samedi 2 novembre 2019

Randonnée Le Plus Loin Possible Etape 84 Bois de la biche - Villers le Lac - GR 5 & GTJ (grande Traversée du Jura-GR 509)

Etape 84  Bois de la Biche -  Villers le Lac


 
 Une nuit sublime, j'ai bien récupéré. Je me suis bien reposé. Le gîte (hôtel) est référencé GTJ, ils ont l’habitude des randonneurs, le service du pti déj me semblait un peut tard, pour réaliser les trente kilomètres de mon étape et arrivée à une heure correcte. Sur demande, tout est près sur une table, pain et confitures sous cellophane, le reste au frigo, quant au café on se sert tout seul grâce à la célèbre machine à capsules. Cela me permet de partir à 7:15. Ce matin mes jambes me portent bien.



 Carte IGN                                                     Trace GPS & Topo sans Commentaires

Trace Randogps                                   Le code mobile de cette randonnée est b313087
 
 Pour envoyer le circuit sur votre appareil mobile : Regarder le tutoriel video en Cliquant ici

vendredi 26 juillet Etape 5

km     Temps     Arret     V/d     V/g     denivelé
30,7    7:45         1:00      4         3,7         624



Je reprends le chemin d'hier retraverse la prairie et après la clôture, un peu avant le bois je laisse un balisage local partir sur la gauche. A l'intersection des sentiers au lieu de prendre à gauche le chemin descendant vers les échelles, (Ce matin les 

rampes ne devraient pas être chaude, mais je n'ai pas l'idée de m'y rendre (certainement que mon ange gardien est contre. Malgré ma bonne nuit de repos et aucunes douleurs aux jambes, je suis tout de même fatigué. Et puis ce n'est pas au programme de la journée. Je suis peut être un peu trop strict sur mes itinéraires.) A l'intersection des balisages jaune et bleu dans le virage en épingle à cheveux, je prends à droite la direction du Refrain (que je confonds avec le barrage) et suis le petit sentier entre deux clôtures, longeant une pâture. C'est le balisage jaune et bleu de Montbéliard. Nous arrivons à une intersection de sentiers nous prenons à gauche le sentier descend brusquement en à pique le long de la paroi vertical de la montagne. (Sur la carte un sentier poursuivrait tout droit, mais je n'en n’est pas de souvenance) Je me demande comment cela va 

finir c'est vraiment impressionnant, une souffrance pour les mollets, cela tire dans le milieu de ceux si. C'est interminable. Quand je pense que j'aurais du monter cela hier, si je ne mettais pas trompé et si j'avais refusé l'obstacle des échelles, vu le pourcentage de la pente, hier j'en aurais bien été incapable. Je débouche sur la route du refrain, elle doit mener au barrage, que je prends à gauche en descendant. A la sortie du large virage nous quittons le bitume pour prendre un sentier sur la gauche nous sommes sur le jaune et bleu traversons la foret, toujours en descendant, nous retrouvons la route, nous quittons le bitume, prenons un petit sentier sur la droite, et après une petite grimpette, je retrouve le Gr en bordure du Doubs. Nous sommes descendus de 926 à 612 m. Soit 314 m de descente difficile. Je dois passer devant le refuge de l'antre du loup (cabane refuge), je me souviens que "ma randonneuse" avait dit 

qu'elle devait s'arrêter en bordure du Doubs un peu à l'aplomb du Bois de la biche, je suppose qu’elle est à l’intérieur, ou déjà parti. Il me semble qu'elle m'a dit avoir trois jours de marche pour rejoindre le prochain ravitaillement (Villers le Lac), elle n’est donc pas pressé c’est mon étape qu’elle fait en deux jours. En passant devant la cabane je ne vois personne, et je ne remarque pas non plus de tarp, mais je ne cherche pas. Je poursuis mon chemin en bordure de la rivière. Ce matin il fait plus frais, les jambes me portent bien, mais il faut dire que le chemin est maintenant tout plat, enfin pas tout à fait puisque l'on 
remonte le court de la rivière. Je profite d'un endroit calme avant le barrage du Refrain pour me baigner, l'eau est froide et fait du bien aux jambes, on passe le barrage. [Barrant le cours du Doubs, le barrage du Refrain crée une retenue d'eau de 1,2 million de m3 : la retenue de Biaufond. Sur le site se succèdent d'amont en aval : un drome (barrage flottant), la prise d'eau, le local de commande du groupe de restitution puis le barrage avec le groupe. Le débit réservé est de 890 l/s.
La prise d'eau, donnant sur la galerie d'amenée, est protégée par des grilles et deux vannes. Les grilles sont nettoyées au moins une fois par jour par un dégrilleur, actionné si besoin de manière automatique par la détection d'une perte de charge (lorsque des feuilles diminuent le débit entrant) signalée par deux puits limnimétriques.

Le local de commande du groupe de restitution est, comme les autres bâtiments, réalisé en béton armé. Couvert d'un appentis en tôle métallique, il est bâti en hauteur afin de rester hors d'eau lors des plus hautes crues (si le débit maximum est estimé à 550 m3/s, la plus forte crue constatée a été de 370 m3/s en 1990).
Le barrage se compose, de la rive gauche (France) vers la rive droite (Suisse), de la prise d'eau de la centrale de restitution, de la salle de commande des vannes toit et des deux vannes toit elles même. Il comporte en outre une vanne de fond. Chacune des vannes toit, large de 12,80 m, est manœuvrée automatiquement en fonction du niveau de la retenue par un flotteur dont les soupapes d'admission ou sortie d'air sont abritées dans la salle de commande, protégée par un toit à longs pans en béton couvert de matériau synthétique.
La centrale de pied de barrage, bâtie en 2009-2010, abrite sous une terrasse en béton le groupe de restitution, de 200 kW, disposant d'un débit de 3 m3/s pour une hauteur de chute de 8,70 m. Un escalier tournant métallique permet d'accéder au groupe, amené à pied d'œuvre grâce à une ouverture dans le toit.
L'histoire : L’installation fonctionne en coordination avec le barrage du Châtelot.
En 1811, Antoine-Joseph Bouhelier est propriétaire d'un moulin au Refrain, figuré avec deux roues hydrauliques sur le plan cadastral napoléonien. Devenu scierie, l'établissement appartient dans les années 1880 à Joseph-Léonard Châtelain puis à Séverin Châtelain. Il est endommagé par la crue du 28 décembre 1882, comme le relate le rapport de police du brigadier de gendarmerie. Le courant a jeté en bas une partie de l'écluse construite en pierres de taille, a détruit les vannes 

et la conduite d'eau qui fait mouvoir la roue qui est construite en grosses planches, cette roue est fortement endommagée. Une certaine quantité de planches et de billes préparées pour être sciées ont été aussi enlevées par les eaux. Cette usine se trouvera par suite quelques temps sans pouvoir fonctionner." Après les réparations qui s'imposent, le site est modifié par l'aménagement d'un chantier en 1886 et l'agrandissement de l'habitation en 1889.
Séverin Châtelain rehausse en 1895 son barrage, ainsi décrit par la conducteur des Ponts et Chaussées Garreaux : "comme presque tous 
ceux construits dans cette partie du Doubs, il [est] établi d'une façon assez primitive ; on [s'est] borné à relier entre-eux, par de la maçonnerie, des blocs existant dans le cours d'eau". Partiellement détruit par une crue en mars 1896, l'ouvrage est réparé. Il dessert alors une scierie "peu importante et mue par une seule roue pendante", rebâtie après incendie vers 1903.
Le 16 mai 1905, Châtelain, propriétaire de la rive gauche du Doubs sur plusieurs kilomètres, sollicite l'autorisation d'aménager deux chutes d'eau pour créer deux centrales hydrauliques : la première (avec une chute de 48 m) doit remplacer sa scierie et la seconde (chute de 14 m) être établie en aval des ruines du moulin de la Mort (appartenant à la Société des Forces électriques de la Goule). Une demande similaire avait été présentée le 1er avril précédent par les industriels Jules et Gaston Japy, escomptant pouvoir acheter l'établissement de Châtelain.
Ce dernier retire sa demande le 14 octobre et cède son usine à la Société des Forces motrices du Refrain.
La Société des Forces motrices du Refrain, créée en 1906, a pour 
objet la construction et l'exploitation d'une centrale hydroélectrique sur le Doubs, au Refrain (commune de Charquemont). Autorisés par l'arrêté préfectoral du 8 janvier 1907, les travaux vont durer jusqu'en 1909.
Le barrage de l'ancienne scierie, rénové en 1906, délimite une retenue d'eau (dite de Biaufond ou de Maison Monsieur) longue d'environ 8 km et reliée à l'usine par un tunnel de 2746 m. Ce dernier est percé de janvier 1907 à novembre 1908 par les entrepreneurs Munck et Billard (de Morteau) à l'aide d'appareils à air comprimé mus par l'électricité fournie 
par la centrale de la Goule, située en aval. La prise d'eau, réalisée par les entrepreneurs suisses Oescheger et L'Hardy, de Saint-Imier, est munie d'un vannage métallique de la maison Bouchayer, de Grenoble.
Partiellement endommagée par la crue de janvier 1910, elle est réparée l'année suivante en faisant bien attention, selon les termes du directeur technique de la Société des Forces motrices du Refrain, l'ingénieur J. Poyeton, d'éviter "un chômage fort prolongé de l'usine absolument impossible par suite des nombreuses industries ne pouvant fonctionner sans la force motrice de l'usine du Refrain".
Le barrage est rehaussé de 80 cm à 1 m durant la première guerre mondiale afin d'augmenter la capacité de production du site, "pour satisfaire aux besoins d'énergie des usines de guerre de la région de Montbéliard et empêcher le chômage de milliers d'ouvriers qui travaill[ent]t pour la défense nationale". La 
scierie paraît subsister jusqu'au milieu des années 1930, époque où le chantier est démoli et l'outillage supprimé (le bâtiment lui-même sera détruit à la fin des années 1950 ou au début des années 1960).
Le barrage est reconstruit une première fois en 1940 par la Société des Forces motrices de l'Est (qui a succédé en 1934 à celle du Refrain) avec des dimensions plus importantes : 57 m de long pour 12,80 m de haut.
Passé dans le giron d'Électricité de France, créée en 1946, il est de nouveau reconstruit en 1956-1957, à 150 m en aval de son emplacement initial, et rehaussé de 2,89 m : sa crête passe à la cote 609,50, déterminant une hauteur de chute totale pour la centrale de 65,10 m. Il 

est doté de deux vannes toit, offrant un débouché linéaire de 25,60 m. La mise en service en est autorisée provisoirement par l'arrêté du 25 janvier 1957 et définitivement par celui du 25 février 1963 (avec effet rétroactif à compter du 11 janvier 1957). L'écosystème du Doubs se dégradant, un programme international d'études visant à son amélioration est lancé dans les années 1980-1990, qui conduit en 2003 à la signature d'un accord cadre franco-suisse. Ce dernier fixe à 3 m3/s (au lieu de 665 l/s) le débit minimal de restitution que le barrage doit laisser passer et augmente la progressivité du prélèvement ou de la libération de l'eau (il fallait auparavant moins d'une demi-heure pour que l'installation atteigne sa pleine puissance contre deux heures et demi actuellement).
Le barrage est donc modernisé en 2009-2010 : les ouvrages de prise d'eau sont rebâtis et une microcentrale de 200 kW installée afin de turbiner le débit de 

restitution. Mise en service à l'été 2009. http://patrimoine.bourgognefranchecomte.fr/connaitre-le-patrimoine/les-ressources-documentaires/acces-aux-dossiers-dinventaire/etude/e3eb62bb-c163-4650-97a6-7c767dc0d322.html]. Nous avons quelques belles vues sur la montagne. Poursuivons notre chemin en bordure du de la rivière. Nous débouchons sur la D 464, menant en Suisse, traversons la route. Le Doubs fait un angle aigu nous prenons le sentier qui coupe la pointe et poursuivons de remonter la rivière. Nous remarquons le silence, le barrage forme un lac fini le chant mélodieux de la rivière, fini 
l'eau limpide, bien venu au calme, a l'eau verte, aux algues, aux herbes et autres nénuphars. Nous arrivons au quatre ou cinq maisons de la Rasse, dont un hôtel restaurant fermer. Je me pose toujours la question ; Pourquoi un hôtel resto isolé comme le bois de la biche fonctionne, et que celui-ci en fond de vallée avec un pont et une route permettant de ce rendre en Suisse n'a pas fonctionné ou n'a pas été repris..? On ne le saura jamais. Peut être le paysage ! En fond de vallée on ne voit rien, mais il ne doit pas y avoir que cela. Faut dire qu’au bois de la Biche, le service, la chambre, la vue, le menu (même en ½ pension) sont vraiment bien. Non on ne m’a pas payé pour le dire. Ce 
n’est pas de la pub, Je fais rarement de commentaires sur mes gîtes, hôtels ou chambres d’hôtes, mon but n’étant pas de faire un blog sur les gîtes, mais sur les randos. Alors lorsque la carte annonce 30 km et 1200m de dénivelés on fait un trou dans le budget. Aujourd’hui avec le dénivelé connu je n’irais pas en centre ville. Le mois prochain je n’ai pas choisi cet hôtel pour le départ de la dernière partie de ce périple, mais celui d’Aout ne pouvait pas me recevoir en juillet.) Coupons la route, poursuivons en face et traversons une ferme, Au lieu dit "Chatelard" nous traversons les ruines de l'ancienne verrerie de Blancheroche, il ne reste que quelques 
reste des anciens atelier en bordure du Doubs
murs. [four à verre de 1697 à  1820, spécialisation dans le "flenglass" cristal au minium (je ne garantie pas l'orthographe), ils fabriquaient des fioles, boujoires, des carafes, fut abandonné après l'épuisement des sources d’approvisionnement (panneau d'info).  A la fin du XVIIe siècle et au XVIIIe siècle, de nombreuses verreries sont créées en Franche-Comté par des verriers d'origine suisse ou germanique. Grosses consommatrices de bois, elles sont situées pour la plupart dans des lieux isolés et couverts de forêts, les verriers, contrairement aux maîtres de forges, préférant, pour une question de coût, disposer de coupes de bois sur place. Certaines verreries sont 

installées en bordure de rivière, non seulement pour le flottage du bois servant au chauffage des fours et à la confection de la cendre, mais aussi pour le lavage des sables, le refroidissement des moules et des outils en contact avec le verre en fusion, le broyage des argiles utilisés pour confectionner les fours. https://archives.doubs.fr/expo_retour_aux_sources/page15.html] J'ai un coup au cœur, une flèche nous indique Villers à 6h de marche, cela me démoralise, je ne vais pas arriver de bonne heure, jusqu'à présent je n'ai fais que de descendre et j'ai les 1200m de dénivelés positif qui ne seront réparti que sur la 

vingtaine de kilomètres qui me reste à faire. Il ne faut pas traîner. Sur le chemin, nous trouvons quelques abris comme chez Bonaparte, l'abri des pécheurs, ou d'autres plus ou moins bien aménagé j'ai fait quelques photos (abri de la truite de la grande combe), mais si vous n'avez pas prévu à manger, il ne vous restera que la pêche. Se sont des abris bien rudimentaire, il n'y a qu'une pièce, pas même une surélévation pour y étendre un matelas. Je ne suis pas sur que quatre personnes puissent y dormir, la grande table et le poêle prenant beaucoup de place. Nous passons deux échelles, mais rien à voir avec celle de la mort, quoi, qu'une est bien verticale.  On passe devant l'usine 
Les abris en bordure du Doubs

de Chatelos, rien de bien spécifique cette usine moche même, ce qui m'interpelle c'est ce rail descendant du plateau jusqu'à l'usine en suivant la pente abrupte de la montagne. Transport de matériel ou de personnel ? Cela doit faire un drôle défais lorsque l'on passe de la position horizontale à la position presque verticale. [propriété de la Société des Forces Motrices du Châtelot (SFMC), un société anonyme de droit suisse basée à La Chaux-de-Fonds et détenue par des actionnaires suisses et français répartis paritairement. La voûte du barrage du Châtelot, d'une hauteur de 74 mètres, retient environ 20 millions de m³ d'eau qui permettent la production d'électricité par la centrale du Torret située en aval du barrage. Fonctionnement. http://www.sfmc-sa.com/production/fonctionnement.html et wikipédia] Nous passons devant l'abri du Torret, je croise des pêcheurs, mais d’où viennent ils, il n'y a pas de route proche dans le coin. Ensuite le 
terrain devient difficile à très difficile, on quitte les bords du Doubs pour grimper dans un pierrier sur le flanc de la falaise, sans escaliers, sans marches sur un sol glissant. Le chemin par la suite est caillouteux, en dévers et avec quelques pierriers à traverser, il faut être prudent. Nous arrivons au forge du Pissoux ou le chemin se divise en deux, celui de gauche descend et c'est le jaune et bleu, nous poursuivons en montant le blanc et rouge. Nous arrivons à une intersection de sentier sur la droite le balisage de Montbéliard N°32 partant vers la grotte du Grenier, nous poursuivons sur la gauche vers Chantelot et le parking. Nous contournons le chalet chez Némorin, maison isolé certainement encore habité puisqu'il y a
des fleurs sur les fenêtres. Sur la droite une fontaine d'eau de source certainement potable. Je ne pense pas que l’eau de la ville vienne jusque là. [Ce lieu renvoie à un personnage haut en couleur ayant fréquenté cet endroit sauvage et isolé à la charnière du XIXème et XXème siècle : Némorin Caille. Némorin est né en 1850 au Pissoux dans une famille de meunier. Très vite ce franc-comtois se lie de passion pour la nature et en particulier pour la chasse et la pêche. La vallée du Doubs a très vite plus de secret pour lui. Après avoir servi à la guerre franco-prussienne de 1870 à Besançon, Némorin revient dans les côtes du Doubs et doit subir 
la mort de son père accidenté et de sa mère. Il se retrouve seul dans la maison familiale que ses frères et sœurs ont déjà quittée. Il exerça la profession de meunier jusqu’en 1885 au Moulin Calame, situé quelques kilomètres plus aval sur la rive suisse. L’incendie du moulin le poussa à trouver une autre activité. Son salut viendra d’une loi suisse visant à l’extermination des loutres du Doubs. Des récompenses financières étaient octroyées au chasseur. Némorin devint ainsi le chasseur de loutre que l’histoire aura associé à cette bucolique personne. On l’a même renommée Némorin des Loutres. Il connaissait tout des ces mammifères carnivores, ennemis et rivaux des pêcheurs. L’odeur, les caches, les habitudes, leur nourriture n’avaient plus de secret pour Némorin. Il vivat sommairement dans sa bâtisse que l’on admire sur la carte de sociétaire des Sentiers du Doubs N°3 de 1906. Il décéda à l’âge 83 ans dans un home après s’être cassé le col du fémur. Accident qui l’obligea à quitter sa vallée. L’octogénaire était avec le temps devenu une légende. Ses connaissances sur la nature, l’observation des astres, l’histoire de la vallée, ses prévisions météorologiques, étaient 

appréciées de toute la région. Le lieu où sa demeure était érigée changea ainsi de nom sur les cartes topographiques en passant des "Forges" à "Chez Némorin". Les Forges du Pissoux ou de Grand’Combe des Bois où les sociétaires des Sentiers du Doubs se retrouvent a une histoire peu connue et difficile à dresser. Aujourd’hui on distingue encore aisément les contreforts d’imposants murets de soutènement à l’ancien sentier muletier devenu pédestre. On remarque facilement également l’imposante digue sur le Doubs disloquée en bonne partie sur la rive suisse par d’importantes inondations de 1882. Sur la rive française aux abords de l’abri forestier, on distinguera encore quelques fondations des 
bâtiments ainsi que deux masses imposantes pouvant être le fer dans son format d’achat avant transformation. Le dernier taillandier ayant exercé jusqu’en 1875 aux Forges du Pissoux est un certain Eloi Pelletier. Les Forges du Pissoux étaient un des derniers maillons du complexe industriel relié au village du Pissoux. Je vous laisse lire  toute l'histoir de cette vallée surhttp://www.sentiersdudoubs.ch/index.php?option=com_content&view=article&id=524:jeudi-20-septembre-2018&catid=34:actualite&Itemid=88]  Nous débouchons sur un chemin formant Té avec pas mal de roches et une sorte de grotte. Les informations sur la roche ne sont pas très clair voir même trompeuse, le barrage est indiqué par une flèche sur la gauche, mais les balises nous disent de prendre à droite, nous débouchons sur une route, à l'entrée du parking-Belvédère. Très belle vue. Ici on a du réseau. Dans le fond des gorges je n'en avais pas. Traversons le parking, nous trouvons un 

escalier. Immense escalier permettant de descendre en toute sécurité vers le barrage cela n’a rien à voir avec les échelles de la mort, ce sont vraiment des escaliers. Je me demande même si dans mon souvenir du reportage sur le GTJ, je n'ai pas confondu les échelles de la mort avec celles ci... Nous arrivons au niveau du barrage, on redescend un peu sous le barrage pour remonter quelques marches, [Le barrage du Châtelot fonctionne selon un modèle classique de barrage en voûte. Ce type d'installation convient à la typologie du site, qui est caractérisé par une vallée étroite. Il a pour fonction l'accumulation du cours d’eau du Doubs afin de produire de l’électricité.
Une prise d'eau, située sur l'un des côtés de l'ouvrage, guide l'eau du Lac des Brenets par une conduite forcée (tuyau reliant la prise d'eau à la turbine) à travers la roche jusqu'à la centrale du Torret. L'eau y est turbinée au moyen de 
deux groupes de production et ainsi transformée en électricité. La hauteur de la chute entre le barrage et la centrale est de 67 mètres, ce qui confère une énergie cinétique importante à l'eau.
En parallèle à la conduite forcée, une vanne de dotation a été percée à travers le barrage. Elle a pour fonction de maintenir un débit constant entre le barrage du Châtelot et la centrale du Torret. Afin de minimiser les pertes de production, ce débit de dotation de 2m3/s alimente un groupe de production situé au pied du barrage. Cette mini-centrale produit environ 6,4 GWh par année.
L'ensemble de l'électricité passe d'abord dans un transformateur pour lui procurer la tension nécessaire. Elle alimente ensuite les réseaux électriques de la Suisse et de la France. http://www.sfmc-sa.com/production/fonctionnement.html et wikipédia] Une pancarte me dit que le saut du Doubs est à 5 km. Je suis rassuré, il me reste une dizaine de kilomètres. Comme Villers se trouve au niveau du Doubs, je suis certain de ne plus avoir trop de dénivelés, le calculateur de la carte à fait une grosse erreur, un peu moins de la moitié tout de même, a moins que ce ne soit le GPS qui cafouille. Nous arrivons à une intersection de sentiers balisés au lieu dit Moron à 750 d'altitude le jaune et bleu N°31part sur la droite. Poursuivons le chemin, qui longe la roche et passe sous un pont minérale. Nous passons un abri qui semble tout neuf, je suis un peu en hauteur par rapport au lac formé par le barrage et sur le bord dans cette eau verte une multitudes de poissons tous regroupé, il y en a sur une 
vingtaine de mètres, nous grimpons de nouveau sur le flanc de la montagne en nous éloignant un peu de la rivière et nous arrivons au Saut du Doubs. Du Gr nous apercevons une chute d'eau, un peu en contre bas. Pas d'indications lorsque nous arrivons à pied en suivant le GTJ depuis le barrage de Châtelot, mais doit on indiquer à des randonneurs la seule attraction touristique du coin. Une chute d'eau d'une trentaine de mètres cela se remarque. Cela se remarque parce que nous remontons le cours du Doubs, mais nous ne trouvons aucun aménagement permettant de ce rendre au pied
de la chute, mais de nombreux sentiers, plus ou moins pentus, plus ou moins dangereux, dégradant les flancs de cette colline. J'y ai vu plusieurs personnes assis sur un rocher, soit à réfléchir s'ils devaient poursuivre leur descente ou faire demi tour, a moins qu’ils reprenaient leur souffle. C’est tout de même beau. Sauf que pour bien la voir il faut descendre l'un des sentiers à flanc de la colline boisée. Pas facile et encore plus dure à remonter. Pour la photo j'emprunte l'un de ses sentiers, puis dépose mon sac au pied d'un arbre pour être plus à l'aise pour la suite de la descente et prendre la photo à l'endroit ou il me semble que c'est le meilleur emplacement. C'est d'ici la cascade est la plus belle. [Le Saut du Doubs est une chute de 27 mètres de hauteur sur le Doubs. Côté français, le site se situe dans l'est de la 
Franche-Comté (canton de Morteau, département du Doubs) et côté suisse, à l'ouest du canton de Neuchâtel. Le Saut du Doubs se situe à l'extrémité est du lac des Brenets (nommé en France lac de Chaillexon), situé également sur la frontière. En aval du saut, le Doubs continue sa route à travers le massif du Jura dans des gorges. Le barrage naturel du Saut du Doubs n'est pas entièrement étanche, ce qui explique les variations de niveau assez importantes observées dans le lac de Chaillexon (lac des Brenets). L'éboulement est en effet constitué d'une accumulation perméable de fragments de roche calcaire. On totalise ainsi une évacuation de 3 m3 d'eau par seconde à travers la roche de l'éboulement, ce qui cause un abaissement continu du lac lors des étiages. En 2001, des travaux de colmatage d'une partie des pertes sont réalisés, pour limiter les bas niveaux du lac et favoriser sa 
 
 Les escaliers après le belvédère
navigation. Ces travaux ont permis de réduire notamment l'effet provoqué par les sécheresses. Le Saut du Doubs fut créé, il y a 12 000 ans, par l'éboulement (provoqué par un séisme ?) des deux versants de la vallée (à l'époque les gorges du Doubs commençaient à l'ouest de Morteau). L'éboulis créa un grand barrage naturel, provoquant le remplissage des gorges en amont de l'éboulement, ce qui créa le paléo-lac de Morteau (long de 15 km), dont le lac de Chaillexon (lac des Brenets) (long de 3,7 km) est le vestige. La chute se créa lorsque le niveau du lac fut assez élevé pour permettre au flot de contourner l'éboulement. Le saut lui-même correspond à l'endroit où le Doubs, dévié par l'éboulement, saute la falaise correspondant à l'ancienne rive droite de la gorge pour en rejoindre le fond. wikipédia] Je remonte avec difficulté et je poursuis le chemin balisé qui monte un 
peu pour arriver au belvédère situé le plus haut. Déception, on ne voit pas grand chose, ce n'est pas tout a fait vrai, on a une belle vue sur la vallée mais pas la perspective de la chute... Quant je pense que l'on paie un parcours en bateau pour voir ça. Je poursuis le GR, puis le quitte pour me rendre au belvédère bas qui est une vraie arnaque, on ne voit rien. (heureusement on ne paie pas. Sauf pour ceux qui prennent la promenade en bateau). Je comprends pourquoi le GR ne fait pas le détour... Lorsque l’on est au belvédère bas, nous pouvons prendre le chemin cimenter sur la gauche, (au retour du belvédère) ce n’est pas la peine de remonter jusqu’à l’intersection avec le GR. Nous pouvons également éviter le belvédère bas et suivre après le belvédère haut le balisage du GR partant sur un 

chemin cimenté à notre droite. Le balisage manque un peut, mais tout les chemins cimentés mènent au marcher du Temple. Nous traversons l’embarcadère et retrouvons le coté négatif de la civilisation, des échoppes souvenirs les unes sur les autres, à vendre le même produit, made in china aux mêmes prix. Quoi que je n'ai pas vérifié mes propos, j'ai un peut de temps devant moi, maintenant que je suis sur que mon point de chute est proche, sans montagne verticale à passer. Je n'ai absolument pas envi de m'y arrêter pour m'y rafraîchir. Je suis un sauvage, mais après quatre jours de solitude, ce retrouver comme ça dans la civilisation... Laissons les marchants du temple et prenons la route sur la droite, nous pouvons couper le grand virage en prenant le premier ou le second chemin sur la gauche. Il y a des 
croix jaune et bleu, je ne comprends pas pourquoi. Je n’ai pas vue de rouge et blanc et en prenant le second chemin je me suis rendu compte que lorsqu’il fait la liaison avec le premier chemin nous retrouvons les deux balisages, j'ai dû louper quelque chose... le sentier grimpe dur et je me demande si je n’aurais pas mieux fait de poursuivre par la route. Nous débouchons sur le bitume. Il faut bien faire attention je ne me souviens plus s'il y à des informations ; Nous sommes à l’intersection de la branche principale et de la variante, sauf que j'ai du encore louper quelque chose je n'ai pas regardé mon GPS fuit la route et continue par le chemin qui débouche 
sur le parking des Vions 890m. L’on nous indique plutôt la variante du GR 5 partant vers Morteau, normal je suis sur la variante, mais l'on a tout de même une information ; Villers se trouve à 5 km en prenant la route de gauche. Je retrouve le balisage blanc et rouge. C’est une route bitumée forestière, avec de beaux points de vue entre les arbres sur la Vallée du Doubs. Nous arrivons dans la civilisation, sortons de la foret et longeons de belles maisons dont en 2019 beaucoup sont en constructions. Ils ont une belle vue sur le lac et la Suisse. Ce passage me semble long, sous le soleil sans un brin d'ombre. Abandonnons le jaune-bleu N°30. Le lac est 
Banc de poissons en surface sur une vingtaine de mètres
très bas, je constate la sécheresse que nous subissons depuis plusieurs semaines, je me demande même si les bateaux peuvent emprunter le bras d’eau qui reste. Il y a deux jours, il m’a été conté qu’il n’avait plus d’eau dans son lit de la rivière vers Morteau. Je pense qu’il y a exagération. La route semble vraiment longue, très longue entre la sortie de la foret et mon gîte en centre ville.
le sentier minérale








                               Le Saut du Doubs du sentier




Saut du Doubs du belvédère haut
 


Ouf, enfin Villers le Lac je suis arrivé



 



Vous trouverez toute mon Périple en cliquant sur le lien ; 
https://randosacaudos.blogspot.com/p/mon-periple.htm