lundi 4 avril 2016

Rando Insolite en foret de Fontainebleau N°1- Bois de La Rochette-La Glandée-Point de vue camp de Chailly-Cuvier-Haut saint Germain-Mont de Truie


Des randos pour ouvrir les yeux……… N°1

Je me posais la question suivante : Qu’elles points d’intérêts pourraient faire parcourir la foret à un randonneur peu motivé pour une promenade de la journée ? Personnellement je peux partir un matin sans but précis, faire et refaire les mêmes secteurs, avec la même joie, et découvrir ici un arbre avec une lucarne, là un rocher aux formes bizarres. Parfois de l’amertume lorsque les parcelles traversées ne sont pas dans l’état que l’on espérait les revoir. C’est en parcourant le Fort des Moulins qu’il m’est venu l’idée de réaliser des randos montrant les traces laissées par nos ancêtres. Ce secteur en est riche. Des traces du style inscriptions sur des rochers (sauf les rupestres), Monuments, ou fondations de bâtiments, plaques commémoratives. 
Il y a quelques temps sur un chemin de rando, j’ai croisé un groupe monstrueux. Il a fallut que je me pousse dans les ronces pour laisser passer ce troupeau. Qui m’a vu ? Qui m'a salué ? Peu de monde. La tête baissée, ils regardaient leurs pieds. Ils papotaient. Fallait voir leur têtes, lorsque je leurs disais bonjours…….. ! Peu la  lève.... la tête. Un peu lourde en ce dimanche matin. Peu ont entendu, ceux qui me découvre, on des yeux stupéfait, "c’est qui ce C.. "qui nous dérange !!!!  Il n’était que 10h00, ils n’étaient certainement pas exténués. Je me croyais dans le métro à une heure de pointe. A un moment je leur ai crié ne regardez pas vos pieds mais le paysage......
Cela ma donnée l’envie de rechercher dans mes souvenirs les points, ou Denecourt remerciait ses donateurs par une inscription sur un rocher, une plaque de marbre, ou en fonte d'un jeune sculpteur. C’est un bon point de départ. Quelques recherches sur internet me font compléter ceux que je ne connaissais pas. J’en arrive à réaliser sept circuits de plus de 20 km regroupant un bon nombre de ses points. Bien sur, les circuits restes ouverts, n’ayant pas la prétention de tout connaître. On pourra me prévenir de modifier tel ou tel circuit pour se rendre sur un point inconnu de moi.
J’ai omis tous ce qui est gravures rupestres, d’une part parce que j’en connais fort peu. A
l’époque ou je fréquentais les promenades du GERSARD je ne marquais pas sur la carte les « trous » ou l'on trouvaient ses marques. Je comptais sur ma mémoire, qui aujourd’hui est défaillante. Et, puis les gravures rupestres, elles datent des époques gauloise ou moyenâgeuse, il faut les respecter et éviter cela.

Un prénom gravés sur une triple enceintes, emprunte rupestre assez fréquente en foret, datant je crois du moyenne âge. Je ne souhaite pas être la cause de se ravage. Par contre des gravures modernes, visages, poissons, noms, phrases vous en aurez, elles me semblent moderne et plus curieuse qu’historique.

 
 Carte IGN  (Attention la position des Points Numérotés sont approximatifs ; Ouvrez les Yeux !!!)
 
Hé oui ! je n’ai pas mis non plus les points GPS. On ne joue pas au géocache.... Avec les points GPS on ne regarde plus autour de soit, mais son écran. Le tracé passe à coté de ce que l’on doit voir, à vous d’ouvrir les yeux, d’être curieux, de regardez, autour de vous. Ne soyez pas comme les moutons décrits plus haut. Si vous ne trouvez pas ce que j’ai vu, ce n’ai pas grave, vous aurez peut être vu autre chose, la foret rengorge de très beaux chênes, hêtres, arbres reliés, arbres greffés, champignons aux couleurs diverses, végétaux plus ou moins rares dans nos contrées.  
Une chose encore. Le temps de parcours ne tient absolument pas compte du temps de recherche. Sur certain point inconnu de moi, je suis revenu trois, quatre, cinq fois. Parfois après avoir abandonné plusieurs semaines, je revenais les idées plus clair et trouvais en trois minutes ce que j’avais cherché des heures.
Bonne promenade.
 
Le code mobile de cette randonnée est b309633
 
 Pour envoyer le circuit sur votre appareil mobile : Regarder le tutoriel video en Cliquant ici

Le Nord de la foret

Km    temps      arret   v/d    V/g
23,8  4h40        40mn   5,1    4,3
Itinéraire : Départ Carrefour de l’Epine Foreuse D 115. A la table du roi D 606 prendre la direction Montargis-Auxerre-Autoroute A6 (Lyon) 200 mètres plus loin première à droite.Impossible de louper cet immense carrefour au milieu de la ligne droite.

Parcelle 826 prendre la route Marignan (c’est celle qui longe la D115) en direction de la Table du Roi. Au carrefour nous continuons tout droit et surtout nous ne prenons pas la route de la table du Roi (car elle n’y mène pas.) Remarquer les beaux chênes. Donc continuons tout droit par la route d’Oran mais nous le saurons qu’a la fin qu'elle porte ce nom. Nous arrivons à
                 Station 1 : Table du Roi  
(Vous trouverez un lexique, des stations, lorsque j'en ai trouvé.... en fin de page.)
Derrière la table, trône un chêne marqué d’un rond bleu, signe distinctif des arbres remarquables de la forêt de Fontainebleau, ce qui leur évitent la scie du bûcheron. Avançons jusqu’au parking et prenons sur la gauche la route de la Glandée. Au carrefour suivant, on continue tout droit, puis l’on coupe la route Mascara. Au carrefour suivant nous prendrons la route du Nord. Coupons la D 142, continuons en face la route du nord (attention il y a une patte d’oie et c’est le chemin de gauche) nous nous dirigeons vers le Calvaire Saint Marie. Coupons plusieurs routes et traversons le beau carrefour des châtaigniers, nous arrivons à l’immense carrefour du pin et à la 
               
 Station 2 : Calvaire sainte Marie


Poursuivons par la Route des Guettes on se dirige vers la D 606 et le lieu dit les Grouettes. Presque à la route nous trouvons une barrière et une nouvelle route partant sur la gauche. Sur un arbre, enfui sous du lierre une pancarte métallique qui n’est pas le nom de la route mais un hommage à un forestier. 
                
Station 3 : Le garde Chauvaud

Prenons la route de gauche. Sur notre droite nous apercevons une construction c’est un réservoir. Ce chemin s’appelle chemin du réservoir. Il est Parallèle à l’ancien chemin qui se trouve en partie engrillagé dans le réservoir. Ce chemin parallèle est moins boueux que le chemin historique mais complique un peu l’itinéraire. On aperçoit isolé dans la parcelle un, voir deux, rochers alors qu’il n’y en a pas dans cette partie de la foret. Vous me direz qu’ils ont été amenés par une pelleteuse lors de la construction du réservoir….. Je répondrais pourquoi !!!   Pourquoi là, et pas les laisser 
Bloc de grès isolé

autour de ce dernier. J’ai une autre histoire, un souvenir de mes lectures sur la formation des grès lu dans le « Loiseau » Tome 1 Editeur Vigot (sur internet on trouve un exemplaire de 1970 en consultation) On trouve en page 9. Blocs erratiques. Je site : On trouve ça et là des rochers isolés qui n’appartiennent pas à des chaos. Il est probable qu’aux périodes interglacières du Pléistocène, la débâcle des glaces a du entraîner ces blocs plus ou moins loin des chaos d’origine. N’étant pas spécialiste, je ne peux vous affirmer que c’est cela, mais maintenant vous savez que c’est possible. 
Reprenons notre itinéraire, du chemin parallèle, nous passons alternativement du nouveau sur l’ancien chemin. Nous passons un carrefour, et laissons un chemin sur la gauche. Nous reprenons l’ancienne route et à la cote 93, (il n’est pas aussi simple que cela sur le terrain de retrouver la route de la meute.) Avant le virage il faut reprendre le nouveau chemin (que l’on a abandonné, car trop boueux et moins bien tracé dans cette partie). Il faut donc franchir le taillis sur notre gauche pour trouver un peu à droite un chemin fort bien nettoyé mais qui n’aboutit plus au carrefour, il s’arrête dans le taillis. C’est la route de la meute que l’on prend à gauche. Cette route risque d’être difficile si elle n'est pas entretenu par l’ONF. Nous marchons sur un tapis de ronces coupé au ras du sol. Nous arrivons à un carrefour face à nous 
               la station 4. Ce que j’ai appelé le Mur Géodésique.  
C’est soit un reste de mur provenant de l’enclos de l’abbaye du lys ou du château de Mun, et les géographes ayant apposé une balise altimétrique, on a conservé l’angle de ce mur soit il a été construit spécialement. (ce qui me fait pencher pour les premières hypothèses c’est que l’on trouve parfois en foret des plots en ciment fiché au sol marqué IGN, jamais un mur.

Nous poursuivons par la route Sainte Marie, sur une centaine de mètre, puis à gauche la route des charbonniers. Nous débouchons sur la route de Dammarie que nous prenons à gauche coupons la D 142, en face nous avons une patte d’oie et prenons le chemin de droite c’est la route des Potets. Nous arrivons au menhir et à la croix des résistants.
      
  Station 5 & 6 :  menhir et à la croix des résistants.


 Poursuivons notre chemin, nous arrivons à un nouveau carrefour nous prenons à gauche un chemin renforcé en gravillon, c’est la route de Farcy (ancien hameau de Dammarie). Une longue route toute droite nous attend avant d’atteindre la station 6. Traversons la D115. Après cette dernière nous changeons de nom c’est la route du Briquet. Nous arrivons au carrefour des ventes Chapelier et au pied des longues vallées. Nous prenons légèrement sur la gauche la route tournante des longues vallées. Non, pas celle qui est toute plate à notre extrême gauche, l’autre celle qui grimpe, grimpe, grimpe. En partie haute le carrefour est mal foutu. Nous prenons sur notre gauche, mais surtout on ne redescend pas, nous longeons les Longues Vallées par la route portant le même nom. Puis nous prenons la route du marcassin sur la droite, puis la route du Grippet sur la gauche et au carrefour suivant la route du Sanglier à droite. Nous passons devant le monument de la station 7.     
  
Station 7 : Monument Sampité.

  Traversons la route du clocher et continuons en face. Au carrefour suivant nous prenons à droite la route des ventes Chapeliers, ensuite à gauche la route de la Laie puis à droite la route du Boutoir, nous arrivons à la route tournante du Cuvier Chatillon, en face ou presque... nous trouvons un chemin nous conduisant à la station 7b


 
Station 7b : Point de vue du Camp de Chailly

Revenir sur ses pas et prendre à droite la route tournante du Cuvier Chatillon jusqu'à la route de Bellevue nous arrivons à un carrefour un peut désaxé, il faut prendre à droite la route en calcaire qui descend de Bellevue. Nous descendons jusqu'à la rencontre du sentier bleu N° 5 qui se trouve après avoir coupé le GR. Prenons le sentier bleu sur la gauche. Nous passons devant la       

           Station 8 : La vierge du Cuvier Chatillon.

Poursuivons le sentier bleu, celui-ci tourne brusquement à gauche en suivant une route (route du Cuvier Chatillon) puis l’abandonne tout aussi brusquement en prenant à droite, nous montons vers le point de vue du Cuvier. Au sommet nous trouvons des flèches bleu peintes sur les rochers. Nous les suivons sur la gauche, passons sous l’abri des Francs Tireurs continuons le chemin et sur un rocher plat à notre droite nous apercevons la
                Station 9 : signature de Colinet.
 Continuons ce chemin. Ouvrez bien vos yeux pour suivre ce sentier entre les rochers et les fougères, nous apercevons quelques marques bleu plus ou moins effacé sur des rochers. Nous sommes sur un ancien sentier Denecourt, qui fut abandonné lorsque le secteur fut placé en réserve biologique. Aujourd’hui la réserve à été supprimée (du moins elle n’est plus marqué sur la carte) il est regrettable que lors de la modification du sentier 5, cette partie n’est pas été utilisé, elle est beaucoup plus jolie que cette interminable route de Mory de Neuflieux.
Roche silico calcaire
Nous faisons un large virage et débouchons sur un chemin que nous prenons à droite. Au carrefour suivant, nous prenons également à droite la route du
Mare à Piat
Cuvier Chatillon. (sur la gauche nous avons des rochers silico calcaire. (Les sables stampiens on été surmonté par le calcaire de Beauce. On peut expliquer les trous par la dissolution du calcaire. « Loiseau » Tome 1 Editeur Vigot (sur internet on trouve un exemplaire de 1970 en consultation) Nous arrivons à

la mare à Piat(*). 
  
 Nous prenons à droite le long de la mare, passons devant le banc et prenons la route à droite (route de la mare à Piat) puis le premier chemin à gauche que nous suivons jusqu'à la rencontre du sentier bleu N°5 (Nous sommes sur un ancien sentier Denecourt [sentier Goncourt] sur un rocher nous trouvons un ‘I‘ si je ne me trompe pas dans mes notes cela indiquait une intersection de sentiers. Continuons jusqu’au sentier 5 que nous prenons à gauche. Nous débouchons sur la route Mory de Neuflieux qui se confond avec la route du Luxembourg. Cette dernière est pavée. (Gros pavés mal joint. Ce n’est pas une route romaine simplement ce chemin à été aménagé par les carriers pour facilité le transport des pavées vert le port de la cave à Bois le Roi.) 
Nous approchons du carrefour de Belle Croix. A la barrière nous devinons sur la gauche un sentier ou plutôt de l’herbe un peu aplati nous conduisant à un groupe de rocher plat au raz d’un sol. Secteur fort humide part temps de pluie. 
Dans une fente naturelle d'un rocher on devine de la peinture bleue. Pas d’inscription, pas de monument juste un point de peinture...... Mais il n'y a pas que cela..........
               
 La station 10 ; Duel Soutzo-Ghika, 

Revenons sur la route du Luxembourg, redescendons légèrement et prenons la route Henri Chapu. Quittons le sentier bleu lorsqu’il part sur la gauche. Continuons notre chemin et au carrefour prenons à droite la route lebel puis à gauche la route des Monts Saint Père qui est également un sentier bleu. Proche d’un carrefour, nous passons devant un rocher isolé possédant une gravure.

               Station 11 : Le peintre Decamps, 

Au carrefour nous prenons à gauche la route Christine traversons la D142 (route de Bourgogne) et en face prenons à la patte d’oie le chemin de gauche (route Gustave). Nous arrivons à la route des Ligueurs, route renforcée au calcaire, mais si l’on continue le
chemin sur une dizaine de mètres nous trouvons le sentier bleu 4-5 que nous prenons à gauche vers Belle Croix. Nous revenons vers les ligueurs et traversons le parking ou nous trouvons la station 12     

Station 12  Belle Croix : 

Suivons les barrières et nous trouvons à notre droite le sentier bleu (parfois il est difficile à voir, les voitures des promeneurs….. se garant au raz des premiers arbres.) Il ne faut pas prendre le sentier situé à mi chemin entre les barrières et la route, c’est le chemin VTT et vous louperiez la station 13. Descendons quelques marches, le sentier tourne sur la gauche et sur les flancs du banc de grès nous trouvons  


la station 13 : Fontaine Maria


https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg9ivVvL2BXNN86kU_2YTNHdtxliRHKFK8tKyx2MBUgmZMDzxjVf6Gtg2B2d2n-zp7Ed_X86uzktwMsFXK15OcGNabfDbFzJ0PzXBLP5RkJwizFqN7tZmzov2rhoo-t2j0ax23lKrrm0xbw/s1600/P114000220130114_02.JPG
Pin greffé
Vous avez peut être remarquez ses drôles de pin avec une boursoufflure, soit au pied, soit sur le tronc ce sont des pins greffés (*) 

Continuons le sentier bleu, celui-ci fait fourche, la branche de droite nous amène à quelques mètres de là. Après avoir descendu quelques marches nous arrivons devant les grilles de la station 14.

Station 14 : Grotte aux Cristaux : 

Revenons sur nos pas, prenons la branche longeant les restes d’une 
ancienne auberge (dans un creux de rocher nous trouvons le reste de carrelage) sur la droite un rocher avec une gravure. 
On trouve à cette adresse une ancienne carte postale de la buvette http://www.fontainebleau-photo.com/2011/11/le-rocher-saint-germain-sentier.html, sur la droite nous avons un rocher avec une gravure . On apprend sur le site Inscriptions en forêt de Fontainebleau qu'elle s'appelle Roche Edelé.
                 
 
Station 15 - Roche Edelé :  Ce n’est que le nom du propriétaire de l’ancienne buvette.

Prenons les escaliers sur notre gauche. En haut à droite la route en stabilisé du Mont Saint Germain, puis au carrefour nous trouvons deux routes formant fourches nous prenons la branche de droite route de la chevelure, que nous suivons un bon moment. Proche de la D 142 nous nous apercevons sur la droite la station 16
              
Station 16: table du grand maître 
Poursuivons notre itinéraire par le sentier bleu en direction de la route du Limier accrocher vous aux branches pour la descente puis la route des Longues Vallées sur notre gauche nous sommes toujours sur le sentier bleu. Traversons la D 142,  continuons en face toujours les Longues Vallées. Laissons le sentier bleu partir sur la droite et continuons notre route, à son extrémité nous prenons à gauche la route de Chailly à Samois. Puis à droite la route des Monts de Fay  nous coupons un sentier bleu et notre chemin fait fourche, nous prenons la branche de gauche route de Dammarie longue route passant à proximité de la mare aux évées **. Par endroit nous apercevons la fin de ses canaux, nous retrouvons notre carrefour de l’Epine Foreuse. [Ce nom provient d’une épine noire qui se trouvait là autrefois et qui transperçait un chêne sans le gêner dans sa végétation.]


LEXIQUE

               Station 1-Table du Roi : Sous l’ancien régime tous les ans, au 1er mai, les officiers des eaux et forêts, sous la présidence du maître particulier ou de son lieutenant, s'assemblaient à une table de pierre, dite Table du Roi, pour recevoir les droits et hommages, les usagers de la forêt devaient s’acquitter de redevances en sous et en nature de quelques usagers. Le P. Dan les énumère : c'est l'abbesse du Lys (ou quelqu'un de sa part), avec un jambon et deux bouteilles de vin ; le meunier du moulin de Poignet, à Melun, de même avec un jambon et deux bouteilles de vin ; le boulanger du four à ban du roi, à Melun, avec un grand gâteau ; les habitants du faubourg des Carmes et du Petit-Clos, paroisse Saint-Ambroise de Melun, avec cinq deniers par feu ; les nouveaux mariés et les nouveaux habitants doivent, outre les cinq deniers, chacun un gâteau. En résumé, sauf les deniers encaissés par le receveur du domaine du roi, les redevances consistaient dans les éléments d'un déjeuner pour les officiers des eaux et forêts, et c'est pour cela que la table avait été dressée.
Telle qu'elle est aujourd'hui, elle a éte construite en 1723
brisés durant la Révolution, les pieds ont été restaurés en 1854.

MM. Quesvers et Stein donnent de la Table du Roi la description suivante :
A l'est : TABLE DU RoI ; à l ouest : RESTAURÉE EN 1854 ; sur les quatre bornes placées aux coins : 1723.


Cette inscription est sculptée en relief sur le rebord de cette table formée d'un seul morceau de grès qui mesure deux mètres sur toutes ses faces ; la date de son érection est gravée en creux sur quatre bornes carrées et presque brutes qui entourent cette table. Les pieds, brisés pendant la Révolution, ont été refaits en 1854, ainsi que le rappelle l'inscription gravée en creux sur le rebord ouest.(dictionnaire de la foret)
                
                Station 2 : Calvaire sainte Marie
Je n’ai pas trouvé d’autres explications que celle-ci-dessous. Les ruines de l’abbaye du lys n’étant pas si loin que cela, pourrait expliquer la présence de cette immense croix.
Calvaire sainte Marie : Au milieu du XIIIème siècle, Blanche de Castille fonde une abbaye cistercienne de femmes, l'une des plus importantes du Saint ordre de Cîteaux.
En 1248, les religieuses s'installèrent et les travaux s’achevèrent cinq ans plus tard, temps qu’il fallut pour constituer le Domaine de l’Abbaye et construire les premiers bâtiments.
Le nouveau couvent s’appellera Sainte-Marie et sera à l’origine du nom de la commune Dammarye les Lys ( Dame Marie ).
Le cœur de la reine fût transféré en 1252 à l'église du Lys par l'évêque de Paris avant de disparaître lors de la Révolution.
L'abbaye du Lys fût ravagée par les guerres, puis reconstruite avant d'être définitivement détruite lors de la révolution et vendue comme bien national, marquant ainsi la fin de son apogée.
Elle sera classée monument historique en 1930 permettant ainsi le début d'une opération de restauration et de valorisation du site commencée en 1933.
Aujourd'hui, vous pourrez flâner dans le parc romantique de l'Abbaye du Lys qui entoure les vestiges du cœur, du transept et des chapelles, de la nef ainsi qu'un escalier de près de cent marches, qui sont les témoins du début du christianisme dans le pays melunais
. http://www.petit-patrimoine.com/fiche-petit-patrimoine.php?id_pp=77152_1
          
               Station 3 : Le garde Chauvaud, du poste de Bois-le-Roi, a été fusillé par les Allemands en 1870 contre l'un des trois chênes soudés ensemble des bois de la Rochette, appartenant au marquis d'Étampes, qui se trouvent à gauche, non loin de la r. nat. no 5 bis (en allant à Melun), (aujourd'hui D606) en face du point ou débouche la continuation de la route du Bois Coulant, à l'hectomètre 215.
Une plaque de tôle noire a été placée sur l'arbre par les soins de l'administration forestière. Elle porte en lettres blanches l'inscription ci-dessous
A LA MÉMOIRE
DU GARDE FORESTIER CHAUVAUD
FUSILLÉ ICI PAR LES PRUSSIENS
LE 1er OCTOBRE 1870

Aujourd’hui, lorsque l’on voit la plaque on se demande si l’administration forestière ou son représentant le garde forestier n’a pas oublié son compatriote….
 Ont peut lire un excellent document des AFF sur cette guerre http://www.new-aaff.aaff.fr/images/VOIX-DE-LA-FORET/HISTOIRE-1/francstireursen1870.pdf

           Station 5 & 6 :  menhir et à la croix des résistants. En 1941, alors que les "incendies criminels" de récoltes se multiplient, la police allemande procède à de nombreux interrogatoires. Elle interpelle ainsi cinq membres de l’Organisation Spéciale (OS), proches des résistants rattachés à la cordonnerie de la famille Petit de Dammarie-lès-Lys. Ces hommes sont accusés de propagande communiste via l’édition de tracts qu’ils diffusent largement sur le secteur de Melun. Ils sont fusillés le 8 novembre 1941 au lieu-dit "la Glandée" à Chailly-en-Bière. (on trouve cet article sur http://archives.seine-et-marne.fr/1941-fusillade-de-la-glandee) On peut lire également l’histoire un peut plus complète sur http://archives.seine-et-marne.fr/library/Memoires-documents_Deslieuxetdeshommes-pdf) page 38
La croix se trouve à la pointe du triangle formé par les routes encadrant le monument.

                Station 7 : Monument Sampité ;
Garde, assassiné en cet endroit. Ce monument porte l'inscription suivante : 
A CÉSAIRE SAMPITÉ
GARDE FORESTIER DE L'ETAT
ASSASSINE EN CET ENDROIT
VICTIME DE SON DEVOIR
LE 11 SEPTEMBRE 1887.
TÉMOIGNAGE D'ESTIME ET DE REGRETS
DE SES CHEFS
ET DE SES CAMARADES.
L'assassin n'a pas été découvert. Ce n'est qu'après la mort d'un habitant de Barbizon que des témoins du crime ont fait connaître, dit-on, sa culpabilité. (Dictionnaire de la foret)
Vous pouvez retrouver en détail ce fait divers sur http://fr.calameo.com/read/0000794422bdf5f1558c6 c’est un article ; la Seine & Marne du 13 juin-juillet 1990. Retraçant le fait divers.


Station 7b : Point de vue du Camp de Chailly


Le camp établi en 1840 fut levé au bout de peu de jours ; le carrefour fut disposé à cette époque.
Mais c’est également un site préhistorique.
SOCIÉTÉ PRÉHISTORIQUE FRANÇAISE ; tardenoisienne du Point de vue du Camp de Chailly (Seine-et-Marne)
Par Alexis CABROL et Henri PAURON.
 Le Point de vue du Camp de Chailly, bien connu des touristes, domine d'une cinquantaine de mètres la route nationale n° 7 de Paris à Antibes, aux environs du Carrefour de l'Epine, dans le canton de la forêt de Fontainebleau dénommé le Cuvier Chatillon. Il se compose d'une plate-forme elliptique d'environ 100 mètres de long sur 50 mètres de large, orientée Est-Ouest et reliée au plateau principal par un isthme étroit long de 40 mètres.
Les dimensions de cette plate-forme étaient autrefois plus considérables et sa largeur devait atteindre près de 115 mètres, avant que les carriers aient converti en pavés une partie du banc de grès sous-jacent. nous avons reconnu que la station de Chailly, explorée par nous, appartenait au Tardenoisien typique.
Au point de vue géologique, le Camp de Chailly appartient au système oligocène (Sables et grès dits de Fontainebleau). Dans sa partie inférieure, la couche archéologique renferme de nombreux foyers contenant des charbons et généralement délimités par des blocs de grès. Nous remarquerons, qu'à l'exception de nuclei ou de gros éclats de silex craquelés par le feu. nous n'avons trouvé dans les foyers aucune pièce, leur petitesse ne leur ayant sans doute pas permis de résister à la chaleur, Le silex de la craie semble avoir été seul employé par les préhistoriques pour confectionner leur outillage.

CONCLUSIONS. — L'atelier-habitat du Point de vue du Camp de Chailly est une station de plein air sise sur les sables de Fontainebleau, station de facile défense placée dans une forêt giboyeuse et sans doute autrefois dans le voisinage de points d'eau suffisants ; les mares actuelles sont situées à trois kilomètres à vol d'oiseau du Camp, mais, à l'époque tardenoisienne, la forêt inexploitée devait receler des parties humides et probablement d'autres mares aujourd'hui disparues. Résumé sommaire mais vous trouverez le détail dans http://www.persee.fr/docAsPDF/bspf_0249-7638_1935_num_32_2_6277.pdf


Station 8 : Vierge du Cuvier ; Peinte en 1890 attribuée à Mgr. Edmond Loutil dit Pierre l’Ermite (1863-1959) prêtre, écrivain et journaliste au journal La Croix. Il fut le curé de la paroisse Saint-François-de-Sales à Paris et fît construire l’église Sainte Odile (Paris porte de Champeret) achevée en 1946. La peinture fut restaurée par une religieuse de Fontainebleau en 1963. (http://www.fontainebleau-photo.com/2010/11/sentier-denecourt-n5-rocher-du-cuvier.html)

              

       Station 9 : Charles Colinet (1839-1905), Conducteur des Ponts et Chaussées et chef du bureau de l'ingénieur ordinaire de Fontainebleau, il a consacré son temps à l'entretien et à l'aménagement de la forêt. Ed. Continuateur de l’œuvre de Claude François Denecourt (1788 - 1875). http://data.bnf.fr/15238375/charles_colinet/
Charles Colinet, fut le successeur de Claude-François Denecourt, il poursuivra l’œuvre du Sylvain, devenant ainsi, le second Sylvain de la forêt de Fontainebleau. Il naquit le 26 septembre 1839 dans la commune Les Loges-en-Josas. Il fit ses études au collège de Melun et s’installa à Fontainebleau 1860. Conducteur des Ponts et Chaussées, puis chef de bureau de l’ingénieur, il prit sa retraite en 1890. C’est en 1865 qu’il rencontre l’homme qui allait changer sa vie ; le journaliste Ernest Bourges le présente à Denecourt pour la rectification d’une carte de la forêt. Colinet écrit en 1895 : « J’habite Fontainebleau depuis 1860, c’est à dire que les trois quarts de ma vie se sont passés dans la forêt. Jeune homme, je l’ai parcourue avec Denecourt qui m’en a fait comprendre le charme et la poésie ; un jour vint où je pus, moi aussi, lui consacrer mes soins, alors ce fut pour moi une véritable passion . » Après la mort de Denecourt, survenue le 24 mars 1875, Colinet publia au printemps 1876, la 18e édition du guide Denecourt. Il publia par la suite plusieurs autres éditions, d’un format plus petit (in-16°), ce qui permettait de l’avoir en poche lors d’une promenade en forêt. Ces nouvelles éditions prirent le nom de guide Denecourt-Colinet. Tout en poursuivant l’œuvre éditoriale de Denecourt, Colinet lança de nombreux travaux de restauration et d’embellissement grâce à l’argent récolté par une souscription. En 1878 il fit reconstruire la Tour Denecourt, en 1879 il restaura le sentier des Demoiselles inventé par le serrurier Bournet et ensuite abandonné. Il restaura la fontaine Sanguinède en 1884, puis toutes les fontaines du sentier n°2, enfin la fontaine du Mont Chauvet qui s’était écroulée en 1889. Il fit construire la fontaine Maria, du nom de sa femme, en 1891. Il fit creuser différentes mares comme celle qui porte son nom, la mare aux Canards, aux Biches, aux une image lisibleBouleaux, du Gros Fouteau, Froideau ... Il fit creuser la grotte Maria Brunetti, la grotte qui porte son nom, la caverne d’Augas. Il restaura la grotte du Serment et du Chasseur Noir. Colinet inventa de nombreux nouveaux sentiers dont les principaux sont la promenade du Cuvier-Châtillon, la partie sud du sentier n°4 actuel, de la Solle au Rocher Saint-Germain, le sentier du Rocher Cassepot, le sentier du Long-Boyau et de nombreux sentiers de liaisons. En 1904, Colinet écrit : « Après la mort de Denecourt, en 1875, je n’avais, pour assurer l’entretien de 150 kilomètres de sentiers, que les 500 francs de la subvention de la Ville ; cette somme ne me permettait que d’aller au plus pressé, lorsqu’en 1878, le succès de la souscription que j’avais lancé pour reconstruite la Tour Denecourt, me donna l’idée d’associer mes concitoyens à l’œuvre que j’avais entreprise. J’ouvris donc une souscription permanente en faveur de mes sentiers. Cette souscription atteint aujourd’hui (1904) le chiffre de 65,400 francs, égal à la somme dépensée pour l’entretien et les nouveaux travaux. » C’est en hommage à ces généreux donateurs que Colinet écrivit sur ce rocher sa reconnaissance. « Colinet a magnifiquement étendu et parachevé le chef-d’œuvre de Denecourt. » Ainsi s’exprime l’écrivain Adolphe Retté dans le Souvenir Colinet, livre qui lui a été offert le 27 mai 1900, à l’occasion de l’inauguration de son médaillon, don des artistes, des poètes et des touristes et situé près de la Roche Éponge sur le sentier n°2. Le 11 mai 1905, la maladie qui minait Charles Colinet finit par l’emporter. Sa femme Maria continua son œuvre. Biographie copié sur http://www.fontainebleau-photo.com/2010/11/sentier-denecourt-n5-rocher-du-cuvier.html. Excellent site avec de magnifiques photos.

               * Je n’ai pas fait de station pour cette mare, comme nous passons devant voici sont histoire : Le nom de cette mare vient de ce qu'un nommé Piat, garde général des forêts, y fut jeté par des individus qui avaient à se plaindre de sa sévérité dans le service. Ce bain forcé ne lui fut pas funeste, puisqu'il est mort à l'âge de 81 ans, le 26 août 1805, laissant une nombreuse famille.

                La station 10 me laisse perplexe.   Nous sommes sur le passage d’un ancien sentier Denecourt. Oublié depuis que la parcelle est en réserve biologique. 
C'est près de ce carrefour qu'eut lieu en 1871 le duel Soutzo-Ghika, qui coûta la vie à ce dernier. A quelques pas du sentier Colinet, une roche porte la date de ce triste événement (dictionnaire de la foret).
 Hors mis cette trace bleu que l’on retrouve sur beaucoup de sites internet, comme étant le lieu du duel, je n’ai pas retrouvé de date sur les rochers alentour comme je l’ai lu dans le dictionnaire de la foret. La végétation à peut être recouvert le rocher. J’ai cherché une bonne après midi (sans rien déranger des branchages et bruyères) je n’ai rien trouvé hors mis les traces et les repères mis par des passionnés d'anciens 

sentiers Denecourt. Il me semble pourtant que l’on m’est montré cette date, mais je confonds peut être avec l’altimétrie à la roche éponge. En tout cas cela m’a fait ressortir la copie des anciens sentiers, histoire de vérifier, et il est noté une étoile sur un rocher entre A & B mais pas de date. Je suis repartie à la pêche ; (le lieu est très humide) Ce qui me semble étonnant c’est que j’ai retrouvé les lettres A & B et c’est bien loin du lieu à la trace bleu. On trouvera l’histoire du duel https://books.google.fr/books?id=2msMjUS-L7EC&pg=PT227&lpg=PT227&dq=DUEL+SOUTZO-GHIKA&source=bl&ots=zyOPE9zw7D&sig=GdSR1uYu1q-P59VBvQHBbs9SKCo&hl=fr&sa=X&ved=0CDoQ6AEwBWoVChMIu-z15-fDyAIVQ7oUCh0RLwHh ) (Mais également, le texte du procès) Le Gaulois (Paris. 1868) Malheureusement le document mis en ligne n’a pas été corrigé après la reconnaissance d’écriture et le texte est difficile à lire.
Ténacité,  ténacité........
Dans le livre ‘’la mort en face’’(disponible sur books.google) La date du duel serait 1873, et aurait eu lieu proche de l’ancien sentier. Je suis retourné plusieurs fois sur ce lieu, en moi un souvenir de plus en plus fort "Une date gravée sur un rocher proche d'une mare." Une gravure face à l'eau et non pas coté sentier. J'ai chercher, chercher, dans le coin l'hiver de l'eau il y en a et des rochers avec une face coté mare ce n'est pas ce qui manque..... et, j’ai retrouvé la date gravé sur un rocher. Date que l’on m’avait montré il y a plus de trente an et que j’ai enfin retrouvé en décembre 2015. Sur un rocher face à l'eau.... je cherchais en hauteur mais dans ce coin vaut mieux regarder ses pieds afin d’éviter d'avoir de l'eau jusqu'aux chevilles.
Maintenant je me pose la question : le duel se serait-il déroulé vraiment à l’emplacement marqué d’un point bleu sur cette platière rocheuse ? Ou, se serait-il passé proche de ce rocher dans ce terrain marécageux ? Si le duel s’était déroulé sur la platière n’aurait-on pas gravé la date sur les roches effleurant le sol !!! Ce ne sont pas les rochers qui manque. N’étant pas historien, je ne donnerais aucune solution.

               Station 11 : Roche Decamps ; 
Le peintre Decamps, né en 1803, mort, tué par son cheval, dans la forêt, aux Monts Saints-Pères, le 22 août 1860. Il méritait mieux que ce chemin perdu. (texte complet, même le commentaire provient du dictionnaire de la foret) Ce qui ma toujours semblé bizarre c'est que la route Decamps se trouve loin, très loin, du lieu de sa mort....... 

                Station 12  Belle Croix :  
Erigée vers 1304 par Pierre Tapereau, s'il faut en croire l'inscription placée par .son descendant, Simon Tapereau :
DEUX CENTS ANS A QUE DANS CE LIEU
PIERRE TAPEREAU FIT POSER
UNE CROIX EN L'HONNEUR DE DIEU,
POUR LA VOIR A TOUS EXPOSEE
PUIS NAGUERES A FAIT APPOSER
SIMON TAPEREAU CETTE CY
PRIEZ DIEU QUE REPOSER
PUISSENT LEURS AMES SANS NUL SOUCY
LE MOIS D'AOUT MDIIII.
Les Tapereau, seigneurs en partie de Brolles, existaient encore au XVIIe siecle.Les plans Picard, Boisseau, Scotin, désignent cette croix sous le nom de Croix Tapreau. Détruite en 1793, elle a été réédifiée en 1827 sans l'inscription. (Dictionnaire de la foret)


               Station 13 : fontaine Maria  : 
 Fontaine créée en 1891 par M. Colinet. (Dictionnaire de la foret)

https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjf4H4F06gZ8aciqjYeJ_m67XSKk8LIjLeMelqpxv65x3tRt2E2UgsS9c9geARhJUh46GpVmfqoDF1z0oqHbdre6DyN6BcaTdN21eCbApsrxl1xLjAKs3IKt64-k2ueizY6I_w2vXcHOYU/s1600/PC30006220121230_62.JPG

Cette fontaine fut creusée par Charles Colinet en 1891 et dénommée du prénom de sa femme : Maria Colinet (1851-1933). Elle fut la continuatrice de l'œuvre de son mari après la mort de celui-ci en 1905. Elle assura l'entretien des sentiers et la publication des guides Denecourt-Colinet jusqu'au milieu des années vingt. L'association du Touring Club de France 

prit le relais avec l'association des Amis de la Forêt jusqu'à la Seconde Guerre mondiale. Sur la paroi de grès de la fontaine, de petites vasques, en forme de nid d'oiseau, ont été aménagées pour recueillir l'eau suintante de la roche. (http://www.fontainebleau-photo.com/2011_11_01_archive.html)


                   pins greffés (*)  Je n'ai pas fait de station, un arbre ça naît, ça vie, ça meurt. C’eut ci ont plus d'un siècle, un jour nous ne les verrons plus......
 
Greffage des pins dans la forêt de Fontainebleau

https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg9ivVvL2BXNN86kU_2YTNHdtxliRHKFK8tKyx2MBUgmZMDzxjVf6Gtg2B2d2n-zp7Ed_X86uzktwMsFXK15OcGNabfDbFzJ0PzXBLP5RkJwizFqN7tZmzov2rhoo-t2j0ax23lKrrm0xbw/s1600/P114000220130114_02.JPGDans le numéro de la Revue Forestière Française, il est fait mention du greffage des pins. Or, il y a plus de cent ans, la question avait déjà retenu l'attention des forestiers. Article paru dans les Annales Forestières en avril 1843 (p. 220-224) MARRIER DE BOISDHYVER ,a donné d'intéressantes précisions « Cette greffe ne peut s'effectuer qu'à l'époque de la végétation du printemps, au moment où la pousse terminale a acquis les deux tiers ou les trois quarts de son allongement. Elle se fait en fente sur des sujets de trois à six ou huit ans de semis. Le pin sylvestre paraît le plus propre de tous à recevoir la greffe. le greffage commence à Fontainebleau du 15 au 25 mai « La pratique a enseigné qu'il faut de préférence s'attacher aux sujets dont la pousse terminale est environ de la grosseur du petit doigts...

De nombreux conseils sont encore donnés : une planche montre en détail toutes les opérations.

L'auteur trouvait comme avantage de la greffe « la propagation prompte des pins les plus précieux, en créant des porte-grains au moyen desquels on obtient sur place des semences qu'il faudrait tirer à grands frais des lieux éloignés, d'où elles arrivent souvent avariées. C'est dans ce dessein que le greffage des pins en laricio a lieu annuellement à Fontainebleau, et avant un quart de siècle, cette forêt pourra rivaliser avec la Corse pour livrer des graines de laricio de bonne qualité et à bas prix ».

REVUE FORESTIÈRE FRANÇAISE

Cent quatre mille pins sylvestres dans la forêt de Fontainebleau ont été ainsi greffés en laricio et autres espèces, considérées à l'époque comme « encore rares ».



Le sort des pins laricio ainsi greffés, M. Γ Inspecteur principal -CLÉMENT JACQUIOT a bien voulu, par une lettre datée de juin 1949, donner les indications complémentaires suivantes:

« On trouve encore des pins laricio greffés dans beaucoup de parcelles résineuses de la forêt de Fontainebleau. Ces pins sont toujours vigoureux et d'une forme parfaite. Leur diamètre varie de 60 à 80 cm. Il est assez difficile d'évaluer leur nombre, car ils sont irrégulièrement dispersés dans des peuplements de pin sylvestre, notamment à la (Croix de Toulouse.

Plaine de Samois), (Barnolets), (Monts Girard), etc..

Le nombre ne doit plus dépasser 1.000 ou 1.500, par suite des réalisations progressives au cours des exploitations normales, mais surtout à la suite des incendies qui, au cours des cent dernières années, ont parcouru au moins une fois la presque totalité des parcelles résineuses de la forêt.



               Station 14 : Grotte aux Cristaux : 

Les grès cristallisés du Rocher Saint-Germain constituent une curiosité naturelle très rare. Découverts en 1771 par un carrier nommé Laroche, (Louis XVI aurait fait le déplacement à Fontainebleau pour la voir). négligés depuis, retrouvés en 1850 par un ouvrier appelé Benoît, ils ne tardèrent pas à être saccagés. L'administration fit combler la grotte que M. Colinet put enfin retrouver en 1891, après bien des recherches. Il l'a fait entourer d'une solide grille qui lui donne l'apparence d'une cage aux animaux féroces : le passé lui apprenait que cette précaution était nécessaire pour mettre la voûte de la grotte à l'abri des dévastations. (dictionnaire de la foret)

La fabrication des pavés en grès a été une industrie très active dans ce secteur de la forêt de Fontainebleau. En 1774, un carrier au nom prédestiné, LAROCHE, découvre entre deux bancs de roche, des "cristaux de grès". Cette même année, le minéralogiste Romé de l'Isle détermine la composition des cristaux. La calcite de Bellecroix est une particularité nouvelle pour la science. En 

1850, alors que les cristaux ne sont plus qu'un souvenir, un carrier nommé Benoît découvre la grotte. L'Académie des sciences missionne aussitôt un de ces membres les plus illustres, Elie de Beaumont, pour étudier le gisement. Laa grotte, victime de sa notoriété, est vandalisée et de nombreux cristaux sont brisés. (http://www.petit-patrimoine.com/fiche-petit-patrimoine.php?id_pp=77186_6)
http://fontainebleau-foret.fr/pages/croix.htm Nous trouvons sur ce site l’explication de la formation de ses cristaux. C’est très intéressant. 
               
            
   Station 16: table du grand maître : Le carrefour de la Table du Grand-Maître aurait été, le 21 avril 1814, le théâtre d'une scène émouvante qu'Alexis Durand raconte en ces termes :
«Ce point avait été occupé par un régiment reduit à une centaine d'hommes commandés par un capitaine décoré. Ce vieux soldat voyait avec rage son bataillon se décimer par les congés de 

contrebande : prières, larmes, supplications, il avait tout employé inutilement pour retenir ses enfants ; c'est ainsi qu'il les appelait. Informé de ce qui se passait, il avait fait recueillir et garder les armes abandonnées et attendait qu'on le dirigeât, lui et les siens, vers une garnison quelconque, lorsqu'il reçut l'ordre de se démettre de son commandement et de se présenter, le 21 avril, à l'état-major, au Palais de Fontainebleau.
«Edifié déjà sur le machiavélisme du nouveau pouvoir et se méfiant à bon droit de la missive et du messager, cet officier répondit qu'avant la fin du jour il aurait obéi. Faisant aussitôt former le cercle à ses soldats, il leur fait entrevoir de quoi il s'agissait, leur tint un discours qui leur fit à tous répandre des larmes. Après quoi, s'emparant du drapeau, il le fait flotter une dernière fois sur le front de ses braves, puis il le détache de sa hampe, le

pose sur la table de pierre, le couvre de poudre à canon et, au roulement des tambours, lance un tison enflammé qui le réduit en cendres.
« Chaque assistant prend un peu de ces cendres, les mêle avec du vin et bientôt il ne reste plus trace de l'étendard sacré que l'étranger ne pourra profaner...
« Telle fut la communion militaire qui eut lieu dans la forêt de Fontainebleau le 21 avril 1814, scène que nous avons essayé de peindre dans l'un de nos poèmes et qu'après nous d'autre historiens ont également racontée avec plus ou moins de développement. »
Ce qui frappe dans ce récit, c'est qu'il fourmille d'invraisemblances et d'inexactitudes. La petite armée que Napoléon avait conservée autour de lui

  n'était pas désorganisée au point qu'un régiment pût être réduit à une centaine d'hommes commandés par un capitaine. Les congés plus ou moins réguliers n'ont été délivrés qu'après le départ de l'empereur. Jusqu'aux dernier moment on a cru qu'on allait marcher sur Paris ; une partie du corps de Marmont s'était même avancée, sans ordres, jusqu'à Essonnes.Passons sur l'incorrection de la manoeuvre qui froissera tous les militaires : le drapeau présenté à une troupe formées en cercle.
Mais que penser de ce brave capitaine, édifié dès le 21 avril 1814 sur le machiavélisme du nouveau gouvernement ? Pourquoi s'inquiète-t-il de l'ordre qu'il reçoit ? Rien ne peut lui faire croire que les drapeaux tricolores vont être livrés à l'ennemi, et les drapeaux blancs ne sont pas encore prêts à les remplacer.


Pour faire accepter tout cela, il aurait fallu qu'Alexis Durand nous donnât le numéro du régiment en question. A défaut de ce renseignement qui aurait permis le contrôle, son récit ne peut être considéré que comme une fable, un sujet de discours bon à mettre en vers... français.
C'est aussi la conclusion de M. le commandant Bellanger, qui, à ma demande, a bien voulu faire une enquête auprès des officiers les plus compétents. (Dictionnaire de la foret) 


     ** Mare aux Evées On y passe pas. Mais si vous avez le courage elle mérite d'en faire le tour. Mare aux Evées : Mare complètement transformée par les travaux exécutés sous le règne de Louis-Philippe. Ces travaux ont eu pour but d'assainir le territoire marécageux qui l'entoure et d'assurer le débit de la mare par la création d'un ru, lequel, à l'origine, à causé des inondations : ce qu'on a peine à croire aujourd'hui. Sur le plan de 1750, la mare occupe tout l'emplacement délimité par la route circulaire actuelle ; de plus, on y trouve trois autres petites mares, l'une vers le carrefour de l'Épine Foreuse, l'autre près de la route du Nord, la troisième à cheval sur cette même route.« La mare aux Evées était jadis une vaste crapaudière, il est vrai, mais c'était le sublime du genre, le désordre primordial le plus vigoureux, le fouillis marécageux le plus riche, entouré d'un vaste amphithéâtre des arbres les plus vieux et les plus remarquables. La grandeur exubérante de la végétation dans tout ce canton prouvait surabondamment que l'influence de ce marécage n'était rien moins que délétère et les exhalaisons ne pouvaient nuire aux habitations, dont la plus voisine est distante de deux lieues. Mais les forestiers ont cru faire un coup de maître en appliquant sur ce  terrain le principe du dessèchement des marais et vite on s'est mis a faucher le fouillis aquatique, puis à pratiquer des saignées qui se rattachent à une petite mare centrale et il en est résulté un beau soleil dont les rayons sont des fossés d'eau verte et des digues de sable jaune : ce que voyant, les forestiers se sont applaudis, car ils avaient réussi à tracer une figure fort régulière: « Ah ! Messieurs, disait un garde à des artistes, on a fait une bien belle chose de la Mare aux Evées depuis que vous l'avez dessinée : c'est de toute beauté maintenant. » L'Artiste, 1839, p. 291.
Voici un complément

 La Mare aux Evées est artificielle. Elle occupe le fond d'une cuvette imperméable dont l'épaisseur d'argile atteint plusieurs mètres et sans véritable évacuation. Son nom provient de "œuvée", lieu où les oiseaux et les serpents déposaient leurs œufs.

C'était autrefois une "vaste crapaudière" marécageuse. Sous le règne de Louis-Philippe, de 1833 à 1835, des travaux importants furent entrepris pour assainir ce canton et pour donner du travail aux chômeurs.

Plus de 20 km de fossés furent creusés, rayonnant autour d'un bassin central de 12 300 m3 d'après le plan d'Achille Marier de Bois d'Hyver. Les talus furent plantés de chênes pédonculés, mais aussi de divers chênes américains, de sapins, d'épicéas et surtout de cyprès à proximité du bassin central.
Les fossés de la mare furent à plusieurs reprises curés entre 1859 et 1982. C'est en 1979 que le Syndicat intercommunal du ru de la Mare aux Evées fut mis en place, afin d'assurer l'aménagement et l'entretien des canaux qui représentent 48 000 mètres de berges à entretenir. Cet assainissement général du canton a été entrepris en 1984, parallèlement à celui de la plaine agricole de la Bière.

Concernant six communes alentour (Chailly-en-Bière, Dammarie-les-Lys, Fontainebleau, La Rochette, Perthes-en-Gâtinais, Villiers-en-Bière), le ru termine sa course sur le territoire de Boissise-le-Roi, où il se jette dans la Seine par l'étang de la prairie Malécot.
 



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