mardi 2 janvier 2024

Randonnée Le Plus Loin Possible 2023 ; Etape 2050 - GR 34 - Les Sables D'Or - Dahouet

 Vendredi 8 septembre2023

CarteIGN     Trace GPS et Topo sans commentaires    Trace Randogps 

Le code mobile de cette randonnée est b345050

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Km      temps       arrêt      vd      vg      dénivelé

27       6h20        1h25      6,7     3,5         233

Hier en arrivant au sable d'or à marée basse, nous apercevons une île où une presqu'île avec une petite tour. Du moins moi j'y vois une tour parce que nous sommes sur le chemin des douaniers, et que les douaniers s'abritaient dans de petites maisons de pierre. D'autres et à juste titre y voit une chapelle. Il suffit de regarder la carte pour constater que c'est une chapelle. Aujourd'hui la grande question serait de savoir si l'on peut tricher et couper à marée basse par le goulet constitué par le lac du marais de la Roche noir. Lac qui se vide à marée basse.

Je parts du parking du casino, des Sables d'Or [Sables-d’Or-les-Pins est une station « climatique » pas comme les autres. Architecture des années 20, allées boisées, et ambitions démesurées font l’histoire de la station.La plage, immense et dorée, s’offre comme une oasis de douceur entre les caps d’Erquy et Fréhel. Appelée la Grève du Minieu, longue de 3 km, elle est un formidable terrain de jeux pour le char à voile, le kitesurf ou la planche à voile. À quelques pas de là, laissez-vous envouter par la lagune. Au tout début du siècle, ce qui va devenir, en l’espace de quelques années, la station balnéaire de Sables-d’Or-les-Pins, n’est encore qu’un immense espace de dunes recouvert d’Oyats et planté de pins : la « grève de Minieu ». À quelques années seulement du début de la Première Guerre mondiale, Roland Brouard, promoteur, découvre le magnifique site de la station de Sables-d’Or-les-Pins. Il rêve alors d'ycréer une station balnéaire d’avant-garde dédiée principalement aux loisirs, au bien-être et à la nature  Et, comme surgis des sables, dans les années 20, villas, hôtels, casino, golf et petit train remplacent les grandes dunes aujourd’hui disparues. La station climatique et touristique de Sables-d'Or-les-Pins devait être la rivale de La Baule et de Deauville.
Mais la crise de 1929, le développement automobile et l’instabilité climatique associée à une courte saison vont entraîner la faillite du projet avant que celui-ci ne connaisse un second souffle après la Seconde Guerre Mondiale.
https://www.dinan-capfrehel.com/nos-incontournables/sables-dor-les-pin-frehel/ ]. Le GR 34 longe le boulevard de la mer. Après le parking servant au centre nautique nous poursuivons derrière la dune, un petit sentier sableux protégé par des pieux, nous évitant de marcher sur le bitume. la rue est bordée de maisons ou petits immeubles qui n'ont plus rien à voir avec les années 1900, même si certaines maisons sont cossus. Nous longeons un camping et arrivons à la pointe de sable de l'estuaire du ruisseau de L'Islet. [une grève immense de sable fin dorée par le soleil, des dunes fleuries de chardons bleus et de liseron rose, c’est un paysage d’estuaire d’une grande beauté, en perpétuel mouvement.
Autrefois cultivée, aujourd’hui oubliée des hommes, la « bouche d’Erquy » telle qu’on la nomme ici, est un petit paradis pour les oiseaux et la flore des marais maritimes. Une histoire raconte l’origine de la couleur dorée de la plage. Autrefois, il y avait ici au lieu du petit
îlot St-Michel une grande île où poussaient tous les fruits des côtes de France. On l’appelait l’île d’amour. Toutes les douceurs y étaient assemblées et tous les trésors. Un jour, un beau guerrier séduisit la fille du seigneur des lieux et quand leurs lèvres se touchèrent, un tremblement ébranla toute l’île qui fut engloutie aussitôt sous les flots, et ses trésors répandus dans la mer. Frottés par les courants comme des galets, les lingots se transformèrent en sable pour former la plage de Sables d’Or. La flèche dunaire de Sables-d’Or qui barre partiellement l’estuaire est une formation en perpétuelle évolution : le flot des marées et les vents dominants provoquent une dérive régulière du sable de la plage vers la pointe déplaçant petit à petit le cours de l’Islet contre la falaise des Hôpitaux à l’ouest. Sur la dune, milieu très sensible au piétinement, l’Oyat et le Chiendent retiennent le sable grâce à leurs longues racines très ramifiées. Parmi eux, le Liseron des dunes étale ses fleurs roses et blanches en trompette. Le Chardon bleu aux reflets d’acier, assez abondant à Sables-d’Or-les-Pins est quant à lui protégé sur toutes les dunes de Bretagne. À l’arrière de la flèche dunaire, l’estuaire d’environ cinquante hectares, est formé de sédiments, d’abord très sableux puis progressivement plus fins en amont. À marée basse, le chenal de l’Islet et les vasières attirent dans ce vaste garde-manger à ciel ouvert une multitude d’oiseaux. Cette vaste étendue qui se trouve devant vous est, au gré des marées, parfois découverte, parfois submergée. Elle porte le nom de marais, de prés-salés ou de schorre. Ce va-et-vient ne permet que le développement de plantes dites « halophiles » (qui aiment le sel), comme l’obione ou la salicorne, adaptées à cette alternance. Ces plantes supportent une submersion modérée et résistent aux mouvements des vagues grâce à leur système racinaire développé. Les fonds sableux qui recouvrent l’estuaire constituent un garde-manger pour les oiseaux limicoles tels que le courlis qui se nourrissent de vers et de petits crustacés. Au centre du marais, en bordure du cours d’eau l’Islet, se dresse la Gravelle de Gargantua ou Roche du Marais, un bloc de grès en forme de cône irrégulier. On dit qu’il s’agit là d’un gravier que le fils de Pantagruel avait dans son soulier et qu’il secoua en ce lieu parce qu’il le gênait dans sa marche. https://www.blogger.com/u/1/blog/post/edit/3645118411897232550/7416912763196791577 ]. Nous voila au bout du bitume, la pointe de sable devant nous. Je me pose la question... Si l'on traverssait cela économiserais facilement une heure de marche. C'est tentant, la mer est basse ou descend, seul le centre du lac avec le ruisseau à encore de l'eau, j'ai peur des "tangues", j'ai peur que l'eau restante soit beaucoup plus profonde que ce que je vois, pourtant sur la carte on y voit une route, mais elle est interrompue en son milieu. Je ne voie personne traverser le lac, mais il y a peu de monde, que des promeneurs de chien. Et puis à marée haute, il est impossible de passer alors suivons le GR, si l'on trouve le balisage, car il est mal fait. Il tourne sur la gauche à la limite des pins, longe l'estuaire par des zigzags, parfois difficile à comprendre vu que nous avons que sable et pin. Nous longeons le front de mer. Après la dernière maison nous voilà dans les dunes, le long d'un bois. Nous Commençons à contourner le lac avec son île au milieu, et débouchons sur le bitume de la promenade du lac au niveau du parking, puis sur la D 34 que nous suivons par une piste à droite. Nous longeons un bâtiment "la gare de là ligne ferroviaire côtière Est". [En 1924, une ligne des Chemins de Fer départementaux, allant d'Yffignac à Matignon, traverse de part en part la station des Sables d'Or. Il y a deux arrêts, un au niveau de l'actuel magasin DB Marine, pour les marchandises, l'autre près de la plage, face aux Arcades, pour les touristes et les bagages à main. Créée entre 1924 et 1925, la ligne d'Yffiniac à Matignon, cette ligne touristique avec ses 51,5 km, était la plus longue du réseau des Côtes-du-Nord. Elle passait par Yffiniac, les Aubiers, Hillion, la Granville, les Ponts Neufs, Morieux, Planguenoual, Saint-Alban, Dahouet, le Val-André, Pléneuf, Saint-Pabu, Caroual, Erquy, les Hôpitaux, Plurien, Sables-d'Or-les-Pins, le Pont-Bourdais, Pléhérel, Plévenon, Port-à-la-Duc, Pléboule, Hénanbihen et Matignon. Elle disparut en décembre 1949. Principaux ouvrages d'art de la ligne : viaduc des Ponts-Neufs à Hillion ; viaduc du Prêto à Pléneuf ; viaduc de Caroual ou de Cavé et passerelle de la Côtière à Erquy ; viaduc de Port-Nieux à Fréhel. http://tramways22.e-monsite.com/pages/ligne-d-yffiniac-a-matignon.html ]. Nous prenons la route de la ville Boulin, longeons le camping et traversons en bout du lac et au début du marais le pont de l'ancien chemin de fer. Juste après le pont, le Gr tourne sur la droite et descend quelques marches, nous arrivons sur un chemin carrossable qui devient rapidement bitume. Nous débouchons sur la route de la Vallée Denis, que nous prenons sur la droite c'est la route qui traverse ou traversait le lac à marée basse. Remontons sur la gauche, quittons le bitume pour un chemin encaissé et boisé sur la gauche, (attention le balisage est mal fait. C'est la croix blanche et rouge, et ma trace GPS qui ma fait prendre ce chemin). Nous débouchons dans un hameau, (Beaumont) à l'extrémité de la route d'accès, prenons le chemin de droite et retrouvons le bitume de la vallée Denis. Au carrefour prenons à droite la rue Saint Michel bordée de maisons, (attention pas de balisage), puis la rue traverse le bois, elle est à sens unique et nous avons un espace pour marcher protégé par des poteaux en plastique. Entre les arbres nous avons une vue sur le lac. Nous arrivons à la pointe du Chant du Port et l'on a une vue imprenable sur les sables d'or et l'on regrette de ne pas avoir tenté la traversée mais je n'ai vu personne le tenter. Prenons le chemin sur la gauche le long de la digue. Sur la droite l'îlot Saint Michel. [À peine une vingtaine de minutes à pied vous séparent de rocher de grès rose posé au large des côtes d'Erquy et de sa chapelle. La balade vaut le coup, pour prendre un peu de recul par rapport à la côte, Il y a très longtemps, un trésor était caché sur l’îlot Saint-Michel. Des lingots d’or attendaient patiemment d’être débusqués par quiconque trouverait la malle qui les contenait. Nombreux étaient les pilleurs qui le convoitaient, et tous repartirent dépités et les mains vides ! Leurs espoirs furent bientôt réduits à néant. Une grande tempête fit rage sur Erquy, et des vagues scélérates emportèrent le précieux butin qui sombra dans les profondeurs. Le trésor se répandit dans les fonds marins, éparpillant tous les lingots d’or au gré des courants. Ballotés par la mer, ils finirent par s’user comme des galets, et la poussière d’or qui en résultat se mêla au sable. Depuis, les plages alentours resplendissent d’un éclat doré à la lumière du soleil. L’îlot Saint-Michel a encore toutefois un trésor à vous offrir : la petite chapelle qui se dresse à son sommet vous attend patiemment lorsque la marée se retire suffisamment pour vous permettre de traverser. Vous pouvez accéder à l’îlot Saint-Michel à pied en partant de la plage Saint Michel. Il vous faudra bien observer les horaires de passage qui sont affichés sur le parking. Il faut environ une vingtaine de minutes de marche pour accéder à l'îlot. Attention les rochers sont un peu glissants, prévoyez les bonnes chaussures ! Une fois sur l'îlot, il est possible de visiter la petite chapelle d'avril à octobre (les horaires sont également affichés sur le parking). Vous y trouverez aussi une table d’orientation pour en savoir plus sur les environs. https://www.capderquy-valandre.com/decouvrir/les-sites-incontournables/espaces-naturels/l-ilot-st-michel ]. Nous n'avons aucune trace de balisage, poursuivons dans la lande et les grèves, mais à marée haute faudra certainement suivre la route du parking. Nous parcourons le Cap d'Erqui, ou nous trouvons de petits ponts bois, des escaliers, encore des escaliers. Paysages impressionnants et colorés, par le granit rose, senteurs de la lande, fracas des vagues et cris des oiseaux : ouvrez bien grand vos yeux, vos narines et vos oreilles ! Surplombant une mer émeraude, les falaises de grès rose du Cap d’Erquy se parent de landes sauvages aux couleurs changeantes. Au jaune éclatant des fleurs d’ajonc au printemps, succède le violet des bruyères en été. Ce site naturel protégé abrite de nombreuses espèces végétales et fait le bonheur des oiseaux marins. Erquy, c’est aussi un port de pêche, connu pour ses coquilles Saint-Jacques. Nous aurons encore une sacrée volée de marches pour descendre sur les plages ou rejoindre les landes de bruyère. https://www.tourismebretagne.com/selon-mes-envies/balades-en-pleine-nature/les-plus-belles-balades-en-bretagne/les-caps-derquy-frehel/. Nous retrouvons la route protégé par une digue de pierre au niveau du village de vacances puis traversons un quartier résidentiel de Lanruen, avec de belles maisons. si la marée est basse essayez de passer par la plage, attention sur la carte il y a de la roche, cela vous évitera le bitume et les maisons. Poursuivons dans les landes en bordure de la plage du Guen. Après un virage d'équerre nous nous dirigeons vers la plage et la route permettant de descendre des bateaux. Remontons cette route et nous trouvons un peu avant le parking un chemin sur la droite, nous faisant traverser la lande sur la falaise, par un GR avec des balises inexistantes, jusqu'à la plage du Portuais. Les plages sauvages : Lourtuais, le Portuais, le Guen et Lanruen, en lisière du Cap, quatre plages séparées par des rochers, entourées de bois de pins et de landes où fleurissent ajoncs et bruyères. Je descends sur la plage pour quelques photos et revient sur le GR, nous poursuivons par la pointe de la Mare aux Rets. Après la fontaine de Lourtuais [La fontaine de Dévotion de Notre-Dame des Bruyères-des-Coteaux-et-des-Bois est aussi appelée fontaine de Lourtuais car elle occupe l’emplacement de cette dernière mentionnée sur le cadastre du plan-terrier du duché du Penthièvre datant de 1785. La fontaine édifiée probablement au XVIIIème siècle était composée de deux petits murets de pierre et de deux grandes dalles en grès d’Erquy. Jean Barbé d’Erquy la surmonta en 1972 d’une construction de style néo-gothique possédant une petite niche, celle-ci contient un buste de la Vierge Marie. Sur la stèle une plaque de marbre porte, gravée, l’inscription suivante : “Notre-Dame des Coteaux-des-Bruyères-et-des-Bois vers vous montent nos prières notre amour notre joie”. Cette source ne tarit jamais, lors de la sècheresse de l’été 1976, tout le village de Tu Es Roc venait s’y approvisionner. Les femmes du dit village se rendaient pour faire leur lessive au lavoir alimenté par cette source et réalisé à la fin du XIXème siècle. Le linge était ensuite mis à sécher sur les bruyères avoisinantes. https://www.fontainesdefrance.info/fontaines/la-fontaine-n-d-des-bruyeres-des-coteaux/ ]. Nous arrivons à la Goule de Galimoux sur la plage de Lourtuais [Sur le littoral de la Manche, en Ille-et-Vilaine et dans la partie des Côtes-d'Armor où la langue française est seule en usage, on donne le nom de houles aux grottes des falaises. Les unes ont été creusées par la mer, qui a peu à peu rongé les parties les plus friables du rocher: les autres sont dans des endroits du rivage où la marée ne monte pas actuellement. A Erquy, port connu pour être la capitale de la coquille Saint-Jacques, se trouve une grotte qui, au lieu du nom de houle, qui est le plus généralement employé, se nomme la Goule de Galimoux ; la grotte de Saint-Enogat, bien connue des baigneurs de Dinard, s'appele aussi la Goule-ès-Fées ou la Goule des Fées. L'imagination des habitants es côtes a peuplé ces grottes de personnages fantastiques et mystérieux : Cest là que demeuraient les fées, avec leurs maris et L'imagination des k"bitants des côtes a peuplé ces grottes de personnages fantastiques et mystérieux: c'est là que  demeuraient les fées, avec leurs maris et leurs enfants ; elles en sortaient à la nuit tombante pour se promener sur les falaises ou sur la mer. D'après plusieurs de mes conteurs, leurs grands- pères les avaient connues ; mais aujourd hui elles ont disparu, et ils semblaient généralemernt croire que les fions - cest le nom qui désigne, en plusieurs endroits, les fées des deux sexes - s'étaient retirés du pays à peu près au moment de la Révolution française. Extraie de https://books.google.fr/books?id=Zx0TCwAAQBAJ&pg=PT14&lpg=PT14&dq=Goule+de+Galimoux&source=bl&ots=AcHd3CVOy5&sig=ACfU3U298PkUhWX0Q7NgpgoQ0ScNUyo9Cw&hl=fr&sa=X&ved=2ahUKEwjnpIyd96eCAxWOUKQEHRe3B184ChDoAXoECAMQAw#v=onepage&q=Goule%20de%20Galimoux&f=false ]. Poursuivons par la pointe du Fossé Catuelan. Nous retrouvons la route au niveau du parking permettant aux touristes d'accéder à la falaise et aux sauveteurs leur embarcation et la rampe de lancement. Un peu avant une bâtisse nous prenons un chemin sur la droite. Après une fourche le chemin tourne sur la droite, pour faire un coude au niveau du four à Boulets [Place stratégique, vue imprenable pour une construction vouée à détruire l’ennemi, en l’occurrence, à la fin du XVIIIème siècle, la flotte anglaise. Construit en 1794 à l’initiative du Ministre de la Marine, Alain Bernade, le four à boulets du Cap avait vocation, comme d’autres construits au niveau de plusieurs batteries de la Baie de Saint-Brieuc, à porter à incandescence les boulets et d’incendier les navires hostiles. Construit en partie avec les matériaux extraits sur place, cette bâtisse servait à chauffer des boulets à rouge de façon à alimenter une batterie de trois canons (l’expression « tirer à boulets rouges » tient son origine de cette époque). La préparation du foyer, le temps de chauffe et la fumée produite se sont avérés incompatibles avec la nécessité de rapidité de l’action. L’utilité de ce four n’a malheureusement pas été vérifiée si l’on en croit le combat naval de mars 1796 entre la corvette française « l’étourdie » et un bateau  anglais qui s’est soldé par une défaite côté français. A vrai dire, aucun des fours à boulets du département n’a vraiment rempli sa mission. La batterie de trois canons que devait alimenter le four à boulets du Cap d’Erquy a disparu. Le bâtiment lui-même a été restauré. Une animation sonore y est intégrée de sorte que vous puissiez, en fermant les yeux et en tendant l’oreille, vous imaginer en 1794 … prêt à faire feu ! https://www.ville-erquy.com/culture-et-patrimoine/patrimoine/four-a-boulets/ ]. Nous voilà approchant du Village d'Erquy, nous longeons la falaise par un beau sentier le long des parois abruptes de l'ancienne carrière [ L’escalier de bois, (nous le descendrons) qui s’accroche à la falaise pour conduire les promeneurs vers le Cap d’Erquy (Côtes-d’Armor), a retrouvé sa place au bout du port. L’occasion de mettre ses pas dans ceux des carriers qui ont creusé ces lacs perchés à 40 m au-dessus du niveau de la mer.L’escalier de bois, planté au bout du port, manquait cruellement aux marcheurs depuis qu’un jour de l’hiver 2017, un pan de la falaise l’avait enseveli. La partie basse, reconstruite, permet à nouveau de grimper la centaine de marches qui mène au cap. un sentier pierreux – mais accessible – le prolonge, bordé de pins et d’ajoncs. La petite ruine de Rome est en fleurs, Au débouché du sentier, un double muret taillé dans le grès rose encadre la carte postale qui apparaît : le premier Lac bleu. Un pin penché, formant une arche, finit le tableau. Bon, ce lac perché à 40 mètres au-dessus du niveau de la mer, n’est pas bleu en fait. Mais l’atmosphère qui se dégage de ce lieu bordé de falaises, est si mystérieuse… Les paroles des visiteurs y résonnent comme dans une cathédrale. mettant ses pas dans ceux des anciens carriers, qui permet de suivre les traces de ceux qu’on appelait les  sabots râpés , ces hommes y ont taillé les pavés destinés aux rues de Paris et des grandes villes de France jusque dans les années 1930 (en remplacement des pavés de 22 en grés de Fontainebleau bien trop lourd. NDL) . Les Lacs bleus sont le résultat de l’extraction du grès rose des falaises surplombant le port. Des ouvriers taillaient la pierre sur place, les pavés étaient acheminés par des wagonnets sur le quai en contrebas et embarqués sur des bateaux. Ils sont accessibles depuis le port, en gravissant l’escalier en bois construit en flanc de falaise. Le grès rose d’Erquy est le fruit d’une superposition de couches de sable, datant de 470 millions d’années. Sa couleur rosée, due à la présence d’oxyde de fer et sa dureté en font un matériau noble, surtout employé au début du XXe siècle dans la construction et le pavage des rues. https://www.ouest-france.fr/bretagne/erquy-22430/balade-des-lacs-bleus-au-cap-d-erquy-40-m-au-dessus-de-la-mer-6400039 ]. Je quitte par moment le GR en empruntant des passerelles pour me rendre aux deux lacs Bleu. Revenons sur nos pas pour rejoindre le GR. Descendons la centaine de marches et débouchons juste derrière la capitainerie du port, je me crois arrivé. Longeons le parking puis la plage du val André, quittons la route et poursuivons en longeant la promenade de la digue le long de la plage. Passons le casino et la rotonde dont le sol comporte une étoile en pavés en son centre. Porte t'elle chance ? Poursuivons la promenade de la digue. Je m'aperçois qu'il faut que je parcours encore la Grande Guette, et l'on m'attend déjà sur le parking du Port de Dahouet. Je décide de couper en prennent la rue des Bignons perpendiculaires à la mer, puis la rue de l'Amiral Charner sur la droite, longue rue que je regrette d'avoir pris, elle ne raccourcie en rien et n'est même pas bordé par de belles maisons 1900. Après le virage, je prends la route de Dahouet sur la droite. Au carrefour je poursuis par l'allée du Champ de la Croix, elle fait fourche prenons à gauche la rue est sans issu, poursuivons par un sentier intra muros, débouchant dans la rue du Corps de Garde que nous prenons à gauche. Passons devant la chapelle de Dahouet [La chapelle a été consacrée le 1er juillet 1926. Elle est dédiée à Notre-Dame de la Garde. C’est de cette chapelle que part la procession du Pardon de Dahouët. Après l’édification de la chapelle du Val André en 1899… « les Dahouëtins pensaient qu’il serait juste et bon que Dahouët eut aussi sa chapelle. Mais la guerre et l’immédiate après-guerre jeta quelque peu le voile de l’oubli sur ce projet et ce n’est qu’en 1923 que celui-ci prit forme avec comme premier acte positif le choix et l’achat du terrain sur lequel on l’édifierait. Ce terrain qui dominait l’étang appartenait à Mr René Eveillard. Tout s’accomplit alors très vite. Fin 1923 les plans dessinés par Mr Auguste Courcoux de St Brieuc et le devis correspondant sont déposés au presbytère. Chose étonnante, lors de l’adjudication, aucune entreprise locale ne se manifesta et c’est l’entreprise Grémont de St Brieuc qui l’emporta. La première pierre fut posée le 9 août 1925 et en juin 1926, tout était terminé. La chapelle s’ouvrit au culte le 1er juillet 1926, mais ce n’est qu’un mois plus tard, le 8 août, qu’au cours d’une cérémonie officielle elle fut bénie par Mgr Serrand, évêque de St Brieuc. Deux des vitraux du chœur représentent une scène de pêche à la morue sur les bancs de Terre-Neuve et un des Pardons de février d’autrefois. Une statue de ’La Vierge tenant son enfant dans les bras’ domine l’assistance des fidèles cependant que la maquette d’un trois-mâts pend à la voûte. Les vitraux latéraux laissent largement entrer la clarté du jour et les rayons du soleil donnant à la petite chapelle une image souriante et gaie qui ne nuit en rien au recueillement que l’on doit trouver dans les églises. "En 1927 eut lieu la bénédiction du Chemin de Croix et des deux cloches. Celles-ci eurent respectivement pour parrains-marraines Mme Morinay et Mr Le Pechon pour la grande et Mme Beaujean et Mr Eveillard pour la petite, et tout naturellement elles s’appelèrent de leurs prénoms : Paule-Francisque pour la première et Marie-René pour la seconde. ». https://pleneuf-erquy-matignon.catholique.fr/Chapelle-de-Dahouet.html ]. Puis la rue des vignes, au carrefour faisons un esse gauche-droite (on aurait pu prendre la rue du sentier du Mocquetet se poursuivant par un sentier et se terminant comme la rue des vignes sur la D 34 (rue du port) que nous prenons à droite jusqu'au parking du port.

 

Le Plus des photos




























































Des marches, encore des marches, toujours des marches, interminable escalier









































































 
 
 
 
 
 
 
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