai qu’à une heure de marche de la bifurcation du GR. Je pense y trouver un hôtel. Pas de chance, pas d’hôtel. En poursuivant ma recherche, je trouve une chambre d’hôte à quelques kilomètres de plus (deux) Mirepeix. Sur le site internet pas de limitation de nuit. Gagné la chambre est libre, au téléphone l'hôtesse semble charmante. Cerise sur le gâteau, le village dispose d'un super marcher. Nous voilà à sept kilomètres de la bifurc et d’après la carte, pas de raccourci. Je ne me risquerais pas sur la petite route, elle se termine à Doisous, puis c’est un chemin et il faut traverser la rivière à gué. Suffit que la carte ne soit pas à jour, que le chemin soit passé sous le socle de la charrue, ou clôturé, que le bois soit privé et grillagé, que la rivière soit en crue suite à un orage. Il me resterait à faire demi-tour proche du but. Ce ne sera certainement pas drôle, mais je n’ai que la D36. Revenons à notre déviation, prenons la D 226 en direction d’Asson, nous longeons un ancien collège, puis une salle de sport. A la sortie du village la route fait fourche, prenons à droite en direction de la croix des hauteurs, une centaine de mètres plus loin nous quittons le bitume pour prendre à droite un sentier qui grimpe dans la foret. Ce chemin coupe les virages. Je regarde, pour me rafraîchir la mémoire Google Map et m’aperçois que les pancartes indiquant la déviation sont en place, l’image date de 2021. Lorsque j’ai pris cette déviation j’ai eu le sentiment que c’était définitif. Si c’est le cas, c’est bien dommage sur l’ordinateur nous avons des images du chemin de croix, c’est magnifique. Bien plus intéressant que le parcours actuel. Nous coupons la route, poursuivons de grimper dans la foret, le chemin n’est pas facile, un arbre est en travers, avec la pluie de ses derniers jours le sol est glissant. Le chemin débouche au niveau de la croix, le terrain est dégagé et donne une vue sur les nuages. Pas de chance, les Pyrénées n’ont pas voulu ouvrir les rideaux sur ce point de vue, sur l’autre versant nous devrions voir la plaine agricole et Pau, le tout est dans une brume qui noie tout le panorama. Je retrouve ma trace et un long ruban de bitume se déroule devant nous, Il est presque midi je pourrais m’installer aux tables de pique nique. Il me reste bien quatre heures de marche. Le repas va passer aux oubliettes. La route est longue. Très longue. Sur la route nous trouvons quelques fermes et maisons isolées. Au pied de l'une d'elle, nous trouvons une pancarte, avec une tortue et l’indication Santiago 900 km. Etant sur le GR des pèlerins du sud de la France cela ne m’étonne pas, mais je me pose la question ; Est-ce une moquerie, ou une information. Tout au long du parcours, nous trouvons des panneaux d'informations. Le kilométrage est indiqué, me donnant l'impression que je n'avance pas. Arrivée au pont Latapie, 317 m l'information nous dit ; le château d'Abère à 2,4 km et Asson à 3 km, j'ai vraiment l'impression de ne pas avancer. Nous quittons le bitume, et revenons un peu sur nos pas en suivant le ruisseau de L'Ouzom. Un beau ruisseau, beaucoup de courant. Des amas de branchages, d’arbres coincés en hauteur sur la rive profonde, nous prouve que ce ruisseau aux eaux vives peut devenir un torrent impétueux. J'ai mal aux jambes, j’irai bien les rafraîchir dans l’eau, une sorte de cryothérapie. Le temps s’est levé, un soleil 

Château d'Abère
blafard et une chaleur moite m’accompagne. De ce coté la rivière à creusée une rive profonde et verticale. L'eau reste inaccessible la Rive est trop pentue. Enfin je trouve un accès périlleux, pour descend vers ce ruisseau à fort courant. Je fais une pose dans un coude de la rivière ou l'eau est plus calme, et me trempe plusieurs fois dans cette eau glaciale jusqu'à ce que je ne puisse plus supporter le froid. L’anesthésie par le froid a fait son effet, les cuisses sont moins douloureuses, même si la remontée sur le chemin annule une grande partie de l’effet. Heureusement qu’il y avait les arbustes et les racines pour ce sortir de ce guêpier. Nous passons une maison isolée, puis des serres, traversons la rivière face au château d’Abère. [Ce que nous savons du château d'Asson nous vient essentiellement des cahiers du Chanoine J.B. Laborde qui fit une étude de sa transmission du 12ème au 20ème siècle. Pour trouver une première trace de l'existence du château, il faut remonter à l'année 1150 pour 

voir qu'il appartient à un certain Goalhard de Badie et était répertorié comme Maison d'Abadie. Cette appartenance est confirmée par le dénombrement de 1385 puis par une sentence de la Cour Majour en 1422 qui reconnaît à la Maison d'Abadie la propriété de la 8ème partie des bois et herms d'Asson. Nous verrons que par le truchement de mariages, successions et ventes, la propriété du château va souvent changer de mains. On doit la dénomination de “château d'Abère“ à un testament rédigé en 1501 par Bertrand de Boeil qui lègue la Maison d'Abadie à la famille d'Abère. Celle-ci sera anoblie le 12 septembre 1524. en tant que seigneur du lieu, Pascal d'Abère se déclare propriétaire de la maison abbatiale de Minvielle, attenante à l'église St Christau; il revendique aussi le droit de prendre la jambe droite de chaque porc qui sera tué et vendu, de prélever une poignée de sel et un verre sur chaque charge qui passera à Asson. Mais il connaitra une fin brutale en août 1569 après avoir reçu en sa maison le capitaine protestant Montgomery (celui là même qui incendia l'église St Martin); le lendemain, lui et sa fille sont assassinés par le capitaine catholique Bonasse. Puis, peut-être par confiscation des biens, le domaine échoit à la famille protestante d'Incamps qui, le 27 novembre 1662 vend l'ensemble à la famille de Gassion pour la somme de 30.000 sols tournois. Bien plus tard, la Révolution Française passe par là et le dernier héritier en date, Jean François de Caumia Baillenx, vend la maison d'Abère et ses dépendances à Antoine Valérien Lescun, maire d'Asson pour 24.000 francs. Trente ans plus tard, le 8 mai 1837, son fils revend le tout avec une plus value (46.300 francs) à la famille d'Angosse. C'est par alliance que le château d'Abère revient à la famille de Luppé qui en est propriétaire depuis la moitié du 19ème siècle. Vous trouverez l’histoire complémentaire du château et des propriétaires sur https://www.asson.fr/histoire-asson/patrimoine/le-chateau-d-abere ]. Nous sommes enfin à Asson. Face au château nous prenons la rue Labat et traversons le faubourg portant le même nom. Nous passons la Fontaine de Benguérine. [Edifiée sur une source, la fontaine de Benguérine fournit de Il'eau potable au quartier. Sur sa façade, une date sculptée indique une construction en 1734. Des fleurs de lys, elles aussi sculptées, rappellent que nous sommes alors sous le règne de Löuis XV. A Dans la seconde moitié du XIXe siècle, le quartier est en outre équipé d'un lavoir, également alimenté par plusieurs sources. Au sein de ce quartier aggloméré, la fontaine de Benguérine et le lavoir constituent des équipements collectifs, construits et entretenus par la commune. A fextérieur du bourg, les fermes possèdent au contraire leurs propres fontaines, puits C ou abreuvoirs. l existe également quelques petits lavoirs privés qui, soigneusement couverts d'ardoises, s'élèvent au milieu d'un champ. Panneau d’information]. Par la rue d’Arbeu, je rejoins la D 36, très fréquenté et sans bas côté tondu. Un vrai risque. Nous arrivons à Nay, le village me semble jolie, mais trop fatigué pour faire le tour de sa place avec ses maisons sur arcades. Pas le courage n’ont plus de me rendre à la collégiale. Il me reste encore deux kilomètres avec une chaleur étouffante. [Sur le plan historique et culturel, Nay fait partie de la province du Béarn, qui fut également un État et qui présente une unité historique et culturelle à laquelle s’oppose une diversité frappante de paysages au relief tourmenté. La commune est drainée par le gave de Pau, le Béez, un bras du gave de Pau, le canal de la Grau, le ruisseau Coudé, le ruisseau de Tutet, et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 9 km de longueur totale. Le gave de Pau, d'une longueur totale de 192,8 km, prend sa source dans la commune de Gavarnie-Gèdre et s'écoule du sud-est vers le nord-ouest. Il traverse la commune et se jette dans l'Adour à Saint-Laurent-de-Gosse. (Sur wikipédia ou d’autres sites se trouvent de belles photos avec des cimes enneigés. J’enrage, le temps est à l’orage et aujourd’hui la montagne n’existe pas). Le toponyme Nay est mentionné au XIIe siècle. Son nom béarnais. Les premières mentions de Nay remontent vers 1120 où l’on décrit un bourg ravagé par un incendie. C’est là que les moines de Sainte-Christine de Gabas qui était "un des trois plus grands hôpitaux de la chrétienté " (les deux autres étant celui de Mont-Saint-Bernard et celui de Jérusalem), achètent cette étendue de terre ainsi que le terroir et tous les biens à lui attachés, terres cultivées ou en friches. Sa position géographique, au pied des coteaux et comportant un gué traversant le gave dans un méandre, explique le choix des religieux : il y passe un chemin menant de Lourdes à Pau par la rive gauche, il contrôle l’accès à la vallée de Ferrières ainsi que l’accès à la vallée d’Ossau par Arudy. Mais la route d’Ostabat puis le col de Roncevaux moins élevé que le col des moines ou le Somport fut privilégiée par les pèlerins et le déclin de Sainte-Christine aurait entraîné celui de Nay. La bastide est créée en 1302, par Marguerite de Moncade, après avoir établi un contrat de paréage avec l'hôpital Sainte-Christine de Gabas, institution propriétaire du terrain. Marguerite de Moncade (1245-1319) était vicomtesse de Béarn, veuve de Roger Bernard III (1265-mars 1302, 1er comte de Foix-Béarn). Nay comptait alors treize maisons. Son marché créé par Gaston Fébus (1331-1391) existe toujours. En 1381, par suite d’un conflit entre Gaston Fébus et Jean II d’Armagnac, un incendie ravage la bastide. Des remparts sont construits sur les instructions de Gaston Fébus, ils sont achevés au XIVe siècle. Paul Raymond note qu'en 1385, Nay comptait cent-huit feux. On trouvait dans la commune un couvent de récollets. L'hôpital dépendait alors de l'abbaye de Sainte-Christine (Espagne). Les ateliers sont organisés, les corps de métiers sont très diversifiés et spécialisés (cardeurs, tondeurs, fileuses, brodeuses etc.). La Manufacture royale de draperies et teinturerie à Nay est construite sous le règne d’Antoine de Bourbon et de Jeanne d’Albret, sans doute vers 1558. Située hors de l’enceinte de la ville, au bord du canal du moulin, à l’emplacement de l’actuelle « Maison Mouyen », la « Manufacture de la draperie deus rey et reine » était chargée de produire des pièces de drap, et comprenait un atelier de tissage, regroupant sous un même toit plusieurs métiers, un moulin à foulon et une teinturerie. L’ensemble ne fonctionna que peu de temps et ne se releva pas de la mise à sac de 1569. Avec l’urbanisme caractéristique des bastides on voit apparaître de nouvelles préoccupations. Ainsi, si auparavant le village était ordonné autour de l’église ou du château, la bastide s’agence autour de la place du marché et des halles, donc autour d’un pôle économique. De plus, le premier étage des halles correspond à la maison commune où se réunissaient les jurats, donc un pôle politique. Le religieux est, quant à lui, à la périphérie. Seule la Maison Carrée, édifice prestigieux de cette époque, a été conservée jusqu’à nos jours. Il s’agit d’un hôtel particulier. Vaste demeure du centre-ville, elle présente une architecture digne des plus grands architectes de la Renaissance avec sa cour intérieure et ses galeries sur quatre niveaux présentant les ordres doriques, ioniques et corinthiens. Je vous laisse lire la suite de l’Histoire de Nay sur Wikipédia ou d’autres sites]. Je traverse le Pau à l’angle de la D 936, malgré la fatigue je remarque un balcon avec des macarons. Il faut dire que l’on ne peu les louper sauf si l’on ne regarde que ses pieds, ils sont dorés et brille au soleil, sur un balcon peint en noir. Il me semble reconnaître le profil d’Henri IV. Pourquoi le nom de Maison Carrée ? Sans doute parce que la façade ouvrant sur la rue entre dans un carré (du faîte du toit au sol), peut-être parce que les arcades autrefois en plein cintre ont été modifiées et présentent un aspect quadrangulaire… La Maison Carrée, de son vrai nom la Maison Bonasse, a été construite dans la seconde moitié du XVIe siècle. Si pendant longtemps, on a pensé que son commanditaire était Pedro Sacaze, riche marchand de Nay installé à Saragosse, les recherches récentes ont montré qu’il s’agissait en fait de son gendre François de Béarn-Bonasse. Pour en revenir à Pedro Sacaze, sa maison correspondait dans la première moitié du XVIe s à l’emplacement de la partie est de la maison. Il s’agissait d’une maison de type probablement médiéval avec sans doute quelques aménagements de la Renaissance. Après l’incendie de la ville en 1543, il acquiert en 1550 la maison de son voisin dans l’idée de réunir les deux lots et de reconstruire les bâtiments détruits ou très endommagés par le feu. Cependant, il meurt à Nay en 1556 sans avoir pu commencer son œuvre. Il laisse comme témoignage des archives précieuses montrant le faste d’un grand marchand du XVIe siècle. On y trouve par exemple son testament qui reste fascinant aussi bien pour les historiens que pour l’amateur d’histoire : vaisselle d’argent et d’étain (très recherché à l’époque), tapisseries et tentures, livres et jeux, garde-robe précieuse… Son portrait et celui de sa femme assorti de son sceau de marchand orne encore la façade principale sur la cour intérieure de la Maison Carrée, peut-être en réemploi, peut-être en hommage. Sa fille, Marie Sacaze épouse François de Bonasse en 1565. Issu de la famille de Béarn et originaire de Saint-Dos, François de Bonasse est seigneur de Saint-Dos et de Labastide-Villefranche, gentilhomme à la Cour et Capitaine du Roi. Après la reconstruction de son château de Saint-Dos dans le style Renaissance, il s’attaque aux maisons nayaises héritées de son beau-père. Habitué de la Cour des Valois et de Marguerite d’Angoulême, il va créer un édifice spectaculaire et unique en Aquitaine. Cet hôtel particulier au centre de la place de la cité va lui permettre d’asseoir son pouvoir politique et militaire en ces temps troublés des guerres de religion. Il sera plus tard nommé Gouverneur de la Ville de Nay par ordre du Roi Charles IX en 1569. Si les travaux semblent avoir commencé de son vivant (il meurt au siège de Tarbes en 1569), c’est son épouse qui la terminera en 1582. https://maison-carree-nay.fr/decouvrir/histoire-de-la-construction/ Oups rien a voir avec Henri IV ]. J'arrive à mon gîte d'un soir bien en avance sur mon horaire prévu. (je n’ai pas mangé à midi). Au loin il n'y a plus de montagne, qu'un ciel virant du gris au noir profond. Avec cette moiteur cela va péter dans pas longtemps. Heureusement l’hôtesse est présente et me montre mon gîte d’un soir. Elle à deux chambres mais ne prend qu’un hôte à la fois. Heureusement j’étais le premier. Une belle chambre, une belle cuisine, une belle salle de bain. Vous me direz à quoi cela sert d’avoir une cuisine et un micro onde, un frigo etc. Lorsque l’on est randonneur ? Simplement à aller faire ses courses au centre commerciale situé pas trop loin. Un avantage. De pouvoir manger chaud le soir, faire ses courses pour les deux midis où je ne trouverais aucuns commerces. Le centre commercial est situé à environ un kilomètre, fatigué je me douche et fait une sieste, pour recharger les batteries. Je parts avec ma tenue de retour en TGV, ayant lavé mes vêtements de randonnées. J’ai le droit de marcher avec des vêtements de trois jours sentant la transpiration, mais je ne m’accorde pas le droit de faire supporter l’odeur de la transpiration aux autres. J’ai donc une tenue du ‘’dimanche’’, pour les chambres d’hôtes avec repas, les Hôtels restaurants et le retour en Train. L’orage gronde, une fois arrivé au magasin. C’est un déluge en sortant. Je sors du parking trempé (Je suis paniqué je viens de laver mes affaires de rando qui commençaient à sentir la transpiration. J’avais installé mon linge sur le fil en extérieur, pensant que le soleil blafard les sécheraient. L’hôtesse sortant au même moment me dit, je vous libère de la place sur l’étendage à l’abri, il va pleuvoir. (Heureusement.) Pourvu que ma tenue pour mes hôtes, et mon retour en TGV sèche sans faut plis, pourvu que ma tenue de marche sèche… si j’ai plusieurs hauts je n’ai qu’un short de marche). Un petit coup de klaxon, une voiture s’arrête, la vitre se baisse, c’est mon hôtesse, qui comme par hasard, avait trois courses à faire… Je ne l’ai pas cru. Sa gentillesse, allant plus loin que ce que l’on peut demander à une hôtesse, je me demande si elle ne ma pas vu partir en course. Je lui avais demandé ou se trouvait le centre commerciale. Avec la pluie elle a trouvé le prétexte de quelques courses à faire, pour me prendre au passage. Je le pense et j’en reste persuadé, surtout ne me détromper pas. Entre Lourdes, et Betharram, les miracles sont quotidiens, alors pourquoi pas à Mirepeix. Grâce à cette intervention le lendemain mes affaires ‘’ du dimanche’’ comme je les appelle furent sec. Mes affaires de marche également.

Au fait la chambre d’hôte s’appelle TI CAZ.

Ti Caz cela ne fait pas très Occitanien, n’y Béarnais… Cela ressemble à du Celte, ou à du Breton…

J’ai eu l’explication. L’Hôte, le mari de l’Hôtesse est Breton. L’Hôtesse je lui demande pardon, mais je n’ai pas retenu de qu’elle département français d’outre mer elle est d’origine. Une seule chose compte c’est qu’elle à le cœur sur la main. Je n’ai pas l’habitude de faire des compliments sur des hôtes, mais c’est bien la première fois que je me suis presque senti chez moi. Bonne continuation







Dénivelée positive accumulée: 486.36 m

Dénivelée négative accumulée: 615.19 m

Pourcentage de montée: 5.01 %

 Pourcentage de descente: 3.83 %






Montées

 Distance Km

 Km au total en %

 

 Entre 30 et 55%

 0

 0

 

 Entre 15 et 30%

 0.398

 1.28

 

 Entre 10 et 15%

 0.687

 2.21

 

 Entre 5 et 10%

 2.341

 7.53

 

 Entre 1 et 5%

 6.275

 20.18

 

 Total

 9.701

 31.19


 Terrain plat

 

 Dénivelées de 1 %

 5.35

 17.2




Descentes

 

 Entre 1 et 5%

 11.569

 37.2



 

 Entre 5 et 10%

 3.991

 12.83



 

 Entre 10 et 15%

 0.491

 1.58



 

 Entre 15 et 30%

 0

 0



 

 Entre 30 et 55%

 0

 0



 

 Total

 16.051

 51.61









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