dimanche 2 avril 2017

Rando en Bassée : La Vielle Seine-Bazoches les Bray – Bray sur Seine – Vimpelle

  La bassée : La Vielle Seine

Bazoche les Bray – Bray sur Seine – Vimpelle

Le projet de La Bassée consiste à retenir les eaux de la Seine au moment du passage de la crue de l'Yonne en pompant et stockant dans des casiers l'eau de la Seine au moment du pic de crue.
Cet aménagement serait constitué d'unités de stockage (ou casier), remplies par pompage lors des fortes crues. Le projet comprend 58 km de talus de faible hauteur qui délimitent 2 300 hectares d'aires de sur-stockage en aval de Bray-sur-Seine au plus près de la confluence. Le volume stockable pendant la pointe de crue de l'Yonne est estimé à 55 millions de m3.
La gestion de l'ouvrage est basée sur une prévision faite en temps réel fixée à 3 jours pour les crues de l'Yonne et de la Seine. L'ouvrage serait utilisé en moyenne tous les 5 à 6 ans, pendant 2 à 2,5 semaines. Cet ouvrage représenterait une baisse supplémentaire de 20 à 60 cm de hauteur d'eau en moins suivant les lieux et les crues. Sa mise en oeuvre au xxe siècle aurait évité au moins 7 milliards d'euros de dommages par débordement en surface. Pour l'avenir il permettra de protéger, de surcroît, de nombreux réseaux souterrains.
L'effet cumulatif des 5 ouvrages contribuera à maintenir le niveau de la Seine en-dessous des niveaux d'apparition des principaux dommages, notamment :
  • une hauteur de 6,20 m à l'échelle d'Austerlitz qui correspond au début de l'inondation du     RER C,
  • une hauteur de 7,40 m qui correspond au niveau des murettes anti-crues en Petite Couronne.
 
Carte IGN    Trace GPS et Topo sans Commentaires       Trace Randogps      

Le code mobile de cette randonnée est b310467

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KM    Temps     Arrêt     V/d       V/g      Dénivelé
33,5     6h10       0h22      5,4        5,1        153+


Décembre 2014

Parking : Bazoches les Bray se trouve sur une petite colline. Une immense place se trouve devant l’église mais je n’ai pas osé me garer à cette endroit d’une part ; il y avait aucune voitures, d’autre part ; pas de marquage au sol, les rues adjacentes débouchaient toutes sur cette place. Je n’ai pas su vraiment ou me mettre.

J’ai trouvé sans problèmes de la place dans la rue principale.

Bazoches les Bray : Le nom de Bazoches :
Il vient de la dénomination latine Basilica juxta braicum, l'époque Romaine, Bray n'existait pas encore. La ville Romaine était à Jaulnes, lieu où la voie Romaine reliant Londres avec Rome, traversait la Seine.
Il fallait attendre le IX siècle pour que la ville de Bray exista. Donc Bazoches est située à coté du brai. Le brai est en Français une matière noire visqueuse ; le goudron de houille ou de pétrole. Comme ni l'un ni l'autre n'étaient connus, il s'agit d'autre chose. Les braies étaient aussi les pantalons des Gaulois. Il est fait là allusion à la terre noire extrêmement fertile des Marais que les Gallo Romains appelaient le brai .
Quant à Basilica, il s'agit de l'endroit où siégeait le basilius ; un magistrat qui rendait la justice.
Bazoches était donc un lieu où l'on rendait la justice à proximité du marais du bas-pays. Voilà l'origine du nom de notre commune.
on trouve des bifaces ou céraunies dans toute la vallée de la Seine .La Seine a dû être jointe à l' Yonne dans un temps ancien , post glaciaire car on trouve dans les alluvions apportés par le fleuve des morceaux de granit rose .Mais il n'y a pas de granit rose dans le bassin de la Seine ,par contre c'est un minéral très courant dans le bassin de l'Yonne .C est la preuve que le confluent n'était pas à Montereau mais bien avant Bazoches à une époque reculée .
Cette information est tiré de l’article : http://mairie-bazoches-les-bray.fr/?q=node/40 et vous y trouverez l’histoire chronologique de la commune.
Nous prenons la rue de Roises sur la gauche, nous passons devant le château d’eau et arrivons à une fourche, prenons la rue se dirigeant vers le calvaire. "Chemin du bout des voies". Nous sommes sur le balisage jaune. Nous passons devant le cimetière. Traversons le Bout des voies ce sont quelques maisons ; certaines devaient être des maisons de week-end et ressemble plus à de grands appentis qu'a une maison de village, quelques aménagements les ont transformées en résidences principales. Nous abandonnons le balisage jaune et entrons dans les champs. Nous abandonnons également le bitume et poursuivons le chemin sur la droite. Nous passons devant la dernière maison et arrivons au canal de dérivation que nous longeons par la gauche jusqu’au pont. Abandonnons le chemin de hallage et grimpons les escaliers, prenons la D77 sur la droite nous nous dirigeons vers la ferme (La Maison de Seine). Abandonnons le balisage jaune. Nous apercevons un étang sur la gauche, puis franchissons un espèce de canal (c’est le méandre communiquant avec la seine et venant alimenter les étangs situés dans les anciennes carrières. Puis nous franchissons la Seine. Nous arrivons à une fourche et poursuivons la D77 sur la droite. Pas trop de voitures sur cette route. Nous apercevons sur les cotés des constructions en ruines permettant de franchir les points bas lorsqu’il y a des inondations.  
A une époque on devait marché beaucoup plus qu’aujourd’hui pour avoir construit ses passerelles en béton aujourd'hui à moitiés détruites….. Signe également que le secteur à toujours été humide. Nous passons deux étangs et trouvons un chemin sur la gauche longeant le second plan d'eau. Nous sommes entre deux carrières. L'une en exploitation, l’autre étant propriété privée. Je modifie mon itinéraire le chemin ayant été changé, si je suis ma trace, faut mettre le maillot de bain. Sur la carte le chemin traverse le plan d'eau. C’est un peut le problème de ses ballades dans la Bassée les chemins changent au grès des carrières. Nous longeons la clôture de l’étang de droite et arrivons sur 

la Vieille Seine à moins que ce soit l’Auxence, [longue de 34,2 km. affluent en rive droite de la Seine.
Elle prend sa source au nord-est de Sognolles-en-Montois et conflue avec la Seine à Marolles-sur-Seine, à quelque six kilomètres en amont de Montereau-Fault-Yonne. À noter qu'elle prend le nom de Vieille Seine à partir de Vimpelles.] Puis nous arrivons à Vimpelles. C’est un petit village qui ma surpris ; [Suite au recensement de Février 2015 : La population de notre village s’élève à 523 habitants pour 270 logements recensés (source ; http://www.mairie-vimpelles.fr/mairie.php
J’ai fais cette ballade au moment de Noël et j’ai eu la surprise de trouver toute les maisons décorées. Décoré de guirlandes, de nœuds, de paquets cadeaux  fait maison. Sur les ponts, les portes, les grilles, des animations avec un manège d’automates, et à d’autres endroits des scènes du passé. Je modifie mon circuit. Je pensais suivre la Vieille Sein, mais je me retrouve à suivre les tapis roulants d'une carrière, pour me retrouver à l'autre extrémité du village. Comme ce dernier est bien décoré autant le 
traverser. Les carrières évoluant avec l'exploitation du sable, je ne suis pas sur que le chemin existera encore dans quelques mois. Après la ruelle de la place prendre à droite la rue de la place de l'église

puis rue de la mairie passant par la cour de l’école – Mairie. Si ce n’est pas l’heure de la récrée ou de la sortie des classes, vous pourrez passer, dans le cas contraire des grilles fermes la rue qui devient cour de récré. Nous débouchons chemin du ru que nous prenons à droite, nous longeons l'Auxence, débouchons à l'angle des rues des fossés et des marais, nous prenons cette dernière à droite,direction de Volangis. [Lors de la campagne de France (1814); des combats eurent lieu le 13 février 1814, au hameau de Cutrelles 

 entre les troupes du maréchal Oudinot et les troupes de la sixième Coalition du général bavarois Carl Philipp von Wrede.] 

Mairie-Ecole ; Rue mais cour de récréation

 

     

 

      

 

 Je n’ai rien trouvé d’autre sur internet pour l’éloge de cette commune. On trouve quelques photos des décos 2014 du village de nuit. Ah, oui j’avais oublié toute ses représentations étaient éclairé la nuit. Alors que le village est hors des circuits touristiques ou des grands axes. Un Habitant ma même dit qu’il faisait également un feu d’artifice….. Ce que je voudrais que mon village ce transforme ainsi. Mais d'année en année les décos disparaisses.

           

Arrivée à la D 213 que l'on prend à droite. Je n’ai rien trouvé d’autre que de la suivre jusqu'à Bray sauf si l’on veut approcher les 40 km. Les alentours étant parsemés d’étangs, qu'ils faut contourner. Attention  c’est la route Donnemarie-Dontilly - Bray ; Elle est roulante, il y a bien un bas coté mais il n’est pas facile à marcher. J’ai failli me faire renverser sur cette route. Etant seul, je marche à gauche pour voir les voitures venir face à moi pour me permettre de me déplacer sur le bas coté, les voitures ne ralentissant pas, n’y ne se déplacent sur la gauche pour me croiser. Et puis un jeune, pourquoi cibler cette catégorie ? simplement parce qu’il y avait un "A" rouge à l’arrière, à doublé une voiture dans mon dos et est venu me frôler, avant de ce rabattre. j’ai cousu sur les lanières de mon sac des rubans rouge fluo qui ballotte au gré de mes pas et sur mon bâton fait maison, j’ai un drapeau orange fluo (ceux des chasseurs) qui flotte au vent. Il est difficile de ne pas me voir. Alors dés que l’on aperçois sur la droite la maison et l’étang, on trouve une petite route qui en fait le tour on peut suivre cette dernière parallèle à la D 213 jusqu’au canal de l’ormes, la nous sommes obligé de reprendre la D. [Ce canal quasiment rectiligne est l'embryon d'un canal qui devait remonter jusqu'à Provins. Entretemps, le chemin de fer est arrivé, et sa nécessité n'est plus apparue aussi impérieuse.
Ce qui en avait été construit a été employé pour amener l'eau de la Seine à l'usine élévatoire des Ormes, d'où l'eau de Seine est refoulée en conduite forcée jusqu'à Provins.
Pourquoi celà ? Parce que l'eau de la Voulzie, à Provins, est captée depuis 1925 pour alimenter Paris ! Pourquoi faire simple...
http://projetbabel.org/fluvial/rica_voulzie-canal.htm

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Photo wikipédia

L'aqueduc de la Voulzie est une canalisation de transport d'eau potable relevant du réseau d'alimentation en eau potable de Paris. Construit en 1925 pour alimenter la capitale en détournant une partie des eaux de la Voulzie et de ses affluents, il rejoint l'Aqueduc de la Vanne entre Fontainebleau et Paris, et fournit près d'un quart de l'eau potable de la capitale.

La longueur de l'Aqueduc de la Voulzie est de 55,4 kilomètres. L'eau de source y est acheminée par simple gravité, à la vitesse de 2,5 km/h. Pour éviter une contamination durant le trajet, une certaine quantité de désinfectant y est adjointe, nécessitant un traitement à son arrivée.
Le canal des Ormes, qui alimente l'usine des Ormes-sur-Voulzie
Afin de conserver un débit suffisant aux rivières captées, un pompage en Seine permet de redonner aux cours d'eau l'équivalent de ce qui en est prélevé. Le pompage s'effectue à l'usine des Ormes-sur-Voulzie, où l'eau arrive via le canal dit "des Ormes". http://fr.wikipedia.org/wiki/Aqueduc_de_la_Voulzie]
Un peu long cette partie de route, juste avant Bray je m'amuse à photographier ma vitesse, pour une fois qu'un radar détecte une vitesse si faible.
Après le canal je prends la petite route sur la gauche en direction de Saint Sauveur lès Bray à l’église nous prenons à droite, hors mis de voir un charment petit village, ce détour évite simplement la D. Ensuite nous sommes obligé de reprendre la D 213, jusqu’au domaine de la goujonne ou nous trouvons un trottoir jusqu'à Bray sur Seine. Au rond point nous prenons à droite la D412 passons le pont sur la Seine  et prenons dès que possible une rue à droite pour rejoindre le quai de la gare en bordure de Seine. Nous passons devant des silos puis trouvons un chemin longent la Seine. Un point délicat à franchir se trouve au niveau de l’ancienne écluse du canal de La Tombe à Bray. Le chemin passe entre l’écluse et la maison de l’éclusier qui est devenu le pôle des voies navigables et nous avons un beau panneau interdit au public. On a une centaine de mètres à franchir en terrain privé. Je l’ai est franchi, on ne ma rien dit. Sur la carte il y a bien une route qui contourne cette voie privé mais il aurait fallut que je face demi tour, je commençais à en avoir mare, le bitume m’avait coupé les pattes.
[l’ancien canal de dérivation BRAY SUR SEINE à LA TOMBE aujourd’hui désaffecté, qui permettait au trafic fluvial avant 1979, d’éviter les boucles ou méandres de la Seine, aujourd’hui, le chemin de halage ou (de randonnée pédestre) inscrit au topo guide est fortement fréquenté. http://www.lions-provins.com/private/gravon.htm].

Poursuivons ce canal et ses écluses en ruines. Nous apercevons sur la rive d’en face une vieille éolienne. Nous arrivons à un pont route nous gravissons les escaliers, je suis étonné j’aperçois une trace rouge et blanche. Je n’ai pas de GR sur ma carte, il y a peut être eu une modification et la balise à été oubliée. Nous passons sur le pont et suivons la route sur notre droite et trouvons un balisage jaune. Nous nous dirigeons vers l’écluse de la grande Bosse nous sommes de nouveau dans les carrières. La route nous fait des virages à angle droit. Nous sommes en plein milieu des carrières en activités et arrivons devant l’écluse, ou je retrouve ma péniche. Ah oui je ne vous l’avais pas dit à Bray une péniche ma doublé sur les bords de la Seine, elle m’a servi de premier plan dans l’une de mes photos. Mais le temps qu’elle face le détour  par les deux méandres je la retrouve à la sortie du canal. Nous avons mis le même temps. Nous suivons de nouveau le cours de la Seine. Nous sommes entre Seine et carrière, nous arrivons à des maisons isolés, quittons la Seine et prenons la route goudronnée menant aux maisons sur la gauche, le balisage est parcimonieux. Nous quittons la route pour prendre un chemin entre deux clôtures sur la droite. Nous sommes toujours entre deux carrières et nous arrivons devant le point central des carrières, devant nous une montagne de sable, trois immenses tapis roulants déversant leur contenu au sommet de ce cône. Nous trouvons sur la gauche un chemin. Nous sommes toujours sur le balisage jaune (je me dis, mais peut être à tord que si la carrière disparaît et devient étang le chemin subsistera, puisqu'il est balisé.) 

  Après un virage nous trouvons un sentier sur la gauche avec des panneaux d’informations. Sur ma carte c’est un sentier dans la  

 campagne, en réalité, il mène à une cabane d’observation des oiseaux venant ce  poser sur cet immense plan d’eau.

J’ai pris ce chemin jusqu'à la cabane au bord de l’eau. A l’intérieur ; deux messieurs appareils photos posés sur la tablette avec des objectifs longs comme le bras. Sur la passerelle menant à la cabane j’avais sortie mon appareil photo de vadrouille pas plus large que ma main, pas pour faire des photos d’oiseaux 

mais pour prendre l’étendu d’eau. Les deux hommes discutaient tranquillement, en attendant que les « Aves » ‘nom scientifique des Oiseaux’(merci wikipédia) ne se posent sur cette immense étendue d’eau. Lorsqu’ils m’ont vu, avec mon bâton et mon immense sac à dos, tenant dans une main un rectangle en plastique aussi large que ma main et de surcroît rouge, ils ont du ce dire ; celui-la ne fait pas partie de notre monde…….Ils ce sont tu, mon regardé de biais, pas même un bonjour, l'air dédaigneux

   

   

en voyant ma petite boîte en plastique. Comme eux je les ai dédaignés. J’ai repris ma route, fait ma photo de l'étang, d’un autre endroit. Comme le chemin fait le tour du lac, j’espère que ma présence à fait poser les plus beaux ou les plus rares oiseaux sur un autre plan d’eau et qu’ils ont fait « chou blanc. » Nous prenons

un chemin sur la gauche, ont s’éloigne de l’étang. Sur notre droite ce n’est pas la Seine seulement un bras d’eau en communication avec elle. On laisse un chemin sur la droite et l’on continue notre balisage jaune légèrement sur la gauche. Nous apercevons une ferme : La maison de la Seine, derrière la départementale 77, que nous prenons à gauche. Il ne faut pas se laisser tromper par la fatigue, le clocher que l’on voit au loin n'est pas celui du village ou est garée la voiture. Au pont passant au dessus du canal nous prenons à gauche le chemin longeant le long ruban rectiligne, on pourrait revenir par le même chemin, mais je n’aime pas

trop cela, alors, je pousse un chemin plus loin, jusqu'à la route. En remontant vers Bazoches nous passons devant un immense lavoir isolé de la ville (pas facile de venir laver son linge aussi loin du village. Nous grimpons jusqu'à la route principale que nous prenons à gauche ou à droite suivant le lieu de notre stationnement.

 



Vous trouverez toute mes randos de la journée en cliquant sur le lien ; 
https://randosacaudos.blogspot.com/p/blog-page_3.html

Rando dans le Montois - Donnemarie Dontilly

Le Montois - Donnemarie Dontilly

Le Montois est une région comprise dans les cantons de Provins, Bray, Donnemarie et Nangis.
 De Montereau, à l’ouest, jusqu’à la lisière de la forêt de Sourdun, à la limite est
du département, le Montois domine en balcons et en terrasses toute la rive
droite de la Seine. Ces rebords bien marqués des plateaux de la Brie du
Châtelet et de la Brie de Provins ont un caractère rural affirmé. Les collines,
les vallons, des affluents de la Seine et les combes évasées construisent des paysages pittoresques
aux reliefs sensibles, au sein desquels les villages, souvent remarquables par leur
architecture, ont jusqu’à présent été préservés.
La partie du Montois qui comprend les deux entités de la côte orientale du Montois et du
Montois de Donnemarie-Dontilly est fidèle à cette description d’ensemble. Séparées par la
vallée de la Voulzie, elles offrent toutes les deux à des échelles plus ou moins grandes, une
multitude de lieux typiques, références des paysages ruraux de Seine-et-Marne. Certaines
terrasses abritent aussi des champs immenses avec, çà et là, des fermes et des bosquets.
Quand elles sont traversées de grandes portions de routes rectilignes, leurs paysages
peuvent évoquer ceux des plateaux qui les surplombent.
Plus à l’ouest, au contact de l’urbanisation de la vallée de la Seine, le Montois ne présente
pas les mêmes qualités d’harmonie. Les infrastructures du TGV et de l’autoroute A 5, les
lignes à haute tension, la croissance des villes, l’exploitation de carrières en font un espace
en mutation. www.seine-et-marne.fr/content/download/78213/650609/.../29%20-%20Montois.pdf

Janvier 2017


Carte IGN    Trace GPS & Topo sans Commentaires   Trace Randogps

Le code mobile de cette randonnée est b310466

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KM    Temps     Arrêt     V/d       V/g      Dénivelé
37        7h30       0h40      4,9        4,5        482+

Départ : Donnemarie Dontilly
Pour si rendre de Montereau : La D 403 direction Provins,  Nangis, Melun (poids lourd) et au dernier rond point Provins Melun (poids lourd) St. Germain Laval, Montigny Lencoup.

Pour si rendre de Fontainebleau : La D 210 (Pont de Valvin) puis direction A5 Montigny Lencoup, Nangis. Puis la D403 Montigny Lencoup.
Attention dans les deux cas ne pas prendre la déviation évitant Donnemarie.

Porte de Provins au petit jour
Traverser le village par la route de Provins et je me suis garé à la sortie de la ville ou nous apercevons les deux tours de l'ancien rempart. [Située dans le Montois, dans le nord-est de la France, entre Provins et Montereau-Fault-Yonne. Au nord de Donnemarie se trouve l'extrême limite du plateau de Brie, au sud se trouve la vallée de la Seine et plus spécifiquement, la Bassée. À l'ouest se trouve la forêt domaniale de Villefermoy. À l'origine, Donnemarie-en-Montois et Dontilly étaient deux communes distinctes, séparées l'une de l'autre par l'Auxence. Le , elles furent réunies pour devenir Donnemarie-Dontilly.
Porte de Provins
 Sous les Francs, une voie de communication est ouverte entre Provins et Montereau-Fault-Yonne, les chefs guerriers de Clovis construisent alors de nombreux châteaux forts le long de l'Auxence (l'eau de celle-ci servant à remplir les fossés), les châteaux de Bescherelles, Sigy, Paroy, Donnemarie, Couture. Quelque temps après, sous le roi Dagobert, les moines obtiennent la concession des terres proches des châteaux forts, ils construisent donc un important couvent et une église près du château de Dom (Donnemarie). Sous Charlemagne, certains serfs sont affranchis et reçoivent de petites surfaces de terre, des fermes se construisent aux abords du couvent et du château : le village est né. En 1110, Dom (Donnemarie) était devenue assez importante et sur la demande de ses habitants, l'église dédiée à la Vierge Marie est nommée église paroissiale, le village devenant ainsi la paroisse de Dom-Marie puis Dame Marie (Donna Maria in Montesio). Donnemarie est protégée par une muraille, avec vingt tourelles, entourée de fossés profonds ; seules quatre portes 
(Paris, Provins, Melun, Dontilly) permettent d'entrer dans la cité. Malgré cela « les Anglais ont traversé Donnemarie en 1446 et ont fait de très grands dégâts. » . De ces quatre portes seule reste conservée celle de Provins, et les deux colonnes de la porte de Paris (rue de la Maladrerie). La porte de Dontilly, la plus importante, fut entièrement détruite durant la Révolution. En 1876, Donnemarie compte 1 031 habitants, Dontilly en compte 792, soit 1 823 pour les deux communes. En 1878, un jumelage des deux communes est tenté, un inventaire très précis est effectué, mais il faudra près d'un 
siècle pour que l'union se fasse. wikipédia.] Je remonte la "vieille route de Mons", puis à droite l'allée des Tilleuls, en bout de la rue juste avant le carrefour, nous trouvons un chemin intra muraux sur la gauche. Nous débouchons sur un autre sentier formant Té. J'ai pris à gauche, puis à droite jusqu'au chemin de la Veillere (je ne suis pas sur que ce chemin passe encore durant de longue année, le chemin n'est pas large et s'incline vers les clôtures.) Si ce chemin est impraticable prendre à droite jusqu'à la route de Mons que nous prenons à gauche, puis à gauche le chemin du Ferreux. On retrouve notre trace chemin de la veillere. Poursuivre (soit tout droit, soit à droite suivant le chemin que vous avez pris). Nous sortons du village et passons devant une source comportant une fontaine et un bassin. Dans les champs nous prenons le premier chemin sur la gauche. Nous débouchons sur un chemin formant Té, prenons la branche de droite, nous rencontrons le GR 11 et un balisage vert.
Eglise de Villé dans la grisaille de janvier

Nous débouchons par le chemin du four dans le Village de Villé, commune jumelle de Mons en Montois. Nous prenons la rue Grande sur notre droite puis sur la gauche la rue de la fontaine du Villé, nous arrivons à
Lavoir du Villé
une fourche prenons à droite. A la fourche suivante sur la gauche, nous avons un lavoir. [Le lavoir du Villé : Les trois lavoirs du village étaient parfois utilisés  pour le rouissage du chanvre, intensément cultivé au XIXe siècle. Mais cette opération souillait les eaux des bassins, ce qui suscitait la colère des laveuses ; elle fut donc interdite vers le milieu du XIXe 
siècle] Revenons sur nos pas. Poursuivons le GR qui, dans un virage continue tout droit. Dans un premier temps nous apercevons un balisage bleu, à l'entrée du bois le balisage rouge et blanc, vert et bleu. Nous rencontrons une route (route de Ténisy) que nous prenons à gauche sur quelques mètres puis le chemin de droite. Nous recouperons la route un peu plus loin et elle se nommera route de Mons.) Le chemin débouche sur un autre formant Té, nous prenons la branche de droite. (Attention à ne pas vous laissez embarquer par le chemin qui est plus marqué sur la branche de gauche. Nous y trouvons des traces de peinture effacées.) Prenons à droite le chemin traversant les champs on y trouve des marques jaune et vert et le GR. A l'entrée de Thénisy nous prenons la rue de l'abreuvoir. Quittons le GR, prenons à droite, balisage vert et bleu, nous quittons le village. Poursuivons notre chemin et coupons la route de Mons, prenons en face le chemin passant au dessus du ruisseau de Mons (à sec même en janvier 2017). Nous arrivons à une fourche à trois dents, nous prenons la branche de gauche, balisage vert et bleu et nous arrivons à l'autre extrémité du village de Thénisy, nous prenons à droite (rue grande) sortons du village,
passons un espace herbeux juste avant la D 403, c'est l'aqueduc souterrain de la Voulzie.[L'aqueduc de la Voulzie est une canalisation de transport d'eau potable relevant du réseau d'alimentation en eau potable de Paris. Construit en 1925 pour alimenter la capitale en détournant une partie des eaux de la Voulzie et de ses affluents, il rejoint l'aqueduc de la Vanne dans la forêt de Fontainebleau, et fournit près d'un quart de l'eau potable de la capitale. L'aqueduc transporte environ 100 000 m3 d'eau par jour. Ces eaux proviennent des sources de la Voulzie, du Durteint et du Dragon (région de Provins). wikipédia]
L'Auxence
[Depuis longtemps Paris manque d'eau potable et l'on va chercher au loin de l'eau "propre" On peut distinguer les aqueducs qui servent encore aujourd'hui à 100% pour alimenter Paris : La Vanne (avec plusieurs branches : la Voulzie, la dle Loing), Aqueduc de l'Avre qui alimente le réservoir de Saint-cloud. - Aqueduc de la Dhuis qui alimente les réservoirs de Ménilmontant et des Lilas.  Aqueducs des "sources du Nord" (branches du pré-saint-gervais et du plateau de belleville) qui alimentait 
Pont sur l'Auxence

des fontaines du nord de Paris. (Mais cette eau à été détourné, elle sert essentiellement à fournir en eau le complexe Disneyland Paris et l'est de l'Île-de-France. wikipédia. )Avec la Voulzie c'est le même soucie et je vais être très méchant. Lorsque j'ai lu cet histoire, j'en ai été outré. Pour alimenter Paris en eau "propre" on détourne les eaux de la Voulzie et l'on assoiffe les Provinois en eau potable naturelle... (Avec les engrais ce ne serait peut être plus le cas aujourd'hui.) Alors les Parisiens on une idée géniale... Provins dispose d'un ancien canal qui ne sert plus à rien, on le relie à la Seine et l'on fourni ainsi à provins de l'eau de Seine non potable qui doit être traitée pour alimenter les robinets. Il me semble qu'à Paris il y a la Seine et tout autour de Paris des terrains ou ils étaient possible en 1925 de construire des usines de dépollution d'eau de Seine au lieu de venir chercher de l'eau propre au loin. Je suis d'autant plus outré d’apprendre que de l'eau douce pour les citoyens parisiens (qui à donc été détournée une première fois des habitants proche de la source) ne soit détournée une seconde fois pour alimenter un parc d’attraction Alors que le Grand Morin ne passe pas si loin de là. Dès qu'il y a trois jours de soleil intense on nous dit : économisé l'eau potable ou on la coupe... 
Au Moyenne Age, je comprends que l'on prenne de l'eau propre au loin, il n'avait pas les techniques du XIXème des ingénieures comme Belgrand et des aménageurs comme Haumann. 
Sigy

La longueur de l'aqueduc de la Voulzie est de 55,4 kilomètres. L'eau de source y est acheminée par simple gravité, à la vitesse de 2,5 kilomètres à l'heure. Pour éviter une contamination durant le trajet, une certaine quantité de désinfectant y est adjointe, d'où la nécessité de traiter quelque peu cette eau à l'arrivée.
En compensation de cette perte pour sa propre consommation, la ville de Provins doit... pomper l'eau de la Seine ! C'est le rôle du canal de la Voulzie et de l'usine élévatoire des Ormes. http://www.laparisienneetsesphotos.com/provins-la-voulzie-a105894326

Aux Ormes se trouve l’usine élévatrice, gérée par EAU de PARIS, qui pompe l’eau amenée de la Seine par un canal pour la restituer à la Voulzie. La loi de déclaration d’utilité publique de 1917 imposait à la Ville de Paris l’obligation de restituer dans le lit des rivières, comme la Voulzie, un débit d’eau de Seine équivalent au débit naturel des sources les alimentant. C’est le rôle de l’usine des Ormes. Le canal des Ormes achemine l’eau de la Seine jusqu’à l’usine des Ormes qui la redistribue à tous les périmètres (Voulzie, Durteint, Dragon). L’eau est restituée en aval de chaque périmètre. http://www.les-ormes-sur-voulzie.com/pages/un-peu-d-histoire/

Poursuivons en face par la D 62e nous franchissons L'Auxence [longue de 34,2 km, affluent en rive droite de la Seine. Elle prend sa source au nord-est de Sognolles-en-Montois et conflue avec la Seine à Marolles-sur-Seine, à quelque six kilomètres en amont de Montereau-Fault-Yonne. À noter qu'elle prend le nom de Vieille Seine à partir de Vimpelles. wikipédia] Nous arrivons à Sigy [Mentionné au XIIe siècle, "Sugeium". Seigneurie possédée par les du Roux, puis par les de Haut depuis le XVe siècle. Église à la collation de l'archevêque de Sens. wikipédia] [Avec ses 49 habitants recensés en 2012, il s’agit d’un des plus petits villages de Seine-et-Marne.

Il est connu pour son château reconstruit à la fin de la guerre de Cent ans et remanié sous Henri IV.]
Au carrefour je prends à droite la route de Donnemarie (J'ai bien aimé la place de la Mairie. Mairie dans une grosse ferme que j'ai pris pour les restes du château, l'abri à poutres ouvragé et, juste avant l'église le puits en biais au milieu du mur de clôture et l'église au milieu  du cimetière. Je ne saurais jamais la petite histoire de ce village. Je n'ai pas internet sur mon téléphone et ne peut lire les QR. [Église sous le vocable de Notre-Dame, XVIIe et XVIIIe siècles] Après le puits prendre à droite pour voir l'église au milieu du cimetière, il est rare aujourd'hui de trouver un cimetière autour d'une église. Revenir sur ses pas et prendre à droite,  la D77b. Les chemins dans les champs, présent sur la carte n'existent plus. Poursuivons jusqu'au château que l'on verra de loin.
              
Château de Sigy
[Château de Sigy, XVe et XVIe siècles, remanié au XVIIe siècle : larges douves, quadrilatère flanqué de 4 tours d'angle avec poterne d'entrée encadrée de deux tourelles ; escalier de bois Henri IV, chambre ronde dite de Louis XIV, boiseries et trumeaux XVIIIe siècle, mobilier et portraits de famille (il appartient à la même famille depuis le XVe siècle). Il est inscrit monument historique depuis 1984] Je prends le chemin face au pavillon d'entrée du château. je remonte vers le bois. Mauvaise surprise propriété privée. Sur la droite une belle glacière (Lieu au nord et ne voyant jamais le soleil, donc le 
plus froid... Servant généralement à conserver certain aliments. C'était le frigo du Moyen Age.) [Quand il gelait fort en hiver, la glace était cassée puis charriée sur des tombereaux tirés par des chevaux. La glacière pouvait contenir 60 à 80 tombereaux de glace. 
 Pendant le transfert de la glace, celle-ci était arrosée d'eau bouillante afin de ne former qu'un seul bloc qui pouvait se conserver toute une année et être utilisé au fur et à mesure des besoins. La glacière était exposée au nord dans une pente. 
(texte extraie de http://www.donnemarie-dontilly.fr/curiosites-et-vestiges.html que l'on retrouvera un peu plus bas]
Je considère que la pancarte est pour ce bel ouvrage derrière une clôture et que le bois appartient à la communauté... Les chemins comportent des noms (si le bois était privé le propriétaire n'en n'aurait pas besoin. Je me rassure comme je peux. J'ai envoyé un courriel à la Mairie pour avoir des renseignements sur le bois et les flashs codes du village n'ayant pas internet sur mon portable, je n'ai pas pu les lire. Hé oui "y en a encore" mais je n'ai pas eu de réponses ) Je traverse ce bois en ligne droite par l'allée Gaétan. Nous arrivons à un carrefour fort bien matérialisé : Parcelles de la glacière, des châtaigniers, allée du château, le "fayite"  Fays = hêtre. Continuons tout droit l'allée Gaetan qui aboutit dans un taillis. A vingt mètres du GRP nous sommes dans le taillis. L'hiver en passant sous les arbres on passe facilement, il faut juste espérer qu'il n'y poussera pas des ronces. (sur la droite à quelques mètres il se trouve un terrain de vélo cross venant couper le GRP.) Nous retrouvons le GRP et le balisage vert, que nous prenons à droite. A la sortie du bois nous abandonnons le balisage qui tourne brusquement à gauche.
Les chênes Mariées
                       

(J'ai longtemps cherché pourquoi ce nom ? "Les chênes Mariées", je pensais à une branche venant ce coller à un autre tronc, ou deux troncs ensemble formant lucarne, mais je n'ai rien vu. Ils sont reliés par les pieds (C'est un cépée de chêne. J'aurais plutôt appelé cela des frères.) 
Suivre le chemin longeant l'orée du bois sur la droite entre deux champs, nous longeons de nouveau un bois. Abandonnons ce chemin en prenant à gauche celui qui traverse le boqueteau et nous retrouvons le GRP. (On peut suivre le balisage rouge et jaune, ce détour dans les champs et à l'orée des bois n'est qu'un raccourcie.)
Nous traversons la D213, poursuivons dans les champs. Nous apercevons une tour que l'on a du mal à déterminer si c'est un pigeonnier ou une tour de défense ainsi qu'une grosse maison bourgeoise... presque en ruine. C'est le château du Plessis aux chapts.  [Le fief du Plessis-aux-Chapts, également appelé Plessis-aux-Eventés ou Plessis-Pantourel,
Château duPlessis aux chapts
 donnait à son détenteur droit de haute, moyenne et basse justice sur ses terres. La demeure a été largement transformée au cours des siècles : les ouvertures de la partie gauche, la plus ancienne, ont été certainement remaniées au XVIIIe siècle. Les nombreux communs qui l'entourent devaient
 à l'origine regrouper un four, un pressoir, un moulin et un pigeonnier à pieds sous lequel se trouvaient, selon la tradition, les prisons.
Louis François Christophe Elzeard de Mazenod, garde du corps de Louis XV et Louis XVI y est décédé en 1835. Cela est mentionné sur sa stèle située dans le cimetière de Dontilly, sur la commune de Donnemarie-Dontilly.(topic-Topo
http://fr.topic-topos.com/chateau-du-plessis-aux-chapts-donnemarie-dontilly)] 
Ensuite on peut continuer le GRP qui débouche sur la route et suis cette dernière jusqu'à l'ancienne abbaye de Preuilly. Je n'avais pas choisi cette option. (Je prenais le chemin de Gurcy au plessis et traversais le paradis et la foret de Preuilly. Si j'ai pu sortir du paradis c'est que les portes clôturant le chemin étaient restées ouvertes. (En face dans la foret il est impossible de se promener sur les chemins que l'on voit sur la carte. Un chemin entre deux clôtures comportant des portes restées ouvertes ma permis d'avancer dans ce massif jusqu'au moment ou je me suis aperçu que  je m'éloignais de l'abbaye. Plus tard je me suis rendu compte

    

en longeant la D95 que tout ce secteur était fermé jusqu'à la D 403. Si je m'étais aventuré plus avant je me demande comment j'en serais sortie.) J'ai donc modifier l'itinéraire pour me retrouver face à l'abbaye. Je pense que les chemins ne sont pas passés sous le socle de la charrue pour les avoir aperçu de la route.
Face au château en ruine prenons la route à gauche menant à la ferme avec son pigeonnier ou sa tour, longeons la ferme nous débouchons sur un chemin (chemin de Bourbitou) que nous
prenons à droite, poursuivons cette route. Laissons un chemin sur la droite, après le esse et avant le pylône de la ligne électrique nous prenons le chemin de droite. Nous débouchons sur la D75 que nous prenons à gauche. Un espace herbeux devant le mur de clôture de l'abbaye permet de marcher à l'abri des voitures (d'ou ce grand détour.) Du chemin nous apercevons les ruines de l'ancienne Abbaye. [L'abbaye cistercienne de Preuilly, fondée en 1118 grâce à Thibaud de Champagne, par l'abbé Arthaud et douze moines, envoyés par Étienne Harding, abbé de citeaux. Endommagée par les guerres (XIVe, XVe, 1567 et 1652), elle fut restaurée au XVIIIe siècle. À la Révolution, l'église est transformée en fabrique de salpêtre. Wikipédia]

[L'Abbaye cistercienne de Preuilly date de 1118. De la multitude des abbayes « filles » de Cîteaux (fondée par Robert de Molesme en 1098 près de Dijon), Preuilly est la cinquième, juste après les quatre grandes que furent La Ferté (1113), Pontigny (1114), Clairvaux et Morimond (1115). C’est à l’époque de la fondation de Preuilly que saint Etienne, troisième abbé de Cîteaux, structura l'ordre cistercien en expansion par une charte. 
C'est donc en août 1118 que quelques moines issus de Cîteaux se fixèrent à Preuilly, sous la conduite d'Artaud, premier abbé de Preuilly, condisciple et ami du futur saint Bernard, lui-même premier abbé de Clairvaux. Les terres avaient été achetées à Holdevin d'Egligny par le Comte de Champagne Thibaut le Grand et sa mère, Adèle, fille de Guillaume le Conquérant, pour être données à la jeune communauté. Le nouveau monastère s'implanta solidement et put s'étendre grâce à différents dons et legs qui continuèrent de lui échoir, de sorte qu'il représenta bientôt un vaste domaine essentiellement agricole, exploité avec le concours des frères convers, sur des modes divers (fermes ou granges, moulins, tuileries, etc.) et sur des sites environnants plus ou moins éloignés, certains à une journée de marche de Preuilly ou même davantage. Les moines eurent aussi leur hôtel de Preuilly à Provins, à Sens, à Auxerre et même à Paris, dans le quartier du Marais. l'église abbatiale, longue de 85 mètres, que l'on peut dater des dernières décennies du XIIe siècle et qui vint magnifiquement remplacer le modeste oratoire des débuts.Grâce à la vitalité de sa communauté, Preuilly donna naissance à son tour naissance à trois filles : Vauluisant en 1127 (près de Villeneuve l'Archevêque dans l’Yonne), puis Sacré-Port en 1145, devenue Barbeau (près d'Hericy en Seine et Marne) et enfin La Colombe en 1146 (près de Le Blanc dans l’Indre). En 1455, le 
Sur le bord de la D 75
Chapitre général de Cîteaux fait état de miracles à Preuilly, qui voit converger de plus en plus de pèlerins vers son église consacrée à Notre-Dame, comme toute église cistercienne. L’afflux populaire, en s'amplifiant, finira d’ailleurs par perturber la vie monacale, si bien qu'en 1687, on transféra la statue vénérée de la Vierge dans 

l'excavation d'un gros chêne de la forêt de Preuilly, éloignant l'agitation des pèlerins à plus d’un kilomètre du silence claustral. (Elle se trouve sur la D 75 vers la villa du chêne) Je vous laisse lire la suite de l'histoire de ses ruines sur http://www.arap-preuilly.eu/page1.php )  ] [Démantelée à partir de 1791, on doit la conservation du site au Docteur Henri-Marie Husson et à son épouse Zoé Odiot qui en devinrent propriétaires au cours du XIXème siècle, et mirent fin aux travaux de destruction. A l’heure actuelle, les ruines du 
 monastère se réduisent aux murs latéraux de la nef et à ceux du chœur de l’église, le croisillon sud du transept, les soubassements de la salle capitulaire et les parties anciennes des fermes des Beauvais et du Domaine. La légende rapporte qu’il y avait un trésor caché dans les caves de l’abbaye. Sa situation n’est pas localisée avec exactitude, mais Lecotté précise que cette cave : « S’ouvre le Dimanche des Rameaux pendant qu’on lit l’Evangile de la Passion à Dontilly » 
 Un autre déboucherait dans le Bois de Preuilly tout proche. Son entrée ne s’ouvrirait que pendant le jour des Rameaux, quand le prêtre lit l’évangile de la Passion dans l’église de Dontilly. Ce souterrain conduirait à une cave de l’abbaye qui renfermerait le trésor des moines. Ce trésor est soi-disant gardé par un diable. A la révolution, des ouvriers chargés de démolir le monastère firent des fouilles clandestines dans les caves de plusieurs bâtiments, espérant trouver le trésor de Preuilly. Il n’y avait rien » http://traditionsetlegendesdeseineetmarne.blogspot.fr/2009/05/reliques-vendre-elements-pour-un.html]
Une fois ma balade réalisée, j'ai allongé ma rando en modifiant ma trace. La foret de Preuilly étant clôturée il m'a semblé difficile de faire du bitume pour du bitume. je me suis détourné vers Montigny Lencoup. Quitte à suivre du bitume autant que cela mène à voir quelques choses. Au lieu de suivre la D95 et son grillage jusqu'à la D 403 après avoir vue la belle porte d'entrée de l'abbaye nous suivons la route le long des bâtiments jusqu'à Montigny Lencoup. Nous coupons la D 403 que nous prenons à gauche sur environ un kilomètre. [Coquet village bâti sur le bord d'un ruisseau, le rû de Sucy, qui prend sa source au hameau de la Fontaine Couverte à 2 kms.
Au centre de celui-ci se trouve une grande place agrémentée d'une fontaine appelée la "Fontaine -Trudaine ".
 Montigny-Lencoup est d'origine romaine (domaine de Montanus) et riche de souvenirs historiques.
un château y fut bâti, qui devint au XVIIè siècle (1694), la proprièté de Monsieur Charles Trudaine.
Les meilleurs acteurs, venaient de Paris présenter des pièces de théatre très appréciées. On y voyait Monsieur Turgot, de la Fontaine, de Jussieu, André Chenier .
 Le souvenir d'un cèdre du Liban (1), majestueux dans sa splendeur, que fit planter dans son parc Monsieur Trudaine par son jardinier, cèdre offert par Monsieur Jussieu , n'avait que quelques centimètres en 1734.
En 1935 ce cèdre avait 8 m 95 de circonférence à la base et il couvrait avec ses branches 1000 m2. Une tornade s'abattit dans la région et cet arbre gigantesque séffondra, il avait 201 ans.
Montigny-Lencoup connu bien des problèmes et vicissitudes pendant la révolution de 1789, les frères Trudaine furent condamnés sans être jugés et furent éxécutés deux jours avant la chute de Robespierre.
Le château fut vendu en 1822 par les héritiers des Trudaine à Monsieur le comte de Stacpoole Georges.
  A la mort de ce dernier ses cinq enfants décidèrent de partager le domaine et le château fut vendu à une société de spéculateurs. Aujourd'hui, il ne reste plus grand-chose de ce magnifique château. http://www.montigny-lencoup.fr/pages/page-menu-deroulant/histoire-du-village.html
 [Église Sainte-Geneviève :La nef du XIIIe siècle, voûtée en berceau, s'ouvre par une porte cintrée au sud et par un portail occidental au tympan orné de deux tores sur chapiteaux et colonnettes. Selon un blason, le bras du transept nord « qui abrite désormais la chapelle de la Vierge » est édifié en 1337. Au XVe siècle sont construits le clocher, le chœur et l'abside ; la clef de voûte de l'abside porte des armes en son centre et le chœur est fermé par une grille offerte par la famille Trudaine. Le clocher, dont la toiture est refaite au début du XIXe siècle, abrite une cloche du nom de Geneviève, bénie en 1830 et parrainée par François Seigneur et Eugénie Chantereau. Les briquetiers Sachot, Clouet et Tanné fournissent les carreaux de la chapelle nord en 1860. Topic-Topo http://fr.topic-topos.com/eglise-sainte-genevieve-montigny-lencoup]


 Que représentent les bornes et la voie de la liberté ?
1 145 kilomètres ... 1 145 bornes entre Sainte-Mère-Eglise en Normandie et Bastogne, en Belgique. Ce sont autant de repères sur la Voie de la Liberté pour matérialiser par chaque kilomètre parcouru en 1944, la trace des soldats qui ont libéré la France et le monde de la barbarie nazie. 
Lavoir
(Je vous invite à lire le reportage réalisé par Fr3 Normandie ( http://france3-regions.francetvinfo.fr/normandie/2014/04/25/le-debarquement-en-10-questions-que-sont-les-bornes-et-la-voie-de-la-liberte-465987.html) Nous passons devant la fontaine Trudaine, faisons le tour de l'église par la rue Montmart, nous arrivons au lavoir et trouvons le GR 11 que nous prenons à droite. Chemin intra muraux nous permettant de circuler entre les propriétés. Nous coupons la rue de la tuilerie poursuivons en face et débouchons rue du Cocher que nous
prenons à gauche à l'angle de la rue de Champ Girard, nous trouvons un sentier intra muraux nous permettant de sortir du village (nous sommes toujours sur le GR 11) nous retrouvons les champs et arrivons à Gurcy le Chatel [du latin Gurritiacum, « domaine de Gurritius ».

Dès l'époque gauloise, des fonderies de fer utilisent les sables ferrugineux du site. Au Xe siècle, cet avant-poste de la baronnie de Bray face au domaine royal est protégé sur au nord de la Haie Jutard et à l'ouest de la Haie de Gurcy ; lors de la création de Villeneuve-les-Bordes, ces haies sont abandonnées au profit de la Haie de Nangis, dite Haie de Brie. Le hameau de Chalautre, qui résiste aux Anglais, est détruit en 1367. Il accueille cependant avec joie Jeanne d'Arc durant l'été 1429. Denis de Chailly rend de grands services à Charles VII et reçoit en récompense la seigneurie de Gurcy ; elle échoue par succession, puis par alliance, à Jean de Brichanteau.
Eglise de Gurcy
  Les Brichanteau acquièrent les fiefs de Chalautre au cours des XVIe et XVIIe siècles. Nicolas de Brichanteau est commandant de la ville de Tours en 1562, son fils Antoine, amiral de France en 1589. 

François de Brichanteau achète en 1690 la seigneurie de Dontilly. En 1750 faute d'héritier, Louis de Brichanteau vend ses seigneuries à Claude Louis François de Guerchy. En 1768, elles passent au comte Joseph Louis Bernard de Cléron d'Haussonville, maréchal de camp des armées du roi puis Grand Louvetier de France ; son fils, Charles Louis Bernard est chambellan sous le premier Empire et Pair de France sous Louis XVIII ; son petit-fils, député de Provins, vote en 1871 pour la République. En 1968, Chalautre-la-Reposte est rattachée à la commune de Gurcy-le-Châtel. Depuis 1949, le château abrite un centre de formation de EDF-GDF. Topic-Topo http://fr.topic-topos.com/patrimoine-gurcy-le-chatel autre site sur l'histoire du village http://www.detection77.com/blog/gurcy-le-chatel.html] Remontons la rue principale et quittons le GR. Nous poursuivons la rue Ampère. Nous passons devant une petite église moderne
Ancienne église
 [La nouvelle église Saint-Jacques-le-Majeur (XIXe siècle). wikipédia] Puis la toute petite Mairie j'étais à deux doigts de faire demi tour et de poursuivre par le GR lorsque je suis arrivée au ruine de la première église et le château [Vestiges de l’église Saint-Jacques. Les chapiteaux à crochets, sculptés de motifs végétaux entre lesquels apparaissent des têtes d'hommes, permettent de dater la nef du XIIIe siècle. Elle mesurait 26,40 mètres de long et 6 mètres de large et était fermée par un chevet plat à trois baies ; la porte occidentale était encadrée de deux colonnettes soutenant des archivoltes. De1460 à 1480 est édifié un bas-côté au nord, couvert de voûtes d'ogives à clef pendante et protégé de toits à pignons successifs. Une chapelle seigneuriale, séparée du reste de l'église, est bâtie au nord du chœur par M. de Brichanteau. Dédiée à la Vierge le 23 juin 1545, elle communique avec le chœur par une porte, largement ouverte au XVIIe siècle, et abrite un reliquaire de cristal renfermant une dent de saint Jacques le Majeur. En 1899, le châtelain Gustave Dupont fait transférer l'église de son parc au centre de l'avenue du village. Topic topos]
 Le château [Au XVe siècle, la famille d'Hemery délaisse la motte et son marais pour faire du château de Gurcy un hôtel seigneurial. Charles de Brichanteau épouse Jeanne d'Hemery et hérite de La 
 Motte et de l'hostel de Gurcy ; il est inhumé dans l'église en 1496. En 1750, son descendant, Louis de Brichanteau, sans enfant, vend à Claude Louis François de Guerchy les seigneuries de Gurcy, Dontilly, Chalautre, Charmoy et Sainte-Presles, qu'il agrandit de la ferme de la Boissière en 1763. Sa fille Antoinette-Marie de Regnier de Guerchy épouse le 15 mai 1768 le comte Joseph Louis Bernard de Cléron d'Haussonville. Celui-ci achète des maisons autour de l'hôtel et les fait démolir pour y établir des massifs et des pelouses ; il fait également planter des bois dans tous ses terrains improductifs. Son fils Charles Louis Bernard fait rebâtir le château entre 1840 et 1841 ; il meurt en 1846. Depuis 1949, le château abrite le centre de formation EDF-GDF. http://fr.topic-topos.com/chateau-centre-edf-gurcy-le-chatel] Nous arrivons à un carrefour en triangle, nous prenons à droite la
Toit du lavoir
D76e en direction de Chalautre le Reposte, nous sommes sur un balisage jaune. A l'entrée du village nous remarquons sur la gauche un toit pyramidale, un chemin et le balisage nous emmène au pied du lavoir. Un sentier intra muraux nous fait traverser le ru du moulin d'en haut et nous débouchons face à l'église
        
[Église Saint-Pancrace : L'église comporte une chapelle dédiée à saint Nicolas, transfert de celle du château de La Mothe. La nef, le bas-côté sud et le clocher, endommagés en 1367, sont repris par M. 
de Saint-Phal, seigneur de Presle et de La Reposte, et par le seigneur de La Mothe. Le chevet plat est ouvert de trois baies ; le sanctuaire est voûté et la nef charpentée. À la Révolution, un mur sépare la nef du bas-côté : la sacristie est installée à l'est et la travée suivante sert de remise aux restes de l'ancien clocher ; le reste de la nef latérale sert de salle de mairie jusqu'en 1968, date du rattachement à la commune de Gurcy-Le-Châtel. http://fr.topic-topos.com/eglise-saint-pancrace-gurcy-le-chatel] Poursuivons la rue Lamartine, puis à droite la rue Berlioz et nous trouvons un chemin
sur la gauche : "Chemin de L'homme-Mort" Nous sortons du village et retrouvons une alternance de bois et de champs. Traversons la D 213 poursuivons en face. A la sortie du bois, nous longeons sa lisière, le chemin tourne à droite puis abandonne la lisière du bois au beau milieu de cette dernière pour descendre entre deux champs. Nous débouchons sur un chemin formant Té après avoir longé un taillis, nous prenons à droite, passons le ru (pour moi un fossé. Il est sec), laissons le chemin sur la gauche. A l'orée du bois et prenons le second chemin sur la gauche, celui du bois de
Tour au village de Bescherelles

 Sigy, balisage jaune. Nous débouchons dans un champ et longeons sa lisière. Laissons les chemins sur la gauche. Nous sommes sur une prairie avec des chevaux (en 2017) c'est également le balisage jaune. Ce dernier nous fait faire un large U par le village de Bescherelles (n'ayant pas 37km mais que 33 j'ai suivi le balisage jaune. Je pensais également qu'il n'était pas possible de traverser le haras. Je me suis aperçu plus tard que la route passait au pied de ce dernier. Après avoir traversé le ru au lieu de tourner à gauche comme le balisage nous l'indique prendre le chemin sur la droite nous débouchons sur la D 76 prenons à gauche et passons devant le haras.) J' ai laissé la trace pour ceux désirant traverser ce charmant village accroché à son coteau. Suivons le balisage jaune de toute façon avec les clôtures des prairies à chevaux nous n'avons pas vraiment de choix. Au carrefour des chemins nous remontons sur la gauche passons un pont au dessus d'un ru drainant les eaux des bois de saint loup et Saint Martin et ce jetant dans l'Auxence (le chemin  "Voie de la Croix en Brie"). Nous débouchons
Formation d'un ru
rue des Javelottes remontons la rue jusqu'au premier carrefour, prenons à droite la rue (chemin du champs aux fées) et tout de suite à gauche (balisage jaune) un sentier intra muraux s'appelant chemin de la chardonnerie à Bécherelle débouchant dans la rue de la chardonnerie face à une belle tour ou un pigeonnier. Nous prenons à droite et retrouvons le GRP Thibaut de Champagne et le balisage jaune, nous retrouvons le chemin du champs aux fées. Nous débouchons rue du Vieux château de Bécherelles (D76) que nous prenons à gauche. Traversons l'Auxence et nous arrivons à un carrefour en patte d'oie. Face à nous dans le bois un sentier baliser jaune et rouge (GRP) gravit le coteau, c'est également le jaune. A l'orée du bois nous arrivons à une fourche nous quittons le GRP partant sur la gauche et prenons à droite le long du bois, (balisage jaune,
Le ru formé
 nous avons retrouvé un balisage bleu) nous avons l'impression de revenir sur nos pas. Nous arrivons devant quelques maisons ; "le Hameau de Laval" notre chemin forme Té et nous prenons la branche de gauche (nous sommes sur un balisage jaune et bleu), nous arrivons à une fourche quittons le balisage et prenons le chemin de droite. Nous descendons le coteau et arrivons à une épingle à cheveux sur la droite (Nous trouvons un chemin sur la gauche (sur la carte il est en pointillé) je n'ai pas osé le prendre malgré les traces de "quad" il me semble que c'est un raccourcie et que l'on rejoint la trace.) Nous revenons sur nos pas, quelques mètres plus bas sur le flanc du coteau  (on se croirait en montagne.) Nous arrivons à la naissance d'un ru provenant d'une zone marécageuse, donnant naissance à un petit canal à flanc de coteau. Il faut deviner le chemin gravissant le coteau sur la gauche (Ce chemin en janvier 2017 était devenu un torrent) Nous regrimpons le coteau et débouchons dans les champs.
Ce n'est pas le ru mais le chemin
(Lorsque l'on grossit la carte on s’aperçoit que le chemin se poursuit en pointillé, ce n'est plus la réalité.) Un large espace entre champ et bois un peu retourné par les sangliers nous permet de rejoindre le chemin sur notre droite (des traces de sabots de chevaux me font penser que ce chemin perdurera.) Nous retrouvons un chemin entre deux champs que nous prenons à gauche au premier carrefour nous prenons à droite et retrouvons le balisage jaune et bleu. (A la fourche nous aurions poursuivi le balisage nous serions certainement arrivée au même endroit. Je trouve que le chemin à flanc de colline est plus typique.) Au carrefour suivant nous prenons à droite et cela nous déstabilise. Depuis que nous sommes sur le plateau nous apercevons un château d'eau et le toit des maisons. On se croit arrivée, mais non, Donnemarie est caché dans le creux du vallon. Nous arrivons à une patte d'oie nous allons
Enfin Donnemarie...
tout droit (balisage bleu) au carrefour entre le chemin de l'épine et des grottes (laissons le balisage bleu prendre à droite) poursuivons tout droit le chemin des grottes (balisage jaune.) Nous arrivons au réservoir d'eau chemin des Grottes et débouchons dans Donnemarie. Prenons à gauche le Boulevard du Nord, puis à droite la rue de la Maladerie (balisage jaune) nous passons l'ancienne porte de la maladerie (deux colonnes le long des murs.) Nous arrivons rue des cloîtres que nous prenons sur quelques mètres puis à gauche pour rejoindre l'église. Sur la droite le cloître que nous traversons (l'été un jardin des simples se trouve au centre) ressortons dans la  rue de l'église que nous prenons à gauche. Faisons le tour de l'église [L'ensemble paroissial de Donnemarie-Dontilly est l'un des mieux conservés d'Île-de-France. 
Porte de la maladerie
 L'église Saint-Pierre de Dontilly (classée Monument historique) restaurée à la fin du XVe siècle, possède certains éléments, comme la base du clocher-porche, datant des XIe et XIIe siècles.
L'église Notre-Dame-de-la-Nativité (classée Monument historique depuis 1846) a été construite par les moines de Tours. Les parties les plus anciennes sont le clocher roman et le tympan du portail sud dédié à la Sainte Vierge également de facture romane du XIIe siècle. On pénètre dans l'enclos par une belle porte Renaissance. La galerie du cloître (classée Monument historique en 1921) avec sa charpente chevillée en bois de châtaignier, qui 
conduit à la petite chapelle funéraire Sainte-Quinette a été rapportée ; elle date du XVe ou XVIe siècle. Sur l'emplacement de cet ancien cimetière désaffecté en 1832 et ainsi délimité, un jardin médiéval a été créé récemment. wikipédia

Conduisant à la chapelle Sainte Quinette, a été mise en place au XVème   siècle. Toutes deux sont classées Monuments Historiques. Sur l’ancien cimetière, un jardin médiéval a été restitué, sur le thème de "la vie et la mort". Il représente l’idéalisation du Paradis, les douze rectangles évoquant les douze apôtres et les mois de l’année. Les bordures de buis et la partie centrale font référence aux lectures symboliques du XVème siècle. Plantes médicinales et aromatiques se répartissent dans les douze rectangles.
Au centre du jardin, la balustrade en chêne et châtaignier délimite le "jardin clos" où poussent le lis et l’angélique réputée pour prévenir la peste. http://www.77couleurjardin.com/medias/files/caue-77-couleur-jardin-2016.pdf
                  
 Le pape de Donnemarie : Vers 1210 naît Simon, fils de Jean de Brion, grand Maire de Donnemarie. Chancelier de France. Il est nommé cardinal de Sainte-Cécile par Urbain IV. Il est élu pape le sous le nom de Martin IV. Ce pape, qui ne règnera que quatre ans, préparera la canonisation de Louis IX (Saint-Louis). Il meurt le 28 mars 1285. Ces armes représentaient des lis, il fut également chanoine et trésorier de Saint-Martin-de-Tours. Sa devise était : Ex telenio Liliacaei Martini (Du trésor de Martin des Lys). wikipédia]  
      
 
      
 

Poussons sur la gauche par la rue cottereau jusqu'à la halle (moderne) 

[La construction de la halle aux grains témoigne de la vitalité des activités agricoles et artisanales de la commune au milieu du XIXe siècle. Réservée autrefois aux ventes à la criée, elle fut ensuite affectée au marché couvert de Donnemarie.
La halle accueille aujourd'hui diverses manifestations : brocantes, marchés de Noël, expositions et concerts. Topic-Topo http://fr.topic-topos.com/halle-donnemarie-dontilly]
Ru de Laval
Faisons demi tour revenons sur nos pas passons devant l'église et poursuivons par la rue de la porte de Melun. Nous retrouvons le GR, le balisage jaune, et le vert. Nous côtoyons le ru de Laval avant qu'il ne disparaisse (canalisé pour traverser la rue) et prenons à gauche le boulevard du nord,  GR et balisage jaune et vert. Passons au dessus de l'Auxence, prenons à droite le Bd d'Haussonville puis à gauche la rue du Pré Padou au bout à gauche la rue Marius Billard (Mort pour la France dans le charnier d'Arbonne ; stations 10-11-12 http://randosacaudos.blogspot.fr/2017/01/des-randos-pour-ouvrir-les-yeux-6.html) [L'église de Dontilly s'élève sur la butte Saint-Pierre, légère éminence qui a été précédemment occupée par une implantation gallo-romaine puis par un château médiéval. Peut-être ancienne chapelle castrale, puis église d'un monastère, elle devient église paroissiale en 1589.
Eglise de Dontilly
 Elle comporte une clocher-porche datant du XIIe siècle. Le chœur à 2 travées s'ouvre sur une nef voûtée d'ogives de 6 travées à collatéraux refaite XVe siècle.L'édifice présente également des baies géminées, desfenêtres hautes d'inspiration normande ainsi qu'une piscine dans la chapelle latérale sud.


Le culte s'est arrêté en 1946, sauf pour le dernier mariage célébré en 1950. En 2009, une association (A. Cré. Dé. Po) s'est créée pour que cette église, désaffectée et désacralisée, devienne un Pôle Culturel. Topic topo http://fr.topic-topos.com/eglise-saint-pierre-et-saint-paul-de-dontilly-donnemarie-dontilly] (Je comprend mieux les barrières devant le portail.) Sur la droite un sentier intra muraux nous fait 

longer l'école et nous débouchons dans la rue des Augères que nous prenons à gauche. A l'angle de la rue remarquer le porche  et la girouette sur le toit. Prenons à gauche la rue du Pavillon, (abandonnons les balisages bleu et vert) puis la seconde à droite, la rue des Ecoles, puis à droite l'avenue Ralloy sur quelques mètres et à gauche la rue de la Glacière [Quand il gelait fort en hiver, la glace était cassée sur la rivière puis charriée sur des tombereaux tirés par des chevaux. La glacière pouvait contenir 60 à 80 tombereaux de glace. 
rue de la Glacière
L'Auxence
 Pendant le transfert de la glace, celle-ci était arrosée d'eau bouillante afin de ne former qu'un seul bloc qui pouvait se conserver toute une année et être utilisé au fur et à mesure des besoins. La glacière était exposée au nord dans une pente. Une famille en possède encore une. Elle se présente comme un tunnel en pente d'environ 6 mètres de long sur 2 mètres de large avec un plafond voûté en brique ; au bout de ce tunnel, la glacière proprement dite est ronde, d'une hauteur de 12 m et d'un diamètre de 7 m, le sol est en terre. C'était le réfrigérateur de nos anciens. http://www.donnemarie-dontilly.fr/curiosites-et-vestiges.html] Remarquer les bornes le long de la maison, elles servaient au temps des chariots tirés par des chevaux à repousser les moyeux des roues afin qu'ils n'abiment pas le soubassement des maisons. Prenons à gauche la rue de l'abattoir, puis à droite la rue de Sigy au square à gauche le boulevard de l'Auxence traversons une
 dernière fois ce ru par la rue Brion. Nous arrivons sur la place des jeux. Nous retrouvons le ru de Laval. Je voulais prendre le sentier intra muraux permettant de rejoindre la rue de Mons, mais il est fermé. Poursuivons par la rue "place du marché" en haut à droite la rue de la porte de Provins. [Cette porte est l'un des seuls vestiges visibles des fortifications qui entouraient la ville au XVIe siècle. Par l'édit du 28 décembre 1544, François Ier accorde à Donnemarie le droit de se fortifier. Ces mesures de protections auraient été 
Porte de Provins
 prises en raison des pillages menés par les Anglais au siècle précédent et de l'apparition de nombreux troubles religieux dans la région. Lors de sa construction, l'enceinte compte quatre portes, respectivement appelées Sigy, Melun, Dontilly et Provins, et 20 tourelles. Le tracé des anciens murs est encore visible sur le boulevard du Nord et au bord de l'Auxence qui devait baigner les fossés.Topo topic http://fr.topic-topos.com/porte-de-provins-donnemarie-dontilly] Nous retrouvons les voitures.
 
 



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